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mardi, 23 décembre 2014

Le Domaine des Dieux [Cinéma/Critiques]

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Avec une longue tradition de films d'animation et une régulière création de films live depuis quelques années, Astérix et Obélix sont devenus aussi incontournables en BD qu'au cinéma.

Si les plus irréductibles gaulois ont globalement bénéficié d'une attention et d'un accueil conséquents, il est tout aussi vrai que les dernières adaptations commençaient à souffrir d'un manque d'inspiration, d'un certain souffle, se contentant d'en mettre plein les yeux et de mettre en avant un casting royal, mais parfois discutable d'un pont de vue de l'utilité (Les Jeux Olympiques et son défilé de célébrités) ou de la cohérence (Edward Baer dans la peau d'Astérix chez les Bretons alors qu'il jouait un simple architecte chez Cléopâtre !)

Quand on apprend que c'est Alexandre Astier (Pop Redemption, Une Rencontre), le papa de Kaamelott qui se charge de la nouvelle adaptation et pas des moindres, forcément on a envie d'y croire. Le premier trailer tombe et là le sourire aussi. On a le plaisir d'entendre Astier lui-même doubler un chef romain, mais on se désole de constater que son timbre ne colle pas avec le design du personnage, et puis il y a Elie Semoun qui semble faire du...Elie Semoun, et puis il y a le design qui semble bien fade comparé à ce qui se fait de nos jours...

Bref, ça sent le poisson pas frais. Heureusement un trailer n'est qu'un trailer.

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César, faut pas lui raconter de salades, sinon, c'est direction l'arène !

Si une fois le film sous les yeux, la voix d'Astier dans ce contexte gêne toujours quelque peu il est vrai, on finit par s'y habituer et même par apprécier grâce à l'ironie de la situation. Pensez ! Un acteur incarnant anciennement un légionnaire romain devenant roi de Bretagne se retrouvant dans la peau (bien que virtuelle) d'un chef de légion romain !!! Sa navrante tentative de faire de ses subordonnés de véritables guerriers n'étant pas sans rappeler les déboires du Roi Arthur face à ses  bras cassés de chevaliers.

Mais au-delà de cette plaisante boucle, ce qu'on kiffe évidemment c'est l'ADN de l'oeuvre de Goscinny/Uderzo couplée à l'esprit créatif d'AA. Un vrai fantasme, il faut bien le dire !

A la manière d'un Chabat (lui-même dans le casting) qui s'était totalement emparé de ce patrimoine national et y avait imprimé avec une audace revigorante sa griffe personnelle tout en préservant le ciment originel, Astier fait de même et non seulement ça fonctionne, mais ça fait encore une fois un bien fou. Ce n'est donc pas par hasard qu'on retrouve au générique une pléiade de guests issus de Kaamelott (à vous de les reconnaître !) mais qui - faut-il le rappeler ? - sont avant tout des comédiens chevronnés capables de s'adapter à toutes sortes de rôles. C'est ainsi que le roi Burgonde de Kaamelott au vocabulaire des plus limités (Arthour, Coui-hier !) devient la nouvelle voix officielle d'Obélix. Et malgré le challenge de succéder à l'inoubliable Pierre Tornade, force est de constater que l'interprétation de Guillaume Briat est parfaite, préservant totalement la personnalité du plus célèbre mangeur de sangliers. Astérix, lui, parle toujours avec la voix reconnaissable entre mille de Roger Carel (C3-PO dans Starwars) et on apprécie énormément cette forme d'adoubement de l'animation 3D.

Et si l'humour bon enfant et pour enfants assure, loin de se cantonner à cela, Le Domaine des Dieux bénéficie d'un deuxième niveau de lecture redoutable que les adultes auraient tort de bouder tant il met en évidence les absurdités de notre société moderne.

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Laurent lafitte donne sa voix à l'esclave Duplicatha, épris de liberté tout autant que de diplomatie. Si ce choix surprend de prime abord, il constitue en fait l'une des meilleures trouvailles du film.

On retrouve ainsi l'esprit progressiste qui caractérisait Kaamelott et son Roi Arthur. Pour exemples, on voit ainsi les esclaves remettre en question leur condition, se libérer de leur joug avant de se laisser broyer aveuglément par les rouages du système capitaliste en se croyant plus libres que jamais (travailler pour ne faire que conserver son emploi, de quoi devenir fou, là aussi !). La société de consommation - cible première du film - dont les gaulois seront eux-mêmes les instruments et les porte-paroles. Ajoutez à cela une dénonciation du tourisme agressif, un enfant rêvant d'un héros que son père semble très loin de pouvoir incarner et une révolte de légionnaires romains lassés de devoir jouer la chair à canon de service sans aucune considération pour leur sacrifice et vous comprendrez que "Astierix" est là aussi pour mettre des baffes à la Gaule d'aujourd'hui.

Côté divertissement pur et dur, l'animation rassure heureusement dès les première minutes (la chasse aux sangliers !!!) les clins d'oeil à la pop culture sont savoureux, et les bonnes idées de mise en scène (la séquence avec le son étouffé) démontrent aussi tout le travail et le savoir-faire du réalisateur Louis Clichy, échappé de Pixar (Excusez du peu !).

Sans oublier Elie Semoun (le répurgateur de Kaamelott) qui contrairement à la première impression est au final l'un des meilleurs ingrédients du film avec quelques répliques hilarantes (celle de la limonade en premier lieu !).

Avec cerise sur le sanglier, des musiques pêchues et inspirées de Philippe Rombi ! Quedemanderdeplus ???

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Quand Panoramix pique une colère et une réplique culte du Seigneur des Anneaux par la même occasion !

 

En lien

Fanfics Kaamelott

Alexandre Astier au sujet de l'écriture

Fanfics Skymelott (Crossover Kaamelott/Skyrim)

 

 

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samedi, 17 novembre 2012

L'Auberge des Deux Renards [Site Kaamelott]

J'ai le plaisir de vous informer de l'existence d'un site particulièrement bien fourni sur la série Kaamelott ainsi que sur l'actu de tous les acteurs. Que vous recherchiez un épisode précis ou que vous souhaitiez vous tenir au courant des futurs projets d'Alexandre Astier & Co, vous trouverez votre bonheur en quelques clics. 

L'Auberge Des Deux Renardshttp://www.auberge-des-deux-renards.com/


http://blog.yannguern.com/wp-content/uploads/2010/03/kaamelott2livre10.jpg

Léodagan - Alors eux, ils ont carrément tout bité au tableau !!!

Arthur - Sans déc ???

Perceval - Paraît qu'on a plus aucun secret pour personne.

Karadoc - Ouais. Ca pue du cul !


 

 

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dimanche, 11 novembre 2012

"On en a Gros"... du très Gros même !

J'ai le plaisir de vous annoncer ma collaboration sur un nouveau projet avec mon meilleur ami Hervé Smagghe. Il s'agit d'une nouvelle série de Fanfics sur l'univers de Kaamelott (pour changer !!!).
Mais quand je dis Fanfic, c'est peut-être un peu réducteur tant le sujet est ambitieux et complémentaire à la série. Vous me direz : "Oui, c'est pas nouveau ! On l'a déjà entendu plein de fois, ça !". Et pourtant, ce coup-ci, la surprise sera de taille, les révélations nombreuses et le plaisir de les découvrir tout aussi conséquent.

Nous avons finalisé le trailer vidéo que nous avons mis en ligne sur le blog : Merlin ou le Mensonge d'un Destin et YouTube : Merlin ou le Mensonge d'un Destin. Nous avons également écrit les synopsis des 18 épisodes qui consitueront la série.

Nous avons terminé l'écriture du premier épisode. Nous prévoyons de publier chaque épisode en plusieurs parties.

En attendant de vous en dire plus, merci de votre fidélité et bon séjour sur d'Art & d'Amour !

 

 Bientôt, Merlin sera lui aussi un héros...

 

 

 

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lundi, 24 septembre 2012

Merlin à Fortdhiver [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 4


Les chevaliers sont réunis autour d'une table approximativement ronde, mais en pierre, à l'intérieur d'une grotte dont ils ont fait leur base provisoire.

Arthur :

- Bon, je me suis dit qu'il était temps de faire un petit bilan de nos actions. On est ici depuis plusieurs semaines et finalement on a pas récolté grand-chose susceptible de faciliter notre retour en Bretagne. Ce qui reste quand même notre objectif. Je trouve important de le rappeler étant donné que j'en vois plus d'un penser à autre chose. Il fixe Léodagan :

- Comme s'en mettre plein les fouilles, par exemple...

Puis il regarde Lancelot :

- ...Ou faire les yeux doux à la veuve éplorée du coin.

Léodagan, irrité :

- Dites, c'est quand même pas ma faute si ce pays est truffé de coffres remplis de pièces d'or, quand même ! Faudrait être con pour pas les vider surtout quand ils sont même pas fermés à clé !

Lancelot, exaspéré :

- Ce n'est pas non plus ma faute si j'ai une empathie naturelle avec les gens en détresse. Et puis ça fait partie aussi du devoir de chevalier. Permettez-moi de vous dire que je trouve un tel reproche déplacé, même de votre part.

Arthur :

- Je vous permets pas. Et dorénavant, je vous préviens, la priorité c'est le retour en Bretagne, point barre. Les activités annexes c'est quand il y a pas d'urgence, uniquement. Là y en a une et de taille ! Alors je veux voir personne à la ramasse, c'est compris ?

Les chevaliers secouent la tête.

Arthur :

- J'ai pas bien entendu.

Il hurle :

- C'est compris ?

Les chevaliers en choeur :

- Oui, sire !

Arthur :

- Bon, la messe est dite alors.

Père Blaise :

- Euh...Justement, Sire, à propos de messe...

Arthur l'ignorant superbement :

- Bon, voici les directives.

Il fait passer des documents écrits de sa plume :

- Je vous ai assigné à chacun une mission, une piste à suivre qui pourrait nous conduire à une solution. Ceux qui ne savent pas lire vous vous ferez aider par ceux qui savent. J'ai pris en compte vos spécialités, enfin dans la mesure où vous en avez, évidemment. Oubliez tout de suite les réclamations, je changerai rien au programme. Si chacun y met du sien, on a toutes les chances d'y arriver.

Il s'adresse à Merlin :

- Vous, vous allez à Fortdhiver. Y a une charrette qui vous attend pour vous y conduire, parce que c'est pas la porte à côté.

- Et pourquoi je dois mettre les pieds là-bas ?

- Parce que là-bas y a une Académie de magie. Ils savent certainement des choses qui pourraient nous être utiles. Ils ont peut-être eu connaissance de portails, de dimensions parallèles, un truc du genre, quoi ! Cherchez dans cette direction. Soyez curieux, mais restez discret. Autant que possible.

Merlin :

- Vous rigolez ? Je vais être dans mon élément. Et m'est avis que c'est moi qui pourrait bien leur apprendre deux trois trucs !

 

Après un long périple, Merlin arrive enfin à destination. L'Académie est visible de loin car elle surplombe la ville de Fortdhiver. Le druide parvient à l'entrée où l'acceuille chaleureusement une elfe experte en destruction.

Merlin :

- Dites, ce serait possible d'entrer pour avoir quelques infos ? Parce qu'en plus, il fait vraiment pas chaud chez vous ! Je crois bien que j'ai la glotte gelée.

Faralda :

- Vous voulez obtenir quelque chose de l'Académie, certes. Mais la vraie question est : que pouvez-vous offrir à l'Académie ?

- Bah, je connais plein de sorts figurez-vous. Et je suis spécialiste en alchimie. Les potions magiques, c'est mon dada. J'ai un bon contact avec les animaux aussi, surtout les loups.

