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mardi, 30 septembre 2014

Lignum Hominis [Poésies]

Lignum Hominis

 

Un peu de verdure

Une eau pure

Un beau ciel bleu d'été

C'est tout ce qu'il me faudrait

C'est tout ce qu'il me faudrait pour être heureux

Mais je ne suis pas un arbre

 

Je suis un homme.

 

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samedi, 27 septembre 2014

Culte ! Jeux Vidéo : le dixième art

Un doc qui se concentre sur l'évolution et donc l'historique du jeu vidéo tout en démontrant sa place légitime parmi les autres arts et médias qu'il a fini par influencer et dépasser de par sa richesse et son potentiel technologique, narratif et ludique bien sûr.

 

Culte ! Jeux Vidéo : Le dixième art

 

C'est en cherchant une illustration pour cet article que je suis tombé sur cette image, qui ma foi, est assez représentative de la réalité. "L'évolution" du jeu vidéo, il faut bien l'avouer, c'est malheureusement  ça aussi :

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Source : Cyr1us

 

 

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mercredi, 24 septembre 2014

La Prophétie des Ombres [Cinéma/Critiques]

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Après le percutant Arlington Road qui nous avait offert l'un des twists les plus mémorables et de surcroît une réflexion majeure sur l'influence des masses, Mark Pellington s'inspirait de faits réels et d'un livre pour nous livrer ce thriller fantastique particulièrement réussi, s'imposant, lui aussi, comme une référence.

Journaliste au Washington Post, John Klein (Richard Gere) perd sa femme suite à un accident de voiture. Son deuil sera rendu plus ardu lorsqu'il comprendra qu'elle a vu quelque chose et que ce quelque chose est peut-être la cause réelle de la tragédie. Se retrouvant malgré lui à Point Plaisant, il va découvrir d'étranges évènements liés d'une certaine manière à son propre destin.

Le film fantastique c'est à la fois une mine d'or pour un cinéaste tout autant qu'un challenge. Le genre a connu le meilleur comme le pire et on peut toujours craindre de se retrouver devant un truc sympa, mais manquant fatalement d'originalité ou d'audace. Heureusement, Mark Pellington a su tirer le meilleur parti du matériau à sa disposition tout en maîtrisant parfaitement le sens du récit et sa mise en images.

Pour ce faire, il joue constamment avec les motifs, les couleurs et les plans, créant un trouble de plus en plus croissant en accord avec la confusion que John Klein ressent lui-même au gré de ses expériences et découvertes. Ce malaise prendra des formes très variées par la suite au point que l'on doutera de la santé mentale du héros comme on doutera de nos propres convictions régulièrement ébranlées par des rebondissements savamment répartis. Au programme donc : Paranoïa, Schizophrénie, aliénation, prédictions, manipulations, un véritable enfer pour l'esprit. Cette escale forcée à Point Pleasant ne sera pas une sinécure, c'est le moins qu'on puisse dire.

Son investigation est rendue passionnante car toujours alimentée par des faits nouveaux, des rencontres qui relancent l'intérêt. Richard Gere a sans doute saisi l'occasion de renouveler son répertoire, bien lui en a pris, car dans ce registre il se montre parfaitement convaincant et le spectateur n'a aucun mal à s'identifier à lui, peut-être justement parce qu'il l'associe naturellement à quelqu'un de très pragmatique ayant rarement côtoyé le paranormal dans sa filmographie.

Mais loin de se cantonner à l'aspect surnaturel, le film est pétri d'humanité, d'émotions très concrètes puisque la femme de John continuera de plusieurs façons de hanter l'histoire tout autant que son esprit, créant un dilemme déchirant qui ajoute une profondeur dramatique au film - qui mêle avec brio plusieurs genres - de même que l'évolution de sa relation avec le sergent Connie Parker campé par Laura Linney (l'inoubliable femme de Jim Carrey dans Truman Show).

Rien de mieux pour crédibiliser le fantastique que de l'intégrer dans un contexte réaliste, proche de notre quotidien. Cela a été le crédo de Stephen King et on peut dire que cela lui a plutôt bien réussi. Et bien La Prophétie des Ombres en est une nouvelle démonstration.

A noter que les effets spéciaux du film, discrets, mais très efficaces, crédibilisent d'autant les créatures et leurs interventions. Le film en est d'autant plus effrayant qu'il fait appel à l'imagination du spectateur et joue énormément sur les subtilités.

Si avec ça, vous n'êtes pas convaincu...

 

 

 

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vendredi, 19 septembre 2014

La Joconde et Les Ménines : Vidéo-Conférences de Xavier de Harlay

Un travail d'investigation colossal et une analyse poussée sur les oeuvres majeures et le travail de Léonard De Vinci et de Diego Velasquez, riches en révélations inédites, par Xavier de Harlay, expert en art et auteur de plusieurs ouvrages dont le passionnant "On y voit Tout".

 

 

 

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mercredi, 17 septembre 2014

Broken Crown Halo [Musique/Critiques]

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Lacuna Coil et moi, c'est une belle histoire qui dure depuis que j'ai emprunté leur premier album In a Reverie à la bibliothèque. La jaquette m'avait intrigué. Comme quoi, toujours important le visuel pour communiquer ! Depuis ce jour, je ne me suis jamais lassé et j'ai acheté tous leurs albums ce qui est un cas unique. Le fait est qu'ils (se) produisent régulièrement sans être ni trop connus, ni pas assez. Un bon équilibre, en somme pour eux et leurs fans.

Il y eut un moment où j'ai pensé me détourner du groupe lorsque Andrea Ferro peinait encore à trouver ses marques en tant que véritable chanteur et que les compositions en pâtissaient selon moi. Mais je lui ai laissé sa chance et j'ai bien fait.

En outre leur musique fait partie de celle qui m'inspire fortement pour écrire des fictions car j'y trouve un ton dramatique idéal. Si j'ai longtemps boudé l'album Dark Adrenaline, je me suis bien vite rattrapé par la suite puisque c'est celui, je pense, que j'ai le plus écouté au point qu'il me sert maintenant littéralement de BO pour concevoir Start Your Engine (titre provisoire), une histoire mêlant les concepts de Fast & Furious, Ghost et Christine. Leur musique a cette particularité d'être très cinématographique dans mon ressenti comme peut l'être dans un tout autre genre celle de Muse que j'ai beaucoup associé à mon roman Le Songe des Ecureuils. Leur dédier un Top 7 n'était donc pas du luxe.

Sans me tenir au courant de leurs activités, je suis toujours très heureux de découvrir leurs nouvelles créations. Et pas plus tard qu'hier, en cherchant au bon rayon, j'ai donc déniché leur dernier bébé...avec un grand sourire.

Le groupe de Metal milanais est en effet revenu cette année avec un nouvel album au nom épique : Broken Crown Halo. Rapidement, on comprend que l'orientation musicale n'a pas trop changé : atmosphère générale très sombre avec toujours en contraste la chaleur et la sensibilité de la voix de la belle Christina Scabbia à la fois ange et démon, victime et bourreau.

On remarque cependant quelques sonorités un peu plus exotiques ainsi que des guitares plus saturées et des voix plus rauques par endroits comme sur Nothing Stands in Your Way qui ouvre l'album. Sur Die and Rise on a droit à un leitmotiv latin/italien du plus bel effet ! On apprécie d'autant plus puisque Christina chante rarement dans sa langue. Sur Cybersleep, on jurerait parfois entendre la voix de Marcela Bovio du groupe Stream of Passion, ce qui n'est pas pour me déplaire puisque j'en suis très fan également. D'ailleurs ça me fait penser qu'il serait temps que je me mette à la page les concernant.

Pour en revenir à Christina, on remarque en effet une petite évolution en ce sens que sa voix se fait toute de velours par instant, conférant plus de sensibilité et de contraste à une ambiance résolument noire sinon macabre.
Quelques sonorités et vocalises orientales sur I Burn in You.

Au final, Broken Crown Halo est plutôt dans la continuité de Dark Adrenaline, assez homogène dans l'ensemble, en plus sage et plus classique, très différent par exemple de l'excellent et éclectique Karmacode qui proposait des mélodies variées, inspirées et donc plus accrocheuses. On y trouvait par ailleurs une excellente reprise du Enjoy The Silence de Depeche Mode. Mon ressenti, pour le moment mitigé, devrait sans doute varier au fil du temps et de mon état d'esprit comme cela a pu être le cas pour Dark Adrenaline. Sans verser dans le côté orchestral et symphonique d'un Nightwish ou d'un Within Temptation, je pense que le groupe gagnerait peut-être à employer un peu plus d'instruments et d'ampleur dans certains de leurs titres.

