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mercredi, 07 février 2018

Happy Snow !

Happy Snow !

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vendredi, 02 février 2018

Lego Marvel Avengers [Jeux vidéo/Critiques]

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Comme le titre ne l'indique pas, le jeu se base avant tout sur les films Avengers 1 & 2, mais aussi, dans une moindre mesure, sur d'autres titres du MCU comme Captain America, The Winter Soldier, Thor 2 et Iron Man 3.

Petit, mais costaud

Si le scénario prend évidemment quelques libertés et raccourcis, il respecte de manière étonnante la narration des films, au point hélas parfois de trop s'étirer en longueur à cause d'un gameplay très bien pensé à la base, mais qui se répète vite jusqu'à l'overdose (lors de la bataille à New York notamment), sans parler de séquences totalement inutiles.

On enchaine les niveaux moins par plaisir de les découvrir que pour débloquer le mode libre, qui n'est par ailleurs même pas annoncé après la défaite d'Ultron, alors qu'après chaque fin de niveau, on a toujours droit à un bilan de ce qu'on a débloqué. Un mode libre qu'on aurait aimé débloquer bien plus tôt comme cela se fait depuis longtemps dans les open world où l'on a la liberté d'alterner librement entre scénario et contenu annexe (exploration et quêtes secondaires).

Car le jeu nous propose de refaire les niveaux déjà terminés avant même qu'on ait accès au mode libre, un choix pour le moins idiot. Même si la richesse de chaque niveau nécessitera qu'on y retourne pour débloquer du nouveau contenu, le fait même qu'il faille le faire en utilisant des persos auxquels on a pas encore accès librement est un pur non-sens.

En fait le gros problème de cet opus, sinon de tous, c'est ce paradoxe permanent, puisqu'il jongle constamment entre accessibilité voire assistanat avec une complexité involontaire faute d'explications sur la marche à suivre, de détails de gameplay (Comment Tony revêt son armure ou la capacité de Scarlet Witch de posséder un PNJ) ou d'éléments du décor trop peu discernables. Je dois avouer que sans m'être renseigné au préalable et sans l'aide de soluces sur le net, j'aurais été bloqué très tôt bêtement. On peut pester également sur le fait que la caméra soit fixe continuellement en mode scénario.

Vraiment navrant alors qu'autrement le studio a vraiment été inspiré que ce soit pour le dynamisme général, la mise en scène qui n'a rien à envier aux blockbusters auxquels il rend hommage, un gameplay donc aussi riche que surprenant qui donne d'excellentes sensations que de gros jeux plus sérieux peuvent lui envier.

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Vu comme ça, il est vrai que le duel titanesque entre Iron Man version Hulkbuster et Hulk ne paye vraiment pas de mine, et pourtant il s'agit de l'une des meilleures séquences du jeu, sinon la meilleure. Tiens comme dans le film Avengers 2 ! A noter que jouer avec cette armure spéciale de Tony est un vrai régal tout comme Iron Monger qui bénéficie d'un rendu encore plus fidèle.

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Tony lui-même bénéficie d'animations délectables que ce soit pour choisir son armure - via l'interface de son casque - ou l'enfiler, certaines renvoyant directement à des scènes emblématiques des films, un vrai cadeau !

On prend un plaisir fou à incarner les différents personnages de Marvel, à tester leurs différents pouvoirs et interactions possibles d'autant que des combinaisons sont au menu, le tout sublimé par des animations et des effets visuels fort bien rendus. Le sentiment de puissance est bel est bien au rendez-vous, qu'importe la forme. Si vous êtes fan, vous serez servis à ce niveau. (Attendez sans rien faire et votre perso vous récompensera par une animation amusante !). Beaucoup de détails qui prouvent, malgré certaines maladresses, un soin indéniable apporté à la reconstitution de cet univers foisonnant, toujours en expansion.

Heureusement car en cours de scénario, en dehors de leurs faits d'armes, les super héros ne marquent guère l'esprit, la faute à une interprétation peu convaincante et ce, en dépit des dialogues et de quelques voix issus des films. Les musiques, elles sont d'un tout autre calibre (le thème de Avengers en tête) et sont pour beaucoup dans le caractère épique du titre.

L'humour ne plaira qu'aux très jeunes car à de rares exceptions, la plupart du temps il tombe à plat où il est redondant (les gags du milkshake à la fraise et de la poule). Finalement ce sont les apparitions de Stan Lee que j'ai trouvé très réussies, comme quoi le créateur est décidément indissociable de ses oeuvres, quelque soit le support ! Et ça tombe bien, il y a de nombreux Stan Lee à délivrer dans le jeu !

Après donc une mise en bouche roborative de 12 niveaux, mais un brin crispante, place enfin au délectable mode libre où on pourra découvrir Manhattan (et quelques autres zones plus mineures) pour de nombreuses activités à faire comme des missions annexes, des courses, des briques d'or à trouver (enfin seulement si vous visez les 100% car elles sont hélas inutiles ici), des crimes aléatoires à résoudre et surtout un maximum de personnages à débloquer et à acheter dans le jeu puisqu'une centaine est disponible en comptant plusieurs versions pour un même perso.

Hélas certains ne sont accessibles que via des DLC payants comme Ant-Man et Black Panther alors qu'ils sont gratuits sur PS4.

Heureusement pour compenser, Spiderman, lui, est gratuit en téléchargement sur 360 et il existe une vingtaine de codes pour récupérer autant de nouveaux personnages, lesquels même s'ils ne sont pas populaires, sont tout de même dignes d'intérêt : Cf vidéo youtube

Pour une fois, j'ai aimé faire les courses et même les refaire, le thème ô combien épique qui nous accompagne tout du long n'étant pas étranger à mon plaisir !

Les interactions sont nombreuses avec l'environnement et il sera courant que le jeu vous précise qu'il vous faudra tel perso ou tel type de perso pour arriver à vos fins, on aurait seulement aimé que le visage des intéressés en question soit plus visible et que leur nom soit mentionné afin de mieux les identifier.

Le gros hic aussi c'est que pour s'orienter et repérer nos objectifs on a droit qu'à une mini-map brouillonne au contraire de Marvel Super Heroes qui dispose d'une carte plus détaillée sur laquelle on peut naviguer. Absence d'autant plus inexplicable que le titre offre quelques options modernes fort bienvenues comme la suppression de l'ATH et l'inversion de la caméra verticale. Pour remédier à cela, il y a un moyen : débloquer et acheter certaines briques rouges (dans la chambre du collectionneur dans le Héliport) qui permettent de faire apparaître les diverses objectifs.

Dans les bémols également, la rigidité extrême des véhicules terrestres qui pour le coup nous donne la sensation de vraiment diriger des briques ! A deux joueurs, le plaisir est bien présent, mais comment justifier qu'après que l'un ait accepté une mission, les objectifs n'apparaissent pas sur la boussole de chacun ? Du coup si les objectifs sont dispersés comme à Manhattan, cela devient un brin compliqué alors que le jeu est censé être pensé pour deux !

En revanche on apprécie que contrairement à la série Disney Infinity, un deuxième personnage contrôlé par l'IA nous accompagne en solo et bénéficie d'une certaine autonomie sans qu'un autre joueur ne soit requis pour des actions précises. Et cela peut aussi être très salutaire de pouvoir switcher de l'un à l'autre lorsque son perso se retrouve bêtement coincé dans le décor.

Entre frustrations et fun décuplé, on retient avant tout une qualité indéniable de Lego Avengers : son incroyable capacité à nous faire oublier son design si enfantin et à nous faire (re)vivre de manière hautement immersive les exploits de ces icônes nées sur le papier et transcendées sur grand écran.

Il est un fait que malgré une surexploitation de licences à un rythme effréné, la série de jeux Lego a le mérite de proposer des terrains de jeux rêvés (le monde du Seigneur des anneaux) que d'autres jeux plus ambitieux techniquement n'ont jamais vraiment pu nous offrir. Et à ce titre, il me tarde de mettre aussi la patte sur Jurassic World !!!

En attendant il y a toujours le T-Rex de la ferme des Barton :-)

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On peut se rendre de Manhattan à l'héliporteur (très bien modélisé) des Avengers en temps réel et inversement. Faire le voyage avec des persos comme Iron Man sur fond de soleil couchant fait son petit effet. Cette base volante comporte plusieurs salles d'un intérêt variable.

La salle du collectionneur donne accès aux briques rouges (comme l'aimant à pièces et les multiplicateurs). L'infirmerie, elle, permet de (re)créer carrément ses propres super héros (préférés) à partir de ceux existant ! Et un Dr Manhattan (Watchmen), un ! 

 

 

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jeudi, 14 décembre 2017

Les Dernier Jedi [Cinéma/Critique]

L'Eveil de la Force (le vrai !)

Que les spoils soient avec vous !

Après un Star Wars VII pour le moins inégal, on ne savait vraiment pas comment la suite pourrait réparer les nombreuses maladresses et manquements constatés malgré de nouveaux personnages incontestablement attachants et une esthétique aussi léchée que respectueuse.

Une fois digérées plusieurs frustrations (Han Solo n'a droit à aucune cérémonie funéraire, Kylo Ren sans son casque n'en impose plus, Captain Phasma jetée littéralement à la poubelle nous privant de surcroît d'un duel attendu contre Finn) on décide d'aller voir le nouveau Star Wars non pas comme un nouvel épisode qui va révolutionner la saga (encore moins le cinéma), mais simplement pour en prendre plein les yeux et les oreilles et espérer passer un bon et pas trop long (2H30 quand même !) moment de pur divertissement.

C'est probablement ainsi qu'il faut l'aborder quand on se sent fan, mais qu'on s'est senti, comme moi et d'autres, non pas trahi (faut pas non plus exagérer), mais juste très vexé de certains choix ou négligences.

Pour le coup, cela m'a clairement réussi. Non seulement, j'ai beaucoup aimé le film, mais mon appréciation le place au-dessus du VII. Car justement, Les Dernier Jedi exploite non seulement les bons ingrédients de son prédécesseur (ses nouveaux héros), mais il gomme ses défauts dans une large mesure, tout en nous offrant des surprises de taille alors même qu'on croyait tout savoir ou presque sur ce qu'on allait voir.

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Luke était attendu et il ne déçoit pas, il fait même l'unanimité auprès des spectateurs qu'ils aient aimé le film ou non, c'est dire si son retour est réussi. Mentor de Rey (malgré de bonnes raisons de refuser cette responsabilité), il se place en digne successeur de Yoda, ce dernier n'étant pas absent du métrage, la boucle est bouclée.

L'entraînement, lui, sera bref, un mal pour un bien, évitant de plagier de manière trop ostentatoire celui de L'Empire contre-attaque, épisode dont l'empreinte est déjà aisément décelable dans Les Dernier Jedi.

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Kylo et Rey vont se voir rapprochés d'une manière inattendue. Ces deux personnages ont bénéficié d'un traitement très appréciable. On aurait juste aimé que l'hommage à la trilogie originelle qu'ils véhiculent à un moment donné soit moins évident. J'aime le fan-service, mais quand même !

Malgré cela, sur le plan de l'héritage, cet opus n'échappe pas à la facilité de copier une structure identique (parfois à la ligne de dialogue près) à celle de ses ainés, en témoigne la séquence où Kylo amène Rey à Snoke qui renvoie sans subtilité au trio Palpatine/Dark Vador/Luke du Retour du Jedi. Heureusement, ceci avec la présence un peu trop gratuite d'un bestiaire fait pour vendre des figurines aux enfants que l'on a (où que nous sommes restés) sont les seuls vrais reproches que je ferais au film. Les Porgs sont mignons, certes, mais ils auraient été plus utiles à consoler Chewie de la mort de Han (ce qu'on s'attendait à voir) plutôt que de simplement ouvrir la bouche et leurs grands yeux ronds.

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Leia et Poe, deux écoles opposées pour assurer la victoire de la Résistance, tout du moins sa survie face au Premier Ordre. Dameron est particulièrement bien valorisé en leader frondeur et fonceur, mais la Princesse Organa ne démérite pas et réserve même quelques surprises.

Beaucoup ont été écoeuré par son utilisation de la force, qui surprend il faut bien l'avouer, mais je trouve au final que c'est une scène très pertinente qui en dit long sur la philosophie du personnage : avec son potentiel, elle aurait très bien pu être un Jedi majeur et très actif, mais a décidé de se concentrer sur le commandement et de n'user de ses pouvoirs qu'en dernier recours, pour sa propre survie.

On a bien aussi une séquence finale qui emprunte dans une certaine mesure à la bataille sur Hoth, mais on oublie assez vite, étant donné la tournure très différente qu'elle prend une fois l'intervention de Luke qui pour le coup m'a estomaqué sur ce qu'elle révèle au sujet de sa maîtrise de la force (et sûrement pas comme on l'imagine !). Un grand moment qui peut figurer sans mal dans les annales de la saga.

Car hormis ce calque regrettable précité, Les Dernier Jedi est particulièrement riche et généreux en nouveautés, en surprises et en thématiques notamment la notion de sacrifice, la difficulté de choisir un camp et de prendre les bonnes décisions en temps de guerre.

On retrouve ainsi un esprit proche de celui de Rogue, film que je n'avais pas su apprécier du fait d'une absence trop marquée à mon goût des ingrédients propres à la saga. Ici, la combinaison des deux fait merveille et assure un intérêt et une intensité constantes qui font qu'on ne voit guère passer le temps.

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Cerise sur le Destroyer, l'affrontement entre Finn et Phasma a enfin lieu ! Heureusement d'ailleurs car à part ça, Phasma répond aux abonnées absentes. Quand même dingue qu'avec une classe et un potentiel pareils (c'est la Brienne de GoT qui l'incarne, s'il vous plaît !), ce perso n'ait pas été mieux employé ! Un petit regret aussi concernant les combats qui ne marqueront pas les esprits (un peu trop lents et rigides) malgré quelques sympathiques trouvailles. J'espère que dans l'épisode XI, l'équipe se lâchera un peu plus à ce niveau, car depuis le duel Obi-Wan/Dark Maul, niveau joutes dignes de ce nom, on a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent.

Nul doute donc, qu'à la lumière de cet épisode très réussi, les tares de L'Eveil de la Force devraient s'estomper plus facilement pour nous offrir, on l'espère, une trilogie marquante dans son intégralité si tant est que l'épisode VIII  nous livre un final grandiose dont on sait déjà qu'il sera aussi le tremplin pour de nouvelles trilogies, toujours dans une lointaine galaxie, mais avec une toute nouvelle génération de héros, comme la scène finale des Dernier Jedi l'annonce clairement.

Bonus

Une interview de Carrie Fisher tout en français pour la sortie du premier Star Wars, ça vous dit ?

En Lien

Hommage à Carrie Fisher

Star Wars : Les deux côtés de la Force

 

 

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lundi, 11 décembre 2017

Gunnm : premier trailer ! [Cinéma]

GUNNM

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Ca y est, il est sorti ! Le premier trailer de l'adaptation du manga Gunnm (dont j'ai fait récemment la critique) nous permet enfin de découvrir les acteurs qui incarnent les personnages principaux. Si les grands yeux numériques de Gally (Alita aux US) font grand bruit, j'avoue que pour le moment ils ne me dérangent pas plus que ça. Il est un fait que dans le manga, c'est le personnage le plus typé manga.

L'ensemble des images me plait beaucoup, je retrouve vraiment ce qui définit le début de l'oeuvre et le choix de la chanson qui accompagne le trailer a un effet hypnotique et contraste efficacement avec la violence et l'aspect dramatique sous-jacents. Je l'ai déjà regardé plusieurs fois, ce qui est bon signe. J'ai ressenti quelque chose de très positif en le voyant pour le première fois, comme si je découvrais l'histoire et en même temps la retrouvais.

La présence de Jennifer Connelly, au vu de sa filmo, est un argument certain et soulève un mystère quant à son rôle, la marque des médecins de Zalem étant distincte sur son front (étrangement pas sur celui de Ido campé par Waltz) : une version féminine de Desty Nova ? Pourquoi pas, cela ne me gênerait pas, Gally étant peu confrontée à des personnages féminins d'envergure, cela apporterait du neuf. Vector est également présent et fidèle à son image dans le manga.

 

L'innocence et la  fureur de Gally transparaissent assez bien. J'avais beaucoup d'inquiétudes quant au  choix de Rodriguez, quant au choix de Christoph Waltz (abonné aux bad guys, ça va enfin changer !), mais force est de constater avec plaisir qu'il y a un indéniable respect de l'oeuvre originale. Je suis rassuré, mais bien sûr ce n'est qu'un trailer et un trailer demeure une oeuvre à part entière qui peut s'avérer aux antipodes du film auquel il est associé. Mais il en dit juste assez en tout cas. D'autres viendront, sans doute plus explicites.

