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jeudi, 10 novembre 2011

Tintin et le Secret de la Licorne [Cinéma/Critiques]

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Encore une adapatation qu'on attendait au tournant, mais celle-là on peut dire qu'elle avait un slogan de poids : Le héros de BD le plus célèbre au monde porté à l'écran par le réalisateur le plus adulé !

Avec la saga des Indiana Jones, Spielberg (E.T., Indiana Jones et le Temple Maudit, Jurassic Park) avait déjà clairement démontré son goût des histoires d'aventures rocambolesques et son talent à les mettre en scène.

Mais pour Tintin, il demeurait un autre type de challenge, transposer des images fixes et des personnages typés inscrits depuis longtemps dans l'inconscient collectif sans les trahir, mais sans non plus tomber dans le ridicule.

James Cameron ayant déblayé le terrain grâce à Avatar, la performance capture (voir aussi l'incroyable travail sur King Kong ou plus récemment La Planète des Singes : Les Origines) devenait alors le remède idéal pour donner vie à l'univers d'Hergé.

Epaulé par Peter Jackson - devenu lui aussi un expert en technologie dernier cri - le projet est lancé, réunissant un casting alléchant : Jaimie Bell (Billy Elliott, King Kong) Andy serkis (Le maître incontesté de la Performance Capture) Daniel Craig (Casino Royale, Skyfall, Spectre, Cowboys et Envahisseurs) ou bien encore notre bien-aimé Gad Elmaleh (malheureusement beaucoup trop sous-exploité).

Résultat de cette recette : une bonne claque ! Spielberg n'a non seulement pas perdu la main, mais on  sent bien qu'il a profité de cette récente technologie pour repousser encore plus loin sa vision du cinéma de divertissement.

Passé l'étonnement de voir des visages photo-réalistes et d'autres très bien rendus, mais indéniablement plus cartoonesques - on se laisse totalement embarquer dans l'aventure trépidante du reporter affublé du Capitaine au juron facile et à la soif insatiable.

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Visuellement, c'est beau à pleurer, les paysages et décors sont de toute beauté, ça bouge du tonnerre ( de Brest !), c'est drôle, les angles de vue et les mouvements de caméra nous immergent complètement dans l'action comme rarement, sans parler des magnifiques transitions.

On ressort essoufflé de certaines courses-poursuites où la crédibilité se perd en cours de route, mais on s'y fait et on s'y fait d'autant plus que c'est au service des personnages et de l'humour. Et puis quel bonheur de retrouver des visages emblématiques comme les Dupont et Dupond, une certaine Castafiore et même des personnages secondaires qui sont restés dans nos mémoires. On comprend pourquoi c'est cet album qui a été choisi plutôt qu'un autre. Des rencontres déterminantes, Tintin va en faire quelques-unes au cours de son périple !

On peut tiquer sur le design de Milou, moins réaliste que les autres animaux présents à l'image et sur le fait que les monologues réguliers du reporter sont plus séduisants sur papier.

Mais Hergé peut reposer en paix, c'est certain. L'avenir de son héros fétiche est assuré. On a hâte de le retrouver pour une suite très prometteuse sous la houpette...euh...la houlette de Peter Jackson cette fois dans Le Trésor de Rackham le Rouge !

A vos agendas, Moussaillons !!!

 

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mercredi, 03 août 2011

Super 8 [Cinéma/Critiques]

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J.J. Abrams le dit clairement : malgré les (nombreuses) apparences, Super 8 n'est pas un hommage au cinéma de Spielberg (producteur du film), mais bel et bien à sa propre enfance. Au vu de la sensibilité de l'histoire et de ses héros (les enfants en tête), il apparaît que les deux cinéates ont eu la même. Ils étaient donc faits pour se rencontrer et ce, pour notre plus grand plaisir de spectateur.

Le résultat est ce qu'on pouvait attendre de ce duo fantasmé : on rit, on pleure, on frémit et on en prend plein les yeux, un peu comme si les deux hommes avaient fusionné le meilleur de leur filmo respective. De E.T. on passe à Cloverfield sans oublier Rencontres du 3ème Type ou encore Les Goonies. Il y a pire comme ingrédients !

Les cinéphiles avertis se feront d'ailleurs une joie de repérer toutes les références, similitudes et autres analogies avec le cinéma de Spielberg des années 70-80. Si vous êtes nostalgique de cette époque, allez voir Super 8 les yeux fermés. Si vous avez en plus gardé votre âme d'enfant, l'émotion - déjà très présente - n'en sera que plus grande pour vous.

Le film brasse avec bonheur Drame, SF, Thriller, Fantastique, avec parfois quelques incohérences, mais sans jamais perdre de vue ce qui fait et fera toujours le coeur d'une bonne histoire : les personnages !

[Re] Bienvenue dans un cinéma qu'on croyait disparu et qui revient, plus puissant que jamais !

 

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