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lundi, 15 septembre 2014

Si ce monde vous déplaît... [Méditations]

samedi, 13 septembre 2014

Donnie Darko [Cinéma/Critiques]

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Donnie Darko c'est l'exemple type du film inclassable qui a mis du temps à trouver sa place dans le coeur des cinéphiles; Au moins est-ce arrivé et on ne peut que s'en féliciter au vu de l'intérêt de l'oeuvre et des nombreux et passionnants échanges nés des différentes interprétations.

Je resterai volontairement assez vague sur ces dernières puisque le spoil c'est pas l'habitude de la maison et surtout d'autres sites et blogueurs ont déjà fourni à ce titre un travail remarquable qui m'a moi-même grandement aidé à comprendre la finalité et les mécaniques du récit. Cf la critique du film sur Vol au-dessus du 7ème Art.

Si le thème du voyage dans le temps paraît être au coeur du film, c'est en vérité plus compliqué et subtil que cela. Les amateurs des théories de Philip K. Dick seront heureux d'apprendre que c'est ni plus ni moins le temps orthogonal (ou temps latéral) qui est mis en avant, univers parallèles dans un langage plus conventionnel.

Il est aussi question de la destinée et de la manière dont les actes de chacun influence la vie des autres, à la manière du film L'Effet Papillon qui traitait très bien le sujet à sa manière.

La version Director's Cut que je n'ai pas encore eu l'opportunité de voir, semble éclaircir pas mal de zones d'ombre.

A noter un casting impressionnant composé à l'époque d'acteurs prometteurs : Jake Gylleenhaal (Prisoners, Source Code) et sa soeur Maggie (L'Incroyable Destin de Harold Crick, The Dark Knight) et de vétérans comme Drew Barrymore (également productrice), Noah Wyle (Le Dr Carter d'Urgences) et Patrick Swayze dont c'était déjà l'un des derniers rôle mémorables au cinéma.

Egalement une BO de qualité avec en prime une version du Mad World de Tears for Fears par Michael Andrews et Gary Jules qui donne à l'épilogue toute son émotion. 

Pas besoin d'épiloguer davantage ici, sachez juste que Donnie Darko mérite largement son rang de petit film culte tant il ouvre les perspectives du cinéma et de l'esprit. Richard Kelly, le réalisateur, a poursuivi dans la même veine avec Southland Tales, auquel malheureusement je n'ai pas accroché, puis The Box, adapté de l'oeuvre de Richard Matheson, aussi fascinant que Donnie Darko par la richesse de sa thématique et la pluralité des genres mis en images.

 

Le guide du héros est un lapin comme dans Alice au Pays des Merveilles. Mais le lapin de Donnie Darko n'a rien d'un mignon petit rongeur. Sa voix, à elle seule, est tétanisante !

 A voir aussi :

L'Effet papillon

 

 

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vendredi, 12 septembre 2014

Chandelier Cover Piano/Violoncelle [Vidéos/Performance]

Systématiquement quand je kiffe une chanson, j'apprécie beaucoup de trouver des cover la sublimant, histoire de prolonger et de varier le plaisir, comme ce fut déjà le cas pour Wasting My Young Years, Another Love, Somebody That I Used to Know, Love The Way You Lie, Say Something ou encore She Wolf interprétée par Sia encore une fois. Pour le Chandelier de Sia, l'association piano/violoncelle est juste magique et intensifie l'émotion originelle.

 Une performance signée Brooklyn Duo

 

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mercredi, 10 septembre 2014

Le Romantisme [Méditations]

le combat du papillon,poésie,romantisme,dessin,illustration

"Comme une porte restée ouverte sur l'autre monde, ou bien une réaction immunitaire au rationalisme cartésien, le romantisme a conservé la clé des songes, celle qui permet l'accès à la source unique de toute chose. Peut-être le XXIème siècle verra-t-il resurgir le rêve romantique à nouveau enfoui par les surréalistes au plus profond de l'enfer technologique et informatif du XXème siècle. Et s'il ne réapparaît pas dans un quelconque mouvement littéraire, culturel ou artistique, il y a tout de même fort à parier pour que la lumière des rêves serve de lanterne à l'être humain jusqu'à la fin des temps.

Car les néons ne remplaceront jamais le soleil."

 

Extrait de Le Livre des Rêves

(Sylvain Michelet/Roger Ripert/Nicolas Maillard)

Illustrations extraites de Le Combat du papillon 

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Indiana Jones et le Temple Maudit [Cinéma/Critiques]

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Après Les Aventuriers de l'Arche Perdue, premier épisode qui rentrait directement dans l'inconscient collectif, la même équipe remettait le couvert pour un deuxième opus très différent et pour autant aussi indispensable. Ou comment réussir l'exploit de produire un deuxième miracle cinématographique comme seules les années 80 ont su y parvenir !

Indiana Jones et Le Temple Maudit c'est un peu retour vers le passé puisque cette histoire se déroule chronologiquement parlant avant Les Aventuriers de l'Arche Perdue, avant donc le début de la deuxième guerre mondiale et l'entrée en scène des nazis.

Première bonne idée (et la liste est longue) puisque cela permet d'introduire un nouvel Indiana Jones en quelque sorte, plus bourru, plus viril, plus macho, plus fun, quoi ! Et ce n'est sûrement pas un hasard si le prologue arbore des allures de James Bond et Indy d'enfoncer le clou en apparaissant dans un smoking digne de l'agent secret.

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Ca plane pour Indy ? Pas pour longtemps ! Harrison Ford vêtu comme James Bond jouera des années plus tard aux côté de Daniel Craig dans Cowboys et Envahisseurs. Quelle ironie du sort !

L'intro à elle seule annonce d'ailleurs le degré de qualité auquel on va avoir droit tout du long, une ambiance unique, un sentiment de vivre une grande aventure longtemps entamée auparavant avec des personnages familiers et charismatiques. Ce qui n'est pas sans rappeler le début du retour du Jedï, mythique également. Transition parfaite puisqu'on retrouve la voix du génial Francis Lax, doubleur de Harrison Ford en tant que Ian Solo. Si ce changement vocal peut surprendre au départ, on réalise qu'il est plutôt judicieux puisque le tempérament d'Indy version Temple Maudit est finalement très proche de la personnalité du contrebandier corellien. A noter que dans l'épisode suivant Indy changera encore de voix (celle de Richard Darbois) qui deviendra par la suite sa voix officielle.

Autant d'atouts en quelques minutes, ça ne peut clairement pas laisser indifférent. Et un sourire de s'agrandir alors sur notre visage qui ne partira pas avant les dernières notes musicales du générique de fin.

Après l'apéritif "Anything Goes", très dansant et chantant qui lui aussi est resté dans les annales, on a droit à une succession de situations et de dialogues savoureux qu'on déguste avec autant de plaisir même plus de vingt ans après  : jeux de mots, clins d'oeil, répliques qui fusent comme des bouchons de champagne (ou des balles), rebondissements millimétrés. Tout cela en ne faisant que filmer quelques personnages autour d'une table. On comprend d'emblée que Spielberg et Lucas n'ont pas été bridé dans leur inspiration, bien au contraire, ça sent déjà le film culte à plein nez.

Et à partir de là les morceaux d'anthologie vont se succéder presque sans temps mort. Un modèle du genre.

De l'évasion trépidante dans les rue bondées de Shangaï (avec un Demi-Lune tout de suite attachant, futur Data des Goonies), le temps d'un vol et d'une courte sieste on passe à une séquence de glisse endiablée en canot gonflable. Bon l'avion qui explose alors qu'il n'a plus de carburant, ça peut faire tiquer, évidemment. Mais le réalisme c'est pas vraiment le crédo du Temple Maudit, faut avouer !

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Le bourlingueur qu'est Indy a appris à accoutumer son palais à toutes sortes de saveurs et il se fait un plaisir de l'apprendre à sa partenaire

On enchaîne avec une pause-déjeuner dans un village indien qui nous vaut une petite réflexion sur les conditions des plus démunis et leur foi aveugle dans les forces surnaturelles et le destin. Indy fait alors figure d'élu, de sauveur providentiel. Lui qui ne jure à cette époque de sa vie que par fortune et gloire comme il le dit si bien, ça n'a pas forcément encore beaucoup de sens, mais le mysticisme ça le connaît déjà un peu et la soif de dangers et de découvertes encore plus. Ce qui se traduit par une escale forcée au Palais de Pankot, bien sûr !

Et bien évidemment, impossible à ce moment là du film de ne pas évoquer le mémorable banquet animalier qui annonçait la folie et l'imagination qui allait imbiber les séquences ultérieures. Tandis qu'Indy se lance dans un débat de fond, Willie Scott, elle, se débat avec les aliments, lesquels, vivants ou morts, seront source de dégoût autant que de rires. 

