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samedi, 02 juin 2012

Skyrim : Carnet de Voyage

Skyrim : Carnet de Voyage

S'il y a bien une chose que l'on peut déplorer dans Skyrim, ce sont ses bugs fréquents et imprévisibles. Mais s'il y a bien une chose en mesure de nous réconcilier avec le jeu, ce sont bien les panoramas qu'il nous offre spontanément durant nos périples. C'est bien simple, où que le regard porte, de jour comme de nuit, quelque soit la météo, la beauté de cette contrée nordique nous frappe et nous coupe le souffle. A vous de juger :

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Deux images assez représentatives de la diversité de la topographie de Skyrim : forêts, montagnes, rivières, plaines, rochers et végétation éparse

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Que serait une région nordique sans chute de neige ?

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Jorrvaskr à Blancherive, où siège la Guilde des Compagnons

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L'Académie de magie de Fortdhiver, pour le moins isolée !

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L'entrée de l'Académie donne tout de suite le ton !

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Ce pont a une histoire comme tout ce que vous verrez dans Bordeciel 

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La contrée de Bordeciel est immense et n'attend que vous pour l'explorer

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              Un donjon abritant sans nul doute monstres et trésors en tous genres

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Le genre de panorama qui fait qu'on s'arrête de jouer et qu'on se contente juste de regarder. Et dans Skyrim, ça arrive souvent !

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Fort-Dragon, siège du Jarl de Blancherive qui méritera son nom une seconde fois au cours de l'aventure prinicpale. Mais quelqu'un peut me dire ce que fout une statue de Talos dans une ville clairement affiliée à l'Empire ?

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                                  Les Pyrénées ? Non, mais on s'y croirait !

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                       Markarth, une ancienne cité naine construite à même la roche

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Un petit coucher de soleil...à moins que ce ne soit un lever !

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Vendeaume, le siège de Ulfric Sombrage, chef de la rébellion menée contre l'Empire et Haut-Roi auto-proclamé depuis qu'il a assassiné l'ancien souverain. C'est dans ce contexte tumultueux que vous faites votre apparition.

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                   Les aurores boréales sont fréquentes, mais qui s'en plaindrait ?

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Quelques endroits accueillants attendent le voyageur éreinté

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Si vous trouvez cette petite sphère blanche (tout en bas), cette statue entrera en contact avec vous ! De nombreuses quêtes se déclenchent ainsi aléatoirement.

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Solitude, la Capitale de Bordeciel, siège de l'Empire. Ci-dessous, une vue identique de la ville (sans doute l'un de mes paysages préférés dans tout le jeu) qui montre parfaitement la richesse en terme d'ambiances que peut générer le jeu. Avouez que c'est admirable ! 

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Solitude austère

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Solitude pudique

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Solitude radieuse

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Solitude romantique

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Une vue de l'intérieur de Solitude (ci-dessus et ci-dessous)

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SCREENS BONUS

(Parce que dans Skyrim on se fend aussi la poire !)

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Ah, la fameuse flèche dans le genou !

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Mais cette épée, ce ne serait pas Excalibur ? Et ce foulard rouge agité par le vent, ce ne serait pas celui de...Ah, mais là vous allez devoir regarder la saison 6 de Kaamelott (Regardez toute la série si c'est pas déjà fait, ça vaudra mieux !)

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Dans Skyrim, les chiens vous rapportent n'importe quoi. Elle est où la baballe, hein ? Elle est où ?

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Quand l'eau est aussi limpide, on avance aussi bien que sur la terre ferme !

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Y en a qui ont un manche à balai dans le c..., d'autres...

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 A mon avis, c'est une secte, la secte des Têtes à Haches !

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Alors ça, qu'on soit d'une race ou d'une autre, ça doit faire mal !

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Croyez-moi sur parole si je vous dis que ces bandits se sont retrouvés ainsi sans mon aide après avoir goûté le fer de mon arme !

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Qui a dit qu'il n'y avait pas de licorne dans Skyrim ?

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Quand il s'agit de faire mumuse dans l'eau, tout le monde s'y colle !

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Cette flèche a eu un effet inattendu sur ce loup !!!

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Parce que les développeurs ne sont pas les derniers à vouloir rire du jeu !

 

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mardi, 15 mai 2012

Le Parfum [Cinéma/Critiques]

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Le roman de Patrick Süskind publié en 1985 a connu un succès phénoménal. On peut donc s'étonner qu'il ait mis autant de temps à être adapté en long-métrage. Heureusement, le résultat en images est à la hauteur de cette oeuvre singulière riche en émotions.

Jean-Baptiste Grenouille naît à Paris au XVIIIème siècle d'une manière qui marque déjà profondément l'esprit du spectateur (pour public averti). Dans cet environnement aussi crasseux que cruel, il ne doit littéralement sa survie qu'à son flair prodigieux. En effet, Grenouille est né Nez, autrement dit, les odeurs n'ont aucun secret pour lui : il peut les détecter d'aussi loin qu'elles se trouvent, les identifier, les dissocier et les analyser avec une précision inégalée. Ce pouvoir va conditionner son existence entière, le poussant à commettre des crimes sans la moindre once de remords. Son but ultime : concevoir le parfum parfait, ultime. Mais pour ce faire, il devra sacrifier nombre de femmes.

Paradoxalement, c'est un être qui dégage une rare innocence et l'on s'attache rapidement à lui et à sa destinée extraordinaire grâce au visage très expressif et à la performance de Ben Wishaw (Le Parfum, Bright Star, Cloud Atlas, Skyfall)

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Dustin Hoffman (Sphere) campe le mentor de Grenouille lequel finira fatalement par inverser les rôles au vu de son prodigieux don.

Le défi de transposer le best-seller était grand car comment traduire le formidable don de Grenouille en images ? Le réalisateur Tom Tykwer (Cloud Atlas) a réussi de manière fort simple. Gros plans, zooms, et nous voilà plongés dans l'univers de ce véritable anti-héros dont le parcours autant que le pouvoir fascinent à plus d'un titre. L'histoire était déjà d'une originalité folle, mais elle ne perd rien de son intensité. Si la dernière partie peut surprendre, faire sourire ou même écoeurer, elle ne fait que rappeler finalement que le Parfum est une fable adulte dotée d'une dimension métaphysique.

A mi chemin entre film historique, thriller et film fantastique, le Parfum est une oeuvre fascinante, à voir absolument.

 

 

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mardi, 08 mai 2012

INCEPTION : Esprits Frappeurs [Fanfic]

 

Nathan Tyrdell était conscient de sa supériorité. Son prisonnier beaucoup moins. Il se sentit obligé de le convaincre :

- Cette maison n’est pas très grande et elle est loin, très loin de la ville la plus proche. Si j’étais optimiste, je dirais que les chances que tes amis ont de te retrouver frôlent le zéro.

Le prisonnier le toisait avec une absence totale d’expression. L’interrogatoire n’allait pas être simple. Mais Tyrdell s’en moquait. Il avait tout son temps et chaque bribe d’information qu’il parviendrait à extraire de l’homme serait pour lui la source d’une joie sans nom.

Comme pour le lui annoncer, il pêcha une pomme dans la coupe posée sur la table – unique décoration de la pièce – et mordit dedans à pleines dents. Il jeta un bref coup d’œil à travers la fenêtre derrière lui. On pouvait entendre les bruits familiers de la campagne à l’heure où elle s’endort. N’eut été la situation, il se serait volontiers laissé bercer par la douce plainte du vent et le chant des grillons.

