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vendredi, 08 avril 2016

Trailer Fallout 4 : Know your Enemy [Vidéos/Créations]

Il y a quelques temps je m'étais amusé pour un concours à faire mon propre trailer de Fallout 4 intitulé Fun never dies. Réécoutant en ce moment l'album 21st Century Breakdown de Green Day et notamment Know Your Enemy que j'adore, l'évidence m'est apparue d'intégrer cette musique ô combien pêchue dans mon montage. Voici donc une nouvelle version avec quelques autres différences comme le morceau final qui était mon idée d'origine.


Trailer Fallout 4 : Know Your Enemy ! par gregarmatory

 

 

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mardi, 05 avril 2016

Vote Blanc et Démocratie [Société]

Vote Blanc et Démocratie

La reconnaissance du Vote Blanc autant que la création d'une véritable démocratie (les deux étant liés) sont mon cheval de bataille depuis quelques temps déjà. Et au gré de mes recherches, je découvre des personnes qui ont nourri cette réflexion, révélé des vérités et agi concrètement pour que les choses changent, pour que la politique nous revienne enfin à nous, le peuple, car ne l'oublions jamais, la démocratie signifie le pouvoir au peuple.

Pas de carriérisme, d'appât du gain ou de soif de pouvoir, juste la parole et l'action redonnées officiellement aux citoyens qui font le pays. En l'état, la France reste une forme de Monarchie.

Un an seulement nous sépare des présidentielles de 2017 et ce qui se profile n'a franchement rien de rassurant. Ce qui est certain c'est que nous sommes tous concernés et tous responsables de ce qui arrivera.

Car la politique ne changera pas sans nous. 

Ce grand monsieur est malheureusement décédé à 37 ans des suites d'une longue maladie, c'est à lui que nous devons cette formidable initiative de donner au Vote Blanc sa légitimité via la création du Parti Blanc.

C'est se qui s'appelle se défiler en beauté à une question toute simple. Et il faudrait continuer à voter pour des gens comme ça ?

Le président actuel du Parti du Vote Blanc. La vidéo date d'avant le moment où le vote blanc a été dissocié des votes nuls. Mais bon, pour ce que ça a changé !

 En Lien

Voter libre, voter blanc !

Dans deux ans on vote blanc !

 

 

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lundi, 04 avril 2016

Mon Top des chansons qui filent la pêche [Vidéos]

Mon Top des Chansons qui filent la pêche

 

Plus de David Guetta : Ici

Plus de Rihanna : Ici

 

 

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Le Puy du Fou : Le Dernier Panache [Festivals]

Pour son nouveau spectacle, le Parc du Puy du Fou nous offre un véritable trailer digne du cinéma. Hâte de découvrir cet univers historique avec ma moitié !

 

 

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SSX [Jeux Vidéo/Critiques]

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La chaleur printanière pointe doucement son nez, mais ce n'est pas pour cette raison que je viens vous rafraîchir les idées en vous parlant du jeu de snowboard SSX. Cette critique attendait en vérité sagement depuis un moment d'être exposée au grand jour.

Pas fan des jeux sportifs (foot, basket, F1, cyclisme et j'en passe) ce SSX m'a immédiatement séduit pour plusieurs raisons :

Des graphismes léchés qui mettent énormément en valeur les massifs alpins de notre planète, revus et corrigés bien sûr, mais chacun a sa personnalité et est introduit par une sorte de bande-annonce au style percutant pour avertir le joueur naïf des beautés, mais aussi des dangers auxquels il s'expose, car nous le verrons plus tard, surfer sur la poudreuse n'est pas toujours une promenade de santé dans SSX.

Un gameplay très accessible qui s'apprivoise progressivement avec ses subtilités.

Une liberté grisante dans le choix des cartes (via une jolie Terre en 3D) et de la nature du challenge : scénario, course, tricks et même un mode entraînement pour simplement se familiariser avec les commandes et les parcours.

Plusieurs personnages à débloquer et du matériel pour augmenter ses chances de survie selon la dangerosité de la piste. On passera ainsi allègrement du piolet à la lampe (pour des parcours de nuit du plus bel effet d'ailleurs) en passant par la wingsuit et le masque à oxygène. Chaque item existe dans un grand nombre de versions avec avantages et inconvénients et peut s'acquérir juste avant une course. Il y a également des items secrets qui ne dévoilent leur nature qu'une fois achetés. Ceci ajouté à un code de couleurs rappellera aux amateurs d'action-RPG le loot ramassé dans des jeux comme Borderlands. (violet = rare = très efficace !!!)

 

A noter que le mode Histoire bénéficie d'une sympathique présentation façon BD, hélas non traduite en français.

Chaque course débute par un saut depuis l'hélicoptère et s'ensuit une sorte de parcours d'obstacles plus ou moins complexe où on enchaîne les glissades, accélérations, sauts et tricks pour arriver premier de préférence, ce qui fait augmenter le niveau du personnage et permet d'engranger un max d'argent (Outre l'équipement, les maps et les pistes de chacune d'elles doivent être achetées pour être pratiquées).

C'est rapide, fluide, à la fois fun et exigeant. Un plaisir de jeu immédiat terni de temps à autre par quelques bugs de collision (on peut se retrouver coincé dans le décor) et une difficulté assez présente. En effet de nombreux pics n'attendront qu'une maladresse de votre part pour vous entraîner au choix dans une crevasse ou une avalanche. Heureusement on pourra compter sur un mode rewind (maintenant habituel sur les jeux de course automobile) pour remonter le temps et réparer nos erreurs, quand c'est possible, car même ainsi ce n'est pas toujours le cas.

Un mode multijoueur permet de se mesurer à d'autres joueurs et de cacher/retrouver des géotags dissimulés dans les niveaux.

Par sa richesse de contenu et le soin apporté au style graphique autant qu'à la jouabilité, SSX s'impose donc comme un hit en puissance, un jeu dont on attendait franchement rien et qui au final s'avère une énorme bonne surprise en dépit d'un intérêt à priori très limité. On le rapprochera facilement de Pure, le jeu de Quad de Disney qui propose sur quatre roues autant de sensations dans des décors de toute beauté.

 

 

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vendredi, 01 avril 2016

Deadpool [Cinéma/Critiques]

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A l'heure où les comics pullulent sur le net, dans les boutiques comme au ciné, un irréductible fouteur de merde vient apporter un peu de sang neuf. Littéralement, quand on connait l'énergumène.

Il s'avère que l'histoire du film est aussi intéressante que l'histoire dans le film.

Réduit au strict minimum dans un Wolverine Origins de triste mémoire sous les traits de Ryan Reynolds, le sacre de Deadpool commençait très mal. Mais c'est paradoxalement le comédien lui-même qui s'est battu des années pour le faire vivre à l'écran. Comble de l'ironie, lorsqu'il incarne un super héros au premier plan, à savoir Green lantern, le film fait un four. Ce qui n'arrange pas les choses.

Pourtant l'acharnement a fini par payer. Ryan Reynolds peut se targuer d'avoir offert un écrin enfin idéal à ce personnage décalé. Il avait su d'emblée rassurer les fans, inquiets -et à raison- d'un potentiel contenu trop tout public, en mettant en scène une interview très personnalisée.

