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jeudi, 06 août 2015

Deadpool/Suicide Squad/Batman VS Superman [Cinéma/Trailers]

Trailers Spécial Comics

Ca y est, après deux sympathiques mises en bouche très dans le ton par Ryan Reynolds (interview + teaser) le trailer officiel de Deadpool (qu'il avait incarné dans le premier Wolverine) est enfin dispo. L'humour si particulier, la vulgarité, la violence sont bien au rendez-vous, pour autant difficile de juger si sur la durée d'un long-métrage les ingrédients liés à ce super-héros vraiment pas comme les autres (il a conscience d'être un personnage fictif) seront exploités sans décevoir les fans. En tout cas l'interdiction aux -18 ans (aux states tout du moins) a de quoi les rassurer. Espérons aussi que ce film portera plus chance à l'acteur que ne l'avait fait Green Lantern (auquel il fait référence ironiquement dans le trailer). A noter que Ryan Reynolds avait déjà démontré un talent "fou" dans Voices et qu'il est actuellement à l'affiche de Renaissances et de La Femme au Tableau. Une période faste pour lui !

Pour rester dans le domaine des comics, c'est l'occasion de présenter le trailer (qui était très attendu lui aussi) de Suicide Squad avec enfin Harley Quinn, campée par Margot Robbie (Le Loup de Wolf Street) qui retrouve pour l'occasion Will Smith avec lequel elle partageait récemment l'affiche de Diversion et surtout un nouveau Joker, après la mythique interprétation de Heath Ledger dans The Dark Knight, cette fois incarné par rien moins que Jared Leto (Lord of War, Mr. Nobody, Dallas Buyers Club) autant dire une addition de rêve pour cet artiste caméléon qui transforme en or tout ce qu'il touche, de près ou de loin. Reste plus qu'à patienter jusqu'à l'année prochaine (Oui, dure la vie !)

En tout cas DC Comics semble avoir enfin les moyens de coller aux basques de Marvel avec aussi - est-il besoin de le rappeler - un Batman VS Superman en fin d'année qui n'en finit pas d'attiser l'intérêt.

BONUS

Une grosse scène d'action entièrement réalisée en images de synthèse quelques temps auparavant et qui annonçait déjà comme il faut la couleur du film et le respect du personnage. Cette séquence est d'ailleurs repris en partie dans le trailer officiel.

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vendredi, 09 novembre 2012

MatriX-Men [Fanfic Crossover]

