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vendredi, 01 novembre 2013

Mr. Nobody [Cinéma/Critiques]

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L'accroche de l'affiche résume assez bien le concept du film.
Il est question de choix évidemment et de tout ce qu'ils peuvent impliquer dans notre existence et celle des autres. Car nous avons tous fait des choix cruciaux qui nous hantent pour des années. Des bons comme des mauvais, des choix raisonnables comme des choix plus audacieux, mais qui peuvent nous apparaître différemment avec le temps. Le thème du temps est d'ailleurs en toute logique également au coeur du film. La manière de l'appréhender, de le ressentir, de le ralentir pour prolonger le bonheur ou de l'écourter quand la vie nous blesse.
On navigue ainsi dans les multiples vies du héros.
 
Le caméléon Jared Leto (Requiem for a Dream, Lord of War, Dallas Buyers Club et futur Joker de Suicide Squad :-) est passionnant et nous passionne par les différences et les changements que chacune de ses décisions apportent à son quotidien.
Ses différents personnages finissent par se combiner, se connecter, puisant chacun dans l'expérience de l'autre.
On nage dans les méandres d'un esprit confus qui se plaît à fantasmer avant de pouvoir regagner la réalité pour affronter la vérité de sa nature.
La mise en scène très stylisée de Jaco Van Dormael séduit très rapidement et la musique fait de même (même si la plupart des chansons nous rappellent immanquablement d'autres films). Le récit, sous ses airs de best-of métaphysique, recèle des trésors de réflexion et de poésie pour qui veut bien prendre le temps d'y plonger corps et âme. Moi, je m'y suis littéralement noyé.
Ce MR. NOBODY c'est vraiment quelqu'un !
 
En Lien
Cloud Atlas
 

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jeudi, 28 février 2013

Mon Affiche du Film Incassable [Dessins/FanArt]

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Un projet que je voulais concrétiser depuis très longtemps. Les visages ont été réalisés uniquement au Tipp-Ex. Samuel a été beaucoup plus facile à reproduire que Bruce et il est clairement plus réussi. Ma modeste contribution à ce chef-d'oeuvre (n'ayons pas peur des mots) et à mon film préféré depuis quelques années déjà !

Ma critique ICI

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Un suite est évoquée depuis plusieurs années. Si jamais elle voit le jour, on espère qu'elle sera à la hauteur de l'original, ce qui constitue évidemment un vrai défi pour le cinéaste.


 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

samedi, 27 octobre 2012

Skyfall [Cinéma/Critiques]

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Après un reboot qui a marqué les esprits (Casino Royale) et un épisode très pêchu à défaut d'être indispensable (Quantum of Solace), Daniel Craig revient pour la troisième fois dans le smoking du plus célèbre agent secret.

James Bond 007 fêtant cette année son 50ème anniversaire, on pouvait se demander si cela affecterait le contenu de ce nouvel opus. La réponse est un grand OUI, mais bien plus encore qu'on était en droit de l'imaginer.

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Nouvelle venue dans l'univers Bond, Eve (Naomie Harris) fait une entrée remarquée, au-delà de ce qu'elle aurait souhaité !

Si le prologue qui ouvre le film amène déjà un rebondissement appréciable, le fait est que Skyfall est truffé de surprises de tailles et de formes variées, allant de clins d'oeil jouissifs aux anciens épisodes (parfois gentiment moqueurs) jusqu'à un épilogue qui annonce clairement un gros revirement dans la forme et le fond de la saga.

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Bérénice Marlohe interprète l'énigmatique Séverine, l'autre James Bond Girl du film. L'actrice avait réussi à décrocher ce rôle très convoité grâce à une candidature aussi spontanée que motivée. On regrette d'autant plus son court temps de présence à l'écran.

Difficile d'ailleurs de parler de ce qui fait le sel de cette oeuvre sans trop en dévoiler. Et comme c'est pas le genre de la maison de balancer, je me contenterais de vous inciter vivement à payer votre ticket, vous ne regretterez ni votre votre investissement, ni votre déplacement. Sachez seulement que les héros que nous connaissons vont être malmenés comme jamais par un méchant des plus mémorables.

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On l'a souvent dit : on juge la qualité d'un héros à son ennemi, une règle d'or pour les producteurs de James Bond. Javier Bardem incarne Silva, l'un des plus inquiétants méchants de toute la saga. Son face à face avec Daniel Craig (Cowboys et Envahisseurs) fait son effet ! D'une seule réplique, Bond en profite d'ailleurs pour moderniser sa sexualité.

Que vous soyez donc fans de la première heure ou cinéphile en quête d'un solide thriller, vous serez contentés par l'action et l'émotion offertes par ce 23ème chapitre, d'une audace revigorante puisqu'il réussit le pari de casser les codes de la franchise tout en les brassant allègrement. Un retour aux sources bienvenu, alliant nostalgie et modernité.