On ignore de quelle manière le film se conclura et les suites qui en découleront selon le succès rencontré (il y a neuf volumes avant la série Last Order). En tout cas, ça fera de la pub au manga qui le mérite amplement.

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Bonus

Si James Cameron a dû quitter le poste de réalisateur pour ce film, il y demeure très attaché en tant que scénariste et producteur. J'en profite pour partager un lien vers une conférence TED très instructive sur le parcours du cinéaste avec en prime des anecdotes et des conseils de Cameron himself qui valent le détour : ICI

 

 

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jeudi, 07 décembre 2017

The Division [Jeux Vidéo/Critiques]

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Un Post-Apo New-Gen

Un virus répandu au moyen des billets de banque lors du traditionnel Black Friday transforme New York en zone morte. Plus d'espoir ? Non, La Division, regroupant des agents dormants aux professions diverses, sort enfin de l'ombre pour redonner un peu d'ordre dans une Grosse Pomme bien croquée. Car des survivants, il y en a bien, mais le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils n'ont pas tous la même notion de civilisation.

A l'occasion de la maj 1.8 et d'un prix très attractif à la FNAC en occasion, je suis revenu sur ce jeu au contenu très conséquent maintenant et qui m'avait laissé une très bonne impression malgré des tares dans sa jouabilité.

Expérience Solo

Il faut croire que j'ai attendu le bon moment pour rencontrer The Division. Si je peste régulièrement sur les pratiques d'Ubisoft, force est de reconnaître que c'est le studio qui parvient le mieux à combler mes attentes de gamer en proposant des mondes ouverts immersifs et dynamiques, malgré d'évidents ratés dans l'expérimentation (AC Unity et Far Cry Primal). Et c'est encore plus vrai sur cette dernière génération.

Si Fallout 4 et Mad Max m'ont donné du plaisir, univers post-apo oblige, ils ont trop vite démontré leurs limites malgré d'énormes possibilités.

Si The Division s'inscrit moins fortement dans le genre, il parvient à en sublimer tous les aspects. Ici, on ne lootera pas compulsivement jusqu'à l'overdose et on profitera au maximum de l'exploration sans avoir le sentiment de s'ennuyer ou de vider le jeu de son contenu si tant est qu'on se laisse aller aux joies de fouiller une zone puisqu'au bout de quelques heures, les contenants se remplissent à nouveau (un open world ça ne se termine pas selon moi !) Les opportunités d'agir sont nombreuses et laissées au choix du joueur. Un jeu terriblement vivant dans un monde terriblement mort, c'est le pari fou réussi par les équipes d'Ubisoft !

 

+ L'origine du virus

+ Exploration très agréable

+ Enfin un tir au jugé efficace !

+ Artisanat simple, mais appréciable

+ Un contenu très conséquent et un intérêt évident même en solo

+ Des récompenses fréquentes qu'on récupère de plusieurs façons (missions, affrontements, exploration, secours des citoyens, gain de niveau)

+ La base d'opérations et ses différentes ailes à améliorer qui donnent un petit aspect gestion ainsi que plus de profondeur au jeu et au gameplay. Les améliorations du Médical, de la Technique et de la Sécurité possibles grâce à des missions spécifiques et octroyant différents bonus sur le terrain rappellent l'excellent système associé au Paladin dans Splinter Cell : Black List avec lequel The Division partage une certaine ADN.

+ Graphiquement très soigné et détaillé que ce soit les extérieurs ou les intérieurs. On ressent vraiment une atmosphère de fin du monde (déchets abondants, rats, chiens errants, pillages, véhicules abandonnés) sublimée par les décorations de Noël, vestiges d'une époque révolue, comme si le temps s'était arrêté en pleines festivités. Effrayant !

+ Une immersion totale dans un New York dévasté criant de réalisme (la nuit sous la neige, c'est juste magnifique !) avec des lumières à tomber !

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+ Une interface enfin à la pointe avec une map qui se superpose à l'environnement, un ATH à la fois complet et discret (n'hésitez pas à le supprimer, il peut réapparaître facilement) et des menus intuitifs et transparents qui ne brisent pas l'immersion. On avait déjà pu apprécier ce type d'innovations dans Splinter Cell : Black List. Je vantais récemment cet aspect dans Le RPG du Futur.

 

+/- Connexion obligatoire pour jouer même en solo, cela dit cela permet de sauvegarder la partie en continu et de pouvoir profiter en grande partie du jeu quand on est pas adepte du multijoueur (et du repassage en caisse pour profiter du contenu total d'un jeu qui a déjà un certain prix de base !)

 

- Une création de personnage anecdotique

- Textes trop petits (mais ça devient la norme !)

- Pas de possibilités de jouer seul dans la Dark Zone

- Accès des bâtiments parfois trop difficiles à repérer

- Pas de lampe-torche ??? (je suis pas claustro, mais quand même !)

- On ne peut pas ouvrir ou détruire les cadenas sur les portes

- Des raccourcis maladroits (les grenades auraient dû être à la place des items)

- Loot trop statique (il aurait mieux valu que les contenants apparaissent de manière aléatoire)

- Aucune véritable riposte au corps à corps contre l'ennemi (et un coup de hache dans la gueule, un !)

- Le GPS ne se repositionne pas si on dévie de la trajectoire de notre objectif (euh on est en 2017, Ubi !!!)

- Interactions limitées avec les PNJ. On aurait aimé par exemple pouvoir faire du troc avec les membres de notre faction ou échanger des infos dans les rues de New York.

- Le sprint avec le joystick gauche en TPS c'est une vraie plaie (voire Watch Dogs 2) J'espère que Ubisoft s'en débarrassera très vite parce que ce système couplé avec des fusillades intenses, c'est un cauchemar pour la mobilité !

 

 

 

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vendredi, 01 décembre 2017

Avengers : Infinity War [Cinéma/Trailers]

Avengers : Infinity War

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Une petite révision sur les Pierres d'Infinité qui habillent le gant de Thanos et qui vont mettre les Avengers à rude épreuve dans quelques mois : ICI

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mercredi, 15 novembre 2017

Assassin's Creed Origins - les 10 ans de la saga [Vidéos/Créations]

https://pbs.twimg.com/media/DJcpiCtX0AA8-oF.jpg

Assassin's Creed a 10 ans

En complément de ma critique du jeu voici trois vidéos de mon cru. Tout d'abord un montage fait peu de temps avant la sortie du jeu pour fêter l'évènement et célébrer la série phare d'Ubisoft dont je suis très fan et qui vient de souffler ses 10 bougies. S'ensuit une vidéo immersive (sans ATH) jouée en roleplay pour découvrir l'univers, le gameplay et le quotidien de Medjay de notre héros Bayek de Sima qui a toutes les chances de devenir aussi populaire (enfin peut-être pas) que l'illustre Ezio Auditore Da Firenze. Pour finir une mission vengeance avec mon arme fétiche : la lance !

 


 

 En Lien

Jouer RP à Assassin's Creed

Ubisoft : du Prestige au Préjudice

Ma Version de Assassin's Creed Syndicate

Jouer RP à Assassin's Creed  part 2 : Eden War

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Assassin's Creed III

Assassin's Creed IV : Black Flag 

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http://cdn2-www.comingsoon.net/assets/uploads/gallery/assassins-creed-movie/asscreedinternational.jpg

 

 

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mardi, 14 novembre 2017

La justice encourage le viol et la pédophilie [Société]

La Justice encourage le viol et la pédophilie

Alors qu'un viol sur une mineure de 11 ans s'est soldé par l'acquittement du violeur, alors que le gouvernement a l'intention de porter la majorité sexuelle à 13 ans (oui vous avez bien lu !), la justice achève de démontrer son indifférence, sa lâcheté et par là-même son encouragement passif à l'égard des crimes sexuels.

Désormais un mineur qui a eu une relation sexuelle avec un adulte doit prouver qu'il a subi un viol.

Une relation sexuelle non consentante. Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire de prouver une telle chose quand on est mineur ? Comment y trouver le moindre sens ? N'est-ce pas une évidence que mineur et relation sexuelle non consentante soient un pur pléonasme ? 

On décide pour contrer les abus sexuels de jeter la responsabilité sur la victime, sur le mineur. Mais bien sûr, il fallait y penser, remercions la Justice dans sa grande inspiration.

Mais oui, les dossiers qui s'entassent vont être résolus à coup sûr en un temps record avec une décision aussi intelligente, aussi logique.

Nul doute qu'avec une telle considération à l'égard des victimes de viol(s), celles-ci vont être encouragées plus que jamais à se manifester, à porter plainte, à se lancer dans une procédure judiciaire aussi pénible et coûteuse psychologiquement que financièrement.

Il est certain qu'avec des procédures aussi dissuasives, les violeurs et pédophiles de tout poil (au zizi bien sûr !) vont être totalement découragés de se jeter sur leurs proies, de récidiver (oui parce que déjà quand ils sont reconnus coupables, beaucoup repartent avec une simple tape sur l'épaule).

Mais au même titre qu'un mineur est souvent incapable de résister à un viol  (normal vu sa fragilité et c'est pourquoi c'est la victime idéale des violeurs), il ne pourra pas plus être en mesure de plaider sa cause.

On sait que pour être reconnu comme un viol l'acte sexuel doit avoir été forcé, physiquement, bien sûr, mais commis aussi en dépit du refus de la victime, d'une manière ou d'une autre. La victime doit avoir dit non et un non jugé probant pour la cour. Comme d'habitude on choisit d'ignorer complètement la violence psychologique du viol, la menace parfois implicite, mais ô combien réelle que dégage un violeur sur le point de commettre son crime et qui a le don de paralyser la victime, faisant d'elle une personne consentante aux yeux de la justice.

Je vois d'ici la scène :

- Mademoiselle, avez-vous exprimé votre refus d'avoir une relation sexuelle avec cet homme ?

- Et bien...je...je voulais dire stop, que je ne voulais pas, mais j'avais tellement peur, j'étais terrifié, il me faisait peur, je n'ai rien pu faire...

- Ah désolé ma petite, mais qui ne dit mot consent !

Certains me rétorqueront : mais le doute est toujours permis et la présomption d'innocence, alors ?

L'innocence, ah, en voilà un bien joli mot. Et bien justement quand on est mineur (surtout à 13 ans et moins) l'innocence est peut-être variable et relative pour certains, mais elle devrait fondamentalement toujours être du côté du mineur. Et peu importe que son comportement soit sujet ou non à interprétation aux yeux du violeur.

Quand on est mineur on doit être considéré comme inexpérimenté, naïf, point barre. La justice veut manifestement se passer du cas par cas et bien soit, moi je lui propose alors de régler la question une bonne fois pour toutes avec une règle simple :

L'adulte seul doit endosser l'entière responsabilité de l'acte sexuel et donc du viol. La différence d'âge qui semble-t-il n'a aucune incidence aux yeux de la justice (oui aveugle comme c'est pas permis !) est pourtant l'élément à considérer en priorité. Quand on voit parfois l'écart phénomémal entre l'âge de la victime et l'âge du violeur, comment peut-on en son âme et conscience ôter toute responsabilité, toute forme de culpabilité à l'adulte ayant commis l'acte ? Comment justifier de mettre sur un même pied d'égalité le mineur et l'adulte sur le plan de la responsabilité ? C'est un non-sens absolu ! Le statut de mineur et d'adulte deviennent dès lors totalement abstraits aux yeux de la loi. On juge seulement deux êtres humains sans prendre en compte ce qui les différencie fondamentalement. Le problème se situe bien là.

Un mineur a le droit d'être naïf, de faire confiance à l'adulte et de se tromper même quand il pense que séduire un adulte n'aura pas de conséquence fâcheuse pour lui, c'est un droit qui devrait être inaliénable. Et de son côté, l'adulte a le devoir de se rappeler où est sa place, de montrer l'exemple, de s'ériger en modèle, d'être digne de cette confiance et ce, peu importe la fragilité, le comportement et l'expérience du mineur.

Au même titre qu'un conducteur a l'obligation d'avoir le contrôle de son véhicule, un adulte doit savoir contrôler son sexe, sa libido, ses pulsions sexuelles. Jeter ainsi la responsabilité d'un viol sur le mineur, c'est comme dire à la victime d'un chauffard qu'il doit prouver lui-même que le criminel a roulé trop vite et qu'il ne maîtrisait pas son véhicule alors même que l'abus de vitesse a été établi.

En déresponsabilisant les adultes ayant commis un acte sexuel sur un mineur, la justice les déculpabilise totalement, se lave les mains de tout. La justice qui a progressivement transformé la plupart des viols en agressions sexuelles (moins grave donc plus rapide à traiter) fait du viol, lentement, mais sûrement, un acte aussi peu criminel que de pousser quelqu'un dans la rue. Plus de crainte à avoir, tout va pour le mieux dans le pire des mondes. Le nôtre !

Bon comme j'ai encore un peu d'humour (juste un peu) et que je suis un gros geek (juste pas un peu !) un petit gif issu du jeu Injustice 2 (oui très adapté à mon article !) en imaginant que la cible des hyènes jumelles de Harley soit l'entrejambe d'un violeur, bien sûr !

https://78.media.tumblr.com/0bcac79fbabc84a9809f5a73de36b93f/tumblr_oiptayjRaH1umesoko1_500.gif

En lien

Le viol n'est pas un jeu télévisé

De la condition de la femme violée

Le harcèlement sexiste dans les transports

Priscillia: Notre Combat et sa Victoire contre l'inceste

 

 

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mercredi, 08 novembre 2017

Thor Ragnarock [Cinéma/Critiques]

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Une faim du monde au goût de miracle

Les deux premiers opus de Thor m'avaient laissé indifférent, et malgré l'intérêt de son univers propre le héros d'Asgard m'apparaissait comme le maillon faible de Marvel, la faute à des excursions sur Terre qui dénaturaient son identité et surtout une idylle un peu trop mièvre.

Grâce à Avengers et ce qu'il apportait comme complémentarité à l'équipe, il avait regagné des points, mais cela ne suffisait toujours pas à m'intéresser à ses aventures en solo.

Quand j'ai vu débarquer ce Thor Ragnarock visiblement aux antipodes de ses prédécesseurs, j'y ai vu enfin l'opportunité que je n'espérais plus. 

Malgré les retours très inégaux des spectateurs qui tantôt l'idolâtrent, tantôt le détestent pour son caractère décomplexé et son humour débile, je m'étais convaincu qu'au moins sur la forme je passerai un bon moment. Mais c'est en vérité bien plus que cela que j'ai eu en retour.

https://www.socalmuse.com/wp-content/uploads/2017/09/thumbnail_26050.jpg

Thor perd ses cheveux et son marteau, mais gagne enfin son mythique casque ailé (enfin presque) et surtout une bonne dose d'auto-dérision qui lui va à merveille. Ce qui ne l'empêche pas pour autant de se battre comme un lion le moment venu et de rappeler qu'il est bel et bien le dieu de la foudre.

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Hulk en gladiateur de l'espace, ça le fait grave et le fait qu'il me rappelle énormément le super-mutant Fawkes de Fallout 3 n'a fait que rajouter à mon plaisir de geek.

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Car dès les premières minutes du film, le réal annonce la couleur : on nage en pleine fantasy, celle des années 80, celle qui mélange intimement ton parodique et caractère épique, une sorte de chaînon manquant entre Flash Gordon, Brütal Legend et Metal Hurlant, un divertissement résolument rétro, mais avec les moyens d'aujourd'hui, et ça, c'est un plaisir qui ne se refuse pas quand on est né en 1977.

Tessa Thompson (Westworld) est Valkyrie, l'équivalent féminin de Thor. Un personnage délectable, tout à tour drôle et badass. La comédienne semble s'être beaucoup amusé à incarner cette guerrière légendaire devenue simple mercenaire. En fait le plaisir évident que les acteurs ont eu à jouer des personnages hauts en couleurs est très communicatif et y est pour beaucoup dans le propre plaisir du spectateur.

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Même le cabotinage de Jeff Goldblum en dictateur excentrique est appréciable. Saurez-vous reconnaître Sam Neil avec qui il partageait l'affiche de Jurassic Park ? Car les caméos de qualité ne manquent pas dans ce film comme celui de l'incontournable Stan Lee ou celui du réalisateur, Taika Waititi, méconnaissable dans le rôle d'un alien.

Ce qui caractérise Thor Ragnarock c'est sa capacité à passer en un éclair (normal pour Thor) de moments de pure comédie (les fails de Thor, l'arrivée de Valkyrie) à des séquences d'action dantesque, parfois d'un esthétisme dingue (certains plans d'Asgard, le loup géant Fenrir et surtout l'attaque des Valkyries). Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi enthousiaste à l'idée de voir des tonnes de ralentis. Le fait est que j'apprécie beaucoup plus le visuel coloré et léché de Marvel qui, à mes yeux, sait beaucoup mieux homogénéiser ses effets numériques et ses incrustations que DC.

