lundi, 16 décembre 2013
Interstellar [Cinéma]
Un film de Christopher Nolan est toujours un évènement, même si son dernier (The Dark Knight Rises) a fait l'effet d'une douche froide à plus d'un. Délivré de la saga du Chevalier Noir il aborde le sujet de la conquête spatiale sous un angle volontairement flou étant donné que le film ne sortira que dans un an.
En attendant, on patientera avec ce trailer à la gloire de l'humanité pionnière, un poil pompeux quand même.
A noter que le héros sera incarné par Matthew McConaughey (youpi !) qui s'était contenté de regarder partir Jodie Foster dans l'espace dans l'excellent Contact de Robert Zemeckis. Comme quoi y a une justice.
Si Interstellar arrive à faire aussi bien que l'adaptation du livre de Carl Sagan ce sera déjà énorme car Contact reste une référence absolue dans le domaine de la science-fiction contemporaine et réaliste.
L'utilisation des trous de ver à l'instar de Contact est encore un point commun entre les deux films. Une rencontre du 3ème type est-elle au programme ? Réponse dans quelques mois sans doute.
Après l'audacieux Gravity, l'aventure spatiale semble avoir de nouveau les faveurs des cinéastes et pas des moindres.
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mercredi, 04 décembre 2013
Skyrim Future : La Confrérie Rouge [Fanfics]
Je rentre du taf sur les rotules et l’estomac dans les talons. Je suis tellement crevé que je me rappelle plus comment je suis rentré. Je me souviens pas avoir conduit, j’en déduis que j’ai dû prendre un taxi. Pas mon genre, pourtant.
Je commande une pizza, je mate la télé vautré sur mon canapé. Je me réveille un peu plus tard, toujours dans le coltar, avant de réaliser qu’il y a une belle blonde assise sur l’encadrement de ma fenêtre de salon. L’air de rien. Je me redresse comme dans un cartoon.
- Putain, t’es qui ?
- Je m’appelle Astrid.
Sa voix est d’une sensualité inouïe et son corps est bien assorti semble-t-il. Elle porte un truc moulant entièrement noir avec des reflets rouges. Elle a pas dû acheter ça chez H&M.
- On est au 5ème, comment t’as fait ?
- Comment je suis arrivé jusqu’ici est le dernier de tes soucis, mon chou.
Sa jambe droite effectue un lent mouvement de balayage qui fait claironner ma libido.
Elle ignore ma réaction et appuie sur la télécommande…que j’étais certain il y a encore une seconde de tenir dans ma main. Je suis son regard et je découvre les infos locales.
J’arrive pas à me concentrer sur les commentaires de la journaliste tellement je me focalise sur la photo de la victime d’un meurtre atroce commis pas loin de chez moi. A mon boulot, en fait. D’ailleurs le pauvre type qui s’est fait égorger ressemble vachement à …
- Mon patron, bordel !
- Du bon boulot ! fait la voix de la pin-up.
- Quoi ???
Je contemple mes mains, terrorisé à l’idée de les voir couvertes de sang. Mais, rien. Pourtant, je sens que j’y suis pour quelque chose. Ce mystérieux trou de mémoire, sans doute.
- Un état second, reprend la miss. C’est normal pour un baptême du sang. Tu n’es pas le premier à être dans cet état. Mais ta technique te fait sortir du lot. C’est pourquoi je suis là. Et autant te dire que je ne me déplace pas pour les désaxés qui font des cartons au calibre 12. Là, c’est de la dentelle.
Elle fait passer sa langue sur ses lèvres.
- Et j’aime la dentelle.
Je déglutis. Je suis partagé entre mon envie de me jeter sur elle pour l’étrangler ou pour la…
La sonnerie de l’interphone me ramène à la réalité.
- Merde, ils m’ont déjà retrouvé !
- Mais, non, gros bêta, c’est le livreur de pizzas.
- Ah !
- Elle est aux anchois ?
- Quoi ?
- Ta pizza ?
Mon cerveau rame et pas qu’un peu. Sans doute parce que question galère j’ai pas connu pire.
Je commande l’ouverture de la porte sans même répondre. Ma bouche est ankylosée comme si je sortais de chez le dentiste. Quand je me retourne, Astrid n’est plus là. Je me précipite à la fenêtre et je regarde en bas. Personne. La nuit l’a englouti. J’ai envie de la revoir. Elle est canon et elle sait sûrement mieux que personne comment me sortir de cette merde. Je me penche et gueule un grand coup :
- Ca te dit une quatre fromages ?
Ca cogne à la porte d’entrée. C’est le livreur. Le ventre plein, je pourrais plus facilement remettre de l’ordre dans mes idées. J’ouvre. Le type me fait un grand sourire avant d’ouvrir la boite. Au lieu de tomber sur une quatre fromages, je tombe sur un étrange graffiti :
NOUS SAVONS
Au-dessus des deux mots, il y a l’empreinte d’une main rouge.
Je regarde le type. Il a perdu son sourire. Je comprends rien.
- Comment ça, nous savons ? Vous savez quoi ? Que je fais encore des chèques en bois ?
Il fait voler la boite et m’étrangle à deux mains. J’ai soudain envie de pisser, mais je me retiens. Je m’accroche à ses poignets et on entame un mambo dans mon salon. Il me colle contre un mur en éclatant mon Picasso à neuf euros et je sens ma dernière heure arriver.
- Eh, beau brun, ça te dirait de danser avec moi ?
C’est Astrid. Elle était peut-être jamais partie finalement. En tout cas, je respire, dans tous les sens du terme. Elle colle un coup de pied retourné au livreur qui l’envoie traverser ma table basse. Ce qui me met hors de moi :
- Putain ! Ils en font plus chez IKEA !!!
Le type se relève en un éclair en pointant un long morceau de verre comme une lame de couteau.
Mon envie de pisser revient. Astrid, elle, semble se réjouir.
- Tu n’as que dix centimètres !
Son adversaire jubile lui aussi.
- Mais tu vas les sentir !
Astrid fait apparaître une espèce de dague exotique qu’elle a dû ramener d’un voyage au Maroc. Enfin c’est ce que je me dis pour me rassurer. D’un seul coup ils se mettent tous les deux à s’énerver avec leur lame. Mon papier peint prend cher ainsi que des bibelots sur les étagères, mais eux esquivent les coups comme s’ils avaient appris la choré par cœur. Là je sais que j’ai pas affaire à des amateurs. Malgré tout, je sens que le type commence à prendre le dessus. Et ça aussi ça me met hors de moi.
- Dis donc, connard, t’as pas honte de t’en pr…
Sa pointure 44 m’arrête net dans mon élan de bravoure. Je m’affale comme une merde, pissant le sang par le nez. Mais au lieu de m’apitoyer sur mon sort, ma colère monte. En fait, non, pas ma colère, mais un truc différent, une force que j’ai du mal à définir. Mais qui me fait me lever en un clin d’œil, désarmer le connard en question et lui plonger sa lame de verre dans la gorge. Je regarde le livreur s’écrouler à mes pieds dans un gargouillis. Astrid lui dédie son plus gros mollard avant de me lancer :
- T’en as mis du temps. Je commençais à douter de toi.
Comme dans un état second, je lui balance :
- Je t’en donnerais plus l’occasion, ma belle !
Avant de m’apercevoir que j’ai pissé dans mon froc. Tout en me changeant et en me nettoyant dans la salle de bains, je poursuis :
- Si ce type était livreur de pizzas alors moi je suis président.
- C’était un membre de la Confrérie Rouge, fait la voix d’Astrid à travers la porte.
- Encore une secte à la con ?
- J’aimerais bien, mais non. C’est un concurrent sérieux pour nous.
- Nous, mais c’est qui nous ?
Je reviens dans le salon. Là, je suis sur le cul. La pièce est de nouveau nickel. Enfin dans son bordel provisoire habituel. Le cadavre a disparu comme s’il ne s’était rien passé. J’en ai le souffle coupé. Astrid sourit et me fait les yeux doux.
- La crème des meurtriers de tout temps et de tout univers.
Et tu as maintenant la chance d’en faire partie. Bienvenue dans la Confrérie Noire, mon chou !
Cinq minutes plus tard je me retrouve à l’arrière de sa moto sous des trombes d’eau. J’ai remarqué un logo bizarre sur le deux-roues.
- Sithis ? Connais pas. C’est une nouvelle marque ?
Elle rit à s’en décrocher la mâchoire. J’ai encore dû passer pour un con. En dehors du fait que j’ai tué deux types proprement je vois vraiment pas ce qu’elle me trouve. Euh…qu’est-ce que je viens de dire là ?
- Bon boulot, répète-t-elle.
Je préfère l’ignorer. J’ai encore du mal à assumer ma nouvelle vocation.
- On va où là ?
- Au sanctuaire. Je vais te présenter aux autres membres.
Je redoute la nature du sanctuaire en question.
- Ne me dis pas que vous vous planquez dans les égouts ?
Elle rit à nouveau.
- Non, on laisse ça aux voleurs !
Trempés jusqu’aux os on arrive devant la porte noire d’un sous-sol. Un crâne est tagué dessus. Mon idée de secte me revient en tête. Astrid actionne l’interphone. Moi je suis pas à l’aise. Je crains quand même un coup fourré.
- Dis, t’es sûr de l’endroit ?
- Silence, mon frère.
Son assurance me calme direct.
- Ok, je ferme ma gueule.
La porte s’ouvre. Elle remarque ma surprise.
- Quoi ? Tu t’attendais à ce qu’une voix sinistre me demande le mot de passe ?
L’intérieur du Sanctuaire fait un peu peine à voir. Je regrette presque mon appartement.
- Vous avez pas l’air de rouler sur l’or.
Un type sec comme un coup de trique avec un nez comme une lame de couteau jaillit soudain de l’ombre. Il porte un iguane sur l’épaule.
- Ccc’est cccce qu’on veut faire croire, par Ssssithissss.
- T’as un problème avec les S, l’ami ?
Il me tire la langue. Elle est fourchue comme celle d’un serpent. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Mais bizarrement je commence à me détendre. Comme si j’étais chez moi. Après tout, j’ai jamais été foutu de m’intégrer bien longtemps alors qu’une bande de marginaux veuille de moi, c’est un peu l’idéal pour moi.
- Je te présente Veezara.
J’incline la tête. Son lézard et lui fond de même.
Une femme portant un sweat à capuche s’assoit face à moi. Elle pose les pieds sur la table et croise les mains sur sa poitrine. Ce que j’ai pris pour une décoration sur son épaule se met soudain à bouger et je me rends compte qu’elle se trimballe avec une mygale de la taille de ma main.
- Fallait venir avec un animal ?
Astrid ignore ma réaction.
- Elle, c’est Gabriella.
Je tends la main, mais l’araignée fait mine de s’approcher alors je comprends que mes rapports avec elle n’iront jamais plus loin.
- Moi c’est Arnbjorn.
Un malabar, la soixantaine bien frappée, vient se poster près d’Astrid. Pas besoin d’être devin pour voir qu’ils fricotent ensemble. J’arrive pas à cacher mon dégoût.
- Mais il pourrait être ton père !!!
Comme pour me provoquer elle fourre sa langue dans la bouche du vieux et me tend son majeur.
- Je sens qu’on va bien se marrer !
Arnbjorn poursuit :
- Tu rencontreras les autres bientôt...
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samedi, 30 novembre 2013
Skyrim RP 3 : La Création d'un Héros [Jeux Vidéo]
SKYRIM RP : La Création d'un Héros
Un mot d'ordre : libérez votre imagination !
Après Jouer RP sans Mods et La Mode sans Mods, je poursuis mon travail sur le RP Console de Skyrim avec un chapitre dédié à la création de personnage.
Partons du principe que vous avez à votre disposition un personnage que j'ai baptisé Vétéran c'est-à-dire déjà "fabriqué", qui a roulé sa bosse et avec lequel vous ne trouvez plus d'intérêt à jouer. Vous avez découvert pas mal de choses, mais vous ne voyez pas à quoi ça peut vous servir. Nous allons voir que cela peut être un gros atout.
Quelques exemples de personnages que j'ai pris grand plaisir à créer et à jouer
Le Profil
Il y a d'emblée trois éléments que vous ne pourrez pas modifier même en changeant complètement le profil de votre nouveau personnage : le nom, la race et le sexe. Même si cela paraît du coup très restrictif pour autant c'est loin d'être rédhibitoire. Dans l'absolu, le meilleur moyen à long terme pour contrecarrer au maximum cette limitation est de se constituer au fil du temps un large éventail de persos Vétérans différents.
Pour définir le nouveau profil de votre héros, il y a cinq points essentiels à préciser :
- Ses Origines/son Passé : d'où vient-il ? Sa famille ? Son pays ? Ses expériences bonnes et mauvaises ? Qu'est-ce qu'il l'a conduit en Bordeciel s'il n'en est pas natif ?
- Sa Psychologie/son Présent : comment se comporte-t-il avec les différences races, autochtones ? Est-ce quelqu'un de sociable ? Est-ce un être agressif, profondément torturé ou au contraire d'un naturel joyeux et paisible ?
- Ses Ambitions/son Avenir : quelles sont ses motivations ? A court terme, à long terme ? Que veut-il et comment pense-t-il l'obtenir ?
- Ses aptitudes : les Compétences qu'il a développé. A ce titre le livre Rêveries de l'extension Dragonborn est fort utile pour recréer un héros à partir d'un personnage préexistant puisqu'il permet de redistribuer les points d'atout. N'oubliez pas non plus de passer certaines compétences à 100 en Légendaire pour les faire retomber au minimum et récupérer des points d'atout.
- Son équipement : en lien avec sa profession et les Compétences développées et sa situation de départ quand vous le jouerez. Vous pouvez incarner un personnage nanti au départ dont le destin est de tout perdre ou bien son contraire, un individu pauvre qui va s'enrichir progressivement. Les deux cas sont intéressants à jouer.
Nul besoin d'écrire un roman sauf si cela vous plaît et vous aide vraiment. Quelques lignes suffisent. Sachant que ces cinq points peuvent être facilement connectés. Exemple : le personnage de Janus.
- Ses Origines/son Passé : Janus est un Nordique. Il exerce le métier de marchand itinérant depuis longtemps, comme son père et son père avant lui. Il vit avec sa femme à Pondragon comme sa famille depuis plusieurs générations. Il a l'habitude de ravitailler les camps impériaux, convoyant des armes vers le sud.
- Sa Psychologie/son Présent : Janus est un homme sans histoire, travailleur. Le fait d'être employé par l'Empire n'est pas un choix politique, juste une opportunité lucrative.
- Ses ambitions/son Avenir : Sa femme et lui veulent avoir un enfant et ils espèrent ainsi pouvoir mettre de l'argent de côté pour les frais à venir.
Ses aptitudes : Eloquence, Alchimie.
Son Equipement : Vêtements civils, dague en acier, lanterne, quelques ingrédients, journal de sa femme.
Nul besoin de modifier cinquante choses pour changer d'apparence. Rien qu'une coiffure différente peut métamorphoser un personnage. Et vous, laquelle préférez-vous ?
Ceci fait, il vous reste à modifier son aspect physique en fonction de vos goûts, de sa profession et de son passé. Vous trouverez quelques exemples de professions dans la Mode sans Mods. Ne craignez pas de choisir un métier à-priori inintéressant comme Marchand, Garde ou Fermier. Rappelez-vous que dans un RP la profession ne sert bien souvent que de contexte, de point de départ. Le but n'est pas forcément de faire de votre personnage une future légende vivante, mais il est évident qu'il vivra des expériences qui l'éloigneront de sa vocation première, surtout si elle est monotone. Si la préparation de ce nouveau perso exige que vous accomplissiez certaines quêtes pour débloquer des lieux et des objets nécessaires à votre background, n'hésitez pas à passer par cette étape, surtout si cela lui donnera de l'épaisseur et de la cohérence. Rendez-vous ensuite à Faillaise, à la Cruche Percée (Guilde des Voleurs) auprès du Sculpteur de Visages afin de modifier l'aspect physique. Pour Janus, j'ai choisi un physique volontairement fade et chétif afin de pouvoir plus tard le modifier progressivement en parallèle de ses expériences comme le rendre plus musclé, lui ajouter de la barbe, des cicatrices et allonger sa chevelure.