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L'amour, ça donne un coup de fouet ! La sublime Kate Capshaw (Mme Spielberg) campe avec une énergie incroyable l'artiste de cabaret Willie Scott,  habituée au luxe et au confort. Autant dire qu'elle va être très dépaysée !

On reste dans l'humour avec la scène de séduction ou les personnalités de l'aventurier et de la meneuse de revue, après un dialogue sensuel digne d'une parade amoureuse, explosent en une série de "Je t'aime, moi non plus". Le film aurait pu tomber dans l'eau de rose, mais c'est sans compter le génie du tandem Spielberg/Lucas qui se sert de cette interlude sentimental comme tremplin pour propulser notre trio dans les profondeurs du palais et du même coup dans l'aventure. A ce titre la séquence des insectes fait toujours son effet : on frissonne en regardant, paralysé, ces bestioles surréalistes courir et apparaître sur les personnages en se secouant machinalement par mimétisme naturel. La scène du piège peut paraître cliché, mais il faut avouer que c'est un ingrédient incontournable du genre et la mise en scène plus le gag de répétition finissent de nous convaincre qu'elle a bien sa place, comme tout le reste.

On change d'ambiance avec la découverte de la secte des Thugs qui existe donc bel et bien, pour le plus grand malheur de nos amis qui vont vite goûter son sens de l'hospitalité. A partir de là, le film va sombrer dans une noirceur inattendue qui lui fera pas mal de tort...à tort ! Si assister, impuissant, à la métamorphose d'Indy en adepte de Kali a de quoi révolter, non seulement ce choix narratif permet à Harrison Ford de rappeler qu'il est un acteur et qu'il sait jouer autre chose que le mâle Alpha de service, mais c'est aussi l'occasion de démontrer que la magie existe bel et bien du bon côté comme du mauvais et qu'Indy n'est qu'un être humain qui doit se battre parfois contre un ennemi plus redoutable que des serpents et des soldats.

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Ca, c'est un vrai méchant qui n'a pas de coeur ! Bon, là ça compte pas, c'est pas le sien !

Et puis la morale est sauve puisque rapidement tout va rentrer dans l'ordre. Et comme pour nous rassurer sur son intention première de nous offrir un divertissement spectaculaire, le film redore le blason de l'aventurier en quelques plans héroïques et nous balance derrière l'une des scènes de poursuite les plus inventives de toute l'histoire du 7ème art qui donnera naissance à l'une des attractions les plus prisées des parcs Disney.

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Cette photo résume assez bien l'activité principale de Willie ! Plus sérieusement, la poursuite en chariots de mine est le véritable clou du spectacle. Encore aujourd'hui, difficile de ne pas être bluffé par l'efficacité du montage, de la mise en scène et des effets. Si l'aspect BD a été décrié par certains, il faut reconnaître qu'il est complètement assumé et par là même très réussi.

Après une si généreuse dose d'action, on pourrait penser que le Temple Maudit touchant à sa fin, il n'a plus rien de palpitant à nous offrir. C'est mal connaître nos deux cinéastes qui se font un plaisir de nous servir en guise de digestif une séquence vertigineuse sur un pont de lianes, sans oublier auparavant deux clins d'oeil des plus appréciables, l'un renvoyant directement à Starwars quand Indy triomphant finit par reculer face à une armée jusque-là hors champ, l'autre quand menacé par deux thugs armés chacun d'une lame, il fait mine de dégainer son revolver avant de réaliser qu'il n'en a pas, ce gag faisant allusion à la scène de l'Arche Perdue où il élimine en public un colosse d'une simple balle, s'épargnant un duel à l'épée harassant (idée d'Harrison lui-même). C'est cette dynamique constante et admirablement équilibrée entre auto-références et innovations qui fait de cette suite un monument du film de divertissement.

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Et non content de nous avoir abreuver d'émotions et de sensations fortes, ce second épisode parvient en plus à renouveler l'imagerie de l'Aventurier en le représentant cette fois bras nu, la lame appuyée sur l'épaule telle une machette d'explorateur, l'archéologue débrouillard faisant place au baroudeur viril et téméraire. Autant dire que les deux profils se complètent à merveille et qu'on ne veut se passer d'aucun d'eux.

 BONUS

Parce que Indiana Jones sans John Williams c'est juste pas possible !


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Beaucoup de films ont évidemment emprunté au style Indiana Jones. L'un des plus réussis est sans nul doute Les Aventures de Jack Burton dans Les Griffes du Mandarin de John Carpenter, avec un Kurt Russell irrésistible en héros macho et maladroit et Kim Catrall (Sex and the City) en journaliste opiniâtre, parfaite héritière de Willie Scott.

 

 

 

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dimanche, 07 septembre 2014

Septembre sous le Soleil [Photos]

Le soleil est de retour, alors on fête ça avec quelques clichés de rigueur pour célébrer comme il se doit Dame Nature dans toute sa splendeur !

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Et oui, la nature reprend toujours ses droits et c'est très bien comme ça !

LA PHOTO BONUS

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Mais c'est la jungle ici !!!

 

 

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Guild Wars 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Si on m'avait dit que moi, joueur solo dans l'âme, amateur de mondes (très) ouverts, mais tourné résolument vers l'exploration et la contemplation, j'accrocherai un jour à un MMO, je ne l'aurais pas cru. C'est pourtant bien ce qui s'est passé avec Guild Wars 2 que j'avais longtemps surveillé. Deux éléments m'avaient titillé : les évènements dynamiques et les combats subaquatiques. Heureusement, c'est plus que cela qui m'a convaincu de m'investir dans ce jeu. Petite revue en détails et en images (screens persos) des points forts de Guild Wars 2 qui place la barre très très très haut au point de m'avoir vite fait oublier la bêta de ArcheAge. A noter une partition musicale enchanteresse de Jeremy Soul (cf plus bas) qui avait déjà ravi nos oreilles en illustrant la série The Elder Scrolls (Skyrim). Si vous aussi vous désirez prendre des screens allégés de l'interface du jeu il suffit de faire ctrl + maj + H

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Vivien Valombre, mon personnage et son familier, Maïamoon. La classe des Rôdeurs permet d'apprivoiser toutes sortes d'animaux sauvages et domestiques, de la panthère à la chouette en passant par le chien, le loup et même le cochon. Lorsqu'on plonge sous l'eau, notre familier terrestre est automatiquement remplacé par un familier aquatique. Très bien pensé !

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Le menu du personnage et l'inventaire à droite : l'interface est fonctionnelle et très agréable visuellement.

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On pourrait se croire facilement sur Pandora, la planète du film Avatar ! Les environnements sont vraiment variés et réussis 

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Des animaux sculptés dans des troncs d'arbre, un détail parmi tant d'autres qui montrent combien ArneNet a peaufiné son bébé

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Trouver le bon chemin pour accéder aux panoramas du jeu est parfois délicat, mais ça vaut la peine puisqu'on obtient deux récompenses : un gain d'XP et une très zolie vue en mouvement !

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Et non, on ne peut pas naviguer dans Guild Wars 2 pas plus que chevaucher une monture, mais qu'importe, on profite de la vue !

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 Le Promontoire Divin est la plus grande cité du jeu : elle est immense et magnifique !

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Le Coeur même du Promontoire Divin : une architecture aussi belle qu'inspirée !

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Les reflets du paysage dans l'eau font souvent un effet boeuf ! Ca tombe bien de l'eau y en a beaucoup dans Guild Wars 2 et ce sous toutes les formes !

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L'une des grandes forces de Guild Wars 2 : proposer des environnements sous-marins quasiment aussi riches et fréquentés que les paysages terrestres ! Admirable ! L'apnée est illimitée ce qui ajoute grandement au plaisir d'explorer !

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Guild Wars 2 fourmille de vie, d'ethnies, de créatures en tous genres, de clans, de peuples : on peut ainsi faire son marché même sous l'eau !

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A l'image du jeu, la carte du monde conjugue immensité, beauté et fonctionnalité, la perfection...ou presque puisqu'on a parfois grand mal à repérer les comptoirs pour revendre nos items. A noter qu'on peut se déplacer directement depuis la carte ce qui peut être pratique parfois pour s'orienter plus rapidement dans une direction, ceci pouvant presque constituer un mini-jeu... Les coeurs représentent des missions annexes s'offrant à vous dès que vous vous trouvez dans une zone spécifique, libre à vous de les accepter. Les coeurs vides indiquent que les missions n'ont jamais été accomplies, les coeurs pleins (comme ici) qu'elles ont été remplies au moins une fois. Elles sont répétables à l'infini. Si on peut regretter qu'elles soient aussi simplistes, elles amènent beaucoup de vie et de dynamique au jeu et certaines ont la particularité  d'être évolutives et d'avoir un impact à court terme sur le jeu en lui-même comme lorsqu'il faut reconquérir un point de téléportation (contesté) autrement indisponible ou bien de rendre pacifique une espèce jusque-là hostile. La plupart des Boss ne feront leur apparition qu'une fois un certain nombre de ces quêtes achevées, l'intérêt de les accomplir à plusieurs se fait d'autant plus naturellement. Pour placer un repère personnel sur la carte faites Alt + clic gauche sur l'endroit désiré.

