vendredi, 05 octobre 2018
Assassin's Creed Odyssey [Jeux Vidéo/Critiques]
Enfin le vrai RPG de Ubisoft
Ubisoft a profité de la baisse de sympathie pour sa licence phare (depuis Syndicate) pour faire d'une pierre deux coups : lui redonner un regain d'intérêt, en séduisant de nouveaux joueurs par la même occasion avec l'antiquité et bâtir des jeux dans lesquels le joueur peut façonner son aventure comme il l'entend avec une map totalement ouverte dès le départ. Ca ne vous rappelle rien ?
Et oui, c'est le fond de commerce de Bethesda qui, paradoxalement, a réduit la dimension Roleplay de ses derniers jeux (Skyrim, Fallout 4, Fallout 76) à peau de chagrin. TES VI malgré son annonce est encore très loin, on le sait, il est donc pertinent de se demander si Ubisoft n'y a pas aussi vu l'occasion de contenter des joueurs frustrés de devoir attendre aussi longtemps le successeur de Skyrim (dont je ne me lasse pas soit dit en passant).
Les 12 Travaux d'Alexios
Alexios bénéficie de la voix particulièrement adaptée de Adrien Antoine qui double Thor, Spartacus dans la série éponyme et Sam Worthington (Avatar) héros du Choc des Titans et de La Colère des Titans. Il avait également doublé la voix d'un spartiate dans le jeu Spartan Total Warriors. Autant dire que Adrien était prédestiné. Le comédien désirait par ailleurs travailler sur la série depuis un moment. Voilà qui comblera donc tout le monde ! Le joueur profite de sa badassitude naturelle et d'un humour savoureux.
Tout comme AC II s'est hissé sur la base du premier opus pour transformer radicalement la forme de la série, Odyssey fait de même avec Origins qui semble avoir été fait avant tout pour préparer le terrain tant les évolutions sont évidentes et parfaire une formule qui pour le coup révolutionne complètement la saga.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme auquel on peut rajouter désormais le crédo des Assassin's Creed : Rien n'est vrai, tout est permis.
Les 11 Commandements d'Ubisoft
Car il apparaît que cet Odyssey se permet beaucoup de choses (ce qui fait débat c'est peu de le dire), mais tout d'abord, et ça c'est objectivement une bonne chose, de corriger les plus grosses tares de son prédécesseur.
En imbriquant au maximum la narration et les mécaniques de jeu, Ubisoft dote cet épisode d'un formidable générateur de contenu, de plaisir de jeu tout autant que d'émotion et souvent sans qu'on s'y attende. Un travail qui manque parfois de peaufinage c'est indéniable, mais le travail est à saluer. Le jeu se dote ainsi d'une très forte identité.
Markos, votre comparse pour le meilleur et surtout le pire, n'est pas sans rappeler Roman de GTA IV et sa légendaire capacité à se foutre dans le pétrin tout en prétendant avoir (et offrir) une vie de rêve. Je vous laisse deviner qui joue le rôle de Bellic.
Barnabas se révèlera un compagnon de voyage plus apte à mériter votre confiance. C'est grâce à lui que vous pourrez quitter l'île de votre enfance et embarquez littéralement pour votre Odyssée.
1. Ta destinée, tu choisiras !
L'arrivée des choix dans les dialogues apporte davantage de mise en scène, de surprises et d'humour ce qui ne sera pas de trop pour impliquer le joueur d'autant que le choix entre deux héros marque une rupture assez nette avec le concept de l'Animus tel qu'on le connaît. Vos décisions seront d'autant plus importantes que l'éventail de choix sera le même d'un personnage à l'autre. A noter que le roman adapté met en scène Kassandra, ce qui fait fait couler beaucoup d'encre sur qui est canon et ne l'est pas.