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Après Les Chroniques de Riddick et la trilogie Star Trek, on retrouve avec plaisir Karl Urban qui renoue avec le space-opera dans le rôle de l'exécuteur de Hela.

Mais sur le fond, le film parvient aussi à séduire grâce à deux intrigues en parallèle, très différentes, qui se suivent pourtant avec un égal intérêt. Le sérieux reprend malgré tout ses droits dans la dernière partie en rendant nos valeureux héros vulnérables et la super vilaine très menaçante ce qu'avait échoué à faire Les Gardiens de la Galaxie dont je n'ai eu le coeur de voir la suite pour ces raisons malgré d'évidentes qualités et un visuel à tomber. 

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Cate Blanchett (la Galadriel du Seigneur des Anneaux) est gothique à souhait en Hela, déesse de la mort, rôle qu'elle  a pris un malin plaisir à endosser, elle aussi. Elle avait déjà joué les méchantes dans Indiana Jones et le Crâne de Cristal et Cendrillon. Si son comportement en tant que Héla n'est pas original, ce qui la rend intéressante c'est sa réelle identité et ce qu'elle révèle sur le côté obscur d'Odin et de l'ascension d'Asgard. Et le scénario d'apporter une cohérence et une chute ô combien inspirée. 

https://img.cinemablend.com/filter:scale/quill/7/a/d/1/a/0/7ad1a0f4928769d770e539ab10caaa9361ec438b.jpg?mw=600

Il en ressort un film doté d'un rythme exemplaire et d'un équilibre savoureux, extrêmement généreux et donc addicitf. Les ingrédients sont nombreux et leur emploi varié. Je n'ai pas du tout éprouvé ce sentiment de répétitivité, de lourdeur que certains ont ressenti, bien au contraire.

Sans oublier une bande-son jubilatoire, hommage elle aussi aux 80's (bon c'est un revival, on le sait depuis Les Gardiens de la Galaxie et Stranger Things) avec en prime la chanson Immigrant Song de Led Zeepelin, audible dans le trailer (également dans le générique de Millenium version US), et qui sert de thème guerrier sur-mesure à Thor, les paroles faisant directement référence à la culture nordique. 

Grâce donc à une rupture de ton bienvenue, je me suis enfin réconcilié avec Thor and Cie (les Revengers, je kiffe !) qui m'ont offert 2 heures de bonheur et l'un de mes  Marvel préférés aux côtés de Iron ManAvengers et Captain America : Le Soldat de l'Hiver.

http://www.cheatsheet.com/wp-content/uploads/2017/07/thor-ragnarok-hulk-valkyrie-loki-1024x568.jpg?x67376 

Une nouvelle équipe qui assure. Les interactions entre ces quatre-là valent le détour avec un Loki fourbe à souhait, évidemment.

 

 

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jeudi, 26 octobre 2017

Assassin's Creed Origins [Jeux Vidéo/Critiques]

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Renaissance pour la série

Nouveau modèle pour les Open-world

Avec cet Origins, Ubisoft avait du pain sur la planche : redorer le blason de la licence qui en avait sérieusement besoin, corriger des tares ancestrales, moderniser la licence, expliquer le pourquoi du comment des Assassins et puis officialiser enfin un jeu estampillé RPG.

Beaucoup de pression pour le studio, mais le fait est que l'essoufflement de sa poule aux oeuf d'or a enfin permis à l'éditeur de retrouver la motivation, l'inspiration démontrant plus encore qu'avant tout son savoir-faire en matière de jeux d'action/aventure et d'open world immersif.

Car oui, Origins est l'épisode qu'on attendait tous (ou presque) depuis des années avec une refonte du gameplay, de l'IA et par extension des combats et de l'infiltration. Car niveau reconstitution historique, Ubisoft n'a jamais vraiment failli à la tache. Pour autant, en se consacrant à l'Egypte Antique (fantasmée depuis longtemps par les fans), les développeurs ne se sont pas reposés sur leurs lauriers, bien au contraire, ils ont placé la barre encore très haut.

Le voyage risque d'être inoubliable pour beaucoup de joueurs tant les raisons de l'apprécier sont nombreuses.

Non seulement, Origins est probablement l'épisode le plus abouti, mais profitant de l'expérience des autres RPG s'inscrivant en exemple (The Witcher 3, mais pas que), il parvient à servir lui-même de modèle pour les open worlds à venir.

Un beau cadeau d'anniversaire pour les 10 ans de la série ! Et pour célébrer tout cela à ma manière, je vous propose un petit montage perso rendant hommage à la saga, réalisé avant la sortie du jeu :

Points Positifs :

+ Plusieurs emplacements de sauvegarde (3), comme avant Unity

+ Le statut de père et d'époux de Bayek est très valorisé et cela apporte beaucoup d'intérêt et de profondeur à ce nouvel Assassin. J'ai vite opté pour l'anglais sous-titré en VF (on profite des accents), la voix de Bayek me rappelant celle de Adewale dans Freedom Cry.

+ Une liberté de mouvement et de déplacement totale avec en prime de la plongée libre (pas comme dans Black Flag). On peut même attaquer sous l'eau comme dans Guild Wars 2. L'escalade est facilitée (une seule touche) et on peut carrément attaquer à 360° sur une monture avec l'arc. Et cerise sur le gâteau, on peut enfin utiliser son arc depuis une cachette et même faire un saut de la foi retourné !

+ On peut améliorer ses armes pour qu'elles aient toujours le même niveau que nous, ce qui autorise le joueur à conserver sur le long terme une arme qu'il affectionne et ça j'apprécie énormément. De même que les tenues n'influencent pas les statistiques du héros, corrigeant un défaut d'Unity et autorisant le joueur à les choisir uniquement en fonction de l'esthétisme. C'est ça aussi la liberté, alors merci Ubi d'y avoir pensé.

+ Des détails qui tuent comme les vautours qui se posent sur les ennemis que vous venez de tuer, les cadavres qui restent apparents quand on revient  sur une zone dont on s'était éloigné, Senu qui se pose sur le bras de Bayek quand il reste inactif (on peut le caresser avec la touche d'action), Bayek qui boîte après une chute, les nombreuses interactions avec le feu, l'eau et l'environnement en général (on pense à Dragon's Dogma), les hallucinations parfois très surprenantes dans le désert qui ont le don de donner de l'intérêt à des zones dépeuplées et arides, et bien plus encore !

+ Un système de représailles comme dans L'Ombre du Mordor, qui permet de venger la mort d'autres joueurs (connexion requise). A la clé un gain d'XP comme pour une quête annexe !

+ Monde vivant et dynamique notamment grâce à la faune. La chasse et les attaques de prédateur donnent lieu à des séquences mémorables, comme lorsque notre bateau est attaqué par des crocodiles.

Egalement appréciable les attaques des rebelles auxquelles on peut participer et qui peuvent se dérouler à n'importe quel moment, par exemple quand on assiège nous-même un camp militaire. Ces évènements aléatoires donnent souvent lieu à de véritables petits scénarios bien plus appréciables au final que la plupart des quêtes annexes.

+ Des séquences post-mortem d'assassinats très réussies avec un fond noir qui sublime la mise en scène.

+ Le cheval d'une maniabilité exemplaire et au comportement bien pensé, tout terrain, avec des limites (pas comme dans Skyrim), mais pas trop non plus (Ablette qui refuse de traverser les ponts de Toussaint dans The Witcher 3).

+ L'exploration des pyramides et des tombeaux évoquent l'atmosphère des anciens Tomb Raider, ceci renforcé par le caractère du personnage employant l'Animus. Escalader et descendre une pyramide (en glissant), c'est aussi très fun !

+ Ambiances visuelles et période historique très riches qui permettent de réintroduire et d'exploiter comme jamais l'aspect mystique et mythologique (qu'il soit égyptien ou grec). Ma galerie de screens ICI

+ Les commandes alternatives pour que les fans de la première heure retrouve un gameplay similaire aux épisodes précédents

+ Certaines armes modifient complètement le gameplay, comme l'arc de prédateur qui vous fait passer en vue subjective. La posture de Bayek pour l'attaque chargée diffère aussi selon l'arme équipée, dommage que celle de la lance ne puisse pas être différée comme pour les autres.

+ Des PNJ intelligents : ils savent enfin nager, les gardes déplacent les cadavres de leurs acolytes.

+ Ubisoft dote enfin sa série d'une dimension RPG assumée après avoir raté le coche avec Unity et amorcé la chose avec Syndicate

+ Un système de combat repensé, beaucoup plus technique et stratégique, qui demande certes un temps d'adaptation (surtout pour les habitués de la série), mais qui nous oblige enfin à estimer la difficulté, à rester mobile tout comme nos adversaires, à anticiper nos mouvements et les leurs, à fuir s'il le faut, la victoire et les finish moves devenant alors de véritables récompenses. On a vraiment la sensation de combattre et d'avoir le contrôle sur l'issue du combat.

Il faut cependant noter des problèmes de hitbox (notre arme qui traverse l'adversaire) et un zonage des attaques ennemies parfois abusif qui nous empêche carrément d'esquiver.

L'utilisation des bombes fumigènes est plus intuitive puisqu'on peut y avoir recours juste après une esquive réussie sans devoir s'en équiper au préalable (touche triangle sur PS4).

+ L'IA est beaucoup plus réactive et agressive que dans le passé. Les renforts sont fréquents et peuvent facilement nous déborder et même un ennemi isolé peut nous surprendre en attaquant avec son arc dès qu'il s'éloigne ou en effectuant une attaque qu'on avait pas prévu. Si bien que même un ennemi de niveau inférieur peut constituer un petit challenge.

D'une manière générale, on retrouve une réactivité très appréciable des PNJ et des animaux déjà bien amorcée dans Far Cry 4 et encore plus poussée dans Watch_Dogs 2. Cet aspect délaissé par les autres gros studios (en dehors de Monolith avec le système Nemesis de L'Ombre du Mordor et sa suite) fait qu'Ubisoft est devenu à mes yeux le studio le plus capable de donner réellement vie à un open world au-delà du simple fait de doter les PNJ d'un cycle de vie mécanique.

Dans ACO, tout peut arriver, que Bayek agisse ou pas dans le monde, il se passera toujours quelque chose digne d'attirer l'attention du joueur tant les interactions entre les différents protagonistes peuvent être variées, nombreuses et donc inattendues. Et la bonne idée supplémentaire, c'est que quand cela arrive, cela donne lieu à des missions récompensées (sauvetages de citoyens contre des soldats, attaque de prédateurs, sur terre ou en mer, sauvetage de rebelles captifs, soutien aux rebelles lors de leur évasion ou d'embuscades).

+ Senu qui donne enfin une place de premier ordre à l'un des symboles forts des Assassins en redéfinissant la vision d'aigle au passage, un autre élément iconique de la saga. En prime, il permet de contempler l'Egypte vue du ciel. A noter que des chargements sont visibles quand on passe de Senu à Bayek, même quand ils ne sont pas très éloignés l'un de l'autre, alors il vaut mieux se rapprocher du personnage pour éviter des coupures gênantes.

+ On peut voir les captures d'écran (mode photo) des autres joueurs, elles apparaissent directement sur la carte, sur les lieux concernés (connexion requise).

+ Une interface bien pensée et une navigation très agréable. Tous les menus sont accessibles rapidement comme dans Ghost Recon Wildlands

http://www.lakebit.com/wp-content/uploads/2017/06/assassins-creed-origins-e3-gameplay-video.jpg

Je n'aurais pas été contre une petite mission qui aurait introduit le lien sacré entre Bayek et Senu (c'est une femelle !). De même que l'origine de l'incontournable saut de la foi n'est expliqué que par un document abandonné à l'un des points de synchronisation. Il s'agit en fait d'un rituel de prières des Medjaÿ. En revanche lors d'une mission d'assassinat, on découvrira l'origine de la lame secrète ainsi que du doigt coupé, rituel d'intronisation des Assassins, vu dans le premier Assassin's Creed. Le rituel de la plume d'aigle trempée dans le sang de la cible en guise de preuve (vu également dans le premier opus) est également mis en scène.

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+/- S'il a l'avantage de proposer trois branches distinctes, l'arbre de compétences souffre d'un grande manque de cohérence dans ses embranchements, nous obligeant à choisir des compétences qui nous indiffèrent ou qu'on ne veut pas pour accéder à celles qui nous séduisent.

L'habitué des jeux Ubisoft aura aussi bien du mal à ne pas voir dans cet arbre un simple best-of de toutes les compétences exploitées dans les opus précédents et la série Far Cry. Quelques-unes apportent un peu de nouveauté comme la possibilité de sauter tout en tirant à l'arc, encore faut-il se rappeler de son existence en cours de jeu.

Je trouverais plus intéressant que pour acquérir une compétence, le héros doive la débloquer grâce à certaines actions, à une quête spécifique ou auprès d'un mentor et qu'ensuite seulement les améliorations de cette compétence puissent être acquises en dépensant des points d'expérience.

+/- Un seul geste pour looter (coffres, ennemis, animaux) et de surcroît très simpliste. C'est secondaire, évidemment, mais ça brise quelque peu l'immersion surtout quand on est un habitué de la série. L'exploration gagne du coup en dynamisme puisque Bayek peut looter sur les cadavres même à cheval comme John Marston dans Red Dead Redemption.

+/- Pas de marchand ambulant (sur terre et en mer). Les bateaux et les caravanes transportant des marchandises peuvent seulement être attaqués, regrettable vu qu'on joue un protecteur et que ça devait exister à l'époque. D'autant plus que Ubisoft avait intégré des marchants itinérants dans Far Cry 4. Pour compenser il y a Réda, un gamin qui apparait dans les villes où nous nous trouvons et qui donne une quête journalière avec des items légendaires aléatoires à la clé, ce qui motive à les faire. En prime, si vous échouez lors d'une de ces quêtes, le lieu de l'objectif changera, vous faisant parfois découvrir des sites importants comme un camp rebelle dans le désert pour ma part.

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+/- Question scénario c'est très inégal. Sur le fond c'est plutôt réussi, surtout en ce qui concerne les principaux protagonistes.

Aya, la femme de Bayek dont le joueur fait la connaissance à Alexandrie, n'a rien à lui envier question détermination. Parents attentionnés, Assassins, amants passionnés unis dans la vengeance et l'amour de leur pays, ce couple est très vite attachant.

Là où le bât blesse c'est plutôt sur la structure du récit à laquelle est intimement liée la condition constante d'avoir le niveau suffisant pour poursuivre la trame.

Dommage qu'une fois Cléopâtre rencontrée brièvement, le scénario se poursuive de manière répétitive sous forme d'assassinats et de services à rendre pour localiser nos cibles. Sachant qu'en plus, ces assassinats se découpent systématiquement en plusieurs quêtes qui obligent à chaque fois à gagner plusieurs niveaux afin d'être réellement accomplies, le rythme et l'intérêt sont sérieusement plombés par l'obligation d'enchaîner les quêtes secondaires, quêtes secondaires qui masquent mal leur répétitivité de surcroît.

Heureusement la redondance des missions est compensée par certains dénouements surprenants, quelques personnages bien croqués, d'excellentes révélations et du fan-service qui fait son effet dans le dernier tiers du jeu (l'origine du symbole des Assassins, le destin d'Aya). La narration prend ainsi une dimension plus cinématographique, plus symbolique, lançant sur de bons rails la suite de la saga.

Le fait est que si on s'intéresse au scénario, on ne peut pas vraiment l'enchaîner, ce qui m'a pénalisé. Personnellement si je dois retarder trop longtemps la suite de l'histoire, je la perds de vue, je l'oublie même carrément. Il faut trouver le bon équilibre entre scénario, missions secondaires et exploration pour pouvoir apprécier pleinement chacun de ces composants.

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Cléopâtre, elle-même est assez décevante. Elle apparaît plus comme une bimbo manipulatrice que comme une souveraine classieuse contrairement à ce qu'annonçait la promotion du jeu. Même visuellement, elle ne marque pas le joueur.

Points Négatifs :

- Les coffres de Reda à 3000 drachmes qui ne contiennent bien souvent que des armes rares (revendues seulement 250 drachmes) et qui statistiquement ont des chances infimes de contenir des tenues (- de 3%), ce qui (nous) gonfle artificiellement la durée de vie pour espérer les obtenir ou pousse à les acheter avec de l'argent réel. A ce titre on est pas loin des loot boxes qui ont tant nui à la réputation d'EA et de son Starwars Battlefront 2.

