mardi, 05 février 2013
d'Art & d'Humour N°1 : Internet, un Ami qui vous veut du bien...
Internaute surpris en flagrant délit de naïveté
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L'Animatronique n'est pas mort ! [Cinéma/Thématiques]
L'un des effets les plus marquants en matière de maquillage spécial, crée à l'occasion du film Le loup-Garou de Londres par le grand Rick Baker. Impressionné par le rendu, Michael Jackson lui-même avait embauché illico ce maquilleur de génie, lui et le réalisateur du film, John Landis, pour concevoir son légendaire Thriller : on sait tous ce que ça a donné !
Je ne vous apprendrais rien en vous disant que les images de synthèse font maintenant loi dans le cinéma d'aujourd'hui et ce, depuis de nombreuses années déjà.
Et pourtant, il existe toujours d'irréductibles cinéastes (Guillermo Del Toro en tête) qui savent encore utiliser la technique de l'animatronique pour nous présenter des créatures mémorables et nous rappeler que comme les images de synthèse, ce procédé a lui-même beaucoup évolué et mérite donc toujours d'être mis en avant, que ce soit dans les films eux-mêmes ou dans les médias.
A l'occasion de la sortie prochaine du film Hansel & Gretel, Chasseurs de Sorcières, voici en exclusivité un lien pour découvrir l'animation en live de l'un des personnages du film, preuve s'il en est, que l'animatronique peut encore impressionner, même en 2013, autant si ce n'est plus que les images générées par ordinateur.
Pour voir plus d'animations de ce type, rendez-vous sur la page Facebook du studio Spectral Motion, ICI.
Découvrez ou redécouvrez également les créations du studio leader ADI (Amalgamed Dynamics, Inc.) responsables, entre autres, d'effets marquants sur Mortal Kombat (Goro ci-dessous), Jumanji, les sagas Alien et Predator, Starship Troopers,...
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lundi, 04 février 2013
Queen Save The God [Nouvelles/Humouroïd]
Bonjour, je m’appelle Sébastien et je vous présente mon père, Freddy Mercury. Nous viv… Quoi ? Je sais bien que c’est le célèbre chanteur du groupe Queen, vous ne m’apprenez rien. Mais il se trouve que c’est aussi mon père. Le fait est que je ne m’en suis pas aperçu tout de suite. Ca a mis un peu de temps.
Au début j’étais comme vous. J’avais un père tout à fait ordinaire. J’avais juste remarqué qu’il ressemblait beaucoup à Freddy Mercury. Même moustache, même énergie, mêmes dents en avant. Mon père m’a expliqué que cette particularité était due au fait qu’il avait longtemps sucé son pouce, bien après l’âge limite. Attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je n’ai jamais dit que Freddy Mercury avait longtemps sucé son pouce après l’âge limite.
Tout comme Freddy, mon père passait beaucoup de temps torse nu, peut-être parce qu’il était fier de sa pilosité, je n’ai jamais vraiment su. Ce qui est certain, en revanche, c’est que comparé à Freddy, mon père avait le nombril un peu plus loin des hanches, si vous voyez ce que je veux dire.
Bref la ressemblance n’était peut-être pas très frappante pour le reste du monde, à commencer par ma mère, mais pour moi c’était une évidence qui devenait de plus en plus…évidente !
Dans ma grande naïveté, ignorant encore la véritable identité de mon géniteur, je m’étais contenté jusqu’alors de piètres explications concernant les évènements majeurs de notre vie familiale.
Le divorce, par exemple.
Pendant un certain temps, j’ai accepté l’idée que mes parents s’étaient séparés parce que mon père était devenu très égoïste. En période de vache maigre, dévorer le seul steack de la maison en entier et devant son fils, vous appelez ça, comment ?
Et puis il y avait pas que ça.
Il s’était fait progressivement une belle petite cagnotte qu’il plaçait dans une boite d’une grande sobriété, elle-même rangée dans un placard et dont on ne voyait, évidemment, jamais la couleur. La couleur de l’argent, pas celle de la boite. La boite, elle, elle était bleue et ronde, je m’en souviens très bien. Il la sortait et la remettait en place sans le moindre effort pour se cacher, comme pour dire : « Vous voyez, moi, j’ai réussi. Moi je ne galère pas. Moi, la crise ? Connais pas !» Ce qui constituera par la suite son leitmotiv préféré pour nous rabaisser, ma mère et moi.
Mais tout cela a changé le jour où j’ai compris qui était vraiment mon père. Et c’est alors que j’ai compris que la véritable raison du divorce était en fait que ma mère ne supportait plus que mon père chante sans arrêt même pendant les heures de repas et à l’occasion aussi pour stimuler sa sexualité. Je m'en souviens comme si c'était hier. La vie de couple l'avait semble-t-il usé, blasé. Il rêvait très certainement depuis longtemps de changement, de liberté, car à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, il nous servait invariablement le même refrain :
Vous imaginez le choc ? Je devais avoir douze ans à l’époque et réaliser que j’avais vécu tout ce temps sous le même toit qu’une super star mondiale de la musique sans jamais m’en apercevoir a de quoi vous chambouler quelque peu le cerveau, vous en conviendrez. Mais le pire, c’est que j’ai compris tout cela seulement après mon choix. Oui, divorce oblige et ayant l’âge requis pour choisir avec qui vivre, j’ai choisi ma mère, ignorant bien sûr ma monumentale erreur.
Cela dit, les premiers temps, je n’ai pas été malheureux avec elle. Bien au contraire. On a déménagé dans une petite ville très agréable et loué une belle maison avec un grand jardin. Ma mère avait l’air vraiment heureuse et libérée. Ca me faisait plaisir de la voir ainsi. Mais au bout d’un moment, quand j’ai deviné que mon père n’était autre que Freddy Mercury, j’ai arrêté de la regarder et j’ai commencé à être vraiment triste. Le bonheur des uns…
Je me suis alors beaucoup réjoui lorsque le premier week-end de visite de mon père est arrivé. Ce qui n’a pas manqué de consterner ma mère.
