lundi, 21 janvier 2013
Saga-The Shadow Cabal [Vidéos/Trailers]
Sous ses airs de Seigneur des Anneaux de série B, ce projet demeure intéressant et ambitieux malgré ses moyens limités. Il est l'oeuvre avant tout de fans de Fantasy et d'univers imaginaires. Leurs créateurs ont fait appel au site KickStarter pour réunir le budget nécessaire afin d'achever le film notamment pour la conception d'un démon qui sera le clou du spectacle. Leur faire un peu de pub est un moyen simple de les soutenir dans cette entreprise.
Les trois héros du film
Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air
07:06 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : saga the shadow cabal, fantasy, dragon, elfe, orcs
vendredi, 21 septembre 2012
Perceval - Fils de Dragon [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 7
Les chevaliers sont réunis dans la cour de Fort Mauriart, une forteresse située non loin de Blancherive, qu’ils ont prise à des bandits. L’heure est solennelle puisque grâce au Parchemin des Anciens récupéré par Perceval, ils vont enfin pouvoir retourner en Bretagne. Pour l’occasion, une partie de la garde de la Capitale a fait le déplacement avec à sa tête Farengar, le mage personnel du Jarl de Blancherive.
Farengar :
- En digne représentant du Jarl Balgruuf le Grand, qui malheureusement ne pouvait être parmi nous aujourd’hui, ainsi que de notre très reconnaissante communauté, je tiens à vous remercier pour les différents services que vous avez rendu spontanément et de manière désintéressée à notre châtellerie.
Les chevaliers opinent du chef.
Arthur :
- Tout d’abord, vous direz au Jarl Balgruuf le Grand qu’il est tout excusé. Les obligations d’un chef je sais ce que c’est, croyez-moi…
Il jette un regard appuyé à l’attention de Léodagan :
-…même si certains ont tendance à en douter.
Léodagan hausse les épaules, dans un admirable simulacre d’innocence.
Arthur poursuit, choisissant ses mots avec soin :
- En digne représentant de notre petite communauté, je tiens moi-même à remercier Blancherive pour son accueil, sa gratitude et…
Perceval et Karadoc :
- Et son hydromel !
Arthur, conciliant :
- Et… son… hydromel. Ce fut un plaisir de vous rendre service et nous avons beaucoup appris de notre séjour dans cette région. Je ne sais pas si nous allons manquer à Bordeciel, mais je suis certain que nous penserons à Bordeciel avec nostalgie quand il nous sera permis de le faire.
Léodagan, impatient :
- Bon bah je crois que la messe est dite alors…
Père Blaise :
- Bah, justement, non. C’est à peine si j’ai eu le temps d’effleurer la religion de ce pays. Pourtant il semble qu’il y ait de quoi faire. C’est très regrettable. Enfin de mon point de vue. Mais bon, comme d’habitude, tout le monde s’en fout de mon point de vue.
Léodagan :
- Et bien si le cœur vous en dit, vous pourrez toujours revenir. Mais faudra pas compter sur moi pour vous tenir le chapelet !
Il fait un signe à Merlin qui tient le parchemin.
Merlin :
- Bon, je vais l’ouvrir. Ca devrait être instantané, donc le mieux c’est peut-être qu’on se tienne la main.
Les chevaliers grimacent.
Merlin, avec autorité :
- Ca pourrait éviter qu’on perde quelqu’un en route !
A contre-cœur, ils forment un cercle et ferment les yeux, priant pour que le sort fonctionne…et correctement de préférence.
Perceval à Karadoc :
- Vous avez vu ? On fait une table ronde !
Karadoc pouffe de rire. Arthur sourit jusqu’aux oreilles, puis prend une profonde inspiration.
Merlin commence à dérouler le précieux rouleau lorsque Karadoc ouvre les yeux et aperçoit quelque chose de suspect :
- Rassurez-moi, là ! Le dragon dans le ciel, ça fait partie de la cérémonie.
Les chevaliers ouvrent les yeux et suivant le regard de Karadoc découvrent avec horreur un dragon fondre sur eux. La garde se met en branle et commence à tirer des salves de flèches. Le monstre passe brutalement au-dessus d’eux, les jetant à terre dans un nuage de poussière et emportant un soldat dans ses terribles mâchoires.
Les chevaliers se relèvent, désemparés par la tournure des évènements. Ils prennent leurs armes et commencent à se disperser.
Arthur rejoint Farangar :
- Pourquoi il s’invite à la fête celui-là ?