Certains pourront regretter le scénario bulldozer qui, à l'image de son héros, bouscule violemment son environnement. Mais c'est un parti pris qu'il vaut mieux accepter pour profiter pleinement du généreux fan-service et de la nouvelle orientation choisie. Notons quand même quelques choix maladroits privilégiant l'effet de style à la crédibilité (l'intervention tardif des renforts sur l'île principalement).

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Nouveau également dans l'univers, Ben Wishaw (Le Parfum, Bright Star, Cloud Atlas) apporte une fraîcheur bienvenue et permet d'ironiser à loisir sur le fossé des générations.

Il faut aussi ajouter que le réalisateur n'est autre que Sam Mendes, un homme habitué à varier les genres avec une efficacité égale (American Beauty, Les Sentiers de la Perdition, Les Noces Rebelles, excusez du peu !) à l'instar de Marc Foster (Neverland, Stay, L'Incroyable Destin de Harold Crick) son prédécesseur. Comme prochain metteur en scène, je verrais d'ailleurs assez le tout aussi talentueux et éclectique James Mangold (Copland, Identity, Night and Day). Et vous ?

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Les évènements vont inévitablement rapprocher M et 007 et déterrer brutalement leur passé respectif.

En tous les cas, je te souhaite un Joyeux Anniversaire James Bond et merci pour ce somptueux cadeau grâce auquel on comprend facilement pourquoi tu as si bien vieilli !

Je me réjouissais beaucoup de la présence d'Adele au générique de Skyfall, mais j'avoue être très déçu du résultat. Une composition plutôt fade qui manque cruellement de personnalité malgré la voix de la diva. 

 

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jeudi, 10 novembre 2011

Tintin et le Secret de la Licorne [Cinéma/Critiques]

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Encore une adapatation qu'on attendait au tournant, mais celle-là on peut dire qu'elle avait un slogan de poids : Le héros de BD le plus célèbre au monde porté à l'écran par le réalisateur le plus adulé !

Avec la saga des Indiana Jones, Spielberg (E.T., Indiana Jones et le Temple Maudit, Jurassic Park) avait déjà clairement démontré son goût des histoires d'aventures rocambolesques et son talent à les mettre en scène.

Mais pour Tintin, il demeurait un autre type de challenge, transposer des images fixes et des personnages typés inscrits depuis longtemps dans l'inconscient collectif sans les trahir, mais sans non plus tomber dans le ridicule.

James Cameron ayant déblayé le terrain grâce à Avatar, la performance capture (voir aussi l'incroyable travail sur King Kong ou plus récemment La Planète des Singes : Les Origines) devenait alors le remède idéal pour donner vie à l'univers d'Hergé.

Epaulé par Peter Jackson - devenu lui aussi un expert en technologie dernier cri - le projet est lancé, réunissant un casting alléchant : Jaimie Bell (Billy Elliott, King Kong) Andy serkis (Le maître incontesté de la Performance Capture) Daniel Craig (Casino Royale, Skyfall, Spectre, Cowboys et Envahisseurs) ou bien encore notre bien-aimé Gad Elmaleh (malheureusement beaucoup trop sous-exploité).

Résultat de cette recette : une bonne claque ! Spielberg n'a non seulement pas perdu la main, mais on  sent bien qu'il a profité de cette récente technologie pour repousser encore plus loin sa vision du cinéma de divertissement.

Passé l'étonnement de voir des visages photo-réalistes et d'autres très bien rendus, mais indéniablement plus cartoonesques - on se laisse totalement embarquer dans l'aventure trépidante du reporter affublé du Capitaine au juron facile et à la soif insatiable.

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Visuellement, c'est beau à pleurer, les paysages et décors sont de toute beauté, ça bouge du tonnerre ( de Brest !), c'est drôle, les angles de vue et les mouvements de caméra nous immergent complètement dans l'action comme rarement, sans parler des magnifiques transitions.

On ressort essoufflé de certaines courses-poursuites où la crédibilité se perd en cours de route, mais on s'y fait et on s'y fait d'autant plus que c'est au service des personnages et de l'humour. Et puis quel bonheur de retrouver des visages emblématiques comme les Dupont et Dupond, une certaine Castafiore et même des personnages secondaires qui sont restés dans nos mémoires. On comprend pourquoi c'est cet album qui a été choisi plutôt qu'un autre. Des rencontres déterminantes, Tintin va en faire quelques-unes au cours de son périple !

On peut tiquer sur le design de Milou, moins réaliste que les autres animaux présents à l'image et sur le fait que les monologues réguliers du reporter sont plus séduisants sur papier.

Mais Hergé peut reposer en paix, c'est certain. L'avenir de son héros fétiche est assuré. On a hâte de le retrouver pour une suite très prometteuse sous la houpette...euh...la houlette de Peter Jackson cette fois dans Le Trésor de Rackham le Rouge !

A vos agendas, Moussaillons !!!

