mercredi, 15 mai 2013
Via Energetica 3ème Edition [Evènement]
12:14 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : via energetica, nature, bio, thérapies
Le Tram de Tours Existe !!! [Evènement]
Après des mois et des mois de travaux (qui ne sont pas encore totalement achevés) le Tram de Tours existe enfin, je l'ai vu de mes yeux, vu, j'en suis témoin. La preuve en images :
Si vous considérez cette news comme totalement inutile, sachez que je ne vous en triendrais nullement rigueur. Mais faut bien alimenter le blog, pas vrai ?
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lundi, 13 mai 2013
Du côté de la Lorraine [Photos]
Spéciale dédicace à Law pour son courage (douze heures de route et une météo humide) et à toute sa famille pour son accueil chaleureux durant ces cinq jours très dépaysants.
Ca y est j'ai enfin trouvé où on fabrique les nuages !!!
La Petite Maison dans la Prairie
Pas très loin de mon lieu d'hébergement
Vous excuserez la piètre qualité des photos suivantes prises dans Le Parc Merveilleux de Bettembourg (Luxembourg). Pour cause de batterie déchargée (bouh, l'amateur !!!), j'ai dû me rabattre sur mon I Phone.
Mais où est Princesse Mononoké ?
Mais où est Monsieur Seguin ?
L'Australie en Force !
Le Cabiai, un rongeur géant d'Amérique du Sud...
...avec sa petite famille !
Sur le chemin du retour. Et c'est comme ça tout du long, des champs à perte de vue !
LA PHOTO BONUS
(Avec l'accent anglais)
- Dis-donc, Jim, tu ne trouves pas que c'est inutile de porter un couvre-chef puisqu'on ne met jamais la tête dehors ?
- Tu sais, John, moi je trouve que tu portes très bien la casquette et que le béret me va comme un gant et que de toutes façons sans eux on aurait l'air toujours aussi con !
Photo prise dans la salle d'accueil du site de la Ligne Maginot
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Mes Indispensables [Cinéma]
01:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 06 mai 2013
Remember Me [Jeux Vidéo/Aperçus]
Si cette démo vous rappelle le dernier Tomb Raider, c'est normal et c'est une très mauvaise nouvelle !
Un studio de production français ambitieux [Dontnod], un producteur réputé [Capcom] un décor plutôt inédit dans les jeux vidéo [un Paris Futuriste] et pour finir un concept en or : la manipulation de la mémoire ! Avec tous ces ingrédients, on pouvait naturellement penser que le projet serait d'une envergure comparable au Watchdogs de Ubisoft. Il n'en sera rien. Le studio a annoncé la couleur et les différentes vidéos de promo vont dans ce sens : le jeu sera résolument linéaire, scripté et la possibilité de modifier les souvenirs très limité. Ou comment tuer une brillante idée dans l'oeuf. On ne doute pas que pour sa première grosse création, Dontnod avait besoin de nourrir un référentiel identifiable pour les joueurs, mais à ce niveau, c'est incompréhensible voire carrément criminel. Autant abandonner le concept de base dès le départ et nous vendre le jeu comme un simple beat'em all sexy, ce que sera finalement Remember Me étant donné que son système de combos est bien plus exploité et ouvert à l'imagination du joueur que la manipulation de la mémoire pourtant pilier du background.
Vous imaginez ce que cela aurait pu vraiment donner ? Vendre des souvenirs, en acheter, en échanger, les effacer, les dupliquer, les altérer en toute liberté ou presque dans un Paris futuriste ouvert à une véritable exploration ? On regrette alors amèrement qu'un autre studio n'ait pas été l'instigateur d'un tel projet.
Nilin, l'héroïne de Remember Me, qui en dit long sur les intentions faciles des développeurs, un mix maladroit car évident des plus célèbres icônes virtuelles : Lara Croft de Tomb Raider, Faith de Mirror's Edge et Jade de Beyond Good and Evil. Et puis allez, comme je ne suis pas du tout rancunier, je suis sûr qu'il y a aussi un peu de Nariko de Heavenly Sword !
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dimanche, 05 mai 2013
Jurassic Park 3D [Cinéma]
Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ? King Kong ?
20 ans ! Ca nous rajeunit pas, nous autres les trentaires et plus ! Oui sorti en 1993, le Jurassic Park de Steven Spielberg faisait entrer de plein pied les images de synthèse dans le 7ème art comme jamais, et donnait naissance, comme Lucas en son temps avec Starwars, à un nouveau genre de Blockbuster. Sauf qu'il faisait évidemment bien plus que cela et qu'en le revoyant, une des premières choses qui nous frappe, c'est qu'à cette époque, les effets spéciaux étaient encore au service de l'histoire et non l'inverse, comme c'est trop souvent le cas depuis de nombreuses années.
Ce film a constitué un tel tournant dans ma vie de cinéphile comme dans ma vie tout court (oui carrément !) que cette critique prendra résolument des allures de plaidoyer, je préfère l'annoncer de but en blanc. Et ce n'est pas cette conversion 3D qui changera la donne, même si, comme nous allons le voir, elle n'est pas sans défauts.
Par quoi commencer ? Il y aurait tellement à dire sur JP (oui, je me permets cette familiarité l'ayant vu sûrement pas moins de 20 fois, je le connais assez bien lol)
Commençons par le début du film dont la scène d'ouverture constitue un consistant avant-goût. La 3D fait un bon effet, mis à part le plan où Muldoon se tient face caméra avec son fusil.
Plusieurs personnages sont alors présentés successivement avec des effets comiques efficaces surtout lorsqu'ils semblent naturels (la glissade de l'avocat).
Puis vient l'arrivée mythique de la fine équipe sur Isla Nublar en hélicoptère, accompagnée de l'inoubliable thème composé par l'inusable John Williams qui nous offrait l'une de ses meilleures partitions et par là même ma passion pour la musique de films. La BO de Jurassic Parc a été la première que j'ai acheté. Un point important parmi de nombreux bons points qui vont contribuer à faire de ce film une référence incontournable pour moi. Je ne vous cache pas que bien qu'ayant usé la K7 audio et le CD (un peu moins) j'ai eu rapidement les larmes aux yeux en revoyant cette scène magistrale. C'est là qu'on se dit que le son du ciné est peut-être des fois trop fort, mais on ne peut nier qu'il participe grandement à la magie véhiculée par une oeuvre, celle-ci particulièrement tant la bande sonore y tient une place primordiale (un oscar pour les effets sonores, je le rappelle au passage !)
Ian Malcom, génialement interprété par Jeff Goldblum, nous régale de ses théories autant que de son humour délicieusement cynique. On comprend pourquoi il a été chosi comme personnage principal du Monde Perdu.
Ensuite un parallèle intéressant à faire c'est celui des héros du film, des visiteurs du parc qui comme nous, spectateurs, vont découvrir au même rythme et avec les mêmes émotions, les différents manèges de cette foire aux monstres préhistoriques. Et c'est déjà une première excellente idée. On est autant fébrile et impatient à l'idée de voir les dinosaures légendaires qui ont bercé notre enfance via des livres richement illustrés que les protagonistes du film, Alan Grant en tête, qui incarne parfaitement l'adulte, l'érudit en paléontologie qui raisonne de manière scientifique autant que l'enfant qui sommeille encore en nous et qui s'émerveillera maintes fois à commencer par la rencontre fortuite d'un brachiosaure doté d'un cou de sept, huit mètres...Le brachiosaure ? Neuf mètres !
Cette scène - située juste après celle du brachiosaure - est extrêmement emblématique pour moi. Visuellement, elle est d'une incroyable crédibilité. Bien que fugitive, on peut y déceler maints détails qui nous font croire totalement que ces dinosaures sont réels et vivent leur vie comme à leur époque. Et sur un aspect plus technique, on ne peut s'empêcher de se dire que l'équipe d'ILM (les ténors en la matière surtout en ce temps là) avaient décidément une longueur d'avance sur la concurrence.