Si vous avez l'esprit créatif, vous pouvez aussi vous amuser à modifier l'apparence des acolytes. Kharjo est en haut qui joue les magos, Serana est en bas qui fait la diva (sur un air connu)
Incarner un PNJ, jouer un Acolyte
Et puis il y a les personnages déjà crées par les développeurs qui parsèment Bordeciel, ces fameux PNJ, qu'ils soient de vaillants justiciers, des criminels endurcis ou de simples citoyens vaquant tant que bien que mal à leurs occupations. Parmi cette population hétéroclite, il y a forcément des rencontres qui vous ont marqué plus que d'autres, des personnalités et des physiques qui vous ont même peut-être influencé sur la création de certains personnages. Et si au lieu de vous inspirer indirectement de ces icônes, vous les incarniez carrément. Imaginez ce qui a pu se passer avant que Kharjo le Khajiit devienne protecteur de caravane et qu'il perde sa fameuse amulette de la Lune qu'il vous demande de récupérer, revivez la gloire de Mjoll la Lionne avant qu'elle n'égare son épée Sinistrale dans les ruines Dwemer de Mzinchaleft. D'autres exemples de PNJ dont vous pouvez mettre en scène le passé : le nordique propriétaire de Meeko dont vous découvrez le cadavre et le journal dans la cabane du même nom, Fjola, la chef des bandits du Donjon d'Arquebrumes, Geirmund le maître d'écurie de la ferme de Katla, mercenaire à la retraite depuis sa rencontre avec une Harfreuse au Perchoir du Corbeau...et pensez à tous ces gardes qui ont pris une flèche dans le genou (mariés ?) et qui ont connu eux aussi une autre vie, ô combien plus palpitante. La liste est longue.
Le Point de départ
Marre de recommencer éternellement à Helgen, d'échapper à Alduin et de fuir la ville assiégée par les souterrains ?
En démarrant une nouvelle aventure avec un perso Vétéran, le problème ne se pose plus. Une fois son profil établi et son apparence déterminée, il vous reste à trouver un point de départ intéressant, un contexte suffisamment précis et dramatique qui pourra facilement lancer l'aventure. Si vous avez roulé votre bosse, vous savez que de tels endroits ne manquent pas en Bordeciel. Vous incarnez un pirate ? Commencez près d'un navire échoué. Les épaves ne manquent pas dans le nord et vous pourrez prétendre être le seul survivant du naufrage ou avoir été trahi par l'équipage qui s'est réfugié quelque part en Bordeciel avec les trésors amassés. Il existe aussi des maisons incendiées, des caravanes pillées. Pour Janus, c'est justement l'un de ces sites qui m'a inspiré la totalité de mon RP. Si vous n'avez donc pas d'idée, soyez rassuré, le décor à lui seul pourra vous fournir l'inspiration qui vous fait défaut.
La caravane en question se trouve non loin de Pendragon, près d'un pont.
Le contenu du journal de la marchande Rougegarde contient pratiquement tout ce qu'il faut pour constituer un excellent point de départ. D'une manière générale les journaux et lettres abandonnés près des cadavres, anonymes ou non, constituent d'excellents points de départ en cela qu'ils vous fournissent l'essentiel du background. A vous de remplir les blancs.
Voici donc le point de départ de Janus complété par les informations du jeu :
Janus est un marchand ambulant la plupart du temps au service de la Légion, convoyant des armes depuis Pondragon jusqu'aux camps plus loin dans le sud. La route devenant de plus en plus dangereuse entre la recrudescence des bandits et des prédateurs en maraude, votre femme vous supplie de prendre congé le temps que la paix revienne. Mais les temps sont durs. Le manque à gagner se ferait cruellement ressentir, d'autant que vous envisagez de faire un enfant. Devant vos arguments et votre inébranlable conviction, elle accepte, mais fait le choix de vous accompagner. Sur ce point impossible de négocier avec elle. Le destin bien cruel la récompensera très mal de son audace.
Chapitre 1 : A l'Article de la Mort
(Middas 7ème sur Primétoile 4E203)
Attaqué par des bandits, vous êtes laissé pour mort. Lorsque vous reprenez connaissance, c'est pour constater que vous avez tout perdu. Votre cheval est mort, la charrette pillée et surtout votre femme a péri. Vous comprenez non sans douleur que vous êtes désormais seul au monde.
Partie jouée :
Après vous être vainement jeté dans un torrent pour vous noyer, vous êtes sauvé par des Sombrages d'une attaque de Vasards. Vous décidez de rejoindre leur camp. Là, parmi les blessés de guerre, les victimes endeuillées, vous réalisez que vous n'êtes pas si seul et que votre vie a peut-être encore un sens. A suivre...
Joueur et Maître du Jeu
Soyez acteur et créateur de votre aventure. Ecrivez votre propre journal, inventez vos quêtes et les différentes missions qui les constituent. En vous impliquant de cette façon, non seulement vous garantissez la cohérence de l'ensemble (un peu comme la script sur un film), mais vous immortalisez aussi votre expérience (chaque RP est unique et génère des situations et anecdotes mémorables) ce qui vous permettra d'améliorer vos futures parties et de témoigner avec conseils et idées à la clé comme je le fais à présent.
Allier l'Utile à l'Aléatoire
Skyrim bénéficie d'un des systèmes d'évènements aléatoires les plus fournis dans son genre. Profitez-en. Nourrissez-en votre RP. Si une rencontre vient bouleverser vos plans bien établis, votre itinéraire, vous pouvez l'ignorer ou au contraire l'intégrer directement dans votre aventure. Elle pourra lui donner plus de sens encore, plus de profondeur et d'intérêt en questionnant par exemple la moralité de votre personnage. S'il est témoin d'un affrontement, va-t-il observer le dénouement sans réagir ? Profiter de la faiblesse du vainqueur pour l'achever ? Va-t-il fouiller les corps ? Prendra-t-il parti pour celui qu'il juge le plus innocent ? le plus faible ? le plus puissant ?
Vous voyez qu'il existe de nombreuses possibilités d'interactions et de conséquences possibles. Mais il n'y a pas que les rencontres qui peuvent avoir une incidence sur votre cheminement, les objets trouvés peuvent également influencer le déroulement de votre aventure. Ne vous contentez pas de ramasser systématiquement tout ce que vous trouvez comme quand vous jouiez de manière basique. En RP, une arme, une armure, un artefact ou même un simple ingrédient est susceptible de modifier vos prochaines actions. Soyez sélectif et de préférence en accord avec votre personnage.
N'hésitez pas à prendre régulièrement du recul. Prenez cette habitude même si cela vous semble contraignant au début. Un bon RP est un RP non définitif. Gardez une ligne de conduite pour votre personnage, une logique dans ses actes, mais ne négligez jamais tout le potentiel créatif des imprévus qui ne manqueront pas de jalonner votre route. Apprenez à les considérer comme de véritables ingrédients RP. Ne leur donnez pas tous la même importance, mais sachez leur donner une valeur qu'ils n'ont pas forcément à la base. Adaptez-les à votre propre histoire, appropriez-les vous comme si vous les aviez vous-même intégrés. Vous verrez que plus vous relierez à votre personnage ce qui l'entoure, plus ce qui l'entoure donnera du sens à son existence et orientera son destin souvent bien au-delà de ce que vous auriez imaginé au départ. Le héros le plus intéressant n'est pas nécessairement celui qui deviendra le plus célèbre et le plus puissant. Le simple fait de devenir quelqu'un d'autre, de faire et de voir des choses très éloignées de son statut de base suffisent à devenir quelqu'un d'important, comme dans la vraie vie, quoi ! De ce fait, il peut être intéressant de limiter les ambitions initiales de votre héros (ou héroïne bien sûr) afin de leur donner un maximum d'ouverture pour la suite. Si vous décidez dès le départ que votre personnage sera par exemple le haut-roi de Bordeciel vous vous priverez de l'intérêt de le voir prendre cette décision progressivement et de découvrir quels évènements vont l'y conduire.
Découvrez d'autres conseils/astuces pour jouer RP :
Skyrim RP 1 : Jouer RP sans mods
Skyrim RP 2 : La Mode sans Mods
Skyrim RP 4 : Looter n'est pas jouer !
Skyrim RP 5 : Dons et Malédictions
Skyrim RP 6 : La Croisade de Sha Jahan
Skyrim RP7 : Batailles pour la Couronne d'Os
Skyrim RP8 : Profils, Exploration et Nouvelles Compétences
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jeudi, 21 novembre 2013
Need For Speed Rivals [Jeux Vidéo/Critiques]
PREMIER ESSAI
Ca s'annonçait bien : un Hot Pursuit adapté (pourquoi pas avant ?) en monde ouvert, l'idéal pour vivre des course-poursuites endiablées entre flics et voyous en alternant les deux carrières, en accumulant les Speedpoints pour débloquer améliorations, caisses au risque de tout perdre. Une guerre ouverte entre la loi et la liberté sur le bitume à coups de pare-chocs, de herses et autres gadgets neutralisants.
Ca c'est la théorie. Quand vient la pratique, c'est tout à fait autre chose et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est pas beau à voir. Le pire n'est jamais décevant nous avertissait Bernard Tapie dans Le Hommes, Femmes Mode d'Emploi de Lelouch. Et qu'il avait raison le bougre. Car ça se vérifie même dans les JV !
Passée une intro sympa qui donne le ton et les tutos de rigueur, on est lâché sur la route et là on mesure rapidement la catastrophe. Le jeu n'est tout simplement pas fini et cette fois les développeurs n'ont même pas fait l'effort de le cacher.
A part si vous effectuez un saut de cascade vous n'aurez aucune sensation. Les vibrations répondent de surcroît aux abonnées absentes. Quand on a joué à Hot Pursuit on se dit qu'au pire ce sera aussi beau, aussi léché, aussi flatteur pour la rétine avec des effets bien graphiques et des lumières propres. Oubliez. Là vous aurez droit à des textures sommaires voire moches et ce où que porte le regard et qui se permettent le luxe de clignoter et de s'afficher au dernier moment. Et quand je dis au dernier moment, c'est au dernier moment, juste sous vos roues, quoi ! Est-ce que j'ose rajouter que vous avez pourtant eu droit à l'installation d'un pack HD avant de commencer votre première partie ? Zut, c'est déjà fait ! Bah oui, à ce niveau d'arnaque, dire que c'est du foutage de gueule c'est presque leur faire un compliment.
Et puis à peine immergé, vous aurez droit à un joli freeze (oui sur un jeu flambant neuf c'est super agréable) et si ça ne suffit pas, à un joli bug de collision qui vous rappelle combien la physique des voitures est...comment dire...approximative ? aléatoire ? Vous connaissez la série Crash Time ? Sans doute pas pour ses qualités. Et bien disons qu'à côté de NFS Rivals, Crash Time est presque plus recommandable. Non, que dis-je ? Est carrément recommandable ! bah, oui, faut pas déconner, on parle de qui, de quoi, là ? De EA (avé l'accent!), E-lec-tro-nic Arts, pas le petit studio de campagne qui réunit trois péquenots dans un garage. Y a des moyens, y a de l'expérience, y a... bah, non en fait, y a plus ça du tout. En tout cas pas dans Rivals. Les voitures n'ont quasiment aucun poids, on dirait des jouets en plastique et ce n'est pas leur rendu simpliste qui viendra contredire cette impression.
Alors on se dit : comment c'est possible qu'une telle entreprise nous ponde une démo de bêta vendue au prix d'un jeu complet, préparé, testé, fignolé ? Le fric, l'est passé où les gars ? Me répondez pas dans le marketing, ça je le sais déjà ! Non, y a forcément autre chose ? Le film qui sort l'année prochaine ? Ouais peut-être, mais je demande quand même l'ouverture d'une enquête.
Parce que ça a eu des prix, ça, oui, madame ! Ca a eu des jolies notes, ça, oui monsieur ! Mais comment c'est possible ça aussi ?
A moins que...non ! Quand même pas ! A moins que...Rhaaaaa ! Me faites pas dire ce que j'ai pas dit ! Quoi ? Ces fameux chèques, là ? Bah en même temps, à un moment donné, faut bien que le budget il aille quelque part, c'est logique, mathématique ! Rien ne se perd, rien ne se crée, tout...s'achète ? Oui, Madame, oui, Monsieur, tout s'achète et tout ce qui s'achète, Léo le Getz !
Je vous jure que si l'arme fatale existait j'irais volontiers lui filer un contrat. Parce que là y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent en haut lieu. Et y a pas d'immunité diplomatique qui tienne ! Si j'étais eux, je me la jouerais Undercover car quand on est les Most Wanted on se fait forcément quelques Rivals et on s'expose à de Hot Pursuit judicaires à tenter The Run ! y a du Shift dans l'air, moi je vous le dis !
En même temps, je dois reconnaître que j'ai un peu eu ce que je méritais. Parce que redonner sa chance à une grosse licence après le naufrage Assassin's Creed IV c'est un peu jouer avec le feu. Et là autant vous dire que je suis bien cramé, je suis même Carbonisé !
Bon sur ce je retourne jouer à Midnight Club Los Angeles, un jeu de courses digne de ce nom qui a cinq ans, mais qui fait passer sans problème Rivals pour une adaptation de Shérif, fais-moi peur.
Je suis sympa, je vous laisse choisir entre le film et la série.
Si vous jouez du côté flic, vous aurez l'honneur d'être au volant de ce monstre !
DEUXIEME ESSAI
(Juré ! Je n'ai pas touché de chèque !)
Dégouté, ecoeuré, j'ai quand même tenu à refaire un second tour de piste, histoire de vérifier si le Syndrome de Stockholm (d'ailleurs mentionné dans le jeu) pouvait s'appliquer à un jeu vidéo, à savoir s'attacher à son tortionnaire, lui trouver un aspect positif en dépit du mal qu'il nous inflige. Et bien c'est arrivé, Madame, Monsieur, le miracle a eu lieu (J'habite pas Lourdes, pourtant !)
En me détournant de l'aspect technique et en me focalisant sur le gameplay pur, j'ai pu trouver enfin du plaisir et déceler le potentiel du jeu.
Faut dire que Rivals a un argument imparable : il est super intuitif !
Même plus besoin de parcourir la map pour sélectionner objectifs et destinations, le bien nommé Easy Drive vous autorise à tout choisir sans quitter la route des yeux, en demeurant perpétuellement dans l'action. En gros vous prenez le GPS évolué de Sleeping Dogs et vous l'adaptez à un jeu de course. Sur ce coup, le studio a vraiment été inspiré. Concrètement, via les flèches directionnelles vous affichez à l'écran les différents défis et lieux qui vous intéressent ce qui rend le jeu particulièrement vivant et dynamique et ce qui surtout permet de détourner l'attention des grosses imperfections précitées qui sautent aux yeux dès qu'on redevient un brin contemplatif.
FROSBITE N'A PLUS DE MORDANT
Quand on a goûté à la finesse et au rendu des environnements d'un Forza Horizon, on a de quoi crier au scandale. La distance d'affichage est ridicule et les montagnes floutées à l'horizon nous renvoient à celles de The Saboteur (Hum...2009 quand même !) Le problème c'est que ça fait mal aux yeux de loin comme de près. Les textures sont grossières et le jeu souffre dune instabilité qu'on paye très régulièrement. Les cinématiques de collision sont des nids à bugs, ce qui donne lieu à des respawns totalement aléatoires pour le joueur, la mini-carte mettant un temps fou à réapparaître on ne sait des fois plus où se réorienter et l'IA de se faire un plaisir de prendre la tangente pendant ce temps quand elle n'est pas avantageusement replacée sur la route alors qu'on vient de la percuter. Vous aurez aussi peut-être comme moi la stupéfaction de voir votre voiture et votre pilote être littéralement éjectés dans le ciel à une hauteur proprement vertigineuse (Un coup du géant de Skyrim ?) Quelques exemples parmi tant d'autres qui prouvent le manque flagrant de finitions. Impardonnable vu l'ancienneté de la série et le travail fourni au préalable par Criterion.
Non sans mal, on se fait une raison, le gros des ressources a été investi ailleurs (Qui a dit All-Drive ?). Heureusement, pour compenser un peu, le Easy Drive sublime la dimension monde ouvert du jeu. Entre les objectifs qu'on se fixe et ceux qui viennent nous titiller sur le trajet, on en viendra à abandonner plus d'une fois les premiers pour se laisser tenter par les seconds. Un petit passage à l'atelier pour se refaire une santé et récupérer des items et c'est reparti pour une traque endiablée ! La plus grande qualité de Rivals est incontestablement son rythme effréné !
COPS & ROBS
Côté pilote, on enchaîne courses et affrontements musclés avec les autorités afin de gonfler son pécule de Speedpoints, la monnaie du jeu. Elle vous permet d'acquérir améliorations pour vos voitures ainsi que les différents items qu'il faut débloquer en progressant dans le scénario et acheter pour chaque modèle. Vous pouvez attribuer deux items par véhicule et créer ainsi des profils défensifs, offensifs ou mixtes en prenant (ou pas) en compte les caractéristiques de la voiture elle-même. Un petit côté RP, si on veut.