- Je l’ignore. Mais le fait est que depuis la destruction d’Helgen, les dragons se multiplient et nous posent un sérieux problème !
- Votre élu là, le Dovahkiin, il pourrait pas venir nous filer un coup de main ?
Farangar esquisse un pâle sourire :
- Las. L'élu n'est plus.
- Quoi ? Il est tombé sur un os ?
Farangar se décompose.
- Non, il est tombé sur son arme. Un excès d’hydromel associé à une bouse de mammouth a entraîné une chute fatale. Le malheureux s’est empalé sur le manche de sa hache.
Arthur imaginant très bien la scène :
- Aïe, ça doit faire mal !
Les soldats :
- Il revient !!!
Merlin rejoint Arthur :
- Il est peut-être là à cause du parchemin.
- Il voudrait nous empêcher de partir ? Dites pas de conneries !
- Je dirais plutôt qu’il le veut pour sa tronche ! Peut-être que pour un dragon, ça aussi de la valeur !
Farangar :
- Si je pouvais mettre la main sur la Pierre de Dragon, j’aurais sans doute des réponses.
Arthur ouvre la bouche comme si une idée venait de le frapper. Il sort la pierre gravée trouvée dans le Tertre des Chutes Tourmentées.
- Ce serait pas ça, par hasard ?
Le visage du mage s’illumine.
- Si !
Merlin :
- Au moins il crache pas du feu, celui-là !
La seconde d’après, un énorme jet de flammes embrase la cour du fort.
Merlin réapparaît, les vêtements et le visage noircis :
- En même temps, un dragon qui crache pas de feu ça la fout mal.
Arthur dégaine Excalibur.
- Et un enchanteur qu’est pas foutu de balancer un sort, vous croyez que ça se conçoit ?
Farangar brandit ses mains en avant et psalmodie une incantation. Un dôme magique d’un bleu électrique se forme au-dessus de la cour.
- Ca tiendra pas longtemps, mais ça vous laissera le temps de réfléchir à une stratégie.
Arthur, très intéressé :
- Ca vous dirait de visiter la Bretagne ?
Merlin, jaloux :
- J’allais le faire, figurez-vous ! Il m’a juste pris de vitesse !
Les autres chevaliers les rejoignent.
Lancelot :
- Bon, les flèches ça a pas l’air de le calmer. Qu’est-ce qu’on fait ?
Arthur :
- Il faut qu’on le bloque au sol. Tant qu’il volera, il aura le dessus.
Il se tourne vers Farangar :
- Vous pourriez le faire descendre ?
- Oui, je pense, avec un sort Stalactite. Cela devrait drainer son endurance. Mais je ne pourrais plus maintenir le bouclier.
- Tant pis, on fera gaffe. Allez-y dès qu’il refait un passage.
Arthur à Perceval :
- Et votre géant, il est où ? Il aurait pas été de trop sur ce coup-là !
- Je sais pas. Ca fait plusieurs jours que je l’ai pas vu. Je crois qu’il est retourné dans son clan. C’est con, je l’aimais bien. J’avais l’impression qu’il me comprenait.
Les soldats :
- Le revoilà !!!
Le dragon pique droit vers Merlin.
Merlin :
- Vous voyez ! Il veut le parchemin !
Farangar :
- Préparez-vous !
Il brandit ses mains auréolées de magie et lance une stalactite géante en direction du monstre. Ce dernier remonte brusquement, évitant de justesse le projectile.
Arthur :
- Merde !
Farangar :
- Désolé. Il a été plus malin que moi. Va falloir trouver une autre idée. Je suis à sec.
Un barrissement retentit.
Perceval debout sur les remparts :
- Regardez, c’est Grüdü !
Le géant apparaît, chevauchant un mammouth et agitant sa massue avec force cris de guerre.
Karadoc :
- Il est en train d’attirer le dragon !
Le monstre en effet semble avoir pris le géant pour cible. Il pique sur lui et le saisit dans ses griffes.
Perceval :
- Merde, il l’a chopé !
Arthur, confiant :
- Je crois qu’il s’est très bien ce qu’il fait !
Le géant frappe rageusement le dragon de son bras libre, tant et si bien que le monstre perd de l’altitude. Il libère le géant qui fait une chute vertigineuse tout en restant curieusement debout dans les airs. Le dragon frappe violemment le sol. Il commence à ramper, visiblement très affaibli.
Arthur :
- Faut lui donner le coup de grâce !