Je n'avais pourtant que 15 ans à l'époque, mais en fervent passionné de Dinosaures je me suis totalement identifié à Alan Grant et c'est avec une émotion incomparable que j'ai assisté, comme lui, à l'émergence d'un rêve enfoui depuis longtemps, un fantasme devenant réalité par l'entremise de mon cinéaste préféré (Attention, accumulation de bons points en vue !!!) On était pas encore à l'ère de la 3D et pourtant j'avais le sentiment de voir vivre, respirer ces créatures disparues comme jamais, le sentiment de pouvoir les toucher, qu'elles étaient réelles, ancrées dans le monde moderne. Et en revoyant le film en 2013, j'ai encore eu ce sentiment, car les effets spéciaux de JP vieillissent extrêmement bien comparés à d'autres plus récents et même si la présence d'animatroniques (et non pas animaérotiques, espèce de vieille sangsue d'avocat !) peut constituer pour la nouvelle génération une faute de goût, pour ceux qui comme moi, y ont longtemps goûté, elle n'est en rien un défaut, mais une occasion d'admirer une nouvelle fois le soin apporté à ces répliques grandeur nature concoctées de main de maître par feu Stan Winston qui était alors mis au défi de créer des versions mécaniques capables de rivaliser avec les effets digitaux dernier cri et de conserver une cohérence en terme de qualité et de puissance visuelles. Je peux vous dire qu'à l'époque, emporté par l'émotion et l'aspect inédit, les transitions m'apparaissaient souvent invisibles.
Alan Grant avoue que le Tricératops était son dino préféré au lycée. Comme beaucoup, il était pour moi aussi le plus représentatif de son espèce...avec le T-Rex bien sûr !
S'ensuit une longue séquence d'observations, d'explications et de débats qui en son temps me paraissait interminable (les dinos ! Les dinos!) mais qui, lorsqu'on la regarde avec quelques années en plus, nous apparait aussi passionnante que le reste (le message du film est alors on ne peut plus clair et s'applique facilement à toutes les nouvelles formes de technologie, n'est-ce pas internet ?) et fait en sorte de faire monter subtilement l'envie et la curiosité du spectateur...et aussi et surtout la frustration (Auriez-vous songé à mettre des dinosaures dans votre parc à dinosaures ?)
La fameuse tirade de Grant "Le Dinosaure et l'Homme..." fait figure de parfait slogan pour le film, tellement que je l'ai naturellement apprise par coeur en la récitant allègrement tel un psaume.
A noter lors du très convaincant argumentaire de Ian Malcolm, un gênant effet lumineux dû à la 3D.
Et puis vient LA séquence qui va faire rentrer Jurassic Park au panthéon du 7ème art, LA scène qui va s'ancrer dans mon esprit de cinéphile (et pas que le mien !) et tout révolutionner : l'apparition du T-Rex (le roi des dinos dans le coeur de tous les enfants). Mais cette première apparition n'aurait pas eu l'impact qu'elle a eu si plusieurs éléments n'avaient pas été soigneusement appliqués pour la rendre aussi spectaculaire. Il faut noter le fameux plan du gobelet d'eau qui a nécessité une technologie très spécifique et qui a le mérite d'annoncer efficacement l'arrivée du clou du spectacle. Autres bonnes idées : il fait nuit et il pleut, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à cette séquence qui fait basculer le film - auparavant relativement innocent - dans une intensité à couper le souffle. Un peu comme si vous passiez de la visite du Château de la Belle au Bois Dormant à la Maison des Horreurs. Bon l'attaque du T-Rex aussi effrayante soit-elle, a ses limites bien sûr, mais le fait même que les enfants en soient les premières victimes dramatise considérablement l'ensemble et nous vaut une belle montée d'adrénaline qui s'achève sur un cri victorieux du T-Rex. S'ensuit une transition sur le bureau de Nedry, remarquable par le silence du fond sonore (en l'absence de pluie et de T-Rex).
Spielberg a réussi l'exploit de nous montrer le T-Rex tel qu'on se l'était toujours représenté : beau, puissant et terrifiant à la fois. Le vrai héros du film, c'est lui ! En tout cas, il l'a bien vendu !
La tension ne retombe pas tout de suite puisque s'enchaîne deux grosses séquences : celle de la voiture dans l'arbre (la 3D fait d'ailleurs tache au premier plan dans l'habitacle) et la deuxième apparition du T-Rex sous forme de poursuite, qui, elle aussi à sa manière, va immortaliser le film. On retrouvera notamment un savoureux clin d'oeil à l'image du T-Rex dans le rétroviseur dans l'excellent Toy Story 2, épisode bourré de références.
Je vous épargne d'autres analyses pour en venir à une autre séquence culte : l'attaque des raptors dans la cuisine ! En terme de mise en scène, Spielberg a été, là aussi, très inspiré (le plan des griffes, l'effet miroir) et à partir de là c'est une avalanche de sensations fortes garantie (le grand huit, quoi !) qui nous amènera à un rythme infernal jusqu'au dénouement.
La cuillère n'existe pas...Pourvu que ce raptor ait vu Matrix !
Revoir Jurassic Park c'est comme plonger dans une Fontaine de Jouvence : la magie et l'émotion sont intactes. On se dit que des films qui nous ont fait autant d'effet y en a pas trente-six ! C'est un film qu'on regarde avec le coeur avant tout ! La 3D inégale, apporte tout de même une valeur ajoutée à ce chef d'oeuvre qui n'avait par ailleurs pas besoin d'un tel traitement pour être revu et apprécié à juste titre. Mais (re)voir JP au ciné ça n'a pas de prix ou bien un prix insignifiant en regard de ce à quoi on a droit !
En sortant de la salle en 1993, je me rappelle très bien de mon état d'esprit : j'étais bouleversé. Je n'avais jamais vu un truc pareil, pour moi ce n'était pas du cinéma, j'avais bel et bien été témoin privilégié de la résurrection des dinosaures !
Pour en venir à ce qu'à changé concrètement JP dans ma vie c'est simple : à partir de là, l'auteur laborieux que j'étais a commencé à pouvoir visualiser mentalement ses histoires, ce qui a constitué un tremplin considérable pour mon travail d'écriture. Mon premier roman écrit au lycée a largement bénéficié de ce procédé et le film en lui-même m'a largement inspiré sur la forme. Ah oui, et après JP, j'ai commencé à aller régulièrement au cinéma... Même Terminator 2 ne m'avait pas autant chamboulé !
T-Rex vient de détruire son squelette et la banderole clamant : "Quand les dinosaures régnaient sur Terre" retombe lentement au sol : tout un symbole ! Des symboles, JP en est truffé et ce n'est pas la portière maculée de boue de la Jeep estampillée Jurassic Park à la fin du film qui me fera dire le contraire !
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16:33 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jurassic park 3d, jurassic park, steven spielberg, dinosaures, préhistoire, michael crichton, fantastique
mardi, 30 avril 2013
J'y suis, j'y reste ! [Nouvelles/Humouroïde]
Elle s’est débarrassée de tous ses démons. Sauf d’un.
J’y suis, j’y reste !
Une comédie sur la possession démoniaque et toutes ces petites tracasseries de l’adolescence.
1- L’exorcisme n’est pas une science exacte
Mme Zuckerman fit entrer les deux hommes d’église dans le hall.
Après de rapides formules d’usage, le Père Francis trancha dans le vif du sujet :
- Rappelez-moi son nom.
- Zoé, répondit la mère éplorée entre deux sanglots. La pauvre. C’est horrible ce qui lui arrive. Je…
- Quel âge a-t-elle ?
- Dix-sept ans.
Chouette ! songea le jeune Frère Matthieu. Enfin une cliente dans mes âges. Cette fois, je vais enfin peut-être pouvoir me caser.
- Est-ce que c’est grave d’après vous ? s’enquit Mme Zuckerman.
En grand professionnel, le Père Francis la rassura immédiatement :
- Elle est jeune et encore très pure. Que Dieu nous vienne en aide. Elle doit souffrir le martyre.
Et la mère de refondre en larmes.
Le Père Francis songea que c’était le bon moment pour s’atteler à la tâche.