- Je ne suis pas celui que vous croyez.

Le prisonnier parlait enfin. Pour Tyrdell, c’était déjà une victoire. Il commençait à se soumettre.

- Ok. Alors dites-moi qui vous êtes.

L’homme se mordit la moustache. Des ecchymoses couvraient son visage émacié. Tyrdell ne se souvenait plus d’où elles venaient. L’arrestation avait-elle été aussi violente ? L’avait-il battu pour le faire parler ? Etrange. Il n’arrivait pas à se souvenir. D’ailleurs en y repensant, il ne se souvenait pas non plus comment ils étaient arrivés jusque-là. Voiture civile, transport spécial ? Train, avion, hélico ?

Tyrdell secoua la tête. C’était au prisonnier de se sentir paumé, pas à lui. Il était fatigué, voilà tout. Le voyage avait dû être long et ce face à face sans doute entamé depuis plusieurs heures. Il en avait vu d’autres.

Comme si le prisonnier avait soupçonné son trouble, il ajouta :

- Nous ne sommes pas non plus où vous croyez que nous sommes.

L’assurance du type faisait froid dans le dos. Tyrdell s’empêcha de déglutir pour ne pas trahir son inquiétude.

- Bien. Dites-moi tout.

Tyrdell tendit la main pour croquer sa pomme, mais elle n’était plus là où il l’avait laissée. La coupe aussi avait disparu.

- Regardez par la fenêtre.

Tyrdell avait la désagréable sensation de ne plus maîtriser la situation. Pire. Il avait le sentiment très net de se retrouver dans le rôle du prisonnier. Il obéit avec un geste traduisant un maximum de dédain. Ce qu’il vit au-dehors le bouleversa au-delà des mots. Comme pris d’un vertige, il se recula et se raccrocha à la table, le visage livide.

- Bordel, mais qu’est-ce que…

Il se tourna vers le prisonnier. Ce dernier baissa la tête comme pour se soustraire à sa vue. Lorsqu’il la releva, son visage n’était plus le même. Les ecchymoses, la moustache, tout cela avait disparu. Sans qu’il pût l’expliquer, Tyrdell contemplait désormais une femme aux cheveux blonds dans un costume d’homme. Elle le dévisagea froidement :

- Ce n’est que le commencement, Tyrdell !

Elle donna un violent coup dans la table avec ses pieds, se projetant à travers la porte derrière elle.

Ligotée sur sa chaise, elle plongea dans le vide, s’éloignant à toute vitesse du building suspendu entre ciel et terre. Les fenêtres de l’immeuble explosèrent et des gardes jaillirent des débris de verre pour fondre droit sur elle tels des oiseaux de proie. Il y en avait une dizaine. Et ils arrivaient très vite.

La femme eut la vision fugitive d’un océan en contrebas. Si elle pouvait l’atteindre avant qu’ils ne l’atteignent, elle, elle serait alors hors de danger. Si seulement elle pouvait se libérer de ses liens. Tyrdell avait bien serré. Même dans l’état d’ahurissement dans lequel il devait être, son esprit était encore solide. On ne lui avait pas menti à son sujet. C’était un adversaire redoutable. Elle essaya de faire abstraction de sa situation pour se focaliser sur la corde enserrant ses poignets. Le premier garde était presque sur elle lorsqu’elle se libéra. Il se jeta sur la chaise. En un tournemain, elle l’attacha au siège au moment où ses acolytes ouvraient le feu. Son bouclier improvisé fut rapidement criblé de balles lui laissant tout le loisir de plonger droit vers l’océan. Des balles fusèrent tout près d’elle, lui indiquant que le stratagème n’avait pas fait long feu. Elle ôta sa veste de smoking et la jeta derrière elle. Son plus proche assaillant la reçut en pleine figure, lui faisant gagner de précieuses secondes. L’eau miroitante n’était plus qu’à une centaine de mètres. Comme aurait dit Tyrdell, en étant optimiste, les chances qu’elle avait de survivre à une telle chute frôlaient le zéro. Heureusement le monde dans lequel elle évoluait remettait totalement cette perspective en question. Une balle siffla à un cheveu de sa joue droite. Il fallait qu’elle évite toute blessure, toute douleur extérieure à elle. Le moment n’était pas venu de sortir. Elle avait encore des choses à faire ici. Elle se concentra sur sa chute. Elle atterrit sur l’océan, un genou fléchi, comme sur un terrain solide. Les gardes, eux,  plongèrent tout autour d’elle, dans de grandes éclaboussures. L’espionne se releva. Elle fit quelques pas sur l’eau, se délectant du caractère surréaliste de la situation.

- J’adore ce job !

Mais Tyrdell n’avait pas dit son dernier mot. Il s’était mêlé à ses poursuivants. Elle le vit s’élever hors des flots à la verticale avant de poser les pieds sur la surface comme elle venait de le faire.

- Je ne sais toujours pas qui tu es, mais j’ai une idée plus précise de l’endroit où nous sommes.

Il regarda autour de lui avant d’ajouter :

- Mon esprit ou le tien ?

L’espionne allait répondre quelque chose, mais elle comprit que Tyrdell essayait moins de connaître ses intentions que de gagner du temps. Elle repéra les gardiens – simples extensions défensives de l’esprit de Tyrdell – se mettre stratégiquement en place sous la surface de l’océan. Eux aussi profitaient pleinement des capacités extraordinaires du rêve dans lequel ils cohabitaient temporairement. Debout, la tête renversée, du moins de son point de vue à elle, ils avançaient sournoisement l’arme à la main dans sa direction, espérant la piéger mortellement. Mais Rachel Morgan avait de l’expérience. Et elle savait s’en servir.

- Je te laisse deviner, Tyrdell !

Sur ces mots elle se mit à courir tandis que des chapelets de balles venaient trouer le sol liquide tout autour d’elle, dans un ballet de gerbes fantastique. Rachel n’était pas du genre à fuir. Elle le faisait assez dans la réalité. Autre monde, autres règles. Ici, elle se sentait puissante, car son esprit avait toujours été fort et son imagination, galopante. Plusieurs gardiens jaillirent hors de l’eau à quelques mètres devant elle, pointant leurs armes sur elle. Ils firent feu. Les yeux de Rachel s’agrandirent. Un court instant le temps ralentit. La jeune femme fit volte-face. Elle jeta un regard à Tyrdell, courant vers elle avec une lenteur qu’il s’efforçait de vaincre, avant de basculer à 180° sous la surface de l’océan. De ce fait, elle se retrouva derrière l’un de ses poursuivants. Elle lui arracha facilement son pistolet et au moment où le temps reprit son cours normal, elle lui assena un violent coup de la crosse de son arme. Le type eut une réaction inattendue. Il fut projeté hors des flots et s’envola dans le ciel comme si Dieu en personne l’avait convié. A son tour, Rachel fit feu. Ses balles crevèrent le sol aqueux avant de crever la peau de deux gardiens qui décollèrent à leur tour. La gravité était délicieusement capricieuse. Rachel sourit avant de comprendre que Tyrdell l’avait rejoint et lui tirait dessus. Elle décida de remonter à la surface sans prendre la peine de se retourner cette fois. Elle jaillit hors de l’eau, les talons pointant vers le haut et ce faisant, neutralisa deux autres gardiens. Lorsqu’elle retomba sur ses pieds, Tyrdell était en train de faire surface, la tête la première. Elle le visa avant de sourire malicieusement. Elle se concentra et une fraction de seconde plus tard, la surface de l’océan était aussi gelée qu’un iceberg. Tyrdell était pris au piège dans la glace, la moitié de son corps seulement dépassant de l’eau, sa main armée du flingue se tortillant désespérément sous la surface. Rachel s’approcha de lui. Elle le savait vulnérable, sans défense. Bien plus qu’il ne voulait le laissait paraître, en vérité. Ses gardiens avaient tous disparu. C’était un signe. L’espionne posa un genou au sol et darda sur Tyrdell un regard aussi froid que l’océan sous ses pieds.