Libéré de la censure, le film se lâche donc niveau dialogues et situations glauques avec un humour sous acide qui a fait la marque du perso depuis ses débuts.

Pour autant est-ce que Deadpool peut se résumer à une grosse dose de fun, débridée, mais sans fond ? Non, et c'est là la bonne surprise. Car avant de nous faire connaître l'histoire de Deadpool, le film prend le temps de nous narrer (via un montage jubilatoire) l'histoire de Wade Wilson, l'homme sous le masque.

Cet humour corrosif, Wade l'a toujours eu et dire qu'il va lui permettre d'encaisser les pires galères n'est pas exagéré. Wade va connaître l'amour avec un grand A (enfin plutôt avec un grand Q en ce qui le concerne) et c'est au moment même où il tutoie le Paradis qu'il va lentement, mais sûrement, pénétrer en Enfer.

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Gina Carano (Piégée) n'est pas devenue Wonder Woman, alors pour se consoler elle a rejoint l'univers Marvel. Je vous laisse découvrir son rôle (hélas trop basique) dans le film.

Clins d'oeil à foison, pitreries et cabrioles, Deadpool règle ses comptes avec ses ennemis autant qu'avec tout ce qu'il a dû traverser pour arriver sur votre écran (oui en plus il va vous parler, ce con !!!) Ne vous étonnez pas donc de voir régulièrement des références plus ou moins discrètes à Green Lantern, Wolverine Origins, X-Men et même carrément Ryan Reynolds.

Le film prend donc un max de libertés dans les détails et heureusement car l'histoire globale progresse de manière très classique. On pourra alors trouver que la folie de Deadpool contraste un peu trop avec le reste tout en l'appréciant à sa juste mesure. On ne sait pas pourquoi il est conscient d'être un héros fictif, cette capacité unique n'étant pas du tout reliée à l'apparition de ses super pouvoirs et personnellement je trouve ça dommage car cela aurait pu expliquer de manière originale et d'autant plus facilement son invulnérabilité. 

Même si le budget était évidemment plus limité comparé aux autres productions Marvel (une vanne est lâchée à ce sujet), l'action et le spectacle sont particulièrement efficaces avec des chorégraphies soignées, fluides et inventives.

A noter que la VO est rudement conseillée pour profiter au mieux de la crudité des dialogues.

Un deuxième opus est programmé. Avec plus de folie dans le scénario ? On l'espère.

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Vous voulez encore du Deadpool ? Du Marvel, du DC ? Alors c'est ICI

 

 

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mercredi, 30 mars 2016

La Planète des Singes : L'Affrontement [Cinéma/Critiques]

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L'intelligence et la force de César suffiront-elles à maintenir une paix aussi fragile ?

La Planète des Singes : L'Affrontement

Le premier volet de cette nouvelle série préquelle au film avec Charlton Heston avait mis la barre très haut en parvenant de manière magistrale à créer un nouvel angle de vue tout en restant fidèle au matériau originel. Le risque, évidemment, était de ne pas réussir à conserver cette maîtrise de la narration et de la mise ne scène, cet équilibre parfait entre blockbuster à la fois spectaculaire et intelligent et drame intimiste porteur d'émotions.

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Malgré mon adoration pour le premier volet, je ne suis pas allé voir sa suite au ciné, convaincu qu'il serait inférieur, qu'il ne pourrait pas être au niveau. Peu d'acteurs connus, une affiche au design douteux ont achevé de me décourager. Oui, on est stupide, parfois !

Cette lourde tâche a été confiée à Matt Reeves, réalisateur peu connu, qui aurait pu d'emblée susciter la méfiance. Sauf que le bonhomme est un proche de J.J. Abrams et qu'il a à son actif rien moins que le colossal Cloverfield. Là ça rassure un peu plus.

Malgré cela, j'ai mis un moment avant de le voir, ce qui en général est salutaire, il faut bien l'avouer puisque cela permet de me détacher de mes espoirs et attentes et de visionner plus sereinement l'oeuvre.

Cela m'a énormément réussi sur ce film, puisque du début à la fin j'ai été littéralement fasciné, immergé dans l'histoire, oubliant totalement que les nombreux singes visibles n'étaient que le fruit combiné de la performance capture et des effets numériques dernier cri. J'ai frissonné quasiment tout du long, époustouflé par la crédibilité de l'univers et de l'histoire. Happé par les enjeux, les dilemmes, les rebondissements qu'ils viennent des singes ou des humains, j'ai ressenti une tension permanente.

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La paix ne tient qu'à un fil sur lequel Koba danse un peu trop. Ce personnage, merveilleusement valorisé, bénéficie d'expressions faciales particulièrement réussies sublimées par un look déjà très percutant.

Et à nouveau quand il s'agit de mettre l'action en avant, le film nous régale, en attestent la séquence d'ouverture et le morceau de bravoure final.

Je parlais dans mon article précédent du désir et de l'espoir retrouvé d'être ému par des effets spéciaux, la magie de notre temps, en quelque sorte. Et bien c'est de nouveau chose faite.

Grâce également au travail crucial des mêmes scénaristes que le premier opus, des acteurs, visibles ou invisibles, Matt Reeves a su parfaitement exploiter l'héritage remis entre ses mains, en mêlant intimement une ambiance post-apo à cette lutte emblématique. On prend un plaisir fou à voir les singes évoluer librement devant une caméra qui les filme comme des hommes, ce qui m'a valu d'être aussi bouleversé que lorsque j'ai découvert Orca, un énorme compliment à mes yeux étant donné l'admiration que je voue à ce film où l'animal est au premier plan.

Un petit bémol, un final qui s'étire un peu trop en longueur et qui allonge une durée qui aurait mérité d'être un poil plus courte. Mais c'est vraiment histoire de chipoter.

Avec Keri Russell (Mission Impossible 3) et Gary Oldman, à nouveau leader post-apo après Le Livre d'Eli (un autre petit bémol peut-être pour cette répétition).

La musique, quant à elle, est signée Michael Giacchino (Mission Impossible 3, Super 8 Mission Impossible : Protocole Fantôme)

BONUS

Cette vidéo a plus de liens avec le film qu'on ne pourrait l'imaginer puisqu'elle a bénéficié du concours de rien moins qu'Andy Serkis, spécialiste de la performance capture sur plusieurs blockbusters (Gollum dans Le Seigneur des Anneaux, Kong dans King Kong, le Capitaine Haddock dans Tintin et le Secret de la Licorne, Ulysses Klaw dans Avengers : l'Ere d'Ultron, Leader Suprême Snoke dans Star Wars VII) et jeux vidéo (Le Roi Bohan dans Heavenly Sword, Monkey dans Enslaved : Odyssey to the West).

En Lien :

César, Fan Art

 

 

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lundi, 28 mars 2016

Mauvais Genre 2016 : du génie créatif français ! [Cinéma/Jeux Vidéo]

http://www.actusf.com/spip/IMG/image/jean-laurent/mauvais%20genre%202016%20affiche%202016.jpg

Cette année le parrain du festival n'était autre que Thierry Frémont (inoubliable héros du film Les Démons de Jésus)

Le Festival Mauvais Genre fête ses dix ans cette année et on est très heureux pour lui. Mettant en avant le cinéma et l'art étiqueté souvent comme underground, de genre, il rassemble en vérité une créativité qui va bien au-delà de ces clichés.