Dès le début, on se prend au jeu du dilemme, même si dans le cas précis les conséquences sont sans doute moindres. A d'autres moments, certains symboles vous annonceront qu'il en sera autrement. En tous les cas, on a vraiment la sensation de façonner la personnalité du héros, son destin ainsi que celui d'autres personnages. Vérité, égo, vengeance, altruisme, richesse, puissance, autant de motivations qui nourrissent l'intérêt de cette odyssée très personnalisée.
Et comme pour mieux confirmer son statut de RPG (et rassurer sans doute les joueurs désireux de tester plusieurs choix), voilà que la série se dote pour la toute première fois d'une sauvegarde manuelle (et même rapide), inaccessible cependant en combat (comme dans Dragon's Dogma), avec plusieurs emplacements disponibles, le fin du fin.
Et à l'instar d'un Mass Effect 2, certains choix dans les dialogues favoriseront des opportunités de quêtes ou au contraire en condamneront, puisque cela ira jusqu'à pouvoir donner la mort à des personnages importants ou au contraire développer des affinités utiles voire des romances hélas anecdotiques et parfois très mal placées.
Mais ce nouveau système, le héros incarné par le joueur n'est pas le seul à en bénéficier. En effet, les PNJ, les donneurs de quêtes, gagnent également en épaisseur. A ce propos, on a l'agréable surprise de voir que l'on peut accomplir des quêtes secondaires sans même les initier, simplement au gré de notre exploration, il suffit après de les valider pour toucher notre récompense auprès du donneur de quête.
D'un autre côté on regrette une simplification notamment dans l'acquisition de certaines aptitudes comme la vision d'Athena (la vision d'Aigle) qui peut s'obtenir sans qu'elle soit introduite de manière scénarisée alors qu'il y avait moyen vu le contexte. Au moins ceux qui veulent vraiment s'en passer (ce qui est mon cas) seront moins tentés de l'utiliser à outrance.
Il y a également l'aptitude permettant d'enflammer ses armes qui aurait pu facilement être reliée à la Fonderie d'Héphaïstos.
Ubisoft fait des efforts en terme de narration, mais il y a encore une bonne marge de progrès. L'aspect arcade et fun voulu pour la série entrant bien souvent en conflit avec des ambitions narratives dignes de ce nom.
On regrette également de réaliser que le jeu a enregistré un choix contraire à celui qu'on a fait au moment d'en voir les conséquences (Dire qu'on reviendra voir ou pas Phoibe) ou que certains dialogues et descriptions établissent que nous incarnons Kassandra alors que nous incarnons Alexios.
Dommage car parallèlement à cela, on se sent vraiment aux commande de notre Odyssée à tenter de réunir (ou non) notre famille, à apporter un peu de paix au milieu de conflits d'intérêts, de guerres qui semblent perpétuelles. Cela faisait longtemps q'Ubisoft n'avait pas autant réussi à émouvoir, à passionner, à attiser l'intérêt et la curiosité sur autant d'heures de jeu qui plus est.
2. Les mers, tu domineras !
Une chose qui me frustrait beaucoup sur des RPG d'envergure c'était le peu d'intérêt accordé à l'aspect maritime. Entre Skyrim dans lequel la navigation était impossible et The Witcher III qui avait des océans immenses (Skellige), mais absolument rien pour les dynamiser (ou si peu), le joueur épris de liberté que j'étais attendait impatiemment qu'un éditeur fasse des mers un monde aussi organique qu'il peut l'être sur terre.
A la surprise générale (ou pas !) c'est Ubisoft qui l'a fait en combinant tous ces acquis sur les autres opus. Il en résulte une Grèce antique vivante et dynamique quel que soit le lieu où l'on se trouve et ce, sans aucun chargement. Le rêve absolu !