- A ton tour de répondre à mes questions.

Tyrdell cracha sur elle.

- Tu peux rêver !

Rachel se mit à rire.

- Je crois que ce n’est pas incompatible. Ecoute, si tu as compris où nous sommes alors tu comprendras aussi qu’ici, j’ai des moyens particuliers de te faire parler qui n’existent pas ailleurs. Des menaces qui n’existent pas ailleurs. Des peurs.

Elle leva les yeux. Tyrdell l’imita, à son grand regret. Le building qu’ils avaient quitté tous deux avec fracas était en train de tomber du ciel droit sur eux. Comme si de rien n’était, Rachel poursuivit :

- Si j’étais optimiste, je dirais que les chances que tu as de survivre à cette chute frôlent le zéro.

L’inquiétude de Tyrdell fit soudain place à une surprenante assurance.

- Si nous étions dans la réalité, je te donnerais sans doute raison.

Tyrdell se tira une balle dans la jambe. A l’instant où il disparut, Rachel comprit son erreur. Distraite par son échec, elle en oublia le building qui s’écrasa de tout son poids sur la banquise improvisée.

Rachel se réveilla sous le choc. Elle avait l’habitude de ces séances aussi reprit-elle rapidement ses esprits. Elle regarda autour d’elle. Elle était dans une pièce d’une grande sobriété, rappelant celle dans laquelle Tyrdell l’interrogeait au préalable. Elle reconnut la même table et la même coupe de fruits. Un employé la débrancha de la machine. Un homme aux cheveux blonds habillé avec élégance s’approcha d’elle. Il pinça les lèvres. Rachel secoua la tête.

- Désolée, Cobb. J’ai merdé.

Ils tournèrent la tête et observèrent Nathan Tyrdell ligoté à une chaise. Son visage émacié était couvert d’ecchymoses. Son bâillon l’empêchait d’émettre le flot d’injures qu’il leur adressait. L’employé le débrancha lui aussi de la machine, une valise ouverte contenant un système complexe connu de bien peu d’hommes.

- Pas grave, dit le dénommé Cobb. Tu as encore besoin d’un peu de temps, c’est tout. Je suis sûr que ça peut marcher.

Rachel était moins confiante.

- J’ai pas le feeling en ce moment.

- Tu déconnes. Tu es un véritable Esprit Frappeur. Je ne connais personne comme toi. Tu as toute les qualités pour ce job. Tu es une faussaire brillante, une architecte hors pair et une organisatrice experte. A côté du tien, mon CV ressemble à celui d’un touriste.

Rachel eut un sourire las.

- Venant de toi, c’est un sacré compliment. Mais être polyvalent, est-ce que ce n’est pas une manière élégante de dire qu’on est qu’à 50% dans tout ce qu’on fait ? Tu devrais peut-être songer à embaucher une équipe de spécialistes. Pour être sincère,  le fait que Tyrdell ait été entraîné rend les choses plus difficiles que je ne l’imaginais. Je manque de concentration et en plus de cela on a plus beaucoup de temps. Je ne comprends pas,  je suis motivée pourtant. Difficile de ne pas l’être surtout quand on devine ce que ce salaud doit préparer comme coup tordu !

Nouvelle bordée d’injures censurée par le bâillon.

Cobb allait répondre quelque chose, mais Rachel reprit :

- C’est vrai que tu ne connais personne comme moi ?

Cobb s’assit face à elle. Il prit une pomme dans la coupe de fruits et mordit dedans à pleines dents.

- Non, je connais quelqu’un d’autre.

D’un regard, Rachel l’enjoignit à être plus précis.

- Il est passé dans le camp ennemi, il y a plusieurs années. C’est un Esprit frappeur lui aussi. Vraiment très doué.

Rachel désigna Tyrdell du menton.

- Il pourrait le faire parler ?

Cobb se leva.

- Pour ça, il faudrait le convaincre de travailler pour nous. Le connaissant, c’est peine perdue.

Rachel retrouva son sourire malicieux.

- Ou faire en sorte qu’il travaille pour nous sans qu’il s’en rende compte.

Cobb et Rachel se dévisagèrent avec complicité :

- Inception !

 

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samedi, 05 mai 2012

Captain America : Super Soldat [Jeux Video/Critiques]

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             Bouclier ça se dit shield en anglais. Y a pas de hasard !

Comme tant d'autres super héros estampillés Marvel, Captain America a eu droit à son adaptation sur grand écran, puis sur console de salon. Laminé par les critiques et boudé par les joueurs, on pourrait se demander l'utilité d'un énième test aujourd'hui. Tout simplement parce que votre serviteur a adoré et qu'il va se faire un plaisir de vous expliquer pourquoi.

Commençons par ce qui marque en premier lieu : l'animation ! Cap' se déplace avec une agilité remarquable et les combats sont d'une fluidité exemplaire grâce à des mouvements réalistes et variés avec en prime moult ralentis très cinématographiques.

Le gameplay, quant à lui, rappelle effectivement la jouabilité des derniers Batman, mais après tout qu'importe puisque le résultat est tout aussi bon et de surcroît très bien adapté pour ce titre.

On alterne les combos et les stratégies avec un régal croissant sur les nombreux soldats de l'Hydra et des Boss de plus en plus impressionnants. Plusieurs coups spéciaux sont disponibles que l'on acquiert lorsqu'on a accumulé suffisamment de points d'expérience.

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Quand Cap' pète un boulon, ce sont les robots de l'Hydra qui trinquent !

 Le jeu se découpe en 18 chapitres. Mais là où on attendait un jeu linéaire et simpliste, on découvre avec surprise et bonheur un véritable petit monde semi-ouvert. En effet, vous serez amené à visiter dans ses moindres recoins une forteresse de l'Hydra découpée en plusieurs zones distinctes dont les différents accès (notamment par les égouts) se déverrouillent progressivement, nous permettant ainsi de les revisiter plus tard pour dénicher les nombreux trésors à collectionner et pourquoi pas refaire le portrait de quelques fantassins, même une fois l'histoire terminée. Et si ça ne vous suffit pas, 10 défis à débloquer vous attendent pour mettre vos talents à rude épreuve. Rien que pour avoir pensé à tout ça, on applaudit le studio en charge du projet !

La baston c'est bien beau, mais Cap' en a aussi sous le casque et il le prouve via quelques énigmes, mais surtout des passages de plate-formes très bien fichus qui vous permettront d'accéder à des artefacts cachés ou encore de booster votre jauge de combos en respectant le parfait timing dans vos acrobaties. Tout simplement jouissif ! Et pour lui faciliter la tâche, un mode focus lui permet de déceler d'un coup d'oeil les éléments importants du décor comme les points de saut et les objets disséminés.