- Tu n’es pas rancunier, toi ! Après tout ce qu’il nous a fait subir, même à toi ! Il en a de la chance, d’avoir un fils comme toi !
Ce que ma mère semblait ignorer, c’est que j’avais moi-même beaucoup de chance d’avoir un père tel que lui.
Lorsqu’il vint à la maison, ce fameux week-end, l’atmosphère fut pour le moins tendue, mais rien d’étonnant à cela. Peu de mots furent échangés. Moi, je cachai difficilement mon enthousiasme. J’avais tellement de temps à rattraper.
Je claquais un bisou sur la joue de ma mère et m’engouffrai dans la rutilante Plymouth Fury 1958 rouge sang de mon père.
- Putain, mais c'est Christine, la vedette du film de John Carpenter ! Où tu l'as dégotée ?
Mon père fit un geste aérien de la main :
- Oh, juste un petit gage de mon voyage au bout de l'Enfer !
Je pensais évidemment qu'il utilisait une métaphore pour évoquer les douleurs de son ancienne vie conjugale. Mais j'apprendrai - et vous aussi - que c'était loin d'être une simple image.
Pour ce qui est de la voiture, je comprends tout à fait votre étonnement. Mais il faut que vous sachiez que Freddy était quelqu’un de très discret en dehors de ses représentations publiques. Une fois qu’il redevenait mon père, il redevenait du même coup un homme simple, humble, presque anonyme. Un type comme les autres, quoi !
- Ca te dirait qu’on aille faire de la plongée sous-marine au milieu des requins et des méduses ?
Bon, il avait toujours ses petites manies de milliardaire, hein, on se refait pas ! Et puis, moi, personnellement, ce genre de caprice, quand on se trouve être son fils, bizarrement, ça dérange pas plus que ça. Allez savoir pourquoi.
En cours de route, on a pourtant changé nos projets. Je soupçonne mon père d’avoir sorti cette histoire de plongée pour noyer le poisson devant ma mère. Moi j’aurais bien été incapable de la mener en bateau, mais mon père avait fait ça toute sa vie, c’était une seconde nature pour lui.
- Qu’est-ce que tu sais des démons ? me lança-t-il très sérieusement tout en filant vers une destination connue de lui seul.
Question paranormal, j’étais plutôt incollable à cette époque. Alors je me suis fait un plaisir de sortir ma science, histoire de lui en boucher un coin :
- Juste qu’ils sont les incarnations de nos péchés les plus inavouables et qu’ils viennent nous rendre visite dès que le mal fait son œuvre plus que de raison en ce bas monde qui est le nôtre.
Oui, j’étais aussi un peu poète. La fibre artistique, j’en avais un peu hérité, semblait-il.
Freddy siffla. Il était sur le cul. Oui, normal, il conduisait. Ce que je veux dire c’est que j’ai bien senti qu’il ne s’attendait pas à ce que j’en sache autant sur le sujet.
- Moi aussi j’aime bien Scooby-Doo, mais à part ça, qu’est-ce que tu sais vraiment sur eux ?
Ouais, j’avoue, sur ce coup-là, il a eu la dent dure avec moi. Mais je peux pas trop lui en vouloir. J’avais beau en savoir long sur les démons, j’avais jamais eu l’occasion de mettre tout ce savoir en pratique.
Comme s’il avait lu dans mes pensées, il a ajouté :
- Je crois que c’est le moment où jamais de te faire dépuceler.
J’avalai de travers.
- De quoi ?
C’est alors que j’ai réalisé qu’on roulait depuis un moment dans un paysage plutôt sombre et triste. Non, triste, n’est pas le mot. Inquiétant, plutôt. Non, pas encore ça. Super flippant serait plus juste. Une atmosphère tellement bizarre que le jour et la nuit semblaient eux-mêmes avoir perdu leurs repères.
- On va où, là ?
A peine avais-je formulé ma question, que la voiture arrivait à la hauteur d’une pancarte. Le temps se mit à ralentir comme pour me faciliter la lecture.
- C’est quoi la Tombée de l’Enfer ? Je connais pas cette ville.
J’entendis mon père sourire. Un son très inquiétant.
- C’est pas une ville, fiston, c’est une saison.
- Une saison ? Quelle saison ?
- Celle du Diable !
Il éclata de rire. Un son très très très inquiétant.
Des éclairs se mirent à zébrer le ciel d’un noir d’encre et les nuages se mirent à vomir des boules de feu à l’horizon. J’étais tellement paniqué que j’ai juste réussi à dire :
- T’as un parapluie, j’espère !
Au moment où j’ai dit ça, la pancarte s’est embrasée et Christine, qui avait pas pipé un mot depuis le départ, s'est mise à faire la causette, comme à son habitude, via l'auto-radio :
Il existait bel et bien une ville et nous nous y arrêtâmes avec soulagement, la météo devenant franchement infernale. En fait de ville, c’était plutôt une modeste bourgade tout droit sortie de l’époque du Far-West, avec ces maisons typiques, très espacées et même le saloon en plein centre. Celui-ci était à l’enseigne de La Dernière Lampée, tout un programme.
- Viens, dit mon père en relevant le col de son imper en cuir noir, on va s’en jeter un.
On poussa les portes battantes et on entra dans le bar, particulièrement bondé à cette heure. Faut dire que l’orage qui s’annonçait devait y être pour beaucoup.
Lorsque mon père s’avança, la pénombre de la salle sembla reculer d’un seul coup comme si elle savait à qui elle avait affaire. J’ai cherché les projecteurs et les techniciens sans jamais en trouver un seul. Plus tard, je comprendrai que ça faisait partie de la magie de Freddy. On s’installa à une table et mon père s’adressa à la propriétaire des lieux, une vieille matrone aussi bougonne que ridée et qui empestait le whisky à des kilomètres.
- Deux verres, Simone !
L’intéressée cracha sur le comptoir.
- Je sers pas les tafioles !
Mon père sourit.
- Elle plaisante.
J’avais du mal à m’en convaincre, mais nous fumes finalement servis et rapidement de surcroît.
- Qu’est-ce que c’est ? demandai-je en observant le contenu de mon verre sous tous les angles. La couleur était aussi incertaine que la nature du liquide.