Mais ces précieux Speedpoints, vous pouvez aussi les perdre. Suffit que vous subissiez des dégâts irréparables et vos économies retombent à zéro. Heureusement, même coursée par la police, vous pouvez rejoindre une planque et gonfler votre compte en banque en toute sécurité. Les points ainsi déposés sont alors ajoutés à votre budget total et donc immunisés. Plutôt bien vu.
Pour les flics, les Speedpoints sont là aussi, mais nul besoin de les sauvegarder car pas d'améliorations techniques ni de visuels en échange. En revanche des bolides plus nombreux et de plus en plus performants, que vous débloquez pour chaque mission achevée, autant dire rapidement. Même un peu trop.
Qu'on soit flic ou voyou les missions se présentent sous la forme d'un éventail de trois programmes baptisés Speedlists (pour les voyous) comportant chacune des défis d'un nombre et d'une difficulté variables. Cela peut-être obtenir la seconde place dans une course, atteindre une certaine vitesse, provoquer un nombre précis d'accidents,...Vous faites donc votre choix selon les aspects du jeu que vous voulez exploiter, ce qui devrait définir par la suite votre profil et vos futurs objectifs.
Ce qui tient lieu de scénario est une guerre ouverte entre l'Autorité et les Pilotes de Course presque façon Mad Max premier du nom, la politesse en plus. Chacun a ses arguments, ses ambitions et malgré sa simplicité, il est plaisant de suivre l'évolution du feuilleton dont chaque chapitre influence la nature des missions qui vous seront confiées. Par exemple en tant que flic vous vous retrouvez à un moment donné obligé de piloter un modèle civil pour infiltrer en quelque sorte le camp ennemi. Rassurez-vous, le modèle en question est tout sauf une épave ! Cela dit les objectifs ne varient pas beaucoup, on tourne toujours autour des mêmes activités, il n'y a guère que le nombre ou la difficulté qui donnent un peu de nuance. Dommage, c'était peut-être l'occasion de donner plus de profondeur et de consistance à l'univers. En fait, presque à tous points de vue le studio s'est contenté du minimum syndical : un produit vite fait, vite joué, et donc vite oublié. Encore une fois un bon concept entre les mauvaises mains (qui a dit Remember Me ou Tomb Raider ?) ça fait toujours mal au coeur.
On pourrait dire en conclusion que cet épisode est appréciable du fait qu'il étend le concept exploité dans Hot Pursuit en solo comme en multi, mais qu'il faudra se contenter de ça car ses nombreuses lacunes techniques et son manque d'ambitions côté background le font passer à côté d'une vraie évolution du genre comme a pu l'être Driver San Franciso par exemple.
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mercredi, 20 novembre 2013
Les Films français qui m'ont fait aimer le Cinéma français [Cinéma]
N'ayant pas, à ce jour, complété mon article sur Mon Bilan du Cinéma qui réserve un chapitre au cinéma français je me devais de lui rendre hommage d'une autre manière. Cette petite sélection toute personnelle comblera en partie cette lacune. Pendant longtemps nourri seulement - comme tant d'autres de ma génération - aux blockbusters américains gavés de fantastique, de cascades et d'effets spéciaux je regardais de très loin et avec un certain mépris les échos que je pouvais avoir du cinéma français qui se résumait pour moi à des conversations désespérément réalistes et ennuyeuses entre des personnages qui ne l'étaient pas moins.
Et puis on grandit, on mûrit, la vie nous enrichit. Notre perception et notre sensibilité s'en trouvent décuplées et on ne voit plus les choses de la même façon.
Je suis encore très loin d'avoir rattrapé mon retard culturel sur le cinéma français, mais au moins je suis en mesure de l'apprécier d'une manière relativement large de surcroît comme vous le verrez. En cela, c'est déjà très appréciable.
Un film qui ne paye vraiment pas de mine à la base et qui sous nos yeux se métamorphose en un thriller redoutable d'efficacité. En nous plongeant dans l'intimité de ce duo inattendu, le réalisateur parvient à nous rendre l'anti-héros que campe superbement Yvan Attal terriblement proche et attachant. Quant à Sophie Marceau (Une Rencontre) elle est délectable en femme fatale, mystérieuse et un brin manipulatrice. On est totalement impliqué dans les péripéties avant d'être renversé par le coup de théâtre final. Une maîtrise que son très dispensable remake (The Tourist avec Angelina Jolie et Johnny Depp) valorise encore plus.
S'il y a bien un film qui est à l'opposé d'un blockbuster américain, c'est bien celui-ci, typiquement le genre de films que je détestais à une époque. Et ce sont les ingrédients mêmes que je méprisais qui m'ont fait aimer ce film. Un cadre banal au possible, un huit-clos, une mise en scène minimaliste, des personnages qui règlent leurs comptent entre eux et avec eux-mêmes et surtout cette formidable idée de laisser le spectateur en coulisses en ne faisant que suggérer tout ce qui dynamise pourtant la narration et la psychologie. Audacieux et terriblement efficace. Et puis cela été aussi et surtout l'occasion de découvrir le tandem Jaoui/Bacri qui nous a offert l'excellent Le Goût des Autres.
La transition est facile puisqu'on retrouve l'éternel bougon Bacri en manager de football affublé du jour au lendemain d'un Chabat résolument très cabot ! Un concept de départ risqué (Bacri a longtemps hésité) mais qui grâce à de bonnes idées et une réalisation inspirée se transforme en une comédie sur-mesure pour deux ténors du rire totalement complémentaires qu'on aurait pourtant jamais pensé associer. Baptême du feu pour Chabat/réalisateur qui s'affranchissait (enfin) de l'humour pipi/caca des Nuls et qui nous offrira quelques années plus tard l'énorme Astérix et Cléopâtre.
C'est peut-être LE film qui m'a réconcilié avec le cinéma français. Dobermann est ce que je considère comme un pont culturel entre cinéma français et américain d'où cet engouement immédiat que j'ai eu pour lui. Un film hybride qui mélange constamment les genres. Il adopte une esthétique travaillée, percutante et une nervosité que je n'espérais même pas voir un jour chez un réalisateur français. Un véritable choc. Certaines séquences sont d'un goût discutable, certes, mais celle du repas familial, notamment, a été une vraie claque, malgré ou grâce au malaise qu'elle installe. Elle me semblait tellement réaliste qu'elle m'a démontré que même dans un cadre résolument surréaliste, on pouvait faire naître du drame et de l'émotion et que c'était finalement comme ça qu'on pouvait transcender deux genres à priori opposé. Bref, un film qui m'a fait l'effet d'une bombe, une révélation à tous points de vue ! Depuis Jan Kounen a réalisé, entre autres, 99F qui lui aussi s'est glissé dans mes coups de coeur. Pas de hasard !
S'il y a bien un réalisateur qui est synonyme de cinéma français c'est bien Claude Lelouch. Autant dire que j'avais peu d'espoir d'accrocher à l'une de ses oeuvres. Et pourtant, le miracle est arrivé avec Hommes, Femmes, Mode d'emploi. Le destin de plusieurs personnages se télescope, s'influençant de manière subtile en nourrissant un propos large qui va bien au-delà de la thématique suggérée par le titre. On a ainsi droit à des répliques cultes comme la définition du cinéma français et américain par Luchini ou le fameux "Le Pire n'est jamais décevant" de Tapis. Une belle rencontre cinématographique qui a laissé durablement son empreinte en moi.
Voilà un parfait exemple de film-concept réservé ordinairement au cinoche américain et qui fonctionne totalement à la sauce française quand l'écriture et la réalisation sont au diapason. Le scénariste révèle s'être inspiré des théories de Philip K. Dick pour créer cette histoire de réalité parallèle où notre Johnny national n'est qu'un anonyme patron de bowling, ce qui en soi est déjà très intrigant. Il est important de préciser qu'il n'est nul besoin d'être fan du chanteur pour apprécier le film, on comprend vite qu'il aurait pu fonctionner avec n'importe quelle célébrité. On se délecte de voir un Luchini fanatique défendre becs et ongles l'image de son idole et tenter de la remettre sur son piédestal. Les clins d'oeil à la star et à d'autres films sont légion et particulièrement bien intégrés, Johnny en profite pour se moquer de son statut d'icône et le film parvient à exploiter son concept jusqu'au bout d'une manière vraiment originale, conférant à l'oeuvre un caractère unique, surtout dans le paysage français. Mon seul gros regret : l'absence de Que je T'aime ou Requiem pour un Fou qui aurait tellement mieux convenu lors de la scène cruciale du film et que tout de surcroît nous préparait à entendre.
A l'heure ou je m'engage de plus en plus en tant que citoyen responsable, ce film trouve un écho particulier. Je l'ai découvert à une époque ou j'étais encore très centré sur moi-même. Et pourtant, j'ai été sensible à ces nombreux messages et sa manière de les véhiculer. Sans doute parce que le parcours initiatique qui est imposé au personnage joué à merveille par Vincent Lindon est celui qui nous attend tous tôt ou tard. A condition d'en être suffisamment conscient et de vouloir l'exploiter à son avantage. Une oeuvre indispensable à plus d'un titre qui en plus de son fond sérieux et pédagogique réserve de grands moments de comédie (le violon qui casse). Deux aspects complémentaires du cinéma de Coline Serreau que la réalisatrice se fera un plaisir de pousser encore plus loin avec La Belle Verte et Solutions Locales pour un Désordre Global. On peut heureusement rire et sensibiliser en même temps.
Avec Crying Freeman, Christophe Gans (ex-critique de ciné) nous avait déjà démontré sa capacité à régurgiter sa culture du cinéma américain et du cinéma de genre. Avec Le Pacte des Loups, il donne un coup de fouet salvateur au cinéma français en mélangeant audacieusement les genres (historique, action, fantastique, drame, comédie) livrant un film d'aventures épique, esthétique et d'une grande générosité. Cerise sur le gâteau : son commentaire audio sur le dvd est l'un des plus remarquables qui soient : didactique, critique sur son propre travail et bourré d'anecdotes de tournage, il est la parfaite extension de l'esprit d'un cinéaste un peu maudit (Vingt-mille lieues sous les mers et Bob Morane à la trappe) qui a, gageons-le, encore beaucoup à nous montrer.
Le film familial est un type de film que j'ai boycotté très longtemps même quand je m'estimais assez ouvert au cinéma français dans sa diversité. Pour des raisons sans nul doute très personnelles. Et puis j'ai découvert par une amie (merci Law) ce film de Rémi Bezançon qui m'a séduit de bout en bout grâce à ses personnages très attachants et sa mise en scène travaillée. On retrouve facilement un reflet de nos propres expériences ce qui n'est pas étranger à sa réussite. L'accroche de l'affiche le dit d'ailleurs clairement. Un film drôle et sensible qui ausculte notre passé et interroge notre présent pour mieux nous confronter à notre avenir.
Un film définitivement culte pour moi et mes proches (dédicace à ma Lado et mon véver). Persos déjantés, décalés, répliques qui fusent comme des mollards, mollards qui eux-même fusent avec un bruit de pistolet silencieux. Le travail sur les dialogues et les personnages rappelle qu'un film et un bon c'est ça avant tout et que tous les artifices autour sont au final secondaires. Ca commence comme une pure comédie et ça passe d'un seul coup au drame sans qu'on s'y attende. Ajoutez des guest à gogo, qui se font plaisir - parfois dans des contre-emplois (n'est-ce pas José Garcia ?) et un contexte politique sensible et vous obtenez un cocktail inoubliable qu'on savoure toujours comme si c'était la première fois. A consommer sans modération !
On retrouve Yvan Attal pour son premier film en tant que réalisateur aux côté de sa moitié Charlotte Gainsbourg. L'acteur incarne un journaliste sportif de plus en plus jaloux du métier de sa femme et de tout ce qu'il implique de tentations, d'ambigüités, de non-dits et d'extravagances. Car passé l'avantage d'avoir facilement une table au meilleur des restos, la vie d'un tel couple est loin d'un conte de fée. Yvan est hilarant, Charlotte lui tient la dragée haute et les situations burlesques et ubuesques s'enchaînent à un rythme effréné. On en redemande. Yvan tentera de réitérer cet exploit avec Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants sans y parvenir, de son propre aveu.
Un autre film-concept qui voit Guillaume Canet victime de sa narcolepsie révéler petit à petit le talent de créateur qui sommeille en lui depuis longtemps par l'intermédiaire de ses rêves. Ou comment la faiblesse d'un homme devient sa plus grande force. De ce postulat de départ, on pouvait entrevoir une histoire fantastique géniale avec un handicapé de la vie se transformant dans ses rêves en super-héros, en justicier. Ce qui est d'ailleurs le cas dans une première partie. Hélas ce choix narratif est abandonné en cours de route au profit de la réalité pure des personnages, de leurs rapports et de leurs motivations. Passé cette amère constatation (dont j'avoue ne m'être jamais totalement remis) on prend le film tel qu'il est et on y est fortement aidé par le trio Zabou/Canet/Pooelvorde/ au sommet de son art. Avec en prime une B.O. aux petits oignons et un caméo aussi inattendu que réussi.
On retrouve Guillaume Canet, cette fois, derrière la caméra. En portant à l'écran le roman de Harlan Coben, Guillaume nous assène un véritable uppercut. Dopé par un François Cluzet totalement investi, tour à tour impétueux et vulnérable, le film démontre superbement que le cinéma français n'a rien à envier au cinéma américain pour happer le spectateur du début à la fin. Spectaculaire sans tomber dans l'esbroufe facile, ce thriller viscéral a eu un succès retentissant amplement mérité qui a permis au réalisateur d'adapter récemment aux USA Les Liens du Sang dont il partageait l'affiche justement avec Cluzet. La boucle est bouclée. Entre temps il nous a offert le remarquable Les Petits Mouchoirs.
Un film d'une grande sensibilité et d'une subtilité remarquable. Une histoire d'amour impossible, jamais démontrée, jamais déclarée, tout est dans les silences, les non-dits, les gestes et paroles fuyants, les coups de colère et les accalmies. Il souffre de savoir qu'il ne peut pas l'avoir, elle ne parvient pas à s'autoriser une relation avec un homme alors qu'elle se sait disponible. La scène où Michel Serrault observe Emmanuelle Béart dormir jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive de sa présence est sans nul doute l'une des belles scènes d'amour qu'on ait jamais vues. La marque d'un grand film.
Un film qui a su brillamment démontrer que le thriller sur fond de terrorisme n'était pas seulement l'apanage des américains. Servi par des comédiens intenses et une réalisation appliquée, Secret Défense nous invite dans les coulisses où se joue rien moins que la sécurité de notre pays. On suit en parallèle deux jeunes adultes (Excellents Vahina Giocante vue dans 99F et Nicolas Duvauchelle) pris chacun dans les rouages d'un système, à la fois arme et victime dans le camp opposé de l'autre. Passionnant, le film propose en plus une réflexion très intéressante sur la notion de sacrifice pour le bien du plus grand nombre. A noter la déplorable version DVD qui nous prive carrément et de manière injustifiée des sous-titres dans leur intégralité alors qu'une bonne partie des dialogues est parlée en arabe. C'est Secret Défense à ce point-là ?
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dimanche, 17 novembre 2013
Skyrim RP 2 : La Mode sans Mods [Jeux Vidéo]
Skyrim : La Mode sans Mods
Suite à mon article sur le RP sans mods et à quelques retours très positifs de joueurs (que je remercie au passage) je persiste et je signe avec La Mode sans Mods ou comment créer des tenues personnalisées, iconiques en combinant simplement les armes et armures naturelles du jeu. Certaines - rares ou uniques - ne se débloquant que par des quêtes ou actions précises, je détaillerais le plus possible (mais pas trop non plus) la démarche pour les obtenir. Les autres peuvent être obtenues facilement au cours du jeu en explorant, en fouillant les ennemis, chez les commerçants, votre niveau ayant bien sûr une influence sur la puissance des équipements accessibles.
Je ne propose que des exemples, libre à vous de les adopter tels quels ou de les adapter selon vos propres goûts et/ou possibilités. Il est évident que les joueurs Vétérans qui auront pas mal d'heures de jeu au compteur auront plus de possibilités, mais même avec les équipements du début on peut certainement trouver des mélanges intéressants à faire (cf l'exemple du Gladiateur ci-dessous). Essayez, expérimentez, vous ne le regretterez pas !