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    Cap', grand adepte de la Barre de Fer !

Les graphismes ne sont pas éblouissants, certes et le moteur physique montre ses limites (textures, distance d'affichage) mais le design des personnages (Cap' en tête) est soigné et l'univers rétro-futuriste a bénéficié d'un travail approfondi. (en attestent les nombreux bonus)

Oui, malgré une relative redondance dans les combats et les ennemis, on sent que les développeurs se sont efforcés d'offrir une aventure rythmée, variée avec en prime une bonne dose d'exploration qu'on espérait pourtant pas. On prend beaucoup de plaisir à incarner le Super Soldat et à démanteler l'organisation Hydra à coups de bouclier. Que demander de plus ?

Un jeu qui mérite donc largement d'être (re)découvert et d'être rangé aux côtés de titres comme Wolverine au rayon restreint des adaptations réussies.

 

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lundi, 30 avril 2012

The Avengers [Cinéma/Critiques]

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Ca y est, il est là, enfin ! LE film qui réunit tous les super-héros de l'écurie Marvel avec lesquels nous avons passé ces dernières années en attendant de les voir combattre côte à côte pour une même cause.

Alors bilan sans plus attendre : le but est atteint, on ressort avec la banane.

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Ca valait le coup d'attendre, non ?

Des difficultés, des défis on peut dire qu'il y en avait à relever et pas seulement d'un point de vue technique. On sait que de ce côté, Hollywood a le savoir-faire nécessaire. Non, le plus dur dans ce projet était de parvenir à un équilibre, équilibre entre les différents personnages et équilibre entre les genres.

Des blockbusters, on peut en voir à la pelle tout au long de l'année. Parfois il vaut mieux ne pas en attendre grand-chose (Oui je parle de toi Battleshit...euh ship !) et parfois l'attente est récompensée malgré nos craintes d'être une nouvelle fois déçu pour ne pas dire dégoûté.

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Ce n'est pas uniquement pour son aspect pop-corn qu'Avengers s'offre un géant vert !

Pourquoi The Avengers fait la différence ? Parce que Joss Whedon lui-même (papa de Buffy) a longtemps attendu de pouvoir jouer dans la cour des grands. Et qu'il est avant tout comme nous, un cinéphile passionné et un passionné de comics. Lorsque le feu vert lui est enfin donné de s'attaquer à la franchise avec les moyens qu'il faut, il n'a rien à perdre et il a surtout tout à donner.

Résultat : cet équilibre si complexe à trouver, il réussit l'exploit de le maintenir sur toute la durée. Chaque super-héros complète les autres, trouve sa place et a droit à son heure de gloire. Les répliques et les gags bien dosés font mouche au bon moment. L'action ne déçoit pas et réserve de gros morceaux de bravoure sans jamais lasser grâce à des changements bienvenus que ce soit au niveau des décors, des plans ou via d'ingénieux angles de caméra.

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Assembler les Avengers c'est une chose, qu'ils fassent cause commune, c'en est une autre. Nick Fury va pourtant se faire un devoir de montrer que c'est possible !

L'intérêt ne s'essouffle jamais. La tension et le plaisir sont permanents car il y a toujours quelque chose qui vient nous étonner, nous titiller comme la perspective d'un combat de titans jusqu'alors fantasmé.

L'esprit épique et héroïque tant espéré est quant à lui palpable. Voir l'équipe au complet et au sommet de son art défendre chèrement un New York dévasté procure ce savoureux frisson qui nous dit mieux que n'importe quel argument combien le film a réussi son pari.

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Loki, un bad guy un peu faiblard question charisme. Puissant et malin, certes, mais les sourires sardoniques clichés et la psychologie survolée le rendent peu mémorable.

Et quand on se met à regretter que le méchant soit trop classique dans ses interventions, il devient malgré lui l'objet de l'un des meilleurs gags du film (merci Hulk !). Alors c'est là qu'on comprend que justement Whedon a tout compris.

Loin de faire un simple divertissement de luxe pour ados attardés, tout comme les Avengers Whedon nous fait cadeau d'une promesse : celle qu'Hollywood peut encore nous surprendre quand la passion et le respect du spectateur sont les priorités de l'entreprise.

Que les autres en prennent de la graine !

 

Avec Robert Downey Jr (Iron Man 2), Samuel Jackson (Incassable, Sphère), Chris Hemsworth (La Cabane dans les Bois), Scarlett Johansson (Her), Chris Evans (Captain America, The Winter Soldier), Mark Ruffalo (Insaisissables), Jeremy Renner (Mission Impossible : Protocole Fantôme),...

 

NB : Une fois n'est pas coutume, restez un peu durant le générique de fin pour apprécier une scène bonus !

 

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vendredi, 27 avril 2012

Skyline [Cinéma/Critiques]

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Le Pitch : Des extraterrestres attaquent une grande ville américaine à coups de lumières bleues hypnotisantes.

Une courte séquence est filmée en accéléré pour montrer les peronnages prendre leur mal en patience en attendant un miracle. Et bien c'est tout à fait ce qui vous attend si vous décidez de regarder Skyline.

L'intro (interminable) a des faux airs de Cloverfield sauf qu'ici les personnages sont loin d'être attachants et on se fout rapidement de ce qui va leur arriver, la faute à des dialogues, des situations et un rythme ennuyeux à mourir.

On a donc aucun scrupule à zapper plusieurs scènes pour se délecter de quelques bons effets spéciaux (la bataille aérienne) qui ne sauvent pourtant même pas le film du désastre.

Seul le sort des humains (Encore faut-il arriver jusque-là) dénote une certaine originalité comparé aux autres films du même genre.

Mais c'est surtout au moment même où on s'attend à voir défiler le générique de fin qu'en une minute l'intérêt est complètement retourné grâce à une séquence digne de l'excellent District 9. Du coup quand le générique vient réellement, on est pour le moins perplexe. 1 minute sur à peine 1h30 ? bah oui, le constat est ... consternant !

Alors nouvelle stratégie hollywoodienne (une suite était déjà prévue) pour appâter le spectateur ou inspiration tardive du scénariste ?

Je ne sais pas ce qui est le pire.

 

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mercredi, 25 avril 2012

Sweet Pea's Chronicles

 

Issue du film Sucker Punch de Zack Snyder, Sweet Pea est une guerrière splendide au tempérament d'acier, acerbe et impitoyable, mais qui cache aussi beaucoup de sensibilité derrière le masque de son dédain.

Son caractère, son look et surtout la frustration née du fait qu'on ne la voit JAMAIS utiliser l'épée qui orne pourtant si joliment son dos sont les raisons qui m'ont poussé à élaborer ce projet que j'espère bientôt commencer (si seulement c'était le seul !!!)

Les aventures que je raconterai se dérouleront indépendamment de l'intrigue du film et exploiteront l'univers de Fantasy survolé - dans tous les sens du terme - dans l'oeuvre de Zack Snyder.