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Voilà ce qui peut arriver quand on chemine directement sur la map sans avoir un visu du relief ! J'en profite pour saluer le fair play des joueurs qui n'hésitent pas à vous soigner, vous incitant rapidement à faire de même. On apprécie d'autant plus cette forme d'entraide qu'elle est rarement mise en avant dans les jeux multi même lorsqu'elle y est présente.

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Des cinématiques mettent en scène sobrement, mais efficacement les phases de dialogue. On regrette d'avoir si peu de choix à faire pour accentuer le RP.

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Le background de certaines races est vraiment original et passionnant, comme celle des Sylvaris, mêlant écologie et onirisme ! Chaque race commence dans un environnement différent ce qui ajoute à l'intérêt de la rejouabilité, sachant qu'on peut cumuler simultanément cinq personnages sur un compte commun, entendez par là que le budget et le coffre de banque seront liés à tous les personnages.

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 BONUS

 

 

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jeudi, 04 septembre 2014

Mon Best Of Palmashow [Vidéos/Humour]

Deux garçons qui ont tour à tour fait le buzz sur internet puis à la télé en dignes héritiers des Inconnus avec lesquels ils ont d'ailleurs fait un sketch pour renforcer la promo du Retour des Trois Frères. A noter qu'ils sont souvent bien accompagnés dans leurs hilarantes histoires :

Premier sketch qui m'a véritablement séduit et qui rassemble les ingrédients de leur succès : Huit-clos, caractères opposés, timing et montage travaillés et juste ce qu'il faut d'absurde !

Un autre style qu'ils maîtrisent bien : le sketch à chute ou l'art de faire rire et de surprendre !

L'un des plus anthologiques. Il commence de manière classique et se poursuit comme un épisode de Tom et Jerry ! A noter la présence de Nicolas Marié (99F) et Zoé Felix (Bienvenue chez les Ch'tits, Le coeur des Hommes).

Celui-là est pour moi l'un des plus réussis puisqu'il repose exclusivement sur l'interprétation et le montage, démontrant ainsi à quel point avec une grande économie de moyens on peut donner du rythme et de l'effet à l'humour.

 

Un sketch dans la plus pure tradition des Inconnus. Fréquenstar version Palmashow, spéciale dédicace à mon Véver !

 

 Quand le Palmashow s'attaque aux rouages de l'administration, c'est le spectateur qui est plié de rire !

Je parie que la chanson vous restera dans la tête !

 

Très conceptuel, et doté d'un rythme super efficace !

 

Mon coup de coeur : tout y est ! Vu et revu !

 

Un sketch qui démarre simplement et qui va prendre des proportions insoupçonnées tant dans l'intrigue que dans l'humour ! Du grand art !

 Ils en ont fait plusieurs dans ce style "reflet du quotidien" mais celui-ci de par les situations et la mise en scène sort clairement du lot !

BONUS

Parce qu'un Top 10 c'est pas assez !!!

 

 

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lundi, 25 août 2014

Gatsby Le Magnifique [Cinéma/Critiques]

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Un auteur en devenir (Tobey Maguire) raconte sa rencontre avec le richissime Gatsby et la manière dont elle a changé sa vie à jamais.

Dans cette reconstitution fastueuse de l'Amérique d'après-guerre, on retrouve les thèmes chers au cinéma du cinéaste australien : opposition des classes, ambiance festive et musicale, amour idéalisé et forcément impossible, rivalité amoureuse autrement dit un certain sens de la dramaturgie et du spectacle mêlés qui font sa patte.

Comme s'il craignait d'ennuyer le spectateur - voire de s'ennuyer lui-même - le réalisateur de Roméo & Juliette nous livre un hors d'oeuvre presque indigeste. Ca bouge, ça cause, ça swingue dans tous les sens, le luxe et les paillettes explosent la pellicule en d'interminables feux d'artifice au point qu'on se demande bien comment on va être en mesure d'apprécier la suite. Très regrettable puisque cette folie graphique et sonore nous empêche d'admirer certains plans et mouvements de caméra particulièrement réussis car porteurs d'une magie dont Baz Lhurmann a le secret. Une forme de magie dont le cinéma est justement bien avare.

Heureusement toute cette énergie est canalisée avec l'arrivée du fameux Gatsby campé par un Di Caprio (Inception, Les Noces Rebelles, Django Unchained) très convaincant évidemment dans le rôle du gentleman riche et séducteur. Quand Daisy/Carey Mulligan (Drive) le rejoint enfin, on retrouve un certain confort et on peut enfin profiter du spectacle sans risquer l'overdose.

Joel Edgerton campe Tom Buchanan, le mari de Daisy laquelle partage un lourd secret avec Gatsby. Et comme tous les secrets...

Mais tout comme le film joue sur les apparences, Gatsby aussi, et le film de révéler progressivement sa véritable histoire. La narration distillant le mystère, l'intrigue se fait plus passionnante, les personnages plus nuancés et donc plus intéressants. La scène du thé au cours de laquelle Gatsby montre ses failles est à ce titre très réussie de même que celle où le triangle amoureux se confronte dans une tension croissante.

La BO très hétéroclite et volontairement anachronique met en valeur des artistes actuels (Lana Del Rey, Emeli Sandé, Sia). Malheureusement, si la recette a très bien fonctionné dans Moulin Rouge, elle dénote quelques fois dans ce contexte et on aurait préféré que le compositeur attitré de Baz, Craig Armstrong, puisse démontrer toute la mesure de son talent à la place afin de souligner les émotions qui ont tendance à être fugitives malgré le talent des interprètes.

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Nick Carraway/Tobey Maguire (la trilogie Spiderman) joue de son ingénuité et de sa bienveillance naturelles, devenant facilement le confident et l'ami privilégié de Gatsby. Nick est aussi le narrateur de l'histoire, un peu trop présent et bavard sur l'ensemble.

La magie n'opère pas autant qu'elle aurait pu surtout si on connait bien Moulin Rouge duquel Gatsby semble être une sorte de décalque. Gatsby étant l'oeuvre du romancier Francis Scott Fitzgerald et donc antérieure, on ne peut lui en tenir rigueur. Non, on comprend seulement mieux ce qui a séduit Luhrmann dans le projet d'une nouvelle adaptation. Mais c'est aussi ce qui l'empêche de se renouveler totalement car en reprenant les codes de sa mémorable comédie musicale, il étouffe le propos qui aurait gagné par endroits à être plus épuré pour gagner en intensité.

Un peu comme Gatsby manque de peu cette lumière verte, cette perfection, Baz Lhurmann ne parvient pas totalement à nous emporter dans cette histoire qui contient paradoxalement tous les bons ingrédients.

Reste un personnage emblématique et surtout une histoire réellement  magnifique.

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Les personnages principaux. On retrouve Isla Fisher (Insaisissables) à droite dans le rôle d'une maîtresse détonante. Scarlett Johansson avait été pressentie pour le rôle de Daisy et j'avoue que je l'aurais sans doute préférée. Carey Mulligan m'apparaît trop jeune et manque de présence surtout face à Di caprio. 

 

 

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samedi, 23 août 2014

Helgen's reboot [Fanfics/Jeux vidéo]

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- Nous ne sommes pas des rebelles !
- Affrontez la mort avec courage, voleur.
- Vous devez leur dire ! On était pas avec vous ! C’est une erreur !
- Avancez en direction du billot quand vous entendrez votre nom. Un seul à la fois.

Vous soupirez :
- Bla bla bla bla...


- Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume.
- Ce fut un honneur, Jarl Ulfric !
- Ralof de Rivebois.
- Lokir de Rorikbourg.
- Non, je ne suis pas un rebelle.


Vous soupirez à nouveau.
- Te fatigue pas Lokir, tu vas y passer, comme d’habitude.