- Très bien. Vous n'aurez donc aucun mal à passer un petit test d'aptitude.

- Je suis prêt. Demandez-moi ce que vous voulez. Enfin, dans la limite du raisonnable, quand même. Parce que j'ai rien pris avec moi.

Merlin palpe sa besace.

- Ah, si ! J'ai récupéré une Pierre de Lune. Elle est pas comme chez nous, en Bretagne, mais...

Faralada :

- Seriez-vous capable de lancer une boule de feu sur moi ?

Merlin, abasourdi :

- Une...Une boule de feu ? Mais...c'est que...c'est aussi ma spécialité, mais je voudrais pas vous blesser. J'ai parfois du mal à contrôler ma force.

- N'ayez crainte, Enchanteur. Si je vous le demande, c'est que je suis pleinement en mesure de subir ce sort sans dommage.

- Ok, comme vous voulez. Mais bon, les boules de feu, comme je vous ai dit, c'est ma spécialité, alors du coup c'est un peu trop facile, y a pas vraiment de challenge, vous voyez.

Merlin sourit en tâtant la Pierre de Lune dans sa besace.

- Par contre, si ça vous intéresse, je peux transformer une chèvre en eau. Ca c'est pas banal, vous en conviendrez.

- En effet, c'est peu commun. J'ai hâte de voir un tel prodige.

- Bah, c'est comme si c'était fait. J'ai vu une chèvre en arrivant. Laissez-moi cinq minutes et je reviens avec pour vous faire une démonstration qui restera dans les annales de votre Académie.


1 heure plus tard.

Essoufflé, Merlin revient devant Faralda avec la chèvre dans les bras :

- Désolé, mais cette conne de bique a pas arrêté de me faire courir. J'ai glissé et je suis tombé plusieurs fois. Je crois même que je me suis tordu le ménisque.

Il pose la chèvre en la tenant fermement d'une main et de l'autre sort une pierre blanche de sa besace :

- Attention les yeux, je vous préviens, c'est du jamais vu !

Il va pour poser la pierre sur la chèvre lorsque Faralda s'exclame :

- Un instant ! Je ne suis pas experte en Forge, évidemment, mais il me semble me souvenir que la Pierre de Lune sert essentiellement à fabriquer des armes et des armures elfiques. Elle n'a aucune propriété magique, en soi.

Merlin semble avoir avalé de travers.

- Quoi ? Mais qui c'est qui vous a raconté ces conneries ?

- Un forgeron, je crois.

Merlin s'esclaffe.

- Ah, non, mais laissez-moi rire, il devait être aussi forgeron que moi, ce con ! Il s'est carrément foutu de votre gueule ! Moi, par contre, je suis pas là pour rigoler. Devant le résultat, vous pigerez !


1 heure plus tard.

Merlin, décontenancé, pose la pierre sur le cul de la chèvre :

- Franchement, je comprends pas. Ecoutez, j'ai essayé partout, ça marche pas. Ca doit venir de la qualité de la pierre, je vois que ça.

Faralda, lassée :

- Ou bien elle n'a effectivement aucune propriété magique.

- Comment on fait alors ?

- Et si vous faisiez une simple boule de feu comme c'était prévu à la base ?

Merlin déglutit.

- Bon, moi je veux bien, mais c'est beaucoup moins spectaculaire.

Il ferme les yeux, brandit ses mains devant lui et prend une longue inspiration :

"Faut pas que je rentre bredouille ! Si je rentre bredouille, c'est sûr, il va me tuer" !

Un grand battement d'ailes se fait entendre suivi du crépitement assourdissant d'une flamme gigantesque.

Merlin ouvre les yeux. Lui et faralda sont couverts de suie et de fumée.

Du coin de l'oeil, le druide aperçoit un dragon fondre sur la ville en contrebas pour l'embraser.

Il ne peut contenir sa joie :

- Vous avez vu ça ? J'ai fait apparaître un dragon ! Carrément ! Je vous avais prévenu que je contrôlais pas bien ma force !

Faralda s'époussetant :

- Je ne sais pas si je dois vous croire. Et si je vous crois, je ne sais pas si je dois vous maudire ou vous admirer. Je vous laisse le bénéfice du doute. Estimez-vous heureux. Que voulez-vous à l'Académie ? Dépêchez-vous, j'ai un dragon sur le feu, si je puis dire !

 

Merlin est revenu victorieux de sa mission à Fortdhiver. Il termine son compte-rendu à Arthur :

- Du coup, elle en revenait pas et m'a demandé ce que l'Académie pouvait faire pour moi. C'est comme ça que j'ai su que l'Académie soupçonnait des voleurs de leur avoir dérobé un parchemin magique, un Parchemin des Anciens qu'elle a dit. Un parchemin qui, justement, permettrait d'ouvrir un portail vers une autre dimension. Alors merci qui ? Merci bibi !

Arthur, pour le moins sceptique :

- Pour la piste du parchemin, bravo, là je discute pas. C'est un gros coup de cul, faut reconnaitre, mais après tout, pourquoi pas !  Que ça tombe sur vous, en plus, ça équilibre un peu les choses. Mais pour l'histoire de la boule de feu, soyez honnête. C'est pas plutôt un dragon qui passait là par hasard ? Ca me parait quand même plus plausible qu'une soudaine aptitude à la magie, surtout de ce niveau ! Si vous étiez capable d'un tel miracle, on serait un peu au courant, vous croyez pas ?

Merlin, vexé :

- J'étais sûr que vous alliez pas me croire ! Mais je m'en fiche, j'ai un témoin qui a vu la même chose que moi. Toute la ville l'a vue, en fait. Il doit pas en rester grand-chose à l'heure qu'il est, d'ailleurs.

Arhtur, blasé :

- Admettons. Vous seriez capable de le refaire ? Non, parce qu'un dragon comme allié, pendant une bataille, ça peut éventuellement avoir son utilité.

Merlin :

- Alors là, je pourrai pas vous dire. Je pense que ça dépend de la motivation.

Arthur brandit Excalibur sous son nez :

- Et mon épée dans votre tronche, ça vous suffit comme motivation ?

 

La nuit, alors que tous les chevaliers dorment à poings fermés, Merlin est dehors en train de poser la Pierre de Lune sur la chèvre :

- Merde ! Si ça se trouve, ça vient de la chèvre !

La chèvre pousse un bêlement. Merlin, frustré :

- Ta gueule, toi ! Tu me dois un ménisque !

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

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vendredi, 21 septembre 2012

Perceval - Fils de Dragon [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 7

 

Les chevaliers sont réunis dans la cour de Fort Mauriart, une forteresse située non loin de Blancherive, qu’ils ont prise à des bandits. L’heure est solennelle puisque grâce au Parchemin des Anciens récupéré par Perceval, ils vont enfin pouvoir retourner en Bretagne. Pour l’occasion, une partie de la garde de la Capitale a fait le déplacement avec à sa tête Farengar, le mage personnel du Jarl de Blancherive.

Farengar :

- En digne représentant du Jarl Balgruuf le Grand, qui malheureusement ne pouvait être parmi nous aujourd’hui, ainsi que de notre très reconnaissante communauté, je tiens à vous remercier pour les différents services que vous avez rendu spontanément et de manière désintéressée à notre châtellerie.

Les chevaliers opinent du chef.

Arthur :

- Tout d’abord, vous direz au Jarl Balgruuf le Grand qu’il est tout excusé. Les obligations d’un chef je sais ce que c’est, croyez-moi…

Il jette un regard appuyé à l’attention de Léodagan :

-…même si certains ont tendance à en douter.

Léodagan hausse les épaules, dans un admirable simulacre d’innocence.

Arthur poursuit, choisissant ses mots avec soin :

- En digne représentant de notre petite communauté, je tiens moi-même à remercier Blancherive pour son accueil, sa gratitude et…

Perceval et Karadoc :

- Et son hydromel !

Arthur, conciliant :

- Et… son… hydromel. Ce fut un plaisir de vous rendre service et nous avons beaucoup appris de notre séjour dans cette région. Je ne sais pas si nous allons manquer à Bordeciel, mais je suis certain que nous penserons à Bordeciel avec nostalgie quand il nous sera permis de le faire.

Léodagan, impatient :

- Bon bah je crois que la messe est dite alors…

Père Blaise :

- Bah, justement, non. C’est à peine si j’ai eu le temps d’effleurer la religion de ce pays. Pourtant il semble qu’il y ait de quoi faire. C’est très regrettable. Enfin de mon point de vue. Mais bon, comme d’habitude, tout le monde s’en fout de mon point de vue.

Léodagan :

- Et bien si le cœur vous en dit, vous pourrez toujours revenir. Mais faudra pas compter sur moi pour vous tenir le chapelet !

Il fait un signe à Merlin qui tient le parchemin.

Merlin :

- Bon, je vais l’ouvrir. Ca devrait être instantané, donc le mieux c’est peut-être qu’on se tienne la main.

Les chevaliers grimacent.

Merlin, avec autorité :

- Ca pourrait éviter qu’on perde quelqu’un en route !

A contre-cœur, ils forment un cercle et ferment les yeux, priant pour que le sort fonctionne…et correctement de préférence.

Perceval à Karadoc :

- Vous avez vu ? On fait une table ronde !

Karadoc pouffe de rire. Arthur sourit jusqu’aux oreilles, puis prend une profonde inspiration.

Merlin commence à dérouler le précieux rouleau lorsque Karadoc ouvre les yeux et aperçoit quelque chose de suspect :

- Rassurez-moi, là ! Le dragon dans le ciel, ça fait partie de la cérémonie.

Les chevaliers ouvrent les yeux et suivant le regard de Karadoc découvrent avec horreur un dragon fondre sur eux. La garde se met en branle et commence à tirer des salves de flèches. Le monstre passe brutalement au-dessus d’eux, les jetant à terre dans un nuage de poussière et emportant un soldat dans ses terribles mâchoires.

Les chevaliers se relèvent, désemparés par la tournure des évènements. Ils prennent leurs armes et commencent à se disperser.

Arthur rejoint Farangar :

- Pourquoi il s’invite à la fête celui-là ?

- Je l’ignore. Mais le fait est que depuis la destruction d’Helgen, les dragons se multiplient et nous posent un sérieux problème !

- Votre élu là, le Dovahkiin, il pourrait pas venir nous filer un coup de main ?

Farangar esquisse un pâle sourire :

- Las. L'élu n'est plus.

- Quoi ? Il est tombé sur un os ?

Farangar se décompose.

- Non, il est tombé sur son arme. Un excès d’hydromel associé à une bouse de mammouth a entraîné une chute fatale. Le malheureux s’est empalé sur le manche de sa hache.

Arthur imaginant très bien la scène : 

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- Aïe, ça doit faire mal ! 

Les soldats :

- Il revient !!!

Merlin rejoint Arthur :

- Il est peut-être là  à cause du parchemin.

- Il voudrait nous empêcher de partir ? Dites pas de conneries !

- Je dirais plutôt qu’il le veut pour sa tronche ! Peut-être que pour un dragon, ça aussi de la valeur !

Farangar :

- Si je pouvais mettre la main sur la Pierre de Dragon, j’aurais sans doute des réponses.

Arthur ouvre la bouche comme si une idée venait de le frapper. Il sort la pierre gravée trouvée dans le Tertre des Chutes Tourmentées.

- Ce serait pas ça, par hasard ?

Le visage du mage s’illumine.

- Si !

Merlin :

- Au moins il crache pas du feu, celui-là !

La seconde d’après, un énorme jet de flammes embrase la cour du fort.

Merlin réapparaît, les vêtements et le visage noircis :

- En même temps, un dragon qui crache pas de feu ça la fout mal.

