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vendredi, 30 septembre 2016

L'Ombre du Mordor [Jeux Vidéo/Critiques]

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La montée en puissance du héros est délectable, mais ce ne sera pas de trop face parfois à une véritable marée d'orques en furie !

Voici un complément de ma critique sur 360. Bénéficiant cette fois d'une version techniquement aboutie, je viens la compléter en détaillant certains aspects de la narration et du gameplay. Alors qu'on cherche actuellement des poux à Sean Murrey pour ne pas avoir respecté certaines promesses annoncées pour No Man's Sky, on se demande comment l'infâme version 360 de L'Ombre du Mordor a pu être mise sur le marché en l'état. Il faut savoir aussi que Warner, l'éditeur, a été reconnu coupable d'avoir payé des youtubeurs pour vanter les mérites de son jeu sans pour autant officialiser la chose ce qui ne lui a valu qu'une tape sur la main de la part de la Commission. Ouais, un peu comme pour les violeurs, en France. " C'est pas bien, faut pas recommencer !"Ou comment encourager tous les vices !

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On peut chevaucher les Caragors via un QTE similaire à celui qui nous permet d'échapper à une mise à mort. Cette monture est très pratique surtout quand elle peut semer le chaos chez vos adversaires pour réduire leur nombre et/ou détourner leur attention.

On pourra certes trouver redondant le fait de passer le plus clair de son temps à zigouiller de l'orc dans des terres arides qui manquent de variété, malgré un système de combat dérivé des Batman tout simplement jouissif, mais la quête de vengeance de Talion, au départ basique il est vrai, s'enrichit de plusieurs éléments qui finissent par s'entremêler intimement et nous emporter dans un tourbillon de sensations :

1°) Le système Nemesis, passionnante plongée dans les coulisses de l'armée Orque qui nous permet de participer et d'assister à des luttes intestines entres les membres de l'Armée de Sauron et parallèlement fait progresser la traque de la Main Noire, l'ennemi que recherche activement Talion, à l'origine de sa tragédie. Les différentes manières de connaître l'identité et les caractéristiques des différents généraux constituent des quêtes secondaires suffisamment attrayantes d'autant qu'elles laissent place à une grande liberté pour le joueur. Ainsi selon ses actions, succès et échecs, la partie d'un joueur sera donc totalement différente de celle d'un autre. On peut dire d'une certaine façon que l'on a la possibilité de créer son propre scénario même si la finalité reste la même. Quelque chose qui m'intéresse depuis longtemps dans les mondes ouverts.

2°) La propre quête du forgeron Elfe auquel talion est lié de maintes façons et qui nous intrigue par des flashbacks réguliers.

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3°) Les interactions entre Talion et Ratbag la Mauviette, pleines d'humour et qui en même temps suscitent la curiosité du joueur sur la destinée de l'orc au sein de l'armée de Sauron.

4°) Un jeu entre hommage et innovation qui additionne les références à l'oeuvre de Tolkien, les connexions avec les films de Peter Jackson - grâce à la reprise de la VF pour quelques guests - et un nouveau matériau comprenant des personnages et créatures créées de toutes pièces (les Caragors et les Crogs). Après La Guerre du Nord, l'Ombre du Mordor représente donc une nouvelle excellente adaptation de l'univers de Tolkien.

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La manière dont le spectre elfe perçoit le Mordor tient à la fois du monde éthéré de Legacy Of Kain, de la vision d'aigle de Assassin's Creed et du sens de Sorceleur de The Witcher. Sa véritable identité fera la joie de tout fan du seigneur des anneaux qui se respecte !

On notera comme faiblesses, le visage du héros peu détaillé (c'est flagrant sur le menu d'accueil), des textures de roche trop peu travaillées compte tenu de leur omniprésence et quelques soucis de son concernant certains dialogues.

D'autres points sont cependant beaucoup plus dommageables comme le tir à l'arc qui met une éternité à s'enclencher voir ne s'enclenche pas nous mettant trop souvent en péril dans des situations délicates de même que la présence de trop nombreux capitaines qui alourdit une difficulté déjà assez corsée.

Mais autrement il est très important de saluer le premier jeu de la dernière génération de consoles qui a enfin exploité l'IA et de surcroît d'une façon inédite. On avait vu que Watch_Dogs avait lui aussi à sa façon valorisé l'environnement du joueur plus que la moyenne des jeux triple A. Espérons qu'un éditeur finisse par associer toutes ces belles avancées en terme de profondeur de gameplay dans un seul et même monde ouvert, progrès terriblement freinés depuis plusieurs années par le succès du multi et l'importance donnée aux graphismes, comme on le sait.

 

 

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