- Vous n’avez pas le droit.
- Halte-là !
- Vous n’arriverez pas à me tuer !
Vous regardez Lokir s’enfuir à toutes jambes.
Et vous riez nerveusement.
- Le nombre de fois où t’as dit ça, mon pauvre.
- Des archers !
Un soldat s’avance aussitôt et vise le fuyard. Une seconde plus tard, il gît au sol, mortellement atteint.
Comme si la démonstration ne suffisait pas, le légat Rikke renchérit :
- Quelqu’un d’autre a envie de s’enfuir ?
Vous imitez l’impériale d’une voix suraiguë :
- Quelqu’un d’autre a envie de s’enfuir ? T’inquiète pas, Lokir, je vais te venger et toi, Rikke, profite bien parce que sorti de là je vais te faire bouffer ton casque, ta jupette et tout l’attirail !
L’acolyte de Rikke, une sorte de scribe, tient un registre et une plume. Il vous interpelle :
- Vous, là, avancez !
Vous obtempérez. Pas le choix. Question d’habitude, là aussi.
- Qui êtes-vous ?
- Qui je suis ? Bonne question.
L’interface de création du personnage apparaît sur votre écran.
Vous pianotez sur votre bouche, marquant ainsi votre hésitation face aux différents choix.
- Ca j’ai fait. Ca aussi. Ca, hum, mauvais souvenir. Ca, ouais, bof. Ca, déjà fait aussi. Oh et puis merde j’ai pas envie de me faire chier cette fois. On va faire au pif !
Vous fermez les yeux et vous faites défiler les races au hasard. Au bout d’une dizaine de secondes, vous vous arrêtez et vous contemplez le résultat obtenu.
- Ouais, bah ya mieux, mais y a pire aussi. Allez, hop, vendu !
Vous validez le visage de votre nouveau perso.
Le jeu affiche alors : Terminer et donner un nom
Impatient de reprendre la partie vous validez plusieurs fois sans le vouloir.
- Merde, j’ai pas mis de nom !
Evidemment le jeu se fout bien de cet oubli.
Pendant que Rikke et son acolyte statuent sur votre sort, vous ragez devant votre écran.
- Putain, quel con ! Merde, je vais pas refaire une partie pour une connerie de nom !!!
Puis vous devenez philosophe.
- Tant pis. Le nom c’est pas le plus important. OSEF !
- Suivez le capitaine, ordonne le scribe.
Là encore, vous obtempérez. Vous n’êtes pas encore libre de vos mouvements, mais ça ne saurait tarder. Vous avez hâte. Comme à chaque début de partie. Heureusement le tuto peut être vite expédié. Même pas besoin de combattre dans les souterrains. Suffit de filer jusqu’à la sortie. Dix minutes à tout casser. Une liberté que vous appréciez et qui fait presque figure d’exception. Car combien de jeux sous prétexte de vous expliquer leurs mécanismes vous ont imposé une intro interminable souvent bourré de scripts et de dialogues eux-mêmes sans fin ?
Mais Skyrim, c’est pas n’importe quel jeu. C’est un jeu qui se met à la place du joueur, qui le comprend, qui le soutient, qui le…Pendant que vous digressez à loisir, le scénario progresse. Vous finissez par vous y intéresser à nouveau. Passivement, à tous points de vue.
Le bourreau vient de faire son office. La tête du Sombrage vous précédant vient de tomber dans la cagette prévue pour la recevoir.
Peu après les cris lointains d’un certain dragon se font entendre inquiétant quelque peu les impériaux, mais faisant naître chez vous une forme de jouissance.
- Et ouais, les gars, vous pouvez commencer à flipper votre race. Et ce sera rien à côté de la branlée que je vais vous mettre quand j’aurais récupéré tous mes cris !
C’est le moment où vous êtes censé vous agenouiller à votre tour au-dessus du billot. Mais vous ignorez pourquoi, la caméra représentant votre personnage se tourne vers la gauche et s’approche d’Ulfric en personne, la bouche ceinte d’un bâillon. Comme d’habitude.
- Putain c’est quoi ce bug ?
- Très bien, déclare Rikke. Faites-lui vos adieux si c’est votre dernière volonté. Après, au billot !
C’est la première fois que vous entendez ce dialogue. Vous ne trouvez aucune explication et vous n’avez pas le loisir d’en chercher. Le script inédit se poursuit.
La caméra se rapproche du visage du chef des Sombrages.
Et un frisson vous parcourt de la tête aux pieds lorsque vous voyez s’afficher à l’écran :

Oter le bâillon avec vos dents.
Ne rien faire.

Vos yeux s’écarquillent. Vos mains deviennent moites sur les touches. Vous retenez votre respiration. Vous devez rêver. Ou alors c’est vrai, mais ça ne marchera pas. C’est juste un bug qui vous berce d’illusions. Ce serait trop beau, ce serait trop…
Et puis comme animé d’une vie propre, votre index se lève tel le sceptre d’une divinité sur le point d’accomplir un miracle…ou de foutre une belle grosse merde !
- Je suis le Dovahkiiiiiiiiiiiinnnnnnnn, Fuck le systèèèèèèèèèèèèème !
Votre doigt valide le premier choix déclanchant une animation elle aussi inédite. Le bâillon se détache de la bouche d’Ulfric. Le Jarl vous toise avec un mélange d’étonnement et de respect avant de vous écarter sur le côté.
- Mon ami, tu viens de sceller le destin de Bordeciel.
La voix impatiente de Rikke tonne derrière vous :
- Bon c’est fini les messes basses ! Ecartez-vous de lui. Et maintenant au billot !
Vous jubilez.
- Avec plaisir ma vieille !
Lorsque vous vous écartez, Ulfric fait face aux impériaux avec un sourire concurrençant le vôtre. Les impériaux, eux, ne sourient pas.
- Y a de la monnaie à rendre !
Puis Ulfric ouvre la bouche en grand :
«  FUS RO DAH ! »
Le Légat Rikke fait un vol plané et tutoie le ciel.
A partir de maintenant vous avez conscience que plus rien ne sera comme avant. Votre sourire s’agrandit.
- Putain, ça va être la meilleure partie de toute ma vie !!!
Vous entendez le Général Tullius s’époumoner tandis que ses soldats commencent à vous encercler :
- Bloquez les accès, ne les laissez pas s’échapper !
Ulfric rapproche alors ses mains liées devant son visage :
- YOL !
Une flamme jaillit de sa bouche et réduit les liens en cendres. Il s’empresse alors de vous détacher.
- Quel est ton nom, compagnon ?
Tout fier, vous êtes sur le point de prononcer votre vrai nom lorsque vous vous rappelez que vous êtes seulement dans un jeu vidéo…et surtout que vous avez oublié de vous choisir un putain de nom.

Prisonnier

La mort dans l’âme, vous validez la seule réponse disponible.
Ulfric vous dévisage, perplexe.
- Prisonnier ? Pas très reluisant comme nom. Vos parents n’ont pas été très inspirés. On va changer ça. Vous méritez beaucoup mieux. Je ne sais pas. Voyons. Quelque chose comme…
A cet instant, un impérial trébuche sur une fiente de cheval et décoche accidentellement sa flèche…qui trouve la jambe de l’un de ses acolytes. Celui-ci s’affale en beuglant :
- Mon genou !
Votre écran hausse les épaules et affiche placidement sous votre regard ulcéré :

Votre nouveau nom est Mongenou.

Sur ces entrefaites, Alduin fait son entrée au-dessus d’Helgen avec grand fracas. Vous l’aviez presque oublié celui-là.
- Mais qu’est-ce qu’il foutait, ce con de dragon ?
Vous comprenez vite son retard en apercevant Rikke s’agiter devant ses yeux. La Légat a comme qui dirait rencontrer un obstacle sur sa trajectoire. Aveuglé par la jeune femme gesticulant sur son museau, le dragon a visiblement perdu du temps en chemin.
Sa voix tonitruante fait résonner vos enceintes achetées aux dernières soldes. Il a l’air encore plus furax que les autres fois. Faut dire que vous avez saboté son plan en beauté et Ulfric qui décime les impériaux à grand renfort de cris ne fait rien pour arranger le coup. On lui pique la vedette et ça, il le digère pas.
Un autre cri et le ciel se met à vomir des boules de feu, assaillant indifféremment impériaux et sombrages.
- Qu’est-ce donc que cela ? interroge l’un de ces derniers. Les légendes auraient-elle dit vrai ?
Et Ulfric de rétorquer :
- Les légendes n’incendient pas des villages entiers !
Ce n’est rien de dire que les impériaux sont débordés, mais Alduin est parvenu à les distraire suffisamment pour que vous puissiez songer enfin à vous faire la malle. C’est alors que vous apercevez le bourreau faisant mine de profiter de la confusion pour s’éclipser lui aussi discrètement.
Vous le rejoignez rapidement et une série de coups de poings suffit à le mettre à terre.
- J’ai toujours voulu savoir qui se cachait sous ce masque !
Vous retirez la cagoule et qu’elle n’est pas votre surprise en découvrant la face familière d’un Khajiit.
- Mai’q n’est en rien responsable des aberrations de cette histoire. Comme vous, il n’est que l’instrument d’un cerveau dérangé.
Ralof en a profité pour vous rejoindre.
- Venez, suivez-moi !
Vous vous exécutez avant de vous raviser. Peut-être le moment d’éviter pour une fois le sempiternel souterrain jusqu’à l’extérieur. Comme vous ne pouvez pas leur dire de vous suivre, vous espérez qu’ils comprendront l’utilité de le faire. Alors qu’Alduin vient de se débarrasser de Rikke en secouant la tête, vous attendez qu’il passe juste au-dessus de vous et vous vous accrochez fermement à sa queue. Normalement c’est impossible, mais heureusement pour vous, il y a belle lurette que le jeu a oublié ce que ce mot veut dire.
En regardant à côté de vous, vous avez la joie de constater que Ulfric et Ralof vous ont imité. Vous êtes tous les trois accrochés tant bien que mal à la queue d’Alduin qui finit par se lasser des impériaux pour s’élancer à tire-d’aile hors du village. Les montagnes se dressent bientôt, parées de leur manteau de neige et la forêt déroule en contrebas son tapis de verdure clairsemé.
Vous voici enfin libre !
- Mongenou, vous pensez que ce dragon pourrait nous déposer à Vendeaume ? C’est que la ville est pas à côté !
Une grosse voix retentit :
- Eh, vous me prenez pour un dragon de plaisance ? Pour vous, c’est ici le terminus !
L’instant d’après Alduin secoue violemment sa queue. Vous lâchez prise à contre-cœur et exécutez un beau plongeon au milieu du Lac Ilinalta.
Vous refaites rapidement surface, perplexe. En regagnant la berge, vous commencez à vous interroger sur les conséquences à long terme de votre geste. En même temps,  vous auriez tort de vous plaindre. Plus d’un joueur tuerait père et mère pour vivre cette expérience.
C’est alors qu’un dragon atterrit brutalement devant vous. Vous ouvrez la bouche, au comble de la perplexité. C’est Alduin.
Un dialogue s’affiche alors à l’écran.