Arthur dégaine Excalibur.

- Et un enchanteur qu’est pas foutu de balancer un sort, vous croyez que ça se conçoit ?

Farangar brandit ses mains en avant et psalmodie une incantation. Un dôme magique d’un bleu électrique se forme au-dessus de la cour.

- Ca tiendra pas longtemps, mais ça vous laissera le temps de réfléchir à une stratégie.

Arthur, très intéressé :

- Ca vous dirait de visiter la Bretagne ?

Merlin, jaloux :

- J’allais le faire, figurez-vous ! Il m’a juste pris de vitesse !

Les autres chevaliers les rejoignent.

Lancelot :

- Bon, les flèches ça a pas l’air de le calmer. Qu’est-ce qu’on fait ?

Arthur :

- Il faut qu’on le bloque au sol. Tant qu’il volera, il aura le dessus.

Il se tourne vers Farangar :

- Vous pourriez le faire descendre ?

- Oui, je pense, avec un sort Stalactite. Cela devrait drainer son endurance. Mais je ne pourrais plus maintenir le bouclier.

- Tant pis, on fera gaffe. Allez-y dès qu’il refait un passage.

Arthur à Perceval :

- Et votre géant, il est où ? Il aurait pas été de trop sur ce coup-là !

- Je sais pas. Ca fait plusieurs jours que je l’ai pas vu. Je crois qu’il est retourné dans son clan. C’est con, je l’aimais bien. J’avais l’impression qu’il me comprenait.

Les soldats :

- Le revoilà !!!

Le dragon pique droit vers Merlin.

Merlin :

- Vous voyez ! Il veut le parchemin !

Farangar :

- Préparez-vous !

Il brandit ses mains auréolées de magie et lance une stalactite géante en direction du monstre. Ce dernier remonte brusquement, évitant de justesse le projectile.

Arthur :

- Merde !

Farangar :

- Désolé. Il a été plus malin que moi. Va falloir trouver une autre idée. Je suis à sec.

Un barrissement retentit.

Perceval debout sur les remparts :

- Regardez, c’est Grüdü !

Le géant apparaît, chevauchant un mammouth et agitant sa massue avec force cris de guerre.

Karadoc :

- Il est en train d’attirer le dragon !

Le monstre en effet semble avoir pris le géant pour cible. Il pique sur lui et le saisit dans ses griffes.

Perceval :

- Merde, il l’a chopé !

Arthur, confiant :

- Je crois qu’il s’est très bien ce qu’il fait !

Le géant frappe rageusement le dragon de son bras libre, tant et si bien que le monstre perd de l’altitude. Il libère le géant qui fait une chute vertigineuse tout en restant curieusement debout dans les airs. Le dragon frappe violemment le sol. Il commence à ramper, visiblement très affaibli.

Arthur :

- Faut lui donner le coup de grâce !

Les chevaliers et les soldats accourent vers la bête meurtrie comme des chiens à la curée.

Attristés par la mort du géant, Perceval et Karadoc sont les premiers sur les lieux.

Perceval, ivre de colère fait face au dragon :

- Je vais te refermer le four une bonne fois pour toutes, dragon de mes deux !

Il va pour dégainer son épée, mais réalise qu’il l'a laissée tomber dans la panique.

- Merde, j’ai plus d’arme !

Karadoc, résigné, lui tend un saucisson.

- Tenez. C’est mon dernier. Si ça peut aider !

Perceval grimpe sur la tête du dragon et prenant le saucisson à deux mains lui balance un violent coup entre les yeux !

La bête pousse un dernier râle et s’effondre, terrassé par le morceau de charcuterie.

Perceval redescend au moment où les autres arrivent sur place pour assister à sa victoire. Mais ils ont à peine le temps de la savourer que le corps du dragon s’illumine. Des flammes surnaturelles consument sa dépouille, ne laissant que son squelette, et se lovent autour de Perceval. Arthur est sur le point d’intervenir, mais Farangar le retient.

- Laissez. Je crois bien que nous venons de trouver notre nouveau Dovahkiin.

Léodagan :

- Perceval ? Vous rigolez, j’espère ?

Farangar le fixe le plus sérieusement du monde.

Perceval, paniqué :

- Qu’est-ce qui m’arrive, Sire ?

Arthur, ému :

- Ce qui devait vous arriver. Vous venez simplement de rencontrer votre destin. Une source sûre m’avait prévenu qu’il serait extraordinaire. Et bien, nous en avons la preuve.

Léodagan :

- Ca aurait été bien que ça se passe en Bretagne, quand même, parce que, là, ça nous fait une belle jambe !

Perceval reprenant ses esprits :

- Grüdü !

Ils tournent tous la tête et aperçoivent le géant descendre de la carcasse du mammouth qui a amorti sa chute.

Karadoc :

- Il a eu du cul !

Léodagan :

- Ouais, littéralement. Il serait tombé sur le cul d’une chouette, le tableau aurait pas été le même !

Perceval éclate de rire.

- Cul de chouette, c’est drôle ça, comme le jeu ! Finalement je crois que c’est comme ça que je vais appeler le géant. Cul-de-Chouette, ça sonne bien, non ?

 

Plus tard, tout le monde est à nouveau réuni dans la cour du fort.

Léodagan, toujours impatient :

- Bon cette fois c’est la bonne !

Merlin déroule le parchemin. Un portail magique apparaît dans un déluge d’éclairs et de lumières qui ne servent à rien.

Lancelot :

- Au fait, comment on sait si ça va bien nous ramener en Bretagne ?

Arthur lui adresse un grand sourire.

Lancelot :

- Ok, j’ai compris.

Après avoir souhaité bonne chance à Perceval, il s’avance hardiment et traverse le portail, suivi de très près par Léodagan. Bientôt il ne reste plus que Karadoc et Arthur.

Karadoc :

- Bon, j'ai pas bien compris ce qui vous arrivait et pourquoi vous deviez rester.

Perceval :

- Je vous rassure, moi, non plus.

- Vous pouvez garder le saucisson. Comme ça vous penserez à moi.

Perceval cherche quelque chose sur lui, sans succès. Finalement, il colle son visage contre celui de son comparse et ouvre la bouche. Après quelques secondes, un timide rôt se fait entendre.

Tout fier, se tournant vers Arthur - consterné - puis vers Karadoc :

- Ouhaou, j'ai réussi ! Désolé, il est pas terrible, mais c'est tout ce que j'ai. D'habitude j'y arrive même pas. Là, je sais pas. Ca doit être l'émotion.

Karadoc renifle l'air chargé avant de hocher la tête avec satisfaction :

- Franchement, merci. Je sais ce que ça représente pour quelqu'un qui aime la bonne bouffe et le pinard autant que moi !

Ils se donnent l'accolade, puis Karadoc traverse le portail.

Perceval se retrouve seul face au Roi de Bretagne.

Arthur prend une grande inspiration et tend Excalibur au nouveau Fils de Dragon :

- Tenez, je vous la confie.

Cul-de-Chouette pousse un beuglement en signe d’approbation.

Perceval, embarrassé :

- Je peux pas accepter, Sire. Sans Excalibur, vous êtes plus Roi.

Arthur :

- C’est pas l’épée qui fait le Roi. C’est pas l’épée qui fait l’homme. Si on est quelqu’un de bien, on le reste.

- Vous croyez que je suis quelqu’un de bien, moi ? Vous croyez que je mérite tout ça, franchement ?

- Franchement, oui. Et si je vous confie Excalibur, c’est pas seulement pour faire plaisir à…Cul-de-Chouette, c’est aussi parce qu’en vous la donnant, j’ai la garantie que vous ferez tout pour nous revenir et le plus tôt possible.

- Merci, Sire. J’essaierai de ne pas vous décevoir. Je vous ferai honneur. C’est ça qu’on dit ?

Arthur opine et lui empoigne amicalement les épaules.

- Ne soyez pas un héros. Soyez juste vous.

Les deux hommes se dévisagent, les yeux embués.

Farangar s’approche doucement d’Arthur :

- Vous devriez y aller. Ca n’a pas l’air stable.

Arthur secoue la tête puis à Perceval :

- Il est encore temps de changer d’avis. Vous êtes sûr de ce que vous faites ?

- On ne peut plus sûr.

- Vous n’aurez pas de regrets ?

Perceval se tourne brièvement vers Farengar, attentif, Cul-de-Chouette hilare et Barbas qui l’a rejoint entre-temps.

- Vous en faites pas, ça ira. Et vous ?

Arthur prend le temps de réfléchir :

- Oui. Oui, je crois que oui.

Il se dirige ensuite vers le portail et juste avant de le franchir, se retourne :

- J’espère qu’Excalibur vous portera bonheur. On se reverra….Perceval.

Puis il traverse le portail qui s’évanouit quelques secondes après.

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Bientôt, Perceval deviendra enfin un héros...

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

 

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mardi, 10 avril 2012

Skymelott - Intro Saison 1 [Fanfics]

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Prologue

 

L'armée d'Arthur a subi une grave défaite face à un clan d'envahisseurs. Elle se replie dans la forêt. En cours de route, les rescapés s'éparpillent et Arthur se retrouve avec quelques chevaliers au milieu d'une clairière face à une étrange relique. Alors que l'ennemi l'encercle, le Roi de Bretagne comprend que c'est un passage dimensionnel. Espérant que ce ne soit pas un portail démonique, il s'élance à travers, imité par ses fidèles.

Ils débaroulent tous en Bordeciel et commencent à se dire qu'ils auraient peut-être mieux fait de tomber sur des démons.

Morceaux choisis de leurs péripéties :


La troupe de chevaliers chevauche en pleine montagne.
Arthur à un autochtone qui leur sert de guide :
- Dites-donc, vous leur donnez quoi à bouffer à vos bêtes ?
Le guide :
- De l'avoine essentiellement, pourquoi ?
- Bah elle doit pas être comme chez nous, alors !
Leodagan :
- C'est clair ! J'ai jamais vu des canassons se taper des pentes à 90 degrés !
Perceval à Karadoc :
- 90 ? Il doit se gourrer ! Vu la neige et le froid qui fait, je dirais qui fait pas plus de 10 degrés.
Karadoc :
- Non, mais là, il parle de l'angle, je crois.
- Des angles ? Y en a aussi ici ?
Perceval se tourne vers le guide :
- Vous aussi vous êtes emmerdés par ces cons ?

La troupe arrive à Blancherive. Elle passe devant les écuries et continue en direction des portes de la ville. Leodagan regarde plusieurs fois derrière lui, stupéfait, avant de se tourner vers Arhtur :
- J'ai la berlue ou ce type était en trois exemplaires ?
- Hein ? je sais pas, j'ai pas fait attention. Quand je marche, je regarde devant moi, surtout quand je connais pas.
- Non, mais quand même, vous avez pas pu les louper, ils étaient trois, je vous dis, complètement identiques, de la tête aux pieds !
- Mais où ?
- Là, juste derière ! Si vous voulez, on y retourne.
- Ah, non merci, on a mieux faire. Et puis de toutes façons trois mecs complètement identiques c'est pas possible. Par exemple, je vois, les filles du pêcheur, elles sont jumelles, on est d'accord et bah j'arrive quand même à les distinguer. Ca les met en rogne d'ailleurs.
- Mais qu'est-ce que vous venez me gonfler avec vos maîtresses ! Je vous dis que là ils étaient...Remarquez, réflexion faite, ils étaient pas complètement identiques.
- Là, vous voyez ! Comme tête de mule vous vous posez là !
- Oui, vous avez raison. Y en avait un sur les trois qui était enfoncé dans le sol !
Arthur :
- Ca doit être une coutume de bienvenue !