Ci-dessous, LA scène exclue injustement du film où Sweet Pea utilise son épée (merci à Tate Langdon pour l'info) :

 

 

 

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vendredi, 20 avril 2012

Hollywood Panic [Recueil/Humouroïd]

ou le voyage déjanté d'un cinéphile français dans la mémoire du 7ème Art

 Pour (re)découvrir ce qui s'est passé avant

 

    On venait de quitter les côtes françaises et on survolait le tapis bleu de l’Océan Atlantique. Depuis notre départ en hélico, j’avais pratiquement rien dit. Faut dire que depuis que Tom Cruise m’avait annoncé que je pourrai revoir Angelina Jolie en vie, mon cerveau tournait comme un lion en cage dans mon crâne qui avait tout le mal du monde à le contenir. J’observai  Tom piloter  l’appareil avec une aisance des plus enviables. Ma vie avait bien changé depuis ma rencontre fatidique avec Angie. J’évitais de trop ressasser mes souvenirs avec elle, mais j’avais quand même régulièrement besoin de me pincer pour m’assurer que tout ce qui m'était arrivé était réel. Alors que le silence nous avait pris en otage depuis un bon moment, j’ai quand même fini par lâcher :

- Alors pour toi aussi le cinéma est une couverture ?

Tom m’a fait son fameux sourire enjôleur :

- Mieux que ça. C’est une vraie formation d’espion. Tu peux pas imaginer tout ce que j’ai pu apprendre en faisant des films.

- Comme lire sur les lèvres ?

- Tiens, un cinéphile.  Ca a dû plaire à Angie, ça !

Ma pomme d’Adam a confirmé. J’ai poussé un soupir pour éviter de chialer comme un môme à qui on aurait piqué sa sucette et j’ai poursuivi une interview que m’aurait enviée le gratin des journalistes :

-  Ca faisait longtemps que tu bossais avec elle ?

Parler d’elle au passé était un véritable crève-cœur, mais Tom m’avait assuré  que je pourrai la revoir bientôt alors je me consolais en me disant que c’était provisoire.

A notre altitude, c’était l’heure de pointe : Un banc de mouettes est arrivé brusquement en sens inverse et droit sur nous, sans crier gare ou même quelque chose d’approchant dans leur langue. Tom a usé de tout son savoir-faire pour éviter le carnage. L’hélice a épilé quelques volatiles, mais il y a eu plus de peur que de mal. Comme si rien ne s’était passé, il a répondu :

- On s’est rencontré il y a trois ans sur le tournage d’un film, une parodie de James Bond.

J’en eus le souffle coupé. Moi qui ai toujours pris soin de m’informer dans ce domaine…

- J’en ai jamais entendu parler !

- Le projet a été abandonné. On a malgré tout sympathisé et on a fini par découvrir notre identité secrète.

- Ah, oui ! Comme dans Mr and Mrs Smith avec Brad Pitt ! Quel putain de bon film, aussi celui-là !

Là, Tom a eu un sourire un peu bizarre. Comme si j’avais une verrue sur le nez. Sauf que c’était pas ça.

- Quoi ? Me dis pas que Brad Pitt est un espion lui aussi !

- Si je te répondais, il faudrait que je te tue après.

- Ok, laisse tomber alors. Je lui poserai la question quand je le verrai.

Je disais cela avec le plus grand sérieux. Cette éventualité ne m’apparaissait plus impossible étant donné le virage à 180 ° qu’avait effectué mon existence ces derniers jours. Il y avait du bon, et même du très bon comme ma complicité grandissante avec Angie et ce baiser fugace dans la voiture pour me remercier de l’avoir aidée. Et puis il y avait eu du moins bon, du très moins bon même comme quand mon salaud de père avait flingué Angie. J’avais eu sa peau, mais ses sombres projets n’en étaient pas pour autant terminés.

- Mon père a parlé d’une sorte d’opération baptisée Hollywood Panic. Qu’est-ce que c’est ?

- Une très mauvaise nouvelle pour les Etats-Unis. Et donc forcément pour le monde entier.

Ca ressemblait trop à une réplique standard pour blockbuster. Ca me suffisait donc pas.

- Mais encore ?

- C’est le nom de code d’un super virus. Ton père l’a lancé juste avant que tu ne l’affrontes. Je ne pourrai pas t’en dire davantage avant qu’on ait atteint notre destination.

- Justement, où est-ce qu’on va exactement ?

- Nouveau-Mexique.

J’émis un long sifflement. Enfin, je fis du bruit avec ma bouche.

- C’est pas la porte à côté, dis-moi !

Tom exhiba une seringue.

- Si tu veux, tu peux faire un somme.

- Non, merci. La dernière piqûre qu’on m’a faite m’a pas trop réussi.

Oui, je sais que la traversée de l’Atlantique en hélico n’a rien de passionnant, mais figurez-vous que…

- Bon, ça va, je vais la prendre cette piq…

L’aiguille me traversa le bras sans crier gare elle non plus.

J’ai ouvert la bouche pour hurler, mais mon cri s’est vautré sur ma langue.

-… fait mal cette connerie !

Tom a dû avoir pitié de moi et de ma curiosité. A moins que parler de me tuer l’ait fait furieusement fantasmé.

- Si je te dis qu’on se rend dans l’endroit le mieux gardé au monde.

La piqûre devait déjà faire effet car je répondis avec une grande assurance :

- Disneyworld ?

- Bon, le deuxième alors.

Entre deux noyades, mon cerveau prit une longue inspiration :

- La Zone 51 !!!

Tom opina du chef, ravi de l’effet que cela provoqua sur moi.

Etant d’une nature très brave, je me suis immédiatement mis à paniquer :

- Tu veux dire que mon père trafiquait avec l’armée ?

- Non.

- Tu veux dire que mon père trafiquait avec les extraterrestres ?

- Non !

- Tu veux d… Non, en fait, je vois plus !

Tom parut affecté par mon manque d’imagination. Autrement dit par ma déplorable naïveté.

- La Zone 51, l’armée, les prototypes d’avions, les extraterrestres, tout ça n’est qu’une couverture !

- Une couverture, ça aussi ? C’est moi ou l’espionnage est la plus grande literie au monde ?

Tom ignora ma raillerie.

- La vraie raison de l’existence de cette base est souterraine. A des kilomètres de profondeur. On y a stocké l’intégralité du cinéma américain. Tu imagines ?

A ma tête d’ahuri, il comprit finalement que j’avais quand même un peu d’imagination.

Il poursuivit :

- Dès que ça été possible, on a tout converti en données informatiques. Le problème c’est que ton père, avec sa saloperie de virus, vient de mettre un bon coup de pied dans la fourmilière.

Je grimaçai :

- Il se prenait sûrement pour un artiste et il pensait sans doute que de faire ça revenait à créer son chef-d’œuvre ultime. Sauf que quand on est con c’est pour la vie !

Tom me fixa quelques instants avec un intérêt nouveau qui flatta mon égo :

- Tu n’as rien en commun avec lui. Mais ça, je crois que tu le sais déjà.

Je hochai la tête autant pour approuver sa déclaration que pour le remercier de sa franchise.

- Comment peut-on régler le problème ?

- Actuellement, la crème des experts essaie de localiser le virus, mais il a déjà fait pas mal de dégâts.

- C’est-à-dire ?

- Les films se mélangent. C’est un vrai foutoir. Plus rien n’est à sa place. Ca crée des paradoxes totalement flippants. A l’heure où je te parle le Loup de Tex Avery essaie sûrement de violer Marylin Monroe.

J’ai souri bêtement en imaginant la scène, avant que le regard de Tom ne me rappelle que ce n’était vraiment pas une bonne nouvelle. Surtout pour Marylin.