L'Amazone
Merci à Elo pour les screens de son perso
Tête : Coiffe de Parjure
Torse : Habits de Taverne [Friperies Fantaisie à Solitude] + Amulette d'Arkay (version Amulette de Dibella à venir)
Bras : Rien
Pieds : Bottes à revers en Acier
Arme : Epée Elfique
Bouclier : Bouclier Elfique
Un grand merci à un collègue gamer pour sa collaboration sur les tenues féminines ci-dessous :
Ancienne Guerrière Nordique
Tête : Casque du Loup [Armure des Compagnons]
Torse : Peau du Sauveur [Quête "Un Soir au Clair de Lune"]
Bras : Gantelets de Cuir
Pieds : Bottes Nordiques Antiques
Arme : Arbalète de la Garde de l'Aube
La Cavalière de l'Ombre
Tête : Casque des Lames
Torse : Cotte d'Ebonite
Bras : -
Pieds : Bottes de Rossignol
Arme : Epée de Rossignol [Guilde des Voleurs]
La Gardienne de Jade
Tête : Masque de Prêtre-Dragon Raghot [Quête "Assiéger le Culte du Dragon"]
Torse : Armure de Verre
Bras : Gantelets de Verre
Pieds : Bottes de Verre
Arme : Epée de Miraak [DLC Dragonborn : Boss final]
La Prédatrice
Tête : Casque Nordique Antique
Torse : Peau du Sauveur [Quête "Un Soir au Clair de Lune"]
Bras : Gantelets de Parjure
Pieds : Bottes de Parjure
Arme : Hache du Chagrin [Quête Daedra "Un Daedra pour ami"]
Templier des Neuf
Tête : Casque Lourd de la Garde de l'Aube [DLC Dawnguard]
Torse : Armure de la Garde de l'Aube [DLC Dawnguard]
Bras : Gantelets de Plate
Pieds : Bottes de Plate
Arme : Epée
Bouclier : Bouclier Impérial
La Sentinelle Parjure
Tête : Coiffe de Parjure
Torse : Armure d'Officier des Sombrages
Bras : Gantelets de Parjure
Pieds : Bottes de Parjure
Armes : hache et Arc/Flèches de Parjure
Le Centurion Nordique
Tête : Casque Impérial [à l'entrée du Temple de Primortis/Statue Méridia]
Torse : Armure Nordique Gravée
Bras : Gantelets du Loup [Armure des Compagnons]
Pieds : Bottes Impériales Lourdes
Arme : Epée d'acier ou épée Impériale/Espadon d'acier + Flèche Deadra [Fourreau]
Bouclier : Bouclier Nordique
Le Mercenaire de Stros M'Kai''
(Proposé par Setvi, un grand merci !)
Tête : Capuchon de Rougegarde (Confrérie Noire, Nazir) ou Casque de Garde
Torse : Armure du Penitus Oculatus
Bras : Gants Sybillins (CN)
Pieds : Bottes Sybillines (CN)
Le Chasseur de Démons
Tête : Capuche Noire d'Apprenti
Torse : Robe de Miraak
[Récupérable sur le corps de Miraak, le Boss Final de l'extension Dragonborn]
Bras : Gantelets des Compagnons
Pieds : Bottes à Revers d'Acier
Arme : Arbalète + Epée Daedra
[L'Arbalète s'obtient grâce à l'extension Dawnguard]
Le Chasseur de Cendres
Merci à Eden la tempête pour le perso
Tête : Casque complet des Gardes de l'Aube [Extension Dawnguard]
Torse : Manteau de Skaal [Extension Dragonborn]
Bras : Gantelets des Gardes de l'Aube [Extension Dawnguard]
Pieds : Bottes de Skaal [Extension Dragonborn]
Arme : Arbalète + double Epée d'Argent [récupérable au Gibet]
[L'Arbalète s'obtient grâce à l'extension Dawnguard]
Le Croisé
Tête : Casque Complet de Garde de l'Aube
[avec l'extension Dawnguard]
Torse : Robe de Novice
Bras : Bracelets Draconiques Légers
Pieds : Bottes à Revers d'Acier
Arme : Epée Impériale
Bouclier : Bouclier de Garde de l'Aube
[Avec l'extension Dawnguard]
L'Exécuteur
Tête : Casque Complet de Garde de l'Aube
[Récupérable en progressant dans l'extension Dawnguard]
Torse : Armure de Gardenoir
[Récupérable sur Linwe lors de la Quête de la Guilde des Voleurs Les Ombres de l'Automne ou dans l'extension Dragonborn : si vous êtes voleur vous devez parler à Glover Mallory qui vous donnera accès à sa maison et donc à l'armure]
Bras : Gantelets Impériaux Légers
Pieds : Bottes Nordiques Antiques (de Draugr)
[L'Armure Nordique Antique complète est récupérable sur un Draugr dès le début des ruines de Forelhost, au sud-est de Faillaise]
Armes : Hache d'Ebonite
[Il existe une tenue et une hache de Bourreau spécifiques à Skyrim puisque vous pouvez retrouver à Solitude le Bourreau qui manque de vous décapiter au début du jeu. En accomplissant sa quête vous pouvez obtenir sa hache... ou bien en le tuant]
Le Chasseur de Dragons
Tête : Casque d'Ecailles
Torse : Armure Draconique Légère
Bras : Gantelets d'Officier des Sombrages
Pieds : Bottes Nordiques Antiques
Arme : Espadon Nordique
[Récupérable avec l'extension Dragonborn]
Le Gladiateur
[Cet archétype est un bon exemple pour des joueurs de faible niveau puisque tous les équipements sont pratiquement accessibles dès le début du jeu]
Tête : Casque de Garde
Torse : Armure de Bandes
Bras : Gantelets Nordiques en Acier
Pieds : Bottes Impériales Légères
Arme : Epée Impériale
Bouclier : Bouclier de Peau
Le Gladiateur (version Arène)
Tête : Casque Complet de la Garde de l'Aube
Torse :
Bras : Gantelets d'Ecailles
Pieds : Bottes Rivetées d'Acier
Arme : Epée Impériale
Bouclier : Targe Sanglante
[Récupérable sur le corps d'Umana au cours de la quête "La Quête de l'Extraordinaire"]
Le Gladiateur ( version Centurion)
Tête : Casque de Dwemer
Torse : Cotte d'Ebonite
[Récompense de Quête Daedra l'Epreuve de Boethia - Niveau 30 minimum exigé. Cette quête se débloque en trouvant l'Autel de Boethia ou en lisant le livre l'Appel de Boethia]
Bras : Gantelets Draconiques Légers (?)
[Récupérables avec Dragonborn]
Pieds : Bottes de Rossignol
[Récupérables en faisant la Guilde des Voleurs]
Arme : Epée Impériale
Bouclier : Bouclier Nordique Antique
[Récupérable avec Dragonborn]
Le Guerrier Perse
Tête : Casque d'Orque
Torse : Robe de Prêtre du Temple de Corberoc
[Récupérable avec Dragonborn]
Bras : Gants
[Attention aux bugs d'affichage ! Privilégiez des gants en cuir pas en métal]
Pieds : Bottes
Arme : Arc d'Auriel + Flèches de Falmer
[L'Arc d'Auriel est la récompense finale de l'extension Dawnguard]
La Hache d'Ebonite et se fines arabesques très esthétiques donnent un cachet très oriental
Le manche de l'Espadon d'Ebonite donne un petit côté Samouraï
De par sa couleur le basique Capuchon de Mage se marie bien avec la Robe de Prêtre du Temple de Corberoc conférant à cet archétype une orientation Erudit.
Variante avec le Casque de Garde
Le Ninja
Tête : Capuchon de Rossignol
Torse : Cotte d'Ebonite
Bras : Gantelets d'Officier des Sombrages
Pieds : Bottes de Rossignol
Arme : Epée d'Hakon ou Epée des Lames
[L'Epée d'Hakon nécessite Dragonborn. Récupérable sur le corps du chef des Vampires]
Le Pirate
Tête : Chapeau de Deuil
Torse : Atours de l'Enclume ou Armure de Gardenoir
Bras : Bracelets en Peau
Pieds : Bottes à ourlets ou Bottes de cuir
Arme : Cimeterre de Rougegarde
[Merci à Skianous pour cette idée d'archétype]
Le Rôdeur
Un petit côté Aragorn voulu dans la mise en scène pour cet archétype qui devrait plaire à beaucoup.
Tête : Capuche Noire d'Apprenti
Torse : Armure Royale de Vampire
[Nécessite Dawnguard. Récupérable sur le corps d'Harkon ou dans la salle précédant celle menant au Cairn des Ames]
Bras : Gantelets de Cuir ou Gants
Pieds : Bottes de Cuir
Arme : Arc et Fléches Nordiques
Le Samouraï
Tête : Casque d'Orque
Torse : Robe de Miraak
[Récupérable sur le corps de Miraak, le Boss Final de l'extension Dragonborn]
Bras : Gantelets Nordiques Gravés
[avec Dragonborn]
Pieds : Bottes de Vampire
[Récupérables avec Dawnguard]
Arme : Espadon d'Ebonite
[J'ai choisi l'Espadon d'Ebonite plutôt que l'Epée des Lames ou la Lame d'Ebonite malgré leur apparence plus conforme car elles sont trop fines à mon goût]
Le Soldat Byzantin
Tête : Casque de Garde
Torse : Robe des Telvanni
[Tout d'abord il vous faut l'extension Dragonborn. Vous devez vous rendre à Tel Mithryn au sud-est de l'île de Solstheim et vous adresser à Neloth. Faites les diverses quêtes qu'il vous propose. La Robe des Telvanni - que par ailleurs Neloth porte - est récupérable sur le corps de Ildari à la fin de la quête De vieux Amis]
Bras : Gantelets d'Ecailles
Pieds : Bottes (peu importe)
Arme : Sabre de Rougegarde
[Récupérable sur les deux Soldats Alik'r à l'entrée de Blancherive ou lors de l'évènement aléatoire où ils interrogent une femme ou sur les Pirates près du Phare de Solitude]
Arme : Arc de Verre + Flèches Orques
Bouclier : Bouclier Elfique
Découvrez d'autres conseils/astuces pour jouer RP :
Skyrim RP 1 : Jouer RP sans mods
Skyrim RP3 : La Création d'un Héros
Skyrim RP 4 : Looter n'est pas jouer !
Skyrim RP 5 : Dons et Malédictions
Skyrim RP 6 : La Croisade de Sha Jahan
Skyrim RP7 : Batailles pour la Couronne d'Os
Skyrim RP8 : Profils, Exploration et Nouvelles Compétences
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mercredi, 13 novembre 2013
The Dead Ink Project [Musiques]
The Dead Ink Project
J'ai l'honneur, le plaisir et l'avantage de vous annoncer la création d'un webzine musical inédit nommé The Dead Ink Project. Crée par Luna K. - que j'ai la chance de connaitre - et Tzung son acolyte, il se consacre à l'emo et au screamo (La Quiete, Yage, Get Up Kids, Saetia,...)
N'hésitez donc pas à vous rendre sur leur page Facebook afin de les soutenir et de partager leur grande passion qu'ils se feront un plaisir de nous transmettre :
Bienvenue et longue de vie !!!
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lundi, 11 novembre 2013
Skyrim 2011 : Maudit Jour J [Fanfics/Jeux Vidéo]
Pour fêter les bougies des deux années d'existence de ce joyau vidéoludique qu'est Skyrim (sorti le 11/11/11 une date pareille ça ne s'oublie pas !!!) l'occasion de vous faire découvrir une nouvelle parodique en forme d'hommage à la série The Elder Scrolls écrite juste avant la sortie du cinquième opus alors que toute la communauté trépignait d'impatience à l'idée d'affronter son premier dragon !
Matin du Jour J
Je rêve que je hurle mon prénom, à demi-nu, chevauchant un mammouth et faisant tournoyer ma raquette de tennis. Bon excepté l’anachronisme, je me sens vraiment comme un guerrier en furie évoluant dans l’univers le plus fantasmé de cette année 2011. J’ai nommé Skyrim.
Forcément quand je me réveille et que je me rappelle qu’on est le Jour J, je bondis de la couette. Mon chat m’accueille avec un concert de miaulements. Moi, je suis tellement dans mon trip que je crois avoir affaire à un smilodon. Je prends ma raquette de tennis et je hurle :
- Tu m’auras pas vivant !
Heureusement, j’ai un éclair de lucidité. Sinon mon chat avait droit à un tatouage gratuit de mon cordage.
Je m'envoie une gorgée de yaourt liquide dans le gosier et j’éructe comme le plus poli des barbares. Le nom du magasin où j’ai commandé le jeu me revient alors en tête. Je me précipite sur le téléphone et je compose le numéro que j’ai appris par cœur comme la plus puissante des incantations.
L’incantation est en dérangement. Je tombe sur la messagerie. Je pousse un grognement. Mon chat me fait les gros yeux. Je dois ressembler à un homme des cavernes. Surtout dans mon caleçon long sur lequel j’ai versé la moitié de mon yaourt liquide. Va falloir que j’apprenne à bouffer un jour ! Mon chat confirme d’un signe de tête.
En attendant, je saute sur mon PC et je convoque Fnac.com pour savoir s’ils ont bien reçu le jeu. C’est bien le cas, mais la mauvaise nouvelle c’est qu’ils n’ont reçu qu’un nombre d’exemplaires limité. Les premiers qui ont précommandé seront les premiers servis. Autant vous dire que l’idée m’a pas emballé. Bien que fan de la série, J’étais sûrement loin d’être dans le peloton de tête.
Il me restait une chance : foncer au magasin ! Evidemment, mon périple ne faisait que commencer !
Je finis de m’habiller devant l’arrêt de bus, provoquant l’émoi d’une vieille dame et de son teckel (pas forcément dans cet ordre).
- Ah, ces jeunes !
Je m’aperçois alors que je n’ai pas affaire à une vieille dame et à son teckel, mais à un Troll accompagné d’un loup. Et des plus vicieux. Heureusement, j’ai ma hache de guerre. Elle fait un bruit bizarre lorsqu’elle touche le crâne du troll et l’envoie s’encastrer dans la vitre de l’abribus.
Ma lucidité fait son retour et je me surprends à contempler ma raquette de tennis complètement explosée. Le teckel en a profité pour m’agripper la cheville. Je le secoue, mais rien à faire : ce con de chien a pris ma jambe pour un gigot !
Tant pis pour lui ! J’arme ma raquette comme un club de golf et j’exécute mon plus beau swing. Et un teckel sur la Lune, un !
Je me rends compte qu’avec ces conneries j’ai perdu un temps fou. Tout ça pour découvrir que ma ligne habituelle est perturbée par des travaux. Mon bus ne passera pas ou alors pas avant un petit moment ! C’est pas le jour où me faire chier, encore moins à attendre. Attendre, j’ai fait ça depuis des mois ! Ca commence à suffire de bien faire !
Un type en vélo passe devant moi. Ni une, ni deux. Je le chope au passage et je squatte son deux roues. Affalé comme une merde sur la route, je l’entends m’insulter. J’ai plus de hache, alors je cabre mon fidèle destrier qui lui écrase les mains sous ses sabots. J’ai bien dit qu’il fallait pas m’emmerder ou je l’ai pas dit ?
Je chevauche jusqu’en ville. Les commerces s’ouvrent comme des fleurs sous un soleil printanier. Putain voilà que je fais de la poésie ! Je m’envoie une rasade d’hydromel. Mais la bouteille de yaourt liquide m’échappe des mains lorsque je reconnais la poissonnerie de Jérôme, un ami. Enfin, un type fan comme moi de RPG et qui a préco Skyrim au même magasin que moi. Notre seul point commun d’ailleurs, parce que sinon quel boulet ! Et puis la lucidité me fout une baffe monumentale. Connaissant Jérôme, il a sûrement commandé le jeu dès que possible, c’est-à-dire avant moi ! J’ai juste à récupérer son bon de commande et ni vu ni connu j’t’embrouille !
Je descends de cheval et tout en m’avançant vers les rayons remplis de poiscaille, j’offre mon plus beau sourire à Jérôme. Ce con, évidemment, ne se doute de rien. Quand je lui serre la main comme un malade, il se met à hurler. Je lui dis que s’il veut encore pouvoir toucher un pad de sa vie, il a intérêt à me filer son bon de commande.
- Ok, mais faut qu’on aille chez moi !
Là je me méfie grave.
- C’est le jour J et comme un con t’es au taf sans le bon sur toi ?
Je resserre ma prise. Il se met à chanter. Faux naturellement.
- Ok, arrête ! Il est dans ma poche. Je comptais aller à la Fnac à ma pause déjeuner.
Je le fais passer par-dessus son comptoir et je pêche le bon dans sa poche. J’embrasse la feuille de papier et je lui fais un nid douillet dans ma propre poche de jean.
- Mais pourquoi tu me piques mon bon ? Je croyais que tu l’avais commandé, toi aussi ?
Je regarde Jérôme avec un air méchant. Je chope un couteau long comme le bras et m’apprête à le décapiter quand soudain tout à coup, j’aperçois un crabe des vases camouflé dans de la glace. Il croyait pouvoir me prendre par surprise, le fumier ! Ni une, ni deux. Je lève ma lame…
- Dovahkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnn!