- La chambre, s’il vous plaît ?
La mère leva un index pour indiquer l’étage sans cesser de pleurer.
Le Père Francis allait prendre congé lorsqu’une idée lui traversa l’esprit.
- Qu’a-t-elle mangé à midi ?
La mère se moucha bruyamment dans l’étole du prêtre avant de répondre :
- Du cassoulet.
Le Frère Matthieu interrogea du regard son mentor qui se contenta de dire :
- Vous comprendrez le moment venu.
Les deux hommes gravirent l’escalier et empruntèrent le couloir en direction de la chambre. Ils avaient l’air déterminé. Leur expérience et leur foi n’allaient pas être de trop pour sortir victorieux de ce combat avec les forces du mal. Ils dégainèrent chacun un crucifix d’une taille peu orthodoxe présentant ça et là quelques améliorations pratiques telles qu’un silencieux – pour ne pas déranger le voisinage - un barillet douze coups – pour célébrer la messe de minuit – ainsi qu’une crosse argentée pour bénir avec conviction les créatures de la nuit un poil trop entreprenantes.
Après avoir visité la chambre de Mme Zuckerman, le débarras, la chambre d’amis et les toilettes, les deux soldats de Dieu trouvèrent la bonne porte et armés jusqu’aux Dante, ils pénétrèrent dans la fosse aux lions tels deux gladiateurs des temps modernes en sandales et…soutane.
Comme pour coller au mieux à la métaphore susdite, la jeune Zoé rugissait sur son lit. Frère Francis fut d’autant peiné de la voir si métamorphosée, elle qui paraissait si jolie sur la photo montrée par sa mère. Le visage de l’adolescente était couturé de cicatrices purulentes. Ses cheveux étaient une végétation immonde à l’aspect huileux et son regard n’avait rien à envier à celui d’un requin un jour de disette. Les deux hommes se réfugièrent aussitôt derrière leur crucifix et leur foi inébranlable. Le démon s’en moquait bel et bien.
- Salut les tafioles ! Si c’est pour une partouze, revenez dans une heure, j’inviterai quelques succubes !
Un rire atroce – plus désagréable pour une oreille qu’un ongle incarné pour un doigt de pied – ponctua sa provocation. Les deux hommes campèrent bravement sur leur position :
- Vade retro satanas !
Mais le démon n’était pas né de la dernière pluie acide :
- Ouais c’est ça, va te faire voir chez les grecs !
Comme pour montrer de quel bois il se chauffait, il fit tourner la tête de la jeune Zoé à trois cent soixante degrés. Ce qui évidemment était une chaleur infernale.
- Elle est possédée ! hurla le Père Francis.
C’était totalement inutile, mais le Père Francis était un ecclésiaste qui prenait sa vocation très au sérieux et qui avait surtout le sens du spectacle comme personne.
- Un démon majeur ! ajouta-t-il pour plus d’effet.
Il commença à réciter des psaumes de la bible en se prenant pour David Copperfield…ou Merlin l’Enchanteur, enfin un magicien très renommé.
L’adolescente le fusilla de ses yeux maintenant reptiliens et sa voix grondante se fit entendre :
-Ta mère est une…
Père Francis la musela à temps en croisant ses index sur ses lèvres. Rapidement, il se tourna vers son disciple :
- Donnez-moi le bénitier !
Mais Frère Matthieu n’eut pas le temps de s’exécuter. L’adolescente repoussa le barrage improvisé et se retournant, expulsa un pet d’une violence inouïe sur l’éminent exorciste. La force de l’attaque fut telle que le Père Francis traversa la fenêtre de la chambre dans un déluge de verre. Il voltigea comme une poupée de chiffon avant d’embrasser le tronc de l’arbre le plus proche avec son entrejambe.
Frère Matthieu se pencha par la fenêtre avec un grand sourire :
- Ca y est ! Je viens de comprendre pour le cassoulet !
Ceci fait, il reporta son attention sur la jeune fille qui en avait profité pour grimper au plafond. Elle se prenait maintenant pour une araignée, marchant avec les pieds et les mains en une suite de mouvements hideux, saccadés, la tête complètement retournée.
- Euh, fit Frère Matthieu, tétanisé par cette vision blasphématoire, tu devrais arrêter la gymnastique sans filet. C’est très dangereux, tu sais. Et puis tu vas attraper un torticolis à force de…
A nouveau le démon fit entendre sa voix terrifiante comme sortie d’outre-tombe :
- T’as pas de couilles, cul béni ! Va rejoindre ta copine en robe ou je te saigne comme un mouton à la fin du ramadan !
Mais c’était mal connaître Frère Matthieu. Conscient qu’il était désormais le seul rempart entre cette entité maléfique et la vie de la fragile Zoé, il prit son courage à deux mains et sauta par la fenêtre. Ce qui, vous en conviendrez, demandait énormément de sang-froid étant donné la hauteur.
Frère Matthieu roula d’abord sur le toit de la véranda, ce qui amortit considérablement sa chute. Une fois relevé, il s’épousseta brièvement et récupéra son mentor toujours au sol.
- Père Francis ?
Il y eut un silence inquiétant, puis un gémissement s’éleva.
- Plus maintenant, répondit l’intéressé d’une voix de castrat.
Mme Zuckerman regarda la voiture des deux prêtres s’éloigner à vive allure. Sa dernière chance venait de partir en fumée d’échappement. Ses épaules s’affaissèrent.
Voyant les crises d’épilepsie de sa fille s’intensifier de manière inquiétante, et la médecine traditionnelle ne pouvant y remédier, elle s’était tournée vers la religion, en désespoir de cause.
Elle comprit qu’elle devrait elle-même prendre les choses en mains.
Après une grande inspiration, elle monta à l’étage et frappa quelques coups timides à la porte.
- Oui ? fit la voix reconnaissable de Zoé.
Intriguée, la mère poussa la porte et posa prudemment un pied dans la chambre.
Zoé était assise à son bureau. La fenêtre cassée laissait entrer le vent qui soulevait indifféremment les rideaux et les cheveux châtains de la jeune fille absorbée dans la lecture d’un livre.
- Ca va, ma chérie ?
L’intéressée releva le nez et sourit.
- Oui, je finis mes devoirs.
Mme Zuckerman était au comble de la stupeur. On le serait à moins.
- Mais…tout à l’heure…
Zoé haussa les épaules :
- C’était rien, juste une petite crise. Je vais beaucoup mieux, maintenant. L’adolescence, tu sais ce que c’est !
2- Voix intérieure
- Tu vois, fit le démon, lorsque la mère regagna le rez-de-chaussée, maintenant elle va te foutre une paix royale et faire sans doute tes quatre volontés.
Zoé mordit l’extrémité de son crayon.
- Ouais, mais j’aime pas lui faire ça. C’est…mesquin.
- Mesquin ? Et te priver d’argent de poche parce que t’as foiré un devoir à la con t’appelles ça comment ?
Zoé ne dit rien. Le démon en profita pour renchérir :
- Ta mère utilise les armes qu’elle a, en l’occurrence le chantage, et toi tu utilises les armes que tu as, en l’occurrence…moi !
Il joignit ses mains sous son menton et sourit de toutes ses dents.
- Elle n’a aucune chance !
Il s’esclaffa sans retenue.
Zoé se leva brusquement de sa chaise et contempla sa glace sur pied comme dans l’espoir de visualiser son interlocuteur.
- Mais qu’est-ce que ça te fait d’être à l’intérieur de moi ? Pourquoi t’es si bien ?
Son ton se radoucit. Comme si elle essayait vraiment de le comprendre.
- Qu’est-ce que tu ressens ?
- Ah, coquine, tu veux savoir, hein ? Très bien, je vais te donner une image très parlante pour toi. Tu sais cette sensation de bien-être qui t’envahit le matin quand tu es confortablement installée dans ton lit douillet et que le réveille se met à sonner pour te rappeler qu’il faut que tu ailles au lycée ?
La jeune fille savait très bien de quoi il parlait. Elle ferma les yeux et poussa un gémissement.