Des mers enfin peuplées d'une faune riche (dauphins, requins, baleines, poissons, tortues, méduses) et de tout un tas de navires aux origines diverses (Sparte, Athènes, Pirates, Marchands) ce qui peut offrir beaucoup de butin, mais aussi une mort rapide. Et notre navire, tout comme dans Black Flag, est personnalisable. Si on dit adieu aux boulets de canon et aux mortiers, on ne perd pas forcément au change, l'armement tout comme les autres aspects pouvant être améliorés.
On déclenche une Bataille de Conquête une fois la jauge de Domination suffisamment basse. Ce qui est facilitée en éliminant le Dirigeant de la nation, à nous de rendre cette tâche plus aisée en détruisant ses ressources pour l'isoler.
La Bataille en elle-même rappelle le système des Battlefront avec un nombre de soldats dans chaque camp qui se réduit plus ou moins vite selon qui l'on terrasse (simple fantassin, Mercenaire, Capitaine).
Les combats ont gagné en dynamisme grâce notamment à une esquive plus souple et moins alambiquée que celle d'Origins. En restant appuyé sur la touche, l'esquive est allongée à l'instar de Horizon Zero Dawn. Mais dans Odyssey l'esquive longue est étrangement précédée d'une esquive classique ce qui nuit un peu à l'efficacité du mouvement et à l'envie de l'utiliser.
L'infiltration, elle, se révèle des plus aléatoires : parfois l'IA se montrera complètement sourde et aveugle alors qu'on se tient à proximité ou qu'on vient de combattre sans aucune discrétion à quelques mètres d'une sentinelle et d'autres fois elle aura des yeux de lynx, défaut souvent présent dans la série et les jeux made in Ubi, mais dans bon nombre d'autres open worlds aussi, il faut le préciser.
3. Ton propre camp, tu seras !
Autre exemple de liberté : choisir de faire dominer un camp (Sparte ou Athènes) voire alterner entre les deux ou encore ne pas prendre parti, sachant que notre intervention contrairement à d'autres jeux comme Skyrim (Les Sombrages VS l'Empire) ne déterminera pas l'issue du conflit. En effet chaque zone peut changer de camp pendant que le joueur vaque à d'autres occupations. Une bonne idée pour matérialiser le fait que le monde vit et meurt en permanence indépendamment de nos actions.
4. Ton build, tu définiras !
Les aptitudes seront cette fois indépendantes et organisées en trois arbres bien distincts (Chasseur, Guerrier, Assassin) ce qui offrira plus de cohérence et de liberté dans l'évolution de notre personnage. Un peu à la manière d'un Dragon Age Inquisition, on débloque des compétences qu'on attribue à des roues de raccourcis, jusqu'à deux pour le corps à corps et une pour le combat à distance.
Chaque compétence se déclenche sur commande pour peu que la barre d'adrénaline soit suffisamment alimentée, leur usage nécessitant un temps de rechargement. De quoi personnaliser sa stratégie de combat sur le long terme puisqu'on pourra sans vergogne modifier son profil et réinitialiser ses points d'aptitude.
5. Ton armure, tu forgeras !
Les tenues, quant à elle, seront décomposées en plusieurs items (comme dans Unity) à savoir tête (casque ou capuche visible ou non comme dans Les Royaumes d'Amalur), torse, bras, ceinture et jambes. Avec un taux de rareté allant de ordinaire à rare, puis épique et enfin légendaire. Des bonus leur seront associés comme dans Unity ce qui me chagrinait de prime abord car j'aime choisir avant tout mon équipement en fonction de l'esthétique et le conserver le plus longtemps possible sans devoir sacrifier l'apparence pour l'efficacité.
6. Tes exploits, tu graveras !
Heureusement la possibilité de leur ajouter soi-même des bonus via des gravures (on en débloque une nouvelle à chaque niveau ou en accomplissant des défis) en allant chez le forgeron compense ce qui à mes yeux aurait pu être très contraignant. Et comme on peut toujours les améliorer en échange de drachmes et de ressources, aucun problème.
La recherche du bon item avec les bonus désirés (en adéquation avec notre build) devient donc rapidement une activité à part entière qui rappelle la quête des objets enchantés de Skyrim.