Les chevaliers et les soldats accourent vers la bête meurtrie comme des chiens à la curée.
Attristés par la mort du géant, Perceval et Karadoc sont les premiers sur les lieux.
Perceval, ivre de colère fait face au dragon :
- Je vais te refermer le four une bonne fois pour toutes, dragon de mes deux !
Il va pour dégainer son épée, mais réalise qu’il l'a laissée tomber dans la panique.
- Merde, j’ai plus d’arme !
Karadoc, résigné, lui tend un saucisson.
- Tenez. C’est mon dernier. Si ça peut aider !
Perceval grimpe sur la tête du dragon et prenant le saucisson à deux mains lui balance un violent coup entre les yeux !
La bête pousse un dernier râle et s’effondre, terrassé par le morceau de charcuterie.
Perceval redescend au moment où les autres arrivent sur place pour assister à sa victoire. Mais ils ont à peine le temps de la savourer que le corps du dragon s’illumine. Des flammes surnaturelles consument sa dépouille, ne laissant que son squelette, et se lovent autour de Perceval. Arthur est sur le point d’intervenir, mais Farangar le retient.
- Laissez. Je crois bien que nous venons de trouver notre nouveau Dovahkiin.
Léodagan :
- Perceval ? Vous rigolez, j’espère ?
Farangar le fixe le plus sérieusement du monde.
Perceval, paniqué :
- Qu’est-ce qui m’arrive, Sire ?
Arthur, ému :
- Ce qui devait vous arriver. Vous venez simplement de rencontrer votre destin. Une source sûre m’avait prévenu qu’il serait extraordinaire. Et bien, nous en avons la preuve.
Léodagan :
- Ca aurait été bien que ça se passe en Bretagne, quand même, parce que, là, ça nous fait une belle jambe !
Perceval reprenant ses esprits :
- Grüdü !
Ils tournent tous la tête et aperçoivent le géant descendre de la carcasse du mammouth qui a amorti sa chute.
Karadoc :
- Il a eu du cul !
Léodagan :
- Ouais, littéralement. Il serait tombé sur le cul d’une chouette, le tableau aurait pas été le même !
Perceval éclate de rire.
- Cul de chouette, c’est drôle ça, comme le jeu ! Finalement je crois que c’est comme ça que je vais appeler le géant. Cul-de-Chouette, ça sonne bien, non ?
Plus tard, tout le monde est à nouveau réuni dans la cour du fort.
Léodagan, toujours impatient :
- Bon cette fois c’est la bonne !
Merlin déroule le parchemin. Un portail magique apparaît dans un déluge d’éclairs et de lumières qui ne servent à rien.
Lancelot :
- Au fait, comment on sait si ça va bien nous ramener en Bretagne ?
Arthur lui adresse un grand sourire.
Lancelot :
- Ok, j’ai compris.
Après avoir souhaité bonne chance à Perceval, il s’avance hardiment et traverse le portail, suivi de très près par Léodagan. Bientôt il ne reste plus que Karadoc et Arthur.
Karadoc :
- Bon, j'ai pas bien compris ce qui vous arrivait et pourquoi vous deviez rester.
Perceval :
- Je vous rassure, moi, non plus.
- Vous pouvez garder le saucisson. Comme ça vous penserez à moi.
Perceval cherche quelque chose sur lui, sans succès. Finalement, il colle son visage contre celui de son comparse et ouvre la bouche. Après quelques secondes, un timide rôt se fait entendre.
Tout fier, se tournant vers Arthur - consterné - puis vers Karadoc :
- Ouhaou, j'ai réussi ! Désolé, il est pas terrible, mais c'est tout ce que j'ai. D'habitude j'y arrive même pas. Là, je sais pas. Ca doit être l'émotion.
Karadoc renifle l'air chargé avant de hocher la tête avec satisfaction :
- Franchement, merci. Je sais ce que ça représente pour quelqu'un qui aime la bonne bouffe et le pinard autant que moi !
Ils se donnent l'accolade, puis Karadoc traverse le portail.
Perceval se retrouve seul face au Roi de Bretagne.
Arthur prend une grande inspiration et tend Excalibur au nouveau Fils de Dragon :
- Tenez, je vous la confie.
Cul-de-Chouette pousse un beuglement en signe d’approbation.
Perceval, embarrassé :
- Je peux pas accepter, Sire. Sans Excalibur, vous êtes plus Roi.