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Jenna courait à perdre haleine, désespérée, terrifiée. En réalité, tout cela n’était qu’en partie vrai étant donné que sa respiration et tout ce qui était lié à son corps n’étaient qu’une projection virtuelle. Comme tout ce qui l’entourait d’ailleurs. Son sentiment de mort imminente, en revanche, était tout sauf illusoire.
« Si on meurt dans la matrice, on meurt aussi pour de vrai » se répétait-elle malgré elle.
Un moyen comme un autre de développer l’instinct de survie surtout lorsqu’on a deux agents hargneux aux trousses. « J’suis qu’une ado ! J’ai même pas 18 ans ! » Une balle siffla et ricocha contre le mur. Prendre cette ruelle n’était peut-être pas une bonne idée. Sauf si elle était complètement déserte. Elle pria pour que ce fut le cas. Elle ne connaissait que trop bien le pouvoir des agents de phagocyter n’importe quelle pilule bleue. C’est comme cela qu’on appelait affectueusement tous ceux qui n’avaient pas atteint le stade d’éveillé. Ce qu’elle était récemment devenue par l’entremise d’un certain Neo. Depuis les choses s’étaient gâtées pour elle. Heureusement il y avait des compensations.
Un clochard jusqu’alors recroquevillé derrière une poubelle se redressa brusquement porteur d’un smoking et d’un brushing impeccables. L’agent contempla la bouteille dans sa main d’un air perplexe avant de la lancer brusquement sur sa cible. Il fit feu juste après. Jenna sentit le danger poindre à vitesse grand V. Pour autant elle se sentit capable de l’affronter. Elle sauta et colla un talon contre chaque paroi dans un admirable grand écart facial. Le projectile improvisé destiné à l’étourdir fila entre ses jambes avant de frôler la tête de son deuxième poursuivant qui l’esquiva d’une simple torsion du cou avant de faire feu lui aussi. Le temps fut alors comme ralenti. Jenna effectua un salto inversé avant de plonger et de bouler au sol, esquivant ainsi les balles. Sans temps mort, elle fonça tête baissée vers un affrontement inévitable avec le pire ennemi de la résistance humaine.
Non, elle était plus qu’une ado. Surtout depuis sa rencontre fatidique avec Neo et son entraînement accéléré. Neo, le maître d’œuvre de la Révolte contre les Machines et leurs émissaires dans la Matrice. Les redoutables et mortels Agents.
Une main sur son oreillette, l’ex-clochard écouta de brèves instructions de l’Agent Smith, le super Agent, leur leader et accessoirement la Némesis de Neo. Elle ne vit pas son adversaire arriver sur elle. Il franchit la distance qui les séparait d’un seul bond la projetant à l’autre bout de la ruelle. Une aubaine pour l’autre agent qui la renvoya d’un coup de pied comme une balle humaine. Jenna percuta violemment le sol.
Dans l’hovercraft « L’Icare », clouée sur un siège, son crâne encore rasé vissé à la Matrice, la vraie Jenna, yeux clos, cracha une giclée de sang, alertant les membres de l’équipage alentours sur sa délicate situation.
Jenna se redressa, le regard embrumé par la violence du choc. « Ce n’est pas réel ! C’est comme un rêve lucide ! Je peux tout contrôler. Je peux tout c… » Une pluie de coups de poing s’abattit sur elle. Elle rebondit contre un mur avant de s’écrouler comme une marionnette privée de fils. « Merci Neo, je te revaudrai ça dans une autre vie ! » Une voix grave jaillie de nulle part fit avorter le coup de grâce :
- Dis-donc, le costard, t’as pas honte de t’en prendre à une gamine ?
Le visiteur sauta du toit et atterrit avec un aplomb exemplaire face à l’Agent.
Il avait le cheveu ébouriffé et le regard enfiévré du type qui a bu, mais qui même sans ça est peu enclin à causer. Mais il avait aussi et surtout les rouflaquettes impeccables de même que l’éternel cigare vissé au coin des lèvres. Logan jeta un regard à Jenna avant de sortir ses griffes dans un froissement métallique de mauvais augure.
- T’as assez de couilles pour…
Logan reçut un bombardement de parpaings – ou d’enclumes au choix – dans la figure et le torse. Il chancela et recula sous l’assaut avant de scruter son adversaire. Non, le costard avait juste utilisé ses poings et ses pieds. Il comprit qu’il avait affaire à une pointure.
- D’accord, fit-il en serrant les dents.
La seconde d’après, ses griffes entraient en action. Il eut beau lui faire un rasage de près sur toute la surface, la logique resta sourde à sa performance.
- Merde, c’est un mutant !
- Non, c’est pire !
Jenna avait retrouvé ses esprits. Elle emprisonna l’Agent d’un ciseau. L’occasion idéale pour Logan :
- Evite celle-là !
Il le décapita sauvagement. Mais à sa grande stupeur, le corps entier disparut dans une étrange série d’éclairs avant de réapparaître sous la forme d’un cadavre de clochard…sans tête.
Logan leva un sourcil :
- D’habitude ça fait pas ça !
Il dressa ses griffes à temps pour repousser une série de 9 mm dans un concert d’étincelles.
Il se tourna pour faire face à l’autre Agent venant à leur rencontre, mais Jenna l’entraîna avec elle vers l’autre bout de la ruelle :
- Laisse tomber. Ces mecs repoussent plus vite que mon acné !
- Si c’est pas des mutants, c’est quoi ?
- Ce serait trop long à t’expliquer ! Mais tes griffes, j’avoue, c’est très pratique. J’y aurais jamais pensé. Avec un pouvoir pareil, tu peux pas être une pilule bleue ! Hein ? T’es sorti depuis quand de la Matrice ? T’as rencontré Neo ?
Logan grogna.
- Dis, c’est normal si je pige rien à ton charabia ?
Jenna sourit comme pour couper court à de trop longues explications :
- Je m'appelle Jenna. Et toi ?
- Logan.