- On a étudié plusieurs solutions, mais le plus simple serait d’envoyer un homme à l’intérieur.

- Ah, ouais ?

- Plus précisément un esprit.

- Ah, ouais ?

- Plus précisément ton esprit.

- Ah, ouais !

Là, j’ai pris comme une décharge :

- Mon esprit ? Mais qu’est-ce que c’est que ces conneries ?!!

Je me frappai le front de la paume :

- Y a pas écrit USB !

Je pétais un câble, mais Tom ne s’est pas démonté pour autant.

- Le cerveau humain est une vraie pile électrique. Et le tien est une vraie centrale à lui tout seul. Depuis qu’on a décollé, l’ordinateur de bord effectue un scan complet de ton cortex cérébral. Tu es exactement l’homme que nous recherchons pour cette opération. Tu comprends ?

- J’ai vu Matrix environ 101 fois, ça compte ? Je suis flatté, mais est-ce que c’est sans danger ?

- Si t’as vu Matrix, tu connais la réponse.

- Ok. Si mon esprit meurt dans l’ordinateur, je suis bon pour nourrir les asticots.

Tom me dédia son plus beau sourire.

- Ils en auront de la chance !

Puis il s’esclaffa comme si je lui avais raconté la blague de l’Ours Bleu.

Moi je riais jaune. Même pas. Blanc cassé.

- Et qu’est-ce que j’y gagne, moi, à part sauver le monde encore une fois et blablabla ?

- Tu vas pouvoir revoir Angie. Je te l’ai promis et c’est pour ça que tu m’as suivi.

Là, il marquait un point.

- Attention, reprit-il avec gravité, tu ne seras pas là pour te payer du bon temps. Le temps nous est compté justement. Nous n’avons que quelques heures pour localiser et neutraliser le virus avant qu’il ait tout détruit.

- Sinon ?

- Sinon c’est le retour à l’Age de Pierre pour Hollywood.

J'osais à peine imaginer la catastrophe et heureusement pour moi la piqûre a fait effet à ce moment là.

 

 

 à suivre...

 

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mardi, 10 avril 2012

Skymelott - Intro Saison 1 [Fanfics]

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Prologue

 

L'armée d'Arthur a subi une grave défaite face à un clan d'envahisseurs. Elle se replie dans la forêt. En cours de route, les rescapés s'éparpillent et Arthur se retrouve avec quelques chevaliers au milieu d'une clairière face à une étrange relique. Alors que l'ennemi l'encercle, le Roi de Bretagne comprend que c'est un passage dimensionnel. Espérant que ce ne soit pas un portail démonique, il s'élance à travers, imité par ses fidèles.

Ils débaroulent tous en Bordeciel et commencent à se dire qu'ils auraient peut-être mieux fait de tomber sur des démons.

Morceaux choisis de leurs péripéties :


La troupe de chevaliers chevauche en pleine montagne.
Arthur à un autochtone qui leur sert de guide :
- Dites-donc, vous leur donnez quoi à bouffer à vos bêtes ?
Le guide :
- De l'avoine essentiellement, pourquoi ?
- Bah elle doit pas être comme chez nous, alors !
Leodagan :
- C'est clair ! J'ai jamais vu des canassons se taper des pentes à 90 degrés !
Perceval à Karadoc :
- 90 ? Il doit se gourrer ! Vu la neige et le froid qui fait, je dirais qui fait pas plus de 10 degrés.
Karadoc :
- Non, mais là, il parle de l'angle, je crois.
- Des angles ? Y en a aussi ici ?
Perceval se tourne vers le guide :
- Vous aussi vous êtes emmerdés par ces cons ?

La troupe arrive à Blancherive. Elle passe devant les écuries et continue en direction des portes de la ville. Leodagan regarde plusieurs fois derrière lui, stupéfait, avant de se tourner vers Arhtur :
- J'ai la berlue ou ce type était en trois exemplaires ?
- Hein ? je sais pas, j'ai pas fait attention. Quand je marche, je regarde devant moi, surtout quand je connais pas.
- Non, mais quand même, vous avez pas pu les louper, ils étaient trois, je vous dis, complètement identiques, de la tête aux pieds !
- Mais où ?
- Là, juste derière ! Si vous voulez, on y retourne.
- Ah, non merci, on a mieux faire. Et puis de toutes façons trois mecs complètement identiques c'est pas possible. Par exemple, je vois, les filles du pêcheur, elles sont jumelles, on est d'accord et bah j'arrive quand même à les distinguer. Ca les met en rogne d'ailleurs.
- Mais qu'est-ce que vous venez me gonfler avec vos maîtresses ! Je vous dis que là ils étaient...Remarquez, réflexion faite, ils étaient pas complètement identiques.
- Là, vous voyez ! Comme tête de mule vous vous posez là !
- Oui, vous avez raison. Y en avait un sur les trois qui était enfoncé dans le sol !
Arthur :
- Ca doit être une coutume de bienvenue !

Une fois dans la ville, Karadoc passe devant un garde :
-...et puis j'ai pris une flèche dans le genou.
Karadoc :
- Aïe, ça doit faire mal, ça ! Moi, une fois, j'ai pris un compotier sur le pied, je peux vous dire que j'ai douillé ma race. C'est con, mais je peux pas m'empêcher de l'emporter partout avec moi, vous comprenez, c'est sentimental. Ma grand-mère cuisinait avec. Là, il est resté à Kaamelott, j'espère que ça va pas me porter la poisse. Vous pensez que je devrais changer de porte-bonheur ? En tout cas, garde chez vous ça a l'air peinard comme boulot. Vous recrutez en ce moment ?

Perceval passe devant un autre garde :

- Défense de glandouiller !

- Ah ? C'est con, c'est ce que je préfère. Et sinon, qu'est-ce qu'on risque ? 

Leodagan vient de passer lui aussi devant un garde. Il se rapproche d'Arthur, la mine bougonne :
- Il est pas net celui-là. Il me dit que je porte une armure légère, il a pas les yeux en face des trous. Et puis après il me parle d'un arc. C'est pas un arc que j'ai c'est une arbalète. Sûr qu'il est miraud, ce con. S'ils sont tous aussi fins dans ce pays,  je sens qu'on va encore bien se marrer !

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

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vendredi, 06 avril 2012

Somebody That I used to Know par Gotye & Kimbra


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mercredi, 14 mars 2012

Cloclo : il s'en va et il revient !

cloclo, claude françois,

Un autre genre en plein boum depuis quelques années : le biopic ! Beaucoup de stars ont déjà eu droit à cet honneur, que ce soit outre-atlantique ou même chez nous. Il faut dire que généralement la personnalité choisie par les cinéastes est faite pour cela et pour peu que l'incarnation et la mise en scène soient à la hauteur (qui a dit la Môme ?) le résultat ne peut que contenter les fans de la première heure comme les cinéphiles curieux.

Cloclo devrait faire de même en toute logique. D'abord parce qu'on en apprend beaucoup sur notre Cloclo national, et la bonne nouvelle c'est que tout n'est pas rose, loin de là : de son enfance en Egypte et son départ précipité pour la France, en passant par ses nombreuses conquêtes (officielles ou non), ses batailles pour le succès et son obsession du contrôle et de la perfection. Et puis parce que l'homme aussi bien que l'artiste est fascinant à plus d'un titre autant dans ce qu'on sait peu de lui que dans ce qu'on connaît par coeur (qui ne fredonne pas l'un de ses tubes presque malgré lui !)

