jeudi, 09 avril 2015
Assassin's Creed Rogue [Jeux Vidéo/Critiques]
Shay se tape l'affiche !
C'est véritablement au moment où on attendait plus rien de la part d'Ubisoft - à part monopoliser le marché et assassiner ses fructueuses licences - que l'éditeur nous a proposé presque simultanément deux jeux rafraichissants dans tous les sens du terme.
En effet, après avoir déplacé l'action de Far Cry dans la région alpine du Kyrat pour nous servir un Far Cry 4 dynamique à souhait, Ubisoft met en scène son nouvel assassin dans la zone arctique de l'Amérique du Nord. Parce que les aventures de Edward Kenway nous ont laissé de glace ?
3 blockbusters pour le seul mois de novembre 2014 avec deux jeux de la même licence, on peut dire que Ubisoft a battu le record.
Forcément on se dit que la qualité peut difficilement être au rendez-vous quand l'éditeur échoue déjà à peaufiner une nouvelle grosse licence (cf Watch_dogs).
Après deux opus roboratifs, mais entachés par un personnage et une intrigue insipides en plus de soucis techniques de plus en plus accrus, voilà que sort un ultime épisode sur 360 dont on attendait franchement rien sinon la preuve ultime que la série était morte et plus que l'ombre d'elle-même Le seul intérêt d'incarner cette fois un Templier ayant bien du mal à convaincre de se lancer dans l'aventure.
Ayant acquis le jeu pour la somme dérisoire de cinq euros (merci l'occaz et le système d'échanges !), je me disais que c'était l'occasion de vérifier sereinement à quel point j'allais avoir raison. Et comme pour me contredire, voilà que Rogue me surprend quasiment sur tous les points en me redonnant un plaisir que je n'avais pas connu depuis la trilogie d'Ezio.
A l'instar de GTA V et de Far CRY 4, je vais aborder cette critique sous la forme d'un glossaire détaillé afin de mettre l'accent sur les nouveautés et les évolutions de l'univers et du gampelay.
A
Abordages : Il ne varie en rien dans la forme de ceux de Black Flag, la nouveauté venant du fait qu'on peut cette fois être nous-mêmes abordés dans le cadre d'une interception par un Chasseur.
Activités Annexes : La Chasse à la manière de Red Dead Redemption, c'est-à-dire tuer un nombre précis de spécimens en un temps limité. Les Interceptions d'Assassins : vous devez empêcher une cible d'être abattue par des assassins embusqués. Le temps limité ajoute une pression appréciable complètement illusoire lorsqu'on se rend compte à la fin du chrono que les Assassins ne font que se rapprocher. Rénovations, QG de Gangs, Raids sur Avant-postes, Camps de Ressources.
Recherche d'items : Fragments d'Animus, cartes des Templiers + reliques templières (donnant accès à la tenue de Croisé), totems (énigmes et mise en scène inspirées) donnant accès à la tenue Indigène, épée viking (donnant accès à la tenue éponyme, ma préférée), médailles de guerre (lettres). Il est regrettable que certaines de ces quêtes ne se renouvellent pas. On fera en sorte de s'en imaginer pour renouveler l'intérêt.
Animations : Ceux qui ont roulé leur bosse sur AC III et Black Flag verront peu de différences. Dommage que chaque Assassin ne possède pas une panoplie de mouvements bien à lui, surtout en combat. D'autant que dans Rogue c'est un véritable copier-coller de l'opus précédent avec les mêmes soucis de finition concernant les collisions, la physique des corps et la synchro audio/vidéo. On regrette encore davantage que l'éditeur n'ait pas conservé la qualité des combats de AC III qui du coup demeure encore plus unique. Réussir une double contre-attaque (illustrée par une cinématique) est à ce titre un vrai challenge. Les plus acharnés se verront tout de même récompensés (Il faut être encerclé et se contenter de repousser les assaillants avec une brève pression de B jusqu'à ce que deux ennemis vous prennent pour cible).
Niveau gameplay, quelques nouveautés comme s'accrocher à une poulie (rappelant le crochet dans Revelations), à une liane ou escalader le tronc creux d'un arbre depuis l'intérieur.
Le ragdoll (Physique des corps) des Assassin's Creed c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ! Là c'est rigolo, mais quand on en est victime au moment crucial, ça l'est beaucoup moins.