- Des informations qu'on ne trouve pas dans le jeu ou aléatoirement (via les astuces lors des chargements) comme comment déclencher le mode photo (Il faut appuyer sur les deux joysticks en même temps).

- Malgré les mises à jour successives on ne peut toujours pas gérer indépendamment des autres les différents éléments de l'ATH (voir son marqueur personnalisé sans avoir la visée de l'arc par exemple) et du fait des options d'affichage limitées, on ne peut pas se passer des rappels systématiques de certaines commandes (plongée, utiliser Senu).

- Encore un jeu qui est incapable d'afficher une arme à deux mains et une arme à une main simultanément sur le héros alors que les deux arcs, eux, sont visibles dans le dos de Bayek !

- Des animaux qui se figent parfois devant nous au lieu de fuir et qui se noient bêtement, des ennemis qui se figent parfois aussi et encaissent facilement nos flèches.

- Quelques ralentissement et freezes, bugs d'affichage comme des objets flottants et des PNJ mal positionnés, les tempêtes de sable pixelisées au loin.

- On ne peut pas choisir le type d'esquive de Bayek, c'est un cycle programmé de trois mouvements, dont une roulade toujours en troisième, un choix vraiment bizarre et discutable. Certains mouvements étant plus rapides ou plus étendus que d'autres on aurait aimé pouvoir les choisir selon le contexte pour bien définir notre stratégie comme dans The Witcher 3. J'avais bien aimé aussi le système d'esquive de Horizon Zero Dawn qui, via une compétence, permettait de faire une roulade plus ou moins étendue selon la pression de la touche. Le fait est que quelle que soit l'esquive qui se déclenche, elle manque clairement d'amplitude dans certains cas ! Sans parler des combattants qui bloquent carrément notre esquive s'ils déclenchent leur attaque spéciale lorsqu'on se trouve dans la zone de l'attaque. Dans ce cas même si on est à distance, l'attaque est imparable et on peut parfois prendre trois coups consécutifs sans rien pouvoir faire. On peut constater aussi des problèmes de hitbox à ce niveau. Des tares qu'on espère corrigées pour la suite.

- Musiques trop discrètes, très regrettable vu l'univers. En découvrant le thème principal, cela augurait pourtant une partition plus mémorable :

 

 En Lien

Jouer RP à Assassin's Creed

Ubisoft : du Prestige au Préjudice

Ma Version de Assassin's Creed Syndicate

Jouer RP à Assassin's Creed  part 2 : Eden War

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Assassin's Creed III

Assassin's Creed IV : Black Flag 

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Mark Brown : Game Maker's Toolkit [Jeux Vidéo]

Mark Brown

Game Maker's Toolkit

Si vous vous intéressez aux mécaniques dans les jeux vidéo, au game design, aux coulisses de fabrication, à ce qui rend un jeu vidéo unique, découvrez une série de vidéos passionnante savamment concoctée par Mark Brown qui a de surcroît fait l'effort d'en sous-titrer la plupart dans d'autres langues dont la nôtre. L'occasion de découvrir ou redécouvrir des jeux sous leurs meilleurs angles, mais attention spoils présents :

 

 

 

 

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lundi, 23 octobre 2017

GTA V : The Post-Apocalyptrip [Fanfics/Jeux Vidéo]

GTA V : The Post-Apocalyptrip

 https://img.utdstc.com/screen/mac/thumb/grand-theft-auto-v-wallpaper-007.jpg

- Je déteste les tricheurs !
- Tu veux rire, mec, c’est toi qui as triché !
Le mauvais joueur ulcéré arracha les fléchettes de la cible et les planta sans cérémonie dans le visage de l’autre, indigné. Le corps s’écroula sans vie sur le sol du bar et le fou furieux laissa exploser sa colère :
- Je déteste les menteurs !
Les clients s’enfuirent en hurlant de l’établissement.
En passant devant le comptoir, Trevor décocha un long crachat aussi rapide et bruyant qu’une balle :
- Pour la femme de ménage.
Il s’esclaffa et sortit à son tour.  Il vida sa bouteille de bière avant de réaliser que trois voitures de police attendaient fébrilement qu’ils mettent les mains derrière la tête. Il était tellement saoul qu’il n’entendit pas les injonctions de l’agent.
Trevor les jaugea comme un puma étudierait un groupe de lapins convaincus d’être des pumas. Avec encore moins de clémence.
- Un billard, ça vous dit ? Je vous laisse casser !
La seconde d’après, il arrosait les flics avec son pistolet-mitrailleur tout en éclatant de rire :
- Trop lents !
Un agent le visa, mais il se planqua derrière son véhicule au moment où une familiale fonça sur lui.
Trevor s’illumina :
- Mike, comment tu as su ?
- Monte, espèce de cinglé !
- Ca faisait longtemps !
- Pourquoi j’ai pas pas cette impression ? fit Michael tandis que son comparse s’engouffrait dans la voiture.
Pied au plancher, Michael se baissa pour éviter une rafale et la voiture s’élança dans le désert dans un gros nuage de poussière.
- Tu me ramènes pas chez moi ?
- Non, je suis sur un gros coup et je veux que toi et Franck vous en soyez.
- Tu te fous de ma gueule ? Je croyais que tu avais raccroché pour de bon ?
- Ce connard de psy me prend tout ce que j’ai. J’ai besoin de me refaire une santé financière. Avec ma femme, on recolle enfin les morceaux. On envisage un petit voyage autour du monde.
- Bah voyons, et tu t’es dit que l’ami Trevor allait participer joyeusement au financement de ta vie de retraité. J’ai récemment misé sur le bon cheval. Qu’une question de temps avant que j’empoche le pactole, alors tu m’excuseras si je ne bande pas à l’idée de braquer une banque.
- Merde, et c’est moi que tu traites de retraité ! Et les sensations, l’adrénaline ? Me dis pas qu’elles te manquent pas, que t’en as plus rien à foutre ?

Heureusement pour Michael, Franklin fut paradoxalement plus facile à convaincre. Contrairement à Trevor, il n’avait aucune fortune qui l’attendait, bien au contraire. Un mauvais placement en bourse lui avait fait perdre ses économies, mais cela eut le don de transporter de joie Michael lorsqu’il l’apprit. Par respect pour Franklin, il ne sourit pas à cette annonce. Enfin pas longtemps.

https://img.utdstc.com/screen/mac/desc/grand-theft-auto-v-wallpaper-008.jpg

La voiture filait vers la banque avec à son bord le trio le plus dangereux de l’Etat, sinon du pays.
- Qu’est- ce que tu foutais, Trev, pendant tout ce temps ?
Michael jubilait de voir leur équipe à nouveau réunie pour de nouvelles aventures.
- Je testais mon nouveau pare-buffle sur le crâne de ces enfoirés de Lost, fit Trevor qui faisait un effort surhumain pour ne pas céder à la tentation de lui ôter son sourire à coups d’allume-cigare.
- Je pensais que tu te serais débarrassé de ces motards depuis longtemps ?
- On se débarrasse pas comme ça du chiendent !
- A qui le dis-tu !
- J’aime pas ton regard, Mike !
- T’as de la chance, moi j’aime rien chez toi, mais ça m’empêche pas de faire du business avec toi !
- Je parie que tu serais incapable de répéter ça avec un débouche-chiotte vissé au fond de la gorge.
Mais rien ne semblait pouvoir entamer la bonne humeur de Michael, ce jour-là :
- Peut-être que je buterai sur une ou deux syllabes, mais c’est toujours mieux que d’avaler ses dents.
Pour Franklin, assis à l’arrière, ce fut la goutte d’eau :
- Putain, vous allez pas remettre ça ! Vos conneries, ça me manquait vraiment pas ! Je vous signale qu’on a des choses plus importantes à régler, comme d’être certains qu’on a rien oublié !
Michael caressa le volant du bout des doigts :
- Les gars, j’ai tout préparé dans les moindres détails. Je vous promet que ce braquage, ça va être du velours.

Le gaz soporifique diffusé dans les aérations neutralisa le personnel en un temps record.
La suite de l’opération fut un jeu d’enfant, les gestes exécutés tant de fois dans le passé revenant machinalement.
Ils finissaient de remplir les sacs poubelles lorsqu’un claquement sonore suivit d’un chuintement se fit entendre. Trevor se figea :
- C’était quoi ce bruit ?
Franklin se racla la gorge :
- On aurait dit une porte de coffre-fort qui se referme avec trois abrutis à l’intérieur.
- Comment ça ? s’alarma Michael. Me dites pas qu’on est coincé ici ?
- Je pense pas que d’être dans le déni nous rendra service, observa Franklin qui essayait de prévenir la tempête qui s’annonçait.
- Putain, mais c’est quoi ce plan merdique !
- Calme-toi, T.
Il y eut un grondement terrifiant suivi d’une explosion assourdissante et interminable. Les murs tremblèrent. Ils crurent un instant être dans une fusée en partance pour l’espace.
Puis sans plus d’explication, la porte du coffre s’ouvrit.
Les trois hommes perplexes affublés de leur masque à gaz sortirent de ce qui restait de la banque avec leur magot pour découvrir un spectacle auquel aucun d’eux n’était préparé :

la ville entière de Los Santos était dévastée, une météorite n’aurait pas fait moins de dégâts. 

Ils comprirent qu’ils ne devaient leur survie qu’à la solidité du coffre, par extension au braquage, par extension à…
Michael n’arrivait pas fermer la bouche. Il fixa le sac poubelle rempli de billets qu’il tenait à la main comme comprenant soudainement que plus rien ne serait comme avant.
Franklin l’observait sans doute moins pour faire ce même constat que pour éviter l’image de fin du monde qu’on imposait à leurs yeux de manière si brutale et radicale alors même qu’ils pensaient jouir tous les trois, lui le premier, d’un confort de vie exemplaire, d'un bonheur bien mérité.
Tout en détaillant les immeubles calcinés, les décombres et les cadavres jonchant les rues à perte de vue, Trevor cherchait désespérément une blague capable de le raccrocher à une lueur d’espoir. La réalité le rattrapa avant :
- Désolé pour l’odeur. Je crois que je viens de me chier dessus.

à suivre...

 

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mardi, 03 octobre 2017

Le Chroniqueur du destin [Nouvelles/Fantasy]

Le Chroniqueur du Destin

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- Tiens, c’est mon bâton de pèlerin. Je l’ai utilisé quand j’avais ton âge pour partir à La Roche au Roy, la Capitale de notre royaume.
Koil t’accompagnera jusqu’à La Tour, tu lui diras de revenir ici après. Ton oncle Bart n’est pas au courant de ta venue, mais il s’occupera de toi, aucune crainte. Même si nous nous voyons rarement, nous sommes restés en excellents termes.
Bastien ressentait une euphorie irrésistible devant la perspective de voler de ses propres ailes, de découvrir la liberté, de rencontrer d’autres personnes dans des lieux très différents de ceux qu’ils connaissaient depuis toujours.  Mais il ne pouvait aussi s’empêcher de penser à son père. Il représentait tout pour lui. Le quitter serait une forme de tragédie pour lui, sa première en quelque sorte puisque sa mère était morte en couches. Et puis il y avait un autre aspect de leur relation qui le préoccupait et qui le faisait culpabiliser malgré les efforts de son père pour le rassurer à ce sujet.
- Tu es vraiment certain que mon départ de la ferme ne doublera pas ta quantité de travail ?
Son père soupira en même temps qu’il afficha un sourire las qui se voulait réconfortant pour eux deux.
- On en a déjà parlé maintes fois. Je t’ai déjà dit que tu finis par me coûter plus que tu me rapportes. Dis-lui toi que c’est vrai !
Koil aboya deux fois ce qui sembla achever de convaincre Bastien.
Lorsque Bastien serra une dernière fois son père contre lui, il ne ressentit pas l’émotion qu’il espérait, sans doute parce qu’il n’était pas encore convaincu que c’était réellement le jour du grand départ.

Quand il quitta les abords de la ferme et qu’il jeta un dernier regard en arrière, il avait toujours cette impression de ne faire qu’un voyage d’agrément. Oui, il irait certainement voir Bart à La Tour. Peut-être pousserait-il jusqu’à La Roche au Roy dans un sursaut de courage, mais après ? Les terres et les possibilités étaient bien trop vastes pour lui seul. La liberté promise était d’une ampleur telle que son esprit ne pouvait encore la concevoir.
Et puis ses inquiétudes disparurent subitement lorsque la chaleur du soleil vint l’emmitoufler. Il contempla alors le ciel bleu, le chemin traversant la verte campagne et Koil qui semblait danser devant lui comme voulant partager sa joie et son destin. Et il se sentit vivant comme jamais. Il respira l’air, les effluves de fleurs, de feuilles et d’écorces, l’herbe encore humide de rosée. Il écouta les joyeux pépiements des oiseaux, admira les nuances de vert et de jaune des champs et des pâturages s’étendant à perte de vue avant de détailler les contours mystérieux d’une forêt dans le lointain où il s’imaginait déjà vivre de fantastiques aventures. Tout autour de lui, la nature semblait l’appeler, l’inviter à se perdre dans un avenir incroyable aidé en cela par son imagination plus que jamais débridée. Une barrière venait de tomber, le monde entier s’ouvrait enfin à lui et avec lui la promesse de vivre des expériences inoubliables.
Il commença à faire de grands gestes avec son bâton, s’imaginant pourfendre des gobelins, des orcs et pourquoi pas un dragon. Koil aboyait et sautait comme désireux de l’aider dans ses affrontements, concrétisant un peu plus son fantasme.
Ainsi occupé, il réalisa qu’il avait fait un bon bout de chemin en ligne droite et que la ferme était depuis longtemps hors de vue.
Il s’arrêta un instant, comme troublé par ce constat, puis un aboiement de Koil le ramena à la réalité. Et il s’élança de plus belle sur la route.

Il devait être midi lorsque sur sa gauche il remarqua la route, la grande, celle menant à La Roche au Roy. Deux possibilités s’offraient donc à lui. Cheminer sur la Grande Route pour atteindre d’autres lieux inconnus et peut-être la Capitale en guise de récompense ou poursuivre sur le chemin en direction du village de La Tour, là même où il était censé se rendre. Le fait que son oncle Bart ne l’attende pas l’encourageait à choisir la première direction, mais d’un autre point de vue le village de La Tour lui paraissait un but suffisamment périlleux pour un aventurier de son niveau. Il espéra trouver en Koil un secours au dilemme qui se posait à lui mais en le voyant se tortiller et sauter comme un cabri tout autour de lui, il comprit rapidement que la décision lui revenait et quelle qu’elle fut, Koil la validerait de toutes façons.

Le soir tombait lorsqu’il arriva à La Tour. Il avait peu touché à ses provisions de sorte que son ventre gargouillait comme dix.
C’était l’heure de dire adieu à Koil. Le chien le devina car il se mit à japper et à sauter sur les jambes de Bastien. Le jeune homme déglutit. Il sentit un poids sur sa poitrine. Plus pesant encore que quand il avait quitté la ferme. Sans doute parce que contrairement à son père, Koil ne l’avait jamais jugé, l’apanage même des animaux, qu’ils acceptent ou non les hommes qu’ils côtoient.
Il se baissa et serra le chien contre lui. Et tandis qu’il recevait un déluge de coups de langue, il sentit des larmes couler sur ses joues. Une dernière caresse, un dernier regard et il ordonna à Koil de prendre le chemin du retour d’une voix qu’il ne se connaissait pas.
Après un instant d’hésitation et de perplexité, le chien obéit et se fondit dans la nuit.
Désormais seul, Bastien poussa un long soupir qui pouvait traduire aussi bien l’angoisse d’assumer pleinement son existence que celle de voler enfin de ses propres ailes et où bon lui semblait.