Cloclo est un homme tellement ignoré par son père qu'il fera tout dans l'excès sa vie durant comme pour combler cette reconnaissance qu'il ne lui témoignera jamais : amant passionné, mais jaloux et infidèle. Généreux, mais intansigeant et nombriliste. Pionnier talentueux, mais refusant le succès des autres, parfois même de ses proches. Oui, un portrait d'ombre et de lumière que Jérémie Renier (enfin dans un grand rôle) nous dévoile avec beaucoup d'efficacité, aidé en cela par des plan-séquences travaillés et une mise en scène qui sait donner l'émotion et le frisson au bon moment (le concert d'Otis Redding, l'entrée sur scène au ralenti au son de My Way, la réaction de la bonne en apprenant le décès).

Mais d'un réalisateur comme Florent Emilio-Seri (qui effectue là un virage étonnant) on attendait peut-être plus au niveau de l'intensité et de l'inventivité visuelle. Car fatalement les biopics finissent par se ressembler, on y rencontre les même étapes, les mêmes épreuves. Ce qui peut alors faire la différence c'est certes la performance et le souci de reconstitution (de ce côté là chapeau !), mais aussi et surtout la vie de l'artiste à travers son propre regard.

La scène où Cloclo découvre My Way - interprétée par Franck "The Voice" Sinatra - telle quelle se suffisait à elle-même en terme d'émotions, mais la maladresse est d'y avoir intégré un monologue - aussi court soit-il - qui casse le ressenti du spectateur dont les pensées à ce moment là sont en adéquation totale avec celles du chanteur. On a suivi son parcours, on comprend tout, une traduction verbale était dès lors superflue.

On peut aussi regretter que les Clodettes (symbole indissociable de l'artiste) soient si peu présentes à l'image, les réduisant à une simple anecdote. Il s'avère qu'une délicate question de droits (d'argent ?) les concernant aient eu raison de leur exploitation dans le film.

Difficile de parler de tout, de tout placer, c'est certain. On est surpris de ne pas entendre certains tubes incontournables, mais le fait est que Cloclo en a tellement produit que les "oublis" sont inévitables. Alors on se console rapidement quand vient le générique de fin au son de... (je crois que c'est le moment pour vous d'aller au cinéma, non ?)

 

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dimanche, 11 mars 2012

L'odyssée de Cartier [Pub 2012]


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mercredi, 22 février 2012

Chronicle [Cinéma/Critiques]

 chronicle

Comment redonner de l'intérêt à deux genres de films surexploités ces dernières années à savoir les films de super-héros et les films tournés en caméra subjective ?

Et bien commençons déjà par les réunir, ce qui reste inédit et lance un bon concept de base. Oui, mais cela ne suffit pas, encore faut-il que cela reste passionnant et suffisament original pour mériter le détour.

Et bien justement, la grande force de Chronicle c'est d'avoir su équilibrer parfaitement les différents ingrédients et thèmes engendrés par ce mélange détonant.

La caméra nous permet d'être au coeur de ce trio d'ados devenus accidentellement de vraies armes vivantes et dont la vie va changer de manière irrémédiable. Le sujet est archi-rebattu et pourtant la sauce prend car l'aspect dramatique et intimiste est aussi réussi que le côté spectaculaire lié à l'éveil des pouvoirs des protagonistes avec en surbrillance le mal-être du plus jeune - véritable souffre-douleur - qui va progressivement voir en cette source de pouvoirs inattendus un moyen de régler ses comptes avec son entourage et le monde en général.

On pense à Akira évidemment d'autant que la voix vf du héros semble tout droit sorti du film d'animation.

On pense bien sûr aussi à Cloverfield avec cette montée en puissance des évènements et cette immersion jouissive dans l'action.

Il y a évidemment pire comme références, mais loin de se contenter de simplement plagier ces deux monstres du 7ème art, Chronicle parvient à ouvrir une nouvelle voie à un genre mutant, en combinant parfaitement l'émotionnel au sensationnel. Sa courte durée est peut-être le seul reproche qu'on pourrait lui faire, mais ce défaut est relatif tant le récit s'appuie sur l'essentiel.

L'on ne peut s'empêcher de se demander plus que jamais quel serait notre comportement si nous avions nous aussi de tels pouvoirs. Car chacun de nous a été blessé, trahi, déçu par le monde, par les hommes et qui peut donc prétendre pouvoir résister à la tentation de mettre ces précieux pouvoirs au service d'une vengeance aussi libératrice qu' implacable ?

 

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vendredi, 17 février 2012

The One That Got Away par Katy Perry

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mardi, 14 février 2012

Tuez-moi encore !

Tuez-moi encore

pour que je batte tous les records

Tuez-moi encore

puisqu'on m'aime tant quand je suis mort

 

En tête de gondole

dans tous les magasins

Je pleure et je rigole

tellement c'est malsain

 

On crie, on se rebelle

contre ce nouveau crime

Mais les caisses enregistreuses, elles,

fonctionnent à plein régime

 

Les soutiens, les hommages

qui se multiplient partout

C'est beau, je vous remercie

Je signale juste au passage

que c'est très utile surtout

quand on est encore en vie

 

Il n'y a pas de demi-mesure

dans le star system

Quand t'es connue on t'aime

c'est plus facile, c'est sûr

 

Je n'étais peut-être pas prêt

et pas bien entouré

Mon succès je l'ai payé

Maintenant je veux en profiter

 

 

Alors...

 


Tuez-moi encore

pour que je batte tous les records

Tuez-moi encore

puisqu'on m'aime tant quand je suis mort

 

Achetez mon image

pour vous acheter une conscience

Et mes titres inédits

Quitte à les inventer

vendez-les à n'importe quel prix

Succès garanti


 

Vous ferez un film sur moi

qui sortira dans quelques mois

Je serai plus présent que jamais

à la radio, à la télé

 

 Et puis un autre me rejoindra

que vous adulerez comme ça

Il connaîtra sa gloire passée

le jour de son décès

 

Il sourira de voir le monde

lui porter tant d'attention

Il trouvera cela immonde

quand viendra la surconsommation

 

 Mais comme moi il finira par dire...

 

Tuez-moi encore

pour que je batte tous les records

Tuez-moi encore

puisqu'on m'aime tant quand je suis mort

 

 

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vendredi, 16 décembre 2011

Mission Impossible : Protocole Fantôme [Cinéma/Critiques]

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Après un troisième opus qui nous avait littéralement laissé sur les rotules par son rythme effréné et ses rebondissements multiples, on se demandait bien comment Tom Cruise (Jack Reacher, Oblivion, Edge of Tomorrow) - puisque c'est sa série - allait bien pouvoir mettre la barre plus haut.

Pour se donner toutes les chances, la star a embauché une nouvelle fois un réalisateur de génie, mais cette fois issu tout droit de l'animation. Cela fait sourire dit comme ça jusqu'à ce que l'on sache que le bonhomme en question s'appelle Brad Bird et qu'il a à son actif des perles comme Les Indestructibles, Le Géant de Fer ou encore Ratatouille. Oui, après ça, on est quand même plus rassuré.