Tu es revenu ?

Vous jurez entre vos dents.
- Tu parles d’un choix de dialogues ! Y a plus de liberté dans un Call of !
Comme si cela avait contrarié le jeu, l’écran se remplit tout à coup :

Je croyais que tu avais d’autres chats à fouetter.
Les dragons c’est jamais que des Argoniens boostés au skooma !
Tu viens t’agenouiller devant ton maître ?
Brûle-moi que je me réveille de ce cauchemar.
C’est quoi le plan ?
On a un compte à régler, je crois.
On se vide quelques chopines ?
T’as plus d’essence ?
Ton crâne va faire joli au-dessus de ma cheminée.
Si tu cherches le nord, c’est au sud d’ici.
On se connaît ?
Va voir à Sovengard si j’y suis.
File-moi un cri, je suis à sec !
Il ne peut en rester qu’un !
Ton âme est à moi !
Je fais dans mon froc, là, mais je vais quand même te mettre une toise !
Je suis trop vieux pour ces conneries.
Je suis ton père !

Vous commencez à vous marrer en découvrant les répliques, sauf que l’écran continue gentiment de se remplir et bientôt vous ne distinguez même plus Alduin qui semble préparer quelque chose.
- Oh, on se calme ! C’est quoi ces conneries, putain de mer…
Comme sous l’effet d’un programme, l’écran est revenu à la normale.
- C’est bien ce que je pensais, dit Alduin. Tu as le pouvoir.
Vous fixez l’écran, au summum du comble de l’apogée de la perplexité. Il s’adresse à votre personnage ou bien…
- Oui, c’est bien à toi que je parle, esprit de l’autre monde. Je te vois aussi bien que tu me vois. Nos deux mondes sont liés désormais. J’ignore pourquoi, mais ce que je sais c’est que nous avons tous les deux à y gagner. Oublie cette marionnette que tu agites à distance par je ne sais quel enchantement.
A ces mots, il ne fait qu’une bouchée de votre avatar, sans autre forme de procès.
Vous avez envie de dire quelque chose, de protester, mais rien ne vous vient à l’esprit.
Ah, si, en fait, un truc du genre :
- Toutes façons, j’aimais pas son nom !
- Désormais, poursuit-il, ce sont tes actes et rien d’autre qui vont définir le futur de Bordeciel. Si tu as compris tout ce que j’ai dit, et bien, dis-le.
Votre gorge est nouée comme si un marin s’était amusé à faire des nœuds avec, mais bordel de merde, Alduin vient de s’adresser directement à vous, impossible de ne pas lui répondre ! Alors dans un grand moment d’inspiration, vous vous levez et vous dites de votre voix la plus impérieuse :
- Je crois que j’ai chié dans mon froc !
Comme pour vous inciter à reprendre rapidement vos esprits, Alduin pousse un rugissement à décorner un troupeau de vaches. Votre frayeur passée, vous jurez sentir comme une odeur de  pourriture…avant de vous rappeler que votre frigo est plein de bouffe périmée et qu’il est en panne depuis une semaine. On est geek ou on ne l’est pas.
Vous vous éclaircissez la gorge et bombant le torse, vous lancez résolument :
- C’est un bug ou quoi ?
Peut mieux faire.
- Tu attends quoi de moi ?
Vous êtes en train de vous convaincre que vous avez dû acheter Kinect un soir de beuverie et qu’il s’agit là de la dernière mise à jour quand le dragon s’exprime à nouveau :
- Je suis lassé de notre guerre perpétuelle. Combien de fois allons-nous jouer cette comédie ? Nous valons mieux que ça, toi et moi.
Vos yeux menacent de ricocher contre le mur d’en face.
- Tu veux dire que tu te rappelles toutes les parties que j’ai jouées avant celle-là ?
Vous essayez de les énumérer en comptant sur vos doigts comme pour mieux accepter la situation, mais votre interlocuteur est tout sauf un être patient. Un rugissement plus tard et l’écran s’enjolive de flammes.
- Dovahkiin ! Montre-moi ce que tu as vraiment dans le ventre !
Vous sentez comme une odeur de brûlé dans votre appartement. Vous êtes pourtant certain de ne rien avoir mis sur le feu.
Puis vous saisissez votre balai et le brandissez comme une arme devant vous.
- Bon, je suis prêt ! On se fait l’Empire, c’est ça ?
Cette fois c’est Alduin qui semble perplexe.
Vous hésitez.
- Le Thalmor ?
Alduin ouvre la gueule. Quelque chose atterrit en plein milieu de votre table basse, manquant peu la casser en deux et faisant voler les bouteilles et les emballages aux quatre coins de la pièce. L’objet est lourd, métallique. Et terriblement familier. Un fantasme de geek matérialisé sous vos yeux.
- Une épée, dites-vous en l’empoignant à deux mains, comme en proie à une hallucination. Elle est visqueuse, elle pue la panse de Dragon, mais bordel de merde ce qu’elle est belle. Vous faites un moulinet qui vous envoie au sol en moins de deux.
Alduin s’éclaircit la gorge :
- J’ai pensé que tu aurais besoin d’une vraie arme. Celle-ci appartenait à un guerrier en mal de réputation. Je l’avais mise de côté pour le cas où.
Un bruit de sonnette retentit. Vous pensez immédiatement à un anachronisme avant de réaliser que ça vient de chez vous.
Vous posez l’épée et vous ouvrez votre porte dans un état second. Vous tombez nez à nez avec le vendeur à domicile qui vous harcèle depuis un mois pour vous vendre un climatiseur. A sa grande surprise, vous le laissez enfin entrer. Son sourire en dit long sur son sentiment de victoire. Il ne se méfie pas. Il a tort. Il ouvre la bouche pour balancer son refrain, mais vous l'interrompez :
- Tu permets que je vérifie un truc ?
Penaud, il acquiesce sans comprendre qu’il vient de sceller son destin. Vous empoignez alors le col de sa chemise qui doit valoir le contenu de votre appartement avant de l’envoyer dans votre téléviseur.
Au lieu d’exploser, votre écran HD avale littéralement l’emmerdeur. Vous le voyez retomber sur le sol enneigé terrorisé face à Alduin simplement curieux de voir débarquer ainsi cet étranger.
Vous poussez un cri de joie. Les interactions marchent dans les deux sens. En entrevoyant l’éventail des possibilités qui s’offre à vous, vous avez un orgasme. Puis vous apercevez le vendeur tenter de fuir en rampant toujours greffé à son attaché-case.
La tentation est trop forte. Vous pointez le doigt en affirmant :
- Je crois qu’il a dit « Mort aux Dragons ! »
Une seconde plus tard il se fait gober par Alduin à peu près comme ça :

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Le Dragon éructe avant de déclamer d’un ton solennel :
- Que dirais-tu de devenir un Dieu parmi les Hommes, un Roi parmi les Dragons ?
- Pour être Roi, il faut une couronne.
Votre aplomb vous surprend vous-même. Vous commencez à vous adapter mine de rien.
Mais Alduin n’a rien à vous envier.
- Je n’ai pas chômer avant de me rendre à Helgen. Je t’ai comme qui dirait mâcher le travail.
Nouveau vomissement. Mais cette fois ce n’est pas une épée qui atterrit sur votre table. C’est carrément la Couronne d’Os. Vous la saisissez entre vos mains, vous persuadant tant bien que mal de sa réalité. Vos doigts tremblent et vos yeux brillent tandis que vous la posez sur votre tête.  Vous songez à en profiter pour changer votre photo sur facebook, mais une fois n’est pas coutume, Alduin vous rappelle à l’ordre :
- Il est grand temps d’instaurer une paix durable en Bordeciel. Qu’en dites-vous, Haut-Roi ?
Alduin fait volte-face et abaisse son corps formidable de Dragon comme pour vous inviter à le chevaucher.
Vous sentez un frisson vous parcourir tout le corps. Vous n’auriez pu espérer cela dans vos rêves les plus fous.
Vous ramassez votre épée d’une main et tendez l’autre vers votre écran…

…vers votre destin !

