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mercredi, 18 novembre 2015

Ant-Man [Cinéma/Critiques]

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Après un Gardiens de la Galaxie qui m'avait laissé sur ma faim et un Avengers 2 pour le moins inutile, je me demandais bien comment j'allais de nouveau pouvoir m'enthousiasmer pour le cinématique Marvel. La réponse tient en quelques lettres : Ant-Man.

Et pourtant ce n'était pas gagné. Si l'idée première d'un héros miniaturisé me séduisait énormément ("Chérie , j'ai rétréci les gosses !" et L'Aventure Intérieure restent de très bons souvenirs en la matière) le simple fait de savoir que le scénario tournait autour d'un casse ressemblait à un cadeau empoisonné. Comment allait-on pouvoir exploiter un tel concept dans ce qui ressemblait de loin à un huit-clos ?

C'était sans compter l'inventivité des scénaristes, la mise en scène très inspirée du réalisateur et mon ignorance totale du contenu du film comme du comics original.

Le début est assez classique et rien n'a réellement suscité mon intérêt hormis un humour sympathique avant la phase d'entraînement de Scott Lang/Ant-Man. Par contre à partir de ce moment, c'est l'autoroute du plaisir non-stop.

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"Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités." "Ce n'est pas le costume qui fait le super-héros." Ces adages connus, Scott Lang va les expérimenter...à son échelle.

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Heureusement, il pourra compter sur les conseils et les encouragements de son mentor, le Dr Hank Pym incarné par un Michael Douglas (Chute Libre, Basic Instinct) toujours aussi charismatique.

L'exploitation des fourmis, les changements de taille en pleine action, dynamisant et renouvelant les affrontements en permanence, l'humour qui fait mouche, l'originalité et le spectacle visuel naissant du point de vue adopté pour certaines situations (la fusillade sur la maquette, le combat dans l'hélicoptère et celui dans la chambre) les limites sont sans cesse repoussées, de sorte qu'on trouve dans Ant-Man tout ce qu'on pouvait rêver de voir pour ce type d'histoire servi par le dernier cri en matière d'effets spéciaux (très justifiés et très bien employés cette fois) qui nous immergent totalement dans un monde nouveau ou nous fait découvrir notre monde de manière inédite. On s'émerveille comme un gosse, le sourire aux lèvres, béat d'admiration devant des séquences débordantes d'imagination. Impossible de résister, on se laisse emporter vers des sommets quand bien même on plonge dans l'infiniment petit.

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Non, ce n'est pas Lex Luthor, mais c'est bien le bad guy de l'histoire. Darren Cross est un méchant plutôt conventionnel, motivé par l'appât du gain et la puissance, mais qui s'intègre très bien au final. De par certains aspects, il n'est pas sans rappeler le Bouffon Vert du premier Spiderman de Sam raimi, le côté caricatural en moins.

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Evangeline Lilly (Lost) est Hope, la fille de Pym, chargée de veiller à la fois sur Cross et sur Lang. L'actrice trouve ici un personnage doté d'une réelle épaisseur (avec un look très réussi de surcroît) qui fait enfin oublier ses rôles insipides dans Démineurs ou Real Steel. Elle avait à nouveau marqué les cinéphiles avec le personnage fictif de l'elfe Tauriel dans l'adaptation du Hobbit.

De nombreuses surprises et rebondissements (scène post-générique incluse) sont au rendez-vous dont certains viennent rappeler que Ant-Man, à l'instar de tous les autres films estampillés Marvel, prend place dans un immense puzzle narratif.

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Ant-Man pourra compter sur l'aide précieuse des fourmis. L'exploitation de ces insectes très polyvalents permet de vivre pleinement l'aventure à l'échelle de Ant-Man et de réaliser qu'il y a de sacrés avantages à être minuscule.

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Parfois, non...

Sous son aspect très cool, Ant-Man, loin de faire dans le superficiel, nous invite à une aventure passionnante et surprenante redorant le blason de Marvel et rappelant le meilleur de ce qu'il peut proposer en termes de divertissement généreux et maîtrisé. On se dit même qu'avec juste un peu plus de travail, Green Lantern aurait pu en être l'équivalent parfait chez DC. Reste à Marvel à poursuivre sur cette voie.

La musique de Christophe Beck et notamment le thème principal donne une forte identité au film.

 

 

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