- Du sang de succube. C’est pas très bon, mais ça protège des démons.
Sur ces mots, il vida son verre cul sec.
Je déglutis.
- Du sang de succube ? Tu me fais marcher, là ?
Mon père m’adressa un regard que je connaissais assez pour ne pas remettre plus longtemps ses dires en question. Il essaya de dédramatiser.
- C’est pas la mer à boire, fiston.
C’est alors que je m’aperçus que tout le monde dans le bar me fixait, comme si j’étais en train de passer un test décisif. Simone avait même cru bon, pour m’encourager, de me menacer avec un tromblon.
Je fermai les yeux et avalai la liqueur sans sourciller.
- J’en serai quitte pour une petite brûlure d’estomac.
Je n’avais pas plus tôt dit ça que des flammes me sortaient de la bouche. Mon père se baissa à temps et c’est le client derrière lui qui fit les frais de mon inexpérience en matière de breuvages ésotériques.
Dire que je ne me sentais pas à l’aise était un euphémisme. Je me retrouvai enfin seul avec mon père que je savais être l’un des plus grands chanteurs de la planète et j’avais la désagréable impression que cela ne sautait aux yeux de personne que je pouvais avoir besoin d’un minimum d’intimité pour partager un tas de choses avec lui.
Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, j’osai une requête :
- Dis, 'pa, tu voudrais pas me chanter quelque chose ? Je sais que c’est ton métier et que tu fais ça tous les jours, mais là on est tous les deux et ça me ferait vachement plaisir.
Mon père grimaça un peu avant de sourire et de hocher doucement la tête :
- Ok, fils.
Il me donna une pièce.
- Tiens, mets-la dans le juke-box.
Je comprenais pas trop sa réaction, mais je décidai de m’exécuter, pensant que cela faisait partie d’une mise en scène très étudiée. J’allais me rendre à la machine quand j’ai soudain été frappé par une vive inspiration. J’ai regardé mon père et je lui ai adressé un clin d’œil complice.
- Tous des tafioles ! gronda Simone avant de cracher dans un verre qu’elle essuyait.
Je pris une grande inspiration, conscient encore une fois que tous les regards étaient braqués sur moi. Je ne pouvais pas me louper. Ma réputation était en jeu et celle de mon père aussi, par la même occasion. Il était connu et respecté en ces lieux, cela ne faisait aucun doute. Il fallait donc que je gagne moi aussi mes galons de star.
J’ai relevé mon pouce et la pièce s’est envolée au ralenti. Chacun put l’observer à loisir tournoyer à travers la salle. Elle brilla de mille feux comme un diamant avant de retomber dans le crachoir placé à côté du juke-box.
Ma dignité se fit toute petite et moi avec. On m’épargna un concert de rires moqueurs, sans doute pour ne pas offenser mon père qui, l’air de rien, veillait au grain. Je haussai les épaules et allai bravement récupérer la pièce dans le crachoir, qui évidemment, n’était pas là pour rien, même si le sol tout autour démontrait que question précision, je n’étais pas le seul à avoir des progrès à faire.
Je glissai le jeton dans la fente...
...et au son des premières notes, j’oubliai instantanément mes déboires. Je me mis à glousser comme une poule.
- Génial ! On se croirait dans Higlander II !
Mon père me fixa et hurla :
- Ne perds pas la tête !
Je me mis à rire, mais lorsqu’il me cloua sur la table d’une poigne de fer, je compris qu’il ne plaisantait pas. J’entendis un sifflement au dessus de moi qui m’apprit que je venais sans doute d’éviter une navrante décapitation. Je me retournai pour découvrir un bien étrange duo : un clone de Jean Reno armé d’un fouet lumineux ainsi qu’un sosie de Takeshi Kaneshiro en armure de samouraï, le sabre en main.
- C’est qui le chinois ? m’enquis-je pour faire bonne figure alors que mon caleçon baignait dans mon urine.
- Il est pas chinois, il est japonais. Il s’appelle Samanosuke. Et on se sépare jamais. D’autres questions ?
Jean s’assit à notre table, imité comme son ombre par le…japonais, donc.
Mon père redevint hilare.
- Fiston, je te présente Jacques Blanc et Samanosuke, deux vieux potes qui me prêtent main forte dans la lutte que je mène depuis des années contre les démons qui menacent notre monde.
Encore une fois, je démontrai ma très grande capacité à accepter les coups du sort.
- Ca veut dire qu’on ira pas faire de la plongée ?
Mon père vida son verre qui s’était rempli comme par magie.
- Si, mais les requins à côté de ce qui nous attend c’est du pipi de poisson-chat !
A ces mots, il délogea quelques lattes du parquet - et quelques blattes grosses comme ma main par la même occasion - plongea lentement sa main dans la cavité, avant d'en ressortir subitement...
...une boite cylindrique bleue en plastique, étrangement familière. Il observa ma crispation sans mot dire lorsqu'il ôta le couvercle. Il posa plusieurs balles rutilantes d'un calibre inquiétant sur la table.
- C'était donc pas de l'argent que tu cachais à l'intérieur ! m'écriai-je, soulagé jusqu'aux larmes.
Il me sourit.
- Si. C'est bien de l'argent. Des balles en argent. Indispensables pour détruire certains démons.
Son sourire s'élargit et il m'ouvrit ses bras.
J'ignorai sa dernière phrase pour venir promptement l'enlacer, trop heureux de pouvoir enfin lui pardonner et surtout me pardonner d'avoir douté de lui pendant toutes ses années. A l'extérieur du bar, touchée par la scène, Christine ne put s'empêcher d'accompagner nos émois... à sa façon :
A suivre...
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08:59 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : queen, freddy mercury, nouvelle, parodie, humour, fantastique
samedi, 02 février 2013
Les Dangers du Gaz de Schiste [Société]
La France est aussi menacée. Vous pouvez signer la pétition : ICI
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jeudi, 31 janvier 2013
Mon Best Of James Newton Howard [Musiques de Films]
Autre compositeur très sollicité à Hollywood, et à raison, James Newton Howard a boosté sa réputation grâce à sa fructueuse collaboration avec le réalisateur M. Night Shyamalan. Que ce soit en créant des thèmes émouvants et intimistes ou des morceaux épiques à souhait, il sait, à n'en pas douter, toucher là où il faut.