Argent : non content de multiplier les activités lucratives et de mettre des coffres aux quatre coins des maps, Ubisoft n'a rien trouvé de mieux que d'ajouter des items (Prospérité) pour augmenter nos revenus. Si j'ajoute que via des options payantes on peut accélérer la découverte et l'évolution, on soupirera devant la formidable capacité d'Ubisoft à saborder ses ambitions. Y en a vraiment qui les achètent ? (*met sa capuche et aiguise ses lames d'Assassin*)
Armes : Le fusil a air comprimé a été très valorisé durant la promotion du titre. A raison. Très polyvalent, il permet de tirer des fléchettes soporifiques et furie ainsi que différents types de grenades. Certains lieux renfermant des items ne seront d'ailleurs accessibles qu'avec des grenades à fragmentation. Comme on peut l'imaginer, son utilisation excessive combinée aux améliorations des projectiles peut nuire gravement au plaisir et au challenge à long terme comme pour les bombes dans Revelations. Shay ne peut porter que deux pistolets et utilise simultanément une épée et une dague. Il peut récupérer un couteau de lancer sur certains ennemis.
Assassins : Si au départ Shay partage leur crédo, un rebondissement conséquent va finalement le faire rejoindre leurs ennemis jurés. Dès lors, les Assassins feront partie de ses adversaires récurrents. Ubisoft en a profité pour enrichir les situations. On sera régulièrement amené à débusquer des Assassins avec l'aide d'un effet sonore caractéristique (murmures) et d'une teinte sur l'écran en guise d'avertissement. Une boussole semblable à celle du multi et la vision d'aigle feront le reste.
Atlantique Nord : Cette map faite d'océan et d'îles plus ou moins grandes est parsemée de glaces. Si elle est beaucoup moins vaste que celle de Black Flag, on a pas la sensation d'y perdre, le rendu et l'immersion étant très réussies.
B
Benjamin Franklin : sans être aussi indispensable que Leonardo Da Vinci dans Assassin's Creed II, le scientifique de renom hérite en quelque sorte de la même vocation, à savoir celui d'inventeur précurseur et bienveillant faisant bénéficier de son savoir le héros que l'on incarne.
Bugs : Fidèles au poste et dans toute leur monstrueuse diversité : collision, affichage, IA,...On est jamais au bout de nos surprises ! Si je vous dis par exemple qu'on sera parfois obligé de recommencer une mission parce qu'un boss a réussi à se tuer tout seul (à cause d'un violent bug d'animation de surcroît), mais que le jeu n'en a cure, vous le croyez ?
C
Campagne Navale : C'est l'équivalent de La Flotte de Kenway de Black Flag. Quelques modifications à noter : au nombre de 33, les missions - regroupées sous l'appellation de Guerre de 7 ans - se débloquent seulement au fur-et-à mesure, offrant régulièrement des objets de collection et quelques équipements pour Shay. On peut toujours capturer des navires ennemis pour étendre sa flotte et sécuriser les routes maritimes via des batailles simplifiées. Mais surtout on est plus obligé d'être connecté en ligne pour y accéder, contrairement à ce qui est spécifié dans le jeu. Lentement, mais sûrement Ubisoft corrige ses absurdités. Mieux vaut tard que jamais !
Chants Marins : Anciens et nouveaux, ils pourront rythmer vos voyages maritimes. On les trouvera cependant moins indispensables d'autant qu'on ne peut toujours pas les sélectionner selon sa convenance. On les récupère en les attrapant sur les toits comme dans le IV.
Chasse : Toujours présente et servant à la fabrication d'équipement et de tenues, elle est beaucoup plus anecdotique, les animaux étant beaucoup plus rares. Climat arctique oblige, on note de nouvelles espèces comme le renard et le lièvre arctiques, l'ours polaire et en mer le narval fait son apparition. Quand un prédateur terrestre nous attaque, on a droit au même système de QTE un poil moins évident. En mer, quelques nouveautés : on peut se protéger pour encaisser les impacts contre les bris de glace (et éviter ainsi que la corde ne se rompt). Le rythme plus lent sublime l'ambiance de ce qui n'est au départ qu'un mini-jeu en le transformant davantage en duel emblématique. Les cinéphiles penseront peut-être au magnifique film Orca qui exploite le même décor.
Pour peu que vous n'ayez pas amélioré votre canot et vos harpons au maximum, la chasse au Narval constitue un affrontement mémorable car des plus incertains.