 

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dimanche, 06 novembre 2011

Intouchables [Cinéma/Critiques]

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Tout les oppose et c'est ce qui va les réunir.

Un aller-simple pour l'émotion avec un grand E. Si vous avez envie de pleurer sans plus savoir si ce sont des larmes de rire ou non, je ne saurais trop vous conseiller d'aller à la rencontre de ces intouchables à l'amitié aussi improbable que fusionnelle !

Une barre de rire XXL avec une pointe de trémolos là où il faut. Mention spéciale à la séquence de la moustache : hilarante !

Quelques scènes qui manquent de crédibilité, mais l'essentiel est plus que là et c'est ce qui compte !

Un petit regret sur la scène de danse qui aurait pu être aussi amusante qu'émouvante si on avait pu voir par le truchement d'un simple effet François Cluzet (Les Petits Mouchoirs) se mouvoir avec le corps de Omar, une manière supplémentaire de montrer à quel point l'un puise sa force en l'autre.

En tous les cas, le film a reçu un triomphe pour le moins mérité.

 

 

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samedi, 11 juin 2011

The Prodigies : La Nuit des Enfants Rois

D'emblée oubliez la bande-annonce multipliant les scènes apocalyptiques. Si elles sont bel et bien présentes dans le film, elles ne sont en réalité pas la démonstration des pouvoirs de ces enfants rois, mais plutôt la représentation de leur état d'esprit, de leurs tourments. En cela, on peut juger le trailer maladroit.

Ce détail réglé, passons au film en lui-même.

Avec son ton délibérément adulte, sa violence sans concession et sa mise en scène très travaillée qui réserve des séquences graphiques très percutantes et originales, Prodigies avait de quoi atteindre des sommets dans le genre et même cotoyer une référence de l'animation comme Akira qui demeure encore aujourd'hui indétrônable.

Malheureusement, toutes ces qualités sont plomblées par un rythme beaucoup trop lent et surtout des ellipses temporelles et des scènes manquantes trop nombreuses et gênantes  pour passer inaperçues. Ces enfants rois accusent par exemple l'humanité de les avoir traités comme des bêtes de foire. On les croit sur parole. On aurait simplement aimé voir l'illustration visuelle de ce cruel traitement et son absence réduit considérablement la teneur dramatique et l'épaisseur des personnages. Le scénario perd donc régulièrement en cohérence à cause de ces trous injustifiés.

Le récit souffre également de l'absence d'un réel souffle. L'action de The Prodigies n'éclate qu'à la fin et dans des proportions moindres comparées à ce qu'on pouvait en attendre, même si on a droit à quelques scènes chorégraphiées de manière inventive.

Pour couronner le tout, le film se termine au moment même où l'histoire commence véritablement, ce qui bien évidemment occasionne une grande frustration. On a alors le sentiment de n'avoir vu que la moitié du film, ou une ébauche de ce qu'il aurait pu être s'il n'avait pas été amputé ainsi.

En dépit de ce constat amer, The Prodigies demeure une oeuvre à découvrir, son parti pris narratif et visuel étant un argument suffisamment solide pour offrir un intérêt digne de ce nom et le classer comme une oeuvre singulière, hélas inachevée.

 

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samedi, 24 octobre 2009

Lucky Luke [Cinéma/Critiques]


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Enfin une version officielle ou le cowboy peut exprimer pleinement sa redoutable nonchalence cette fois sous les traits de Jean Dujardin (qui succède dans le rôle-titre à Terence Hill et Till Schweiger (Les Dalton).
 
On pouvait redouter un mauvais mix de Brice de Nice et d'OSS 117 au far west mais c'était sans compter un scénario bien ciselé et une mise en scène de James Hut (Brice de Nice) particulièrement inspirée !
 
Ayant vu Mort ou Vif de Sam Raimi peu de temps auparavant, je me demande s'il n'a dailleurs pas pioché quelques idées de ce côté.
Mais ce serait tout à son honneur ! Les plans des personnages sur fond noir font merveille et les effets visuels n'ont rien à envier aux films américains. Sans parler des décors naturels et d'un final géant ! (dans tous les sens du terme)
 
Au lieu de se contenter de jouer la carte de la comédie à fond, le film oscille très agréablement entre humour et drame, entre justice et vengeance, entre fantaisie légère et délire débridé.
L'équilibre est tout trouvé et ce jusque dans les seconds rôles très présents du début à la fin.
Entre le style décontracté, mais efficace de Lucky Luke, la gouaille et l'injure de Calamity Jane (Sylvie Testud), le fantasque gamin revanchard Billy The Kid (Michael Youn irrésistible) et la classe théatrâle de Jessie James (Melvil poupaud) on en a vraiment pour son argent !
 
Pour peu que vous aimiez les rebondissements et alors vous aurez l'impression d'avoir trouvé santiag à votre pied !
Pour conclure : un film qui m'a donc vraiment botté !!!
 
 

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