 

 

Mes autres fanfics sur Skyrim : ICI

 

 

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vendredi, 22 août 2014

ArcheAge [Jeux Vidéo/Aperçus]

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Je vous présente Keerghan !

Je guettais ce MMO car il semblait valoriser l'exploration notamment sous la forme d'un métier à part entière. Et voilà que j'ai l'occasion de tester la bêta (ma première de surcroît).

Pour le moment très basique, une zone de départ avec des points d'exclamation pour les quêtes que je fuis comme la peste de peur qu'on me demande d'abattre les mobs du coin et de rapporter leurs têtes. J'ai pris un Animiste, le combat c'est pas au programme en plus !

Je cherche désespérément des évènements et des occasions de mener mon propre scénario, mais pas grand-chose à se mettre sous la dent, les environnements sont assez vides hormis beaucoup de marchands et de structures pour l'artisanat visiblement incontournable tant le système et les possibilités sont étendus. La gestion de propriété est également très présente.

J'ai trop peu joué pour me faire un avis digne de ce nom, et je n'ai certainement pas le meilleur profil de joueur pour apprécier les MMO, mais en ce qui concerne mes impressions je suis beaucoup moins sous le charme comparé à l'effet que m'a fait Guild Wars 2. La faute à une interface vieillotte et peu agréable et un manque de vie, de dynamique. On peut interagir avec pas mal d'éléments, mais on ne comprend pas forcément leur utilité. La récolte et l'extraction de minerais sont accessibles immédiatement. Le système de téléportation est assez étrange : il faut trouver des grimoires pour élargir le choix de ses destinations, des grimoires difficiles à repérer.

J'ai quand même pu m'échapper assez vite de la zone de départ et me faire une petite virée en aéronef. Suite à cela direction l'Ile des Mirages - d'où sont tirés les screens - lieu très dépaysant qui m'a permis de faire de la plongée durablement grâce à un appareil trouvé sur un bateau. Les fonds marins étaient déserts, par contre.

Pas d'infos sur le métier d'explorateur pour le moment, il n'apparaît même pas dans la liste du jeu.

Au final, cette bêta n'aura eu qu'un seul mérite : me (re)donner véritablement goût à Guild Wars 2 que j'avais délaissé.

Quelques screens du jeu en sachant que je joue en Moyen n'ayant pas un PC de compétition. C'est surtout pour vous faire une idée du design général. On retrouve parfois des éléments modernes (véhicules, musiques) qui font penser à l'esprit Final fantasy dans une moindre mesure.

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On peut monter dans ces aéronefs gratuitement, excellente idée dont j'ai profité rapidement !

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jeudi, 21 août 2014

No Man's Sky [Jeux Vidéo/Aperçus]

Après l'aperçu de WiLD qui laisse présager le meilleur, une autre exclu PS4 (décidément très sollicitée) qui devrait combler les amoureux de liberté et de contemplation comme moi : No Man's Sky c'est un espace immense à explorer où tout est quasiment généré aléatoirement. De ce fait, pas de scénario ou de missions prédéfinies (enfin !!!) : les planètes sont uniques et leur écosystème le fruit du hasard. Relativisons tout de même, en nous rappelant que Borderlands avec ses billions d'armes avait démontré les limites des possibilités du concept du fait que parfois un élément seulement changeait d'une arme à une autre. Cela dit, on est en droit d'espérer quelque chose de novateur. Je vous laisse juger par cet extrait de gameplay très très séduisant :

 On scanne et répertorie les espèces vivantes à la manière du jeu Avatar

 

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mercredi, 20 août 2014

3D ciné/3D télé : le Jour et la Nuit ! [Cinéma]

 3D Ciné/3D Télé : le Jour et la Nuit !

3d au ciné,3d télé

Il y a quelques années la 3D commençait d'apparaître ici et là comme pour annoncer une évolution et aussi compenser les pertes d'audience et d'argent dues au téléchargement et au streaming.

Bien implantée aujourd'hui on pourrait penser que la technologie a été maîtrisée et qu'elle nous vend plus que du rêve.

Que nenni ! C'est encore pire que ça. Non seulement la prétendue 3D répond toujours aux abonnées absentes, mais en plus elle existe bel et bien. Seulement il faut avoir un équipement adapté chez soi pour le savoir et en profiter. A cette occasion je remercie mon pote Nico grâce à qui j'ai pu faire ce douloureux, mais ô combien déterminant constat.

Car expérimentons la chose : que se passe-t-il quand vous regardez le même film sur une télé 3D ? Ô miracle, de la 3D !!! Bah oui c'est tout con, mais en pratique ça marche vraiment au final. Ce qu'on nous vend et ce qu'on achète au cinéma comme des moutons de Panurge on ne peut en bénéficier en fait que dans son salon (ou celui d'un pote donc !). C'est-y pas couillon quand même ! Car là vous avez pas seulement de la profondeur, vous avez du relief, dans les deux sens, oui, cette putain d'image sort enfin de ce putain d'écran, c'est pas encore la pub Haribo, mais bon c'est carrément plus jouissif. Car en allant voir un film 3D au ciné c'est un peu comme si on nous promettait un film en couleurs et qu'on se retrouvait devant un film en noir et blanc (et muet si la 3D déconne). Je n'ai rien contre le noir et blanc, bien au contraire, c'est seulement un exemple. Je souhaite à tout le monde d'avoir l'occasion de comparer c'est tellement flagrant que ça fout la gerbe.

Car clairement dans les faits qu'est-ce que la 3D au ciné ? Au mieux un effet de profondeur dans l'image. Mais on est quand même encore très loin du prétendu relief surtout que deux choses viennent saboter le peu d'intérêt de cette soi-disant évolution :

Tout d'abord un flou désagréable soit sur des objets en particulier soit sur certains arrières-plans (Jurassic Park)

Deuxièmement, et bien la 3D peut carrément lâcher en cours de route. Ca m'est arrivé sur les deux derniers films vus en 3D (Man of Steel et Captain America 2).

Si c'est pas du foutage de gueule, je sais pas ce que c'est.

Ah et puis il ne faut pas oublier un petit détail : on a même plus le choix de voir un film en 2D ou en 3D. On a juste le droit de payer une illusion ou de passer son chemin.

Comme je suis pas fan de la dictature, bah, j'ai décidé de boycotter. En même temps si on veut que le massacre s'arrête y a pas trente-six solutions.

Y aussi la réclamation, directement sur un site officiel par exemple celui des cinémas CGR (Sujet : Mécontentement ou Déception à vous de choisir), la pétition pour qu'on ait de nouveau le choix de se faire entuber ou pas, en tout cas de pouvoir continuer à profiter de sa passion avec un peu moins d'hypocrisie. Un début de projet que vous pouvez enrichir :

Réclamations, pétition pour versions 2D

Vous pouvez aussi témoigner de votre appréciation de la 3D sur les deux supports sur ce sondage :

Films 3D au ciné et sur télé 3D

 

 

Sinon j'ai hâte de voir Avatar, enfin en vraie 3D. Quelque chose me dit que je vais prendre une méchante claque !

 

 

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Thief [Jeux Vidéo/Critiques]

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Tout d'abord, je tiens à commencer cette critique en remerciant masterthief lequel grâce à sa review du jeu m'a totalement convaincu de faire fi des retours pour le moins négatifs de la presse spécialisée et de pas mal de joueurs.

J'étais moi-même très emballé par les premières vidéos de gameplay. Je trouvais l'ambiance et l'immersion réussies et graphiquement le jeu avait l'air très agréable, notamment avec son design médiéval austère. Refroidi par les tests, mon intérêt s'est dilué et j'ai fini par oublier mon engouement premier et le jeu avec.