- Ouiiiii…
- Multiplie ça par 9 !
Elle ouvrit les yeux :
- A ce point là ?
- Tu sais, c’est un peu comme comparé un orgasme masculin avec un orgasme féminin.
- Toi non plus t’es pas le roi de la métaphore.
- Là c’était une comparaison, chérie. Une métaphore c’est une comparaison sans outil de comparaison. Et c’est toi l’étudiante !
Il poussa un soupir à fendre l’âme.
- Ne fais pas ça ! C’est désagréable.
- Je te rappelle que je ne suis pas ton ange gardien !
- Ca , je suis pas prête de l’oublier.
Zoé s’assit sur son lit et contempla le ciel à travers sa fenêtre.
Qu’avait-elle fait pour mériter un tel sort ? Elle n’était franchement pas la pire adolescente du monde. Elle mentait de temps en temps, faisait gueuler sa stéréo et passait beaucoup trop de temps sur Internet, c’est vrai, mais en dehors de ça, elle était vraiment pas une fille à problèmes. Elle avait arrêté de fumer, elle mangeait moins entre les repas et elle ne piquait plus le maquillage de sa mère. Vu comme ça, elle était même pas loin d’être une adolescente modèle. Alors pourquoi Dieu, dans sa grande miséricorde, aurait-il voulu la punir ainsi ?
Peut-être parce que tout simplement elle ne croyait pas en lui.
- Tu sais, reprit le démon, aussi intime avec ses pensées qu’un escargot avec sa coquille, tu seras sûrement plus heureuse de vivre avec quelqu’un comme moi plutôt qu’avec un de tes semblables. Réfléchis un instant. Je te coûte rien, je prends pas de place, je peux t’aider à faire fuir les connards prétentieux qui te tournent autour et cerise sur le chalumeau, je te comprends comme personne sur cette Terre. Si ça, c’est pas un plan d’enfer !
- Tu prends pas de place ? Mais tu délires ! T’es collé à moi vingt-quatre heures sur vingt-quatre ! A côté de toi, un kidnapping c’est des vacances scolaires !
- Pas géniale la métaphore. Tu aurais vraiment dû prendre la filière scientifique.
- Ta gueule, Lucifer ! T’es pas mon père !
- Dieu m’en préserve.
Le démon sembla méditer un instant.
- Lucifer, c’est prétentieux. Et puis je n’aime pas être associé à une personnalité.
- C’est vrai que je ne t’ai pas encore donné de nom.
- Plaît-il ? Tu me prends pour ton ami imaginaire ou ton animal domestique ?
- Ce serait quand même plus pratique si tu avais un nom bien à toi.
- Pourquoi ? Moi je ne t’appelle jamais par ton prénom.
- Non, tu m’appelles chérie et je déteste ça.
- Alors appelle-moi ton grand fou et on sera quitte !
Il gloussa.
Elle l’ignora.
- Tu m’as jamais dit pourquoi ni comment tu étais entré chez moi.
- Tu veux dire en toi, chérie.
- Arrête ! Je supporte pas cette idée.
- A notre niveau, c’est plus qu’une idée, mais passons, je comprends. Je suis plus ouvert que tu crois.
- Moi aussi visiblement. C’est pas pour autant qu’il fallait entrer.
- Et bien, c’est marrant ce que tu dis, mais c’est précisément comme ça que ça se passe. Nous, les démons, on ronge notre frein comme on peu dans une dimension où y a aucune distraction digne de ce nom. C’est un peu comme attendre des heures dans une salle d’attente, sauf que dans notre cas, c’est souvent une éternité. Et puis, sans crier gare, une porte va s’ouvrir. Certains la verront, d’autre pas. Mais le fait est qu’un seul pourra entrer. Le plus rapide évidemment. Ou le plus déloyal.
Il sourit.
- Moi, j’ai jamais été un pro de la vitesse.
- Tu veux dire que vous savez jamais dans quel corps vous allez atterrir ?
- Et bien, tout dépend de ton statut social. Il y a une hiérarchie très stricte chez les démons. Il y a les VIP et il y a les autres. Moi je serais plutôt SDF. Ce qui fait que je prends ce qu’on me donne, je ne fais pas le difficile. Pouvoir à nouveau épouser une existence terrestre, même à travers un autre corps est déjà une énorme chance en soi. Je mesure très bien ma chance. Et d’être tombé sur toi, chérie, ça tient même carrément du miracle.
- Je sais pas si je dois rire ou pleurer.
- C’est souvent la même chose, au final.
Zoé se retourna vers sa glace, une manière pour elle de signifier qu’elle était très à l’écoute du démon.
- Ce que tu sais, la façon dont tu parles, t’as été un humain avant, c’est obligé !
- On joue au jeu de la vérité, c’est ça ? Ok, je vais tout te balancer, chérie. Accroche-toi à ton string !
- Je porte pas de string.
- Quoi ? Tu veux dire que t’as le cul à l’air ?
- Mais non, j’ai une culotte, espèce d’obsédé !
- Ah, merde, c’est con. Bon comme tu l’as compris, je suis pourri par le vice. Et en fin de compte ça a toujours été le cas, même quand j’étais humain. Ceci explique cela. Mes multiples réincarnations n’ont rien changé. Mon karma est descendu si bas qu’à un moment donné, il a bien fallu statuer sur mon sort. Et t’imagines bien qu’avec un CV comme le mien, j’allais pas squatter chez Saint-Pierre.
3- Un vœu peut en cacher un autre
Depuis plusieurs heures déjà, Frère Matthieu compulsait un ouvrage aussi important que maudit (sa couverture était réputée en peau de fesse humaine) dont le titre avait tendance à échapper, même aux plus érudits. Ca se terminait par « Con », c’était bien tout ce qu’on arrivait à en retenir et c’était suffisant pour s’en tenir éloigné. Seulement, depuis sa récente confrontation avec le démon, le jeune Frère Matthieu n’avait qu’une seule idée en tête : se taper la petite Zoé sur laquelle il avait…, Frère Matthieu n’avait qu’une seule idée en tête : vaincre cette créature de l’Enfer et libérer la jeune Zoé de son emprise. A tel point qu’il était prêt à braver l’interdit. Tout à sa tâche, il n’entendit pas le visiteur entrer dans la bibliothèque.
- Frère Matthieu, ne touchez pas à ce livre, les pages sont empoisonnées !
- Quoi ?
Le Père Francis se plia en deux. Il était hilare.
- Vous auriez dû voir votre tête !
Amusé plus que contrarié, Frère Matthieu croisa les bras sur sa poitrine d’un air bravache :
- Père Francis ! Je vous trouve très boute-en-train en ce moment, particulièrement depuis notre récente déconvenue.
L’intéressé se rapprocha. La remarque eut le don de soigner son hilarité.
- Oh, ne prenez pas de gants avec moi, mon jeune disciple. Vous pouvez parler d’échec, car c’en était bel et bien un.
Frère Matthieu referma le livre avec précaution – en prenant soin de corner la dernière page consultée – puis il descendit de l’estrade, en haut de laquelle reposait, sur un piédestal serti d’un oreiller de velours rouge sang, le bouquin à la …Con.
- Soit, mais dans ce cas, je l’assumerais avec vous jusqu’au bout.
Ils se firent la bise, puis une poignée de main secrète qui leur occasionna une foulure au poignet.
- C’est heureux, reprit Père Francis, car je venais justement vous annoncer une entrevue avec Monseigneur Fustigé, notre bien-aimé supérieur.
Le visage de Frère Matthieu se crispa.
- J’imagine qu’il n’est pas très fier de nous.
Il n’attendit pas la réponse et désignant du menton l’entrejambe de son mentor :
- Et votre…blessure ?
Père Francis secoua la tête avec dépit :
- Ah, mon cher frère, je crains de ne plus être en capacité de faire des enfants.
Il s’esclaffa sans retenue avant de reprendre graduellement son sérieux.
- C’est encore un peu douloureux quand j’urine, mais sinon…
- Vous voulez que je vous la tienne ?