Arthur :
- C’est pas l’épée qui fait le Roi. C’est pas l’épée qui fait l’homme. Si on est quelqu’un de bien, on le reste.
- Vous croyez que je suis quelqu’un de bien, moi ? Vous croyez que je mérite tout ça, franchement ?
- Franchement, oui. Et si je vous confie Excalibur, c’est pas seulement pour faire plaisir à…Cul-de-Chouette, c’est aussi parce qu’en vous la donnant, j’ai la garantie que vous ferez tout pour nous revenir et le plus tôt possible.
- Merci, Sire. J’essaierai de ne pas vous décevoir. Je vous ferai honneur. C’est ça qu’on dit ?
Arthur opine et lui empoigne amicalement les épaules.
- Ne soyez pas un héros. Soyez juste vous.
Les deux hommes se dévisagent, les yeux embués.
Farangar s’approche doucement d’Arthur :
- Vous devriez y aller. Ca n’a pas l’air stable.
Arthur secoue la tête puis à Perceval :
- Il est encore temps de changer d’avis. Vous êtes sûr de ce que vous faites ?
- On ne peut plus sûr.
- Vous n’aurez pas de regrets ?
Perceval se tourne brièvement vers Farengar, attentif, Cul-de-Chouette hilare et Barbas qui l’a rejoint entre-temps.
- Vous en faites pas, ça ira. Et vous ?
Arthur prend le temps de réfléchir :
- Oui. Oui, je crois que oui.
Il se dirige ensuite vers le portail et juste avant de le franchir, se retourne :
- J’espère qu’Excalibur vous portera bonheur. On se reverra….Perceval.
Puis il traverse le portail qui s’évanouit quelques secondes après.
Bientôt, Perceval deviendra enfin un héros...
Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI
T’as aimé…ou pas
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samedi, 02 juin 2012
Skyrim : Carnet de Voyage
Skyrim : Carnet de Voyage
S'il y a bien une chose que l'on peut déplorer dans Skyrim, ce sont ses bugs fréquents et imprévisibles. Mais s'il y a bien une chose en mesure de nous réconcilier avec le jeu, ce sont bien les panoramas qu'il nous offre spontanément durant nos périples. C'est bien simple, où que le regard porte, de jour comme de nuit, quelque soit la météo, la beauté de cette contrée nordique nous frappe et nous coupe le souffle. A vous de juger :
Deux images assez représentatives de la diversité de la topographie de Skyrim : forêts, montagnes, rivières, plaines, rochers et végétation éparse
Que serait une région nordique sans chute de neige ?
Jorrvaskr à Blancherive, où siège la Guilde des Compagnons
L'Académie de magie de Fortdhiver, pour le moins isolée !
L'entrée de l'Académie donne tout de suite le ton !
Ce pont a une histoire comme tout ce que vous verrez dans Bordeciel
La contrée de Bordeciel est immense et n'attend que vous pour l'explorer
Un donjon abritant sans nul doute monstres et trésors en tous genres
Le genre de panorama qui fait qu'on s'arrête de jouer et qu'on se contente juste de regarder. Et dans Skyrim, ça arrive souvent !
Fort-Dragon, siège du Jarl de Blancherive qui méritera son nom une seconde fois au cours de l'aventure prinicpale. Mais quelqu'un peut me dire ce que fout une statue de Talos dans une ville clairement affiliée à l'Empire ?
Les Pyrénées ? Non, mais on s'y croirait !
Markarth, une ancienne cité naine construite à même la roche
Un petit coucher de soleil...à moins que ce ne soit un lever !
Vendeaume, le siège de Ulfric Sombrage, chef de la rébellion menée contre l'Empire et Haut-Roi auto-proclamé depuis qu'il a assassiné l'ancien souverain. C'est dans ce contexte tumultueux que vous faites votre apparition.
Les aurores boréales sont fréquentes, mais qui s'en plaindrait ?
Quelques endroits accueillants attendent le voyageur éreinté
Si vous trouvez cette petite sphère blanche (tout en bas), cette statue entrera en contact avec vous ! De nombreuses quêtes se déclenchent ainsi aléatoirement.
Solitude, la Capitale de Bordeciel, siège de l'Empire. Ci-dessous, une vue identique de la ville (sans doute l'un de mes paysages préférés dans tout le jeu) qui montre parfaitement la richesse en terme d'ambiances que peut générer le jeu. Avouez que c'est admirable !