Musique découverte dans un trailer de Matrix Revolutions :
Un autre très beau thème de James Newton Howard qui m'a servi à illustrer une poésie : ICI
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lundi, 28 janvier 2013
Science Pulp Fiction - Episode 1 [Fanfics]
Y a une paye de ça, dans une cantina, au fin fond du cul du monde.
Mais vraiment au fin fond du cul du monde...
Deux tueurs à la solde de Wallace le Hutt pénètrent dans une Cantina à l'enseigne du Titty Twister. Ils dévisagent sommairement la clientèle. Celui qui porte un casque fendu et un propulseur dorsal secoue la tête en détaillant les danseuses Twi'lek qui se contorsionnent sensuellement sur ce morceau :
Vega Fett : - C'est le genre de bar où j'me sens à l'aise.
Son partenaire, nanti d'un casque beaucoup plus inquiétant, souffle bruyamment de dépit.
Dark Winnfield : - Commence pas à t'éparpiller. On a du pain sur la planche. Les réjouissances, ce sera pour plus tard. T'as sérieusement pris l'habitude de faire les choses à l'envers et je dois avouer que ça commence sérieusement à me gonfler.
Vega Fett : - Du calme. Je fais juste le tour du proprio. Y a aucun mal à ça. En plus, t'auras l'air malin si en cas de coup dur, il s'avère que je suis le seul à avoir pris le temps de repérer la sortie de secours.
Dark Winnfield : - T'as repéré une sortie de secours ?
Vega Fett : - Non. Mais laisse-moi le temps.
Dark Winnfield : - On l'a plus. Voici notre client.
Du menton, il désigne une alcôve. Un Gungan est en grande discussion avec un droïde et un Jedï. Les tueurs profitent de la pénombre et de leur relatif isolement pour dégainer leur arme à l'abri des regards indiscrets.
Vega Fett : - Tu vois quelque chose, toi ? Parce que vu comme c'est fait là, je suis pas certain du tout de flinguer le bon type avec cette connerie sur la gueule. Tu peux me dire pourquoi on a pas juste pris des cagoules ?
Dark Winnfield : - T'es déjà étroit dans ta tête, alors question perception, ça doit pas changer grand-chose par rapport à ton quotidien. Moi, je me dis que ce casque c'est une façon d'extérioriser mon côté sombre, ma darkitude. Mais j'ai pas la prétention de penser que tu comprennes quoi que ce soit à ce que je raconte. Quant à toi, Jedï de mes deux, si tu bouges ne serait-ce que le nerf optique, je te sodomise la face avec mon laser. Amen !
Vega Fett : - Attends. J'ai pas dit que ces casques étaient inutiles. Je suis même très loin d'avoir dit ça. Je dis juste que dans l'état actuel des choses, des cagoules auraient largement suffi.
Dark Winnfield : - Dis, t'essaies de me contrarier, là ? Parce que sinon c'est rudement bien imité.
Vega Fett : - Mais, non, qu'est-ce que tu débloques ? Ma parole, t'es parano.
Dark Winnfield : - J'irai même jusqu'à dire que t'essaies de m'humilier étant donné qu'on a un public, aussi modeste soit-il, sans vouloir vous vexer. Et tu aurais pris ce détail en considération, tu aurais réfléchi à deux fois avant de l'ouvrir pour me sortir ce genre d'ineptie.
Vega Fett est sur le point de rétorquer quelque chose, mais il se tourne brusquement vers le Jedï :
Vega Fett : - Putain d'enfoiré ! J'ai pas rêvé, tu viens d'utiliser la Force ?
Le Jedï qui chie dans son froc : - Non, jamais de la vie ! Je m'amuserais pas à faire ça à deux mercenaires de votre acabit !
Vega Fett, convaincu : - Il a utilisé la Force. On se connait depuis un certain temps, toi et moi, et je suis certain que t'aurais jamais pété un câble pour si peu si l'autre con t'avait pas...disons...donné un sérieux coup de main, si tu vois ce que je veux dire.
Dark Winnfield : - Tu me crois assez fragile mentalement pour pas résister à une ruse aussi vieille que cette galaxie ?
Vega Fett de plus en plus convaincu : - Il a bougé la main...comme ça.
Le Jedï qui chie dans son froc : - Il ment ! J'ai jamais bougé la main et si jamais je l'avais bougé c'était pas pour utiliser la force, mais juste parce que j'ai une putain de crampe à force de tenir ce putain de verre au-dessus de la table.
Dark Winnfield l'éxécute froidement.
Vega Fett : - Content que tu me crois.
Dark Winnfield : - Détrompe-toi. J'ai juste trouvé qu'il jurait un peu trop pour un Jedï.
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vendredi, 25 janvier 2013
Legend of Ashitaka-Princesse Mononoké [Musiques de Films]
Quelques gammes de douceur dans ce monde de bruit !
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Mon Best Of John Powell [Musiques de Films]
Il fait partie des compositeurs qui comptent depuis plusieurs années à Hollywood. Très productif et très éclectique, John Powell a su se faire une place parmi les grands de ce métier, pour notre plus grand plaisir et celui de nos oreilles !
Ci-dessus version album, ci-dessous, version cinéma, j'ai une préférence pour la deuxième plus pêchue et plus épique !
BONUS
Une course-poursuite spectaculaire tirée du film Volt - Héros malgré lui, illustrée par Mr Powell himself !
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lundi, 21 janvier 2013
Saga-The Shadow Cabal [Vidéos/Trailers]
Sous ses airs de Seigneur des Anneaux de série B, ce projet demeure intéressant et ambitieux malgré ses moyens limités. Il est l'oeuvre avant tout de fans de Fantasy et d'univers imaginaires. Leurs créateurs ont fait appel au site KickStarter pour réunir le budget nécessaire afin d'achever le film notamment pour la conception d'un démon qui sera le clou du spectacle. Leur faire un peu de pub est un moyen simple de les soutenir dans cette entreprise.