Père Francis se figea comme foudroyé :
- Je vous demande pardon ?
Frère Matthieu indiqua la porte face à eux.
- Cela vous plairait-il que je vous tienne la porte, Mon Père ?
- Ah ! Désolé, j’avais espéré, je veux dire, compris autre chose.
Ils s’engagèrent alors dans une longue succession de couloirs interminables qui heureusement étaient décorés avec beaucoup de goût, mais surtout avec beaucoup de symboles et autres références liturgiques.
- J’aime beaucoup cette partie du musée, pas vous, Frère Matthieu ?
Ce dernier fut estomaqué par cette déclaration.
- Mais Mon Père, nous ne sommes pas dans un musée. Nous ne l’avons jamais été. Ceci est notre sainte résidence, la Maison Angélique de la Foi Inquisitrice Absolue. Ne me dites pas que vous avez oublié !
Le Père Francis se frappa le crâne avec vigueur :
- Sacré nom du Père, du Fils et de tout le saint-frusquin ! Ma mémoire me joue encore des tours.
- Ce n’est pas la première fois. Cela m’inquiète quelque peu. N’auriez-vous pas contracté Alzheimer ?
Père Francis fusilla du regard son jeune protégé :
- Je vous en prie, au nom de Marie-Antoinette, Notre Sainte Vierge, ne prononcez pas le nom de ce démon en ces lieux ! Vous risquez tout bonnement l’excommunication majeure !
Après quelques échanges insignifiants sur le décorum de leur profession et l’avenir de la soutane trouée faisant fureur en Europe de l’Est, les deux ecclésiastes parvinrent au bureau de Monseigneur Fustigé.
Ce n'est qu'après force embrassades, câlins et séances de pouillage que l’entrevue put seulement commencer. L’Archevêque était un homme sage et son érudition autant que sa capacité à ne pas se pochtronner le soir pour supporter sa condition d’homme vertueux, faisaient toute l’admiration des membres de l’Eglise regroupés au sein de la MAFIA, enfin de la Maison Angélique de la Foi Inquisitrice Absolue, hum…
Les trois hommes prirent place de part et d’autre du bureau.
Mgr Fustigé craqua ses dix doigts comme il avait coutume de le faire avant de les apposer et d’y appuyer son menton volontaire.
- Messieurs, mes cher Frères, nous voilà réunis aujourd’hui pour définir la date de la prochaine compétition de boules qui aura lieu dans notre enceinte. Je ne vous apprendrais rien en vous disant que l’année dernière, notre cuisante défaite contre le Monastère du Bois de Cèdre a mis le feu aux poudres, si je puis m’exprimer ainsi. Nous n’avions déjà plus tellement la cote auprès du Pape, mais alors depuis cet évènement, je ne vous cache pas que ses SMS et ses Tweets à mon encontre sont de plus en plus incisifs. Nous devons absolument redorer notre blason. Son estime est vitale pour le maintien de notre budget, vous le savez.
Les deux prêtres se dévisagèrent, visiblement très surpris du contenu de l’entrevue. Le Père Francis crut bon de faire écho à leur perplexité :
- Pardonnez-moi, Monseigneur, j’entends bien votre supplique, mais ne devions-nous pas, dans un premier temps, débriefer sur l’exorcisme disons…contrarié de la jeune Zoé Zuckerman ?
Mgr Fustigé ouvrit la bouche et commença à rougir. Frère Matthieu jugea que c’était là l’occasion idéale de circonscrire son embarras en même temps que de revendiquer une requête toute personnelle :
- Je me porte volontaire pour procéder à nouveau à l’exorcisme de la jeune Zoé Zuckerman. L’échec de notre première tentative n’est imputable qu’à moi et à moi seul, aussi vous me feriez grand honneur d’accepter de m’envoyer seul à cette mission dans laquelle je mettrai tout mon cœur, soyez-en certain.
Mgr Fustigé, ayant retrouvé toute sa contenance, plaça ses deux index sur ses lèvres avant d’annoncer d’un ton cérémonieux :
- Malgré toute votre bonne volonté, Frère Matthieu, qui je dois l’avouer fait grand plaisir à voir, je ne peux décemment pas vous laisser y retourner seul. Le Père Francis étant encore trop incommodé par sa…blessure, je vais donc vous adjoindre le Père Louis qui a lui aussi quelque expérience avec la faune démonique.
Le Frère Matthieu en fut évidemment fort contrit.
- Merde, c’est pas encore cette fois que je vais pouvoir me caser, moi !
- Je vous demande pardon ?
- Toutes mes excuses, Monseigneur. Je croyais sincèrement être en tête à tête avec moi-même.
Le Frère Matthieu, très remonté, s’adressant à l’auteur :
« A l’avenir, je vous serais très reconnaissant d’offrir l’intimité exigée à mes pensées les plus personnelles, ô créateur facétieux, entre les mains duquel nos vies ne sont que de simples écrits. »
« Mais vous le savez mieux que quiconque, Frère Matthieu. Les voies du Seigneur, elles, sont impénétrables », répondit l’auteur avec une ironie plus qu’évidente.
- Un souci ? s’enquit Mgr Fustigé.
- Non, rien, je réglais seulement un léger cas de conscience.
- Bien, alors dans ce cas, passons aux choses sérieuses, voulez-vous. Messieurs, mes cher Frères, nous voilà réunis aujourd’hui pour définir la date de la prochaine compétition de boules qui aura lieu dans notre enceinte. Je ne vous cache pas que l’année dernière…
à suivre...
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dimanche, 28 avril 2013
Plante à Fleur [Photos]
Une série qui doit beaucoup à mon véver qui pour le coup m'a bien aidé en m'enseignant à voir un peu plus clair dans ces histoires de flou (non, pas Gérard lol)
LA PHOTO BONUS
Le trophée de chasse d'une tribu ou un roseau qui singe une autre nature ?
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lundi, 22 avril 2013
La France de Ferme en Ferme [Evènement]
Une initiative particulièrement intéressante. Tout comme il y a le weekend des musées gratuits, il y a aussi le weekend des visites gratuites de fermes et ce dans toute la France, ou presque. Toutes les régions ne participent pas à l'opération et pour connaître tous les détails de cette très louable opération je vous invite à vous rendre sur le site officiel :
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vendredi, 19 avril 2013
Ponts et Chemins [Photos]
LA PHOTO BONUS
Oups, demi-tour !
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jeudi, 18 avril 2013
Pensées Négatives et Rumination [Méditation]
Vous êtes le propriétaire, vos pensées ne sont que locataires
Une image qui me parait assez parlante pour pour pouvoir visualiser nos pensées c'est de comparer notre cerveau à un appartement. Imaginez-le comme bon vous semble. Si vous avez une assez haute opinion de vous, vous pouvez très bien en faire un palace de luxe avec piscine et tout le tremblement. En fait le confort de cet appartement devrait réfléter votre état d'esprit actuel. La déco peut donc varier du tout au tout. Mais ce n'est pas très important pour l'instant.
L'important c'est de vous rappeler que c'est VOUS le proprio. Vos pensées, quelles qu'elles soient au départ, ne sont que des locataires. C'est vous qui devez fixer les conditions, les pré-requis pour pouvoir emménager. Alors autant vous assurer que vos locataires ne viendront pas ruiner l'ambiance et détériorer le mobilier.
Heureusement, il est assez facile d'identifier une pensée négative. Elle n'a en général qu'un seul but : vous décourager et elle comprend en général une négation du genre : "Je n'y arriverai jamais !" ou bien "C'est pas possible, comment je vais faire, moi, maintenant ?". Certaines bien sûr sont plus rusées et pour passer votre porte incognito, n'hésiteront pas à se déguiser, du style : "Y a qu'à moi que ça arrive!" ou bien "Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça !" C'est là qu'on se rend compte que des pensées négatives, il y en a un paquet qui défile dans notre cerveau en un temps record. Et le danger, c'est que si vous les laissez un peu trop longtemps squatter votre joli appartement, elles vont se faire un plaisir de tout saccager et même de faire des petits. Car il faut le savoir, une pensée négative, ça se reproduit très vite. C'est un peu comme un aimant. Les pensées négatives attirent les pensées négatives. A vous donc de faire le ménage dans les plus bref délais pour éviter la surpopulation.