Solitude austère
Solitude pudique
Solitude radieuse
Solitude romantique
Une vue de l'intérieur de Solitude (ci-dessus et ci-dessous)
SCREENS BONUS
(Parce que dans Skyrim on se fend aussi la poire !)
Ah, la fameuse flèche dans le genou !
Mais cette épée, ce ne serait pas Excalibur ? Et ce foulard rouge agité par le vent, ce ne serait pas celui de...Ah, mais là vous allez devoir regarder la saison 6 de Kaamelott (Regardez toute la série si c'est pas déjà fait, ça vaudra mieux !)
Dans Skyrim, les chiens vous rapportent n'importe quoi. Elle est où la baballe, hein ? Elle est où ?
Quand l'eau est aussi limpide, on avance aussi bien que sur la terre ferme !
Y en a qui ont un manche à balai dans le c..., d'autres...
A mon avis, c'est une secte, la secte des Têtes à Haches !
Alors ça, qu'on soit d'une race ou d'une autre, ça doit faire mal !
Croyez-moi sur parole si je vous dis que ces bandits se sont retrouvés ainsi sans mon aide après avoir goûté le fer de mon arme !
Qui a dit qu'il n'y avait pas de licorne dans Skyrim ?
Quand il s'agit de faire mumuse dans l'eau, tout le monde s'y colle !
Cette flèche a eu un effet inattendu sur ce loup !!!
Parce que les développeurs ne sont pas les derniers à vouloir rire du jeu !
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mercredi, 23 juin 2010
Rex Warrior Contre le Maître de la Montagne
Rex Warrior contre le Maître de la Montagne
PROLOGUE
Le soir venant, l'homme et l'enfant quittèrent les abords de la rivière et prirent le chemin du retour. La pêche n'avait pas été bonne, pourtant, tout en cheminant, ils devisaient gaiement main dans la main, scrutant de temps à autre le ciel assombri paré d'une multitude d'étoiles scintillantes.
Quelques instants plus tard, ils sortirent de la forêt et aperçurent sur leur droite l'antique puits annonçant mieux que n'importe quel panneau la proximité de leur demeure.
En arrivant en vue de la chaumière dont la cheminée crachait une mince volute de fumée, l'homme s’immobilisa et arrêta l'enfant prés de lui. La chaude et accueillante lumière se déversait à travers les carreaux des fenêtres et par la porte grande ouverte, les invitant à entrer mieux que ne l'aurait fait le meilleur des hôtes. Mais la maîtresse de maison ne manifesta pas sa présence comme à l'accoutumée et l'homme s'inquiéta. Habituellement, Shaïzra venait les rejoindre pour les couvrir de baisers avant même qu'ils n'aient atteint le seuil de la porte. Ce soir-là, elle ne parut même pas à l'entrée de la demeure et un horrible pressentiment s'insinua dans le coeur et l'esprit de l'homme.
Il se mit à courir, entraînant l'enfant avec lui, et une fois parvenu à l'intérieur, son visage entier refléta toute l'horreur de la scène dont ils furent les témoins.
Le corps de Shaïzra était allongé au milieu de la pièce, dans la plus parfaite inertie, ses vêtements déchirés témoignant de l'odieux supplice dont elle avait été victime. Mais ce que seule sa singulière posture ne parvint pas à révéler, le poignard à lame courbe planté entre ses omoplates se chargea de l'annoncer sans préambule.
L'homme se précipita aux côtés de la femme et lui releva délicatement la tête. Ses magnifiques cheveux noirs s'écartèrent, dévoilant un imposant hématome sur sa joue gauche. Avant et après l'avoir tuée, les meurtriers l'avaient violentée et sauvagement profanée.
L'homme pleura longuement la perte de sa bien-aimée, pressant contre son sein son corps glacé sans crainte de l'étouffer.
Alors qu'il exprimait ainsi le sentiment de perte irréparable qui l'accablait, l'enfant ramassa un médaillon sur le sol. Son regard empli d'incompréhension se posa sur son père larmoyant avant de s'attarder sur le pendentif sur lequel étaient gravés trois cercles concentriques autour de la lettre K...
PREMIERE PARTIE
Toute civilisation comporte ses maux
Toute civilisation comporte ses guérisseurs.
Zako de Zaborian
1. La Faim justifie les Moyens
Rex Warrior rampa jusqu'à un rocher et posa son regard sur l'étendue herbeuse. Ses yeux décelèrent un mince filet de fumée qui s'élevait au loin. Son odorat, d'une sensibilité extraordinaire, identifia l'odeur qui emplissait l'air comme étant celle du lapin rôti. Le visage du barbare s'illumina. Du lapin rôti! Cela faisait plusieurs semaines qu'il n'en avait mangé et cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait ingurgité une nourriture digne d'intérêt.