Ils finirent par déboucher en pleine rue. Jenna les orienta vers une zone moins peuplée à cette heure.
- Faut éviter les lieux publiques !
- Pourquoi ? T’es une geek ?
Jenna s’amusa de l’ignorance du baroudeur bourru :
- Disons, pour que tu comprennes, qu’ils peuvent se téléporter.
- Ouais bah c’est un truc de mutant.
Jenna sourit avant de prendre le temps de réfléchir. « Peut-être que tous ces fameux mutants étaient des éveillés qui s’ignoraient ! » Un bon point pour la résistance. La jeune fille se félicita de cette nouvelle rencontre. Neo serait fier d’elle !
Encouragée par cette pensée, une idée lui traversa l'esprit :
- On va aller chez Josepha !
- C'est qui ?
- C'est un bar dans un quartier défavorisé.
- T'avais dit pas de lieux publiques.
- C'est pas un lieu publique, c'est un refuge. Et justement, on a besoin de se poser. Je vais appeler une amie.
- T'as pas de portable ?
- J'ai plus confiance dans ces machins depuis un moment.
Après avoir emprunté une enfilade de rues à l'écart de la foule, le tandem parvint à destination.
Enseigne incomplète, vitres sales et murs bardés d'affiches et de tags : la devanture du bar affichait clairement sa nature de refuge pour marginaux. Logan haussa un sourcil de perplexité avant de renifler bruyamment comme un animal.
- Je suis pas difficile, mais là... J'ai peur de perdre un orteil si j'y mets un pied. Et comme les miens repoussent pas. S'ils servent à boire, j'ose pas imaginer le goût de la bière.
- Entre au lieu de jouer les saintes nitouches.
Logan regarda Jenna pousser la porte et entrer. La gamine avait de l'aplomb pour son âge signe qu'elle avait dû en baver. Il ne pouvait qu'apprécier. Il la suivit.
La salle était déserte. Personne pour les accueillir.
Logan passa un index sur une table aussi crasseuse que le sol.
- Y a quelqu'un ?
- Te fatigue pas. Y a jamais personne à cette heure.
Logan jaugea l'épaisseur de la poussière qui recouvrait le mobilier dans son ensemble.
- A cette heure seulement ?
Jenna ne lui répondit pas. Elle avait disparu derrière un rideau.
Logan chercha quelque chose à boire, sans succès. Ce taudis avait l'air plus factice qu'un décor de cinéma. Il haussa les épaules et s'assit sur une chaise...qui ne résista pas à son poids et l'envoya durement sur le postérieur.
- C'est une blague ou quoi ?
Il se releva en grognant.
- Bon, ça suffit les conneries ! J'en ai plein le cul de cet endroit ! Je vais attendre dev...
Un vrombissement de moteur l'interrompit. D'instinct, il sortit les griffes et se coula contre la porte. Une moto venait de se garer à proximité. Une silhouette tout de noir vêtue s'approcha. Elle portait des lunettes boires. Mauvais signe.
- Eh, gamine, on a de la visite !
Encore une fois, Logan n'eut pas de réponse.
Lorsque la porte s'ouvrit il porta un coup puissant qui aurait transpercé un boeuf. Mais ses griffes ne firent que lacérer le vide. Le visiteur avait boulé au sol. Logan enchaîna avec une autre attaque aussi mortelle, mais ses griffes se fichèrent dans le parquet soulevant un nuage de poussière. La seconde d'après il sentit l'extrémité d'un pistolet contre ses testicules.
- Range tes ongles si tu veux encore chanter comme un ténor sous la douche.
Un genou au sol, la femme toisait son adversaire sans la moindre once d'étonnement. A croire qu'elle en avait déjà vu d'autres. Ce qui était bien évidemment le cas.
Jenna choisit ce moment pour réapparaître.
- Trinity ? Tu as fait super vite !
- J'étais pas loin. Qui c'est celui-là ? Encore un clochard dont tu as eu pitié.
- Eh, la Catwoman du pauvre, si tu me traites encore de clodo, je te fais un joli décolleté.
Trintiy l'ignora superbement. Avec ses lunettes, elle avait des allures d'insecte. Logan aurait penché pour une mante religieuse. Elle ne releva pas sa provocation :
- A en croire ses...aptitudes, c'est pas une pilule bleue, mais rappelle-toi que cela ne veut parfois rien dire. Néo et moi, on en sait quelque chose. Ce taré de Cypher a bien failli avoir notre peau.
- T'inquiète, il est clean. Il m'a filé un coup de main tout à l'heure ou plutôt un coup de griffes. Je serais peut-être pas là en train de te parler s'il était pas intervenu.
Logan s'autorisa à sourire.
- Je veux bien accepter tes excuses.
Trinity se redressa tout en continuant à le menacer.
- Il faut qu'on discute, mais pas devant lui.
Profitant d'une seconde d'inattention de sa part, Logan la désarma d'un coup de griffe, la poussa contre le comptoir d'un coup de pied avant de bondir sur le zinc les lames toutes prêtes à l'égorger :
- J'aime pas tes façons, ma belle !
Ce qui mit Jenna dans tous ses états :
- Arrête, tu fais n'importe quoi ! On est tous dans le même camp !
Une fenêtre explosa, vomissant un Agent sur le sol de la salle qui se releva en un éclair, l'arme au poing, l'autre main sur son inséparable oreillette.
- J'ai retrouvé la jeune fille. Non, elle n'est pas seule. Mlle...
- Je t'interdis de prononcer mon vrai nom !
Au comble de l'exaspération, Trinity logea un genou dans l'entrejambe de Logan avant de le repousser d'un coup de pied. Assez violemment pour qu'il passe à travers l'autre fenêtre du bar qui vu son état ne demandait de toutes façon qu'a être remplacée. Trinity se plaça ensuite de façon protectrice devant Jenna tout en faisant vaillamment face à l'Agent :
- Tu ferais mieux d'appeler des renforts. Je suis vraiment pas d'humeur.
L'Agent sourit :
- Ils sont déjà là.
Logan ne prit même pas la peine d'essuyer le sang de ses blessures. Sa cicatrisation naturelle se chargea de préserver son charme naturel. Mais alors qu'il se relevait en grimaçant plus de rage que de douleur, il eut la vision de deux souliers d'homme juste devant lui, parfaitement noirs et lustrés.
- Monsieur Logan. Ravi de vous rencontrer enfin. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
L'Agent Smith esquissa un sourire qui fit passer son exemplaire courtoisie pour une condamnation à mort.
Logan lui fit face.
- T'es qui, toi ?
Le bras de l'Agent se détendit à la vitesse d'un serpent. Il saisit Logan à la gorge et le souleva de terre avant de l'envoyer éclater l'extrémité d'un réverbère. Logan se reçut sur le ventre. Il sentit ses côtes cassées se restructurer instantanément. Habitué au phénomène, il n'y prêta guère plus d'attention.
- Ok, t'es super costard.
Smith l'étudia comme un vulgaire insecte.
- Croyez-vous avoir une chance contre moi, Monsieur Logan ?
L'intéressé fit jaillir ses griffes.
- Pas une, six !
Puis il se rua sur son adversaire en hurlant.
A l'intérieur du bar, le combat faisait rage également. En fâcheuse posture malgré sa hargne et son expérience, Trinity hurla :
- Jenna, sur les toits, je te rejoins !
Elle n'avait pas plus tôt dit ça que l'Agent la projetait à travers la porte. Une seconde plus tard, c'est Logan qui empruntait malgré lui ce passage improvisé.
Il cracha une giclée de sang :
- Eh, j'aime pas jouer les balles de flipper !
L'autre Agent l'ignora et commença à se diriger vers les escaliers, par là même où Jenna venait de s'enfuir.
Smith s'empressa d'accueillir la compagne de Neo.
- Ravi de vous revoir. Cela faisait longtemps, Mlle...
D'un simple coup de pied la jeune femme fit basculer le lampadaire qui s'écrasa contre la façade du bar.
Smith reçut un message de l'Agent dans son oreillette et il comprit ce qu'elle s'apprêtait à faire. Alors qu'un combat mortel semblait inévitable, il disparut sans crier gare.
Trinity en profita pour se ruer sur sa moto et démarrer dans la foulée. Elle fit crisser le pneu arrière dans un nuage de fumée avant de s'élancer. La moto roula sur le lampadaire et ce pont improvisé lui permit de bondir au-dessus des toits.
L'Agent avait presque rejoint Jenna lorsqu'il fut écrasé par une moto lancée à pleine vitesse.
Trinity atterrit superbement juste devant la jeune fille.
- Tout va bien ?
- Oui, tu es arrivée à temps. Sympa, le coup de la moto.
Trinity esquissa un sourire.
- Je pense que je m'en resservirais.
Ne se sentant pas encore hors de danger, Trinity entraîna Jenna dans sa course.
- Mais Logan ?
- Oublie-le. C'est peut-être un éveillé, mais il nous ralentirait.
Jenna n'était évidemment pas de cet avis, mais elle ne protesta pas davantage.
Comme elle voyait que cette décision l'avait peinée, Trinity eut une idée pour la distraire :
- Fais-moi voir ce que tu vaux en saut en longueur !
Les deux amies se lancèrent alors dans un concours hors du commun. Bondissant de toit en toit, elles rivalisèrent d'efforts. Trinity était bien sûr plus à son avantage, mais Jenna ne démérita nullement et elle reçut de vives félicitations quant à ses progrès en la matière.