Vous constaterez que le simple fait de prendre un peu de recul n'empêchera peut-être pas immédiatement les pensées négatives de venir, mais vous permettra assurément de comprendre que vous avez le choix, et ça, ce n'est pas rien. Et d'avoir le choix vous conduit à reconnaître que vous avez le pouvoir de les laisser s'épanouir dans votre esprit ou de les expulser manu militari.
A partir de là, vous allez passer beaucoup de temps à faire le videur. Forcément, vous avez pris de mauvaises habitudes en laissant la porte grande ouverte et les pensées négatives ont eu le temps de se refiler le code de la porte d'entrée. Mais ça, c'était avant ! Maintenant, vous êtes un proprio responsable. Vous avez installé un interphone et tout un tas de sécurités pour filtrer les allées-venues. Et vous comptez bien assurer l'ordre et le bien-être de vos pensées positives qui, elles, méritent d'être choyées dans un cadre idyllique, favorable à leur développement.
Ca peut paraître bête, mais à quoi reconnaît-on une pensée positive ? Une pensée positive c'est une pensée qui ne vous fera pas reculer, ou faire du sur place. C'est une pensée qui vous fera avancer et même parfois bondir, une pensée du genre : "Je dois organiser ce que j'ai à faire." ou bien "Qu'est-ce que je peux faire pour aider cet ami ?" Vous réaliserez du coup que contrairement aux pensées négatives, les pensées positives ont une tendance naturelle à ne pas se focaliser seulement sur vous. Elles sont assez ouvertes pour inclure d'autres personnes, que ce soit votre entourage ou des inconnus. Les pensées positives rendent moins égoïstes, c'est l'une de leurs nombreuses qualités. Car elles aussi peuvent faire des petits. Un moyen efficace d'en créer une c'est de faire d'une pierre deux coups en transformant une pensée négative en pensée positive, ça vous coûtera sans doute moins d'énergie en plus. Par exemple : "Ca peut attendre demain." devient "J'ai le temps, autant le faire maintenant." (La procrastination fera elle-même l'objet d'une méditation).
Vous vous demandez peut-être ce que deviennent ces pensées négatives qu'on a fichu à la porte ? Et bien, elles ne vont pas aller voir ailleurs immédiatement, les bougresses ! Elles vont faire le pied de grue devant votre porte et même tenter de rentrer en force. De là naîtra alors une pression, une tension que vous sentirez régulièrement. Pas d'inquiétude, il y a une méthode trè simple pour la faire disparaître : la respiration. Prenez de grandes inspirations et expirez lentement, autant de fois que nécessaire. Vous verrez, vous prendrez vite l'habitude tellement ça fait du bien.
Une fois vos nouvelles bonnes habitudes prises, il est alors tout à fait concevable que votre austère petit appartement puisse prendre les apparences d'une magnifique villa colorée où il fait bon vivre...et penser.
Ruminer, c'est vachement inutile !
Il nous est tous arrivé d'avoir eu une parole, un geste malheureux envers un proche ou un inconnu, ou d'avoir été incapable de nous défendre face à une injustice. C'est dans ces cas là que la frustration fait son apparition et avec elle ses potes les regrets. Le souvenir, plus ou moins frais, se met alors à tourner en rond dans notre esprit comme un cheval sur une piste de cirque...ou un poisson rouge dans son bocal, comme vous préférez. Ayant une piètre mémoire (ce qui ne m'empêche hélas nullement de ruminer) j'aurais tendance à choisir la deuxième illustration.
Ruminer c'est aussi un peu comme repasser avec son crayon sur les mêmes traits d'un dessin, encore et encore, en espérant le modifier, l'améliorer. Le crayon, c'est vous, le dessin c'est le souvenir et la feuille c'est votre esprit. Je vous recommande de mettre en pratique cet exemple, il est très parlant, lui aussi. Vous verrez que le crayon finira par trouer la feuille, sans que le dessin n'en soit nullement altéré. Remplacez la feuille par votre esprit et constatez les dégâts. Pas très joli, hein ?
Lorsqu'on rumine on voyage dans le temps en se promettant de changer les choses. Sauf que ce n'est qu'une illusion, on ne peut pas voyager dans le temps (pas encore). Mais changer les choses, ça, on peut, d'une certaine manière. On peut se servir de nos erreurs pour renforcer notre mental en vue des évènements à venir. On peut se conditionner pour se rendre plus réactif. "J'ai dit un mot de travers. Je me suis mis en colère alors que cela n'en valait pas la peine. Soit. Plutôt que de m'appesantir là-dessus, je me fais la promesse de faire plus attention, de pendre plus de temps avant de parler."
Il faut dans un premier temps accepter pleinement ce qui s'est passé, l'assumer. Car la rumination c'est l'expression même de la négation. On refuse ce qui est arrivé, on ne veut pas le reconnaître. C'est une tache qu'on veut absolument effacer. Mais la tache ne partira pas, elle est trop incrustée et vos efforts ne feront que l'incruster davantage. Une seule solution : la prochaine fois, mettez une serviette et prenez une meilleure position, vous éviterez de vous salir et le repas se déroulera au mieux. (Pensez à me garder du dessert, quand même !)
Une bonne expérience a le don de guérir d'une mauvaise. Et à partir de là de vous remettre en confiance et de vous donner de meilleurs réflexes. Les bons souvenirs naissent par notre volonté à vouloir qu'ils existent.
Pour continuer avec la métaphore de l'appartement, ruminer c'est un peu comme vivre dans le noir, toutes lumières éteintes. Comme on voit rien, on passe son temps à se cogner et donc à se faire mal. Commencez par allumer quelques bougies en vous disant que vous ferez mieux la prochaine fois et au fil du temps, de vos corrections, vous écarterez rideaux et volets et la lumière du jour pourra entrer à flots dans votre esprit. Bien éclairé, votre appartement vous livrera alors tous ses secrets. Vous retrouverez des biens précieux que vous pensiez avoir perdu et d'autres que vous n'aviez même pas remarqué : votre esprit vous révélera toute sa force et sa sagesse.
Ca, ça donne pas envie de ruminer !
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mercredi, 17 avril 2013
D'écorce et de Sève [Photos]
Impossible de ne pas commencer cette thématique par le plus vieil arbre de Tours, emblème s'il en est et locataire privilégié du jardin du Musée des Beaux-Arts. Alors, comment ça va vieille branche ? Dis, t'as pas l'impression de prendre racine, toi ?
Auprès d'un arbre, on est jamais vraiment seul
Même si cet arbre a perdu toutes ses branches, je ne me fais pas trop de cheveux pour lui !
Un embranchement dans un arbre c'est comme un choix dans une vie : il peut nous mener au sommet ou bien nous faire redescendre, tout dépend de la direction qu'on veut prendre.
Un pour tous et tous...par là !
On peut mesurer l'âge d'un arbre en comptant ses cernes. Un peu comme l'être humain en fait !
Le saule pleureur, un arbre d'humeur égale, en toute saison. A nous d'en prendre de la graine !
LA PHOTO BONUS
dédicace à Law et Noah
Un arbre et un enfant : ce n'est pas la taille qui compte. L'un est très haut, mais l'autre pense très vite !
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La Peur de l'Echec [Méditation]
La peur de l'échec entraîne l'échec
Un matin, un rendez-vous important. Je m'aperçois qu'il ne me reste que quelques minutes avant l'arrivée de mon bus. Moi qui fais de la ponctualité une priorité, tout retard m'affecte, les miens comme ceux des autres. Du coup, je sors hâtivement de chez moi et arrivé à proximité de l'arrêt je vois le bus s'arrêter. Je panique un peu. Je cours et monte à l'intérieur. Là, je réalise que j'ai oublié ma carte de bus dans mon blouson qui, lui, est resté sur le porte-manteaux (ce qui fera l'objet d'une autre méditation). Heureusement, j'ai un peu de monnaie sur moi.