Rex bondit de rocher en rocher telle une panthère, dans le silence le plus complet et avec une souplesse qui laissait penser qu'il avait incarné un félin dans une vie antérieure.
Les deux gobelins, occupés à faire tourner un lapin embroché au-dessus d'un petit feu de bois, ne s'aperçurent de la présence du barbare qu'une fois que celui-ci se trouva à côté d'eux. L'un des gobelins poussa un croassement de surprise et porta vivement la main à la poignée de sa dague comme si elle le lui eut commandé. L'autre, plus serein, mais surtout moins suspicieux, le rassura d'un geste et examina le visiteur. Ce dernier était grand, musclé et avait le teint hâlé. Son regard exprimait la plus totale assurance et sa longue chevelure noire flottait derrière lui au gré du vent. Il n'était vêtu en tout et pour tout que d'un pagne et de bottes de fourrure blanche. Une épée à large lame pendait à sa ceinture dans laquelle était glissée une dague. Son corps puissamment charpenté et couvert de cicatrices ne cachait rien de ses activités. Un collier de dents, d'origines aussi diverses que mystérieuses, était fixé autour de son cou. Une fois que le gobelin eut observé le barbare tout son content, il s'adressa à lui :
- Que viens-tu faire en ces lieux? Peu d'hommes osent venir par ici. C'est un endroit qui regorge de périls de toutes formes. Il n'est pas bon de se promener seul comme tu le fais.
Il indiqua l'épée de Rex :
- Même armé!
- Justement, répondit le barbare, je cherchais de la compagnie. Et je crois que je viens d'en trouver. J'ai un marché à vous proposer.
Les deux gobelins se dévisagèrent l'espace d'un instant et celui qui avait parlé à Rex prit à nouveau la parole.
- Vas-y, nous t'écoutons.
Le barbare exhiba une pièce d'or entre le pouce et l'index de sa main droite et dit :
- Je vais lancer cette pièce. Si l'un de vous l'attrape, elle sera à vous et je m'en irai comme je suis arrivé. Si je parviens à m'en saisir, je deviens l'heureux acquéreur de ce lapin dont le fumet est venu si agréablement chatouiller mes narines.
Les gobelins échangèrent un regard de connivence et firent un signe de la tête pour indiquer que la proposition leur convenait. Rex adressa un ultime regard à la pièce et d'un geste rapide la lança en l'air comme convenu. Les deux gobelins se bousculèrent, bondirent simultanément et l'un d'eux poussa un cri de joie en brandissant la pièce.
- Je l'ai! Je l'ai!
Constatant la disparition du barbare, les deux peaux vertes se retournèrent et écarquillèrent les yeux, stupéfaits. Rex était assis sur un rocher et mordait à pleines dents dans le lapin rôti, tenant la broche à deux mains et arborant son plus large sourire.
- Une réclamation ?
Furieux de s'être fait duper de la sorte, les gobelins se précipitèrent sur le barbare, leur dague à la main. Le premier sentit la broche lui caresser le nez si fort qu'il perdit connaissance et s'écroula dans l'herbe. Le second n'eut pas plus de chance. Il leva sa dague au-dessus de sa tête, mais baissant les yeux, constata qu'une lame était plantée entre ses côtes jusqu'à la garde. Un filet de sang coula sur son menton et il rejoignit son infortuné compagnon.
Le barbare récupéra son épée, sa pièce d'or dans la main du gobelin et quitta les lieux, désormais rassasié.
2. Un Festin pour les Vautours
Les lueurs flamboyantes du soleil levant s'étiraient à l'horizon. Rex Warrior escalada un rocher et juché sur son sommet, observa, intrigué, les colonnes de fumée sombre qui grimpaient dans le ciel.
Cela faisait trois jours qu'il avait ingurgité le lapin rôti volé aux gobelins et depuis il n'avait pas mangé de nourriture plus substantielle. Mais la chance semblait lui sourire à nouveau. En ce moment, des villageois devaient être occupés à festoyer et à converser joyeusement autour de grands feux. Le barbare espéra qu'il pourrait se mêler sans trop de peine aux convives afin de récolter quelques morceaux de choix. Rien que d'y songer, il en avait déjà l'eau à la bouche. Il descendit du rocher.
