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mercredi, 09 mars 2016

Five [Cinéma/Critiques]

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C'est ma moitié qui m'a fait découvrir Pierre Niney à travers trois films aux intrigues variées, mais tout aussi passionnantes : Yves Saint Laurent, 20 ans d'écart et L'Homme Idéal. Décidé à poursuivre une carrière éclectique (dixit Pierre lui-même), le voici ce mois-ci à l'affiche de Five.

Cinq potes d'enfance ont enfin l'opportunité d'emménager ensemble. Ce qui va constituer à a la fois le début du bonheur et des emmerdes, car certains secrets, faits pour préserver cette solide amitié, vont l'amener à traverser une série de crises sans précédent. Leur amitié en sortira-t-elle grandie ?

Je n'en dirais pas plus car les surprises et les rebondissements sont assez nombreux et réjouissants pourvu que vous n'en sachiez pas plus.

On passe allègrement de la pure comédie au drame souvent en un claquement de doigt et c'est là le grand mérite de ce premier film de Igor Gotesman qui incarne l'un des personnages.

Igor dit être inspiré par le cinéma de Cédric Klapisch et il est un fait qu'on retrouve un aspect Auberge Espagnole dans Five, mais une auberge boostée et dynamitée par des caractères et situations explosifs.

Les gags sont légion et on rit beaucoup, mais on frémit également plus d'une fois face à la tournure des évènements, ce qui relance constamment l'intérêt de l'histoire et des personnages. Les comédiens s'en donnent à coeur joie et Pierre Niney lui-même régale le public en alternant aisance et maladresses (il a quand même bien la poisse dans tous ses films !)

On notera quelques facilités (notamment la fin) et une grosse entorse au réalisme (le caca tout dur !), mais la réussite est indéniable, et gageons que l'avenir de ses Five nous soit conté dans un prochain épisode (Six, c'est ça ?)

J'ai eu la chance avec ma moitié d'assister à l'avant-première du film à Tours (la plus grosse salle qu'ils aient vu, yepa !), un excellent moment passé avec l'équipe, très généreuse. En plus c'était l'anniversaire de l'un des comédiens : Happy Birthday, Idrissa !

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Igor Gotesman, réalisateur et acteur de Five, prend la pose

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Pierre Niney fait le show

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Toute l'équipe qui est apparue très enthousiaste devant l'accueil qui leur a été réservé.

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 Les petits mouchoirs

Les Trois frères, le retour

 

 

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vendredi, 24 avril 2015

Don Jon [Cinéma/Critiques]

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Jon Martello, dit "Don Jon" est un tombeur et un macho pur et dur. Il consomme des filles comme il consomme du porno. Enfin presque. Parce que pour lui, le porno c'est mieux que le sexe, c'est même tellement important que c'en est presque une religion. C'est peut-être pour ça que chaque semaine en allant à l'église avec sa famille, il prend soin de se confesser. Même quand il rencontre la fille idéale, renoncer à ses vieilles habitudes va être tout sauf facile. 

Joseph Gordon-Levitt a fait beaucoup de chemin depuis la série 3ème Planète Après le Soleil. Acteur confirmé (500 jours Ensemble, Premium Rush, Inception, Looper) il est passé derrière la caméra pour nous livrer cette comédie bien plus intelligente et subtile qu'elle n'en a l'air.

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Barbara et Jon voient la vie en rose...enfin chacun à sa manière. Le personnage de Barbara a été spécialement écrit par Joseph pour Scarlett Johansson (Her, Avengers, Iron Man 2, Lucy, Captain America 2, The Island).

En règle générale, les comédies ne surprennent pas ou très peu. Les enjeux sont clairs dès le départ et hormis quelques rebondissements plus ou moins prévisibles, on sait très bien ce qui se passera et surtout comment ça va finir. C'est d'ailleurs pour ça qu'on les aime et qu'on les déteste aussi.

L'intrigue de Don Jon semble totalement calquée sur ce schéma. On s'amuse de voir les acteurs incarner des stéréotypes ambulants, les situations et les répliques sont amusantes, mais on sent que le film ne va rien révolutionner en dépit d'un sujet rarement abordé. 

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Esther (Julianne Moore) est une femme solitaire et énigmatique. En mettant ses préjugés de côté, il se pourrait que Jon en apprenne beaucoup sur elle, sur lui-même et sur la relation amoureuse.

La rencontre de Jon avec Esther va apporter un peu de piment sans qu'on comprenne vraiment la finalité. Lorsqu'on devine, on se dit que c'est bien, mais un peu trop prévisible. Mais là encore, le scénario est tellement malin, qu'on réalise à la fin qu'on a fait fausse route tout du long.

Finalement les problématiques que le film pointe du doigt ne sont pas celles qu'on croit et Joseph de révéler ses véritables ambitions de cinéaste : les personnages qu'on pensait connaître dévoilent de nouvelles facettes et la thématique principale de prendre un virage inattendu jusqu'à atteindre la forme d'un émouvant plaidoyer. Le concept initial qui semblait constituer toute la matière de Don Jon ne représente en réalité qu'une simple base et on apprécie vraiment ce choix artistique.

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On est heureux de retrouver Tony Danza dans le rôle du père de Don, Jon Martello, Sr. Les chiens ne font pas de chats, c'est pas pour autant que c'est l'osmose entre eux !

Pour un premier essai, c'est donc un coup de maître et on souhaite que l'ami Joseph ne s'arrête pas en si bon chemin.

A noter quelques acteurs et actrices en guests : parmi eux Channing Tatum (Piégée) qui devait initialement incarner Don Jon. On comprend encore mieux pourquoi Joseph a dû soulever quelques haltères.