Le soir commençait à tomber. Les deux femmes pouvaient se laisser convaincre d'avoir échappé à leurs poursuivants. Du moins pour un temps. Jenna connaissait les toits de la ville par coeur et elle se faisait un plaisir de montrer à Trinity des chemins et des planques connues d'elle seule. Elle voulait que Trinity soit fière d'elle et Trinity ne la déçut pas.
Un peu plus loin, devant eux, une vieille dame assise sur un banc donnait à manger aux pigeons.
Sa silhouette était familière à Jenna. Son visage s'éclaira aussitôt lorsqu'elle la reconnut.
- C'est Josepha !
- Une amie à toi ?
- Oui.
Jenna allait s'élancer joyeusement vers la vieille dame qui venait de se lever pour sceller leurs retrouvailles, mais Trinity la retint pas l'épaule.
- Ce n'est pas ton amie.
Le visage débonnaire de Josepha se tordit atrocement et son corps disparut au profit de celui d'un Agent. Le plus dangereux de la Matrice.
Jenna paniqua :
- C'est Smith, il nous a retrouvé !
- A nous deux on peut l'avoir !
Trinity apprécia de voir autant d'assurance et de confiance en Jenna. Mais pour autant elle n'était pas dupe. Une seule personne avait pu vaincre l'agent Smith : Néo. Parce que c'était l'Elu. Et depuis, les Machines avaient procédé à quelques mises à jour afin de rendre son programme de défense encore plus performant.
Smith bondit sur elles sans crier gare.
Trinity se prépara au choc lorsque de puissantes lumières les aveuglèrent. Quelque chose de massif percuta Smith de plein fouet l'envoyant se perdre dans la nuit.
Une sorte d'avion furtif venait d'apparaître. Une ouverture se dessina dans le flanc de l'appareil et Logan les invita à monter à bord :
- Discutez pas !
Jenna fut trop heureuse de retrouver le mutant pour hésiter. Voyant Trinity faire la fine bouche, il ajouta :
- Allez, sans rancune !

Le Professeur Xavier était à bord, lui aussi. Ayant capté de bien étranges signaux alors qu'il usait du Cérébro, il n'eut qu'à ancrer son esprit sur le mutant en maraude pour comprendre la gravité des évènements.

- J'avoue, avec une certaine angoisse, que leurs pouvoirs me dépassent.  Ce ne sont pas des mutants.

- Techniquement, vous non plus, leur apprit Jenna, quelque peu ravie de jouer les enseignantes à son âge. En fait les mutants n'existent pas. En fait, rien n'est réel.

- Donc tout est permis, fit Wolverine sceptique à souhait, tout en dardant une lame telle une pointe d'Assassin.

Blasée, Trinity soupira.

- J'aimerais tout vous expliquer, mais nous manquons de temps.

Xavier lui adressa ce sourire apaisant dont il avait le secret.

- En savoir beaucoup en un minimum de temps, ma chère, c'est ma spécialité.

Il apposa ses mains sur les tempes de la guerrière et la vérité fut comme un ouragan dans son esprit. Rompant brutalement le contact, il se recula dans sa chaise roulante.

- Mon dieu, tout ceci n'est donc qu'un rêve et la réalité un tel cauchemar !

Pour Xavier le choc était terrible. Il fit un effort visible pour reprendre la parole :

- Je ne sais pas ce qui est le pire. Savoir que la guerre humains-mutants n'a pour ainsi dire jamais eu lieu et que ce conflit n'a aucune raison d'être, qu'il n'est qu'une chimère comme tout le reste ou savoir que le vrai combat a toujours été ailleurs, hors de notre portée.