Le village de La Tour avait été baptisé ainsi du fait de la haute tour de guet qui avait été bâti afin de prévenir l’arrivée d’ennemis du temps des grandes guerres, à l’époque où le royaume n’était pas protégé comme il l’était aujourd’hui. La tour se dressait toujours, mais amputée de quelques mètres. L’origine de ce raccourcissement variait selon à qui l’on en parlait. Pour certains c’était le projectile d’une catapulte, pour d’autres, une tempête peu commune et pour les esprits les moins terre à terre rien moins qu’un dragon.
Pour Bastien qui la contemplait sous le ciel étoilé, la silhouette de cette tour décapitée représentait surtout la véritable première  pierre à l’édifice de son périple en terre inconnue.
Seul dans le vaste monde à pouvoir vivre toutes les aventures possibles et imaginables. Une perspective qui avait de quoi lui donnait le vertige.
Il s’approcha fébrile de l’entrée du village. A cette heure les rues étaient déjà désertes, ce qui le déçut un peu. Il songea alors aux immenses avenues de La Roche au Roy emplies de monde de jour comme de nuit. Il avait hâte de se mêler à la foule, de s’y perdre et d’interagir avec des marchands ambulants, des aventuriers, des érudits et pourquoi pas, des magiciens. Il avait soif d’apprendre, soif de découvrir, d’explorer, de comprendre et d’être surpris par les mille et un visages de ce royaume dont il n’avait eu jusqu’alors qu’un bref aperçu.
Pour l’heure, il avait surtout soif tout court. Il gagna facilement la porte de l’Auberge du Matin Pourpre.
Ce n’était qu’une auberge comme une autre, tenu par son oncle de surcroît, mais il avait beau le savoir, en pousser la porte lui procura un frisson d’excitation comme s’il s’apprêtait à pénétrer dans l’antre labyrinthique d’un sorcier sous une montagne, comme s’il était sur le point de vivre sa première grande aventure.
Quoiqu’il arrive, je suis le héros de ma propre vie, se dit-il comme pour pallier à une future déception.
Il fit bien car l’intérieur de l’auberge était tout ce qu’il y avait de plus ordinaire. Quelques tables et chaises occupées par des habitants ou des voyageurs au visage fatigué. Un long comptoir derrière lequel s’affairait un homme brun massif à la barbe poivre et sel.

- Bastien, je suis très heureux de te revoir !

La poignée de main qui s'ensuivit fut digne de la morsure d'un loup géant. Le jeune homme secoua ses doigts endoloris derrière son dos.
- C’est vrai que tu as de grosses mains, mon oncle. Comment j'ai pu oublier ça ? Tu n’as jamais pensé être forgeron ou bien lutteur de foire ?
Bart le fixa avec sévérité avant de partir dans un grand éclat de rire.
- Alors toi tu as une sacrée imagination ! Et bien il faut croire que ce n’est pas mon cas. J’ai jamais vu plus loin que ce comptoir et cette enseigne. Et tu sais, quoi ? Je suis très heureux comme ça.

Rapidement Bart fut de nouveau pris par son travail, aussi Bastien se mit à siroter son jus de pomme en essayant de déceler un détail dans la salle qui éveillerait sa débordante et insatiable imagination. C'est ainsi qu'il s'aperçut qu'il faisait l'objet de l'attention de trois énergumènes assez déplaisants. Leur chef ne tarda pas à s'adresser à lui d'un ton qui ne sentait pas la bienveillance. Comme Bastien l'ignorait superbement et commençait à visualiser une grandiose bataille navale dans son verre, le voyou leva la voix :
- Allez petit, un bras de fer ! Je parie que tu meurs d’envie de savoir ce que tu as dans le ventre et ce que j’ai dans la bourse !
- Irvin !
La voix de Bart gronda comme un coup de tonnerre.
- Tu vois cette massue au-dessus de ma tête ? Si tu fous pas la paix à mon neveu, je te jure que ta caboche va lui servir de  socle !
Après avoir échangé un regard avec ses acolytes, l’autre se leva tout en dégainant lentement son épée :
- Ca tombe bien, j’ai justement la frangine qui mouille rien qu’à l’idée de te traverser le gosier.
Bart sauta prestement par-dessus le comptoir et se planta devant Irvin, ses poings formidables serrés à hauteur de poitrine :
- Vas-y. Mais je te préviens, me rate pas, car moi je te raterai pas.

Les deux hommes se dévisagèrent et il faut croire qu'un duel d'une autre espèce eut lieu entre eux, car le dénommé Irvin quitta l'auberge en grognant suivi de ses deux ombres.

- Tu lui aurais vraiment éclaté le crâne ? s'enquit Bastien frémissant des pieds à la tête aussi bien à l'idée d'avoir été menacé comme d'avoir failli assisté à un combat digne de ce nom.
- La guerre c’est sur un champ de bataille, moi je dirige une auberge. Mais j’ai ma fierté, je suis pas le frère de ton père pour rien.
- Donc tu lui aurais éclaté le crâne.
- Disons que je lui aurais remis les idées en place.
- A propos, cette massue, d’où vient-elle ? C’est pas une arme très commune, surtout par ici.
- Ca c’est bien vrai. Et bien pour tout te dire, un jour, ça doit faire deux ans de ça, un type du genre barbare est venu faire une halte ici. Pas bavard pour un sou, mais rudement imposant ce qui compense largement dans bien des cas. Il a commandé un vrai banquet qui n'a pas été du goût de tout le monde. J'aimais pas trop ses manières, mais il a payé rubis sur l'ongle, littéralement, un rubis gros comme mon poing !

Les yeux de Bastien s'agrandirent instantanément en imaginant la taille et l'aspect du rubis et comme il avait beaucoup d'imagination...

- Tu l'as toujours ?

- T'es gentil, mon garçon, mais question naïveté, tu te poses vraiment là. A ton avis, si je pouvais me permettre de garder un rubis, tu crois que je serais encore ici, à faire ce que je fais ?

Bastien afficha sa déception.

- Qu'est-ce que tu en as fait, alors ?

- Pardi, je l'ai revendu à un bijoutier de La Roche au Roy contre une grosse somme qui m'a permis de tenir les périodes de vaches maigres.

- Et la massue, alors, pourquoi te l'a-t-il donné ?

Bart s'esclaffa bruyamment en ébouriffant les cheveux de son neveu :

- Là, tu m'as eu ! Ca me fait plaisir que tu sois là, tu sais. A force de croiser tous les jours les mêmes personnes, je finis par inventer toutes sortes d’histoires pour alimenter la conversation. Avec toi, je devrais pas avoir besoin, vu que tu ne sais rien du monde. Le prends pas mal, c’est normal à ton âge et puis t’es toujours resté à la ferme, comme mon frère. Tu comptes aller où, au fait ?
- Je sais pas trop. Je dois passer quelques semaines loin de la maison pour faire mon éducation, voir si je suis prêt à voler de mes propres ailes. Après j’officialiserai mon départ pour de bon.
- Ton père a trouvé quelqu’un pour te remplacer ?
- Y a beaucoup moins de travail qu’avant. Et puis je finis par lui coûter plus que je ne peux lui rapporter.
- Ouais, ça c’est bien vrai, les temps sont durs pour tout le monde. Moi, je vois, y a quelques années à la même époque, la salle aurait été pleine à craquer, j’aurais même été obligé de refuser du monde. Là, c’est tout juste si je remplis toutes les chambres et j’ai dû revoir mes tarifs plus d’une fois sinon j’aurais mis la clé sous la porte depuis belle lurette.
- Il te reste un lit pour moi ?
- Oui, t’en fais pas, mon gars, y aura toujours un lit pour toi, même si pour ça je dois coucher dans l’étable avec la grosse Suzette.
Bastien eut le souffle coupé.
- Elle est toujours vivante ?
Bart s’esclaffa.
- Je crois que c’est pas une vache ordinaire. C’est une espèce de magicien qui me l’avait donné pour régler ses dettes. Je serais prêt à parier qu’à force de le fréquenter, la Suzette a fini par se faire envoûter. N’empêche qu’elle pue toujours autant.

Bastien s'empêcha de révéler qu'il savait pertinemment que ladite Suzette avait été offerte à Bart par son père afin de les rapprocher un tant soit peu. Mais d'être pris pour le dindon de la farce commençait déjà à le fatiguer.
- Si ça t’ennuie pas, je vais aller me coucher. Merci pour le repas et l’accueil.
- T’es ici chez toi, Bastien.
Bart redressa sa colossale silhouette.
- Je pense aller à La Roche au Roy dans quelques jours.
A cette annonce, l’aubergiste s’immobilisa et ses yeux fixèrent son hôte sans ciller.
- Ah, mais c’est pas la porte à côté, dis-moi. Sans fortune, ni expérience, c’est même carrément déconseillé pour quelqu’un comme toi. Tu devrais plutôt songer à trouver un métier avant d’entreprendre une quête aussi ambitieuse.
- Un métier ?
- Tu ne comptais quand même pas vivre de tes rêves ?
Bart s’esclaffa sans retenue. Il lui ébouriffa les cheveux.
- Si ton père t’a envoyé chez moi, c’est pas seulement pour qu’on taille le bout de gras. J’ai pas de quoi te payer, mais en échange d’un coup de main tu auras lit et couvert. Ce qui, de nos jours, est une vraie bénédiction. Repose-toi bien, une dure journée nous attend demain.
Bastien attendit que son oncle monte l’escalier pour laisser quelques larmes couler sur ses joues. Il avait le sentiment de s’être fait piéger. Il ne pouvait plus se méprendre sur les intentions de son père. Celui-ci l’avait bel et bien manipulé. Il se débarrassait de lui et fournissait une main d’œuvre bon marché à son oncle. D’une pierre deux coups.
Les dents serrées, le visage déformé par un rictus de rage, Bastien essuya ses yeux. Il se leva et ouvrant sa gibecière commença à y enfourner toutes les victuailles à portée de main. Puisque c’était comme ça, il partirait à La Roche au Roy dès cette nuit. Il n’avait plus aucune envie de rester à l’auberge. Plus que jamais, il se sentait attiré par l’aventure, les grands espaces. Son père et son oncle l’avaient pris pour une vulgaire bête de somme. Ils allaient en être pour leurs frais.
Bastien allait lui aussi prendre congé lorsque trois garnements à l’hygiène douteuse s’invitèrent à sa table, guettant peut-être depuis un moment le départ de Bart.
Le plus âgé, mais aussi le plus crotté, s’adressa à lui :
- T’es pas d’ici, ça se voit. Alors, qu’est-ce que tu as entendu, toi ? On fait un concours, y a rien de mieux à faire ici, de toutes façons.
Il désigna du pouce l’un de ses acolytes dont les dents semblaient avoir récemment épousé un mur.
- Rego est champion pour le moment. Il a entendu un jour un chasseur raconter qu’il avait vu un orc dans la grande forêt au nord, juste avant la frontière. Moi je dis que ça devait être un homme car les orcs peuvent pas traverser à cause de la protection magique des cinq.
- La protection magique des cinq ?
- Et bien, t’as pas dû beaucoup sortir de chez toi !
- Non, c’est la première fois.
Ils se dévisagèrent perplexes avant de comprendre qu’ils avaient le pouvoir de faire son éducation, du moins, jusqu’à un certain point, la leur n’étant pas franchement exemplaire.
- Tu connais pas les cinq ? fit le troisième larron qui avait l’allure d’un érudit hormis qu’il portait des guenilles. Leur présence dans notre royaume lui permet d’être protégé de toute intrusion des forces du mal. Tant qu’ils existent, on a rien à craindre des orcs et de toutes les races hostiles. C’est pour ça qu’on vit en paix depuis tout ce temps.
Au lieu de s’étonner de son ignorance, Bastien observa :
- Il y a quand même des conflits de temps en temps.
- Ah, mais ça c’est normal et c’est rien comparé à ce qui se passerait si le chaos déferlait ici.
Fortement intrigué, Bastien s’enquit :
- Mais qui sont ces cinq ?
Le visage de l’autre s’éclaira comme s’il allait révéler un secret connu de bien peu d’hommes :
- Personne ne sait et tu sais quoi ? C’est très bien comme ça, comme ça personne peut s’en prendre à eux.
- Très bien, je comprends. Il sont sûrement très puissants, mais même s’ils le sont pas, le fait qu’on ne sache pas qui ils sont les protège et du même coup nous protège tous.
- C’est ça ! Mais c’est que tu es moins bête que tu en as l’air.
- En gros, vous en savez pas beaucoup plus que moi.
Les trois garnements se dévisagèrent, hagards, avant de reporter leur attention sur Bastien :
- Bon, laissons-le, décréta leur chef, il est aussi intéressant qu’un escargot dans sa coquille.
En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, Bastien se retrouvait seul dans la salle.
Ne voyant rien d’autre à faire, il allait monter se coucher lorsqu’en chemin vers l’escalier, son regard accrocha la massue au-dessus du comptoir. Il imagina quel guerrier avait pu la brandir sur un champ de bataille et réduire en bouillie des hordes d’adversaires pourtant féroces.
C’est vrai qu’il n’avait rien vu ni entendu qui ne méritât un récit digne de ce nom. Mais depuis son plus jeune âge, son esprit assoiffé d’exploits héroïques n’avait cessé de lui dépeindre des scènes épiques ou simplement la rencontre d’illustres noms de la chevalerie.
Perdu dans ses pensées, c’est à peine s’il se rendit compte qu’il grimpait sur le comptoir et qu’il tendait désespérément le bras vers la massue. Percevant un grincement, il tourna la tête vers l’escalier. Il tira la langue comme pour augmenter son allonge. La porte de l’auberge s’ouvrit. Sous le coup de la surprise, Bastien dégringola du comptoir et se retrouva au sol. En redressant la tête, il fut stupéfait de voir un homme en armure appuyé contre l’encadrement. Il retira péniblement son casque qui tomba et roula jusqu’à Bastien. Le sang qu’il y avait à l’intérieur coula en une sinistre rivière sur le parquet. Pendant quelques secondes, le jeune garçon fut incapable de détacher ses yeux de la flaque pourpre. Un grognement émis par le visiteur l’arracha à sa morbide contemplation.
- Ils sont passés. Les orcs sont passés. Dans la forêt…
L’homme s’écroula en avant dans un grand fracas. Bastien eut alors tout le loisir de remarquer la lame noire et dentelée plantée entre ses omoplates.
- Qu’est-ce qui se passe ? Bastien !
Bart venait de faire irruption dans la salle, armé d’un gourdin. Il aida son protégé à se relever avant de s’intéresser au cadavre puisque c’en était bel et bien un.
- Je le reconnais. C’est Sven, un soldat. Il est déjà venu plusieurs fois ici. Je me souviens qu’il disait patrouiller dans la forêt.
Il examina l’arme qui saillait du dos dudit Sven avec une expression inquiète avant de reporter son regard sur Bastien :
- Il t’a dit quelque chose avant de mourir ?
Bastien savait que la chose la plus censée, la plus évidente et la plus raisonnable était de répéter mot pour mot ce que l'infortuné Sven avait révélé avant de succomber. Mais il fut totalement incapable de le faire. Peut-être parce que cela allait de paire avec une responsabilité beaucoup trop écrasante pour ses frêles épaules, comme d'annoncer la fin du monde. Et puis il y avait aussi cette autre émotion qui bataillait avec ce devoir à accomplir au point d'aveugler sa conscience.

Il brûlait de haine, il voulait se venger de son humiliation.

Comme il ne pouvait s'en prendre à son père, il décida que c'était à Bart de payer. Après tout c'était la faute de son oncle s'il lui cachait la vérité. S'il ne l'avait pas considéré comme un simple outil tout comme son père, il n'aurait jamais eu l'idée de travestir les faits. Alors, scellant le destin du royaume, allégé du poids de la culpabilité, il dit lentement :

- Je crois qu'il a parlé, mais je n'ai pas compris.

 

à suivre...

 

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lundi, 02 octobre 2017

La Nature Parle [Soiciété/Nature]

 

 

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jeudi, 28 septembre 2017

CA [Cinéma/Critiques]

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Cette année, Stephen King, le maître de l'horreur revient en force au cinéma avec pas moins de deux adaptations ambitieuses.

Si celle de La Tour Sombre a littéralement sombré, celle de ÇA, au contraire, s'est hissé en peu de temps vers les sommets du box-office.

Pour commencer, je suis obligé de parler du bouquin, enfin de la partie que j'ai lu étant ado et qui m'a laissé des souvenirs marquants globalement positifs.

Déjà parce que l'ambiance était vraiment réussie. Je me rappelle encore quand je partais rejoindre l'arrêt du car pour le collège, j'avais encore en mémoire la dernière scène lue et je vivais presque dans la crainte de retrouver le clown, pas nécessairement dans la réalité, pas à ce point, mais mes souvenirs conjugués à l'ambiance matinale, limite nocturne, me procurait une sensation étrange, aussi grisante qu'inquiétante, comme si quelque chose de l'histoire avait déteint sur moi. Une sensation de peur, tout simplement, pas vraiment définissable et c'est ce qui la rendait encore plus importante.

En allant voir cette nouvelle adaptation, je me disais que ce serait bien de retrouver, ne serait-ce qu'un peu, cette sensation unique. Ça n'a pas été le cas et pourtant je ne regrette pas pour autant mon déplacement.

https://media.melty.fr/article-3305508-ajust_930-f1471870313/il-est-de-retour.jpg

Dommage qu'on ne sente pas les gosses réellement en danger en présence du clown qui apparait bien plus menaçant à bonne distance qu'à proximité.

Si le clown est réussi d'un point de vue visuel - quoique les dents de lapin au final me gênent un peu - côté frissons, j'ai pas ressenti grand-chose sinon rien, même les jumpscares n'ont pas trop fonctionné (comme dans le train fantôme, faudrait d'ailleurs penser à le moderniser, celui-là, franchement !). Et s'il y a une chose qui était réussie dans la première version c'était l'interprétation de Tim Curry plus cohérente puisque son clown apparaissait d'abord engageant, amical avant de montrer les dents.

