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mercredi, 30 mars 2016

La Planète des Singes : L'Affrontement [Cinéma/Critiques]

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L'intelligence et la force de César suffiront-elles à maintenir une paix aussi fragile ?

La Planète des Singes : L'Affrontement

Le premier volet de cette nouvelle série préquelle au film avec Charlton Heston avait mis la barre très haut en parvenant de manière magistrale à créer un nouvel angle de vue tout en restant fidèle au matériau originel. Le risque, évidemment, était de ne pas réussir à conserver cette maîtrise de la narration et de la mise ne scène, cet équilibre parfait entre blockbuster à la fois spectaculaire et intelligent et drame intimiste porteur d'émotions.

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Malgré mon adoration pour le premier volet, je ne suis pas allé voir sa suite au ciné, convaincu qu'il serait inférieur, qu'il ne pourrait pas être au niveau. Peu d'acteurs connus, une affiche au design douteux ont achevé de me décourager. Oui, on est stupide, parfois !

Cette lourde tâche a été confiée à Matt Reeves, réalisateur peu connu, qui aurait pu d'emblée susciter la méfiance. Sauf que le bonhomme est un proche de J.J. Abrams et qu'il a à son actif rien moins que le colossal Cloverfield. Là ça rassure un peu plus.

Malgré cela, j'ai mis un moment avant de le voir, ce qui en général est salutaire, il faut bien l'avouer puisque cela permet de me détacher de mes espoirs et attentes et de visionner plus sereinement l'oeuvre.

Cela m'a énormément réussi sur ce film, puisque du début à la fin j'ai été littéralement fasciné, immergé dans l'histoire, oubliant totalement que les nombreux singes visibles n'étaient que le fruit combiné de la performance capture et des effets numériques dernier cri. J'ai frissonné quasiment tout du long, époustouflé par la crédibilité de l'univers et de l'histoire. Happé par les enjeux, les dilemmes, les rebondissements qu'ils viennent des singes ou des humains, j'ai ressenti une tension permanente.

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La paix ne tient qu'à un fil sur lequel Koba danse un peu trop. Ce personnage, merveilleusement valorisé, bénéficie d'expressions faciales particulièrement réussies sublimées par un look déjà très percutant.

Et à nouveau quand il s'agit de mettre l'action en avant, le film nous régale, en attestent la séquence d'ouverture et le morceau de bravoure final.

Je parlais dans mon article précédent du désir et de l'espoir retrouvé d'être ému par des effets spéciaux, la magie de notre temps, en quelque sorte. Et bien c'est de nouveau chose faite.

Grâce également au travail crucial des mêmes scénaristes que le premier opus, des acteurs, visibles ou invisibles, Matt Reeves a su parfaitement exploiter l'héritage remis entre ses mains, en mêlant intimement une ambiance post-apo à cette lutte emblématique. On prend un plaisir fou à voir les singes évoluer librement devant une caméra qui les filme comme des hommes, ce qui m'a valu d'être aussi bouleversé que lorsque j'ai découvert Orca, un énorme compliment à mes yeux étant donné l'admiration que je voue à ce film où l'animal est au premier plan.

Un petit bémol, un final qui s'étire un peu trop en longueur et qui allonge une durée qui aurait mérité d'être un poil plus courte. Mais c'est vraiment histoire de chipoter.

Avec Keri Russell (Mission Impossible 3) et Gary Oldman, à nouveau leader post-apo après Le Livre d'Eli (un autre petit bémol peut-être pour cette répétition).

La musique, quant à elle, est signée Michael Giacchino (Mission Impossible 3, Super 8 Mission Impossible : Protocole Fantôme)

BONUS

Cette vidéo a plus de liens avec le film qu'on ne pourrait l'imaginer puisqu'elle a bénéficié du concours de rien moins qu'Andy Serkis, spécialiste de la performance capture sur plusieurs blockbusters (Gollum dans Le Seigneur des Anneaux, Kong dans King Kong, le Capitaine Haddock dans Tintin et le Secret de la Licorne, Ulysses Klaw dans Avengers : l'Ere d'Ultron, Leader Suprême Snoke dans Star Wars VII) et jeux vidéo (Le Roi Bohan dans Heavenly Sword, Monkey dans Enslaved : Odyssey to the West).

En Lien :

César, Fan Art

 

 

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Commentaires

Je ne connais pas du tout cette version, je n'ai même pas lu le bouquin, mais j'ai beaucoup aimé celle de Tim Burton. Bien que je sois curieuse de découvrir une autre version, je pense que j'aurais du mal à me détacher de celle-ci (qualité du maquillage, bande son, émotion apportée par l'interprétation d'Helena Bonham Carter).

Quant au clip de Coldplay, il redonne instantanément le sourire, très coloré et bien pensé !

Écrit par : Elo | dimanche, 03 avril 2016

En fait ce n'est pas vraiment une autre version puisqu'elle explique comment les singes en sont venus à supplanter l'Homme sur Terre donc c'est complémentaire à toutes les versions.
Pour le clip oui très entraînant et je te remercie de me l'avoir fait découvrir !

Écrit par : Greg Armatory | lundi, 04 avril 2016

Les commentaires sont fermés.