Fantastique, poésie, post-apo, drame, surréalisme, S-F, horreur, il brasse large et l'occasion lui est donnée de le prouver via des courts-métrages, des longs et des conférences.

C'est justement à deux conférences que j'ai décidé d'assister qui avait en commun l'intérêt de révéler le travail titanesque d'un studio indépendant français qui parvient au départ juste par passion à atteindre un degré de maîtrise et des ambitions impressionnants qui ouvrent des perspectives enthousiasmantes pour le cinéma et le jeu vidéo en France.

Personne ne les attendait, mais tout le monde les espérait. A vous de juger.

Le studio Seth Ickerman s'était déjà fait connaître il y a six ans avec un fan movie intitulé Kaydara sur l'univers de Matrix. Les deux auteurs ont dû tout inventer et se former sur le tas niveau effets spéciaux et mise en scène. On aime ou pas, mais d'avoir eu le privilège de voir les coulisses du film permet de mesurer à quel point les deux artistes (ils ont tout fait eux-mêmes) ont mouillé la chemise et chauffé les neurones pour concevoir des plans ultra complexes qui ont demandé un travail admirable de compositing (assemblage de prises de vue réelles, détourages, incrustations, maquettes, créations numériques). A noter qu'un autre de leurs courts,  une parodie intitulée Ratrix, fait office d'introduction.

En 2014, Mauvais Genre leur commandait le teaser du festival. Bien leur en a pris, car les deux artistes nous offre une séquence qui allie à merveille délire futuriste et onirisme. Moi qui rêve d'être de nouveau ému par des effets spéciaux (en attendant de l'être par la 3D) je me plais à penser qu'ils sont sur la bonne voie pour ça.

 

Le studio avait illustré leur teaser du festival  d'une musique de Carpenter Brut. La mayonnaise ayant bien pris, c'est Carpenter Brut qui a sollicité le duo pour mettre en images l'un de ses clips. Résultat : une virée dans un univers surréaliste et sublime. Ceux-là étaient faits pour se rencontrer.

Et enfin, la cerise sur le gâteau : le trailer de leur projet le plus ambitieux : un véritable film destiné aux salles. Le script est terminé, le producteur est trouvé (un membre du studio d'effets spéciaux Buff Company !) reste encore pas mal d'étapes (trouver un acteur connu qui puisse vendre le film, tourner en anglais,...), mais c'est en bonne voie et ça, ça fait super plaisir surtout quand on sait combien il est difficile de monter un film de SF en France. Croisons les doigts et soutenons-les autant que possible, ils le méritent vraiment et nous aussi d'ailleurs !

D'avoir pu voir toutes ces vidéos projetées sur grand écran ont fait pour beaucoup dans l'effet qu'elles ont eu sur moi et il est indéniable que de les voir seulement sur internet en amoindrit énormément l'impact, je tenais à le souligner.

L'animateur aux côtés du Studio Seth Ickerman à savoir R-One Chaff et Savitri Joy Gonfard (à droite) avec lequel j'ai pu discuter de précieuses minutes.

RageQuit n'est plus seulement un terme pour désigner le fait de quitter brusquement une session jeu vidéo sous l'effet de la colère et de la frustration, c'est aussi désormais un studio indépendant français de jeux vidéo qui commence à faire parler de lui. Paul Chadeisson, directeur créatif, graphiste spécialisé dans la conception des décors, est venu nous parler de son prochain jeu et nous en a ouvert les coulisses ainsi que ceux de Remember Me via une pléthore d'illustrations faites à la palette graphique. On a ainsi pu explorer un Paris futuriste sous toutes les coutures ainsi que leur nouvel univers qui prend place dans le ciel sous forme d'un shooter nerveux en apparence simple, mais en réalité très travaillé en amont. Au passage il nous a assuré que le design du film Blade Runner l'avait énormément influencé et qu'il reste une référence pour nombre d'artistes.

Le studio a choisi le ciel plutôt que l'espace afin de se démarquer de la concurrence, et l'a peuplé de tout un tas d'objets usuels connus sur terre comme des plateformes pétrolières, des containers, des grues, ce qui donne un look très original à ce Strike Vector X. Le premier jeu de cette série en devenir s'est bien vendu sur Steam (c'était une exclu PC) on souhaite le même succès à ce nouvel opus pour consoles. Info exclusive : Paul a annoncé qu'il serait également porté sur PC prochainement !

Pour terminer j'en profite pour placer le trailer de Hardcore Henry qui était visible en avant-première au festival. Un pur film de geeks, aussi audacieux que mutant, que je compte bien voir à sa sortie.

Pour conclure : Vive les amateurs, vive les fans, vive les passionnés qui nous font rêver souvent mieux que les gros studios et leurs gros budgets !

 

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

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dimanche, 20 mars 2016

Enfin du vrai RP sur Youtube ! [Roleplay]

Enfin du vrai RP sur Youtube !

Moi qui suis un gros fan de RP, je désespérais de découvrir un jour un youtuber français qui pourrait me satisfaire à ce niveau sans tomber dans le délire WTF et autres godmod qui tuent le jeu et le concept.

Après de nombreuses vaines recherches, j'ai fini par trouver la perle rare, j'ai nommé PROTOKSIXSANG66 avec sa chaîne Zombie Survival Horror Paranormal

Dans sa série sur Fallout 4, il s'est volontairement limité à tester le gameplay seulement pendant l'intro avant d'expérimenter réellement le jeu pour sa toute première partie en incarnant directement le personnage à savoir un ancien militaire. En exprimant à haute voix les pensées et intentions de son personnage, en ajoutant spontanément des petits détails pour renforcer l'immersion et la cohérence avec les scripts, il parvient de manière simple et naturelle à rendre l'expérience vraiment passionnante. N'hésitez donc pas à suivre ses aventures, vous ne le regretterez pas !

Par ailleurs si vous kiffez les jeux de survie et de zombies, ProtokSix est un spécialiste en la matière et sa chaîne a tout ce qu'il faut pour vous contenter !

 En Lien : Jeux Video en Roleplay

 

 

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samedi, 19 mars 2016

Fallout 3 : RP Récupérateur/Marchand [Roleplay]

FALLOUT 3 : RP Récupérateur/Marchand

Ce RP est un bon moyen à mon sens pour redonner de l'intérêt au jeu quand on pense en avoir fait le tour et qu'on est plus motivé car il permet de donner un sens particulier à l'exploration, aux déplacements et à la recherche d'items courants, rares et uniques.

Procédure :

1-Déterminer votre client, le marchand qui vous sollicitera, de manière aléatoire ou bien en toute logique si vous le rencontrez. Vous pouvez concevoir d'être sollicité à distance par la biais de Galaxy New Radio, Three Dogs se faisant l'intermédiaire entre lui et vous.