Le cinéaste s'en tire d'ailleurs avec les honneurs et le film remplit parfaitement son contrat : action percutante, retournements de situation, suspens, humour, spectacle, cascades de haut vol, quelques violons pour adoucir et surtout une panoplie de gadgets à rendre James Bond vert de jalousie. Mais c'est là que le bât blesse. A trop vouloir épater la galerie et innover, le film frôle parfois le ridicule et on assiste régulièrement à des scènes qui cassent le réalisme minimum qu'on est en droit d'exiger même pour un film de cet acabit.

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Jeremy Renner (Avengers) et Paula Patton (Déjà-Vu, Mirrors) : deux nouvelles recrues pour cet épisode et pas des moindres qui auront chacune des raisons personnelles de s'impliquer dans cette mission impossible !

Tout est fait pour rendre la tâche ardue à notre équipe, mais tant et si bien que cela en devient risible. Et puis, suite à une pirouette du scénario, les quatre agents sont censés se retrouver avec des ressources très limitées et aucun renfort possible. Seulement, concrètement on ne voit guère de différence par rapport aux conditions habituelles. Pire : les moyens dont ils bénéficient sont justement démesurés, le film s'invitant même au rayon SF l'espace de quelques scènes. Cherchez l'erreur !

Il aurait sûrement été beaucoup plus intéressant d'exploiter cette situation de crise à fond en ne donnant accès à aucune technologie et en réservant la prouesse de la réussite aux seules capacités humaines (physiques et mentales) des agents. De cette manière ce 4ème opus se serait clairement forgé une identité et une identité forte de surcroît.

L'on ne peut s'empêcher aussi de trouver le méchant de l'histoire bien fade et inexistant comparé à la prestation mémorable de Philip Seymour Hoffman dont le face à face avec Cruise dès les premières minutes de Mission Impossible III demeurera dans les annales question tension maximum.

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Que ce soit dans la séduction ou dans l'action, Paula Patton éblouit et constitue l'un des gros attraits de cet épisode ! On aurait tellement aimé que Léa Seydoux (La Belle et la Bête) soit aussi convaincante qu'elle afin de lui offrir une rivale digne de ce nom !

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Tout cela plus quelques autres maladresses (la tueuse française est plus impressionnée qu'impressionnante) font que ce dernier opus reste inférieur au troisième, beaucoup plus maîtrisé et équilibré, mais n'en demeure pas moins un solide divertissement et une occasion de plus pour Tom Cruise de prouver qu'il a toujours la forme et le chic pour embrasser la belle du film, en l'occurrence la magnifique Paula Patton (déjà vue dans le film Déjà-Vu !) espionne de charme et de choc qui réussit l'exploit de lui voler la vedette le temps de quelques scènes musclées et drôles à la fois !

Par contre on attend toujours un épilogue bien pêchu parce que si ça continue, ça va s'appeler Mission Impossible : Les Feux de l'Amour !

 

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mardi, 06 décembre 2011

Cello Wars (Parodie Musicale Star Wars)

 

 

Vous aimez Star Wars, Dark Vador et les parodies ( de Star Wars) alors découvrez :

Dark Vador in Love

 

 

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lundi, 28 novembre 2011

Zero [Court-Métrage]

 



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jeudi, 10 novembre 2011

Tintin et le Secret de la Licorne [Cinéma/Critiques]

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Encore une adapatation qu'on attendait au tournant, mais celle-là on peut dire qu'elle avait un slogan de poids : Le héros de BD le plus célèbre au monde porté à l'écran par le réalisateur le plus adulé !

Avec la saga des Indiana Jones, Spielberg (E.T., Indiana Jones et le Temple Maudit, Jurassic Park) avait déjà clairement démontré son goût des histoires d'aventures rocambolesques et son talent à les mettre en scène.

Mais pour Tintin, il demeurait un autre type de challenge, transposer des images fixes et des personnages typés inscrits depuis longtemps dans l'inconscient collectif sans les trahir, mais sans non plus tomber dans le ridicule.

James Cameron ayant déblayé le terrain grâce à Avatar, la performance capture (voir aussi l'incroyable travail sur King Kong ou plus récemment La Planète des Singes : Les Origines) devenait alors le remède idéal pour donner vie à l'univers d'Hergé.

Epaulé par Peter Jackson - devenu lui aussi un expert en technologie dernier cri - le projet est lancé, réunissant un casting alléchant : Jaimie Bell (Billy Elliott, King Kong) Andy serkis (Le maître incontesté de la Performance Capture) Daniel Craig (Casino Royale, Skyfall, Spectre, Cowboys et Envahisseurs) ou bien encore notre bien-aimé Gad Elmaleh (malheureusement beaucoup trop sous-exploité).

Résultat de cette recette : une bonne claque ! Spielberg n'a non seulement pas perdu la main, mais on  sent bien qu'il a profité de cette récente technologie pour repousser encore plus loin sa vision du cinéma de divertissement.

Passé l'étonnement de voir des visages photo-réalistes et d'autres très bien rendus, mais indéniablement plus cartoonesques - on se laisse totalement embarquer dans l'aventure trépidante du reporter affublé du Capitaine au juron facile et à la soif insatiable.

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Visuellement, c'est beau à pleurer, les paysages et décors sont de toute beauté, ça bouge du tonnerre ( de Brest !), c'est drôle, les angles de vue et les mouvements de caméra nous immergent complètement dans l'action comme rarement, sans parler des magnifiques transitions.

On ressort essoufflé de certaines courses-poursuites où la crédibilité se perd en cours de route, mais on s'y fait et on s'y fait d'autant plus que c'est au service des personnages et de l'humour. Et puis quel bonheur de retrouver des visages emblématiques comme les Dupont et Dupond, une certaine Castafiore et même des personnages secondaires qui sont restés dans nos mémoires. On comprend pourquoi c'est cet album qui a été choisi plutôt qu'un autre. Des rencontres déterminantes, Tintin va en faire quelques-unes au cours de son périple !

On peut tiquer sur le design de Milou, moins réaliste que les autres animaux présents à l'image et sur le fait que les monologues réguliers du reporter sont plus séduisants sur papier.

Mais Hergé peut reposer en paix, c'est certain. L'avenir de son héros fétiche est assuré. On a hâte de le retrouver pour une suite très prometteuse sous la houpette...euh...la houlette de Peter Jackson cette fois dans Le Trésor de Rackham le Rouge !

A vos agendas, Moussaillons !!!

 

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dimanche, 06 novembre 2011

Intouchables [Cinéma/Critiques]

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Tout les oppose et c'est ce qui va les réunir.

Un aller-simple pour l'émotion avec un grand E. Si vous avez envie de pleurer sans plus savoir si ce sont des larmes de rire ou non, je ne saurais trop vous conseiller d'aller à la rencontre de ces intouchables à l'amitié aussi improbable que fusionnelle !

Une barre de rire XXL avec une pointe de trémolos là où il faut. Mention spéciale à la séquence de la moustache : hilarante !

Quelques scènes qui manquent de crédibilité, mais l'essentiel est plus que là et c'est ce qui compte !

Un petit regret sur la scène de danse qui aurait pu être aussi amusante qu'émouvante si on avait pu voir par le truchement d'un simple effet François Cluzet (Les Petits Mouchoirs) se mouvoir avec le corps de Omar, une manière supplémentaire de montrer à quel point l'un puise sa force en l'autre.

En tous les cas, le film a reçu un triomphe pour le moins mérité.

 

 

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