Les tenues ont bénéficié d'un soin particulier entre reconstitution historique et éléments mythologiques. En découle des design vraiment inspirés comme ceux des caques, guerriers à souhait !
Autre amélioration, les armes de corps à corps sont cette fois classées par catégorie dans l'inventaire, finie la liste déroulante qui n'en finissait plus. Un bon gain de temps qu'on apprécie à sa juste valeur !
On ne peut plus s'équiper d'un bouclier, mais on se consolera en en privant nos adversaires via la compétence idoine.
Dans cette optique de liberté, on aurait aimé aussi s'équiper d'un bouclier comme dans Origins. D'ailleurs c'est paradoxal d'avoir imposé un bouclier à un Medjay et de le refuser purement et simplement à un mercenaire spartiate, mais l'éditeur a tranché pour nous. Il faudra compter désormais davantage sur le timing de la parade et de l'esquive. Heureusement on s'y fait très vite d'autant plus que c'est déjà comme ça que j'aime jouer donc pas de souci ! On se consolera en admirant le design des boucliers joliment décorés dans les mains de nos alliés ou de nos ennemis.
7. La vermine, tu éradiqueras !
Le Culte de Kosmos, une mystérieuse confrérie qui essaime à travers toute la Grèce et qui va réserver bien des surprises au Misthios que l'on incarne ainsi qu'au joueur. Chaque membre peut être traqué et est source de renseignements sur un autre cultiste. Ce système rappelle à la fois les conspirateurs de AC II et le réseau du cartel de la Santa Blanca de Ghost Recon Wildlands que l'on pouvait détruire branche par branche d'une manière libre pour remonter jusqu'au leader. La recherche de l'identité d'un adepte du culte est très intéressante car elle implique la récolte d'indices qui peut se faire de multiples manières.
8. Les Mythes, tu vérifieras !
La mythologie grecque sera aussi l'occasion idéale de faire revenir la première civilisation sur le devant de la scène, par le biais d'un arc narratif spécifique, et de justifier par ce biais de nouvelles aptitudes et la présence d'animaux tirés du bestiaire mythologique (Lion de Némée) et de créatures tout aussi mythiques (Méduse, le Minotaure).
Le choix dans Odyssey est possible partout et tout le temps. Les Mercenaires peuvent être recrutés si assommés et constituer ainsi une aide de taille en cas de conflit. Si vous les achevez la récompense sera du loot rare. Chaque Mercenaire a sa petite histoire, ses points forts, ses faiblesses. A vous d'en tirer parti.
9. Le meilleur Mercenaire, tu deviendras !
Autres nouveautés qui font plaisir, des PNJ que l'on pourra recruter une fois assommés (pour grossir notre équipage) ainsi qu'un système de Mercenaires qui nous vaudra d'être traqué en cas de délits trop fréquents (l'équivalent des Phylaques de Origins). Pour être tranquille, plusieurs solutions : l'affrontement, assassiner ou payer le commanditaire de la prime, chacune ayant ses avantages et inconvénients.
Une fois recruté un Mercenaire devient, en échange d'une très modeste contribution, l'un de vos Lieutenants actifs (jusqu'à quatre simultanément) ou en réserve. Ils peuvent être utilisés pour renforcer les stats de votre bateau et en tant que renfort lors d'un abordage (c'est eux qui décident d'intervenir ou non).
Mais il n'y a pas que les Mercenaires qui peuvent être recrutés, chaque soldat et dirigeant peut être également un Lieutenant potentiel ainsi que certains donneurs de quêtes lorsque cela vous est proposé.
Sur la terre ferme et uniquement en position de furtivité (ça ne marche pas toujours cela dit) l'aptitude Appel aux Armes enverra l'un de vos Lieutenants (au hasard ?) distraire l'ennemi et/ou vous prêter main forte au combat.