2-Déterminer aléatoirement le nombre d'objets demandés [de 1 à 6 par exemple]

3- Déterminer aléatoirement la nature de l'objet [se référer au guide officiel]

Les comptoirs/Commanditaires :

1.Big Town

2.Duchess Gambit/Tobar [Extension Point Lookout]

Pour faire de Tobar un marchand, accepter sa proposition, allez dans son inventaire comme pour acheter un billet, mais ne le faites pas et sortez de l'interface.

3.Canterbury Commons

4.Little Lamplight/Toc-Toc

5.Mamie Sparkle

6.Megaton/Moira

7.Rivet City

8.Tempenny Tower

9.Temple de l'union

10.Underworld/Tulip

 

Chaque livraison réussie auprès d'un vendeur vous donne des points de Réputation, vous pouvez bien sûr faire varier cette récompense selon le nombre et la rareté des objets à livrer. Plus vous avez de points de réputation plus vous débloquez de marchands importants souhaitant commercer avec vous. Un conseil : établissez plusieurs stocks de marchandises répartis dans les Terres Désolées, notez le lieu et la nature du stock, car vous ne saurez pas à l'avance ce dont vos commanditaires auront besoin. 

Voyage Rapide et Véhicules

Pour se téléporter de manière RP, possibilité d'utiliser les moteurs de moto (près d'un véhicule comme une moto, une voiture et une camionnette pas trop endommagée) et les piles à fission (Armure assistée équipée d'un réacteur dorsal). Si vous avez suffisamment avancé dans le scénario vous pourrez aussi simuler le transport par vertiptère quand vous en découvrirez un. Attribuez une forme d'énergie et un stock que vous tiendrez à jour afin de limiter son usage.

Pour pousser plus loin cet aspect, on peut décider que lors d'un voyage rapide on peut être attaqué et que notre véhicule est endommagé. Prenez en compte votre capacité Chance X10 (à condition qu'elle n'excède pas 7 ou 8 max sinon pas d'intérêt) et faites un lancer de dés virtuel sur le tableau en début d'article pour savoir si vous êtes repéré. Si c'est le cas votre véhicule est touché automatiquement ou bien vous pouvez créer une compétence Pilotage et la tester afin de savoir si vous évitez les tirs ennemis. Dans le cas de la moto, on peut déterminer quelle partie est endommagée : le moteur, les freins ou la carrosserie, ce qui vous obligera à terme à les remplacer, un petit côté Mad Max dans l'âme.

Evidemment plus le voyage est important, plus vous avez de risques de faire de mauvaises rencontres. Mais on peut également envisager de bonnes rencontres, pourquoi pas sous forme de petites missions annexes (conduire quelqu'un à un lieu précis, dépanner un autre véhicule, escorter un marchand itinérant,...)

 

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Autres Jeux en Roleplay

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mardi, 15 mars 2016

Fast Five [Cinéma/Critiques]

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Un p'tit coup dans le rétro

Après un quatrième opus qui ratait son créneau et faisait une belle sortie de route, la saga Fast and Furious négociait un virage salvateur.

Lucrative licence boostée à la nitro et aux testostérones, Fast and Furious a connu des hauts et des bas. Tout le monde n'est pas forcément d'accord sur ce que sont ces hauts et ces bas, subjectivité oblige.

Personnellement, je trouve que les chiffres impairs ont porté chance à la saga (excepté le sept pour plusieurs raisons dont une évidente, le décès de Paul Walker).

Le premier opus pouvait n'être au départ qu'un remake maladroitement déguisé de Point Break. Mais cela dit, il a su dépasser ce statut grâce à des personnages charismatiques très bien incarnés et un univers jusque-là rarement aussi bien exploité.

Le deuxième roulait clairement sur des oeufs en abandonnant sa poule aux oeufs d'or à savoir l'ami Vin Diesel. Paul Walker restait dans la course, mais avec Tyreese Giibson en guise de co-pilote,  plus horripilant qu'hilarant et même avec la présence de Eva Mendes, le film retombe dans une nanardise qui condamne durablement la série.

Pour la ressusciter, la production n'y va pas par quatre chemins et c'est tant mieux. Fini les States, direction le Japon pour Tokyo Drift. Nouveau décor, certes, mais aussi nouveau réalisateur (Justin Lin) nouveaux personnages, nouveaux enjeux, nouvelle identité en somme. On aime ou on aime pas, mais au moins le film a le mérite d'exister et de donner un sacré coup de boost à un univers qui en avait bien besoin. Perso, j'adore ce troisième épisode qui a su mettre en avant un héros avec ses forces et ses faiblesses, plus imparfait, moins expérimenté, plus proche de nous et le voir évoluer et gagner en maîtrise est particulièrement savoureux, de même que son amitié particulière avec Han qui sera bientôt indissociable de la série.

L'histoire jongle habilement entre comédie, action et drame. Mais en plus de cela, une scène finale raccroche de manière inattendue cet épisode en apparence marginal à la source. De quoi relancer en beauté la franchise sur de nos nouveaux rails.

C'est chose faite avec le quatre que réalise donc Justin Lin. Mais là, c'est le coup de la panne, la panne d'inspiration. Et l'espoir de reprendre son pied de rentrer gentiment au garage.

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Dans Fast and Furious, le mot Famille n'est pas un vain mot. Spéciale dédicace à mon Véver !

C'est à nouveau un changement d'horizon qui va offrir une carrosserie flambant neuve à Fast and Furious et un tigre dans son moteur. Direction donc les favelas de Rio. Sur fond de chasse à l'homme multi-directionnelle, on suit avec un intérêt sans cesse renouvelé par moult rebondissements les péripéties de Toretto & Cie. L'absence de Letty est vite comblée par de nouveaux personnages et des visages connus qui refont surface avec beaucoup d'humour.

Chacun sera mis à contribution et le personnage de Tyreese Gibson, qui nous avait laissé un si mauvais souvenir dans le 2,  trouve ici parfaitement sa place de clown couard au milieu d'une bande hétéroclite à souhait, mais qui nous vaut de bons moments en exploitant une rivalité ludique entre ces personnalités opposées, mais aux talents ô combien complémentaires.

L'action se renouvelle constamment avec une intensité inattendue. On pense à la course-poursuite sur les toits, à l'embuscade et bien sûr au face à face musclé à souhait entre Vin et The Rock.

Question scénario, c'est parfois tiré par les cheveux (les chevaux ?), mais au moins des efforts ont été faits et les relations des uns et des autres, loin d'être figées, vont au contraire nourrir l'action et la narration de concert jusqu'au morceau de bravoure final : une séquence dantesque, une course-poursuite qui entre dans les annales par son inventivité et sa mise en scène en évitant de recourir au tout numérique pour épater la galerie.  On a droit au contraire à des cascades monstrueuses grandeur nature dont on s'abreuvait étant gosse et qui nous collent tout du long un sourire béat.