Dans cette mouture 2017, Bill Skarsgard est inquiétant à souhait, son jeu sublimé par un maquillage inventif, mais il l'est d'emblée et on se demande bien comment il peut parvenir à tromper sur ses intentions et approcher les enfants.

Autre erreur selon moi, la matérialisation du fameux "Ils flottent tous en bas" cher au clown dont le caractère mystérieux, évasif faisait travailler notre imagination, souvent bien plus efficace qu'une image bien définie. En choisissant de nous montrer la manière dont les victimes de Ça flottent réellement, non seulement la phrase perd ce qui fait sa force, mais de plus elle démystifie complètement la cruauté de l'entité en incorporant une sorte de poésie qui ne lui sied pas du tout.

Heureusement la maturité manifeste de l'ensemble et la violence nécessaire à l'œuvre pour lui donner corps et qui manquait cruellement dans la version précédente, vient rétablir l'équilibre et ce dès le prologue avec le petit Georgie et son emblématique bateau en papier sombrant dans les égouts.

https://static.mmzstatic.com/wp-content/uploads/2017/09/losers-club-2017.jpg

Cette bande de gosses aussi désoeuvrés que dynamiques nous fait forcément penser à celle d'E.T., des Goonies ou encore de Super 8.

Et puis évidemment, il y a la bande des ratés, si brillamment incarnée par de jeunes comédiens pour la plupart inconnus au point qu'elle fait l'unanimité chez les spectateurs.

Les gamins sont vite attachants, et on s'émeut rapidement de leur sort encore plus quand leurs angoisses sont directement reliées à leur quotidien. Et l'intérêt principal pour moi se situe clairement là. Car finalement, à côté des épreuves fournies par des parents pour le moins envahissants de bien des façons, le clown hilare fait pâle figure.

Les monstres, les vrais, sont bien ces terrifiants tuteurs (auto-proclamé dans le cas de Mike Hanlon) qui au lieu d'aider à faire grandir des gosses pleins d'énergie et de rêves, les rabaisse et les humilie (Stan), les surprotège quitte à mentir éhontément (Eddie), ou bien en font des instruments sexualisés (Bev) en l'absence d'une femme au foyer.

Obligés de grandir très vite (Richie avec sa grande gueule comme bouclier contre ses peurs, Bev affichant sans vergogne un sex-appeal pas du tout adapté à son âge, mais dont elle sait user comme une arme) trop vite et donc mal (Henry bowers, qui ne fait que reproduire la violence qu'il subit d'un père policier).

Ce qui ne vous tue pas vous rend plus fort, ce qui vous rassemble aussi, et si chacun de ces ratés va devoir se sortir seul comme il le peut de son calvaire familial, face à ÇA qui va incarner de manière à la fois métaphorique et concrète leurs hantises, ils vont pouvoir faire front commun et se dépasser complètement.

Une ode à l'amitié certes, mais aussi et surtout une piqure de rappel pour rappeler que nous sommes tous le fruit de notre enfance, enfance que nous payons parfois chèrement en grandissant tant bien que mal et que devenus parents, nos enfants subiront d'une manière ou d'une autre ce que nous avons nous-même subi. Pas de fumée sans feu.

Ça est donc plus un drame auquel on aurait ajouté un zest d'épouvante et non l'inverse et c'est en le considérant ainsi qu'à mes yeux il est le plus appréciable.

Dans la suite, nous verrons comment nos cher losers se sont affranchis de leur douloureux passé commun et personnel. Et on sait déjà que ce sera pas joli à voir pour certains.

 

 

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vendredi, 22 septembre 2017

Ghost Recon Wildlands [Jeux Vidéo/Critiques]

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Expérience SOLO

Après avoir testé la bêta qui m'avait laissé une impression globale positive, voici une critique plus complète de ce jeu qui renouvelle ainsi l'une des nombreuses licences de l'éditeur qui fin octobre nous proposera un Assassin's Creed inédit.

 

Les Ghost ont pour mission de démanteler un cartel bolivien tentaculaire. Comment ? C'est justement là que le joueur intervient puisque le concept de Ghost Recon Wildlands est de laisser l'entière liberté sur la manière d'y parvenir, ou plutôt il faudra couper des têtes et peu importe l'ordre, il faudra qu'elles tombent toutes pour atteindre enfin le chef suprême de ces narco-trafiquants.

Points Positifs :

+ Le feeling des armes et certains détails liés à la balistique comme le temps nécessaire à une balle de sniper pour atteindre sa cible. Ceux qui ont aimé le film Mattew Quigley l'australien seront ravis de voir les effets du HTI.

+ Tous les menus accessibles depuis la map

+ La personnalisation des armes avec la vision éclatée

+ Contrairement aux nombreux retours à ce sujet, j'ai trouvé pour ma part l'IA des équipiers très réactive que ce soit lors des affrontements, pour nous réanimer (1 fois par combat seulement) ou pour nous aider à repérer les ennemis très souvent avant même qu'on ne les repère nous-mêmes. Les dialogues entre notre personnage (VF de Jason Statham déjà entendue dans The Saboteur et Mass Effect 2 notamment, ça le fait toujours !) et nos équipiers se déclenchent naturellement selon le contexte nous faisant oublier l'aspect artificiel de cette coop et conférant même au titre une saveur cinématographique. Certaines conversations sont pertinentes et approfondissent la personnalité de chaque agent ainsi que le background. On a même droit à des blagues plutôt drôles et subtiles. Une roue d'ordres plus la possibilité d'effectuer des tirs synchros donnent un bon panel de possibilités au niveau des approches et des résolutions de missions.

Cela dit, il faut savoir aussi prendre ses distances avec l'escouade aux moments propices, celle-ci ayant parfois tendance à se faire repérer dans des moments délicats, ruinant notre propre stratégie.

+ Passer de la vue TPS à la visée FPS se fait très naturellement et permet de profiter de l'aspect contemplatif dans le premier cas et d'une bonne immersion et précision dans l'autre. C'était pourtant ma plus grosse crainte sur ce jeu car j'avais gardé de mauvais souvenirs de Deus Ex Human Revolution, qui lui employait le système inverse (FPS en visée et TPS en couvert). De toutes façons, on peut passer de la visée FPS à la visée TPS et inversement à tout moment. On apprécie !

+ Liberté de choisir ses objectifs, son approche et l'évolution de son personnage, le tout étant lié intimement. Trouver des armes et équipements précis ainsi que des points de compétence selon nos envies et besoins est une excellente idée et peut constituer une activité à part entière. En gros, c'est le joueur qui définit la teneur et le rythme de son aventure, le background, suffisamment fouillé, ainsi que l'évolution des évènements transmis par ses commanditaires lui permettant de ne jamais avoir l'impression de faire les choses dans le vide.

+ Visuellement très réussi surtout compte tenu de la taille de la map. Effets météo immersifs, riche panel d'ambiances. La Bolivie, terrain de jeu plutôt inédit dans les jeux vidéo, est magnifiée, des sommets montagneux jusqu'aux forêts tropicales en passant par les canyons et le fameux désert de sel, des bases fortifiées jusqu'aux plus petits villages. On profite également d'une nuit qui mérite son nom, vision nocturne indispensable.

 

+/- On retrouve des éléments de gameplay des grosses licences de Ubisoft : Splinter Cell (univers proche, infiltration), Far Cry 4 (la dynamique de l'open world), Watch Dogs 2 (repérage avec le drone, trouver des points de compétence sur la map), The Division (le design des persos, l'aspect coop). Cela peut plaire dans la mesure ou cela regroupe des bonnes idées déjà exploitées, mais cela peut aussi frustrer le joueur habitué au studio qui sera peut-être peu surpris globalement des mécaniques de jeu et de la nature du contenu.

 

+/- La répétitivité du jeu se fait ressentir assez vite car les objectifs sont limités. Pour apprécier le jeu sur le long terme, il est conseillé de multiplier les stratégies comme les moyens de se repérer dans le monde (sans la mini-map) d'autant que les jumelles, les équipiers et le drone permettent de repérer les ennemis et les lieux intéressants et de les baliser. Trouver des ressources et des items sans avoir été guidé auparavant jusqu'à eux ne sera alors que plus gratifiant et appréciable. Le jeu propose suffisamment d'options niveau gameplay et une personnalisation de l'interface poussée pour que chaque jouer puisse construire sa propre expérience de jeu et une immersion adaptée à ses besoins et envies. Le travail d'Ubisoft sur la topographie de la Bolivie mérite également cette "peine" pour l'apprécier pleinement.

 

Points Négatifs :

 

- Roues des ordres et drone indisponibles à bord d'un véhicule

- Trop de textes illisibles dans les menus, tout n'est pas écrit en gras (dossiers Kingslayer, briefings et débriefings de missions)

- En solo, on ne peut pas prendre la place d'un passager pour que l'IA conduise et manipuler les armes des véhicules en roulant est impossible.

- L'IA ennemie des plus aléatoires, elle peut être très réactive comme passer littéralement à travers vos alliés sans sourciller.

Les PNJ en voiture sont incapables de contourner un véhicule en arrêt sur la route et  les embouteillages sont monnaie courante. Ce n'est pas un réel problème, mais plutôt un triste constat quand on sait que des jeux plus anciens comme Saints Row 2 sont parvenus à éviter cette faille.

- Si on déclenche une fusillade au cours d'une activité secondaire [Raid Médicament] près d'une mission du scénario, même si on n'a pas initié cette dernière, elle est mentionnée comme échouée et provoque un game over, interrompant notre activité en cours.

- Même si la personnalisation n'est pas un aspect très important pour le jeu, je m'attendais néanmoins à plus de choix, pour certaines choses, c'est vraiment anecdotique. Sans doute plus de possibilités via les DLC, comme d'hab ! De même on aurait apprécié de pouvoir personnaliser son équipe, d'échanger de l'équipement avec ses partenaires, voire de choisir ses partenaires.

- Cadavres qui disparaissent parfois très vite ruinant beaucoup le réalisme et l'immersion d'autant que des patrouilles vont parfois très vite prendre la place des morts comme si de rien n'était. Pour un jeu de 2017 ça fait mal !

- Même si le pilotage n'est pas exceptionnel, il n'a rien non plus de rédhibitoire à mes yeux contrairement à ce que j'ai pu lire partout. C'est surtout la physique qui est à déplorer (suffit de conduire un tracteur pour s'en rendre compte), on a la sensation de conduire des jouets en plastique qui rebondissent, les collisions sont absentes tout comme les sensations. L'avantage c'est que les erreurs de pilotage ne sont pas très punitives et que cette souplesse excessive permet également de se déplacer facilement sur n'importe quel terrain.

- Perso qui change de côté dès qu'il heurte un obstacle accroupi ou qu'il se met à couvert. Il faut alors appuyer sur R1 pour remettre le perso de l'autre côté de l'écran. Le système de couverture aurait d'ailleurs gagné à être copié sur celui des Watch_Dogs.

Bonus

La carte interactive du jeu

 

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

Far Cry 2  Résultat de recherche d'images pour "far cry 3 360"  Résultat de recherche d'images pour "far cry 4 360"

Afficher l'image d'origine ME3050091485_2.jpg  Splinter Cell Blacklist

 

 

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mardi, 29 août 2017

Game Of Thrones Saison 7 : Le Bilan !

 Game of Thrones

Le Bilan de la Saison 7

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Ca y est la première partie de la fin de la série phare de HBO vient de se terminer. Il est donc temps pour moi de dresser un bilan de cette avant-dernière saison qui ne verra donc une suite que dans deux ans (et oui ça va être trèèèèèès long !)

 Theon

Pour l'amour d'une soeur

(non pas comme Jaime pour Cersei !)

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Ah, le petit Théon, il revenait de loin en saison 6 et on se réjouissait de le revoir aux côtés de sa soeur Yara, se soutenant l'un l'autre et annonçant un tandem bien badass. Las, l'espoir a tourné court avec l'attaque-surprise (sauf pour nous) d'Euron sur la flotte Greyjoy. Résultat : Yara capturée et son frérot de se jeter à l'eau, mais pas dans le bon sens du terme.

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Suite à cela, une confrontation forcément tendue avec Jon puis après silence radio jusqu'à sa réapparition dans le dernier épisode.

Un nouvel échange avec Jon lui redonne goût à la vie : le Roi du Nord lui pardonne partiellement ses fautes, lui rappelle qu'il y aura aussi en lui éternellement un peu de Ned et que de par sa nature Greyjoy/Stark, il est forcément destiné à faire des erreurs, puisque ne pouvant contenter en même temps ces deux racines qui l'ont érigé en homme. Un homme donc très imparfait, mais qui a toujours eu coeur de faire le bien, de réparer ses fautes autant que possible et c'est cela qui compte au final. Il le prouvera dans un duel contre le leader de ce qui reste de leur flotte. Le combat semble rapidement joué d'avance, sauf que Theon a gagné deux atouts décisifs en rencontrant Ramsay : une grande endurance à la douleur (autant physique que morale) et une insensibilité au matraquage testiculaire.

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Et c'est ainsi que Theon parvient à faire de sa plus grande faiblesse une force insoupçonnable qui renverse l'issue du combat et lui permet de rallier les Fer-nés en vue de libérer Yara. Un magnifique sursaut qui nous donnerait presque envie de le revoir chuter tellement il est bon de le voir se redresser de la sorte ! Et justement m'est avis que vu les dires des auteurs de la série, l'ombre de schlingue n'est pas prête de le quitter !

Euron

Le mec qui en a

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Il arrivait en fin de saison 6 comme un cheveu sur la soupe pour renverser Ballon (dans tous les sens du terme) et ravir la couronne des Iles de Fer à Yara toute désignée pour succéder à son père. Fort en gueule, tout de suite charismatique avec son look de pirate (le bandeau était déjà pris par Beric) et son passif de vieux baroudeur, il marque le spectateur et continuera de le faire de manière plus pratique encore en début de saison 7. 

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Sa supercherie organisée avec la complicité de Cersei lors de la réunion à Fossedragon révèle que leur alliance perdurera encore, ces deux-là s'entendant sûrement bien pour ce qui est de duper et d'élaborer des plans machiavéliques, Euron devenant à l'instar de la Montagne un guerrier impitoyable lui obéissant aveuglément, tout du moins, pour l'instant. Theon pourra-t-il profiter du voyage de son Tonton pour Essos afin de libérer plus facilement Yara (dont on a plus de nouvelles) retenue sans doute aux Iles de Fer ? On l'espère ! Mais nul doute qu'un affrontement est inévitable ! On espère un vrai combat, cette fois, hein, Theon ?

Jon Snow

le bouclier qui ploie quand il faut pas !

La rencontre entre Jon et Daenerys était pour le moins attendue et sur l'instant elle n'a pas déçu. La Reine des Dragons a affiché comme jamais son orgueil et son nombrilisme et le Roi du Nord de répondre par un altruisme, une humilité et l'intégrité qu'on lui connait. Sauf que tout cela n'aura été que de la poudre aux yeux.

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C'est ton neveu et c'est ta tante, bordel !!!

Nombre d'entre nous savaient qu'en dépit de leur parenté, ces deux-là allaient finir par se rapprocher un peu trop jusqu'à l'accouplement contre-nature. Si l'attirance de Daenerys était manifeste et progressive (accrue fatalement lorsque Jon apprivoise Drogon ! Elle aurait du cogiter, là quand même !!!), les sentiments de Jon, eux, sont tellement invisibles qu'il faut Davos et Tyrion pour nous confirmer qu'il y a bel et bien réciprocité par des sous-entendus éloquents.

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Viserion n'aura pas droit tout de suite à un "Repose en paix", une seconde carrière l'attend : affronter ses deux frères, lui qui a déjà brisé le mur emblématique, autrefois seul rempart au déferlement des Marcheurs Blancs dans tout Westeros. Un grand moment en perspective.

En dehors de ce très regrettable évènement, Jon fait du Jon. Il rassemble, il est courageux et loyal (enfin loyal aux changements de sa loyauté), ce qui finit on le sait par lui faire faire des conneries comme quand au lieu de monter sur Drogon comme tous les autres, il continue de tabasser du marcheur, laissant tout le temps au Roi de la Nuit de se rapprocher ni vu ni connu et de balancer sa lance sur Drogon immobile juste devant lui presque à bout portant, ce qui lui permet facilement de se débarrasser d'un seul geste du plus puissant dragon de Daenerys et de ses plus farouches adversaires et au passage de se récupérer une monture hors du commun Viserion qui vole à quelque distance et qui ne parvient pas à éviter le projectile fatal qui fera de lui le futur destructeur du Mur. Une bien belle scène même si on l'attendait.