…et j’empale le monstre sans autre forme de procès.
- Il était déjà mort, gémit Jérôme.
Et puis un ramdam de tous les diables.
Merde ! La milice de la ville est déjà au courant de mes exploits. Je file ventre à terre. Manquerait plus que je me retrouve au cachot alors que je suis sur le point de mettre la main sur le plus précieux artefact de ce monde !
Je passe en mode furtif, tous les sens aux aguets. Si un garde me tombe dessus, je ferai pas dans la dentelle. Je le découperais avec ma lame et je terminerais par un joli finish move en gueulant comme un fou. Je ne me laisse pas hypnotiser par le chant des sirènes (de police) et je cours vers le magasin susnommé comme un renard vers le poulailler.
A l’entrée, un mendiant me tend une main crasseuse. Je m’apprête à y verser le reste de mon Yop et puis ma lucidité me souffle encore une putain de bonne idée. Je m’approche du loqueteux :
- Je suis le Renard Gris. Si la milice vient par là, préviens-moi.
En guise de paiement, je lui lâche un septime tout rouillé. Les temps sont durs même pour le roi des voleurs !
Dans la galerie, y a déjà du monde. Je file aux escalators et décide finalement de prendre l’escalier histoire d’aller plus vite. Je transpire tellement que quand je sors le bon de commande, il ressemble au mouchoir de Johnny Hallyday après un concert au Zénith. Je bouscule la foule en ignorant les réactions et m’affale sur le comptoir du rayon Jeux Vidéo. Trop de bol, y a personne !
Avant de m’apercevoir que je suis au rayon musique classique. Je tourne la tête. Aux JV c’est la cohue. J’entends déjà plaintes et réclamations. Certains gamers ont dû faire le pied de grue toute la nuit. Le vendeur est aux abonnés absents. Pour changer. Je lance un sort d'invisibilité et me dirige incognito vers la section privée. Evidemment la porte est fermée. Mais c’est pas une putain de lourde qui va m’arrêter alors que je touche au but. Je sors un crochet et c’est partie pour une joyeuse partie de crochetage. Comme j’ai pas la patience, je passe en auto. Crac ! Crochet pété ! Heureusement j’en ai un aut...Paf ! La porte s’ouvre et je la prends en pleine gueule. A moitié sonné, je vois les jambes du vendeur. Quelque chose tombe à ses pieds et à deux doigts de ma face éclatée. Je vous le donne en mille : un exemplaire de Skyrim flambant neuf ! Je fais un effort surhumain pour saisir l’artefact légendaire, mais le vendeur est plus rapide et il disparait avec en un éclair.
- Dovahkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn !
Je me relève et essuie le sang de ma lèvre fendue.
Quand les joueurs aperçoivent le vendeur, ni une ni deux, ils se ruent sur lui tels des démons tout droit sortis d’Oblivion. Je me dresse alors comme un rempart inespéré entre eux et lui. J’attrape le col du marchand et je passe en mode discours. Mon éloquence doit frôler la trentaine, pas de quoi frimer, mais comme j’ai pas un rond pour le corrompre, j’ai pas trop le choix. Je commence par le flatter sur sa coupe de cheveux et l’odeur de son après-rasage, puis le menace avant de lui sortir mes meilleures blagues Carambar. Je lui chante même du Céline Dion. Rien. Ce type est aussi hermétique à ma voix que mon chat à mon sens de l’humour. Tant pis. Je finis par faire ce que j’aurais dû faire dès le début :
- Tu me files un exemplaire et je te sauve la vie de cette horde impie !
Le commerçant n’en mène pas large. Il sait où se trouve son intérêt.
- Hors de question. Je tiens à mon job !
Oui, moi non plus c’est pas ça que j’attendais.
Pour lui dire combien j’apprécie sa coopération je lui lance mon poing dans la tronche. En corps à corps : 85. Il avale ses dents et me tend un boitier emballé.
- Merci !
Pas le temps de pleurer de joie. Je colle le jeu sous ma chemise et je fais face à la marée de créatures infernales qui ont maintenant juré ma perte. Ca y est, je suis dans l’arène. Equipe jaune ou équipe bleue, je sais pas et je m’en fous un peu. C’est l’heure du sang, de la sueur et du molard. Heureusement, j’ai gardé mon couteau. Sur mon premier ennemi, je balance le crabe de vase resté collé sur ma lame. Je me baisse et tranche les jambes du second.
- Il est à moi !
Mais je suis rapidement submergé par le nombre de mes assaillants. L’un d’eux me désarme et je suis soulevé de terre. Ca sent le sapin pour moi. Alors je hurle le seul Dragon Shout que je connaisse :
- Si vous me lâchez pas bande de nazes, j’appelle les flics !
Le sort est rudement efficace. Les poulets sont déjà là. Le problème c’est qu’ils viennent me coffrer. Si je retrouve Jérôme et cet enfoiré de mendiant, je les encastre l’un dans l’autre.
Je suis évacué du magasin et balancé dans un fourgon. Assis sur un banc, je lance un regard noir à mes deux gardiens. Je sais très bien où ils m’emmènent. Et puis je me rappelle que j’ai toujours le jeu avec moi. D’un seul coup, toutes les épreuves passées m’apparaissent comme dérisoires comparées au montant de ma récompense. Je sors le boitier de sous ma chemise…et mon cœur s’arrête. C’est bien le bon jeu, mais pas sur le bon support. Dans le feu de l’action, j’ai rien remarqué et maintenant j’ai plus que mes yeux pour pleurer.
- C’est Skyrim ? interroge l’un des képis.
Je hoche la tête, six pieds sous terre, une gueule d’enterrement.
- Tu pourras me le prêter ?
Je relève la tête. J’ai bien entendu ?
- Vous connaissez ?
Le flic est tout sourire.
- Bien sûr. C’est le jeu de mes rêves. Mais j’ai pas trop les moyens en ce moment. Ma femme…
Tandis qu’il me raconte sa vie, ma lucidité tapote mon cerveau. Je lui ouvre volontiers.
- Tu joues sur quel support ?
Il me regarde, perplexe et me répond.
Et là, je pisse littéralement de joie. J’embrasse le flic.
- Si tu m'aides à m'échapper, je te promets qu’on fait une partie juste après !
Son collègue commence à marmonner quelque chose, mais la matraque dans sa gueule l’empêche de poursuivre. Il s’écroule à mes pieds et mon sauveur me libère de mes liens.
- Je fais peut-être partie de la milice, mais je suis fan du Renard Gris ! Tirons-nous d’ici !
Ni une, ni deux, on jaillit tous les deux du fourgon et on atterrit sur la route. On est sorti de la ville. Des champs à perte de vue. Tout est calme. La neige se met à tomber. On est déjà en hiver ?
Et puis mon compagnon se met soudain à beugler :
- Un dragon !
Alerté par notre fuite, un hélico de la police nous a déjà pris en chasse. Le monstre est terrifiant. Son moteur émet des grondements à glacer le sang et son hélice tournoyante comme une lame folle nous promet une mort violente et prématurée.
- Filons vers ce pic !
Je prends les choses en main et le flic me suit aveuglément en direction d’une éolienne.
Le blizzard s’est levé et ajoute à la difficulté de notre progression.
J’entends un cri derrière moi. Mon allié n’a pas été assez rapide. Je le vois disparaître dans les griffes de la bête. Dans l’habitacle de l’hélico, la bataille fait rage. Mon compagnon tente d’éjecter le pilote de son siège, mais le passager lui assène un coup terrible à la tête. Je le vois chuter comme le géant dans la célèbre vidéo de gameplay du jeu. Mon cœur se serre, puis rapidement crie vengeance.
- Dovahkiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn !
Le sniper me prend pour cible. Je sens la chaleur du souffle tandis que je me rapproche de mon objectif. Le monstre est au-dessus de moi. Je me retourne. Au moment de m’abattre, il marque un temps d’arrêt, comme troublé par ma vulnérabilité. Mais vulnérable, je ne le suis qu’en apparence.
Il comprend trop tard qu’il s’est trop approché. L’hélice touche une pale de l’éolienne et se met à zigzaguer dangereusement. La bête est touchée et un instant plus tard, elle est à terre, moribonde.
Je n’ai plus qu’à l’achever et à prendre son âme. Sa carcasse en feu m’éblouit, puis je sens sa puissance ancestrale m’envahir.
- Dovahkiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnn !
Maintenant, je sais que plus rien ne peut m’arrêter dans mon périple. J’ai franchi un nouveau niveau. Je me sens invincible.
Ca m’empêche pas de devoir faire du stop pour rentrer chez moi.
Après quelques insuccès, une jolie brune en scooter s’apitoie sur mon sort. Je suis le Dovahkiin, mais comme je veux pas lui faire perdre ses illusions, je rentre dans son jeu et je brode un scénario à la con. Je fais bien, car je me retrouve bientôt derrière elle, lui tenant la taille et me prenant ses longs cheveux parfumés dans la tronche. L’euphorie est de courte durée. Les flics nous repèrent et lâchent bientôt trois motos derrière nous. La milice veut me voir mort, ça ne fait aucun doute.
La fille a de la ressource et du tempérament. Elle décide de les semer. Je suis en train de mesurer ma chance lorsqu’elle me balance tout à coup :
- Je dois te ramener à la Guilde des Voleurs. Le Renard Gris veut te rencontrer en personne.
Ma réputation m’a précédée. Il faut dire qu’avec cet artefact en ma possession, je suis devenu très vite l’objet de toutes les convoitises. Je reste quand même méfiant. Je la connais pas cette fille, il peut s’agir d’un piège. La concurrence, c’est pas ce qui manque. Et les ennemis, non plus. Je vérifie que j’ai toujours le jeu. Je repense à mon pote, le képi. Paix à son âme. Il s’en est fallu de peu qu’on mette notre beau projet à exécution.
Une série de détonations me ramène illico à la réalité. Je me retourne et aperçoit les gardes armés d’arbalètes et de lances. Je lève mon majeur avec indignation :
- Y a pas d’arbalètes dans Skyrim ! (le futur contenu de Dawnguard me donnera tort !)
Ca m’empêche pas de me prendre un trait dans l’épaule. J’extraie courageusement le projectile de ma chair avant de le lancer sur mon poursuivant le plus proche. Précision : 90. Le garde vide les étriers et s’écroule au sol, un carreau d’arbalète entre les yeux.
Reste deux ! Là, mon alliée se lance dans une série de manœuvres kamikazes, n’hésitant pas à rouler à contre sens. L’un des gardes n’y prend pas garde. Et se mange une charrette. Le dernier est rancunier. Les projectiles pleuvent sur nous au risque de nous toucher mortellement. Je protège la belle comme je peux, mais je finis par ressembler à un jeu de mikados ambulant. Santé : infinie. Bon j’ai cheaté un peu, c’est vrai, mais la fin justifie les moyens, non ? Je me secoue comme un chien et me débarrasse de mes ornements. La fille freine brusquement. Le motard pile derrière nous. Alors notre monture se cabre en avant et la roue arrière du scooter vient embrasser goulûment la face du képi. Et un, et deux et trois zé-ro !
Je demande un temps mort alors qu’on arrive aux abords d’une forêt. Je vomis. Plusieurs fois. Avant d’éructer :
- Tu m’emmènes vraiment au Renard Gris ?
On descend de la monture et elle me regarde avec gravité :
- Donne-moi l’artefact !
Elle a un pistolet dans la main que je devine chargé à son expression.
- J’hésiterai pas à te tuer.
D’aucuns auraient perdu leur aplomb. Pour moi, c’était devenu la routine.
- Tu veux pas qu’on baise avant ?
Je me prends une danse. Ma tête fait un 360. Succès déverrouillé !
Lorsque je retrouve mes esprits, elle a déjà le jeu en main.
- Rends-moi ça, salope !
Je me jette sur elle et je l’étrangle. Mains nues : .....?
Là j’ouvre les yeux et je réalise que je suis au lit en train d’étouffer ma copine avec l’oreiller !
-Mmmmfmmmmfffffmmfmf !
- Qu’est-ce que tu dis, chérie ?
Je retire l’oreiller de sa figure.
- C’est la sortie de ce jeu qui te rend hystérique, comme ça ???
Je jette un coup d’œil au calendrier. Merde ! Encore plus d’un mois à attendre. Tout est à refaire !
GAME OVER
-}Recharger Partie ?
Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
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Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air
11:56 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : skyrim fanfic, skirim parodie, skyrim nouvelle, skyrim 2 ans, skyrim anniversaire
dimanche, 10 novembre 2013
Skyrim RP 1 : Jouer RP sans mods [Jeux Vidéo]
Skyrim : Jouer RP sans Mods
Deux ans que ce jeu nous met en état de grâce et ce n'est pas Mara qui dira le contraire !
Le 11 novembre 2011 (Oui 11.11.11 ça ne s'invente pas) sortait le cinquième épisode de la série des Elder Scrolls de l'éditeur Bethesda. Deux ans à parcourir en long, en large et en travers la contrée de Bordeciel afin d'en connaître tous les secrets et d'en percer tous les mystères (et d'en expérimenter tous les bug lol).
Quand on a fait un peu le tour de Skyrim ou plutôt quand on a l'impression d'en avoir fait le tour, il n'est pas inutile de savoir (rappeler) que même si on joue sur console, on peut grandement renouveler l'intérêt en améliorant l'immersion.
Vous jouez sur console et vous avez quand même envie de rendre votre expérience de jeu plus réaliste, crédible, cohérente ? Non seulement c'est votre droit le plus stricte, mais c'est tout à fait possible surtout si vous êtes du genre à faire marcher votre imagination. En gros la règle c'est : si cela ne me paraît pas plausible je ne le fais pas, si cela me semble crédible je le fais !
Le Monde sur les épaules, c'est fini !
L'un des grandes libertés de base dans Skyrim - ce qu'on appelle communément un tue-RP - est de pouvoir porter des tonnes de matériel sans souffrir de la situation. Très embêtant pour l'immersion. Sans Mod pas de besace ou de sac pouvant crédibiliser une contenance limitée. Pas de souci. Commencez par limiter le poids transportable par votre personnage, quarante ou cinquante unités semble correct, mais si vous avez fait un guerrier particulièrement imposant rien ne vous empêche d'augmenter cette valeur pour refléter sa constitution. Ramassez ensuite un panier (il en existe plusieurs modèles au choix, avec ou sans couvercle) et considérez-le comme votre sac à dos d'aventurier pour justifier de pouvoir porter... tout ce que vous choisirez de porter. Pour savoir ce qu'il peut contenir pas besoin de tester pour de vrai sa réelle contenance, il vous suffit d'imaginer au plus près de la réalité, sachant que certains objets n'y entreront naturellement pas vu leur taille. Pour résumé, il faut prendre en compte le poids de l'objet, mais aussi et surtout son encombrement.
Pour mieux se représenter les possibilités en la matière, je recommande de faire un croquis de son personnage vu de face et de dos et de placer de manière schématique les différentes pièces de son équipement au crayon pour pouvoir les effacer facilement en cas de changement.
Voici un exemple de ce qu'un personnage peut porter et surtout où localiser concrètement ce qu'il porte sur lui. Vous verrez que cela peut influencer d'autres aspects du jeu, lui apportant encore plus de profondeur.
Arc ? en bandoulière.
Arme à deux mains ? dans le dos comme le jeu l'indique naturellement même si la sangle n'est pas visible. Pour des armes non équipées de fourreaux comme les marteaux et les haches un joueur exigeant peut considérer que son personnage doit déposer sa hache au sol s'il veut prendre en main un autre objet ou bien considérer le carquois comme un fourreau, l'illusion fonctionne assez bien dans certains cas, cf ci-dessous. A vous de trouver la meilleur combinaison d'un point de vue esthétique. Garder une seule flèche dans le carquois permet un meilleur rendu selon moi, puisque le manche de l'arme épouse davantage la largeur du carquois/fourreau.
Personnellement s'il y a un truc que je déteste dans les RPG ce sont les armes qui tiennent dans le dos comme par magie. Si vous mariez bien la teinte de votre armure et celle de votre carquois/fourreau, vous devriez obtenir un résultat satisfaisant. Comme d'habitude, prenez le temps de tester, ça fait partie du plaisir !
Mais bon dans le genre on fera pas pire que dans Of Orcs and Men, sorti fin 2012 s'il vous plait !!! Doit manger beaucoup d'épinards le peau verte pour aimanter son épée comme ça !!!
La hache orque est parfaitement adaptée au carquois elfique, on jurerait un fourreau naturel. Il existe plusieurs types de flèches elfiques introduites avec Dawnguard, en conséquence la teinte du carquois varie sensiblement.