Deux bémols : la seule course urbaine et donc iconique de la série n'est pas montrée. On comprend qu'il faut se référer simplement aux talents de pilote légendaires du binôme Toretto/Connor pour imaginer le déroulement et l'issue, mais quand même, ça manque cruellement au compteur. Secondo, Vin Diesel manque de présence et fait le minimum syndical en roulant des mécaniques, malgré de nombreuses opportunités de nous émouvoir (ce qu'il réussit pourtant fort bien comme à la fin des Chroniques de Riddick). Un constat qui heureusement est amoindri grâce à l'effet de bande et à la dynamique de l'ensemble.

Pour terminer, une scène post-générique est là pour titiller les fans, ébauchant une sorte de puzzle scénaristique à grande échelle aussi prometteur qu'ambitieux à la manière du cinématique Marvel. Mais ce fut un cadeau empoisonné, car Fast and Furious en mangeant ainsi à tous les râteliers des films d'action (Matrix, sort de ce film !) a peut-être engrangé les dollars et assit sa renommée, mais a perdu son âme en cours de route.

Par son équilibre entre exotisme et fidélité et sa générosité constante, Fast Five constitue donc pour moi l'un des meilleurs épisodes de la saga, sinon le meilleur.

Un titre qui donne vraiment la pêche en plus de conclure le film en beauté ! La musique du film, proprement dite, elle aussi très efficace, on la doit à Brian Tyler (Insaisissables, Assassin's Creed Black Flag).

 

En Lien

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Hommage à Paul Walker

Girl Power, Fast and Furious and Expendables

 

 

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dimanche, 13 mars 2016

Wheelman [Jeux Vidéo/Critiques]

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Après avoir réussi à adapter son personnage de Riddick en jeu vidéo, Vin Diesel a tenté de séduire les joueurs avec une licence inédite baptisée Wheelman.

Le concept : votre voiture est votre arme. Au moment même où les GTA-like et les open world avaient le vent en poupe, c'était un choix plutôt judicieux. Avec en prime le retour de Vin Diesel dans la peau d'un as du volant après ses prouesses dans Fast and Furious.

Pour autant, la renommée de l'acteur et toutes ses références allaient-elles permettre d'apporter une nouvelle pierre à l'édifice de son succès ?

Vin Diesel s'est considérablement investi dans ce jeu : production, incarnation (c'est sa voix (en VO), c'est son image, plutôt fidèle d'ailleurs). On pouvait donc être plutôt confiant. D'ailleurs les premiers instants ne sont clairement pas décevants.

Les sensations sont réellement grisantes : vitesse, caméras, animations tout est fait pour nous plonger dans de véritables poursuites et cascades chorégraphiées dignes des meilleurs blockbusters américains. En moto, flinguer sur une roue avant en pivotant renvoie carrément à Mission Impossible II, autant dire un sacré pied !

En camion et camionnette on a même droit à une vue intérieure de la cabine qui donne une immersion jamais vue dans ce genre de jeu.

En dehors de cela, hélas, le joueur va vite découvrir les limites et lacunes d'un jeu qui sorti de son concept n'a hélas pas grand-chose à offrir. Un scénario de guerre de gangs où le héros mangera à tous les râteliers vu et revu et peu passionnant et le contexte inédit de Barcelone comme terrain de jeu ne change pas la donne.

De nombreux défis (à la difficulté parfois ardue) permettent de booster la jauge de focus, de débloquer armes et garages. Sympa, mais pourquoi faire au final, puisque Milo peut changer de véhicule en un clin d'oeil comme Rico "Just Cause" Rodriguez et qu'en mode libre aucun ennemi n'est visible hormis les flics, mais qui eux sont carrément invincibles.

Question invincibilité, Milo n'est pas le dernier, en tout cas au volant; car dès qu'il redevient simple piéton, c'est la cata ! Il se blesse en sautant d'un muret de 1 mètre de haut, se relèvera indemne après une collision  avec un véhicule, mais mourra s'il tombe à l'eau. Question cohérence, on a vu mieux. Question finition, aussi. Les bugs de collision et d'affichage sont nombreux. Wheelman a beau être un jeu d'action bourrin, il n'en reste qu'il méritait plus d'attention. Les armes collées dans le dos par exemple ça pique vraiment les yeux même pour l'époque.

Au final, Wheelman est jouissif sur de courtes cessions grâce à une action dynamique et des sensations en accord. Mais question monde ouvert et narration, on restera clairement sur sa faim. 

Un film devait être réalisé dans la foulée qui n'a, au final, jamais vu le jour. On s'en remettra.

 

 

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jeudi, 10 mars 2016

GTA V : La Beauté du Vide 2 [Jeux Vidéo]

GTA V : La Beauté du Vide

2. Horizons Lointains

Après Cloud Atlas, voici une deuxième série de screens pour mettre en avant la beauté (hélas creuse) de GTA V.  Quand on voit la qualité bluffante de ces images (et je suis seulement sur 360), on jurerait voir un simulateur de météo en temps réel. Et dire que ce jeu se vend à des millions d'exemplaires juste parce qu'on peut jouer les gangsters en toute liberté (enfin même pas en fait, c'est ça le pire, même le code d'invincibilité est limité dans le temps, c'est pour dire !) Et si dans son indécente générosité contemplative résidait en fin de compte la vraie fonction de ce jeu vidéo tant décrié pour sa violence ? Moi, dans GTA V, je ne vends pas de drogue, je ne provoque pas (tout le temps) de génocide, je suis chasseur d'images !

  Land Act Dam 

Pour commencer, voici un plan fixe sur un décor évoluant du crépuscule jusqu'à la tombée de la nuit.

 Land Act Dam

  Land Act Dam 

  Land Act Dam 

  Land Act Dam 

  Land Act Dam 

 Land Act Dam

  Land Act Dam 

  Land Act Dam 

 Land Act Dam

 La Puerta

Oui avec l'hélicoptère qui passe entre les immeubles, classe !

 Land Act Dam

J'ai rajouté ci-dessous deux filtres inclus dans le mode photo du jeu qui apportent de bonnes alternatives à ce cliché très simple, mais ô combien poétique.

   Land Act Dam 

  Land Act Dam

 Grapeseed

 Señora Freeway

 Monts Tataviam

A gauche, la silhouette, c'est un couguar. Pour une fois, je me ferai pas dévorer vivant !

  Vespucci Boulevard 

  Vinewood Hills 

 Aéroport international de LS

 Chumash

 New Empire Way

 Sandy Shores

 Alamo Sea

 

BONUS

 Alamo Sea

 Strawberry

A votre avis, je le passe le contrôle technique ?

 Vinewood Hills

Ce pauvre cerf a traversé au mauvais moment.

 Chumash

Que voulez-vous ? Je suis vraiment pas doué pour les créneaux !

En Lien

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Skyrim : Carnet de Voyage

 

 

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Sherlock [Cinéma/Séries]

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Elémentaire...

La série Sherlock a eu un double effet positif sur moi : d'une part me redonner de l'intérêt pour ce personnage emblématique de détective privé que nous devons à Sir Arthur Conan Doyle (dont j'ai dévoré quelques oeuvres), de l'autre m'enflammer de nouveau pour une série télé, ce qui arrive suffisamment peu pour que j'apprécie énormément la chose.