Il contempla ses jambes, inertes depuis des années.

- Je devrais me réjouir de savoir que mon infirmité n'est qu'une illusion. Pourtant, je n'y parviens pas.

- C'est possible d'être au parfum ? fit Logan avec sa courtoisie légendaire.

Xavier, encore tout retourné de ce qu'il avait vu, s'approcha de lui et tendit ses mains. Logan les repoussa vivement en émettant un son de gorge.

- Je me contenterais d'un résumé oral.

Xavier possédait l'art de bien choisir bien ses mots et il en fit la démonstration une fois de plus. Pour autant, les révélations qu'il fit furent comme une chape de plomb sur les épaules de son protégé.

Logan passa une main dans sa crinière avec une grimace abominable :

- Merde, alors, on est vraiment tous chauves ?

Xavier parvint à sourire :

- Personnellement, je crois que je m'en remettrai.

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à suivre...

 

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samedi, 05 mai 2012

Captain America : Super Soldat [Jeux Video/Critiques]

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             Bouclier ça se dit shield en anglais. Y a pas de hasard !

Comme tant d'autres super héros estampillés Marvel, Captain America a eu droit à son adaptation sur grand écran, puis sur console de salon. Laminé par les critiques et boudé par les joueurs, on pourrait se demander l'utilité d'un énième test aujourd'hui. Tout simplement parce que votre serviteur a adoré et qu'il va se faire un plaisir de vous expliquer pourquoi.

Commençons par ce qui marque en premier lieu : l'animation ! Cap' se déplace avec une agilité remarquable et les combats sont d'une fluidité exemplaire grâce à des mouvements réalistes et variés avec en prime moult ralentis très cinématographiques.

Le gameplay, quant à lui, rappelle effectivement la jouabilité des derniers Batman, mais après tout qu'importe puisque le résultat est tout aussi bon et de surcroît très bien adapté pour ce titre.

On alterne les combos et les stratégies avec un régal croissant sur les nombreux soldats de l'Hydra et des Boss de plus en plus impressionnants. Plusieurs coups spéciaux sont disponibles que l'on acquiert lorsqu'on a accumulé suffisamment de points d'expérience.

cap-battle.jpg

Quand Cap' pète un boulon, ce sont les robots de l'Hydra qui trinquent !

 Le jeu se découpe en 18 chapitres. Mais là où on attendait un jeu linéaire et simpliste, on découvre avec surprise et bonheur un véritable petit monde semi-ouvert. En effet, vous serez amené à visiter dans ses moindres recoins une forteresse de l'Hydra découpée en plusieurs zones distinctes dont les différents accès (notamment par les égouts) se déverrouillent progressivement, nous permettant ainsi de les revisiter plus tard pour dénicher les nombreux trésors à collectionner et pourquoi pas refaire le portrait de quelques fantassins, même une fois l'histoire terminée. Et si ça ne vous suffit pas, 10 défis à débloquer vous attendent pour mettre vos talents à rude épreuve. Rien que pour avoir pensé à tout ça, on applaudit le studio en charge du projet !

La baston c'est bien beau, mais Cap' en a aussi sous le casque et il le prouve via quelques énigmes, mais surtout des passages de plate-formes très bien fichus qui vous permettront d'accéder à des artefacts cachés ou encore de booster votre jauge de combos en respectant le parfait timing dans vos acrobaties. Tout simplement jouissif ! Et pour lui faciliter la tâche, un mode focus lui permet de déceler d'un coup d'oeil les éléments importants du décor comme les points de saut et les objets disséminés.

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    Cap', grand adepte de la Barre de Fer !

Les graphismes ne sont pas éblouissants, certes et le moteur physique montre ses limites (textures, distance d'affichage) mais le design des personnages (Cap' en tête) est soigné et l'univers rétro-futuriste a bénéficié d'un travail approfondi. (en attestent les nombreux bonus)

Oui, malgré une relative redondance dans les combats et les ennemis, on sent que les développeurs se sont efforcés d'offrir une aventure rythmée, variée avec en prime une bonne dose d'exploration qu'on espérait pourtant pas. On prend beaucoup de plaisir à incarner le Super Soldat et à démanteler l'organisation Hydra à coups de bouclier. Que demander de plus ?

Un jeu qui mérite donc largement d'être (re)découvert et d'être rangé aux côtés de titres comme Wolverine au rayon restreint des adaptations réussies.

 

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lundi, 30 avril 2012

The Avengers [Cinéma/Critiques]

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Ca y est, il est là, enfin ! LE film qui réunit tous les super-héros de l'écurie Marvel avec lesquels nous avons passé ces dernières années en attendant de les voir combattre côte à côte pour une même cause.

Alors bilan sans plus attendre : le but est atteint, on ressort avec la banane.

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Ca valait le coup d'attendre, non ?

Des difficultés, des défis on peut dire qu'il y en avait à relever et pas seulement d'un point de vue technique. On sait que de ce côté, Hollywood a le savoir-faire nécessaire. Non, le plus dur dans ce projet était de parvenir à un équilibre, équilibre entre les différents personnages et équilibre entre les genres.