Il était vrai que son aspect n'allait peut-être pas lui attirer les bonnes grâces des habitants, mais il savait se montrer particulièrement courtois, surtout quand son estomac criait famine. Le banquet auquel Rex avait pensé être convié s'avéra bien différent de ce qu'il s'était laissé imaginer. Des feux brûlaient effectivement dans le village, mais le bois qui les alimentait provenait essentiellement des maisons livrées aux flammes.
Les corps des habitants étaient étendus sur le sol dans des postures qui, hélas, laissaient deviner une fin des plus tragiques. Après un bref examen des cadavres qu'il contourna, Rex déduisit que des orcs devaient faire partie du nombre des assassins.
Un vieil homme cloué à la porte d'une cabane par une lance manifesta sa présence par un faible gémissement. Sans son ouïe d'une incroyable finesse, le barbare eut été dans l'impossibilité de le repérer.
Rex s'agenouilla auprès du mourrant. Il appuya fermement sa main gauche sur son visage et d'un coup sec, retira l'épieu enfoncé dans son torse meurtri. En guise de remerciement, le vieil homme serra la main salvatrice du barbare. Voyant qu'il voulait parler, Rex se pencha davantage.
- Tu es un homme brave, mais ma fin est proche et inéluctable, à moins que tu ne sois un prodigieux guérisseur en plus d'être un vaillant guerrier.
D'une secousse de la tête, Rex répondit par la négative.
- Ils n'étaient pas très nombreux, reprit le mourrant, mais pour de paisibles gens comme nous, ils représentaient une armée, qui plus est, une armée invincible.
- Pourquoi ont-ils détruit votre village?
- Parce que Zorbal le Maudit le leur a ordonné. Ce cruel sorcier sème la terreur depuis tant d'années. Bientôt, il ne restera plus aucun vivant pour pleurer les morts.
- Aucun homme sur cette terre n'a donc osé l'affronter?
Le vieillard toussota.
- Ceux qui s'y sont risqués ont rejoint le Royaume des Morts.
- Où vit-il ce Zorbal?
- Sur la Montagne du Tonnerre; il en est le maître. Mais pourquoi me demandes-tu cela? Aurais-tu en tête de te rendre à son repaire?
- C'est bien possible.
- Alors je te souhaite de trouver en chemin de valeureux compagnons. Et puissent les dieux...
Une flèche vint docilement se planter dans le front du vieillard, mettant un terme brutal à la conversation. Un rapide regard à l'empennage du projectile apprit à Rex qu'il ne s'était pas trompé. Le massacre avait été en partie perpétré par des orcs.
Le barbare se releva et se retourna, faisant face aux responsables de la tuerie. Le vieil homme n'avait pas menti. Ils n'étaient guère en nombre, mais leur diversité compensait largement le handicap qu'aurait pu constituer leur relative infériorité numérique. La troupe hétéroclite était composée de quatre orcs revêtus de cuirasses, de deux elfes noirs malingres et d'un troll chauve dominant. L'orc qui avait décoché le trait s'adressa au barbare :
- Tu arrives un peu tard si tu espérais secourir un de ces miséreux.
Rex dégaina l'acier rutilant de son épée.
- Je pourrais moi aussi te provoquer de mille façons, en te traitant par exemple de sale peau verte ou de charogne putride. Mais en faisant cela, je me priverais de la joie de vous occire tous sur-le-champ!
Rex bondit à une hauteur vertigineuse et en retombant sa lame décrivit un arc de cercle. Les quatre orcs se trouvèrent subitement allégés du poids de leur tête dans une grande effusion de sang. Le Troll poussa un grognement et abattit sa massue hérissée de pointes. Rex se baissa vivement. Subséquemment, la massue se ficha dans le crâne d'un des elfes- ôtant au barbare le plaisir de le pourfendre- et Rex plongea son épée dans la panse du troll comme pour le punir d'être aussi adipeux.
En quelques mouvements, il s'était défait de six adversaires.
Le deuxième elfe noir, son épée en main, était prêt à en découdre sévèrement, malgré la perte de ses compagnons qui aurait pu le pousser à fuir. Il lança une botte furieuse que Rex esquiva facilement. L'elfe exécuta alors une série de passes impressionnantes, démontrant ainsi son extrême maîtrise de l'escrime; mais la manière avec laquelle Rex l'affronta fut tout aussi impressionnante, si ce n'est plus. L'elfe rompit, essoufflé et scruta son adversaire imperturbable. Il se fendit à nouveau. Rex dévia la lame et estimant qu'il avait suffisamment ferraillé, plongea sa dague dans la gorge de son opposant.