Format long (1h30) conditionnant peu d'épisodes par saison (idéal pour garantir mon intérêt), interprétation de haut niveau, mise en scène inventive, intrigues passionnantes, adaptation intelligemment modernisée tout en demeurant fidèle à l'oeuvre originale, les qualités ne manquent pas. Et cela aurait pu s'arrêter là et suffire.

Mais voilà qu'en début d'année, les producteurs ont eu la riche idée de proposer un épisode final de la saison 3 fantasmé par de nombreux fans : un pur retour aux sources du modèle en exploitant le contexte historique de l'Angleterre victorienne.

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Une saison 3 que je découvre donc en ce moment avec bonheur et le hasard faisant bien les choses, Arte décide de diffuser Le Secret de la Pyramide lundi 14 mars.

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En lien :

Sherlock Holmes

Ma version de Assassin's Creed Syndicate

 

 

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mercredi, 09 mars 2016

Five [Cinéma/Critiques]

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C'est ma moitié qui m'a fait découvrir Pierre Niney à travers trois films aux intrigues variées, mais tout aussi passionnantes : Yves Saint Laurent, 20 ans d'écart et L'Homme Idéal. Décidé à poursuivre une carrière éclectique (dixit Pierre lui-même), le voici ce mois-ci à l'affiche de Five.

Cinq potes d'enfance ont enfin l'opportunité d'emménager ensemble. Ce qui va constituer à a la fois le début du bonheur et des emmerdes, car certains secrets, faits pour préserver cette solide amitié, vont l'amener à traverser une série de crises sans précédent. Leur amitié en sortira-t-elle grandie ?

Je n'en dirais pas plus car les surprises et les rebondissements sont assez nombreux et réjouissants pourvu que vous n'en sachiez pas plus.

On passe allègrement de la pure comédie au drame souvent en un claquement de doigt et c'est là le grand mérite de ce premier film de Igor Gotesman qui incarne l'un des personnages.

Igor dit être inspiré par le cinéma de Cédric Klapisch et il est un fait qu'on retrouve un aspect Auberge Espagnole dans Five, mais une auberge boostée et dynamitée par des caractères et situations explosifs.

Les gags sont légion et on rit beaucoup, mais on frémit également plus d'une fois face à la tournure des évènements, ce qui relance constamment l'intérêt de l'histoire et des personnages. Les comédiens s'en donnent à coeur joie et Pierre Niney lui-même régale le public en alternant aisance et maladresses (il a quand même bien la poisse dans tous ses films !)

On notera quelques facilités (notamment la fin) et une grosse entorse au réalisme (le caca tout dur !), mais la réussite est indéniable, et gageons que l'avenir de ses Five nous soit conté dans un prochain épisode (Six, c'est ça ?)

J'ai eu la chance avec ma moitié d'assister à l'avant-première du film à Tours (la plus grosse salle qu'ils aient vu, yepa !), un excellent moment passé avec l'équipe, très généreuse. En plus c'était l'anniversaire de l'un des comédiens : Happy Birthday, Idrissa !

five film critique,comédie,drame

Igor Gotesman, réalisateur et acteur de Five, prend la pose

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Pierre Niney fait le show

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Toute l'équipe qui est apparue très enthousiaste devant l'accueil qui leur a été réservé.

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dimanche, 06 mars 2016

Kill Bill 1&2 [Cinéma/Critiques]

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L'anecdote est maintenant bien connue : c'est sur le tournage de Pulp Fiction que Quentin Tarantino et Uma Thurman ont commencé à bâtir l'intrigue de ce qui allait devenir le diptyque Kill Bill. Bien leur en a pris puisque je considère ce film (en deux parties) comme son chef d'oeuvre (surtout comparé à ses dernières productions), car il lui a permis de sublimer son propre cinéma et celui dont il s'est nourri durant toute sa jeunesse, et ce, avec une générosité et une inspiration exemplaires.

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Une succession de combats qui va rentrer dans les annales, grâce en premier lieu à la tenue portée par Uma qui renvoie directement au film Le Jeu de la mort avec Bruce Lee. Les masques de ses adversaires, quant à eux, sont une référence directe à Kato, le fidèle acolyte du Frelon Vert joué par Bruce Lee lui-même dans la série éponyme qui l'a fait connaître à Hollyood. Evidemment plus le spectateur est cultivé et curieux, plus il sera en mesure d'apprécier le cinéma de Tarantino. Kill Bill en est une autre parfaite illustration.

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Dans Kill Bill la parole n'est pas d'argent, mais d'acier et La Mariée le fait parler comme personne.

Kill Bill c'est tout d'abord Uma. Dire qu'elle crève l'écran dans le rôle de cette Mariée laissée pour morte et éprise de vengeance est un doux euphémisme.

Passant tour à tour de la vulnérabilité de mère endeuillée à celle de tigresse déchaînée en passant par une sorte de candeur enfantine (la rencontre avec Hattori Hanzo), Uma crédibilise parfaitement toutes les nuances de son personnage, lui conférant une dimension iconique immédiate, mais lui donnant une épaisseur qui va bien au-delà de la simple caricature que la thématique traitée pouvait engendrer. L'actrice, totalement investie dans ce rôle sur-mesure taillé rien que pour elle, va ainsi rejoindre naturellement le panthéon des guerrières du 7ème art aux côté de Sigourney Weaver/Helen Ripley, Linda Hamilton/Sarah Connor et d'autres qui ont démontré de bien belle manière que la femme au cinéma ça pouvait être autre chose que la belle de service qui crie et gesticule ou qui sourit bêtement dans les bras du bellâtre de service.

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Vivica Fox est sublime en tueuse aguerrie qui reflète malgré elle le futur littéralement avorté de la Mariée. A noter que quelques années plus tard, l'actrice doublera une autre tueuse dans le jeu Hitman Absolution en un clin d'oeil sobre, mais tout de même savoureux. Après avoir longtemps annoncé un épisode centré sur la vengeance de la fille de Vernita green, Tarantino a renoncé à l'entreprise,  laissant les fans sur leur faim. Je ne désespère pas d'imaginer moi-même cette suite sous forme de fanfic, car j'ai quelques idées sous le coude.

Car évidemment le thème de la vengeance porte tout le film, mais encore une fois il est ici mis en scène à merveille, car il se place en héritage direct de la culture cinématographique revendiquée par Tarantino, lequel avec Kill Bill rend un hommage aussi vibrant que personnel à tout un pan du 7ème art qui l'a façonné : films de samouraïs, Blaxpoitation, films de kung-fu, westerns, de la série B voire Z, mais pour lui rien n'est à jeter. Ce cinéma Bis il l'a exploré via Boulevard de la Mort sur lequel il a fait fausse route malgré de bonnes idées (Kurt Russell en bad guy et le final). Le western, il l'abordera enfin franchement dans Django Unchained, puis plus récemment encore dans Les 8 Salopards (en reprenant Kurt Russell justement) sans pour autant parvenir à ne serait-ce qu'égaler ce doublé gagnant.

Tarantino persévère dans le film choral, mais sa griffe s'est émoussée et il serait peut-être bon de revenir à quelque chose de plus épuré, tranchant en se focalisant davantage sur un seul personnage.