Un autre point gênant : le carquois n'est pas collé au dos du personnage. Ce défaut peut être corrigé facilement sur certaines tenues.
Avec l'armure en peau, il suffit d'ajouter une capuche pour que le carquois se positionne de manière réaliste.
Privilégier des tenues comportant des bandoulières et des lanières dorsales pour que le port du carquois apparaisse de façon crédible.
Arme à une main ? S'il s'agit d'armes de grande tailles comme des épées, des haches, elle seront portée à la ceinture comme dans le jeu au nombre de deux maximum, une à chaque flanc. En plus, on pourra ajouter une ou deux dagues glissée(s) dans la ceinture, ce qui porte le nombre à quatre. Il serait pertinent qu'un personnage de type Assassin, se spécialisant dans les lames courtes, puisse en porter un plus grand nombre, chacune de ces lames dotée d'un effet particulier selon ses besoins (divers poisons et enchantements). La hache de bûcheron et la pioche - à la fois arme et instrument - pourront être rangées dans le sac si leur usage est épisodique. Un personnage de type Chasseur ou Mineur peut en toute logique les porter à la ceinture comme des armes principales, leur usage étant plus fréquent.
Artefacts Divers ? La visite de ruines Dwemer est une bonne source en la matière. On peut classer également dans cette catégorie les différentes Griffes qui servent de clés dans certains donjons ainsi que les objets de quêtes. La plupart trouveront leur place dans le sac/panier de votre personnage.
Bâton de Magie ? Combien d'entre nous ont pesté de ne pouvoir porter cette arme dans le dos malgré les nombreux patchs correctifs ? Je ne pourrais malheureusement rien changer à cela (les mods sont là pour ça). On considèrera donc qu'il est porté dans le dos - si la place est disponible - ou tenu constamment à la main.
Bouclier ? Etant donné son encombrement, cet objet a peu de possibilités. Soit tenu constamment à la main, soit porté dans le dos si la place est disponible.
Bourse ? Aussi petite soit-elle, elle n'en est pas moins vitale, sauf si vous avez décidé de ne vivre que de ce que vous ramassez ou volez. Elle peut être pendue à la ceinture, au cou ou tenir dans une poche pour éviter d'attirer les regards. Limiter sa contenance, comme celle du carquois, peut avoir un intérêt. 1000 septimes paraissent une bonne quantité. Le reste de la fortune peut être rangé dans le sac ou placé en lieu sûr dans un endroit choisi par le joueur.
Carquois ? dans le dos comme l'indique le jeu. Un détail qui peut grandement ajouter à l'immersion et au réalisme est de définir un nombre de flèches maximum pour limiter la contenance du carquois, cela peut aller de 30 à 50 projectiles. Les acheter, les ramasser sur les cadavres et les fabriquer soi-même devient alors une nécessité très intéressante. A ce titre, développer l'arbre de compétences de l'Archerie pour débloquer l'atout Chasseur économe (ramasser davantage de flèches sur les corps) est vivement conseillé.
Casque ? sur la tête (alouette !) s'il est porté sinon dans le sac. Si c'est une capuche elle peut être glissée dans la ceinture ou dans un vêtement.
Gemmes ? Un petit objet qu'on a vite fait de collectionner étant donné son poids et son encombrement minimes. Vous pouvez évidemment en placer pas mal dans un panier. Si vous n'avez pas envie de vous prendre la tête à savoir combien vous pouvez en porter je vous recommande vivement la quête d'Azura afin de récupérer son Etoile.
Ingrédients ? De base, on ne peut pas intégrer de besace d'alchimiste dans son inventaire alors on peut accepter que le personnage en possède une, surtout s'il est Alchimiste de profession. Les ingrédients doivent être dans ce cas en nombre limité. S'ils sont placés virtuellement dans un panier, la place qui peut leur être accordé est évidemment plus importante.
Lanterne ? à la ceinture de préférence pour être rapidement saisie.
Livres ? Un peu de lecture pour se détendre, approfondir ses connaissances, en faire commerce, les collectionner voire accéder à une quête spéciale, les raisons ne manquent pas de ramasser quelques ouvrages au gré de ses périples. Ils trouveront leur place dans le sac. Les lettres et notes, quant à elles, seront placées plus logiquement sous un vêtement ou dans une poche.
Nourriture ? dans le panier ce qui permet de constituer une petite réserve. Si les fruits et les légumes prennent peu de place et peuvent être portés facilement en grand nombre, certaines viandes et bouteilles prendront plus de place par unité. A étudier. Faire un brin de cuisine hors des intérieurs classiques peut être rendu possible si le joueur emporte un chaudron (dédicace à Sam Gamegie). Si son personnage trouve un feu de camp il peut tout à fait cuire de la viande et des légumes crus et les consommer sur place. Ajouter à son inventaire un gobelet et une assiette parfaire l'illusion d'un vrai aventurier. A moins que vous jouiez un baroudeur sans manières qui préfère mordre dans la chair à pleines dents et boire virilement au goulot des bouteilles. Même si on est pas dans un Fallout, boire l'eau d'une rivière est concevable bien plus d'ailleurs puisque vous ne risquerez pas d'être irradié. Les cours d'eau, ce n'est pas ce qui en manque en Bordeciel (en extérieur comme en intérieur) ce qui vous garantit de ne jamais mourir de soif. Encore faut-il que votre héros ne soit pas un amateur d'alcools.
Peaux de Bêtes ? dans le sac en nombre limité selon leur taille. Si le personnage a le dos libre il peut en porter en plus à cet endroit. Deux peaux de bête peuvent servir de couche pour dormir à la belle étoile, l'une comme matelas, l'autre comme couverture. La peau de cheval a un visuel sympathique qui la destine plutôt comme matelas. En guise de couverture une peau d'ours, de loup ou de smilodon fait parfaitement l'affaire. Vous pouvez même varier selon le climat. Légère (loup, smilodon) pour les températures plus clémentes et les endroits plutôt secs, épaisse (Ours, Ours Blanc) pour les climats plus rigoureux et humides. En guise d'oreiller : une botte de paille ! Comment simuler le sommeil en dehors d'un lit défini par le jeu ? Très simple, il suffit d'attendre le nombre d'heures voulues !
Potions ? Leur taille varie. La plupart iront dans le sac, mais certaines comme les plus petites et les plus essentielles pourront être portées à la ceinture pour rester à portée de main.
Torches ? Comme dit précédemment, une ou deux torches peuvent être portées en même temps, soit dans le panier, soit glissées dans la ceinture.
Trousseau de clés/crochets ? Un autre objet de petite taille qui a son importance. Tout comme la bourse, il peut être porté à la ceinture, autour du cou ou placé dans une poche. En tout cas, du fait de son usage récurrent, il doit rester à portée de main. Tout comme le carquois et la bourse, vous pouvez limiter sa contenance à 30 ce qui vous obligera à traiter vos crochets avec la plus extrême délicatesse. Faire la Guilde des Voleurs pour obtenir la Clé Squelette (surtout ne pas la rendre) est un bon moyen de se débarrasser de cette contrainte.
Que la lumière soit !
Quelle frustration de ramasser une lanterne sans pouvoir concrètement l'utiliser ! Si mon astuce ne changera rien d'un point de vue visuel elle pourra néanmoins relativiser cette lacune.
En premier lieu, il faut avoir en tête que votre personnage ne garde sur lui qu'une torche ou deux. Ce qui vous oblige à les utiliser avec parcimonie et à en rechercher régulièrement (pour ce faire n'hésitez pas à noter les endroits où on peut en ramasser comme dans certaines mines ou cavernes).
Considérez ensuite qu'une lanterne vaut jusqu'à cinq torches (ou plus à vous de voir) et que de ce fait vous disposez de plus de sources d'éclairage une fois que vous en avez une en votre possession. C'est tout simple, mais ça change pas mal le gameplay, mine de rien.
Vous pouvez pousser plus loin le réalisme en ce qui concerne les torches en décidant qu'une torche que vous avez gardé à la main en plongeant dans une rivière est inutilisable et qu'il faut donc impérativement la ranger avant si possible.
Tenue Correcte Exigée !
S'il y a bien un avantage indéniable à l'utilisation de mods c'est bien de pouvoir enrichir la garde-robe de son personnage afin de lui créer des tenues sur mesure et le personnaliser de manière unique. Sans mods, impossible ? Pas nécessairement, comme d'habitude cela demandera juste plus de patience et d'imagination.
En premier lieu utilisez votre plus ancien personnage, celui qui aura terminé la quête principale, achevé une ou plusieurs guildes et fait un maximum de quêtes secondaires. Si ce type de personnage, on pourrait le baptiser le Vétéran, a bien une utilité même après des centaines d'heures de jeu c'est bien de vous permettre de tester des tonnes de possibilités en vue de futurs personnages. La customisation en fait partie. Vous vous dites que ces possibilités sont justement limitées étant donné l'absence de jambières présentes dans Oblivion ? C'est relatif. Amusez-vous à essayer des combinaisons très différentes et vous verrez que vous obtiendrez rapidement des tenues surprenantes qui vous encourageront à continuer l'expérimentation. Vous avez toujours rêvé d'incarner un guerrier de type byzantin, comme tout droit sorti d'Assassin's Creed Revelations, mais vous jouez sur console ? C'est tout de même possible. La preuve en images :
Notez que dans certains cas comme celui-ci, les armes portées confèrent davantage de crédibilité au style choisi. (Pour plus de détails cf mon article La Mode sans Mods) Pour parfaire l'illusion, renommer votre équipement sur l'autel d'enchantement.
Quand les Tue-RP deviennent des Compétences Magiques ou des Attributs Divins/Daedriques
Dit comme ça, ça peut faire sourire et même rire, mais ça peut surtout permettre d'intégrer naturellement ces éléments de gameplay de base très pratiques au demeurant, mais qui nuisent au réalisme du jeu. Voici donc quelques astuces pour faire de ces nuisances de nouvelles aptitudes uniques. A noter que si vous jouez un personnage qui n'est ni Mage, ni affilié à un Divin/Daedra, certaines de ces capacités peuvent être associées à des objets que vous choisirez et que vous définirez comme enchantés même s'ils ne le sont pas à la base. On a la possibilité de renommer les objets que l'on enchante alors autant ne pas se priver !
Divination Mourir dans le jeu et recharger votre partie vous trouvez ça commode, mais pas du tout explicable d'un point de vue RP ? Dites que c'est votre pouvoir de Divination ou bien votre Ange-Gardien qui vous a averti des évènements à venir. Ainsi votre mort n'est-elle qu'une projection dans un futur possible et une fois la partie rechargée vous êtes libre d'agir autrement pour éviter la tragédie ou de réitérer si vous aimez jouer avec le feu. Vous pouvez même augmenter le nombre de morts possibles dans une même partie à chaque fois que vous montez d'un niveau, ce qui crée une limite et pousse tout de même à la prudence. Un bon compromis en tout cas.
Instinct de Survie Vous ne concevez pas de boire une potion en plein combat, cette aptitude est faite pour vous. Elle consiste à ne monter de niveau qu'au moment où vous êtes particulièrement en difficulté puisque, comme vous le savez, en montant de niveau vous récupérez votre total de Magie, de Santé et d'Endurance avec en prime un point de compétence en plus. Cela peut s'apparenter à l'énergie du désespoir ou à une intervention divine si votre personnage est dévot. En tout cas, ça peut faire basculer l'issue d'un combat et vous sauver la vie !
Intuition Jouer à Skyrim en se privant de la merveilleuse musique de Jeremy Soule peut passer pour un crime de lèse-majesté, j'en conviens tout à fait. Mais comment la crédibiliser dans une partie RP en évitant un anachronisme ? Je parle surtout des moments où elle nous indique un danger imminent. Et bien il suffit d'affirmer que ces thèmes si particuliers que nous entendons ne sont que l'expression de notre sixième sens pour nous alerter d'une menace à proximité. Pour le reste de la musique ? Bah...on a qu'à dire que c'est la partition céleste des bardes de Sovngarde. Plutôt crédible, non ?
Méditation Vous voulez jouer RP, mais passer du temps à simuler le sommeil et la prise de repas vous décourage ? Ne pleurez plus. Et si vous étiez adepte d'une forme de méditation régénératrice à l'instar du Witcher Geralt de Riv ? Un endroit calme, une heure d'attente et le tour est joué. Cela a en outre l'avantage de vous régénérer réellement.
Téléportation Ah, le voyage rapide ! Que de débats son existence même a-t-il entraîné ! Et pourtant, et s'il existait une façon de l'intégrer au jeu tout en conservant l'aspect RP ? Non, je n'ai pas perdu la tête ! Après tout, la téléportation aurait pu naturellement figurer dans l'inventaire magique du jeu. Alors pourquoi ne pas en profiter pour faire d'une pierre deux coups ? Hop, voici un nouveau sort flambant neuf et le problématique emploi du voyage rapide résolu du même coup. On peut alors très bien décider qu'à chaque passage de niveau, le personnage gagne la possibilité de se téléporter plus fréquemment jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de limite. Ou d'inventer une contrepartie surtout si le déplacement est une longue distance. Une autre possibilité valable pour les personnages non versés dans la magie est de décider qu'une potion de magie permet de se téléporter. Plus la potion est puissante, plus la distance de téléportation est grande. Une petite vous permet de vous déplacer dans une seule et même châtellerie, une moyenne dans une partie de Bordeciel (ouest ou est de la Gorge du Monde, selon où vous êtes) et une grande où vous voulez. Si vous trouvez que c'est encore trop facile, n'utilisez que les potions d'altération qui, elles, sont beaucoup plus rares.
Temps Gelé Boire une potion en plein combat, pas très RP comme procédé. Comment justifier un tel manquement au réalisme d'un combat digne de ce nom ? Un nouveau pouvoir, pardi ! Il existe déjà sous forme de Cri de Dragon (Ralenti) et peut également être employé pendant la Parade grâce à l'atout Réflexes. Alors un de plus, un de moins...
Poche D'Oblivion Le poids transportable et sa légendaire démesure ! Si j'ai donné plus haut des astuces virtuelles pour le limiter, j'ai bien conscience qu'elles ne conviendront pas à tout le monde. Peut-on donc l'inclure lui aussi de manière RP dans le jeu ? Il y a un moyen effectivement surtout si vous ne possédez pas le Serviteur Daedra de l'extension Dragonborn qui pour le coup résout facilement ce problème. Dans le même ordre idée, on peut très bien concevoir un sort qui permet de ranger les objets dans une sorte de faille dimensionnelle (liée à un plan d'Oblivion ?) une poche virtuelle à laquelle vous pouvez accéder en permanence. Faut juste espérer que ces fourbes de Daedras ne se serviront pas au passage !!!
Fini le GPS !
Si vous avez laissé les paramètres tels quels, il viendra peut-être un moment où vous trouverez votre écran (HUD ou ATH en français) un peu trop encombré par des informations. Enlevez-les progressivement une par une histoire de vous adapter à votre rythme. La Boussole est bien pratique, mais bien moins RP que le fait de consulter une carte. Carte que je vous recommande de ne consulter qu'après en avoir découvert réellement une dans le jeu pour plus de cohérence. Et puis les gros points rouges des ennemis à proximité, franchement, on ne peut pas dire que ce soit très esthétique. Allez du balai ! Aiguisez votre sens de l'orientation, faites-vos propres plans, croquis des lieux comme le ferez votre personnage. Et si vous vous perdez, qu'importe, c'est la meilleure façon de découvrir des choses inédites à côté desquelles vous seriez passer autrement.
Vue Imprenable
Les barres de Vie, d'Endurance et de Mana visibles à l'écran sont un plus indéniable pour savoir où on en est de ses capacités. Mais c'est pas une raison pour ne pas s'en passer. Un rapide coup d'oeil dans l'inventaire suffira à vous informer de l'état de vos forces et de vos faiblesses, mais bon y a encore plus RP : pour l'Endurance et la Mana quand vous ne pourrez plus les solliciter, c'est que ça voudra dire que vous les avez épuisées. Pour la vie, il y aussi le sang qui tachera votre vision. Contrairement à ce qu'on peut penser, la fuite c'est très RP, ça pose des limites à l'héroïsme. Si vous êtes pas du genre à baisser les bras, vous pouvez toujours tourner en rond autour de votre adversaire, le temps de reprendre du poil de la bête ou battre provisoirement en retraite. Réfugiez-vous en hauteur pour le neutraliser à distance si vous êtes très rancunier. En plus si vous n'êtes pas engagé dans le combat, boire une potion est beaucoup plus crédible à ce moment là.
