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mercredi, 13 mars 2013

Les Petits Mouchoirs [Cinéma/Critiques]

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Après le très réussi et acclamé Ne le dis à Personne, Guillaume Canet revenait devant la caméra avec un film choral sur l'amitié.

Après que l'un de leurs amis ait eu un grave accident de la route, une bande de potes décide malgré tout de partir en vacances comme à l'accoutumée, pour le meilleur et aussi pour le pire...

Au début, avouons-le, le film fait un peu peur. On y voit plusieurs acteurs jouer des personnages qu'on leur a toujours plus ou moins associé. Une facilité qui déçoit de prime abord. Et puis au rythme des conversations, des activités sportives et ludiques, des coups de gueule et des éclats de rire, on se surprend à faire partie de cette joyeuse bande dont les membres sont tous à des degrés divers des écorchés de la vie. Et c'est alors que le film commence à dévoiler toute sa force. Les personnages gagnent progressivement en épaisseur et en complexité cassant l'image initiale (et disons-le simpliste) qu'on pouvait avoir d'eux. Ils en deviennent alors plus humains et attachants et leur conflit intérieur nous émeut fatalement. Car tous, en effet, ont des secrets qu'ils arrivent à garder, bon gré mal gré, quitte à se mentir à eux-mêmes. Ces vacances, qui s'annonçaient dépaysantes, se transforment alors progressivement en confessionnal improvisé. Mais ne vous méprenez pas, le film est une comédie dramatique et à ce titre il réserve aussi des moments extrêmement drôles d'autant qu'on ne les voit pas forcément venir. Et c'est aussi ça la qualité de ces petits mouchoirs, nous surprendre alors qu'on se laisse tranquillement bercer par le quotidien de ses protagonistes et ce qu'on pense savoir d'eux. Avec en prime une réflexion importante sur l'amitié qui, à l'instar de l'amour, doit se prendre au sérieux et être cultivée, faute de quoi elle ne fera qu'élargir les failles de chacun au lieu de les colmater.

En dépit d'une fin un peu larmoyante, mais qui assène une ultime scène bouleversante, Guillaume Canet démontre avec ce troisième long sa capacité à exprimer les sentiments humains dans toute leur ambiguité tout en offrant un divertissement digne de ce nom. On a donc qu'une seule hâte, découvrir son prochain : Blood Ties, son premier film américain avec Clive Owen, Billy Crudup Mila Kunis et Marion Cotillard, remake des Liens du Sang dans lequel il tenait le premier rôle aux côtés de François Cluzet (Ne le dis à personne, Intouchables).

 

 

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Commentaires

Ah l'Amitié, c'est vraiment plus c'que c'était ! lol.

Plus sérieusement, j'ai bien aimé le film dans son ensemble. La scène où Cluzet reste embourbé avec son bâteau m'a fait beaucoup rire. On sent vraiment tout son désarroi ! La scène finale m'a tiré les larmes évidemment. Mais dans l'ensemble, j'ai préféré, et de loin "Ne le dis à personne". Ce film nous projetait vraiment dans la peau de Cluzet et m'a tenu en haleine tout du long. Encore un film ou Canet m'a fait pleurer à la fin.

M. Canet, je vous tire mon chapeau !

Écrit par : Hervé | mercredi, 13 mars 2013

Je préfère ne pas les comparer car ce sont deux exercices complètement différents.

Écrit par : Greg Armatory | mercredi, 13 mars 2013

Les commentaires sont fermés.