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Un casting hétéroclite fait de stars en plein essor, de fidèles compagnons et de réjouissants come-backs et caméos (le shérif de Une Nuit en Enfer) que Tarantino va exploiter magnifiquement en concevant pour chacun un personnage emblématique qu'on aura plaisir à voir confronté à la vengeance sans pareille de la Mariée. Le fameux Bill du titre restera quant à lui dans l'ombre tout au long du premier film avant d'apparaître sous les traits d'un comédien choisi avec une précision d'orfèvre par un cinéaste qui connaît ses classiques sur le bout des doigts et n'a eu de cesse de les régurgiter à sa sauce. Dans Kill Bill 1 & 2, la sauce prend et elle prend vachement bien !

Car si Kill Bill 1 & 2 sont présentés comme deux films séparés, ils ne font en vérité qu'un et vouloir les dissocier comme les comparer est une monumentale erreur qui prive du plaisir d'apprécier et de comprendre l'oeuvre dans son ensemble.

Interprétation, écriture et mise en scène travaillés de concert, mais impossible de ne pas mettre en avant la BO que Tarantino a toujours énormément soigné, la cerise sur le Kato en quelque sorte, avec une prédilection pour la musique western de Ennio Morricone qui a justement remporté récemment son premier oscar grâce a son travail sur les 8 Salopards de Tarantino. La boucle est bouclée !

 

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vendredi, 04 mars 2016

Le viol n'est pas un jeu télévisé ! [Société]

Le viol n'est pas un jeu télévisé

Il est terrifiant de constater à quel point ceux qui ont de l'influence ne savent pas s'en servir et pire l'utilisent à des fins mercantiles, voyeuristes et/ou afin de renforcer leur popularité.

C'est ainsi que le community manager de la série Plus Belle La Vie s'est permis de solliciter l'avis des internautes sur Twitter au sujet d'une scène de viol conjugal en leur demandant si l'héroïne l'avait cherché ?

Et s'il y a bien une chose dont les victimes souffrent en premier lieu c'est justement de cette forme de culpabilité dont on les affuble et qu'elles ressentent elles-mêmes naturellement.

Entre silence lié aux tabous d'un côté et culpabilisation de l'autre, comment ne pas avoir honte alors que paradoxalement on a rien fait. On a jamais eu autant besoin d'aide et presque  tout autour de nous nous désigne comme les seules coupables. C'est à ce terrible non sens qu'il faut mettre fin.

Il n'y a pas et il n'y aura jamais aucune bonne raison de commettre un viol et de se faire violer. Le viol est un crime. Un crime, mais pas une fatalité comme le rappelle Priscillia, victime d'inceste, qui au terme de longues démarches est parvenu à faire condamner l'auteur du viol qu'elle a subi. Un reportage sur France 3 Centre a été diffusé mercredi 2 mars (hélas beaucoup trop tard) pour rappeler des chiffres et des situations dramatiques, mais aussi pour rappeler qu'il y a de l'espoir car la loi, même si elle est lente, s'est mise à jour à ce sujet et qu'avec du soutien et de la volonté on peut se reconstruire.


Le combat pour ma vie par OliviaNG

La victoire de Leonardo Dicaprio aux Oscars 2016  est loin d'être le seul évènement notable de cette soirée. Lady Gaga, elle, en a profité pour sensibiliser l'opinion sur les viols qui ont lieu dans les campus américains avec une chanson live (associée au documentaire The Hunting Ground), accompagnée de victimes de viols. Certaines portant au poignet l'inscription : Ce n'est pas ta faute. Oui car il n'y a effectivement qu'un coupable et c'est le violeur. Aucune excuse, aucun motif ne peut justifier un tel acte. Le viol est un crime, une forme de meurtre parfois puisqu'il tue à petits feux, sur le long terme les personnes les plus fragiles, les plus isolées.

Le titre de la chanson ? Jusqu'à ce que ça t'arrive, car tout le monde doit être sensible à la question et s'y confronter en gardant en tête que ça n'arrive pas qu'aux autres. Si vous avez la chance d'y avoir échappé, peut-être certains de vos proches ne l'ont pas eu sans même que vous le sachiez. Il suffit de voir les statistiques pour s'en convaincre.

Heureusement, il y en a qui se servent positivement de leur influence et qui sensibilisent et encouragent au lieu d'alimenter la perversion.

En Lien

Helpie

Quand les mots me manquent

La Honte doit changer de camp

De la condition de la femme violée

Le harcèlement sexiste dans les transports

Priscillia: Notre Combat et sa Victoire contre l'inceste

 

 BONUS

Parce que Lady Gaga - qui n'est pas à un paradoxe près - c'est aussi une robe en steak de boeuf que le groupe Die Antwoord (héros du film Chappie) a épinglé de manière très amusante.

 

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lundi, 29 février 2016

Enfin l'Oscar pour Leo ! [Cinéma/Thématiques]

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Leo avait déjà remporté le Golden Globe ce qui augurait déjà du très bon pour lui.

Après des années à s'investir totalement dans des rôles complexes et intenses et à tourner avec les plus grands réalisateurs, Leonardo Dicaprio (Inception, Les Noces RebellesGatsby le Magnifique, Django Unchained) obtient enfin son premier oscar, celui donc de meilleur acteur, et ce pour son rôle dans The Revenant. Le réalisateur de ce long-métrage, Alejandro Gonzalez Inarritu, a lui-même raflé un deuxième oscar de meilleur réalisateur après l'avoir reçu l'année dernière pour son Birdman.

Gageons que tout le monde voudra tourner avec lui tant il semble porter chance aux comédiens. Michael Keaton avait fait un come-back remarquable grâce à Birdman et avait aussi obtenu l'oscar de meilleur acteur.

Michael Keaton à l'affiche de Spotlight, film qui a reçu l'oscar du meilleur scénario original et c'est une bien belle chose puisqu'il narre l'enquête d'un journal sur des crimes  pédophiles protégés par l'église catholique.

Mais c'est Mad Max Fury Road qui a été le véritable grand gagnant de cette année 2016 avec pas moins de six statuettes : meilleur montage, meilleurs décors, meilleurs maquillages et coiffures, meilleurs montage sonore, meilleur mixage son et meilleure création de costumes. Des récompenses essentiellement techniques, mais quand même !

Le film documentaire, Amy, sur la regrettée Amy Winehouse est également récompensé.

A noter aussi un premier oscar pour Ennio Morricone (oui, mieux vaut tard que jamais) pour sa composition sur le dernier Tarantino : Les 8 Salopards.

Et enfin la chanson du dernier James Bond, Spectre, interprétée par Sam Smith qui triomphe et ça personnellement ça me fait rudement plaisir.

Pas d'oscar pour Stallone (Creed), mais en guise de compensation une petite vidéo de soutien de son pote Schwarzy.

 Le palmarès complet des Oscars 2016 : ICI

 

 

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dimanche, 28 février 2016

John Wick/Crossing Guard [Cinéma/Critiques]

La vengeance, un thème pour le moins associé au 7ème art, qui a connu bien des visages. Il m'a été donné de voir deux nouveaux films traitant de ce sujet, diamétralement opposés dans la forme, mais aussi intéressants chacun dans leur genre.