Les Mercenaires mènent leur vie en parallèle de la nôtre, il n'est pas rare d'en croiser notamment devant les tableaux de chasses aux primes ou bien en vadrouille et ils ne manqueront pas de vous avertir ou de vous provoquer verbalement en tant que rivaux et potentiels adversaires. Et de même que s'il y aune prime sur votre tête, un Mercenaire sera lancé à vos trousses, vous aurez également l'occasion de traquer un Mercenaire, soit en toute liberté si vous connaissez sa position, soit par l'intermédiaire d'une quête sur le tableau des Primes. La cohérence et l'immersion à ce niveau sont remarquables.
Un autre exemple de cohérence : je lorgnais sur les brassards de Thésée d'un Mercenaire, mais ce dernier était accompagné de deux autres Mercenaires d'un niveau beaucoup plus élevé que le mien. J'ai dû renoncer à l'affrontement en me promettant de le retrouver plus tard, peut-être dans des circonstances plus favorables.
Le jeu est tellement bien pensé à ce niveau que j'ai retrouvé ma cible par hasard sur un champ de bataille dans le camp adverse. J'ai perdu la bataille, mais ayant survécu et réussi quelques prouesses (dont celle de terrasser ledit Mercenaire), j'ai pu récupérer des récompenses dont l'équipement convoité et même en bonus de précieux renseignements sur un autre Mercenaire.
Notre personnage, lui-même Mercenaire, sera placé dans un classement dans lequel il pourra monter en terrassant d'autres Mercenaires. Ces derniers seront prédéfinis ou aléatoires, garantissant une durée de vie infinie. Un concept qui n'est pas sans rappeler le savoureux et novateur système Nemesis de L'Ombre du Mordor et de L'Ombre de la Guerre. Ca tombe bien moi qui espérais justement voir une version humaine après celle des orques, je suis comblé !
Votre aigle Ikaros est disponible à tout moment pour repérer dangers et points d'intérêt. Cette fois, il peut même apporter des infos sur les aptitudes des PNJ en vue d'un potentiel recrutement. Pour ne plus voir le message visant à son emploi s'afficher systématiquement dès qu'un objectif est proche, désactivez l'option Astuce et Messages dans les préréglages HUD.
10. La perfection, tu n'exigeras pas !
La grandeur d'Athènes déçoit. La ville est grande, c'est indéniable, mais hormis le Parthénon juché sur les hauteurs avec la statue d'Athéna, la cité n'impressionne guère. Alexandrie, c'était autre chose ! Bien heureusement la Grèce est très loin de se limiter à Athènes et le joueur épris d'exploration sera bien des fois surpris et ébloui par la nature des lieux découverts.
Ubisoft a manifestement tout fait pour que le joueur ait le contrôle sur son Odyssée en incluant même un mode exploration pour découvrir plus naturellement l'emplacement des quêtes et leurs objectifs.
Mais cela hélas ne corrige pas la répétitivité des lieux soit-disant intéressants marqués par des points d'interrogation qui nous avaient déjà lassé dans The Witcher 3.
Ici on alternera entre des camps de factions et des forts militaires jusqu'à l'overdose. Ajoutons à cela le manque flagrant d'interactions dans les villes quelle que soit leur taille et leur emplacement (un forgeron ou deux maximum !!!) et on a là les raisons qui pousseront plus d'un joueur à abandonner le jeu d'autant que les mises à jour successives se contentent bêtement d'ajouter des mercenaires alors qu'il existe un système infini. Au lieu de profiter du fameux game as service pour approfondir les éléments RPG, UBi préfère faire dans la facilité, comme trop souvent.
Visuellement, le jeu est moins beau et moins impressionnant qu'Origins (les panoramas au loin sont assez fades), mais étant donné le nombre de mécaniques qui a été rajouté, on est indulgent et cela reste quand même très agréable à l'oeil en particulier au crépuscule, pendant la nuit et à l'aube.