Une fois dans la ville, Karadoc passe devant un garde :
-...et puis j'ai pris une flèche dans le genou.
Karadoc :
- Aïe, ça doit faire mal, ça ! Moi, une fois, j'ai pris un compotier sur le pied, je peux vous dire que j'ai douillé ma race. C'est con, mais je peux pas m'empêcher de l'emporter partout avec moi, vous comprenez, c'est sentimental. Ma grand-mère cuisinait avec. Là, il est resté à Kaamelott, j'espère que ça va pas me porter la poisse. Vous pensez que je devrais changer de porte-bonheur ? En tout cas, garde chez vous ça a l'air peinard comme boulot. Vous recrutez en ce moment ?

Perceval passe devant un autre garde :

- Défense de glandouiller !

- Ah ? C'est con, c'est ce que je préfère. Et sinon, qu'est-ce qu'on risque ? 

Leodagan vient de passer lui aussi devant un garde. Il se rapproche d'Arthur, la mine bougonne :
- Il est pas net celui-là. Il me dit que je porte une armure légère, il a pas les yeux en face des trous. Et puis après il me parle d'un arc. C'est pas un arc que j'ai c'est une arbalète. Sûr qu'il est miraud, ce con. S'ils sont tous aussi fins dans ce pays,  je sens qu'on va encore bien se marrer !

 

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mardi, 10 mai 2011

Dans la Tête de Perceval le Gallois [Fanfics Kaamelott]

 

Arthur et Perceval sont seuls à une table.

 

 

Arthur – Bon si je vous ai convoqué, c’est que j’ai une mission délicate à vous confier.

 

Perceval – Ah, bon ? Y a personne d’autre au château, c’est ça ?

 

Arthur – Euh…Bah…si, mais disons que c’est une mission faite pour vous.

 

Perceval – Faut causer avec un vieux ?

 

Arthur – Non. Faut traverser un portail dimensionnel pour savoir ce qu’il y a de l’autre côté.

 

Perceval – Les portails dimensionnels, c’est pas les machins ronds où quand on rentre dedans on sait pas où on va et on sait pas non plus si on va revenir ?

 

Arthur – Précisément. Je vois que vous maîtrisez bien le sujet.

 

Perceval – Bah, ça fait plusieurs fois que je fais ça. Ca commence à rentrer.

 

Arthur – Justement, pendant que c’est encore chaud, je vous propose d’y retourner.

 

Le visage de Perceval s’assombrit.

 

Perceval – Mais à force, c’est pas un peu risqué ces machins-là ?

 

Arthur – Je vous accorde qu’il y a toujours une part d’inconnu, mais jusqu’à maintenant, ça vous a plutôt bien réussi, non ?

 

Perceval – C’est pas faux.

 

Arthur – Alors si c’est pas faux, en selle ! J’ai un planning chargé et ça me fera toujours ça de moins à me coltiner.

 

 

Arthur, Perceval et le Père Blaise se tiennent devant le portail situé en bordure du château.

 

Perceval – C’en est un nouveau ? Je l’ai jamais vu ici, celui-là !

 

Arthur – Evidemment que c’est un nouveau. Sinon, je vois pas trop l’intérêt de s’y risquer.

 

Perceval – Ca pousse comme des champignons, ces machins !

 

Arthur – C’est vrai qu’on en voit de plus en plus. C’est d’ailleurs pas fait pour me rassurer. A ce propos, le Père Blaise a tenu à venir pour vous briefer personnellement.

 

Père Blaise avec un grand sourire– Oui, je me permets d’intervenir parce que la prolifération de ces portails n’inquiète pas que le Roi, surtout dans la mesure où certains d’entre eux peuvent éventuellement servir d’accès à notre monde à des démons et autres joyeusetés impies.

 

Il secoue une liasse de manuscrits.

 

- A ce titre et par mesure préventive, j’ai décidé de les répertorier et de les classer dans mes registres afin qu’on puisse dresser une espèce de carte de leur emplacement et de leur nature exacte. Donc cette fois, ne vous contentez pas de jeter un simple coup d’œil. Dans la mesure du possible, faites un travail d’exploration et de reconnaissance approfondie afin de nous ramener un maximum d’informations. Bien entendu, si la menace se révèle trop grande, ne vous éternisez pas. Mais bon, je pense que cette recommandation est superflue. Connaissant votre bravoure légendaire, vous serez revenu bien assez tôt, je me fais pas trop de souci.

 

Perceval – D’accord, moi je veux bien rendre service, mais ce genre de mission, c’est pas plus simple à plusieurs ?

 

Arthur – D’un point de vue pratique, disons que si jamais vous revenez pas, au moins je ne déplore la perte que d’un seul chevalier. Vous voyez le tableau.

 

Perceval – Oui, en gros vous vous dites qu’il vaut mieux que ce soit moi qui revienne pas.

 

Arthur d’un ton doucereux – C’est pas un châtiment, Perceval. C’est un honneur que je vous fais. J’ai confiance en vous et c’est pour ça que je vous envoie tout seul. Vous avez besoin de personne. Les portails et vous, ça fait un, c’est mathématique !

 

Perceval – Evidemment, si vous utilisez des mots compliqués !

 

Arthur poussant doucement Perceval vers le portail – Allez Perceval, courage !

 

Père Blaise faisant de même – Oui, on est de tout cœur avec vous. Et surtout n’oubliez pas d’étudier le terrain. Il faut absolument qu’on sache à quoi on a affaire. C’est primordial.

 

Perceval passant le portail  C’est pas faux !

 

Père Blaise – Dites, quand vous avez parlé d’honneur, vous trouvez pas que vous y avez été un peu fort ?

 

Arthur se convainquant lui-même – Pas du tout ! C’est une quête avec beaucoup de prestige. Et puis ça fera bien dans vos registres. Surtout à la rubrique Perceval.

 

Père Blaise – Ca c’est sûr. Ca nous changera sûrement des vieux et des villages déserts.

 

 

Perceval ressort du portail. Il se retrouve dans ce qui semble être la cour du château.

 

Perceval – Qu’est-ce que c’est encore que ces conneries ! Je suis retourné au château !

 

Hurlant en direction du portail :

 

- Eh ! Je crois que c’est encore un raccourci pour Kaamelott !

 

Perceval regardant autour de lui – Etudier le terrain, je veux bien, moi, mais ils le connaissent déjà. Remarque, ça va être facile du coup. Limite, je fais un tour rapide et puis je reviens.

 

Il quitte les alentours du portail et tombe nez à nez avec deux répliques de lui-même. La première vêtue comme le Père Blaise, la seconde portant la tenue d’Arthur.

Perceval fait un bond en arrière.

 

Perceval – Merde, mais où je suis tombé ?

 

Les deux répliques le dévisagent en souriant avec espièglerie.

 

Perceval/Arthur – C’est pas faux, c’est pas faux, c’est pas faux.

 

Perceval/Père Blaise – C’est pas faux !

 

Perceval – Quoi, c’est pas faux ?

 

Les deux répliques répondent à nouveau avec des « C’est pas faux » en variant le ton, puis elles poursuivent leur chemin.

 

Perceval totalement paniqué– J’ai pourtant pas bu, je comprends rien. Je dois être en train de rêver. Ouais, c’est ça. Ou alors ils me font une blague. Non, c’est un test. Un test de Chevalier. Non, je sais. C’est un coup de Merlin, ça ! A tous les coups, il a pas digéré quand j’ai marché sur son corbeau pourri ! Maintenant, il me fait payer avec des sorts à la con. Je vais régler ça tout de suite, ça va pas traîner !

 

Il se dirige d’un pas déterminé vers le laboratoire de Merlin. En chemin, il croise des gardes et des serviteurs qui ont sa tête et qui communiquent eux aussi à base uniquement de « C’est pas faux ».

 

Perceval réfléchissant – Ce serait pas mon anniversaire ?

 

Arrivé au laboratoire, il frappe à la porte, tout prêt à en venir aux mains.

 

La voix de Merlin – C’est pas faux !

 

Perceval entre et découvre Merlin avec sa tête ou plutôt il se découvre habillé en Merlin en train de préparer une potion.

 

Perceval – La vache ! C’est pas un rêve, c’est un cauchemar !

 

Perceval/Merlin – C’est pas faux !

 

Perceval s’enfuit, au comble de la peur. Dans sa course éperdue, il bouscule une dame. Il se relève et en même temps s’aperçoit qu’il a renversé une réplique de lui-même habillée comme Guenièvre.

 

Perceval – Ah, non, là c’est carrément flippant !

 

Perceval/Guenièvre de la voix haut perchée de la ReineC’est pas faux !

 

Perceval retourne dans la cour. Il constate avec soulagement que le portail est toujours là. A côté se trouve une autre de ses répliques, déguisée cette fois en Karadoc croquant un saucisson.

 

Perceval/Karadoc hilare – C’est pas faux, c’est pas faux.

 

Perceval fonçant à travers le portail et hurlant – C’est pas drôle !

 

 

Arthur, le Père blaise et Perceval assis à une table.

 

Père Blaise – Alors, votre rapport ?

 

Arthur jetant un regard appuyé au Père blaise et s’adressant à Perceval avec sollicitude :

– Bon déjà, on est content que vous soyez revenu, hein, et sain et sauf de surcroît.

 

Père Blaise la plume levée impatient de rédiger – Alors portail démonique ou pas ?

 

Perceval mal à l’aise.

 

Perceval – Démonique je dirais pas, quoi que j’ai vraiment flippé ma race.

 

Arthur – C’est vrai que vous êtes pas resté longtemps.

 

Perceval – J’ai pas eu besoin.

 

Arthur – C’était menaçant, alors ?

 

Perceval – Non je dirais pas ça non plus. C’était flippant.

 

Père Blaise – Bon, alors, tournez pas autour du pot. Qu’est-ce que vous avez vu au juste ?

 

Perceval – Bah, c’était Kaamelott, mais y avait que moi.

 

Arthur – Vous voulez dire que vous étiez tout seul dans le château ?

 

Perceval – Non, y avait que moi.

 

Arthur – Sans le château ?

 

Perceval – Si, mais avec que moi !

 

Arthur – C’est moi ou c’est pas clair ?

 

Père Blaise – En même temps, je m’attendais pas à ce que ça le soit.

 

Arthur – Bon, faites un effort ! Vous voyez bien qu’on bitte rien !

 

Père Blaise Ca, c’est pas faux.

 

Perceval devenant tout rouge – Ah, non, ca va pas recommencer ! Va falloir arrêter de se foutre de ma tronche !

 

Arthur et le Père Blaise se dévisagent, interloqués.

 

Père Blaise – Je crois que cette fois ça l’a vraiment perturbé !

 

Arthur se ressaisissant– Bon, on va faire simple. Vous étiez seul ?

 

Perceval – Bah non.

 

Arthur et le Père Blaise se dévisagent en soupirant de soulagement.

 

Perceval – Mais y avait que moi !

 

Arthur et le Père Blaise se crispent de plus belle.

 

Arthur – Vous avez vu des gens ?

 

Perceval opine du chef.

 

Arthur articulant lentement – Bon ! Si ces gens passaient le portail et venaient ici, est-ce qu’ils constitueraient une menace pour nous ?

 

Perceval hésite.

 

Père Blaise avec brusquerie– Est-ce que ça nous plairait de les voir ?

 

Perceval secoue la tête avec véhémence.

 

Père Blaise écrivant avec satisfaction – Bon, bah, démonique, alors !

 

 

Perceval et Kardoc sont assis à leur table habituelle de la taverne.

 

Karadoc s’empiffrant – Alors cette quête avec la porte magique ? Vous mangez rien ! Ca s’est mal passé ?