Des blockbusters, on peut en voir à la pelle tout au long de l'année. Parfois il vaut mieux ne pas en attendre grand-chose (Oui je parle de toi Battleshit...euh ship !) et parfois l'attente est récompensée malgré nos craintes d'être une nouvelle fois déçu pour ne pas dire dégoûté.

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Ce n'est pas uniquement pour son aspect pop-corn qu'Avengers s'offre un géant vert !

Pourquoi The Avengers fait la différence ? Parce que Joss Whedon lui-même (papa de Buffy) a longtemps attendu de pouvoir jouer dans la cour des grands. Et qu'il est avant tout comme nous, un cinéphile passionné et un passionné de comics. Lorsque le feu vert lui est enfin donné de s'attaquer à la franchise avec les moyens qu'il faut, il n'a rien à perdre et il a surtout tout à donner.

Résultat : cet équilibre si complexe à trouver, il réussit l'exploit de le maintenir sur toute la durée. Chaque super-héros complète les autres, trouve sa place et a droit à son heure de gloire. Les répliques et les gags bien dosés font mouche au bon moment. L'action ne déçoit pas et réserve de gros morceaux de bravoure sans jamais lasser grâce à des changements bienvenus que ce soit au niveau des décors, des plans ou via d'ingénieux angles de caméra.

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Assembler les Avengers c'est une chose, qu'ils fassent cause commune, c'en est une autre. Nick Fury va pourtant se faire un devoir de montrer que c'est possible !

L'intérêt ne s'essouffle jamais. La tension et le plaisir sont permanents car il y a toujours quelque chose qui vient nous étonner, nous titiller comme la perspective d'un combat de titans jusqu'alors fantasmé.

L'esprit épique et héroïque tant espéré est quant à lui palpable. Voir l'équipe au complet et au sommet de son art défendre chèrement un New York dévasté procure ce savoureux frisson qui nous dit mieux que n'importe quel argument combien le film a réussi son pari.

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Loki, un bad guy un peu faiblard question charisme. Puissant et malin, certes, mais les sourires sardoniques clichés et la psychologie survolée le rendent peu mémorable.

Et quand on se met à regretter que le méchant soit trop classique dans ses interventions, il devient malgré lui l'objet de l'un des meilleurs gags du film (merci Hulk !). Alors c'est là qu'on comprend que justement Whedon a tout compris.

Loin de faire un simple divertissement de luxe pour ados attardés, tout comme les Avengers Whedon nous fait cadeau d'une promesse : celle qu'Hollywood peut encore nous surprendre quand la passion et le respect du spectateur sont les priorités de l'entreprise.

Que les autres en prennent de la graine !

 

Avec Robert Downey Jr (Iron Man 2), Samuel Jackson (Incassable, Sphère), Chris Hemsworth (La Cabane dans les Bois), Scarlett Johansson (Her), Chris Evans (Captain America, The Winter Soldier), Mark Ruffalo (Insaisissables), Jeremy Renner (Mission Impossible : Protocole Fantôme),...

 

NB : Une fois n'est pas coutume, restez un peu durant le générique de fin pour apprécier une scène bonus !

 

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mercredi, 22 février 2012

Chronicle [Cinéma/Critiques]

 chronicle

Comment redonner de l'intérêt à deux genres de films surexploités ces dernières années à savoir les films de super-héros et les films tournés en caméra subjective ?

Et bien commençons déjà par les réunir, ce qui reste inédit et lance un bon concept de base. Oui, mais cela ne suffit pas, encore faut-il que cela reste passionnant et suffisament original pour mériter le détour.

Et bien justement, la grande force de Chronicle c'est d'avoir su équilibrer parfaitement les différents ingrédients et thèmes engendrés par ce mélange détonant.

La caméra nous permet d'être au coeur de ce trio d'ados devenus accidentellement de vraies armes vivantes et dont la vie va changer de manière irrémédiable. Le sujet est archi-rebattu et pourtant la sauce prend car l'aspect dramatique et intimiste est aussi réussi que le côté spectaculaire lié à l'éveil des pouvoirs des protagonistes avec en surbrillance le mal-être du plus jeune - véritable souffre-douleur - qui va progressivement voir en cette source de pouvoirs inattendus un moyen de régler ses comptes avec son entourage et le monde en général.

On pense à Akira évidemment d'autant que la voix vf du héros semble tout droit sorti du film d'animation.

On pense bien sûr aussi à Cloverfield avec cette montée en puissance des évènements et cette immersion jouissive dans l'action.

Il y a évidemment pire comme références, mais loin de se contenter de simplement plagier ces deux monstres du 7ème art, Chronicle parvient à ouvrir une nouvelle voie à un genre mutant, en combinant parfaitement l'émotionnel au sensationnel. Sa courte durée est peut-être le seul reproche qu'on pourrait lui faire, mais ce défaut est relatif tant le récit s'appuie sur l'essentiel.

L'on ne peut s'empêcher de se demander plus que jamais quel serait notre comportement si nous avions nous aussi de tels pouvoirs. Car chacun de nous a été blessé, trahi, déçu par le monde, par les hommes et qui peut donc prétendre pouvoir résister à la tentation de mettre ces précieux pouvoirs au service d'une vengeance aussi libératrice qu' implacable ?

 

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lundi, 01 août 2011

Captain America : The First Avenger [Cinéma/Critiques]

 

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On peut dire que celui-là, il était attendu au tournant tant il demeure une icône de l'imagerie américaine autant que des super-héros made in Marvel. Mais c'était aussi et surtout une adaption risquée de part la nature même du personnage et de son contexte narratif.