Je poursuis ma lecture de Ralentir pour Réussir dont les conseils vont me servir plus tôt que je ne l'imagine. Insouciant, je m'absorbe complètement dans ma lecture, je ne m'aperçois donc pas tout de suite que le bus ne va pas dans la bonne direction. Ou plutôt que j'ai pris le mauvais bus : il s'agit du bus que j'ai l'habitude de prendre pour aller en centre-ville et pas celui qui doit m'amener près du lieu de mon rendez-vous. Le pire étant qu'avant de monter j'avais bien identifié la ligne. L'explication est simple : la panique associée au conditionnement de mon cerveau m'ont empêcher de remarquer mon erreur et vont provoquer un retard qui n'avait au départ aucune raison d'arriver.
Réfléchir bien plutôt qu'agir vite
La panique me (re)gagne aussitôt. Et forcément je fais une nouvelle erreur : au lieu de réfléchir posément, je descends du bus avant de comprendre que le mieux aurait été de rester dedans et de reprendre plus loin la bonne correspondance. Du coup, je perds quelques instants avant de reprendre un bus...pour la même direction.
Anticiper : oui, imaginer le pire : non
Ma correspondance n'arrivant pas avant quelques minutes, je prends enfin le temps de retrouver mon calme pour me poser les bonnes questions. Pour faciliter cela, je prends de grandes inspirations et expire lentement, faisant le vide dans ma tête. Je me rappelle aussi (dédicace à Diane) que je ne suis pas mon cerveau, pas plus que toutes les pensées qui le traversent. J'ai donc le contrôle sur elles. Deux questions naissent alors naturellement de cette éclaircie :
- Que puis-je faire pour éviter de futurs désagréments ? Qu'est-ce qui est en mon pouvoir ?
J'appelle pour prévenir de mon retard et je prévois simplement de m'excuser en arrivant. Il n'y a rien d'autre à faire, le reste n'est pas en mon pouvoir, aucune raison de m'en occuper. Je monte (enfin) dans le bon bus et passe le reste du trajet sans me soucier des conséquences, avec l'assurance d'avoir fait ce qu'il fallait.
Arrivé à bon port, je suis conduit dans la salle de réunion. Non seulement mon retard n'a eu aucune conséquence, mais il s'est avéré que d'autres personnes sont arrivés après moi sans que cela génère le moindre embarras.
L'imagination est sans aucun doute une très grande qualité...qu'il faut cepandant savoir brider surtout quand elle est source d'un stress aussi inutile que néfaste.
La sérénité conduit à la réussite
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mardi, 16 avril 2013
Ralentir pour Réussir [Méditation/Livres]
Facile à lire, le livre Ralentir pour Réussir de David Bernard est idéal pour tous ceux qui, bercés par la monotonie confortable, mais perverse du quotidien autant que par une hyperactivité faussement salutaire souhaitent (re)trouver le sens véritable de leur existence. Grâce à des conseils simples, des exercices de réflexion spontanés (écrits) et des images très évocatrices, l'auteur touche là où ça fait mal pour mieux libérer tout le bien et la force qu'il y a en chacun de nous et que nos nombreuses mauvaises habitudes ont occulté. Le livre est court, mais synthétise parfaitement les bonnes questions à se poser et les moyens de bien y répondre. Prenez le temps de découvrir cette méthode et vous (ré)apprendrez à prendre le temps de vous occuper de vous en profondeur. Car après tout, personne ne le fera à votre place et vous le valez bien !
Quelques phrases et citations emblématiques extraites du livre :
Cultivez un rêve et vous cueillerez une idée,
plantez une idée et vous obtiendrez une action,
répandez une action et vous récolterez un résultat.
Accumulez les résultats et vous obtiendrez une direction,
votre destinée !
Platon
Ce que nous ne comprenons pas par la sagesse, c'est la vie qui se charge de nous l'enseigner par la douleur !
Beaucoup trop de gens meurent à 25 ans et sont enterrés à 85.
Les routes du plus tard conduisent au pays du jamais.
Anthony Robbins
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais bien l'action malgré elle.
L'attachement crée la peur de perdre. La peur entraîne la colère, la colère cause la haine et la haine fait souffrir. Entraînez-vous à vous détacher de ce que vous avez peur de perdre.
Maître Yoda
Affirmer ne pas avoir de temps pour améliorer ses pensées et sa vie, c'est la même chose que d'affirmer ne pas avoir le temps de s'arrêter pour mettre de l'essence, car on est trop occupé à conduire...
Parfois les choses et les avantages que nous possédons finissent par nous posséder.
(Entendu aussi dans le film Fight Club de David Fincher, en complément un petit bonus) :
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Chants Mélanésiens [Musiques de Films]
Chants mélanésiens extraits de la BO du film la Ligne Rouge de Terrence Malick (Le Nouveau Monde)
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vendredi, 12 avril 2013
Real Humans [Cinéma/Séries]
Après deux épisodes intéressants, mais plutôt mous qui servaient essentiellement à planter le décor et présenter les personnages, la série s'intensifie avec les épisodes 3 et 4. Les personnages évoluent - Humains et Hubots même secondaires - les différentes intrigues s'enrichissent et se connectent et les réflexions apportées deviennent passionnantes. Les défauts de la série - univers futuriste manquant de cohérence, personnages d'intérêt inégal - disparaissent au profit d'une évidence : Real Humans a l'étoffe d'une grande série. Les épisodes suivants sauront-ils conserver cette qualité ? On l'espère de tout coeur !
Laquelle est l'androïde, laquelle est l'humaine ? Peu à peu les frontières s'effacent. La mère de famille avocate qui de pro-humains va devenir pro-hubots, en ne faisant que convertir ses valeurs personnelles, est l'un des nombreux points forts du scénario en cours.
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mercredi, 10 avril 2013
Oblivion [Cinéma/Critiques]
Après un Tron Legacy pour le moins inégal, Joseph Konsiski revient avec un autre film de grande envergure mettant en vedette l'invincible Tom Cruise (Jack Reacher, Mission Impossible IV, Edge of Tomorrow). Si Tron legacy bénéficiait d'un design et d'une BO somptueuse, le film souffrait d'un manque cruel d'émotions dû à des personnages trop caricaturaux et à un scénario intéressant, mais rendu insipide. Le cinéaste a-t-il appris de ses erreurs ?
La réponse est hélas négative.
Oblivion avait pourtant tout ou presque pour être un grand film d'anticipation. Là encore, le travail de mise en images est remarquable. Entre design futuriste épuré et panoramas post-apocalyptiques démesurés, on en prend plein les yeux et l'immersion est immédiate. Visuellement bluffante, la première partie est aussi intéressante d'un point de vue narratif, puisque sous des dehors innocents, on sent progressivement un mystère intrigant se développer autour des tâches quotidiennes effectuées par le binôme pour permettre la récupération des dernières sources d'énergie d'une Terre à l'agonie, suite à une attaque extraterrestre massive. Cette mécanique si bien huilée finit par dérailler, mais malheureusement le film entier avec. Car c'est au moment précis où l'histoire prend une tournure radicale, que les défauts surgissent comme des diables de leur boîte.
A commencer par les révélations sur la vraie nature des évènements, paradoxalement simples. Mais les explications fournies sont tellement mal présentées, que ce soit dans la forme ou dans la chronologie du film que le spectateur se retrouve totalement égaré au moment même où il est censé s'émouvoir de ce qu'il apprend. Un comble !
Et c'est ainsi pendant un (trop) long moment et la résolution du problème - ridicule compte tenu des possibilités - ne parvient pas à rectifier le tir.
L'aspect visuel éveillera sans doute des souvenirs aux gamers familiers des univers de Fallout 3 ou de la trilogie Mass Effect. D'un point de vue général, l'action est d'ailleurs positivement très proche d'un jeu vidéo en terme de ressenti.