Les trois héros du film
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dimanche, 20 janvier 2013
Dark Vador in Love [Vidéos/Court-Metrages]
On aurait presque pitié du célèbre Seigneur Sith.
Ne jamais sous-estimer le pouvoir du côté Rose de la Force !
Vous aimez Star Wars, la musique de Star Wars et les parodies (de Star Wars) ?
Alors découvrez d'urgence : Cello Wars !
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Marche pour l'Egalité-Tours 19 janvier 2013 [Société]
Le 19 janvier à Tours, il a un peu plu, mais mes pancartes, elles, ont beaucoup plu. Comme slogan on pouvait lire aussi : "Mieux vaut un mariage Gay qu'un mariage triste", ou encore "Elles se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"
Samedi 19 janvier 2013 a eu lieu à Tours, et un peu partout en France, la manif en faveur du mariage gay. Le froid et l'humidité ambiants n'ont pas empêché d'apprécier cette marche pour le progrès à laquelle j'ai eu grand plaisir à participer avec mon amie Law, que je remercie au passage.
Si tout s'est bien passé et que la bonne humeur était au rendez-vous (L'adultère ! La pension alimentaire !...Mais pas la belle-mère !!! Lol) , j'avoue être déçu par le nombre limité de participants et la durée de la marche elle-même. Mais je me suis consolé en apprenant que nous avions été plus nombreux qu'à la dernière manif qui s'est déroulée avant les fêtes. Gageons que celle qui aura lieu à Paris le 26 janvier sera d'un tout autre calibre. Le combat continue...
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jeudi, 17 janvier 2013
Réduction des Armes/Mariage Gay : Yes We Can ! [Société]
Love has no sex, Love loves Difference
Entre la NRA qui encourage l'usage des armes aux USA et jette constamment de l'huile sur le feu et Facebook qui censure la photo ci-dessus sur la page de VisibleCulturaLGTB sous un faux prétexte, (faux prétexte car selon leurs critères des photos réellement choquantes sont publiées sans encombres) on comprend alors que le changement fait peur à plus d'un, surtout à ceux qui ont du pouvoir !
Des combats, des croisades, il y en a beaucoup à mener et si l'évolution des moeurs est lente à changer, il est clair qu'elle est inévitable et qu'elle aura lieu, qu'on le veuille ou non. Malheureusement, c'est souvent au prix de nombreux sacrifices.
Barack Obama vient d'annoncer la signature de pas moins de 23 décrets afin de réduire la circulation des armes de gros calibres, c'est à dire les armes d'assaut et les gros chargeurs contenent plus de dix balles. Mais pourquoi pas les autres ?
Ce qui complique la tâche, c'est le contenu même de la Constitution américaine qui autorise les citoyens du pays à être armés. Dire que la constitution est à revoir de ce point de vue là n'est pas exagéré. On n'est plus à l'époque du far-west, que diable ! Et tout comme la violence engendre la violence, le port d'armes des uns justifiera toujours le port d'armes des autres. Un cercle en tous points vicieux.
Tant qu'il y aura des armes, il y aura des tragédies, car il est notoire que l'être humain est incapable de s'auto-discipliner. La guerre est déjà une nécessité très discutable dans un cadre officiel, si elle déborde dans nos rues et dans nos écoles, n'importe quand pour n'importe quoi, c'en est fini de l'humanité. L'homme n'a d'ailleurs pas attendu d'avoir en mains des armes élaborées pour mettre fin à la vie de ses semblables. C'est dans sa nature. Et bien changeons de nature aussi et le simple fait de parler d'une arme nous semblera dès lors bien ridicule.
Photo également censurée sur Facebook ! A croire que le site ne veut en aucun cas permettre d'alimenter le débat, craignant sans doute de montrer qu'il prend parti. Mais censurer, n'est-ce pas là la meilleure preuve d'un parti pris ? En tout cas, si en voyant cette image, vous avez honte d'être français, c'est normal. Sinon, et bien, vous devriez avoir honte de ne pas avoir honte ! Voilà ce qui pourrait arriver si cette mentalité régressiste l'emportait :
A ceux qui comparent les homosexuels aux animaux pour critiquer leurs moeurs.
Ma réponse :
Alors partant du même principe, étant donné qu'il y a une majorité d'animaux hétérosexuels, les moeurs des hétérosexuels sont donc plus à rapprocher encore de celles des animaux. L'orientation sexuelle est libre autant chez les animaux (L'Homosexualité chez les Animaux) que chez les êtres humains. Pourquoi ? Parce que Dame Nature aime la différence et sa diversité est l'expression même de cette volonté. S'y opposer c'est refuser l'acte même de création.
A ceux qui percoivent l'homosexualité comme une déviance du comportement humain.
Ma réponse :
L'homosexualité n'est pas un comportement dénaturé, pas plus qu'une maladie ou une anomalie. C'est dans l'ordre des choses. C'est encore une fois une volonté dictée par la nature et ce que l'on oublie souvent, c'est que comme pour l'hétérosexualité, c'est avant tout une affaire de coeur, de sentiments.
On ne devient pas homosexuel pour se sentir différent, pour être marginal ou par goût de la provocation.
On devient homosexuel parce que l'on naît avec un coeur et un esprit propres à le devenir.
Ce n'est pas un choix social, une fantaisie d'identité. Posez la question à un homosexuel et il vous dira combien il est parfois difficile d'assumer cette condition. Soyez certains que plus d'un vous répondrait qu'il aurait préféré s'en passer une fois cette vérité découverte.
L'amour est déjà une affaire complexe, alors lorsque tout le monde vous pointe du doigt, c'est un véritable chemin de croix.
Mais ce n'est pas parce qu'une disposition est difficile et minoritaire au départ qu'elle doit être rejetée purement et simplement. Ce serait la facilité. Et ce serait surtout une bêtise et un tort.
Au contraire, cela prouve que l'être humain a encore beaucoup à faire pour mériter ce titre, notamment dans son acceptation de la différence et son application de la tolérance.