E
Evènements Aléatoires : La série a toujours été assez avare en la matière, Rogue ne fait, hélas, pas la différence en ce domaine. Sur terre, on aura droit à des affrontements frontaliers, à des libérations d'otages et à un rare messager à terrasser. Sur mer à des missions d'escorte et des attaques de navire-prisons comme dans le stand-alone de Black Flag : Le Prix de la Liberté. C'était pourtant l'occasion idéale, à la manière de Far Cry 4 ou de Skyrim, de doter la licence d'un système dynamique de quêtes annexes qui aurait donné plus de vie et d'intérêt en continu. Quand il ne se passe quelque chose que si on l'a nous-même décidé, ça devient quand même très frustrant. Un monde ouvert digne de ce nom se doit de vivre indépendamment de nos actions. N'est-ce pas GTA V ?
Exploration : Grâce à trois cartes très différentes et complémentaires et un level-design savamment élaboré, on parcourt les terres et les mers avec un plaisir et un sentiment de liberté paradoxalement plus enivrants encore que dans Black Flag. S'il y a encore des endroits à l'intérêt très sommaire, les lieux sont globalement plus ouverts et dépaysants, on a toujours la surprise de constater qu'on peut accéder à certains endroits là où Black Flag se faisait un plaisir de nous brider. L'exploration est même facilitée grâce à un système de bac reliant certaines îles et plages ou un autre permettant de faire apparaitre le Morrigan. Les grottes ont bénéficié d'un soin particulier. Plus nombreuses et étendues, l'ambiance qui y règne est réussie.
F
Français : Guerre de sept ans oblige, ils en prennent encore plus pour leur grade dans cet épisode. Mieux vaut s'en amuser. Les bouffeurs de grenouilles sont en effet les ennemis principaux de cet opus (Shay est allié aux anglais) et de ce point de vue jouer en VO permet d'apprécier davantage les dialogues dans notre langue.
G
Gaz : une nouvelle arme employée aussi bien par le héros que par certains de ses adversaires, ce qui vous amènera à ajuster un masque sur votre visage au moment propice afin de ne pas être paralysé. La tenue Tueur d'Assassins, accessible uniquement via l'Uplay, permet de porter un masque en permanence.
J
Jeux : Les mêmes que dans AC III et Black Flag. Je ne vous surprendrai pas en vous disant qu'on s'en serait passé ou qu'on aurait préféré des nouveautés.
L
Level-design : c'est incontestablement le gros point fort de cet opus. Si la série a toujours été caractérisée par un soin à ce niveau, escalade oblige, dans Rogue le level-design franchit un nouveau seuil de maîtrise grâce à une mécanique et un esthétisme vraiment recherchés et inspirés. On a très souvent plusieurs itinéraires possibles offrant chacun un plaisir différent et on ressent toute l'expérience accumulée dans le passé par le studio comme une récompense offerte au fan de la première heure. On prend un énorme plaisir à évoluer dans l'univers grâce à des décors riches, variés, bénéficiant d'une grande crédibilité, le gameplay et le level-design se sublimant l'un l'autre en permanence. Mention spéciale aux épaves : le joueur contemplatif notera avec un brin de délectation la manière avec laquelle la nature et le temps ont altéré ce qui était autrefois de fiers navires voguant sur l'océan.
M
Mer : Si elle était déjà très convaincante dans Black Flag sur un plan visuel comme sur un plan technique, dans Rogue elle acquiert une animation encore plus poussée. Si les grosses déferlantes répondent aux abonnées absentes, la houle est constante et détruire des icebergs pour la voir s'amplifier est un vrai régal en plus de son action destructrice sur les navires ennemis. Dans l'Atlantique Nord, rester trop longtemps dans l'eau vous fera perdre de la vie, l'écran se couvrant de glace pour mieux vous le rappeler. On apprécie ce détail ma foi très RP dans l'âme qui, il faut le noter, existait déjà dans la mission Le Vaisseau fantôme de AC III. Oui Ubisoft, roi du recyclage !