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John Wick a perdu sa femme. Il semble donc n'avoir plus rien à perdre. Et pourtant, deux mafieux font l'erreur de lui arracher la dernière chose qui pouvait encore remplir sa vie et lui donner un sens.

John Wick sort alors de ses gonds et ne s'arrêtera que jusqu'à ce que justice soit faite. John Wick démarre intelligemment en nous présentant son héros du point de vue émotionnel, de façon fort simple, mais efficace. De ce fait la violence qui s'ensuivra sera facile à comprendre surtout quand son passé sera dévoilé.

Si ce film ne révolutionne pas vraiment le thème de la vengeance (le déclencheur a tout même son originalité) et l'aborde essentiellement sur le plan de l'action, on peut dire qu'il le fait avec une bien belle maîtrise qu'on n'avait pas vu depuis belle lurette. Les amateurs apprécieront un Keanu Reeves en grande forme dans des fusillades soigneusement chorégraphiées. Sous ses apparences de simple action movie John Wick recèle malgré tout une profondeur intéressante dévoilée par le grand méchant (Michael Nyqvist, largement plus présent que dans Mission Impossible : Protocole Fantôme).

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Jack Nicholson (Vol au-dessus d'un nid de coucous), en père meurtri et déchu. La sortie de prison du meurtrier de sa fille, incarné à merveille par David Morse (Contact), sera pour eux deux le début d'un tortueux affrontement.

La vengeance adopte souvent un point de vue pour le moins manichéen, cela facilite la narration, l'identification, mais cela réduit fortement l'impact et limite la portée. The Crossing Guard fait justement partie de ces rares films à adopter différents points de vue de sorte que chaque protagoniste apparaît avec des zones d'ombre et de lumière, en tant qu'être humain réaliste et donc complexe. Sean Penn réalise un film bouleversant, surprenant, loin des poncifs du genre, en développant son récit autour des failles des personnages, livrant d'appréciables rebondissements et de purs moments de grâce. A voir absolument.

Spéciale dédicace à ma fleur pour m'avoir fait découvrir cette petite perle dramatique.

 

 

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vendredi, 26 février 2016

Driver San Francisco [Jeux Vidéo/Critiques]

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Il y a des séries qui se font vite une place dans le coeur des joueurs par leur personnalité, leur innovation. C'est le cas de la série Driver.

Pourtant l'épisode Driv3r (le troisième donc) malgré ses qualités et son indéniable intérêt (trois villes ouvertes, le mode éditeur en autres) avait laissé un sentiment amer à cause de son gameplay bâtard et maladroit qui oscillait entre jeu de bagnole et jeu de tir à la troisième personne, dénaturant, il bien l'avouer, l'identité originelle.

Driver San Francisco se devait donc de réconcilier les puristes avec ce qui faisait l'esprit de la série tout en apportant quelque chose de neuf. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ça été une franche réussite.

Tout d'abord d'un point de vue narratif, puisque sur ce coup, Ubisoft a vraiment osé aller assez loin dans l'inventivité. En plongeant Tanner dans le coma suite à une collision, la série prend une nouvelle dimension. On garde le fond, mais la forme est transcendée. C'est toujours un jeu de bagnole, avec un aspect rétro réjouissant de surcroît, mais ce contexte inédit permet d'introduire le concept révolutionnaire du Shift (que reprendra d'une certaine façon GTA V avec ses trois héros). On s'étonne que ce procédé n'ait pas fait plus d'émules par la suite. Mais c'est sûrement mieux comme ça. 

On peut dire que Driver San Francisco c'est le GTA du futur.

En pratique, le joueur peut survoler la carte de San Francisco (de plus en plus ouverte au gré du scénario) et choisir dans quel véhicule il va se projeter, selon ses besoins et ses envies. A partir de là beaucoup de possibilités.

L'effet secondaire appréciable c'est que si vous avez un passager, il discutera avec Tanner comme s'il le connaissait (façon Code Quantum) et s'ensuivra des échanges étonnants pleins d'humour, les passagers réagissant spontanément à votre conduite en cohérence avec leur personnalité et la situation.

C'est tellement brillant et savoureux qu'on regrette que les missions annexes ne se déclenchent pas plus naturellement par ce biais aléatoire.

Question missions annexes justement, il y a de quoi faire, un certain nombre d'entre elles devra d'ailleurs régulièrement être accompli pour pouvoir avancer dans le scénario qui verra Tanner aux prises avec son ennemi juré Jericho.

L'histoire se déroule comme une série télé et chaque épisode est résumé et amène de nouveaux indices pour découvrir les desseins secrets de Jericho.

Les mécaniques de jeu et le scénario sont très bien agencés. Tanner développe ses facultés mentales au point qu'on pourra débloquer la ville entière et étendre son point de vue à une très grande hauteur. Mais c'est aussi là que le bât blesse, la caméra mettant un temps fou à redescendre. Lorsqu'une mission chronométrée (et c'est fréquent) nous oblige à trouver des objectifs précis, on rage d'être soumis à cette pesanteur extrême.

La difficulté des missions (souvent corsée) est d'ailleurs trop souvent augmentée par notre incapacité à nous repérer convenablement dans la ville faute d'une mini-map efficace (celle disponible est réduite et une touche doit être maintenue pour la visualiser correctement). De plus il arrivera qu'on doive refaire moult étapes suite à un échec, ce qui en découragera plus d'un.

Heureusement, le jeu est très fun et agréable à jouer (plusieurs caméras dont une cockpit, merci !), les véhicules nombreux, le contenu énorme puisqu'en plus du mode solo déjà très conséquent, l'éditeur a eu l'excellente idée d'ajouter un multi et des missions jouables en coop et en local.

Une telle générosité dans le contenu de base étant devenue rarissime surtout chez les gros éditeurs, on apprécie encore plus !

 

Délires en Coop

Petite sélection d'activités fun à faire à deux en mode libre, découvertes avec ma moitié :

- Le premier fonce sur la route, l'autre doit shifter dans un véhicule en sens inverse et le percuter.

- Les deux joueurs choisissent le même véhicule et doivent percuter les autres véhicules sur leur chemin. Le premier qui a détruit sa voiture choisit le prochain véhicule que les deux joueurs piloteront etc...

- Un joueur pilote un camion à rampes et l'autre doit effectuer des cascades en s'en servant comme tremplin ou tenter de rester dessus tandis que l'autre zigzague.

- Un joueur doit semer son poursuivant. Dès que la voiture du fugitif est détruite, le joueur doit en choisir une nouvelle à proximité de l'ancienne, si c'est celle du traqueur qui est détruite en premier, il fait de même.

- En coop, chaque joueur cherche à atteindre la vitesse max en trouvant la voiture la plus rapide. En solo, beaucoup plus de choix de véhicules, il faudra juste se passer la manette à tour de rôle. Chaque joueur essaye d'atteindre la vitesse de pointe en alternance (turbo autorisé). Il vous faudra noter vous-mêmes vos records de vitesse, les statistiques du jeu comportant toutes les données sauf celle-ci. Incompréhensible pour un jeu de ce genre !

 

 

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