Le temps qu'a nécessité des révolutions telles que l'abolition de l'esclavage, les droits de l'Homme, le vote des femmes et bien d'autres encore montrent que l'humanité s'est souvent trompée, a fait de nombreuses fois marche arrière, par peur du progrès, avant de comprendre ce qui était bien et dans l'intérêt même de la société toute entière.
Bien des changements sont difficiles à accepter, certes, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne sont pas nécessaires à la bonne marche du monde.
En refusant la liberté de certains, nous ne faisons que réduire la nôtre, celle d'aimer, tout simplement et d'embrasser la nature dans toute sa composition. Prenons exemple sur elle, prenons le temps d'observer la fantastique famille d'espèces et de caractères avec lesquels elle nous permet de cohabiter. Elle doit être notre première source d'inspiration. Elle est là pour nous dire : chacun doit trouver sa place car une place est réservée pour chacun.
Nous portons tous en nous des différences plus ou moins cachées, plus ou moins apparentes dont nous pouvons avoir honte alors qu'en réalité elles ne font pas de nous des monstres, ni des bêtes curieuses, mais des êtres uniques et riches de leur diversité.
La différence ne doit plus être une malédiction, mais une source de curiosité, de culture, d'échange, de communication, de connaissance pour tous sur l'étendue de la nature humaine dont nous avons encore tant à apprendre.
L'homosexualité est une bataille de plus dans ce long combat. Ce n'est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Mais ce sera sans nul doute l'une des plus déterminantes pour être vraiment en droit de revendiquer notre si contestable statut d'être humain.
Ces deux marmottes sont du même sexe. Vous croyez que ça passera sur Facebook ? Je vous tiens au courant !
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mercredi, 16 janvier 2013
Le Secret de Térabithia [Cinéma/Critiques]
Deux enfants voisins se lient d'amitié et conçoivent ensemble un monde imaginaire dans une forêt afin de s'évader de leur quotidien pas toujours rose.
On s'attendait en toute logique à un film dans la droite lignée de Jumanji (avec intrusion de l'imaginaire dans le réel) ou encore à Narnia (intrusion de héros de notre monde dans un univers parallèle), mais au final le secret de Térabithia prend le genre à contre-pied et surprend le spectateur par une orientation plus adulte et dramatique.
Durant les 3/4 du film, on ne sait pas vraiment où le réalisateur veut nous emmener ou plutôt on doute fortement que ce soit hors des sentiers battus.
La structure du récit est basique au possible : enfants un peu abandonnés à la maison, un peu martyrisés à l'école, de ce fait l'évasion par l'imaginaire trouve sa justification la plus simple.
L'univers fantasmé par les deux héros est peu développé comparé à ce qu'on pouvait en attendre. La réalité et la manière d'y faire face est finalement beaucoup plus exploitée et de manière plutôt intelligente en gommant l'aspect naïf et manichéen - du moins dans une certaine mesure - tel qu'il apparaissait au départ.
Et puis vient le dernier quart d'heure où un évènement majeur vient bousculer l'existence des personnages et notre regard sur leur rapport à l'imaginaire.
L'intention est alors claire et le message limpide : si l'imagination n'a pas pour vocation de remplacer le réel, elle est un complèment et un compagnon indispensables et inestimables pour nous aider à affronter les affres de l'existence. Et dès lors, la cultiver et la partager deviennent des actes d'une grande richesse.
Les deux héros sont très attachants et servent au mieux cette histoire qui s'adresse finalement autant aux enfants qu'aux adultes.
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dimanche, 13 janvier 2013
The Secret [Cinéma/Critiques]
Des enfants disparaissent mystérieusement depuis plusieurs années dans la petite ville minière de Cold Rock. Lorsque son propre fils est victime du mystérieux Tall Man, Julia part à sa poursuite, pour peut-être enfin résoudre cette tragique vague d'enlèvements.
Habituée à jouer les action-girls (Furtif, Total Recall), Jessica Biel est revenue au premier plan dans ce thriller angoissant, nous offrant une solide prestation dramatique. L'actrice s'est particulièrement investie dans le rôle de cette mère courage qui ne sera pas épargnée par cette croisade désespérée, aussi bien mentalement que physiquement.
Le scénario, quant à lui, brouille les pistes au maximum et le spectateur a bien du mal à cerner les motivations des différents personnages qui se croisent. On se doute bien alors que c'est pour mieux nous assener une chute percutante. Le message est effectivement pertinent et l'idée originale. Si vous aimez les premières oeuvres de Shyamalan, vous serez en mesure d'apprécier l'exercice de style, même si certains éléments auraient gagné à être plus explicites et cohérents pour rendre le récit plus crédible.
La mise en scène reste sobre. Peut-être trop sage. Le fond a clairement été privilégiée sur la forme, un peu comme un certain ILS. Dommage qu'ici, cela dessert quelque peu l'impact émotionnel qu'on sent réduit par ce choix.
Qu'importe, on apprécie vraiment l'intention d'autant que le réalisateur est français et que ce genre d'oeuvre par chez nous est plutôt rare. On lui souhaite en tout cas de continuer à produire des oeuvres d'une nature aussi singulière, en espérant que cela inspire d'autres cinéastes de l'hexagone.
Le légendaire Tall Man existe-t-il vraiment ?
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LSDA : La Guerre du Nord [Jeux Vidéo/Critiques]
Le Seigneur des Anneaux est plus que jamais d'actualité entre la trilogie en jeu vidéo version Lego et l'adaptation de Bilbo le Hobbit sortie en grandes pompes (normal pour un Hobbit !) au cinéma fin 2012. C'est aussi l'occasion de revenir sur un épisode inédit, injustement méconnu, de l'univers de Tolkien paru fin 2011.
La Guerre du Nord avait déjà quelques arguments pour séduire le fan de la saga : une nouvelle communauté de héros, une nouvelle histoire et la possibilité de visiter certains des lieux mythiques de la Terre du Milieu. Ce qui pouvait en revanche refroidir les ardeurs du joueur éventuel, c'est le genre choisi par l'éditeur, à savoir un simple beat'em all mâtiné d'un soupçon de RPG.