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Et puis arrivé à Fossedragon, Jon fout tout en l'air en refusant la proposition de Cersei. Fidèle à sa parole, certes, mais pour le coup, il n'a pensé qu'à lui !

Ceci dit, le couple ne devrait pas faire long feu (bien heureusement) et ne semble exister que pour donner naissance à un hypothétique élu (né du feu et de la glace, ça ferait plaisir à Melissandre !) qui pourrait être le futur roi capable de restaurer la paix dans la galaxie le royaume dans l'optique où les Marcheurs l'emporteraient ou que Cersei, toujours en vie, après leur défaite, aurait étendu sa domination plus que de raison. Oui évidemment, une ellipse temporelle serait nécessaire, mais bon c'est pas ça qui gênera la narration vu le tempo de la saison 7 ! 

Drogon Le feu ça brûle !

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N'en déplaise à Daenerys et dixit Jon, Drogon n'est pas ce que j'appellerai un magnifique dragon, d'un point de vue purement esthétique : un énorme poitrail, trop de piques et de cornes et une gueule un peu trop débordante de crocs, mais quand il est en mouvement, c'est un vrai régal, sa puissance est palpable, sa présence crédible au possible.

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Et puis je kiffe de voir son espèce de collerette flotter au vent comme une voile et ce bruit de gorge caractéristique annoncer un jet de flammes destructeur. Et dire qu'on a appris de la bouche même de la Mère des Dragons qu'il n'avait pas encore atteint sa pleine maturité ! Ce ne sera pas de trop pour vaincre l'armée des Marcheurs et leur(s) propre(s) dragon(s). 

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Je suis pas un grand fan de Daenerys, mais quand elle chevauche Drogon j'oublie ce qu'elle est. Drogon et elle c'est comme une seule entité, c'est la splendeur et la puissance passées des Targaryen qui ressurgit en un éclair. J'adore les dragons et j'adore le fait qu'un être humain soit capable d'en être aussi proche. Si bien que quand Bronn a tiré sur Drogon avec le scorpion et que Drogon a répliqué j'étais un peu dans le même état d'esprit que quand Brienne et Sandor se sont foutus sur la tronche : très partagé ! Et le fait est que j'adore ce sentiment, car c'est dans ces moments là que je sens à quel point je suis attaché aux personnages et à quel point je les sens vulnérables. Et un héros vulnérable est un bon héros !  On doit avoir peur pour lui, sinon quel intérêt ? Tout comme il doit avoir des faiblesses. Et dans GoT de ce point de vue, on est servi, c'est pourquoi d'une manière générale, j'adore cette série !

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Cela dit, je ne suis pas complètement aveugle non plus, j'ai préféré voir Drogon défoncer du Marcheur que cramer les Tarly père et fils, dignes jusqu'au bout de surcroît. Quand Sam l'apprendra, il risque de pas être très copain avec la Reine des Dragons et faire la gueule à Jon qui lui-même fera sûrement la gueule à Dany. Une raison supplémentaire de casser ce couple qui n'aurait jamais du naître !

Rhaegar Targaryen 

Viserys, sors de ce corps !

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Même si c'est secondaire, déception en ce qui me concerne pour l'apparence de Rhaegar Targaryen. Passionné par les Targaryen et leur passif, j'espérais voir celui qui avait été dévoilé comme le véritable père de Jon, faisant de lui du même coup le seul prétendant légitime au Trône de fer. Si on a bien droit en flashback via Bran à la scène cruciale évoquée précédemment par Vère (le mariage de Rhaegar avec Lyanna), de constater que le Targaryen est une copie conforme de Viserys m'a complètement gâché le plaisir de découvrir ce personnage. Il n'y avait donc plus assez de budget pour acheter ne serait-ce qu'une autre perruque blanche et une tenue plus percutante ? Faut dire que j'avais été influencé par les diverses illustrations le représentant et je souhaitais voir un Targaryen plus guerrier dans le style. Le verra-t-on affronter Robert dans l'ultime saison du show ? Si oui, j'espère voir un duel à la hauteur de la légende pour rattraper le coup, sinon c'est pas la peine !

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Arya, Sansa et Baelish sont dans un bateau,

Baelish tombe dans le panneau...

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La chevauchée solitaire d'Arya aura tourné court, elle qui comptait initialement raccourcir les jours de Cersei. L'actrice elle-même a avoué ne pas vouloir rejoindre Winterfell.

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ou Les Diaboliques de Winterfell

Avec la revanche de Theon, ca été l'un de mes moments préférés du dernier épisode de cette saison, qui je dois l'avouer m'a comblé à part vous savez quoi. Les soeurs Stark qu'on croyait promises à une séparation douloureuse d'une manière ou d'une autre se sont en fin de compte joué de Littlefinger, l'arroseur arrosé, et du même coup du spectateur, en tout cas de moi. Et comme j'adore être dupé, être surpris,  j'ai eu ce petit frisson savoureux quand Sansa a prononcé le nom de Baelish devant l'assemblée transformant un tribunal en un autre. On pourra bien sûr trouver cela un peu facile, un peu tiré par les cheveux, mais le procédé est tellement bien adapté pour résoudre le cas de Baelish que je ne vois que les bons côtés. Et Arya de lui trancher froidement la gorge (tout un symbole pour un homme aux paroles si vénéneuses) avec sa propre dague ! Parfait, à un détail près : la réaction pathétique de Baelish qui ne trouve rien de mieux à faire que pleurnicher comme un mioche et implorer Sansa. Ce personnage qui a tant influencé le destin de Westeros aurait quand même méritait une meilleure fin, même Stannis a été plus gâté en comparaison.

Jaime Libéré, délivré !

Tiraillé entre Cersei, Tyrion, Brienne, ses envies et espoirs cachés très profonds sous sa belle armure, Jaime est devenu une sorte de Theon bis, le mec qu'on aime bien, qu'on a envie d'encourager et même d'admirer, mais qu'on finit par détester à force de le voir incapable de s'affranchir de ses peurs (peur d'être seul, peur d'être loin de Cersei qui représente tout pour lui).

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Bronn a été, une fois n'est pas coutume, un précieux allié pour Jaime, lui sauvant une nouvelle fois la vie. Bronn, un personnage attachant, tour à tour drôle et badass, plus nuancé qu'il n'y parait (il réunit Jaime et Tyrion contre toute attente), le seul personnage qui plus est qui s'en est toujours sorti sans aucune égratignure. La saison 8 lui offrira-t-elle un destin différent ?

Heureusement, Jaime est comme Sansa : il met du temps à comprendre, mais il se rappelle. De tout. Et ça tombe bien, car des discussions cruciales, le Régicide en a eu, que ce soit avec son frère Tyrion, Brienne, Cersei elle-même ou encore Olenna (décidément sacrée bonne femme !) qui l'a mis à nu comme personne, nous révélant à quel point il était conscient de sa condition d'esclave consentie.

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Là aussi j'ai flippé ma race ! Quelle tension ! La prochaine fois, Jamie tu te prends pas pour un chevalier dans un tournoi, tu jettes ton arme, ça s'appelle pas une lance, pour rien !

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Et puis Jaime a aussi un point commun avec Jon (si ! si !) : il est fait pour mesurer les menaces qui visent Westeros en entier. Le Roi fou voulant tout brûler, Daenerys et Drogon commençant à le faire. Il ne manquait donc que Cersei à ce beau tableau (elle a quand même cramé une partie de Port-Réal et pas la moindre).

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Tout cela a dû faire son chemin dans la tête de Jaime, il ne manquait que la goutte d'eau. Et c'est de Cersei elle-même qu'elle est venue lorsqu'elle a dévoilé tardivement à son frère/amant ses manigances avec Euron. Pour la première fois, sans doute, Jaime s'est senti trahi, doublement, et a compris aussi la menace qu'elle représentait pour Westeros. Mieux vaut tard que jamais. On a cru un moment que La Montagne allait lui faire son affaire, mais non, Cersei le laisse partir, réalisant peut-être à quel point il est plus proche de Tyrion que d'elle (les deux frères osent se livrer comme jamais pour faire avancer les choses jusqu'à lui enjoindre de les exécuter). Après tout, Cersei n'était-elle pas faite pour régner seule ?

Bran La corneille a trois yeux...

...et elle voit que dalle !

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Bran qui devrait rencontrer celui à qui il doit en partie ses pouvoirs à savoir Jaime ! Gageons qu'avec son recul hors du commun il n'aura aucune rancune et le remerciera même peut-être, qui sait ?

Bran, je commençais vraiment à l'aimer, lui que j'ai superbement ignoré pendant quasiment toute la série. Faut dire qu'entre sa responsabilité dans la création d'Hodor et les flashbacks sur Ned et l'origine de Jon, il nous a bien gâté ! Après comme tout le monde (et surtout comme tous les Stark qui se respectent) il a fait de grosses boulettes : il a un peu trop approché le Roi de la Nuit (qui lui a fait un tatouage gratos), il a fait mumuse avec ses corbeaux (du coup s'est refait gauler par le chef des Marcheurs) et au lieu d'essayer de contacter Jon pour lui annoncer qui il était vraiment, au lieu de le surveiller pour s'apercevoir qu'il allait bientôt jouer au docteur avec tata Dany, bah monsieur se tourne les pouces dans son joli fauteuil roulant. Bon il cloue le bec quand même à Littlefinger et participe même à sa façon à son châtiment, mais bordel ! Le seul qui pouvait empêcher un autre inceste et rien de rien ! Tous ces pouvoirs, c'est de la confiture à un cochon, des fois, non ? Jaime s'émancipe de Cersei et du coup de sa relation malsaine et hop les auteurs, comme pour boucher ce trou (pardonnez-moi l'expression) s'empressent de nous en coller une autre. Parce que sinon GoT serait passée pour une série trop sage ? Avec le passif qu'elle se tape, certainement pas ! Et puis s'il y en a qui aiment les trucs bien dégueux ils ont qu'à lire les livres, tout est dix fois pire ! 

Les 7 Salopards

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 http://cdn2us.denofgeek.com/sites/denofgeekus/files/styles/article_width/public/2017/08/game-of-thrones-season-7-episode-6-tormund.jpg?itok=6U8H7ZoD

- Donne-moi ça, tu iras plus vite ! Ouais c'est sûr, sauf que Fort Levant est à cinq jours à pieds et que ça grouille de Marcheurs ! Tormund dirait n'importe quoi à Gendry pour récupérer son marteau (au final c'est le Limier qui s'en servira et pas jusqu'au bout en plus !)

https://media1.popsugar-assets.com/files/thumbor/gaydYCmg2YrITJvgUN8sysGkrRQ/fit-in/1024x1024/filters:format_auto-!!-:strip_icc-!!-/2017/08/21/935/n/1922283/57d461215e741ea1_tumblr_ot9zpsP1mN1s95j2so3_540/i/Thoros-Myr.gif

Thoros de Myr se sacrifie et sauve Sandor lors d'une attaque d'ours-marcheur blanc en feu (oui c'est une nouvelle espèce !). Beric peut dire adieu aux résurrections et à un ami fidèle.

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- Bande d'enfoirés ! Vous aviez dix fois le temps de poignarder cet enculé d'ours pendant qu'il me charcutait ! Le prêtre rouge a fini gelé et son corps brûlé. Cruelle ironie !

http://cdn2us.denofgeek.com/sites/denofgeekus/files/styles/main_wide/public/2017/08/beric-dondarrion.jpg?itok=8CyFmo7o

On devrait enfin comprendre le rôle réservé à Beric par le Dieu de la Lumière, Beric qui attend toujours de savoir à quoi il est destiné. Sûrement un lien avec Jon et la fin des Marcheurs.

http://digitalspyuk.cdnds.net/17/34/980x490/landscape-1503309617-got.jpg

On a eu le droit à un combat épique contre une horde de Marcheurs lors de laquelle on a tremblé  pour un peu tout le monde (mais surtout pour toi, Tormund !). Le sauvageon épris de Brienne devrait déchanter (s'il a survécu à la chute du mur) en découvrant combien Brienne et Jaime s'apprécient. Mais pour se consoler de ses désillusions il pourra sans doute compter sur Jorah, lui-même privé (pour changer) d'une idylle avec Daenerys qui a jeté son dévolu sur son neveu. Oui, c'est moche surtout après tout ce qu'il a fait pour s'en sortir !  Il va regretter d'avoir laissé Grand-Griffe à Jon ! Oui en gros ça pue pour Jon dans la saison 8 vu que pas mal de monde aura une dent contre lui et/ou Daenerys avant même d'être au courant de leur coucherie !!!

Doux, dur et dingue

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On termine avec l'ami Sandor qui en revoyant Brienne a pu être rassuré sur le sort d'Arya. Les deux guerriers, loin de rester dans la rancoeur, ont manifesté un certain apaisement et une satisfaction à avoir chacun à leur façon contribuer à protéger la jeune Stark en attendant qu'elle n'ait plus besoin de l'être. On aurait eu droit à une expression impayable de Brienne si Sandor avait mentionné les sentiments que Tormund lui prêtent à son égard !

http://www.abc.net.au/news/image/8851302-3x2-700x467.jpg

Apaisement compromis par la présence de la Montagne à Fossedragon. On a cru que c'était l'heure du duel tant attendu entre les deux frères, mais non, juste un gros teasing. Cruel ! Encore un truc qu'il faudra attendre !

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Au Secours !

On finit sur l'ami Tyrion que j'avais carrément oublié en publiant cet article. Et pour cause ! On peut dire que depuis qu'elle est revenue à Westeros, la main de Daenerys n'est plus que l'ombre de ce qu'elle était. Ses tentatives pour raisonner la Reine des Dragons s'avèrent vaines et on est peiné de voir Tyrion subir échec sur échec sans remettre vraiment en question sa place à ses côtés.

On le sait, si Tyrion avait dû faire sa vie loin des grands de ce monde, il serait parti avec Shae lorsqu'elle le lui a réclamé. Mais ça fait quand même mal au coeur de voir un tel personnage perdre autant de sa superbe et de sa noirceur, lui qu'on pensait ne plus jamais se laisser rabaisser après son fameux procès.

Il est un fait que cette saison 7 a beaucoup simplifié la plupart des protagonistes au point de les caricaturer (Sandor qui ne fait que rager et dont on exploite aucunement la vision du premier épisode).

Montages

Life after Death

Theon Greyjoy : Who am I

Cersei : The Dark Prophecy

Jorah Mormont : Anything for Her

Daenerys and Drogon : Locking my Soul

Death of Ned Stark - Rains of Castamere

The Wildings : We don't kneel for anyone

Arya Stark : The Destiny of a Young Wolf

Beauty of a Journey : Tribute to Landscapes

Brienne of Tarth : Not A Lady, Not A Knight

 Sandor Clegane : It's the world that's awful

Fanfics

Chien !

La Cicatrice

Loin de la Lumière

Le Chien et le Lion

Les Enfants Maudits

La Nouvelle Peur de Sandor

Le Loup, le Cerf et le Sanglier

Sandor Clegane, l'homme brisé

 Illustrations

Join the Realm

The Dragon Queen

The Hound/Le Limier

Critiques

Game of Thrones Saison 1

Game of Thrones Saison 2

Game of Thrones Saisons 3 & 4

Game of Thrones Saison 5

Game of Thrones Saison 6

Game of Thrones Saison 7 [Episode 1]

La Princesse et la Reine [Nouvelle]

Game of Thrones : Les Origines de la Saga [Livre]

 

 

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vendredi, 18 août 2017

Game of Thrones : Join the Realm [Art Geek]

Game of Thrones

Join the Realm

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une spéciale pour cet article !

Quand on est fan d'une série, il y a plein de façons de cultiver sa passion, de rendre hommage à ses personnages, son univers. En tout cas, il y a certainement mieux à faire que d'acheter des husky pour jouer les Stark et au final les abandonner (Peter"Tyrion"Dinklage est monté au créneau à ce sujet) ou de conjecturer des relations contre-nature entre les principaux protagonistes au point de franchir allègrement les limites de la moralité. Cersei et Jaime, c'est quand même bien assez dans le genre !

Le site Join the Realm de HBO propose de créer votre propre maison avec son blason et son slogan. Si toutes les options ne sont pas disponibles, on peut quand même apprécier l'éventail de possibilités qui s'élargit dès lors qu'on commence à expérimenter. Et le fait est que ce gadget devient vite addictif. 

Entre créer des maisons qui nous reflètent, concevoir celles de personnages de la série qui n'en ont pas, réinventer celles qui existent et carrément faire de savoureux HS en piochant dans toute la culture geek, il y a vraiment de quoi faire, d'autant que l'outil privilégiant davantage l'imagination que la technique, il est très accessible et les idées en viennent vite à se bousculer au portillon.