Météo: Comme beaucoup d'autres éléments, Rogue cumule anciennetés et nouveautés bienvenues. Ainsi, on retrouve la pluie et le beau temps, mais cette fois accompagnées de bourrasques de neige (sur terre comme en mer) et d'une brume très bien rendue en mer qui ajoute une délicieuse atmosphère sépulcrale. C'est bien simple, parfois on ne voit plus rien devant soi. Et avec un peu de chance, vous pourrez voir de près une trombe marine !!! Par grand vent on note que les arbres restent assez statiques. Avec ceux de Watch_Dogs constamment pris d'épilepsie, ça doit faire une bonne moyenne :-)
Morrigan : Le Navire de Shay s'acquiert dès le début du jeu. Si globalement il diffère peu de l'Aquila et du Jackdaw, il bénéficie d'ajouts comme le canon à tourelle pour détruire rapidement les points faibles des navires ennemis et d'un éperon très apparent capable de briser la glace. On peut également l'actionner pour obtenir un élan supplémentaire qui donne de bonnes sensations et de bons résultats niveau impact. Il est customisable à souhait avec des améliorations, de nouveaux équipements et d'autres présents dans les deux précédents opus. La lunette s'active non plus avec LB, mais avec la flèche du haut.
Musique : Le thème principal audible dans le menu d'accueil surprendra et ravira les fans d'Ezio puisque les première notes sont tirées directement de Ezio's Family. Un choix étrange et plutôt injustifié, même si je considère que Rogue est l'épisode qui se rapproche le plus des AC d'antan dans ses ingrédients. Au-delà de cette particularité, la composition générale est de qualité avec une couleur très irlandaise. Dans certaines tavernes, on a droit à des chants de ce folklore que les amateurs apprécieront à leur juste valeur. Le thème durant les abordages est en revanche trop simpliste et redondant contrairement à celui de Black Flag qui flattait les oreilles. A noter que nous devons cette BO à Elitsa Alexandrova, une femme pour la première fois. C'est important de le souligner car dans le monde du jeu vidéo et plus précisément des blockbusters, c'est encore chose rare. Elitsa est une musicienne originaire de Sofia en Bulgarie, Ubisoft possédant une antenne dans ce pays.
N
New-York : Unique ville de cet épisode, on se dit forcément qu'Ubisoft ne s'est pas foulé en reprenant l'une des cartes de AC III. Sauf que - époque différente oblige, l'architecture et l'ambiance s'avèrent très différentes. Plus exotique, la ville lorgne parfois du côté de la Louisiane avec sa campagne aux couleurs chaudes. Tant et si bien qu'on a l'impression d'être véritablement dans une autre ville. On libère les quartiers du règne des Assassins via plusieurs objectifs à la suite renvoyant un peu au système des Tours Borgia de Brotherhood. Les tunnels et leur exploration ne sont, eux, plus de la partie.
La Tenue de Croisé, qui requiert du temps et de la patience puisqu'il faut trouver 24 cartes et les 24 reliques associées.
R
Recherche : Le système a été quelque peu repensé. En mer, vous devrez impérativement vous débarrasser des chasseurs lancés à vos trousses pour baisser votre notoriété. Sur terre, tuer des innocents vous mettra en opposition avec des chasseurs de primes redoutables qui ne craindront pas vos tactiques habituelles. Appréciable. Bon sauf que comme d'habitude, une fois dans l'eau, on est à l'abri. A quand des ennemis qui savent nager ?
Récompenses : plutôt que de nous faire crouler sous des monceaux d'or, quelques petites idées de récompenses qui seraient beaucoup plus originales : débloquer de nouveaux mouvements (escalade, combat : lancer des couteaux en sautant d'un toit, ce serait stylé, non ?) des cinématiques, des animations, des interactions avec les PNJ, avec les animaux (dresser un chien, un loup), de nouveaux personnages avec lesquels interagir, des missions, des évènements aléatoires, des objets à crafter, des animaux à chasser,...
Si seulement les montagnes de Far Cry 4 étaient aussi agréables à l'oeil et l'eau aussi bien modélisée dans Watch_Dogs (soupir).
River Valley : L'une des trois maps de Rogue qui, outre un cachet indéniable, a la particularité de conjuguer navigation et exploration terrestre. Excellente idée, cette combinaison offre au joueur l'occasion de s'amuser de bien des façons tout en profitant de paysages somptueux de jour comme de nuit. Cet environnement tour à tour alpin, campagnard et côtier renvoie à la mission Martha's Vineyard de AC III qui nous avait déjà donné un aperçu savoureux.