Pour atteintre son objectif, le studio a fait des choix réfléchis et une fois de plus on est forcé de constater avec un plaisir non dissimulé que les choses ont été encore une fois très bien faites à tous points de vue.

Commençons par le choix du réalisateur : Joe Johnston dont la filmographie - un vrai best of du fantastique (Rocketeer - un ancêtre de Cap ? en passant par Jumanji ou le récent Wolfman) le présentait comme le parfait chef d'orchestre de ce projet. Et Marvel ne s'y est pas trompé.

Deuxième choix judicieux : une histoire se déroulant exclusivement pendant la deuxième guerre mondiale, permettant ainsi de présenter posément Steve Rogers (alias Captain America) avant sa transformation en super soldat, alors qu'il n'est qu'un garçon chétif qui hante désespérément les bureaux de recrutement comme un acteur les scéances de casting. La construction du personnage, très réussie, n'a d'égale que l'origine de son étonnant costume qui aurait pu tourner facilement le héros en ridicule. Mais là encore, coup de génie du scénario. Pleines d'humour, les séquences qui introduisent progresssivement Captain America dans le coeur des américains constitue l'un des meilleurs moments du film. D'autant plus qu'elles n'auront pas les conséquences attendues.

Tout comme le dernier X-Men se servait intelligemment d'un contexte historique emblématique et réaliste, Captain America nous emmène dans les coulisses de la 2nde guerre mondiale où science et magie ne font plus qu'un et où la frontière entre le présent et le futur devient presque invisible. On a ainsi droit à des véhicules et des décors au design rétro-futuriste très appréciable qui renvoient à d'autre films (Hellboy, Sucker Punch).

Dans la peau du super soldat au bouclier étoilé : Chris Evans (Avengers) qui avait déjà fait ses armes dans le genre avec les deux volets des 4 Fantastiques et le méconnu, mais pourtant excellent Push. Sa performance est admirable, aidée en cela par des effets spéciaux invisibles lorsqu'il apparait en gringalet. Tommy Lee Jones joue impeccablement un gradé dont le caractère terre-à-terre et taciturne donne lieu à des scènes vraiment drôles et Stanley Tucci en professeur visionnaire incarne avec talent le mentor du héros. Tel un sculpteur, il va le façonner autant physiquement que mentalement et lui donner sa première motivation de super-héros au moment de sa métamorphose, un peu à la manière du prisonnier dans Iron Man.

Le lien entre ces deux films est d'ailleurs très présent grâce à la présence constante d'un personnage déjà exploité dans Iron Man 2 qui fera la joie des fans. Mais je ne vous en dis pas plus.

Que serait un film de super-héros sans un grand méchant pour lui faire obstacle ? Pour incarner le cruel et ambitieux Crâne Rouge, rien de moins que Hugo Weaving, le Monsieur Smith de Matrix ou Le Masque de V comme Vendetta. Si on assiste pas là à sa meilleure performance - rôle un peu trop simple et prévisible - on est heureux de retrouver le comédien dans le rôle  du diabolique nazi qu'il campe avec conviction. Mention spéciale à son terrifiant maquillage !

Ajoutez à cela un peu de suspens et une love-story amusante et pudique et vous avez tous les ingrédiens d'un excellent blockbuster.

 Le mois d'aôut est décidément très généreux cette année. Il devrait se clôturer de façon magistrale avec Cowboys et Envahisseurs mercredi prochain. Un film réalisé par... John Favreau !!! (Iron Man). La boucle est bouclée.

 

NB : Je conseille fortement aux spectateurs de Captain America de rester jusqu'à la fin du générique. Une scène supplémentaire et un trailer du film Avengers, ça ne se refuse pas !

 

 

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mercredi, 27 juillet 2011

Green Lantern [Cinéma/Critiques]

 

Forte de plusieurs triomphes au box-office, l'écurie Marvel (Iron Man 1, Iron Man 2, Thor) sortira bientôt en grandes pompes son Captain America : First Avenger (le 17 aôut). En attendant, DC Comics (Superman, Batman) nous offre l'adaptation de Green Lantern sur grand écran.

Outsider de poids ou challenger insipide ?

Les critiques (assassines) le présentent en majorité comme le second, moi je le définis très volontiers comme le premier. Voyons pourquoi en quelques lignes :

Le nom Green Lantern n'évoque certainement pas grand-chose au grand public hormis aux afficionados purs et durs nourris aux comics. Et pourtant, il a de sérieux arguments pour élargir son lectorat et l'intérêt limité qu'il a suscité jusqu'à présent.

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Blake Lively (The Town) est pilote comme Hal. Ils se connaissent tous deux depuis l'enfance et ont même eu une liaison. Ce passé va être exploité de manière étonnante et cocasse, ironisant sur la capacité (parfois surréaliste) des super héros à garder leur anonymat.

 Hal Jordan (alias Green Lantern alias Ryan Reynolds) est un pilote d'avion qui n'a pas froid aux yeux, pour le meilleur et pour le pire. La peur, il la redoute peut-être plus que les autres et c'est sûrement pour cela qu'il brave le danger à outrance ou qu'il passe d'une fille à une autre : une manière de se protéger et de penser qu'il maîtrise sa vie. Mais il va se remettre (enfin) en question lorsqu'il va entrer en contact avec un être agonisant venu d'ailleurs et surtout une bague verte aux propriétés extraordinaires.