 

Perceval – M’en parlez pas. J’essaie d’oublier.

 

Karadoc – Bah, dites m’en un peu plus. Ca m’intéresse.

 

Perceval – Non, je peux pas. C’est trop dur.

 

Karadoc – Vous avez chié dans votre froc, c’est ça ?

 

Perceval – Vous me connaissez. Il m’en faut pas beaucoup !

 

Karadoc donnant une tape amicale sur son épaule– Ouais, c’est pas faux !

 

Il se raidit en voyant l’expression courroucée de Perceval.

 

Perceval – Votre botte secrète, vous savez quoi ? Vous pouvez vous la mettre où je pense !

 

 

 

 

 

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vendredi, 29 avril 2011

Kaamelott - Perceval in Love [Fanfics/Kaamelott]

 

La Salle à manger de Kaamelott. Arthur et Perceval sont seuls à table. Arthur s’empiffre tandis que Perceval, pensif, grignote un saucisson.

 

Perceval – Sire, je peux vous poser une question ?

 

Arthur – Ouais, tant que vous m’obligez pas à y répondre.

 

Perceval – Bah, c’est-à-dire que là, ça m’arrangerait.

 

Arthur – Quoi ? C’est encore quelqu’un de votre famille qu’à calancher ?

 

Arthur réalise sa brusquerie. Il secoue la tête.

 

Arthur – Excusez-moi, c’était très con de ma part. Vous avez le droit de m’allumer.

 

Perceval – Non, c’est pas grave, Sire. Non, cette fois, c’est vraiment pour moi.

 

Arthur – Je vous écoute.

 

Perceval – Je crois que je suis amoureux.

 

Arthur semble s’étonner de la simplicité de la déclaration.

 

Arthur – Oui, je suis au courant. Vous m’en avez déjà causé deux mots. Une de mes boniches que je peux pas piffer. Il me semble d’ailleurs vous avoir dit que votre union l’arrangeait autant que moi. Elle s’affranchissait et du même coup, elle me foutait la paix.

 

Perceval – Non, c’est pas elle, justement. Avec Angarade, ça s’est vachement refroidi à force que je pigeais rien à ce qu’elle me disait. Je crois qu’elle me fait la gueule.

 

Arthur – Du coup, vous vous êtes rabattu sur qui ?

 

Le visage de Perceval s’illumine.

 

Perceval – Une fille vachement bien. En plus, vous allez pas me croire. Elle comprend tout ce que je dis et moi c’est pareil !

 

Arthur – Un peu que j’ai dû mal à vous croire. On peut savoir son petit nom à cette veinarde ?

 

Perceval – Guenièvre.

 

Arthur s’arrête brusquement de mâcher. Il paraît s’étrangler.

 

Arthur – Quoi ?!! Vous voulez dire ma femme ? La Reine ?? Enfin, l’autre, là ???

 

Perceval – Mais, non, Sire, pourquoi vous dites ça ?

 

Perceval réfléchit un instant avant d’être frappé par l’évidence.

 

Perceval – Ah, mais c’est vrai que c’est nom de la Reine aussi. J’avais pas encore fait le rapprochement.

 

Arthur – Bah moi je peux vous dire que ça a pas mis des plombes.

 

Il place une main sur son cœur et reprend difficilement sa respiration.

 

Arthur – La vache, me refaites jamais ça, nom d’un chien ! J’ai failli avoir une attaque…et j’aurais pu éventuellement vous buter ! Vous vous rappelez qu’un Chevalier digne de ce nom ne doit jamais convoiter la femme d’un autre Chevalier. Encore moins s’il s’agit de la Reine.

 

Perceval – Sire, je me serais jamais permis autrement, vous commencez à me connaître. Je serai prêt à mourir pour vous. Enfin, je crois.

 

Arthur cache maladroitement son propre embarras.

 

Arthur – Elle est comment ?

 

Perceval – Comme je vous ai dit, vachement bien.

 

Arthur – Mais encore. Elle est bien faite de sa personne ? Bien éduquée ? Bonne cuisinière ? Elle a un statut enviable ? Un métier prestigieux ? Je sais pas, moi ! Et du côté du citron ?

 

Perceval fait la moue.

 

Perceval – Ah, je crois qu’elle aime pas les fruits, justement.

 

Arthur – Mais, non, banane ! Je vous demande si elle en a dans le cigare, le ciboulot, la cafetière, quoi !!! J’utilise pourtant pas des mots compliqués, c’est à votre portée ça, quand même !

 

Perceval – Non, mais j’ai compris, Sire. Je suis pas con. Mais là aussi, je vous ai déjà répondu. Elle se fait très bien comprendre et moi je pige tout ce qu’elle me dit. Après le reste, vous savez…

 

Arthur – Très bien. Bah, on dirait que vous avez fini par trouver chaussure à votre pied. Je vais pouvoir commencer à croire aux miracles. Vous allez voir qu’on va me servir le Graal sur un plateau !

 

Il trinque avec Perceval, tous deux rayonnent de joie.

 

Perceval – Ah, c’est marrant que vous parliez de ça !

 

Arthur – Je vois pas en quoi, mais vous allez me dire.

 

Perceval – Guenièvre…

 

Perceval s’interrompt en voyant Arthur grimacer.

 

Perceval – Quoi ?

 

Arthur  Non, rien. Faut juste que je m’habitue, c’est tout. Allez-y !

 

Perceval – Guenièvre m’en a parlé du Graal. A l’entendre, elle en connaît un bout sur le sujet.

 

Arthur – Tiens donc, de mieux en mieux. Va vraiment falloir que je la rencontre cette demoiselle. Elle habite où, au fait ?

 

Perceval – Dans un village. C’est pas tout près, mais quand je passe dans le coin, je lui rends visite.

 

Arthur – Mais vous l’avez rencontrée quand, au juste ?

 

Perceval – C’était pendant une quête. Je me souviens plus laquelle.

 

Arthur – Mais vous en avez jamais parlé aux réunions ! Et me soutenez pas le contraire ou je vous mets une danse !

 

Perceval – Je me disais que vous me croiriez pas. Alors c’est vite devenu une sorte de secret.

 

Arthur – Peut-être qu’on vous aurait pas cru, mais ça nous aurait changé des vieux, en tout cas. Et rien que pour ça, fallait pas vous en priver.

 

Arthur observe un instant Perceval.

 

Arthur – Un secret, hein ? Je vais vraiment finir par croire qu’on devient intimes.

 

Perceval – Intimes, c’est quand deux personnes peuvent pas se blairer, c’est ça ?

 

Arthur – Et bah non, pas de bol, c’est tout le contraire ! Si vous connaissez pas ce mot là, vous risquez pas d’aller loin dans vos relations. A propos, vous dites qu’elle se fait très bien comprendre. C’est-à-dire ? Elle utilise quel genre de langage, de vocabulaire ? C’est une fille de ferme ? La sœur d’un tavernier ? Bah, répondez ! Je vais pas vous faire une liste à chaque fois, quand même !

 

Perceval  – Je saurais pas trop vous dire.

 

Arthur – Disons…tiens, par rapport à moi, ses phrases sont plus simples, plus accessibles ?

 

Perceval – Je connais pas ce mot là.

 

Arthur – Oui, bah, justement. Ce genre de mot comme accessibles qui vous passe carrément au-dessus, elle les utilise quand elle vous parle ?

 

Perceval – Ca m’étonnerait puisque je la comprends.

 

Arthur – bah c’est qu’elle doit parler comme vous, alors, faut pas chercher plus loin.

 

Perceval blêmit à son tour.

 

Perceval – Et c’est grave ?

 

Arthur se permet de rire un peu.

 

Arthur – Pas spécialement. Après tout, ça fait de mal à personne. Au contraire. Ca doit vous changer la vie, je me trompe ?

 

Perceval – C’est vrai que ça fait du bien de plus avoir à sortir la botte secrète ou d’avouer qu’on comprend pas un mot et de passer pour un glandu.

 

Arthur – Vous savez quoi ? Je suis content pour vous. Vraiment ! Vous pouvez pas savoir à quel point ça me soulage. C’est que je finissais par me mettre à votre place. Et je peux vous dire : c’est pas une…

 

Perceval – …sinécure !

Arthur reste bouche bée quelques secondes.

 

Perceval – Ca va pas, Sire ?

 

Arthur – Euh…si, si. C’est juste que vous m’avez pas habitué à ça.

 

Perceval – Je vois ce que vous voulez dire. Je crois justement que c’est depuis que je vois Guenièvre. J’ai développé une sorte de sixième sens, comme les aveugles et les chauve-souris, vous voyez ?

 

Arthur – Oui, vaguement. Vous voulez dire que vous devinez les choses un peu à l’avance.

 

Perceval – C’est ça !

 

Arthur – On appelle ça la divination. En terme plus savant, évidemment. Mais si elle vous fait tant de bien que ça, Gue…, enfin, votre dame-là, invitez-là au château.

 

Perceval – A Kaamelott, vous voulez dire ?!!

 

Arthur – Oui. Dites-lui que le Roi veut la recevoir car il serait honoré de connaître…celle qui fait battre le cœur du plus preux de ses Chevaliers.

 

Perceval – Dites, Sire, vous en pensez pas un mot ?

 

Arthur – La vache ! C’est vrai que vous êtes plus finaud qu’avant ! Vous seriez pas tombé sur une magicienne, par hasard ? Parce que ça m’a tout l’air de ressembler à un envoûtement !

 

Perceval – C’est pas ça qu’on appelle l’amour ?

 

Arthur se raidit comme s’il avait marché sur un clou.

 

Arthur – Mais c’est que ça pas l’air de vouloir s’arrêter cette connerie ! Vous partez sur le champ et vous me la ramenez !

 

Perceval – Quoi, maintenant ? Mais il fait nuit !

 

Arthur – Rien à battre. Je le croirai que quand je le verrai.

 

Il secoue la tête comme si une idée venait de faire son chemin et il se lève de table.

 

Arthur – Oh et puis zut ! Je vous accompagne. Ce sera aussi simple !

 

 

 

Arthur et Perceval ont chevauché toute la nuit. Le jour commence à se lever.

 

Arthur – Quand vous disiez que c’était pas tout près, c’était un…

 

Perceval – …euphémisme, c’est ça ?

 

Arthur arrête sa monture. Perceval l’imite.

 

Arthur – Non, mais c’est dingue, ça ! On marche depuis des lieues et j’ai pas dit une seule phrase sans que vous la terminiez. On est pas jumeaux que je sache !

 

Perceval – Si ça vous gêne, je peux arrêter.

 

Arthur – Franchement, c’est pas que ça me gêne. C’est surtout que c’est…

 

Perceval – …Surréaliste ? Désolé, Sire, c’est plus fort que moi. C’est comme un…

 

Arthur – …Pouvoir magique ?

 

Perceval – Vous voyez, vous aussi !

 

Arthur – Je crois surtout qu’on a passé un peu trop de temps ensemble et que je suis en train de débloquer.

 

Ils se remettent en route.

 

Arthur – Elle est encore longue cette route ?

 

Perceval – Non, regardez, c’est l’entrée du village.

 

Arthur – Je m’arrêterai quand même bien à la taverne avant. Je sais pas vous, mais moi je boufferai une vache !

 

Perceval – Ca tombe bien, on a des chances de tomber sur elle.

 

Arthur – Elle fréquente les tavernes ?

 

Perceval – Bah, sinon on se serait sûrement pas rencontré.

 

Arthur – Je sais pas si vous êtes au courant, mais il y a des endroits plus distingués pour rencontrer une femme.

 

Perceval – Distingués…Vous voulez dire…qui se voient mieux, comme…un château ?