Et puis il y a ce fameux viseur pour l'arc/arbalète et ce... zoom ??? Non, mais ho ! Vous vous croyez dans un shooter, ou quoi ? Enlevez-moi cette aberration et apprenez à tirer comme un vrai héros, seulement à l'oeil, en apprenant que plus la cible est distante plus il faudra lever votre projectile. Ne ragez pas comme ça, quand vous réussirez ainsi votre premier headshot (avec un peu de chance via un joli ralenti) vous me remercierez et vous n'aurez dès lors qu'une seule préoccupation : vous perfectionner ! Si vous avez vraiment du mal sur les ennemis, entraînez-vous un maximum sur le gibier, en furtif. Avec de la patience et de la persévérance, vous toucherez tout ce que vous voudrez, parfois à des distances que vous aurez peine à croire. Croyez-en mon expérience.
Pour ôter tous ces parasites anti-RP, suffit d'aller dans les options du jeu et de réduire l'opacité au minimum. C'est pas mieux comme ça ? Vous allez enfin pouvoir parler d'immersion. Avant vous jouiez en Arcade, maintenant place à la Simu !
Noir c'est Noir
Vous aurez peut-être noté (et regretté) que la nuit tous les smilodons sont gris, autrement dit que la nuit est plutôt claire. Oui, trop. Sans aller jusqu'à obtenir un noir de poix comme celui de Dragon's Dogma, vous pouvez renforcer les ténèbres en baissant simplement le contraste. Mine de rien ça ajoute à l'ambiance et en bonus l'eau a un rendu encore plus naturel.
Vitesse et Précipitations
La pluie dans Skyrim c'est pas une réussite visuelle. On aurait bien aimé avoir celle de Red Dead Redemption ou d'Assassin's Creed III, mais bon y a pas, faut faire avec ou plutôt sans. Enfin pas exactement, car il existe un remède (non, c'est pas une danse !) il s'agit du Cri de Dragon Tourmente qui vous permet de déchaîner les cieux. A ce moment-là, la météo est beaucoup plus convaincante. Mais attention, il y a des précautions à prendre car les éclairs qui frappent régulièrement le sol peuvent blesser voire tuer vos compagnons et d'autres PNJ importants. L'extension Dragonborn vous permet d'obtenir un Cri baptisé La Sagesse du Compagnon, mais qui, hélas, après vérification, népargne pas pour autant vos amis des effets néfastes de cette pluie diluvienne. Quand l'utiliser ? de préférence quand il pleut effectivement ou que les nuages s'amoncellent. Vous ne vous ferez ainsi que le digne serviteur de Dame Nature sans corrompre l'ordre des choses.
Découvrez d'autres conseils/astuces pour jouer RP :
Skyrim RP 2 : La Mode sans Mods
Skyrim RP3 : La Création d'un Héros
Skyrim RP 4 : Looter n'est pas jouer !
Skyrim RP 5 : Dons et Malédictions
Skyrim RP 6 : La Croisade de Sha Jahan
Skyrim RP7 : Batailles pour la Couronne d'Os
Skyrim RP8 : Profils, Exploration et Nouvelles Compétences
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vendredi, 01 novembre 2013
Mr. Nobody [Cinéma/Critiques]
T’as aimé…ou pas
T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas
Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !
16:31 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mr. nobody, cinéma, film, jared leto, métaphysique, philosophie, temps, choix
jeudi, 31 octobre 2013
Le Sang des Etoiles [Dessins]
Ma dernière couverture pour ce projet de longue haleine que je porte depuis des années. J'ai eu tout le loisir de l'imaginer en roman illustré, BD, film et jeu vidéo. Je vous laisse imaginer ce qui serait le plus accessible pour moi, mais il y aurait forcément des images et des chansons du groupe Evanescence (une de mes principales sources d'inspiration pour cette histoire) à commencer par celle-ci :
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lundi, 28 octobre 2013
Assassin's Creed IV : Black Flag [Jeux Vidéo/Critiques]
Même si Edward a la classe, il fait rarement dans la dentelle !
Ubisoft redresse la barre ?
La série phare d'Ubisoft revient un an après Assassin's Creed III en proposant toujours d'incarner un membre de la famille Kenway, mais cette fois au temps de la piraterie. Adieu donc Connor et bonjour Edward (le grand-père du susdit). On ne s'en plaindra guère, étant donné que l'amérindien nous avait offert une expérience plutôt décevante malgré un nouvel univers et de bonnes innovations. On se souvient de la mollesse de la mise en scène, du manque flagrant d'ambiance et de personnalité du titre en dépit d'un matériau conséquent.
Avec ce sixième volet (et oui déjà !) l'éditeur avait donc pour objectif de retrouver son inspiration légendaire. Les premiers aperçus avaient tendance à nous rassurer en nous présentant un Edward Kenway aventurier sans foi ni loi écumant les mers à bord de son bateau pirate. Si on peut dores et déjà affirmer que l'exotisme est bel et bien au rendez-vous, qu'en est-il donc du reste ?
L'Ile aux Pirates des Caraïbes
(Attention Spoil en vue, moussaillon !)
La fin de Assassin's Creed III nous avait laissé particulièrement dubitatifs. Desmond laissé sur le carreau, on se demandait bien comment Ubisoft allait bien pouvoir relancer l'intérêt d'une double narration passé/présent. C'est par l'intermédiaire d'une surprenante mise en abyme que l'éditeur y parvient. Adieu Desmond et bonjour...personne ! Oui, le joueur incarne en effet rien moins qu'un employé anonyme d'Abstergo qui entre temps est devenu une énorme industrie spécialisée dans le divertissement et exploitant l'animus pour créer des jeux vidéo en association avec...Ubisoft ! On s'amusera ou pas de cette idée qui peut autant passer pour du narcissisme que pour une preuve d'ingéniosité, les avis seront certainement partagés à ce sujet. Cédons tout de même que l'idée est audacieuse et qu'elle peut enfanter de nouvelles et intéressantes perspectives, d'autant que sous cette identité on aura l'occasion de visiter les coulisses de la société et d'accéder à certains secrets liés à Desmond (renommé Sujet 17), au sujet 16 et aux intentions mêmes d'Abstergo.
Abstergo ayant récupéré l'ADN de Desmond, vous êtes donc invité à vous plonger dans sa mémoire en vue d'en tirer un blockbuster. Assassin's Creed adapté par Hollywood, quoi ! Quand on sait qu'un film live est réellement en préparation avec Michael Fassbender (le Magneto de X-Men : Le Commencement) dans le rôle-titre on se dit que la réalité a décidément été une bonne source d'inspiration pour Ubisoft. Abtsergo/Ubisoft même combat ? De là à comparer les deux sociétés il n'y a qu'un pas que chacun décidera de franchir ou pas. Pour ma part, je trouve qu'il y a d'évidents points communs que l'éditeur lui-même semble vouloir pointer du doigt en une sorte d'auto-parodie. Désir de s'amender de sa politique mercantile ou au contraire volonté de l'assumer davantage ? Un peu des deux, mon Capitaine.
L'Amer en Héritage
Bref revenons à nos moutons ou plutôt à nos moussaillons. Nous incarnons donc Edward Kenway, pirate de son état essaimant à travers les Caraïbes. Son introduction parmi les Assassins est plutôt originale puisqu'elle se fait de manière très accidentelle et loin de cautionner immédiatement le credo de la Confrérie, le pirate continuera à manger un peu à tous les râteliers, aiguillé par sa seul soif de gloire et surtout de fortune. Rafraîchissant et surtout cohérent avec le tempérament rebelle du personnage ce qui rend la narration plus intéressante. Les personnages secondaires se révèlent eux aussi infiniment plus marquants que dans le III, donnant davantage de relief à l'aventure. Adelawe, James Kidd ou encore le légendaire Barbe Noire ont tous une forte présence et/ou personnalité et on a plaisir à suivre leurs échanges avec Edward. Tout du moins au début car rapidement on réalise - à l'image de l'ensemble du jeu - que les éléments présentés sont sous-exploités et ne parviennent pas de ce fait à rendre les missions et le scénario passionnants. Edward se fiche bien de la guerre Assassins/Templiers et de ses enjeux au point que nous aussi au final. Il passera donc le plus clair de son temps à épauler divers pirates notoires de son époque durant leur propre croisade. Les personnages secondaires sont nombreux, beaucoup trop et au final on oublie facilement qui est qui et qui a fait quoi, accentuant une forme de fouillis scénaristique qui nous laisse de marbre. Heureusement, l'aspect émotionnel et dramatique s'intensifie vers la fin, donnant plus de relief et de sens au parcours initiatique d'Edward.
"Le voilà, (le voilà), Albator, (Albator), le Ca-pi-taine Corsaire..."(sur un air connu)
Vers l'infini et eau-de-là
Cet épisode semble être la synthèse parfaite de toute la série, à savoir que le gameplay profite de toutes les évolutions acquises au cours des épisodes précédents. Edward escalade arbres et bâtiments comme Connor, il participe à des batailles navales épiques réduites à une (excellente) activité annexe dans le III, lance sa flotte de navire aux quatre coins du globe comme Ezio envoyait ses assassins dans Révélations, recrute des marins comme Ezio ses assassins, commerce, chasse, explore, résout des énigmes, s'infiltre, se bat comme un lion et assassine de méchants Templiers tout cela en toute liberté et au gré du joueur.
Edward et le JackDaw, tous deux personnalisables. Si la sarbacane fait un peu tâche sur la tenue de Pirate elle n'en est pas moins très utile, étant l'équivalent des fléchettes empoisonnées d'Ezio. Mais vous pourrez aussi simplement endormir votre cible...au risque de la voir se réveiller pour se venger de sa sieste forcée.
Est-ce qu'avec Black Flag on retrouve enfin ce côté charmeur et charismatique qui nous avait tant séduit dans les aventures d'Ezio Auditore ? La réponse est oui. Même si les deux personnages n'ont pas les même origines et les mêmes ambitions, ils ont en commun de parfaitement incarner la richesse de leur univers respectif...et de nous donner furieusement envie de partager le poids de leur destin. On peut donc dire que de ce côté, Ubisoft renoue avec le succès. Mais si les qualités du soft sautent rapidement aux yeux, ses travers ressortent aussi vite, certains déjà présents dans le III et qui vont miner sévèrement notre sentiment d'allégresse.
Pied marin, mais Jambes de bois
Si Edward est donc d'une mobilité inégalée, cela ne se fait vraiment pas sans heurt, la faute à un ragdoll assez catastrophique que Ubisoft ne prendra jamais la peine de corriger. Régulièrement et de préférence en situation critique, le héros exécutera un mouvement qu'on ne voulait pas faire, manquera de précision malgré notre doigté et se bloquera parfois bêtement contre le décor au lieu de l'escalader. Même pendant les combats la riposte répondra sans prévenir aux abonnées absentes. Ajoutez à cela des problèmes de caméras, notamment lors des abordages, une IA tour à tour aveugle ou carrément omnisciente, des animations manquant clairement de fluidité et de finition en combat (une vraie régression comparé au III) et vous obtenez une jouabilité approximative qui pénalise l'immersion que le joueur était en droit d'espérer.
Il est un fait que le moteur du jeu - même s'il a profité d'une refonte avec l'épisode III - montre clairement ses limites. La finesse des graphismes qu'on pouvait louer durant la période Ezio flatte beaucoup moins la rétine. Les palmiers et la mer turquoise ne sauraient corrompre une analyse objective digne de ce nom. Les textures et les ombres clignotent et les cinématiques in-game avec leurs arrière-plans floutés laissent deviner de manière trop apparente l'incrustation d'acteurs redessinés pour les besoins du jeu (un détail qu'on retrouve dans bien d'autres jeux, cela dit). Et puis entre les cinématiques en synthèse et le rendu réel, l'écart graphique est flagrant, surtout en ce qui concerne le visage de Edward.
Oui, c'est bien le même personnage !!!
Tout est presque permis
Si on salue la performance technique qui nous permet de naviguer comme jamais entre une pléthore d'îles, on apprécie beaucoup moins que les plus grandes de ces îles soient couvertes d'une jungle impénétrable et quand je dis impénétrable, je ne parle pas de mémoire indisponible faut d'avoir avancé suffisamment dans le scénario, je parle de zone véritablement inaccessible. Voir Edward dans l'incapacité d'escalader un promontoire à sa portée sous seule prétexte que les développeurs ont décidé qu'il n'irait pas plus loin fait légèrement grincer des dents et nous rappelle avec douleur le cas Two Worlds II et son immense île centrale dont on ne pouvait explorer que la plage en bordure. Ici le multijoueur n'est pas en cause, mais cela n'excuse pas pour autant cette décision qui ampute sérieusement la liberté d'exploration et l'intérêt même du jeu. Du coup au lieu d'avoir droit à des jungles touffues, luxuriantes dans lesquelles on se serait allègrement perdu (à l'instar de la Frontière dans le III) on a droit seulement à quelques chemins forcément plus restrictifs. Et puis quelle idée de devoir être connecté pour pouvoir profiter de la gestion de la flotte de Kenway, ce mini-jeu qui ne profite qu'au solo ? Un peu comme si vous aviez dû être connecté pour gérer vos Assassins dans Brotherhood et Revelations ou vos bateaux et chariots de marchandises dans le III. Pourquoi un changement aussi régressif alors que cela fonctionnait si bien avant ? Pour mémoire, Ubisoft nous avait déjà fait le coup avec le changement de saison dans le III qui non seulement nécessitait la connexion, mais en plus l'accès au multijoueur. Si le jeu permet à un ami de pouvoir nous aider à raccourcir le temps de ces missions annexes, cette option ne justifie en rien cette procédure obligatoire élitiste clairement abusive et inexcusable. D'autant que cette activité secondaire dans sa partie directement jouable (les batailles navales) n'est pas du meilleur goût en terme de réalisation, à des années-lumière de celle du tower defense de Revelations qui était paradoxalement très critiquée. Il aurait mieux valu assister aux batailles en tant que simple spectateur et profiter d'une mise en scène digne de ce nom, cela aurait été de surcroît plus cohérent.
La synchronisation, le fil rouge de tous les Assassin's Creed. En plus d'afficher les points d'intérêt sur la carte, les points d'observation permettent dans Black Flag de créer également des emplacements pour le voyage rapide, un peu à la manière d'un RPG comme Skyrim. Une excellente idée pour un monde ouvert, le choix de ce déplacement facilité restant à la discrétion du joueur.
Du nouveau à l'horizon
Après ces amers constats, poursuivons le test avec de bonnes nouvelles comme les points d'observation qui deviennent des relais pour le voyage rapide, les nombreux items à dénicher (trésors, manuscrits, gibiers, statuettes maya, fragments d'animus,...) la plongée et les épaves, les évènements aléatoires (batailles, tempêtes), les chants marins qui rythment joyeusement la navigation, les thèmes inspirés de Brian Tyler (Insaisissables) ou encore les décors chatoyants et les énigmes qui pimentent le jeu lui donnant un petit côté Tomb Raider (ou Uncharted aux choix) que les amateurs avaient déjà savouré dans quelques missions secondaire du III. De même, ceux qui avaient regretté les affrontements très frontaux avec Connor seront ravis d'apprendre que l'infiltration est de nouveau au rendez-vous pour le meilleur, mais aussi pour le pire, la chose étant dans certains cas plus corsée que nécessaire à cause des défauts techniques cités précédemment. Mais on prend plaisir à opérer selon son humeur, à élaborer et expérimenter diverses stratégies sans pour autant égaler Hitman Absolution ou Dishonored.
Autre amélioration bienvenue : la visée entièrement libre avec le pistolet et la sarbacane. Contrairement à l'arc de Connor qui n'était utilisable qu'à portée d'une cible et qui s'utilisait de manière outrageusement arcade, dans Black Flag on vise quand et où on veut. La chasse profite d'ailleurs de cet atout. Si l'attaque de prédateurs lancera un QTE comme dans l'épisode précédent, en cas de victoire, il ne fera que repousser l'animal et vous occasionnera malgré tout des blessures. On fera donc en sorte de l'éviter. Judicieux ! Les headshots sont donc désormais possibles, ce qui ne sera pas de trop avec les jaguars en maraude et surtout ces satanés canonniers juchés sur leur tour de guet !
"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme..."(sur un air connu) Avis de tempête annoncé sur les Caraïbes !
Au chapitre des nouveautés, notons également la présence de cloches d'alerte - que l'on peut saboter - dans certaines plantations, utiles à l'ennemi pour annoncer votre intrusion en fanfare et demander des renforts, élément qui rappellera forcément les alarmes et de "bons souvenirs" aux joueurs de Far Cry 3 avec lequel Black Flag partage des paysages paradisiaques très cartes postales. Dans le même ordre idée la vision d'aigle permet de garder en évidence les cibles alentours même à travers les murs tout comme l'appareil photo dans FC3. Tant mieux car sitôt en mouvement, contrairement aux autres opus, la vision d'aigle s'estompe.
