lundi, 03 avril 2017
Mass Effect 2 [Jeux Vidéo/Critiques]
La version masculine de Shepard est doublée en VF par Boris Rehlinger, le doubleur attitré de Jason Statham, dont on avait déjà pu apprécier le travail dans The Saboteur ou plus récemment Ghost Recon Wildlands.
Le Juste Equilibre
Mass Effect Andromeda vient de sortir, c'était donc la bonne occasion de revenir sur ce qui constitue pour moi le meilleur épisode de la saga et de surcroît l'une de mes meilleures expériences vidéo-ludiques !
Novateur, ambitieux, d'une richesse incontestable, le premier opus souffrait d'une rigidité et d'une répétitivité qui m'en ont longtemps dégoûté et qui m'empêchent encore aujourd'hui de l'apprécier pleinement.
Séduit par sa campagne marketing, je me suis penché sur sa suite, avec l'espoir de goûter enfin au space-opera qu'il semblait promettre. Et bien j'ai été récompensé de ma curiosité au-delà de mes espérances. Le monde de Mass Effect s'ouvrait enfin à moi de la plus belle façon et je m'y plongeai corps et âme.
Le Normandy explore l'espace tel l'USS Enterprise. Dans cet épisode, on déplace le vaisseau directement sur la carte en devant tenir compte des distances car le carburant est limité. Il faudra améliorer l'équipement du vaisseau pour accroître son autonomie, bien pensé ! Pour pouvoir effectuer ces améliorations, on a à notre disposition des sondes et un scanner manuel pour dénicher des éléments sur certaines planètes. Un mini-jeu que vous prendrez plaisir à faire à condition de ne pas le répéter trop souvent. Scanner une planète peut également nous faire accéder à de petites missions.
Rarement, un scénario et des personnages m'ont autant séduit, passionné. Moi qui, aujourd'hui délaisse rapidement l'histoire au profit des activités annexes et de mon imagination, je trouve dans ce jeu les ingrédients qui me donnent envie d'en savoir plus sur ce que les développeurs ont défini de base. Exceptés Red Dead Redemption, Brütal Legend et Half-Life 2 dans un genre moins ouvert, je n'ai pas souvenir d'avoir été autant transporté par une intrigue.
Il y a des dialogues, qu'on peut écourter ou prolonger selon son envie et que je n'ai donc pas l'impression de subir comme dans The Witcher 3, des choix plus ou moins évidents à faire avec un système de pragmatisme et de conciliation simple, mais appréciable qui permet même d'intervenir d'une manière radicale au cours d'une cut-scene avec à la clé des conséquences visibles rapidement ou plus tard dans l'aventure. Bethesda aurait été bien avisé de s'inspirer de cela pour élaborer Fallout 4 au lieu de supprimer purement et simplement le karma qui avait son intérêt dans le déroulement des dialogues et la psychologie de notre personnage.
De quoi séduire surtout avec un emballage musical de Two Steps From Hell !
En rejouant à Mass Effect 2 des années après, je retrouve vite le même plaisir grâce à une dynamique unique, un équilibre parfait à mes yeux entre narration, action, liberté et scripts. Tout s'imbrique intelligemment, je mes sens faire partie d'une grande histoire tout en profitant à mon rythme de toutes ses composantes.
La mise en scène et le design y sont pour beaucoup et bien sûr le soin apporté au background.
Les premières heures s'enchainent sans qu'on s'en rende compte.
On doit recruter une équipe de spécialistes pour une mission dite suicide, on a pas le choix, mais on peut les recruter dans l'ordre qu'on veut et chacun apporte ses spécificités, son charisme à l'aventure avec des échanges savoureux et quelques moments épiques à la clé.
Avec bien évidemment la joie de retrouver des têtes connues du premier opus.
Garrus est de retour avec un joli pseudo et quelques cicatrices à l'instar de votre personnage. Mais avant de pouvoir le recruter, il va falloir en passer par une (trop) longue phase de shoot.
Tout ce petit monde prend progressivement sa place au sein du Normandy (2ème édition) et libre au joueur de développer des affinités avec certains membres via des dialogues et des missions spécifiques, système qu'on retrouve dans Fallout New Vegas avec les Compagnons.
Le savoir-faire de BioWare éblouit la rétine autant que l'esprit du joueur.
Le gameplay a gagné en souplesse et les combats en dynamisme, la forme et le fond sont donc au diapason.
On a à notre disposition pas mal de secteurs à explorer et même si les zones ne sont pas immenses, chaque trésor découvert (qu'il soit matériel ou non) procure son petit plaisir surtout si on a réussi le sympathique mini-jeu de piratage qui le protégeait.
Pour les bémols on notera des bugs d'affichage (textures tardives, cadavres en suspension), un déroulement trop similaire d'une mission secondaire à une autre, des PNJ figés dans les villes (Omega) à l'exception des danseuses et pas de rencontres dans l'espace ni même de phases de combat spatial simplifiées alors qu'on nous vante l'armement et les défenses du Normandy.
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