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lundi, 28 novembre 2011

Zero [Court-Métrage]

 



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jeudi, 10 novembre 2011

Tintin et le Secret de la Licorne [Cinéma/Critiques]

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Encore une adapatation qu'on attendait au tournant, mais celle-là on peut dire qu'elle avait un slogan de poids : Le héros de BD le plus célèbre au monde porté à l'écran par le réalisateur le plus adulé !

Avec la saga des Indiana Jones, Spielberg (E.T., Indiana Jones et le Temple Maudit, Jurassic Park) avait déjà clairement démontré son goût des histoires d'aventures rocambolesques et son talent à les mettre en scène.

Mais pour Tintin, il demeurait un autre type de challenge, transposer des images fixes et des personnages typés inscrits depuis longtemps dans l'inconscient collectif sans les trahir, mais sans non plus tomber dans le ridicule.

James Cameron ayant déblayé le terrain grâce à Avatar, la performance capture (voir aussi l'incroyable travail sur King Kong ou plus récemment La Planète des Singes : Les Origines) devenait alors le remède idéal pour donner vie à l'univers d'Hergé.

Epaulé par Peter Jackson - devenu lui aussi un expert en technologie dernier cri - le projet est lancé, réunissant un casting alléchant : Jaimie Bell (Billy Elliott, King Kong) Andy serkis (Le maître incontesté de la Performance Capture) Daniel Craig (Casino Royale, Skyfall, Spectre, Cowboys et Envahisseurs) ou bien encore notre bien-aimé Gad Elmaleh (malheureusement beaucoup trop sous-exploité).

Résultat de cette recette : une bonne claque ! Spielberg n'a non seulement pas perdu la main, mais on  sent bien qu'il a profité de cette récente technologie pour repousser encore plus loin sa vision du cinéma de divertissement.

Passé l'étonnement de voir des visages photo-réalistes et d'autres très bien rendus, mais indéniablement plus cartoonesques - on se laisse totalement embarquer dans l'aventure trépidante du reporter affublé du Capitaine au juron facile et à la soif insatiable.

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Visuellement, c'est beau à pleurer, les paysages et décors sont de toute beauté, ça bouge du tonnerre ( de Brest !), c'est drôle, les angles de vue et les mouvements de caméra nous immergent complètement dans l'action comme rarement, sans parler des magnifiques transitions.

On ressort essoufflé de certaines courses-poursuites où la crédibilité se perd en cours de route, mais on s'y fait et on s'y fait d'autant plus que c'est au service des personnages et de l'humour. Et puis quel bonheur de retrouver des visages emblématiques comme les Dupont et Dupond, une certaine Castafiore et même des personnages secondaires qui sont restés dans nos mémoires. On comprend pourquoi c'est cet album qui a été choisi plutôt qu'un autre. Des rencontres déterminantes, Tintin va en faire quelques-unes au cours de son périple !

On peut tiquer sur le design de Milou, moins réaliste que les autres animaux présents à l'image et sur le fait que les monologues réguliers du reporter sont plus séduisants sur papier.

Mais Hergé peut reposer en paix, c'est certain. L'avenir de son héros fétiche est assuré. On a hâte de le retrouver pour une suite très prometteuse sous la houpette...euh...la houlette de Peter Jackson cette fois dans Le Trésor de Rackham le Rouge !

A vos agendas, Moussaillons !!!

 

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samedi, 11 juin 2011

The Prodigies : La Nuit des Enfants Rois

D'emblée oubliez la bande-annonce multipliant les scènes apocalyptiques. Si elles sont bel et bien présentes dans le film, elles ne sont en réalité pas la démonstration des pouvoirs de ces enfants rois, mais plutôt la représentation de leur état d'esprit, de leurs tourments. En cela, on peut juger le trailer maladroit.

Ce détail réglé, passons au film en lui-même.

Avec son ton délibérément adulte, sa violence sans concession et sa mise en scène très travaillée qui réserve des séquences graphiques très percutantes et originales, Prodigies avait de quoi atteindre des sommets dans le genre et même cotoyer une référence de l'animation comme Akira qui demeure encore aujourd'hui indétrônable.

Malheureusement, toutes ces qualités sont plomblées par un rythme beaucoup trop lent et surtout des ellipses temporelles et des scènes manquantes trop nombreuses et gênantes  pour passer inaperçues. Ces enfants rois accusent par exemple l'humanité de les avoir traités comme des bêtes de foire. On les croit sur parole. On aurait simplement aimé voir l'illustration visuelle de ce cruel traitement et son absence réduit considérablement la teneur dramatique et l'épaisseur des personnages. Le scénario perd donc régulièrement en cohérence à cause de ces trous injustifiés.

Le récit souffre également de l'absence d'un réel souffle. L'action de The Prodigies n'éclate qu'à la fin et dans des proportions moindres comparées à ce qu'on pouvait en attendre, même si on a droit à quelques scènes chorégraphiées de manière inventive.

Pour couronner le tout, le film se termine au moment même où l'histoire commence véritablement, ce qui bien évidemment occasionne une grande frustration. On a alors le sentiment de n'avoir vu que la moitié du film, ou une ébauche de ce qu'il aurait pu être s'il n'avait pas été amputé ainsi.

En dépit de ce constat amer, The Prodigies demeure une oeuvre à découvrir, son parti pris narratif et visuel étant un argument suffisamment solide pour offrir un intérêt digne de ce nom et le classer comme une oeuvre singulière, hélas inachevée.

 

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