Si l'action est effectivement très présente et l'aspect RPG moindre, nous allons voir que l'adjectif simple est loin de convenir à ce petit bijou vidéoludique.
En premier lieu, on s'émerveille de la patte graphique. Les décors et l'ambiance sont plantés simplement, mais efficacement et on se sent très vite immergé en Terre du Milieu grâce à une remarquable fidélité aux livres et surtout aux films. Le village de Bree de nuit sous la pluie et l'éclatante Fondcombe, patrie des Elfes, feront partie des haltes bienvenues entre deux expéditions musclées et dans ces moments là le jeu devient contemplatif à souhait, rehaussé par des musiques très dépaysantes. La zone du Mont Gundabad est à ce titre, l'un des plus beaux environnements du jeu. On apprécie aussi ces petits détails qui témoignent de la volonté des développeurs d'offrir un maximum d'immersion, comme la pluie qui ruisselle sur les vêtements, ou bien la neige et le sang qui les recouvrent si on s'amuse à rouler au sol dans des lieux spécifiques.
Les dialogues n'ont pas véritablement d'impact sur l'aventure, mais ils ont le mérite de donner une réelle profondeur au jeu.
Mais c'est aussi et surtout le soin apporté aux personnages qui fera l'admiration du joueur. Les tenues et les armes sont vraiment réussies, textures fines et réalistes, mention spéciale pour le design des vêtements elfiques d'un esthétisme savoureux. Le design des créatures est tout aussi fidèle à l'esprit de l'oeuvre adaptée.
Car le soft a bénéficié d'un travail inattendu et rare, surtout pour un opus en marge des adaptations ciné officielles. Techniquement il est donc très recommandable hormis quelques bugs d'affichage et de collision et surtout une synchro labiale des plus aléatoires. En effet, soit elle sera d'une qualité tout bonnement incroyable, soit elle sera carrément inexistante, certains personnages n'ouvrant purement et simplement pas la bouche durant les dialogues. C'est d'autant plus navrant puisqu'on retrouve la plupart des personnages (assez bien modélisés) et certaines voix françaises de la trilogie.
L'intrigue prend place en parallèle de celle de La Communauté de l'Anneau, choix malin puiqu'il permet d'introduire de nouveaux éléments de l'histoire tout en les recoupant astucieusement avec ceux déjà connus. La cohérence est remarquable et le plaisir d'interagir avec les héros légendaires des livres et des films croissant.
On suit un trio attachant et très complémentaire, composé d'un ranger (comme Aragorn) d'une elfe (comme Arwen) et d'un nain (proche de Gimli), parti à la poursuite d'un dangereux serviteur de Sauron. Le jeu autorise régulièrement le joueur à incarner le héros de son choix, ce qui permet de réduire la redondance des combats face à des vagues d'adversaires de plus en plus en nombreux et imposants. Le bestiaire n'est pas décevant : gobelins, orques, êtres des Galgals, trolls, araignées géantes, on retrouve toutes les créatures maléfiques connues de l'univers. Le jeu est semi-ouvert. On débloque progressivement des zones dans lesquelles on peut revenir à loisir, gorgée d'adversaires, mais aussi de trésors plus ou moins cachés. Même si elle est limitée, l'exploration n'est pas à négliger et offrira aux joueurs les plus curieux de bien belles récompenses.
A votre demande, Beleram, un aigle allié, viendra en renfort à condition que vous ne soyez pas dans une zone souterraine et que vous disposiez d'un item. Ces items ne peuvent être obtenus que de façon aléatoire via les coffres au trésor. A noter que les aigles géants sont particulièrement bien modélisés et exploités dans le scénario.
Le gameplay et la structure générale du jeu rappellent en certains points ceux de Dragon Age, dommage que le soft du studio Snowblind ne bénéfice pas du même confort. Il n'est pas possible d'afficher à tout moment les profils de chaque personnage et on a d'autant plus de mal à visualiser leur évolution respective et à comparer/échanger leurs équipements. Et surtout chaque personnage ne possède pas un inventaire indépendant de celui des autres ce qui fait qu'on aura vite fait de le remplir et de devoir sacrifier beaucoup d'objets intéressants.
Les combats, qui sont le sel de l'aventure, sont, eux, très dynamiques et intuitifs. Coups puissants, coups faibles, attaques de corps à corps ou à distance, armes à 1 main, à 2 mains, magie et compétences spéciales qui se rechargent : tous les ingrédients sont là pour diversifier les nombreux affrontements qui demeureront relativement répétitifs. Au joueur de créer son propre rythme pour éviter ce défaut en alternant au maximum les phases d'actions, d'exploration, de dialogue et de commerce. L'IA réagit plutôt bien, que ce soit nos alliés lorsqu'il s'agit de nous secourir ou l'ennemi pour nous submerger par le nombre. Le challenge sera par conséquent au rendez-vous - notamment lors des deux batailles du côté des nains - sans toutefois décourager le joueur méthodique qui se servira sans scrupule des diverses compétences, des potions et des élixirs. On pestera quand même régulièrement contre le manque de réactivité de notre avatar, notamment lors des combats les plus intenses, la roulade et la prise de potion de ne se déclenchant parfois pas instantanément, malgré la présence de raccourcis.
Cette sphère permet de se protéger, mais seulement des attaques à distance. Certains boss auront recours au même sort.
L'aspect RPG est présent sous forme de quelques quêtes annexes, évidemment d'un gain d'expérience au cours des affrontements, de loot à volonté, de trois arbres de compétences distincts et donc d'une montée en puissance pour chaque personnage. Parce que pour ce qui est des dialogues, pourtant nombreux, ils n'auront que rarement une incidence sur le scénario. On apprécie malgré tout le travail effectué à ce niveau, car pour un jeu de ce type, le background est des plus étoffés et on sent que les développeurs ont eu à coeur de rendre un vibrant hommage à l'univers de Tolkien autant que de satisfaire les fans de la première heure. Un bon moyen aussi pour le néophyte de se plonger aussi dans la saga puisque La Guerre du Nord en est une excellente synthèse.
