jeudi, 25 octobre 2018
Tous en Scène [Cinéma/Critiques]
C'est sympa les vacances scolaires, ça donne l'occasion de voir des films au ciné qu'on avait loupé faute de curiosité et d'envie.
Je ne connaissais pas grand-chose au film hormis qu'il tournait autour de la chanson et qu'il y avait une séquence déjà anthologique sur la reprise de Shake it off de Taylor Swift.
La réussite des gags doit beaucoup à la maladresse de Miss Crawly laquelle est doublé par un comédien en VO comme en français. Buster Moon, quant à lui, est l'optimisme personnifié, on lui pardonne également ses propres dérapages.
La surprise n'en a été que meilleure quand j'ai découvert de nombreux personnages tous intéressants et attachants avec en point commun la passion du chant et le besoin d'être soi-même, les deux étant intimement liés.
Dès les premières minutes, tout fait mouche : la mise en scène, la narration, le rythme, les thématiques et l'humour. On est littéralement emporté dans un tourbillon euphorique et on se laisse transporter du début à la fin.
Drôle, tendre et servi par une BO royale dans toute sa diversité, Tous en Scène comble le spectateur par un soin et une générosité à tous les niveaux.
Le fait est que les auteurs en choisissant de mettre au premier plan des animaux qu'on aurait pas imaginé de prime abord dans de tels rôles confèrent une forte identité au film avec mine de rien l'intérêt de voir au-delà des apparences et des idées reçues.
Ash a le rock dans la peau, mais devra remettre plus d'une chose en question pour s'affirmer.
Si Mike n'a rien à prouver question chant, il lui manque une scène à la mesure de son talent et surtout de son égo.
Meena va-t-elle vaincre sa timidité et décrocher la lune ? Dommage qu'elle n'ait pas l'occasion de nous offrir à la fin son Never Enough à elle.
Johnny, le Gorille, va devoir jongler entre devoir familial et intérêts personnels. Rosita, la mère de famille modèle, pourra compter sur Gunter pour se lâcher totalement.
Si les bons sentiments sont présents, le film évite un certain nombre de clichés attendus. Si le but, évidemment, est que les personnages s'affranchissent de leurs complexes, de leurs entraves, l'un d'eux demeurera inchangé dans son comportement et son rapport avec les autres tandis qu'un autre, malgré une émouvante prise de conscience, paiera ses fautes, ce qui apporte une nuance bienvenue.
Seul petit bémol pour moi, le show final est un peu en deça de ce qu'on pouvait espérer en ce qui concerne deux personnages (Meena et Ash) dont j'ai trouvé les chansons trop anecdotiques comparées aux précédentes, car pour le reste c'est très inspiré et ça fait sens !
BONUS
Comment résister à ça ?
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12:08 | Lien permanent | Commentaires (0)
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