 

Arthur – Oui, mais non…enfin…Bon, laissez tomber, on s’en fout ! De toutes façons, c’est souvent le destin qui décide ce genre de choses. Si vous deviez vraiment la rencontrer, ça aurait pu tout aussi bien être dans un étang.

 

 

Arthur et Perceval pénètrent dans la taverne. La salle commune est vide à l’exception d’une silhouette encapuchonnée.

 

Arthur – C’est une impression ou y a pas un péquenot ?

 

Ils s’avancent tous deux. Arthur observe le seul client attablé, intrigué.

 

Arthur – C’est elle, Gue…

 

La silhouette dresse brusquement la tête, rabattant du même coup sa capuche. C’est une jeune femme aux cheveux noirs et au regard menaçant. Arthur blêmit.

 

Arthur – Vous ?

 

Perceval – Vous connaissez Guenièvre ?

 

Les traits d’Arthur se crispent. Sa main se referme sur la poignée d’Excalibur.

 

Arthur – Elle ne s’appelle pas Guenièvre. Elle ne s’est jamais appelée comme ça. Perceval, je vous présente une personne que vous aviez l’honneur de ne pas connaître, jusqu’à aujourd’hui. Ma sœur, Anna de Tintagel !

 

Anna – Demi-sœur. Permettez-moi de vous débarrasser.

 

Un homme de haute stature sort de l’ombre. Les armes des deux Chevaliers se retrouvent entre ses mains en un instant.

 

Anna – Je vous présente Grifford d’Orcanie, sorcier de son état.

 

L’homme a des cheveux longs, moirés de bleu. Il porte une robe noire incrustée de symboles runiques. Ses yeux indiquent qu’il est aveugle.

 

Anna – Il est muet aussi. Mais je peux vous assurer que question magie, il assure.

 

Arthur ne se laisse pas impressionner. Il défie sa demi-sœur du regard.

 

Arthur – Tout s’explique.

 

Perceval, lui, est totalement paniqué.

 

Perceval – Vous voulez dire que je suis tombé amoureux de votre sœur !

 

Arthur et Anna en chœur– Demi-sœur !

 

Arthur – Vous pouvez faire le deuil de cet amour tout de suite. A moins que compter fleurette à un serpent fasse partie de vos fantasmes.

 

Perceval – Je pige rien à ce bordel !

 

Arthur – Elle s’est servie de vous pour me tendre une embuscade. Tout ce qu’elle a pu vous dire et vous faire croire n’avait pour seul but que de m’attirer ici, sans méfiance.

 

Il désigne le sorcier du menton.

 

Arthur – Quant à votre soi-disant sixième sens, j’imagine que c’est  l’effet d’un sort pervers que vous avez subi malgré vous. Quand je parlais de magicienne et d’envoûtement, j’étais vraiment pas tombé loin.

 

Perceval – Ah, c’était une surprise, alors ! Tout ça c’est juste pour une réunion de famille !

 

Anna – Ca risque pas. Je dirais même que c’est le moment où jamais de se séparer !

 

Grifford s’avance vers les deux hommes, les mains auréolées de flammes. Arthur pousse Perceval sur le côté avant de se jeter lui-même au sol. Une boule de feu traverse la pièce avant de détruire la porte d’entrée dans une explosion de débris.

 

Arthur se redresse. Il décoche un regard noir à sa sœur, triomphante, puis sourit à son tour.

 

Arthur – Sauf que je reste toujours méfiant, soeurette !

 

Merlin et Elias de Kelliwic’h pénètrent dans la taverne à la surprise d’Anna et de Perceval. Elias brandit son bâton en direction de Grifford. Il jubile.

 

Elias– Enfin un adversaire à ma hauteur !

 

Merlin – Et moi, je fais quoi ? Je compte les points ?

 

Trois hommes dévalent l’escalier menant aux chambres et attaquent Arthur et Perceval.

 

Anna s’adressant à Arthur – Alors faut croire qu’on a la méfiance dans le sang, bâtard !

 

Arthur se place en protecteur devant Perceval. Il brandit son poing muni de sa bague magique et envoie l’un des spadassins contre une poutre. Un autre le repousse d’un coup de pied.

 

Perceval – Karadoc, donnez-moi votre force !

 

Perceval se jette sur un agresseur et le cloue au sol.

 

Perceval – Ca a marché !

 

La seconde d’après il reçoit un méchant coup de poing.

Pendant ce temps Grifford décoche une série de projectiles magiques qu’ Elias dévie adroitement et retourne à l’envoyeur.

 

Merlin – Continuez ! Vous allez l’avoir !

 

Elias – Ce serait sympa de participer quand même ! A moins que vous ayez vraiment rien dans le slip !

 

Merlin prend la mouche. Il sort une fiole qu’il avale d’un trait.

 

Merlin – Je la gardais en réserve celle-là. Je vais vous faire voir de quel bois je me chauffe !

 

Merlin pousse un cri étranglé et commence à se contorsionner. Elias, distrait, reçoit une boule de feu qui l’éjecte à l’extérieur de la taverne. Lorsqu’il se relève, il entend un grand vacarme venant de la salle commune. Un pan de mur vole en éclats et Grifford atterrit violemment au sol. Merlin est devenu un géant. Il mesure bien  trois  mètres de haut.

 

Merlin – Zut ! Je croyais pas que ça ferait cet effet !

 

Les runes de la robe de Grifford s’éclairent vivement et en s’extrayant du vêtement font apparaître un démon rouge sang couvert de griffes et de cornes. Lui aussi mesure bien  trois mètres de haut.

 

Elias – Vous m’excusez, mais celui-là, il est pour vous !

 

Merlin – Pour moi ? Vous vous faites pas chier ! Je déteste les démons, en plus !

 

Arthur assomme un second spadassin grâce à sa bague avant de secourir Perceval.

 

Arthur – Il faut qu’on récupère nos armes !

 

Perceval – Oui, mais c’est l’aveugle qui les a, je crois !

 

Arthur jette un coup d’œil à l’endroit où aurait dû se trouver Anna. Il constate avec amertume qu’elle a disparu, puis ramasse l’épée d’un des assassins.

 

Arthur – Cherchez dans la taverne au cas où. Moi je vais voir où en sont les deux autres !

 

Au moment où Arthur rejoint les trois magiciens, il se fige en voyant un Merlin de trois mètres de haut aux prises avec un Démon de même taille. Elias, quant à lui, lance un déluge d’éclairs sur Grifford.

Merlin assène de petits coups de poing au démon pour le repousser.

 

Merlin – Merde !  C’est qui pique, ce con ! Fous-moi la paix, je te dis ! Si tu continues à m’emmerder, je te jure que je te gerbe dessus !

 

Soudain le démon pousse un hurlement.

 

Merlin – Ah, j’ai trouvé ton point faible, Môsieur le démon-je me la pète avec mes cornes et tout le bazar !

 

Merlin, exultant, s’adresse à Elias – Il est allergique au vomi, ce con !

 

Baissant les yeux, il se rend compte qu’Arthur a planté une épée jusqu’à la garde dans le bas-ventre du démon. Ses entrailles se déversent sur le sol. Ecoeuré, Merlin vomit sur la tête du démon qui disparaît dans un nuage de poussière noire.

 

Merlin retrouve alors sa taille normale. Arthur le rejoint.

 

Arthur – Vous avez découvert que vous aviez le vertige ?

 

Merlin – Non, c’est les démons. Je les supporte pas.

 

Arthur – Pour un fils de démon, c’est bien dommage.

 

Merlin – Seulement du côté de mon père, je tiens à rappeler.

 

Arthur – J’espère que vous supportez mieux les pucelles, alors ! En tout cas ce serait sympa d’utiliser ce genre de sort pendant les batailles. Ca pourrait éventuellement nous donner l’avantage.

 

Merlin – Je croyais que c’était ma potion de lycanthropie. Elles ont la même couleur !

 

Ils rejoignent Elias qui a réussi à emprisonner Grifford dans une cage magique.

 

Elias bombant le torse – Ca fait du bien un bon combat de magie de temps en temps. Je vois que j’ai pas trop perdu la main. En tout cas, celui-là a compris à qui il avait affaire.

 

Profitant de l’occupation de chacun, le démon réapparaît derrière Arthur. Il est sur le point de le transpercer de ses griffes au moment où Perceval sort de la taverne. Celui-ci écarquille les yeux en voyant la scène.

 

Perceval – Karadoc, donnez-moi votre force !

 

Il empoigne à deux mains un chapelet de saucisses et fermant les yeux, le lance de toutes ses forces devant lui. Le chapelet tournoie sur plusieurs mètres avant de trouver le cœur du démon. Dans un terrible rugissement, il bascule brutalement en avant, et les saucisses prennent la forme d’Excalibur. La créature se désintègre et Arthur, hébété, reprend son épée plantée dans le sol. Perceval accourt jusqu’à lui.

 

Perceval – Vous avez vu ? Ce fumier d’enchanteur avait camouflé nos armes en chapelets de saucisses pour pas qu’on les trouve. Heureusement que j’avais faim, sinon…J’ai quand même failli me péter les gencives sur votre épée.

 

Arthur admiratif – Là, je crois que je vous en dois une !

 

Elias – Bon, on se fera des câlins un peu plus tard, si ça vous dérange pas. Qu’est-ce qu’on fait de celui-là ? J’ai deux-trois idées bien tordues, mais je voudrais pas vous influencer.

 

Arthur s’avance vers Grifford. Le sorcier s’est assis en tailleur dans sa geôle et semble totalement détendu.

 

Arthur – Il est peut-être muet et aveugle, mais il est pas sourd. Alors il va bien écouter.

 

Arthur s’adressant à Grifford – Tu vas dire à celle qui t’emploie qu’elle devra faire un peu mieux que ça pour se débarrasser de moi. Je suis pas né de la dernière pluie…

 

Il se tourne fièrement vers ses trois suivants.

 

Arthur – …Et je suis plutôt bien entouré.

 

Elias – Quoi ! Ca veut dire que vous le relâchez ?

 

Merlin – Faites pas ça ! C’est un démoniste, vous avez bien vu !

 

Arthur – Il est pas bête. On va le laisser dans sa cage et il va réfléchir où se trouve son intérêt. Attaquer le Roi de Bretagne c’est pas la meilleure des idées. Je crois que ça il l’a déjà compris.

 

Perceval – On peut pas l’emmener avec nous ? Parce que, c’est bête, mais mon pouvoir, je commençais à m’y habituer.

 

Arthur – Ouais, navré pour vous. Et dommage pour moi. Car c’est pas encore maintenant que je vais pouvoir croire aux miracles.

 

La Salle à manger de Kaamelott. Arthur et Perceval sont seuls à table. Perceval s’empiffre tandis qu’Arthur, pensif, grignote un saucisson.

 

Arthur – Finalement, je préfère quand vous rencontrez des vieux. C’est chiant, mais c’est quand même moins risqué.

 

 

 

 

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dimanche, 08 août 2010

La Quête de la Bonne Fortune [Fanfics/Kaamelott]

 

 La Salle de la Table Ronde.

 

Arthur – Non, mais c’est pas vrai ! Pas foutus de ramener un trésor ou un objet magique ! Ca fait presque un mois que vous êtes partis, nom d’un chien ! Je vous demande quand même pas de me rapporter le Graal !

 

Leodagan – Bah, si, justement. A moins que ce ne soit plus à l’ordre du jour.

 

Arthur – Non, enfin, si ! Mais là, c’était juste pour illustrer mon propos. De toutes façons ça va vite devenir une expression populaire si vous continuez à lambiner comme ça pour le retrouver ! Bon, en tout cas, pour la quête qui nous concerne, c’était pas le Graal que je vous demandais, mais en un mois, je suis peut-être en droit d’exiger un truc un peu costaud quand même ! Au lieu de ça, rien ! Même pas un pet de lapin !