 

 

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mercredi, 13 mars 2013

Les Petits Mouchoirs [Cinéma/Critiques]

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Après le très réussi et acclamé Ne le dis à Personne, Guillaume Canet revenait devant la caméra avec un film choral sur l'amitié.

Après que l'un de leurs amis ait eu un grave accident de la route, une bande de potes décide malgré tout de partir en vacances comme à l'accoutumée, pour le meilleur et aussi pour le pire...

Au début, avouons-le, le film fait un peu peur. On y voit plusieurs acteurs jouer des personnages qu'on leur a toujours plus ou moins associé. Une facilité qui déçoit de prime abord. Et puis au rythme des conversations, des activités sportives et ludiques, des coups de gueule et des éclats de rire, on se surprend à faire partie de cette joyeuse bande dont les membres sont tous à des degrés divers des écorchés de la vie. Et c'est alors que le film commence à dévoiler toute sa force. Les personnages gagnent progressivement en épaisseur et en complexité cassant l'image initiale (et disons-le simpliste) qu'on pouvait avoir d'eux. Ils en deviennent alors plus humains et attachants et leur conflit intérieur nous émeut fatalement. Car tous, en effet, ont des secrets qu'ils arrivent à garder, bon gré mal gré, quitte à se mentir à eux-mêmes. Ces vacances, qui s'annonçaient dépaysantes, se transforment alors progressivement en confessionnal improvisé. Mais ne vous méprenez pas, le film est une comédie dramatique et à ce titre il réserve aussi des moments extrêmement drôles d'autant qu'on ne les voit pas forcément venir. Et c'est aussi ça la qualité de ces petits mouchoirs, nous surprendre alors qu'on se laisse tranquillement bercer par le quotidien de ses protagonistes et ce qu'on pense savoir d'eux. Avec en prime une réflexion importante sur l'amitié qui, à l'instar de l'amour, doit se prendre au sérieux et être cultivée, faute de quoi elle ne fera qu'élargir les failles de chacun au lieu de les colmater.

En dépit d'une fin un peu larmoyante, mais qui assène une ultime scène bouleversante, Guillaume Canet démontre avec ce troisième long sa capacité à exprimer les sentiments humains dans toute leur ambiguité tout en offrant un divertissement digne de ce nom. On a donc qu'une seule hâte, découvrir son prochain : Blood Ties, son premier film américain avec Clive Owen, Billy Crudup Mila Kunis et Marion Cotillard, remake des Liens du Sang dans lequel il tenait le premier rôle aux côtés de François Cluzet (Ne le dis à personne, Intouchables).

 

 

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samedi, 21 juillet 2012

Micmacs à Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet

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Après Un Long Dimanche de Fiançailles, Jean-Pierre Jeunet revient vers son genre de prédilection, la comédie loufoque et inventive. Les amoureux d'Amélie Poulain ne seront pas dépaysés puisqu'on retrouve dans ce film les éléments qui font le succès et la marque du réalisateur : personnages atypiques et/ou en marge de la société, charme rétro et trouvailles visuelles.

Danny Boon campe un héros malgré lui qui va prouver qu'il a du plomb dans la tête, à tous points de vue. Son père victime d'une mine et lui-même atteint par une balle qui restera logée dans son crâne seront les moteurs de sa croisade contre deux grands fabriquants d'armes.

En chemin, il rencontrera une belle brochette de marginaux, rois de la récupération et du recyclage et en lesquels il trouvera soutien et (ré)confort tout au long de sa mission.

L'humour est bien entendu très présent et le casting vaut le détour. On retrouve notamment Omar Sy et Yolande Moreau dans des rôles sur-mesure. Danny Boon, lui, est impeccable, incarnant Basile, un personnage à la fois lunaire et plein de ressources, mais toujours humble et discret dans son combat. On retrouve ponctuellement des références à nos manies d'enfance (la vache qui rit) et plein de petites choses attrayantes et drôles qui font de Micmacs... le frère spirituel d'Amélie.

Le choix d'une trame plus linéaire n'est pas gênante, mais on regrette que la nouvelle famille de Basile se porte si rapidement volontaire pour le seconder dans sa lourde tâche. On aurait aimé voir Basile les convaincre ou les charmer naturellement par sa personnalité et sa bravoure, ce qui aurait donné plus de richesse et de cohérence à l'histoire.

Ceci dit, cela n'enlève rien à la qualité générale du scénario dotant que le dernier acte très réussi nous rappelle que quand le fond et la forme sont soignés le spectateur est toujours gagant et le cinéma forcément vainqueur.

 

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dimanche, 06 novembre 2011

Intouchables [Cinéma/Critiques]

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Tout les oppose et c'est ce qui va les réunir.

Un aller-simple pour l'émotion avec un grand E. Si vous avez envie de pleurer sans plus savoir si ce sont des larmes de rire ou non, je ne saurais trop vous conseiller d'aller à la rencontre de ces intouchables à l'amitié aussi improbable que fusionnelle !

Une barre de rire XXL avec une pointe de trémolos là où il faut. Mention spéciale à la séquence de la moustache : hilarante !

Quelques scènes qui manquent de crédibilité, mais l'essentiel est plus que là et c'est ce qui compte !

Un petit regret sur la scène de danse qui aurait pu être aussi amusante qu'émouvante si on avait pu voir par le truchement d'un simple effet François Cluzet (Les Petits Mouchoirs) se mouvoir avec le corps de Omar, une manière supplémentaire de montrer à quel point l'un puise sa force en l'autre.

En tous les cas, le film a reçu un triomphe pour le moins mérité.

 

 

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samedi, 10 juillet 2010

L'Ours Bleu par José Garcia

Extrait irrésistible du film "Rires & Châtiments".


 

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