S
Scénario : Si l'histoire était dans un premier temps la grande force de la licence, elle a fini par devenir son talon d'Achille à partir du III (sans mauvais jeu de mot). Cette fois, Ubisoft semble avoir revue sa copie. Plus courte (seulement 7 séquences) l'histoire gagne en lisibilité et en intensité, évitant le piège des intrigues et des personnages secondaires à foison qui finissaient par rendre la narration indigeste. Si Shay demeure conventionnel, son destin est particulièrement intéressant voire passionnant. A l'instar de John Marston dans Red Dead Redemption, il est amené, mais cette fois de son propre chef, à traquer ses précédents complices/mentors pour sauver le monde et assouvir sa vengeance, croisant régulièrement la route de personnages emblématiques de la série rajeunis ou vieillis pour l'occasion. Rogue se présente ainsi rien moins que comme le carrefour de AC III, de Black Flag et même de Unity, Assassin's Creed devenant par son biais une sorte d'équivalent vidéoludique du Marvel Cinematic Univers. On retiendra aussi côté mise en scène des séquences très spectaculaires comme la série nous en a rarement proposé : le séisme de Lisbonne (à couper le souffle) ou la destruction du temple sous la glace. On retrouve aussi l'ambiance unique de AC II le temps d'explorer une cathédrale portugaise au son de chants liturgiques. En parallèle, on a droit encore à une intrigue dans les bureaux d'Abstergo qui à part plomber le rythme des aventures de Shay et notre plaisir n'a franchement rien de mémorable.
Shay et Liam son meilleur ami et son premier mentor.
Shay, quelques années après, aux côtés de son commanditaire.
Shay Patrick Cormac : le héros de Rogue est un fougueux jeune Assassin qui termine son entraînement au moment où l'on commence le jeu. Son inexpérience va le conduire dans une situation tragique (doublée d'une réalité historique de surcroît) qui sera le point de départ d'une croisade personnelle pour juger et condamner sommairement tous les auteurs de cette trahison à son encontre. Un peu plus de dilemmes aurait pu dramatiser l'ensemble, mais on savoure son histoire du début à la fin.
Siffler : On peut toujours attirer l'ennemi ainsi que ce soit depuis l'angle d'un bâtiment ou dans un fourré à ceci près que la zone d'effet du sifflement apparaîtra visuellement à la manière de la zone d'espionnage des conversations des précédents épisodes.
T
Tenues : On les obtient directement à l'achat, en les fabriquant grâce à la chasse ou par les Missions Annexes. Mais même avec les bons ingrédients on ne pourra pas les fabriquer si on est pas assez avancé dans le scénario. Aucun rapport pourtant. Ah, Ubisoft et ses choix très discutables !
Skyrim RP : naviguer avec AC Rogue !
Et bien oui pourquoi ne pas lier ces deux jeux afin d'intégrer un système de navigation. Il y a quelques missions dans Skyrim qui mettent en avant les navires et les pirates dont une en particulier qui vous amène à défendre les intérêts de la Compagnie Orientale. Un bon moyen de la prolonger est de jouer des batailles navales dans AC Rogue qui pour le coup auront un intérêt nouveau. En cas d'échec, vous revenez sur Skyrim et démarrez la partie depuis l'une des nombreuses épaves...
Partez de Solitude, de Vendeaume ou de Aubétoile et prenez enfin le large...
Avec la tenue Viking on peut se prendre pour un vrai nordique !!!
Avec la hache piquée aux brutes, c'est encore mieux !!!
Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
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10:18 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : assassin's creed rogue, assassin's creed
Commentaires
Sympa le descriptif par ordre alphabétique.
cependant il n'y a pas de détail concernant "comment " avancer dans le scenario.
Je m'explique. Sur la carte il n'y a pas de point de repère a suivre pour faire le scenario.....que faut il faire ??? on ne le sait pas ...a part écouter les conversations afin de savoir dans quelle ville se rendre. et encore la ville ok ...mais sur quelle carte et comment y accéder .
Sinon je trouve cela pas mal les explications.
A suivre
Écrit par : hervé | lundi, 02 novembre 2015
Merci, content que ça vous ai plu, je ne l'ai pas mentionné car normalement il y a toujours une icône circulaire jaune avec un point d'exclamation à chaque fois pour t'indiquer où aller sauf si tu as fini l'histoire ou que tu as désactivé l'aide visuelle correspondante...ou que tu sois victime d'un fâcheux bug ! Vérifie dans les options si l'ISS est bien activé.
Écrit par : Greg Armatory | lundi, 02 novembre 2015
Bravo pour ce blog très détaillé et organisé, de plus il est agréable à lire grâce à ton expérience évidente des jeux Ubisoft;)
Écrit par : kiric0uille | jeudi, 28 avril 2016
Merci beaucoup pour ton passage et ton com, content que tu apprécies mon travail.
Écrit par : Greg Armatory | jeudi, 28 avril 2016
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