 

Perceval – Ca s’attrape, ça ? Je savais pas.

 

Karadoc – Ouais et apparemment, ça vaut de la tune !

 

Perceval – C’est pas tombé dans l’oseille d’un four.

 

Leodagan – Pourquoi vous me regardez ? J’étais pas tout seul, je vous signale !

 

Arthur – Ah oui ? Et on peut savoir qui vous a épaulé pour cette histoire qui restera certainement dans les annales ? Et quand je dis annales, c’est un jeu de mots, vous vous en doutez bien.

 

Leodagan – Bah, Lancelot, Perceval et Karadoc.

 

Arthur – Et bah bravo ! Vous étiez quatre en plus ! On peut savoir ce que vous avez foutus pendant un mois à part vider des chopines ?

 

Lancelot – Sire, je vous trouve injuste. Nous ne ramenons rien de substantiel, certes, mais nous n’en avons pas moins honoré notre devoir de chevalier dès lors que cela nous fut permis.

 

Karadoc – Qu’est-ce qu’il cause bien, Lancelot !

 

Perceval – Ouais, comme un bouquin. On comprend rien, mais c’est cossu.

 

Karadoc – C’est pas faux.

 

Perceval – Quoi ? Vous savez pas ce que ça veut dire cossu ?

 

Karadoc – Non, mais vous non plus.

 

Perceval – Ouais, c’est pas faux. Mais c’est venu tout seul.

 

Karadoc – Comme un pet de lapin !

 

Ils s’esclaffent.

 

Arthur – Dites donc, les deux trous du cul, là ! Ca vous fait marrer les réunions ?

 

Leodagan – Vous êtes mal luné, aujourd’hui !

 

Arthur – Ouais, et vous vous êtes cons et ça c’est tous les jours ! Je commence à en avoir plein le fion de voir des bouseux qui se prétendent chevaliers déshonorer ce que ce rang a de sacré pour la plupart des gens à commencer par moi. Un chevalier, c’est pas qu’un gus en armure qui hurle sur un champ de bataille !

 

Lancelot – Merci, on sait.

 

Arthur – Vous savez peut-être, mais vous oubliez vite. Et puis, la ramenez pas, vous. C’est pas le jour.

 

Leodagan – En gros, notre compte-rendu, on peut s’asseoir dessus, si je comprends bien.

 

Arthur – Quel compte-rendu ? Vous appelez ça un compte-rendu ?

 

Père Blaise – Je voudrais pas la ramener, mais je ferais remarquer que le compte-rendu, ils ne l’ont pas commencé, justement. Enfin, je dis ça…

 

Arthur – Oui, bah dites plutôt rien, je préfère.

 

Lancelot – Bon, ne tournons pas autour du pot. Nous avons échoué. Nous en sommes tous fort contrits. Comment pourrions-nous revenir au plus vite dans votre estime, Sire ?

 

Arthur – Pour y revenir, il faudrait déjà que vous y soyez rentrés !

 

Perceval – Donnez-nous une autre quête, Sire. On va la réussir, cette fois.

 

Karadoc – Ouais, on en a ras le fion, nous aussi, de passer pour des glandus !

 

Arthur – Si vous la réussissez pas, bande de romanos, je vous jure que je vais prendre goût à la torture !

 

 

 

Le Laboratoire de Merlin.

 

Merlin – Vous leur avez dit ça ?

 

Arthur – Qu’est-ce que vous voulez ? Je sais plus quoi inventer pour les motiver. Un mois, non mais vous vous rendez compte ! A quatre ! Et même pas pour chercher le Graal en plus ! Si c’est pas pathétique.

 

Merlin – Peut-être qu’ils ont pas eu de chance !

 

Arthur – La chance n’a jamais fait partie des pré-requis  pour être chevalier et pourtant ils comptent toujours dessus. Non, c’est sans issue. A moins que…

 

Merlin – A moins que quoi ?

 

Arthur – Non, c’est une idée à la con.

 

Merlin – Dites toujours, ça m’intéresse.

 

Arthur – Ah, bon ! Pourquoi ? Ah, je vois ! C’est parce que j’ai dit que c’était une idée à la con !

 

 

Une route de campagne. Leodagan, Lancelot, Perceval et Karadoc chevauchent côte à côte.

 

Perceval – Vous avez pris votre arbalète ?

 

Leodagan – Bah oui, pourquoi ? Ca vous défrise ?

 

Perceval – Non, c’est pas ça, mais d’habitude, quand vous la prenez c’est parce qu’il y a du gros gibier.

 

Leodagan – Qu’est-ce que vous racontez encore comme connerie ? On part pas à la chasse aux dernières nouvelles ! Vous avez encore rien bité au tableau, vous !

 

Perceval – Non, c’était façon de parler.

 

Leodagan – Avec vous, c’est toujours façon de parler vu qu’on comprend rien à ce que vous dites et vous non plus, d’ailleurs.

 

Perceval – Non, c’est pas ça. Mais en général, quand vous avez votre arbalète c’est qu’il va y avoir de sacrés loustics à se farcir.

 

Leodagan – Ouais, c’est pas faux.

 

Perceval – Tiens, vous savez pas ce que ça veut dire loustics ?

 

Lancelot – Regardez, on arrive à l’entrée d’un village !

 

Karadoc – Ca a l’air plutôt désert. C’est con, je me serais bien arrêté pour casser la graine !

 

Leodagan – Ah, vous et vos auberges !

 

Perceval – Vous avez rien amené comme case-dalle ?

 

Karadoc – Si, un jambonneau. Mais je préfère le garder pour plus tard.

 

Leodagan – Mais dites-donc, Perceval !  C’est pas le genre de paysage que vous placez dans vos compte-rendus à tire-larigot ?

 

Perceval – Où ça ?

 

Leodagan – Rien. Je me parlais à moi-même.

 

Lancelot – Je vois ce que vous voulez dire. Effectivement, c’est très frappant.

 

Leodagan – Ouais, manquerait plus qu’on voit débarouler…

 

Lancelot – Un vieux ?!!

 

Un vieillard dans une robe miteuse sort d’une cahute et s’avance sur la route.

 

Perceval – Ah, vous voyez que ça arrive. J’invente pas tout !

 

Karadoc – On dirait qu’il vient vers nous.

 

Leodagan – En même temps, à part nous, y a pas grand monde dans la place.

 

Le vieux – Mon dieu, c’est la providence qui vous envoie ! Vous êtes des chevaliers !

 

Karadoc – La vache, il a l’œil !

 

Leodagan – On se demande bien comment. Il est aveugle !

 

Perceval – Les aveugles, ils ont une sorte de sixième sens comme les chauve-souris. C’est ma grand-mère qui m’a raconté ça.

 

Leodagan – Le soir, pour vous endormir.

 

Leodagan et lancelot s’esclaffent de manière complice.

 

Le vieux – Vous êtes des élus du Seigneur. Il a entendu ma prière. Vous venez délivrer ce village du mal absolu !

 

Karadoc – Le mal absolu ? Ca pue du cul, ça !

 

Lancelot – Ouais, mais ça peut rapporter gros. Et c’est justement ce qu’il nous faut pour redorer notre blason.

 

Leodagan – Dites voir en quoi ça consiste et on se fera un plaisir de vous rendre service.

 

Le vieux se détourne de Leodagan avec un sourire et se rapproche de Perceval.

 

Leodagan – Qu’est-ce qu’il lui prend ? Ma gueule lui revient pas ou quoi ?

 

Lancelot – Ca m’étonnerait, vous l’avez dit vous-même. Il est aveugle.

 

Perceval – C’est pas votre faute, Leodagan. Ca vient de moi. J’ai toujours eu des accointances avec les vieux.

 

Karadoc - ???

 

Leodagan - ???

 

Lancelot - ???

 

Le vieux - ???

 

Perceval – Je me suis encore gourré de mot, c’est ça ?

 

Le vieux pose la main sur la jambière de Perceval.

 

Le vieux – Je vois en vous une grande destinée, Messire Chevalier.

 

Leodagan – On va peut-être rentrer à Kaamelott et vous laisser tailler le bout de gras puisqu’on compte pour du beurre.

 

Karadoc – Arrêtez, j’ai déjà la fringale !

 

Perceval – Le prenez pas comme ça. C’est comme je vous ai dit. Les aveugles ils voient des choses que nous on peut pas voir.

 

Leodagan échange un sourire avec Lancelot.

 

Leodagan - Pour ça, on vous croit volontiers.

 

 

 

Perceval sort de la cahute du vieux et revient vers ses compagnons qui l’attendaient à cheval.

 

Lancelot – Alors ? Ca fait plus d’une heure que vous êtes là-dedans !

 

Leodagan – Si vous me dites que vous avez rien compris à ce qu’il vous a dit, je vous préviens, je vous pète une jambe !

 

Karadoc – Il vous a refilé à bouffer ?

 

Perceval – Il m’a donné ça !

 

Il exhibe un petit rectangle de panier jauni.

 

Lancelot – Qu’est-ce que c’est ? Un plan ?

 

Perceval – Tout juste. Mais vous savez bien que les cartes et moi…

 

Lancelot – Oui, on est un peu au courant. On se charge du plan. Pour le reste ?

 

Perceval – Et bien, ça a l’air plutôt coton. Il a dit qu’il y avait une petite armée de créatures plus petites que des orcs, mais plus grandes que des lutins.

 

Leodagan – Je comprends que vous vous soyez bien entendus. Il est aussi doué que vous pour les descriptions.

 

Lancelot – Un instant ! Plus petites que des orcs, mais plus grandes que des lutins…Ce sont des gobelins, si je ne m’abuse !

 

Karadoc – Aïe ! Là, ça daube carrément !

 

Leodagan – Des gobelins ! Mais laissez-moi rire ! Des gobelins, le mal absolu ? Ah, ça pour sûr qu’il est gâteux en plus d’être miro, le vieux !

 

Il arbore son arbalète de façon menaçante.

 

Leodagan – En tout cas, je peux vous dire que si c’est des gobelins, je vais en laisser plus d’un sur le carreau !

 

Perceval – C’est pas plutôt le contraire ?

 

Leodagan – Non, mais, ho ! Vous croyez quand même pas qu’ils vont me faire la peau ! Vous allez voir !

 

Perceval – Non, c’est pas ce que je veux dire.

 

Leodagan – Je préfère.

 

Perceval – Non, vous avez dit « Je vais en laisser plus d’un sur le carreau ». Votre arme, là, ça tire bien des carreaux ?

 

Leodagan – Oui, jusqu’à preuve du contraire !

 

Perceval – Et bien vous auriez dû dire : je vais laisser plus d’un carreau sur eux au lieu de « Je vais en laisser plus d’un sur le carreau ».

 

Leodagan - ???

 

Perceval – Bah oui, vous tirez pas des gobelins sur vos carreaux, c’est plutôt le contraire. C’est pour ça que je me suis permis. Mais vous en faites pas, ça arrive à tout le monde de se tromper. Moi le premier.

 

Leodagan – Ma parole, c’est moi ou vous faites des progrès ?Enfin quand je dis progrès, façon de parler. Vous pigez mieux les mots, mais alors côté expressions, je vois que c’est toujours le bordel dans votre tête. Disons que vous faites des progrès à la Perceval.

 

Lancelot – Si on en revenait à nos gobelins. Le vieux vous a dit combien ils étaient ?

 

Leodagan – Ouais, ça peut éventuellement faire pencher la balance d’un côté.