Un Coup d'Epée dans l'Eau !
A une échelle moindre, on sent que Ubisoft, à l'instar de Rockstar avec GTA V, a utilisé à bon escient des idées exploitées dans d'autres jeux et licences de son catalogue. Malheureusement les tares de la série sont toujours présentes, elles aussi, plus que jamais et nuisent aux anciennes mécaniques comme aux nouvelles, écourtant à chaque partie les réjouissances. Et comme si cela ne suffisait pas, certains choix contraignants détruisent la notion même de liberté que la série est censée symboliser. De plus en plus difficile de défendre et d'encourager l'éditeur malgré ses bonnes intentions de départ et le travail fourni. Et si les Templiers, dans leur soif de pouvoir et de contrôle absolu, avaient investi les locaux d'Ubisoft ?
Découvrez une aventure inédite de Edward Kenway
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mercredi, 23 octobre 2013
Gravity [Cinéma/Critiques]
Avec Les Fils de l'Homme, film d'anticipation aussi sombre que crédible, Alfonso Cuaron nous avait bluffé par sa direction d'acteurs et sa mise en scène percutante. Avec Gravity, il bénéficie de moyens encore plus considérables pour nous raconter d'une manière inédite une histoire de survie dans l'espace.
Dans l'espace, personne ne vous entend prier
Sandra Bullock et George Clooney sont dans l'espace. Sandra Bullock part en vrille et George tente de la rattraper, qu'est-ce qui se passe après ?
On en dira pas plus, évidemment, histoire de ménager le suspens. Ce qu'on peut dire c'est que dès le début, la mise en scène envoie du lourd. Un très long plan séquence avec une caméra qui s'affranchit de toutes les limites. Dans Les Fils de L'Homme, le réalisateur avait déjà montré en deux plans séquences mémorables (celui de la forêt et de l'immeuble) sa maîtrise en la matière. Délivré des contraintes d'un décor réel, il place la barre encore plus haut en projetant le spectateur dans l'action comme jamais, au point de parfois nous mettre littéralement à la place des personnages dans des plans subjectifs particulièrement immersifs. Un choix judicieux qui nous permet de mieux nous identifier à Sandra Bullock, puisque c'est elle qui sera au coeur de cette mission qui tourne (très) mal.
Dead Space Raider
Ceux qui avaient toujours fantasmé de voir un film dans l'espace sans bruitages ou presque devraient être aux anges. Non content d'immerger un maximum le spectateur par l'image, Cuaron a également soigné la bande-son afin de crédibiliser l'espace comme peu de films avant avaient osé le faire. Le réalisateur joue régulièrement avec le silence pour donner un rythme et créer une ambiance tour à tour oppressante et sereine.
Le film n'est pas totalement silencieux pour autant. La musique est toujours là pour souligner les instants dramatiques et mêmes seuls, les personnages ne manquent pas une occasion de parler pour mieux combler leur solitude et cultiver leur espoir d'un retour sain et sauf sur la terre ferme. Curaon fait également de la gravité un sérieux (elle était facile celle-là !) obstacle aux projets de Ryan (Sandra Bullock), nous rappelant l'espace de quelques scènes bien tendues que l'absence d'apesanteur est une liberté qui a son prix.
Il faut sauver le soldat Ryan
Pour ce qui est des personnages justement, peu nombreux il est vrai, mention spéciale à Sandra Bullock qui porte le film et nous livre une prestation remarquable, ajoutant par-là même un nouveau nom au panthéon des héroïnes à la fois fortes et fragiles dont on suit les péripéties avec un indéniable intérêt.
I'm George Clooney...What Else ?
Et ce cher George dans tout ça ? A la surprise générale (ou pas) c'est lui, le maillon faible. A force d'être toujours cool, charmeur et drôle en toutes circonstances il en devient ridicule et même franchement irritant. Mais heureux hasard ou intention maligne du réal, cet apparent détachement sera à l'origine d'une des meilleures scènes du film.
Si l'on excepte les tours de force logistiques - aussi évidents pour l'esprit qu'indétectables pour l'oeil - et certaines mécaniques un peu faciles pour émouvoir le public, le film contient quelques images stylisées très inspirées comme celle où Sandra Bullock se recroqueville à la manière d'un foetus après avoir quitté sa combinaison. Un clin d'oeil à 2001 L'Odyssée de L'Espace ? En tout cas un bon moyen de rappeler que l'oeuvre de Kubrick demeure toujours une référence dans sa représentation réaliste de l'espace.
Vous aurez remarqué que je n'ai pas abordé la 3D de Gravity qui fait pourtant l'unanimité si l'on en croit la plupart des critiques, rivalisant voire surpassant celle de Avatar, James Cameron lui-même de saluer la prouesse technique et de couvrir le film d'éloges.
Et bien pour ma part, je n'ai toujours pas été convaincu de son emploi et de ses effets. Les éléments restent trop souvent flous à l'image encore plus lorsqu'ils semblent se rapprocher de nous. Comment la défendre dans ces conditions ? On a toujours cette impression que le procédé est en cours d'expérimentation et que nous pauvres spectateurs/cobayes attendons désespérément que le miracle arrive. Ca fait quand même un moment qu'on l'attend le miracle, non ?
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mardi, 22 octobre 2013
Princesse Mononoké [Cinéma]
Princesse Mononoké de Hayao Miyazaki
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vendredi, 18 octobre 2013
Prisoners [Cinéma/Critiques]
Ayant redoré le blason de Wolverine qui en avait sérieusement besoin après un épisode Origins grand-guignolesque, Hugh Jackman revient de nouveau sur le devant de la scène avec ce thriller viscéral qui devrait faire beaucoup parler de lui et à juste titre.
Deux couples amis subissent la disparition d'un de leur enfant. Le spectateur suit alors en parallèle leur combat pour affronter ce drame ainsi que l'enquête menée par la police, ces deux trames se croisant et s'entrecroisant régulièrement.
Le film comportant peu d'action et d'effets spectaculaires - on apprécie - l'émotion repose énormément sur les personnages. Il fallait donc des acteurs particulièrement investis dans leur rôle. Bien heureusement c'est le cas et pas qu'un peu. Entre un Hugh Jackman bouleversant d'humanité dans un rôle de père à la fois meurtri et terriblement déterminé, un Jake Gyllenhaal (Source Code) fascinant dans la peau d'un flic tenace et explosif et un Paul Dano (Little Miss Sunshine) méconnaissable, bluffant en autiste trouble et victimisé, impossible de ne pas être pris à la gorge par la tension et les questionnements qui vont littéralement ronger ces trois personnages.
Si les femmes sont plus en retrait dans l'histoire elles n'apportent pas moins le regard et la sensibilité indispensables à la crédibilité du sujet.
Des enquêtes policières, des histoires d'enlèvements, le cinéma n'en est pas avare et renouveler le genre devient un exercice de plus en plus risqué. Prisoners y parvient pourtant en prenant rapidement le genre à contre-pied. On comprend alors rapidement que le titre du film est à prendre au sens le plus large, chaque personnage se retrouvant prisonnier de ses choix et de ses convictions, quitte à aller trop loin. Dans une certaine mesure et dans un tout autre style il rappelle le percutant Death Sentence. Le spectateur lui-même ne sera pas épargné et se sentira tour à tour confident impuissant, témoin, otage et même complice forcé des agissements des protagonistes. Le scénario jouant constamment et habilement sur le doute, les perceptions et interprétations, on est totalement impliqué dans la narration et la psychologie qui nous mettent sacrément à l'épreuve comme rarement.
Il est d'autant plus fâcheux, qu'à l'instar de Death Sentence, la dernière partie (un poil trop longue) retombe dans un certain classicisme et désamorce quasiment toute la tension que la mise en scène minimaliste de Denis Villeneuve avait réussi à instaurer. On a alors ce sentiment de voir la fin d'un autre film et on se prend à regretter de ne pas avoir quitté la salle avant, histoire de préserver cette exceptionnelle intensité. S'il avait des faiblesses en termes d'émotion et de narration, le thriller The Secret avait le mérite de s'achever sur une révélation qui sublimait l'ensemble.
Pour autant, ce choix discutable peut avoir un effet positif tout à fait défendable, puisqu'il peut justement nous permettre de quitter ce malaise indicible qui nous étreignait et nous faire retomber progressivement vers un état d'esprit plus serein. A chacun de se faire son avis en la matière selon ses souhaits de spectateur. Mais quel qu'il soit, on ne peut nier que Prisoners demeure un incontournable et vous offrira un sacré lot de sensations fortes, et ce, sans l'ombre d'une explosion cataclysmique ou d'un monstre hurlant en images de synthèse.
A voir d'urgence donc et si possible en VO pour apprécier l'interprétation originale qui vaudra peut-être à Hugh Jackman une jolie statuette dorée.
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vendredi, 11 octobre 2013
Des Liens & des Hommes [Société]
Amélie d'Hérouville et moi sommes fiers d'inaugurer un nouveau site que nous consacrons aux acteurs et activités d'une société alternative tous secteurs confondus.
La page Facebook : Des Liens & des Hommes
Au plaisir de vous y retrouver.
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lundi, 30 septembre 2013
Re-member Booking [Photos]
Mitihuè organise via sa page Facebook un concours de photos baptisé Re-member Booking. La finalité de ce projet est de constituer un album souvenir communautaire de notre Terre. Plusieurs thèmes sont disponibles. Moi j'ai choisi La Faune en publiant la photo d'une panthère noire léchant son petit. N'hésitez pas à participer, à liker ma photo si elle vous plait et à partager un max.
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dimanche, 29 septembre 2013
La Vie Secrète de la Nature 2 [Photos]
Faire des photos dans ce chemin pour moi c'est comme être un gosse dans un magasin de jouets. Et plus j'en fais plus la nature se révèle et se laisse apprivoiser. Magique ! A noter que la mise au point étant très capricieuse, les plans rapprochés des animaux sont dus moins au zoom de mon appareil qu'à un rapprochement direct avec mes sujets. Discrétion et patience sont requises, mais peut-être aussi une communion croissante avec la nature qui devine mes meilleures intentions alors que tant ne la respectent plus. Et ce n'est pas les deux sacs poubelles remplis de détritus humains qui me feront mentir.
Cette sauterelle ci-dessus et ce lézard ci-dessous sont les animaux les plus craintifs et réactifs qui soient et pourtant ils se sont révélés des modèles exemplaires, comme cela arrive de plus en plus souvent. Le nez de mon appareil était collé sur eux, je changeais régulièrement de position et étais assez près pour les toucher, et malgré tout cela, j'ai pu littéralement les mitrailler. Pas une goutte de sang, mais un bonheur sans égal car je ressens dans ces moments-là une véritable osmose avec la nature !
la plante entière est comestible quand elle fait sa floraison ; les tiges et les jeunes pousses, puis les fruits après la floraison ont un goût de mandarine, de cardamone qui explose en bouche ! (Merci Amélie pour les infos)
Ce papillon semble littéralement fixer l'objectif et prendre la pose. Comment, dans ces cas-là, ne pas penser qu'on devient intime avec la nature ?
LA PHOTO BONUS
On ferait n'importe quoi pour devenir Spiderman !
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vendredi, 27 septembre 2013
Type Rider [Jeux Vidéo/Aperçus]
La chaine ARTE lance son premier jeu vidéo, forcément atypique forcément intéressant !
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mercredi, 18 septembre 2013
Les Chroniques de Riddick [Cinéma/Critiques]
Le personnage de Riddick a fait de Vin Diesel une star. Forcément, difficile de ne pas céder à la tentation de boire à nouveau à la source.
Alors que sort en salles le film Riddick, troisième volet de la saga à la gloire de cet anti-héros du futur - c'est l'occasion idéale de revenir sur les Chroniques de Riddick, le deuxième volet, une référence SF à plus d'un titre.
Pitch Black narrait l'alliance forcée de Riddick, criminel endurci captif à bord d'un vaisseau - avec ses geôliers suite au crash de l'astronef sur une planète pour le moins hostile. Cette série B avait connu un joli succès grâce à un Vin Diesel particulièrement charismatique en gentil salaud, une ambiance futuriste mâtinée d'horreur et quelques rebondissements percutants. Fort de cette réussite, le réalisateur David Twohy mettait sur les rails une suite autrement plus ambitieuse qui paradoxalement n'a pas répondu aux attentes.
Les Chroniques de Riddick démarre lui aussi comme une série B avec des gueules de seconds couteaux tout droit sortis d'une BD, une ambiance virile, une action musclée et des punchlines à la clé. On est en terrain connu. On se laisse gentiment entraîner sans rien attendre de plus qu'un divertissement honnête et efficace de bout en bout, et c'est déjà pas mal.
Thandie Newton incarne à merveille Dame Vaako, intrigante à tous les niveaux. Ses tenues ont fait l'objet d'un soin particulier à l'image de tous les autres éléments visuels du film. Un véritable défilé de mode pour une actrice naturellement très élégante.
Cette robe imitant la peau d'un serpent rend justice à son tempérament vénéneux.
Mais progressivement le film gagne en subtilités et en profondeur. L'histoire s'enrichit de plusieurs sous-intrigues (le destin et les origines de Riddick, sa relation avec Kira, les mercenaires à ses trousses, l'invasion des Nécromongers, l'intrigue politique et ses implications) lesquelles finiront par s'alimenter et ne faire qu'une pour mieux nous surprendre. Certains personnages, même secondaires, gagnent en épaisseur et ce qui auparavant ressemblait à un innocent film d'action se transforme en Space-Opera grandiose, en fresque épique aux accents shakespeariens. Complots, dilemmes, ambition, tragédie, Riddick lui-même ne sera pas épargné par le destin qui finira par le dépasser complètement. La chute est restée dans les annales comme l'une des plus surprenantes à ce jour et elle a même récemment été reprise dans le jeu Saints Row IV.
Habitué aux seconds rôles dans de grosses productions, Karl Urban en trouve un d'envergure avec le personnage de Vaako, au point de presque rivaliser avec Riddick.
Mais Les Chroniques de Riddick c'est aussi et surtout un design de malade. Twohy a travaillé énormément l'univers des Nécromongers (les méchants du film) et ça se voit. C'est bien simple, ce peuple a lui seul aurait pu faire l'objet d'une saga indépendante tant il est mis en valeur. De l'architecture du Temple (le coeur du vaisseau-mère) aux costumes en passant par la philosophie, les vaisseaux, les armes et accessoires, l'esthétisme est remarquable par son aspect unique, à la fois organique et gothique. Puisqu'on parle d'image, impossible de ne pas rendre justice à Crematoria. Cette planète mérite particulièrement bien son nom puisque de manière cyclique une chaleur mortelle vient en balayer la surface aride. Là encore, Twohy démontre tout son savoir-faire avec des panoramas à couper le souffle où l'on observe la tempête de feu naître à l'horizon et gagner du terrain sur Riddick et Cie. Riddick retrouvera d'ailleurs une vieille connaissance dans cet enfer carcéral, rencontre qui ajoute énormément d'intensité à l'aventure et ce, jusqu'à la fin.
La belle et intrépide Kira joue un rôle croissant dans le film. Elle est un personnage directement issu de Pitch Black. Si vous ne voyez pas lequel, je vous laisse le soin de découvrir la vérité par vous-même.
Et comme si tout cela ne suffisait pas, Twohy est parvenu à rassembler un casting, lui aussi, très inspiré. Karl Urban (Eomer dans Le Seigneur des Anneaux), Thandie Newton (Mission Impossible 2), Alexa Davalos (Le Choc des Titans) Colm Feore (La Cité des Anges, Paycheck) dans le rôle du Haut-Commandeur Nécromonger et même la vénérable Judie Dench (M dans James Bond) dans le rôle d'Aereon, une mystérieuse élémentarienne, insaisissable (dans tous les sens du terme) et qui en sait long sur le compte de Riddick.
Colm Feore (l'amant frustré de Meg Ryan dans La Cité des Anges) n'a pas forcément la stature et le physique pour incarner le diabolique Haut-Commandeur des Necromongers, mais ses attitudes et le visuel de son costume compensent largement.
Difficile de résister à un contenu aussi généreux, on est d'autant plus frustré de savoir que le film n'a pas connu la gloire qu'il méritait et qu'il a conditionné le background de sa suite, beaucoup trop similaire dans les grandes lignes à Pitch Black, histoire évidemment de renouer sans trop de risques avec le succès. Faire du neuf avec du vieux, la recette navrante d'Hollywood depuis quelques temps déjà, le public y étant pour beaucoup, ne l'oublions pas, puisque c'est lui qui conditionne les formules (cf Mon Bilan du Cinéma).
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