Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 05 septembre 2011

99 Francs : l'homme est un produit comme les autres !

99 francs,jean dujardin,jan kounen,pub

Tout est provisoire. L'amour. L'art. La planète Terre. Vous. Moi. Surtout Moi.

Tels sont les premiers mots d'Octave, le héros de 99 F, créatif shooté en permanence pour mieux survivre à son emploi "privilégié" au sein d'une grosse agence de pub.

Réquisitoire contre la Publicité et la société de consommation, trip visuel, parcours initiatique, drame, comédie satirique, 99 F c'est tout cela à la fois. La mise en scène graphique et inspirée de Jan Kounen (Dobermann) est pour beaucoup dans la réussite de cet OVNI épaulée par la performance de Jean Dujardin qui endosse avec beaucoup de crédibilité le personnage crée (et vécu) par Beigbeder (qui fait quelques caméos amusants dans le film tout comme le réal). L'acteur est également bien entouré, puiqu'on retrouve à ses côtés la magnifique Vahina Giocante (Le Premier Cercle, Secret Défense) qui avait déjà oeuvré devant la caméra de Kounen dans son adaptation de Blueberry ainsi que Elisa Tovati (La vérité si je mens 2).

Un film percutant à plus d'un titre dont les images sont soutenues par une BO savoureuse réunissant des thèmes incontournables du répertoire classique (Haendel, Strauss) et du 7ème Art (chant mélanésien de La ligne Rouge, thème de In the Mood for Love) !

On est pas forcément des créatifs qui se défoncent (dans tous les sens du terme) pour une impitoyable agence de pub et pourtant, impossible de ne pas se reconnaître dans le personnage d'Octave. Car on connaît tous des errements, des questionnements dans nos vies conditionnées dont le rythme nous échappe. On a tous envie de changer le monde, de le purifier de cet abject appât du gain tout en nous raccrochant désespérément à tous ces biens matériels qu'on a accumulé au prix de nombreux efforts et sacrifices (ou pas) et dont la perte serait une tragédie sans nom (ou pas) !

Nous sommes tous consommateurs et souvent trop conscients de la futilité de l'être. Mais se résigner à être victime du système, n'est-il pas le meilleur moyen d'en devenir aussi complice ?

 

 

T’as aimé…ou pas

T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas

Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !

Commentaires

On reste difficilement neutre face à ce film (et le bouquin qui va avec). Perso, j'ai adoré, le fond, et cette déclaration de guerre à la société moderne dite de "consommation", mais aussi la forme, la réalisation est très bien senti et les acteurs très bons. La musique aussi se marie bien avec l'ensemble.

Écrit par : Jartagnan | vendredi, 04 novembre 2011

J'ai mis longtemps avant de m'y intéresser et du coup il m'a vraiment surpris dans le bon sens. La fin - qui est toujours très importante dans un film comme dans une nouvelle - est vraiment réussie car elle donne une émotion particulière qui sublime tout le film qui aurait pu se contenter de jouer simplement la carte du délire et de l'humour et c'est ce choix notament que j'ai vraiment apprécié.

Écrit par : Greg Armatory | vendredi, 04 novembre 2011

Tant mieux elle le mérite :-)

Écrit par : Greg Armatory | mardi, 27 mai 2014

merci j'apprécie !

Écrit par : Greg Armatory | dimanche, 15 juin 2014

Les commentaires sont fermés.