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jeudi, 08 juillet 2010

La Vengeance

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Elle a toujours inspiré les scénaristes quel que soit le genre du film et c’est une valeur sûre dont le public lui-même ne semble pas se lasser.

Je veux bien sûr parler de la vengeance, celle qui se mange froide, tiède ou même chaude selon le cas.

Tout d’abord qu’est-ce que la vengeance, d’où vient-elle ? Sans aller jusqu’à philsopher à outrance on peut tout simplement dire qu’elle naît de l’émotion la plus primitive. Le personnage a été humilié, agressé personnellement (laissé pour mort(e) ?) ou a vu ses proches (collègue, meilleur ami, grand amour, famille) subir eux-mêmes des traumatismes. Il n’a dès lors qu’une seule idée : faire payer aux responsables ce manque total de respect. Et toute autre considération devient vite superflue.

Mais méfiance, la vengeance peut vite devenir une sale manie et l’on peut vite se retrouver dans une spirale infernale au risque de tout perdre à commencer par soi-même. Surtout quand l’ennemi visé se montre aussi vindicatif et inspiré. Comme exemples, je citerais : Dérapages Incontrôlés, The Prestige,

Il y a aussi plusieurs méthodes pour se venger. La plus courante, musclée mais organisée, consiste à enquêter pour dresser une liste de noms afin de remonter toute la filière et atteindre enfin le vrai responsable : Kill Bill 1&2, Rogue, Un Justicier dans la Ville, Le Jeu de la Mort, The Crow, Mad Max, Taxi driver, A Vif, Punisher, Les Nerfs à Vif, Au revoir à Jamais, Max Payne, Ghost, Payback,…

Evidemment le héros pourra compter sur différentes ressources pour parvenir à ses fins : armement, expérience dans la police, l’armée, les services secrets, pouvoirs surnaturels,…

Une autre technique verra le héros intégrer le réseau ennemi afin de le détruire plus efficacement de l’intérieur et gagner la confiance de sa cible. Il peut même avoir recours à des subterfuges comme le déguisement pour mieux l’éliminer : Zorro,, Le Comte de Monte-Cristo,, Le Bossu, Permis de Tuer,...

Mais quand les parents s’en mêlent, la manière est-elle plus douce ? Non. La vengeance reste la vengeance et s’en prendre à la progéniture peut faire naître des pulsions particulièrement insoupçonnables et meurtrières. En témoignent : La Dernière Maison sur la Gauche, Taken, Death Sentence,, Au-delà des Lois, Commando,,Vengeance (le bien nommé),...

Le vengeur, celui qui s’improvise justicier, est souvent solitaire. Il ne veut et ne peut laisser à personne d’autre le fruit de sa quête et se faire accompagner constituerait pour lui un crime supplémentaire autant qu’un frein.

Mais il arrive qu’il trouve des alliés suffisamment compréhensifs et investis pour lui prêter main forte, sans avoir peur de se salir les mains : L’Empreinte de la Mort, Inglorious Basterds,...

 

Oui décidément. Si la vengeance est un plat, le cinéma, lui, aime le manger à toutes les sauces.


 

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