Les panoramas de forêts, de collines et de plages se répètent pas mal, mais les teintes automnales font leur effet et la mer est très bien rendue que ce soit le flux ou le reflux des vagues sur la plage ou la houle au large.
Le héros ne sait toujours pas courir (pourquoi ne pas avoir exploiter la barre d'adrénaline pour ça ?) et son cheval guère plus vu qu'il est programmé pour être au trot dès qu'il y a une habitation dans les environs. On a plus vite fait de fuir à pied quand on est poursuivi. Très énervant !
Les cinématiques, même courtes, occasionnent des chargements fréquents qui plombent le rythme, cinématiques qui souffrent d'animations pas toujours très convaincantes avec des bugs d'affichage et de collision comme le décalage d'un interlocuteur d'une image à une autre ou un soldat qui traverse notre personnage, ruinant l'immersion à des moments importants du jeu. Egalement des gros problèmes audio qui rendent inaudibles certains dialogues à des moments cruciaux.
Le thème principal du jeu qui rappelle fortement la BO de The Witcher III, un RPG qui semble avoir été la source d'inspiration principale d'Ubisoft pour la refonte de la saga.
11. Le chant des sirènes, tu écouteras !
Pour terminer sur de bonnes nouvelles, la musique semble elle aussi être plus présente avec le retour de voix envoûtantes (le thème de synchronisation en bénéficie) qui subliment l'exploration. En prime une version "grecque" de Ezio's Family durant la navigation dans les menus.
BONUS
Eidos, qui nous a offert récemment Shadow of the Tomb Raider, félicite Ubisoft pour la sortie triomphale de Odyssey. On aurait d'ailleurs bien aimé que Lara bénéficie d'une VF aussi convaincante que celle de Kassandra.
Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air
17:08 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Prévu de le faire (et ça sera mon premier) mais pas avant l'année prochaine avec une bonne décote de prix. Il faut dire que la direction plein pot vers le genre RPG + l'inspiration Witcher donne envie. Le héros fait d'ailleurs penser à Geralt plus jeune, genre 30 ans. Pour l'instant, je vais bientôt slalomer entre les grattes-ciel de New-York vu que j'ai bouclé Rise of Tomb Raider.
Écrit par : Flikvictor | samedi, 06 octobre 2018
ah ça sent Spidermnan :-) Moi c'est pour celui-ci que j'attendrai un petit prix car autant j'aime les open worlds et j'apprécie ce perso autant des gratte-ciels à perte de vue me séduit pas trop niveau environnement.
Tu vas sûrement apprécier Odyssey car s'il n'a pas certaines qualités/mécaniques appréciées dans Witcher 3 et Skyrim il offre une liberté et une immersion complètes impossibles dans ces deux jeux et dont je rêvais, on peut aller partout et il y a avoir et à faire partout : sur terre, sur mer, sous l'eau, dans le ciel (avec l'aigle). Je rêvais que Ubisoft fasse un RPG et je rêvais d'un tel jeu donc pour moi c'est ze jackpot !
Et Red Dead Redemption II qui débarque bientôt et qui va révolutionner encore plus les open worlds ! On est gâté en cette fin d'année !
Écrit par : Greg Armatory | dimanche, 07 octobre 2018
J'ai presque 40h de partie et c'est vrai qu'il est impressionnant par son open-world, malgré la répétitivité de certains lieux. Ca reste une belle prouesse made in Ubi. Le culte de Kosmos rappelle en effet le réseau de la Santa blanca. Ca m'a sauté aux yeux de suite avec cet organigramme où il faut remonter jusqu'au leader en éliminant les sous-gradés.
J'ai choisi Kassandra car Alexios me rappelait un peu trop Geralt en plus jeune. Et les voix françaises ont été bien choisies pour les deux personnages. Elles collent bien.
Écrit par : Flikvictor | mardi, 21 mai 2019
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