Le seul gros bémol c'est que les couleurs une fois que l'image est enregistrée en JPEG deviennent très fades et qu'il est quasi indispensable de repasser par un logiciel pour corriger le contraste. Mais c'est aussi l'occasion, pourquoi pas, de peaufiner votre oeuvre qui parfois dépassera peut-être vos espérances.

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Montages

Life after Death

Theon Greyjoy : Who am I

Cersei : The Dark Prophecy

Jorah Mormont : Anything for Her

Daenerys and Drogon : Locking my Soul

Death of Ned Stark - Rains of Castamere

The Wildings : We don't kneel for anyone

Arya Stark : The Destiny of a Young Wolf

Beauty of a Journey : Tribute to Landscapes

Brienne of Tarth : Not A Lady, Not A Knight

 Sandor Clegane : It's the world that's awful

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La Nouvelle Peur de Sandor

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The Dragon Queen

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Game of Thrones Saison 2

Game of Thrones Saisons 3 & 4

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Game of Thrones Saison 6

Game of Thrones Saison 7

La Princesse et la Reine [Nouvelle]

Game of Thrones : Les Origines de la Saga [Livre]

 

 

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jeudi, 03 août 2017

Dragon Age Inquisition [Jeux Vidéo/Critiques]

http://image.jeuxvideo.com/images/jaquettes/00049198/jaquette-dragon-age-inquisition-playstation-4-ps4-cover-avant-g-1416589242.jpg

Un épisode qui a su réparer les errements du second opus et revenir aux sources de la série avec cette fois des graphismes à la hauteur de l'univers. Si l'on peut regretter de ne pas retrouver le choix des origines de son personnage qui en plus de servir de tutoriel constituait un élément à part entière du scénario du premier épisode, avec Inquisition, Bioware compense largement cette absence grâce à plusieurs nouveautés et toujours un talent pour mêler l'intime au spectaculaire et la légèreté à la noirceur, en évitant au maximum tout manichéisme.  Résultat : une aventure d'une richesse abyssale, épique, tragique, pleine de surprises et attisant constamment l'intérêt grâce à un contenu gargantuesque savamment organisé. L'aspect Fedex des quêtes a beaucoup été critiqué, s'il existe bel et bien dans une certaine mesure, il est loin d'être aussi envahissant qu'on pourrait le penser puisqu'on fait ces tâches souvent sans y penser et elles ont assez souvent une utilité à la progression générale, le reste des activités ayant suffisamment d'intérêt pour les camoufler de surcroît. Une grande réussite donc, tout comme le fut Mass Effect 2 du même studio, qui parvient à nous faire oublier la désastreuse version graphique sur old gen !

Résultat de recherche d'images pour "dragon age inquisition dragon"

N'espérez pas vous frotter à votre premier dragon dès que vous le verrez et en sortir vainqueur, on est pas dans Skyrim. Contrairement au jeu de Bethesda, dans DAI, les dragons sont en nombre limité (dix !) et chacun d'eux constitue un vrai challenge requérant un niveau et un équipement adaptés.

Les moins :

- Pas de cycle jour/nuit

- Un mode création au rendu discutable (surtout la piloté !)

- Personnages qui mettent longtemps à apparaître dans les menus

- Des zones magnifiques durant le scénario dans lesquelles on ne peut plus revenir en mode libre (Les Plaines Sauvages d'Arbor, Le Palais d'Hiver)

- Des intérieurs nécessitant un temps de chargement malgré leur taille et leur intérêt (l'auberge La Mouette et la Lanterne à Golefalois).

- Un grand méchant qu'on oubliera bien vite. Sa première intervention, un peu trop caricaturale, fait bien moins d'effet que la voix du cauchemar dans la quête "Ici gît l'abîme". Le final, moins intense que la bataille des Dorsales de Givre et auquel il manque un aspect épique et communautaire comme dans la bataille de Kaer Morhen de The Witcher 3.

- Trop de contenu accessible uniquement via DLC et éditions spéciales (Décorations de Fort Céleste, Montures, armes et armures)

- Des armures aux skins redondants apportant en plus de cela des bugs d'affichage notamment au niveau des casques comme de raccourcir et de blanchir les cheveux quelque soit le personnage

- Absence d'explications dans certains aspects du gameplay comme l'enchantement (où enchanter, avec quoi, où trouver les ingrédients ?) C'est en fait dans la crypte de Fort Céleste, puis dans modifier armes, en ayant trouvé ou acheté au préalable des runes au marchand de Fort Céleste. La localisation de certains sites ou personnages n'est pas toujours aisée non plus notamment à cause du terrain accidenté des maps ou de la complexité des lieux (Fort Céleste).

- Des armes qui tiennent toutes seules dans le dos et à la hanche renvoyant à la préhistoire des jeux vidéo.

- Des équipements qui ne conjuguent pas forcément puissance et esthétisme, à l'instar de The Witcher III et qui nous obligent à faire des choix à contre-coeur.

- PNJ majoritairement statiques, point faible récurrent des jeux Bioware, que ce soit en extérieur ou dans les villes, ce qui diminue l'immersion.

- Une seule ville digne de ce nom (Val Royeaux) et fragmentée (voyages rapides pour accéder aux étages !), privée d'animation et dont on ne peut pas explorer toute la surface visible.

- L'onglet objets de valeur qui aurait dû s'appeler bric à brac et qui nous laisse penser que tous les objets de cette rubrique sont importants alors que c'est tout le contraire, bien lire les descriptions.

http://68.media.tumblr.com/a67eb7b2a72ecfdc199187ef2f15eaa3/tumblr_ngn9nddZaa1rmpy8ro8_1280.png

+/- Un monde ouvert morcelé en plusieurs zones, mais permettant de vraiment profiter d'environnements variés avec chacun une forte identité visuelle et une ambiance unique. On regrette juste que les premières zones soient incontestablement plus garnies niveau points d'intérêt, missions, PNJ et créatures. Les Tombes Emeraudes sont une des plus belles cartes du jeu, mais heureusement car il n'y pas grand chose à se mettre sous la dent pour s'occuper comparativement aux Marches Solitaires.

Les Plus :

+ Des effets visuels en cours de combat très réussis

+ Un raccourci rapide et très pratique pour consulter la map (flèche gauche).

https://static.giantbomb.com/uploads/original/14/144128/2710539-5545853701-tumbl.png

+ De nombreuses illustrations stylisées viennent égayer le glossaire et constituent une sorte de jeux de cartes à collectionner. On regrette qu'il n'y en ait pas plus, comme une pour chaque lieu, récit, groupe,...

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The Iron Bull

 Sera

Cole

Varric Tethras

Cassandra Pentaghast

Vivienne

Blackwall/Thom Rainier

Solas

Chaque personnage est représenté par une carte dans le menu de choix des compagnons dont le visuel changera positivement si vous faites la quête qui lui correspond. C'est jusque dans les moindres détails que DAI nous régale !

+ Les compagnons : leur diversité et leur personnalité garantissent beaucoup d'intérêt, de saveur et de surprises sur le long terme. Les nombreux dialogues possibles et interactions entre eux et avec votre personnage sont l"occasion d'approfondir vos connaissances sur l'univers et de relever l'aventure d'un zeste d'humour rafraîchissant notamment avec des personnages comme Sera, Varric et Dorian. En prime on les débloque tous naturellement même quand on doit choisir entre les Mages (Dorian) ou les Templiers (Cole).

On regrettera qu'ils n'aient pas plus d'autonomie en dehors des combats comme dans Dragon's Dogma, mais ils n'hésiteront pas à faire des remarques selon le contexte ou vous feront connaître leurs sentiments vis à vis de vos choix, ce qui leur donne beaucoup d'épaisseur et crée des situations souvent intéressantes.

Un gros avantage c'est que le joueur peut les customiser et les incarner à tout moment, notre avatar étant alors géré par l'IA, ce qui lui permet de varier les plaisirs et d'expérimenter mine de rien d'autres profils en vue d'une nouvelle partie. Il faut aussi ajouter que chacun d'eux peut conduire à une mission spécifique pour augmenter votre affinité avec lui avec en récompense une romance possible.

A l'instar du jeu Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord, pour être débloqués certains lieux nécessiteront une classe de personnage particulière, le mieux étant d'en avoir au moins un de chaque, le vôtre inclus.

On salue la qualité de la VF exceptée quelques changements de ton un peu trop brusques pour Cassandra.

http://www.pcgames.de/screenshots/original/2014/08/dragon-age-inquisition-pc-ui-pc-games.jpg

La caméra tactique fige l'action et place votre regard au-dessus du champ de bataille. Les ordres que vous pouvez donner spontanément à vos compagnons sont complétés par la teneur de leurs comportements paramétrables dans le menu des Archives Personnelles.

+ La pause active durant les combats (marque de la série) qui confère une dimension stratégique dont l'importance est laissée à l'entière discrétion du joueur. On peut tout aussi bien s'en passer totalement (en mode Facile), y recourir à l'occasion pour planifier une embuscade, assurer une victoire écrasante ou pour se sortir d'une situation désespérée ou carrément à la manière d'un jeu d'échec virtuel, programmer la moindre manoeuvre. A noter qu'on ne peut pas changer d'arme pendant un combat d'où la nécessité de repérer l'ennemi dès que possible pour découvrir ses immunités et points faibles, notamment à certains éléments. Le voleur en mode furtif est idéal pour endosser ce rôle d'éclaireur. Une fois près de l'ennemi, il suffit d'activer la pause tactique et de balader le curseur sur les différents adversaires à venir, vous saurez alors quel bâton votre mage devra utiliser pour faire un maximum de dégâts. Une victoire pour le moins incertaine peut ainsi être acquise en un minimum de temps grâce à cette préparation. Moi qui suis pourtant du genre à jouer de manière spontanée, je prends de plus en plus de plaisir à employer cet outil très utile en bien des cas.

+ 5 capacités minimum dotée chacune d'un arbre de compétences pour votre personnage ainsi que pour tous vos compagnons, sachant qu'une totale liberté est donnée quant à la répartition de vos points d'expérience, offrant un éventail de possibilités vertigineux (extrême polyvalence ou au contraire extrême spécialisation) et donc une énorme rejouabilité ! En prime pour ceux qui voudraient éviter de recommencer une partie pour corriger des erreurs ou crée un build différent, il existe un accessoire, le renouveau du tacticien, qui vous autorise à réinitialiser vos capacités.

+ Un gameplay d'une grande richesse qui permet de ne pas se lasser comprenant :

+ Un système de craft poussé : on peut créer des armes/armures, les modifier, créer des runes, créer des teintes et teinter les armures

+ Des mécaniques parmi les meilleures jamais vues dans un RPG. Les activités sont nombreuses et diversifiées et leur connexion permet de donner au joueur le sentiment que tout à un impact sur l'évolution de l'Inquisition et par extension sur le monde de Thedas et l'histoire principale.

https://static.planetminecraft.com/files/resource_media/screenshot/1450/162889_screenshot_03_l8416109.jpg

Même la rencontre en apparence la plus anecdotique peut s'avérer très utile - allié(e) potentiel(le) de l'Inquisition - si bien qu'on aura aucune hésitation à parler à tout le monde et à fouiller le moindre recoin. Le joueur est presque sans cesse sollicité, impliqué dans des décisions, des actions qui forgent sa réputation et le développement de sa base. Fort Céleste est à ce titre un gros morceau du jeu, une vraie petite ville, tant il regorge d'activités sur le long terme. On prendra beaucoup de plaisir à le rebâtir et à le peupler. Sans compter une vue imprenable sur des montagnes enneigées dont on ne se lasse pas. En prime, vous aurez le loisir de juger des personnages antagonistes rencontrés lors de l'aventure principale. Si vous avez aimé la gestion du domaine de Gravehal dans l'excellente extension Kel Le Mort du jeu Les Royaumes d'Amalur, vous adorerez Fort Céleste qui pousse encore plus loin le concept.

Le Palais des Perles Noires est un DLC gratuit à télécharger sur le Store ou le Live qui donne accès à l'achat d'équipement épique et d'un miroir pour changer son apparence. On apprécie beaucoup ! Ce lieu est également accessible dans le second opus sous forme de DLC gratuit également. La transition est toute trouvée pour préciser qu'un personnage important de cet épisode vous accompagnera le temps d'une mission à l'issue de laquelle vous risquez de sceller son destin.

+ La table de commandement qui ajoute une dimension géo-politique même si dans certains cas on aurait aimé plus de profondeur dans le système comme lorsque l'on choisit la stratégie pour accomplir une mission via l'un de nos conseillers (diplomatie, ruse, manière forte). Cette phase de jeu est particulièrement innovante puisqu'elle permet là encore de lier plusieurs aspects du gameplay. La plupart des missions ne se débloquent qu'avec un score de Puissance suffisant et peuvent à leur tour débloquer d'autres missions auxquelles vous pourrez participer directement ou non, vous ouvrir de nouveaux lieux à explorer et vous octroie des récompenses variables (gain de puissance, d'Influence, ingrédients pour l'artisanat, alliés, or). Les différentes connexions entre vos actions sur le terrain et celles visibles sur cette carte stratégique offrent un réjouissant éventail de possibilités d'évolution encore une fois et beaucoup d'immersion.

+ Le système de Puissance d'une grande souplesse qui confère au joueur une grande liberté quant à sa manière de faire évoluer l'Inquisition en mêlant plusieurs aspects du gameplay (exploration, dialogues, combat, récolte, artisanat).

https://static1.gamespot.com/uploads/original/1179/11799911/2881191-dai.jpg

Plusieurs types de montures, des plus classiques aux plus exotiques, mais beaucoup de modèles ne sont accessibles que via des DLC ! Il est un fait qu'elles ne sont guère indispensables et qu'on les oubliera vite compte tenu du relief et de la configuration des zones qui ne se prêtent guère à de longues chevauchées.

 

 

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vendredi, 28 juillet 2017

Hommage à Chester Bennington [Musique]

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Chester savait autant cracher ses tripes que vous bercer, le groupe ne s'est jamais enfermé dans un seul registre, c'est ça que j'aimais ! Rap, Rock, Metal, Pop, tout y est passé ! 

Hommage à Chester Bennington

Je remettais mon T-shirt Linkin Park depuis quelques jours et boum ! J'apprends la mauvaise nouvelle. Pas de lien de cause à effet, évidemment, mais dans ces cas-là on ne peut pas s'empêcher de faire de stupides rapprochements.

Je n'ai pas écouté tout ce qu'a fait Linkin Park, ni aimé tout ce que j'ai écouté au même niveau (c'est pas le but), mais de nombreux titres m'ont marqué dans leur répertoire, certains ont même su m'accompagner et m'inspirer dans mon art, ce qui, forcément, accroît l'empathie. 

Quand le nom du groupe a commencé à être associé un peu trop intimement à de grosses licences comme Transformers et Call Of Duty (que je n'affectionne pas particulièrement je dois dire) j'ai fait la tête et j'ai décidé que je leur en voulais.

Bon ça aussi c'est stupide, et de toutes façon j'ai fini par écouter de nouveau leur musique parce que c'est à ça qu'on reconnaît un groupe qu'on aime. Y a pas une période et puis s'en vont. On les écoute toujours. J'ai d'ailleurs deux titres sur mon IPhone que j'écoute régulièrement. Mais je profite de cette triste occasion (comme souvent) pour vous dresser une liste moins exhaustive de mes titres préférés.

Si Chester est mort, le groupe lui, lui survivra peut-être. On peut compter sur Mike Shinoda son talentueux et éternel complice. Après tout, Nightwish a bien survécu au départ de Tarja, tout est donc possible !

Sur cette musique, j'avais imaginé un duel au sabre.

 

http://dartetdamour.hautetfort.com/media/00/01/823349387.jpg

Un dessin pour un hommage musical mais aussi pour réparer une faute à mes yeux, celle de n'avoir pas assez associé Session au film Matrix Reloaded (on en entend qu'un court extrait au générique de fin, je ne m'en suis jamais complètement remis car à l'instar de Lacuna Coil et Muse, Linkin Park fait partie de ces groupes qui ont pour moi une saveur cinématographique très prononcée).

En prime un superbe montage que j'aurais rêvé de faire et que je viens de découvrir ! Admirez la synchro entre les coups et les percussions de la musique !

Bonus

Car c'est l'album de remix Reanimation qui m'a fait m'intéresser au groupe et qui m'a beaucoup inspiré à l'époque de sa sortie.

 

Quoi de mieux que de terminer par Crawling, perso je préfère cette version à l'originale, pour rappeler que chacun de nous combat ses démons au quotidien ainsi que les traumatismes hérités de l'enfance. RIP Chester et merci !

 

 

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