Désormais accessible pour un  prix modique, j'hésitais à le prendre. Et c'est donc en voyant la vidéo de masterthief, passionné par cette série, qui en parle donc très bien sans omettre pour autant ses défauts, que j'ai compris que j'étais à même d'apprécier ce jeu, jouant depuis quelques temps de manière très RP sur toutes sortes de jeux et donc familiarisé avec l'idée de contraintes, de restrictions en faveur du réalisme et de l'immersion.

Et le fait est que pour le moment je suis très satisfait. Ma première séance de jeu reflète parfaitement la première impression que j'avais eu. Je trouve le titre soigné quasiment à tous points de vue hormis les cinématiques qui paraissent datées en comparaison de ce qui se fait, mais c'est histoire de chipoter car autrement je suis totalement séduit. Graphiquement il est franchement propre et suffisamment détaillé, je joue pourtant sur 360.

S'il y a bien quelque chose qui caractérise le soft c'est l'immersion. La caméra subjective est remarquablement bien exploitée, sans doute l'un des meilleurs résultats dans ce domaine vus sur 360. Le gameplay est intuitif et souple au possible ce qui permet d'entrer sans peine dans la peau de Garrett, le héros de la série. On se coule dans l'ombre comme un serpent, on rapine ici et là à la vitesse de l'éclair sans oublier d'éteindre quelques bougies au passage histoire de rester invisible. Car dans Thief, les règles ne sont pas les mêmes. Ici on est pas là pour défourailler à tour de bras, la discrétion est de rigueur sous peine d'ajouter son cadavre à la morgue. Et pour peu, comme moi, que vous ayez ôté les aides visuelles afin de parfaire les sensations de Roleplay, vous connaîtrez l'ivresse d'user de l'obscurité et du level-design sans retenue en les combinant bien sûr avec votre patience, votre sens de l'observation et votre imagination ceci afin de créer vos meilleures armes pour atteindre vos objectifs. C'est ainsi et seulement ainsi que l'infiltration prend toute sa dimension et le joueur tout son plaisir.

La gestuelle est au premier plan, FPS furtif oblige, les mains du personnage sont souvent visibles, et les voir s'emparer d'objets de valeur, déclencher des mécanismes secrets (manipuler les tableaux pour les trouver est carrément jouissif) ou encore se poser sur une encoignure afin d'épier les actions des gardes garantit une identification totale. En résumé, on ne s'est jamais senti aussi voleur dans l'âme. Et le fait que Garrett lui-même précise bien à sa partenaire au début qu'il n'est pas du genre à jouer les assassins nous encourage encore plus à nous conformer à cette éthique, à jouer le jeu à fond, tel qu'il a été pensé.

Autant dans Dishonored, Hitman Absolution ou encore Splinter Cell Blacklist (qui par ailleurs doivent sûrement beaucoup à Thief) on peut s'amuser à varier les styles, autant dans Thief on comprend qu'on est pas taillé pour l'affrontement. Et ce n'est franchement pas plus mal.

La Cité devient une amante fortunée que Garrett/le joueur se fera un devoir d'effeuiller progressivement, en dénudant ses murs de ses plaques mémoriales, en appauvrissant ses intérieurs, de la cave aux combles, lui ravissant ses plus beaux et plus secrets atours. 

Afficher l'image d'origine

L'ambiance sonore n'est pas en reste avec des bruitages soignés. Ici, alors qu'on progressera au ras du sol dans une ruelle sombre on entendra une fillette chanter gaiement à travers une porte avant de l'écouter sangloter tant et si bien qu'on aura presque envie d'aller lui venir en aide.  Ailleurs, c'est une vieille dame qui toussera témoignant de la maladie qui ronge la cité ou bien on percevra la discussion animée d'un couple sans pour autant en saisir la teneur.

Mais c'est aussi à ce niveau qu'on constate des bizarreries qu'on pensait corrigées avec la maj. On entend par exemple le ronflement amplifié d'un garde comme s'il était à côté de nous alors qu'il est plus loin dans une pièce fermée. La localisation dans l'espace est donc aléatoire, ce qui nuit à certains moment à l'immersion. Et comme elle est globalement très réussie, ces bugs sont d'autant plus évidents.

Pour ce qui est de la liberté décriée, si elle est sans doute moins étendue que dans Dishonored, elle n'est pas absente pour autant. Il faut seulement percevoir cette apparente limite, tels que le saut et les portes accessibles, comme une sorte de récompense, de bonus. Ainsi, le loot qui dans beaucoup de jeux devient vite compulsif et donc ennuyeux, prendra ici tout son intérêt. Fouiller un garde en maraude, découvrir une porte dérobée, dénicher les trésors uniques seront autant de challenges et quêtes secondaires que le joueur lui-même se créera, le choix de s'y risquer et la méthode pour ce faire n'appartenant qu'à lui.

En revanche, la manière dont la Cité est segmentée et articulée autour du hub central est effectivement assez perturbante et il faudra un temps d'adaptation plus ou moins long avant de comprendre l'organisation des  quartiers, ceci rendu plus ardu par des chargements placés étrangement sans qu'on les devine comme par exemple derrière une fenêtre.   

 

Dans la même veine :

Dishonored Mirror's Edge

 

 

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dimanche, 17 août 2014

Gangster Squad [Cinéma/Critiques]

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Il y a peu, deux films de gangsters remettaient au goût du jour l'époque très cinégénique de la prohibition made in USA : Des Hommes sans Loi et Gangster Squad. Dans un premier temps, intéressons-nous au second.

Gangster Squad raconte l'histoire vraie d'une escouade de flics partie en guerre contre l'empire du crime de Mickey Cohen (Sean Penn) désireux de faire de Los Angeles le nouveau Chicago.

Dans la peau du leader charismatique et droit dans ses bottes, Josh Brolin fait le boulot, rien à redire. Manque peut-être un peu de profondeur et de nuances dans le personnage. On a clairement une sensation de déjà-vu dans sa dualité de justicier fonceur et de futur père de famille. Heureusement sa compagne est là pour enrichir la psychologie car après avoir souffert de la situation, elle s'investit carrément dans les affaires de son kamikaze de mari d'une façon plutôt originale,  influençant directement la constitution même de son équipe.

L'escouade, parlons-en, justement. Réunissant différentes ethnies et profils complémentaires classiques (le muscle, l'intello, la gâchette,...) elle permet en outre de réunir un casting fort attractif fait de vétérans estimés (Nick Nolte, Sean Penn, tous deux présents dans La Ligne Rouge) d'acteurs adoubés (Josh Brolin, Giovanni Risibi, Emma Stone) et de vedettes en devenir (Anthony McKie vu récemment dans Le Soldat de l'Hiver et Michael Pena).

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Emma Stone (The Amazing Spiderman) et Ryan Gosling (Drive) embrasent l'atmosphère d'un simple regard ! Les deux acteurs se retrouveront à l'affiche de la comédie Crazy Stupid Love.

Sans oublier évidemment la belle de service, j'ai nommé Emma Stone qui incarne à la perfection la tentatrice, elle-même déchirée entre ses intérêts personnels matérialisés par Sean Penn et les élans de son coeur incarnés par Ryan Gosling. Dommage qu'elle ne remplisse qu'une fonction essentiellement esthétique alors que son personnage revêt une importance capitale à la fin du film, importance qui, malheureusement, ne sera qu'évoquée et non mise en scène. En même temps une séquence de tribunal en guise de clôture aurait encore un peu plus catalogué le film comme un simple ersatz des Incorruptibles. Ce qui laisse à penser d'une manière générale que c'est la paresse de la mise en scène et la simplicité des personnages qui sont responsables du manque de personnalité de Gangster Squad lequel conviendra davantage à des spectateurs peu exigeants et/ou habitués à ce genre.

Car si tout ce beau monde rend le film agréable de bout en bout, il est indéniable qu'on passe un bon moment en leur compagnie, impossible de ne pas le voir comme une copie du film culte de De Palma dans l'ombre duquel il semble se blottir. Et ce, malgré l'humour inattendu et rafraîchissant qui parsème les séquences d'action en une sorte de sketchs parodiques. On peut déplorer aussi certains rebondissements beaucoup trop prévisibles qui auraient pu constituer le sel de l'intrigue.

Dans le rôle du bad guy autour duquel le scénario est pourtant construit, Sean Penn lui-même déçoit quelque peu, ne parvenant pas à rivaliser avec Robert "Al Capone" De Niro en dépit d'une légère transformation physique et d'un tempérament impulsif. A noter que dans la réalité historique, leurs deux personnages ont fait affaire ensemble.

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La Gangster Quad au complet. Mêmes méthodes que les gangsters eux-mêmes, mais avec l'intégrité en plus et l'anonymat en guise de couverture !

 

 

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