Green Lantern fait donc partie de ces super-héros vierges de pouvoirs (et de responsabilités) qui vont accéder - via une expérience hors du commun -  au statut de protecteur, à l'instar de Iron Man. Mais ce qui fait de Green Lantern un justicier novateur et réellement passionnant c'est aussi bien sa capacité à matérialiser tout ce qu'il veut (ce qui réserve au spectateur des joutes inventives) que la nature ouverte et inédite de son univers baignant allègrement dans le space-opéra et lui conférant une identité vraiment unique et attachante.

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Mark Strong (Sherlock Holmes, Kick-Ass)  incarne Sinestro, leader des Green Lantern, prêt à tout pour préserver la paix dans l'univers.

De la séquence d'introduction (sublime avant-goût) à la découverte de la planète Oa (siège des Green Lanterns) en passant par l'entraînement savoureux et le final démesuré, le film expose sa richesse et sa générosité du début à la fin sans jamais faiblir, que ce soit dans sa narration ou dans son imagerie. La faiblesse du film provient essentiellement du personnage de Hal Jordan qui manque de nuances et de profondeur.

Mais l'intérêt est préservé grâce au  fait que le héros ne soit pas solitaire et fasse partie intégrante d'une élite universelle, redéfinissant intelligemment le concept même de super héros.

L'univers que le film met en place augure du meilleur pour une suite (restez après la fin pour en savoir plus à ce sujet) en espérant que les amateurs de grand spectacle VERTigineux ne se laissent pas décourager par des critiques pour le moins séVERT !!!

 

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samedi, 11 juin 2011

X-Men : Le commencement (First Class)

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Les Mutants sont de retour...ou plutôt ils arrivent, étant donné que ce nouvel opus des X-Men raconte la création de l'école fondée par Charles Xavier et Magneto alors qu'ils sont de jeunes surdoués idéalistes et pas encore farouchement opposés.

Evidemment, la surprise est beaucoup moins au rendez-vous. On en est au 4ème chapitre de la série et depuis les super-héros (et les super pouvoirs) ont inondé les grands écrans au point de les rendre presque ordinaires.

Seulement, il y a quelques éléments de poids qui font de ce Commencement, une pierre de taille à l'édifice.

Tout d'abord un casting sur-mesure avec James "Wanted" McAvoy dans la peau et l'esprit de Charles Xavier. Le jeune comédien s'en sort honorablement d'autant plus qu'il joue le personnage à un âge où il est encore un homme avec tout ce que cela sous-entend. La comparaison avec Patrick Stewart est donc hors de propos. C'est aussi bien.

Vient Michael Fassbender dans le rôle très convoité de Magneto. Un autre choiX de qualité car le comédien, au-delà de son charisme évident, distille une énergie tour à tour sombre et séduisante qui sied à merveille au personnage d'Erik Lensherr, pour le moins torturé et ambigü. Son parcours de vengeance n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui du jeune Hannibal Lecter. Troublante ressemblance de destin qui ne fait que renforcer l'émotion déjà très présente tout au long du film.

Le troisième gros atout de la distribution n'est autre que Kevin Bacon (Death Sentence) dans le rôle de Sebastian Shaw, le dirigeant du Club des Damnés allié à Emma Frost. Après avoir composé un autre Sebastian consumé par un prodigieuX pouvoir dans Hollow Man, l'acteur remet le couvert avec un plaisir décuplé. Le spectateur est lui aussi comblé. Qui mieuX que lui aurait pu incarner celui par qui le mal arrive ?

Mais le film vous réserve bien d'autres surprises, car les références auX autres épisodes et membres de la saga sont légion, quitte à perturber quelque peu la mythologie telle que nous la connaissons. Attendez-vous donc à voir des têtes connues !

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Hank McCoy alias Le Fauve est incarné dans sa jeunesse par le talentueux Nicholas Hoult (mémorable zombie de Warm Bodies). Mais ce choix devient discutable physiquement lorsqu'on réalise qu'il ressemble beaucoup à James Marsden alias Cyclope dans la première trilogie. Choix encore plus discutable quand on lui assigne (comme de par hasard) la VF de James Marsden (oui, très con !)

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Si le film est principalement construit sur la crise des missiles de Cuba, le scénario est assez malin pour s'en rapprocher et s'en éloigner aux bons moments, introduisant les futurs enjeuX de la lutte Humains/Mutants de manière réaliste.

Tout comme dans les autres films, les thèmes de la différence, de la tolérance et naturellement de l'eXclusion sont au coeur de l'intrigue. En cela ce volet est très cohérent. On peut toutefois reprocher le traitement de certains personnages allant trop dans le sens de la chronologie de la série au détriment de celui de la logique. Les effets spéciauX, quant à euX, sont toujours dantesques avec un morceau de bravoure final comme on peut en espérer dans ce genre de Blockbuster intelligent.

Après son cultissime Kick-Ass, Matthew Vaughn s'assagit, mais n'en reste pas moins très efficace dans l'eXercice. On aurait aimé peut-être un peu plus de mordant pour certaines scènes, mais le public visé n'étant assurément pas le même, on comprendra.

Un retour en fanfare qui devrait se transformer en triomphe au boX-office.

(Si vous voyez des X partout, c'est normal !!!)

 

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