En fait, tout comme Tron Legacy, le matériau de base est des plus passionnants, mais les choix de son développement le ruinent, lui, ainsi que toutes les bonnes idées qu'il contenait, car il y en a et c'est ça le plus regrettable. L'une d'elles se devine d'ailleurs un peu trop tôt et nous renvoie un peu trop fort à un autre film d'anticipation.
Le duo séduisant du film ne fonctionne pas et l'héroïne de Konsinski - une fois encore après Olivia Wilde - n'a aucune consistance face à un Tom Cruise qui fait tout ce qu'il peut pour sauver les meubles, mais qui nous rappelle, malgré ses louables efforts, qu'il nous a offert de meilleures prestations.
La présence de Morgan Freeman (Wanted, Lucy) ne change malheureusement pas la donne.
Au final on se retrouve avec un beau gâchis, une sorte de grand puzzle prometteur, mais très mal assemblé.
Oblivion se place donc en digne héritier de Tron Legacy, mais pour les mauvaises raisons, puisque même la musique, très agréable au demeurant, fait écho plus d'une fois, par ses sonorités électroniques, à la suite du classique de Disney.
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mardi, 09 avril 2013
Solomon Kane [Cinéma/Critiques]
Van Helsing ? Non, mais il y a une parenté, à découvrir ci-dessous
Crée par Robert Ervin Howard, connu pour être le père de plume de Conan, Soloman Kane n'est certes pas aussi illustre que le cimmérien immortalisé par Schwarzenegger à l'écran, mais tout autant que lui il gagne pourtant à être connu, comme nous allons le voir ci-dessous.
Durant le prologue du film, on découvre un Solomon Kane violent à souhait, sans pitié, né pour tuer et dominer à l'instar du barbare précité. Plus longiligne et habillé, mais aussi doué pour manier l'épée, en l'occurrence, une dans chaque main. Un autre point commun qui relie les deux héros de Howard : leur incapacité à combattre directement la magie, leur talon d'Achille, car s'opposant à leur perception physique et charnelle du monde.
Puis durant une séquence un peu trop généreuse en effets de série B (La voix démoniaque entendue mille fois qui ne fait plus peur depuis longtemps) il découvre que le Diable en personne en a après son âme. Forcément, à force de massacrer aveuglément les peuples et les individus, ses "exploits" ne pouvaient pas passer inaperçus aux yeux du mal. Solomon parvient in extremis à se sortir de ce mauvais pas et par là même va reconsidérer très sérieusement son existence ainsi que ses priorités.
Cette rencontre fatidique va en effet définir une nouvelle vocation pour cet anti-héros. Devenu une âme charitable, ayant foi en sa propre humanité, il va renoncer à toute forme de violence et trouver la paix auprès de l'église pendant plusieurs années. Mais c'était sans compter son destin, évidemment.
Non, le monastère ne sera pas attaqué par de vils mécréants que notre preux chevalier sera contraint de pourfendre, renonçant par la même à son voeu d'abstinence (de violence). Même s'il en arrivera irréDIABLEment à cette extrémité, heureusement, celle-ci arrivera plus tard, permettant de mettre en place plus efficacement ce changement d'allégeance et les fondements mêmes de l'intrigue.
Solomon Kane, un être désireux de racheter son âme, incarné par James Purefoy, ça ne s'invente pas !
On arrive ainsi à oublier l'essence originelle du personnage en le voyant partager la vie paisible d'une famille en partance pour de meilleurs horizons. Oui, car il faut le savoir, les temps sont durs depuis qu'un sorcier puissant et maléfique sème la mort et la destruction sur le royaume. Pas original pour un sou, je vous l'accorde, le film ne prétend pas par ailleurs révolutionner le genre. Non, là où Solomon Kane tire vraiment son épingle du jeu c'est véritablement dans la construction du personnage, de sa rédemption, qui l'amènera à endosser tour à tour les rôles de bon samaritain, de chevalier au grand coeur, d'élu et même de martyr lorsque l'espace d'une séquence il se retrouve crucifié, au comble du désespoir et donc résigné à son sort.
La trame prend une tournure assez intéressante vers la fin, bouclant la boucle en quelque sorte. Elle ne nous évite pas pour autant certains clichés et rebondissements prévisibles, l'un d'eux rappellera sans doute des souvenirs à ceux ayant vu Le Dernier Templier avec Nicolas Cage dont Soloman Kane s'apparente par endroits en offrant cependant plus de matière.
Pour ce qui est de l'esthétique, on notera un soin apporté à l'image, notamment lorsque Solomon quitte le monastère et part à l'aventure, avec des paysages austères, très terriens, le film baignant davantage dans une ambiance médiévale rehaussée de fantastique que dans un contexte purement fantasy, avec une pluie presque omniprésente. L'aspect historique étant renforcé par une valorisation de la religion et les mentions de pays bien de chez nous comme l'Angleterre ou l'Afrique. On ne s'étonne pas outre mesure de voir le nom de Samuel Hadida au générique, producteur et défenseur du cinéma de genre et associé de Christophe Gans, entre autres sur l'emblématique Pacte des Loups. Hadida qui a d'ailleurs produit le dernier film du réalisateur de Solomon Kane, Michael J. Bassett, à savoir Silent Hill : Révélation 3D, suite de l'adaptation du célèbre jeu vidéo qu'avait déjà porté à l'écran...Christophe Gans. Là aussi, la boucle est bouclée !
Quelques combats graphiques et violents, mais l'action reste standard, la bataille finale se réduisant à de furtives escarmouches.
James Purefoy (la série Rome) incarne avec beaucoup de charisme et de conviction ce héros torturé, sombre dans tous les sens du terme, mélange viril et subtil de Thomas Jane et de Hugh Jackman (le Van Helsing de Stephen Sommers, oui la voilà la parenté !). Le studio de doublage ne s'y est d'ailleurs pas trompé en lui associant la voix française de Wolverine. A noter que le casting s'enrichit d'une belle brochette d'acteurs familiers du cinéma de genre tels que : le regretté Pete Postlewhaite (le barde de Dragonheart), Alice Krige (Star Trek : First Contact, la Nuit Déchirée, L'Apprenti Sorcier) Max Von Sydow (Bazaar, Judge Dredd) ou encore Jason Flemyng (La Ligue des Gentlemen Extraordinaires).
En conclusion, un bon divertissement, limité, mais honnête et qui en outre donne furieusement envie de se plonger dans l'oeuvre littéraire dont il est issu, laquelle commence en quelque sorte là où le film s'achève. Que demander de plus ?
Meredith, campée par Rachel Hurd-Wood (Le Parfum), jouera un rôle crucial dans la soif de rédemption de Solomon Kane.
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lundi, 08 avril 2013
Safari Céleste [Photos]
Il faut se rendre à l'évidence, je suis tombé amoureux des nuages. Et il faut dire ce qui est, ils me le rendent bien, les bougres ! C'est ce que j'appelle un Cloud-Day, l'Appel des Nuages. Comme le marin entend la voix de l'océan, désormais, je perçois naturellement celle de ces navires d'écume, de ces monstres aériens aussi innocents qu'inconsistants. Alors j'accours, que dis-je, je vole pour capturer ces titans éphémères sans même les toucher. Pourquoi la chasse ne se passerait-elle pas toujours ainsi ?
Une explosion de douceur !
Un lapin en fuite ? Une brebis laineuse courant ventre à terre ?
Un gros plan dévoile finalement un dragon, la gueule béante, l'oeil fixé vers les hauteurs !
Des montagnes en perpétuel mouvement
Une avalanche qui ne blessera jamais personne
Parfois le ciel souhaite faire de la terre elle-même un petit coin de Paradis !
Un royaume insoupçonnable nous attend quelque part, par delà l'horizon de notre existence terrestre, calme, paisible, aux bienfaits souverains.
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samedi, 06 avril 2013
Speed Run de Resident Evil 4 par AM [Jeux Vidéo]
Speed Game - Resident Evil 4 - Défi : Moins de 2h10 - Partie 1 - NGC - jeuxvideo.com
Speed Game - Resident Evil 4 - Défi : Moins de 2h10 - Partie 2 - NGC - jeuxvideo.com
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