Si le jeu se boucle assez rapidement, il est important de savoir que non pas un, mais deux New Game + sont dispos, vous permettant de découvrir tous les secrets du jeu ainsi que les équipements de valeur supérieure afin dans l'absolu d'atteindre le level maximum à savoir 40.
En conclusion, étonnant qu'avec toutes ses qualités le jeu n'est pas fait plus parler de lui puisqu'il s'avère au final l'une des meilleures adaptations vidéoludiques de la trilogie de Peter Jackson et de l'univers de Tolkien. On est d'autant plus frustré qu'il n'ait pas été conceptualisé comme un RPG car sur la trentaine de lieux mythiques de la carte, on aura le plaisir d'en visiter qu'une toute petite dizaine, dont deux très cloisonnés (La Lorien et Osgiliath) au travers seulement d'arènes de défi.
Chaque personnage possède une compétence spécifique grâce à laquelle il peut dénicher des trésors dans chaque zone de jeu, ce qui ajoute à l'intérêt d'utiliser les trois, alternativement, ou d'expérimenter les trois niveaux de difficulté du jeu avec un héros différent à chaque fois. Le ranger peut dénicher les cachettes de ranger marquées d'un sceau, l'elfe dévoile des passages masqués par la magie et récolte des plantes, quant au nain, il peut extraire de l'or et détruire des murs scellant des salles secrètes.
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vendredi, 11 janvier 2013
Mon Top 5 Bécanes de Ciné [Cinéma]
A l'occasion de la sortie de...bah de rien...juste comme ça, pour le fun, mon best of des motos les plus sidérantes du 7ème art !
AKIRA : La moto de Kaneda, culte au possible !
THE DARK KNIGHT : la Batpod, un modèle de folie !
TRON LEGACY : la Light Cycle, le rêve ultime du motard ou comment ne faire qu'un avec sa moto !
TERMINATOR RENAISSANCE : La moto Terminator, le chien de chasse de Skynet, de chasse à l'homme, bien sûr !
GHOST RIDER : Harley Davidson...le glas ! Une moto du feu de Dieu...Euh pardon...du Diable !
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Jack Reacher [Cinéma/Critiques]
Après le massacre de plusieurs civils en pleine rue, un sniper fou est rapidement arrêté. Lors de son interrogatoire, au lieu de passer aux aveux ou de clamer son innocence, il ne demande qu'une seule chose : Jack Reacher.
Le trailer annonçait un film d'action nerveux et efficace, mais relativement simpliste. Le résultat à l'écran est sensiblement différent sur ce dernier point, ce qui est une bonne nouvelle.
Après une introduction mémorable qui donne le ton (très sombre) le film prend globalement son temps, naviguant entre plusieurs ambiances, polar, thriller, film d'action, et même comédie l'espace d'une séquence aussi burlesque que surréaliste dans une salle de bains.
L'enquête menée par Tom Cruise (Mission Impossible 4, Oblivion, Edge of Tomorrow) alias Jack Reacher se métamorphose progressivement, dans la forme comme dans le fond, ce qui permet d'apprécier une bonne variété de situations et de personnages. On aurait aimé une finalité un peu plus surprenante, mais le fait est que le film est prenant de bout en bout et se suit avec beaucoup de plaisir. En fait, il ne lui manque pas grand-chose pour se rendre indispensable. Peut-être un héros un peu plus nuancé, un peu plus surprenant, lui aussi, car Jack Reacher c'est le parfait compromis entre le Ethan Hunt de Mission Impossible et le Roy Miller de Night and Day. Mais c'est aussi et surtout un profil de héros qu'on a déjà vu mille fois (à l'image de l'accroche de l'affiche) et dont certains acteurs se sont fait une spécialité jusqu'à l'écoeurement (qui a dit Steven Seagal ?)
Reste qu'une nouvelle franchise pourrait voir le jour en cas de succès avec, pourquoi pas, de nouvelles révélations, plus passionnantes, sur le personnage. On l'espère en tout cas. Affaire à suivre.
Rosamund Pike est particulièrement mise en valeur dans ce film. Les liens subtilement ambigus entre son personnage et celui de Tom Cruise donnent un intérêt supplémentaire au film.
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mercredi, 09 janvier 2013
Et si Shining était une Comédie ? [Vidéos/Trailers]
On change le montage, on change la BO et voilà comment on transforme une référence en matière de film d'angoisse en une bien innocente comédie sentimentale. Oui, c'est tout un art !
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lundi, 07 janvier 2013
La Belle Verte [Cinéma/Critiques]
Sorti en 1996, La Belle Verte de Coline Serreau (Trois Hommes et un Couffin) abordait avec beaucoup d'originalité et d'humour la décadence de notre société.
Depuis La Crise, on savait déjà la cinéaste très douée pour remettre les pendules de l'Humanité à l'heure. Avec ce film, elle va encore plus loin dans le concept en imaginant un peuple très avancé intellectuellement confronté à nos valeurs et nos repères. Le décalage nous vaut, évidemment, des scènes de pure comédie mémorables, beaucoup de bonnes idées et de trouvailles, mais la réflexion et l'émotion ne sont jamais loin, ils nous envahissent même dès la séquence d'introduction.
Si le film n'évite pas quelques fois l'excès de bons sentiments et de cabotinage, on peut difficilement le lui reprocher vu l'intention qu'il y a derrière. Ce genre de piqûre de rappel est toujours bon, d'autant que l'oeuvre est plus que jamais d'actualité et se montre particulièrement visionnaire sur certains points. Après l'avoir visionnée, on n'a d'ailleurs qu'une seule envie : se déconnecter, nous aussi ! (d'Internet ?)
La réalisatrice/actrice Coline Serreau entourée de deux belles plantes : Claire Keim et Marion Cotillard
En bonus, une courte interview de Coline Serreau à l'occasion de la sortie de son documentaire en 2009 :
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samedi, 05 janvier 2013
I'm Yours par Kina Grannis & Joyce Jonathan [Vidéos/Live]
Un duo de rêve : listen and enjoy !
Kina Grannis en solo cette fois : Un clip et une voix enchanteurs
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