 

Lancelot – A-t-il mentionné un quelconque trésor, une récompense ?

 

Les yeux de Leodagan se mettent à briller.

 

Leodagan – Ca aussi, ça peut faire pencher la balance.

 

Perceval – Attendez, j’essaie de me souvenir.

 

Leodagan pointe son arbalète armée vers lui.

 

Leodagan – Comme c’est mon jour de bonté, je vais vous aider un peu, mon petit.

 

 

 

Plus tard.

 

Lancelot – Bon, je résume : tout le village disparu sauf un vieux. Une trentaine de gobelins dans une grotte à une lieue. Et peut-être l’or des habitants en guise d’adieu.

 

Leodagan – Vous êtes obligé de faire des rimes ?

 

Lancelot – Euh, ce n’était pas voulu. J’imagine que c’est le lyrisme du contexte.

 

Leodagan – Le lyrisme du contexte ! Je t’en foutrais du lyrisme ! Ca sent le coup fourré à plein nez, ouais !

 

Karadoc – Ah, je vous l’avais dit ! Elle est daubée du cul, cette mission !

 

Leodagan – Oui, comme vous dites. Ce vieux m’a tout l’air d’être là pour envoyer les dindons comme nous tout droit au casse-pipe avec un conte de bonne femme !

 

Lancelot – Un complice des gobelins ? Vous croyez ?

 

Leodagan – Et comment que j’y crois ! Il livre les voyageurs et mercenaires de tout poil à une vermine sans nom et en échange elle lui laisse la vie sauve. Le coup classique.

 

Karadoc – Le salaud ! Il a de la chance d’être aveugle !

 

Leodagan – Ah, parce que vous croyez que ça va m’empêcher de l’épingler, peut-être !

 

Perceval – Vous allez quand même pas lui tirer dessus ? C’est qu’un vieux !

 

Lancelot – Perceval a raison. C’est tout à fait indigne d’un chevalier.

 

Leodagan – C’est peut-être indigne d’un chevalier, mais c’est tout à fait digne de moi et ça me suffit. Vous êtes tous prévenus : si jamais c’est un piège, j’ajoute la tête de ce débris à ma collection de trophées. Elle fera pas tache, vous en faites pas !

 

Perceval – Alors ça veut dire qu’on y va quand même ?

 

Leodagan – Vous rigolez ? Bien sûr qu’on y va ! Les gobelins et moi, on a un vieux compte à régler. Ou plutôt un déficit à combler.

 

 

 

Les quatre chevaliers marchent en file indienne dans la pénombre d’une grotte.

 

Perceval – La vache ! On y voit comme à travers une pelle !

 

Lancelot – Ne vous avais-je pas dit d’emmener des torches ? Ce n’est jamais en trop dans un équipement.

 

Karadoc - Ca va qu’il y a encore la lumière du jour. Mais bientôt, on sera trop loin de l’entrée.

 

Lancelot – Ah, il va bien se marrer le Roi quand on va lui raconter ça !

 

Léodagan – En même temps, rien ne nous y oblige.

 

Lancelot – Je suis désolé, un compte-rendu c’est un compte-rendu !

 

Léodagan – Encore faut-il qu’il nous laisse parler. Parce que ce matin…

 

Perceval – Chut ! J’entends quelque chose !

 

Leodagan – Comment vous pouvez entendre quelque chose ? Vous êtes derrière !

 

Perceval – Je vous dis que ça couine de mon côté !

 

Lancelot – Non, c’est pas vrai !

 

Les autres – Quoi ???

 

Lancelot – Ils nous prennent en tenailles !

 

Leodagan – Les fumiers ! Alors y a pas à tortiller. On se retourne et on fonce vers l’entrée !

 

Les autres – Quoi ???

 

 

 

La bataille fait rage devant l’entrée de la grotte dans un grand bruit d’épées et de clameurs sauvages.

Leodagan massacre un groupe de gobelins en usant de son arbalète comme d’une massue.

 

Leodagan – Alors, comme ça, on voulait nous enfiler, hein ?

 

Perceval et Karadoc combattent vaillamment, dos à dos.

 

En chœur – Venez, bande de tarlouzes, on a pas peur de vous !

 

De son côté, Lancelot embroche à tour de bras.

 

Lancelot – Merci, Seigneur, de guider sans faille le bras du juste dans la bataille !

 

Un gobelin se jette sur Perceval et le met à terre. Karadoc pousse un cri et se jette sur le gobelin qu’il étouffe aussi sec. Il aide ensuite son compagnon à se relever.

 

Perceval – Sympa, je m’en souviendrai.

 

Karadoc – C’est rien, vous auriez fait la même chose.

 

Perceval – Non, mais c’est gentil de le penser.

 

Ils se retournent et font face à une dizaine de gobelins enragés.

Perceval ramasse son épée et la pointe vers leurs ennemis.

 

Karadoc – C’est l’heure du jambonneau !

 

Il s’élance et fait des ravages dans les rangs des gobelins avec son arme improvisée.

 

Un gobelin attrape la cape de Lancelot et l’envoie à terre en tirant dessus.

 

Lancelot – Espèce de sale…

 

Plusieurs autres gobelins lui tombent dessus avant qu’un carreau d’arbalète long comme le bras ne les transperce tous et ne les colle contre un arbre tel un rang d’oignons.

 

Leodagan apparaît au-dessus de Lancelot. Son visage hilare est couvert de sang de gobelin.

 

Leodagan – Et une brochette de gob’, une !

 

Karadoc reçoit un violent coup au bras droit. Il lâche son jambonneau qui atterrit plus loin sur le crâne d’un gobelin. Leodagan se retourne et achève la créature. Intrigué, il ramasse le jambonneau, le renifle, avant de mordre dedans à pleines dents.

 

Leodagan – Pas dégueu, cette barbaque !

 

Perceval – Eh, faites tourner !

 

Karadoc – Un jambonneau, c’est comme une torche.

 

Il mâchonne un bout de viande.

 

Perceval mâche aussi.

 

Perceval – Ah bon ?

 

Karadoc – Ouais. C’est jamais en trop dans un équipement !

 

Perceval se fait entailler une joue. Le voyant blesser, les gobelins rappliquent tous sur lui.

Un cri de guerre terrible les interrompt. Leodagan charge droit sur eux, l’arbalète levée, suivi de près par Lancelot, la rage au cœur.

 

Lancelot – Sus aux suppôts du Démon !

 

Leodagan – RAAAAHHHHHHHH !

 

Leodagan fait un carton. Il est comme possédé.

 

Leodagan – Moi, vivant, vous toucherez jamais à un chevalier ! Même quand il sait pas aligner deux mots correctement. Encore que ça c’est en train de changer.

 

 

 

Les chevaliers victorieux sont revenus au village. Leodagan ressort de la cahute du vieux, l’air contrarié.

 

Leodagan – Je vous l’avais dit. Il s’est cassé. C’était bien un traquenard.

 

Lancelot – En même temps, il n’y a pas eu la moindre surprise. Tout ce qu’il nous a annoncé s’est avéré vrai. Le plan était exact, les gobelins étaient là et même le trésor en prime. Alors comme piège, excusez-moi, mais j’ai vu pire.

 

Leodagan – Ouais, mais vous m’ôterez quand même pas l’idée qu’il s’est payé nos têtes !

 

Lancelot – Mais qu’est-ce qui vous fait dire ça, à la fin ?

 

Leodagan – Vous étiez aveugle, vous aussi ? Il a pas arrêté de se fendre la poire. Si ça c’est pas un indice.

 

Perceval – La vache ! C’est ça un indice ? Je croyais qu’un indice c’était un panneau !

 

Karadoc – Ca veut rien dire. Les vieux, ils sourient tout le temps. C’est…Comment on appelle ça, déjà ?

 

Lancelot – Un rictus ?

 

Karadoc – C’est ça !

 

Leodagan – Ouais, bah, rictus ou pas, vaudrait mieux pour lui que je le revois pas dans le voisinage. Sinon il pourrait envier le sort de quelques gobelins une fois sa trogne entre mes mains.

 

 

A la Table Ronde.

 

Arthur – Ah, non ! Vous allez pas vous y mettre vous aussi avec les vieux !!!

 

Leodagan – Je vous jure que c’est vrai ! Même qu’il pouvait pas m’encadrer. Remarquez, c’était réciproque.

 

Perceval – Il a découvert qu’il avait pas la cote avec les vieux. Faut se mettre à sa place. C’est vrai que c’est dur à encaisser. Moi, ça me ferait mal au cul, en tout cas.

 

Leodagan – Vous, la ramenez pas ! Ca va comme ça ! Du coup, c’est à Perceval qu’il a fait le topo.

 

Arthur – Bon, vous allez me faire la version courte. Résultat des courses ?

 

Leodagan – Résultat ? On s’est farci une plâtrée de gobelins et on a récupéré un coffre de pièces d’or et de joyaux. Et sans une égratignure.

 

Leodagan remarque la longue cicatrice sur la joue de Perceval.

 

Leodagan – Oui, enfin presque. En même temps, vous allez pas vous plaindre. Pour une fois que c’est pas en vous coupant un bout de fromage !

 

Père Blaise – Mais c’est merveilleux tout ça ! Une vraie quête en somme ! Ca fait plaisir ! Perso, j’en veux bien des comme ça tous les jours. Je vous jure que je m’en lasserai pas !

 

Arthur – Tu m’étonnes ! Vous voyez quand vous voulez ! C’est quand même pas sorcier !

 

Leodagan – Pourquoi vous me regardez ? J’étais pas tout seul, je vous signale !

 

 

 

Le Laboratoire de Merlin.

 

Merlin – Alors, ça a marché ?

 

Arthur – Ouais, même que j’en reviens pas. Carrément au-delà de mes espérances. Primo, ils ont flanqué une dérouillée aux gobelins. Secondo, ils ont trouvé le trésor et l’ont ramené au château. Aussi unis que les doigts de la main. Sauf qu’ils étaient que quatre.

 

Merlin – Génial ! Et la potion ?

 

Arthur – Ah, oui, La potion ! Venez voir là, vous !

 

Merlin se ratatine comme s’il avait peur de prendre des coups.

 

Arthur – Approchez, je vous dis ! Faut que je vous embrasse.

 

Merlin – Quoi ?

 

Arthur – Non, rien. Disons, que ça compense toutes les fois où vous avez foiré vos recettes et vos formules à deux balles.

 

Merlin – Quoi ? Vous voulez dire que ça a marché ?

 

Arthur – Ouais et pas qu’un peu. C’est bien simple, ils ont pas été foutus de me reconnaître. Et pourtant ils voient ma tronche tous les jours. Là, je vous tire mon chapeau.

 

Merlin – Merci, mais faut dire que se transformer en vieux pour les aiguiller sur une quête au trésor, c’est vraiment une idée…

 

Arthur – A la con, je sais. Ah, au fait. Tenez !

 

Arthur lance une fiole vide à Merlin.

 

Arthur – Vous voyez ! La polymorphie,  c’est comme le vélo : ça s’oublie pas !

 

Merlin – Le vélo ?

 

Arthur – Ouais, aucune idée. C’est venu tout seul !

 

 

 

A la Taverne.

 

Le tavernier – Alors, cette mission ?

 

Karadoc s’empiffre.

 

Karadoc – Du petit lait ! On leur a fait mangé leur froc aux gobelins !

 

Perceval – Ouais, une vraie sinécure ! Toutes façons, le combat pour un chevalier c’est comme le vélo : ça s’oublie pas !

 

L’aubergiste - ???

 

Karadoc - ???

 

Perceval – Ouais, aucune idée. C’est venu tout seul.

 

 

 

 

 

 

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