Après avoir délesté les infortunés serviteurs de Zorbal de leur bourse et s'être constitué une petite fortune, Rex s'éloigna des ruines fumantes, vestiges d'un village autrefois lieu de plaisantes festivités.
3. Le Départ de Zako
Le vieux mage remua sur sa couche, victime des affres infligées par la maladie. La fièvre maligne qui le rongeait depuis des semaines semblait avoir atteint son apogée, pour le plus grand malheur de l'homme aux yeux bridés qui siégeait à ses côtés.
- Maître, dit-il en épongeant son front ruisselant de sueur, je ne puis me faire à l'idée que nous soyons séparés.
Le mage fit l'effort notable d'esquisser un sourire.
- Les voies de la Mort sont impénétrables. Qui sait si un jour je ne reviendrai pas te voir, sous une autre forme.
- Mais j'ai vécu tant de choses auprès de vous, vous m’avez tant appris!
- Il est temps pour toi de vivre et d'apprendre au contact d'autres personnes. Tu as un grand potentiel, tout comme ton père quand je l'ai connu. Toutefois, tu devras te méfier. Le monde regorge d'individus mal intentionnés. Tu devras exercer ton intuition afin de savoir en qui investir ta confiance.
L'élève serra les poings de rage, blanchissant les jointures de ses doigts.
- Il existe en tous les cas quelqu'un à qui je ne me fierai plus jamais, et je n'aurai de cesse avant d'avoir débarrassé le monde de cet être abjecte!
La voix du mage se fit à nouveau entendre, mais plus faible que jamais.
- Ton père est mort, il te faut...
- Ne parlez plus, Maître, reposez-vous. Sitôt que j'aurai achevé mon paquetage, je reviendrai prendre de vos nouvelles. Maître?
Le vieux mage fixait le plafond d'un regard dépourvu d'expression.
- Maître!
L'élève, qui avait pour nom Mao'Jin, réitéra plusieurs fois son appel, en vain. Il était maintenant seul dans la pièce.
4. Une Arrivée commentée
Il poussa la porte de l'auberge de l'Ogre de Barbarie et dès qu'il entra dans la salle commune enfumée, les regards des clients attablés convergèrent. Il n'était point aisé de passer inaperçu quand on portait l'accoutrement qu'affectionnait Rex Warrior.
Le barbare prit place devant l'imposant comptoir et aussitôt des murmures s'élevèrent. Sa présence ne semblait pas faire l'unanimité.
- Je suis persuadé qu'il vient des Montagnes de Sybornie, dit un vieillard borgne, une pipe en terre rivée au coin de la bouche.
- Il est connu que là-bas les hommes se battent pour un oui ou pour un non, glissa un gaillard à la chevelure hirsute à l'oreille de tous les autres consommateurs rassemblés subitement
autour de la même table.
- Et celui qui vient d'arriver n'a pas l'air bien commode, s'empressa d'ajouter un troisième en agitant sa chope de bière en direction du barbare.
Rex saisit sa bourse et la déposa brutalement sur le zinc, faisant sursauter plus de la moitié des hommes installés derrière lui.
- Regardez, reprit le vieillard privé d'un oeil, je parierais mon unique oeil que sa bourse est pleine de pécunes volées à d'honnêtes gens.
- Et bien tu peux d'ores et déjà te considérer comme aveugle! tonna la voix du barbare.
Rex se retourna et scruta les visages défaits des jugeurs.
- Tu as raison en un point, j'ai effectivement acquis ces pécunes par le vol. Mais je n'en ai point dépossédé d'honnêtes gens comme tu le prétends. J'ai seulement vidé les poches de viles créatures au service de Zorbal le Maudit. Je ne pense pas que vous puissiez me garder rancune de cet acte.
Les dernières paroles du barbare firent de l'effet sur les villageois. Leurs yeux s'agrandirent démesurément.
- L'un de vous connaît-il la route à suivre la plus sûre pour se rendre à la Montagne du Tonnerre? Questionna Rex, ignorant la réaction de ses auditeurs.
Ces derniers demeurèrent bouche bée pendant plusieurs secondes, puis le gaillard à la chevelure hirsute se leva brusquement.
- Messieurs, nous avons là un justicier. Je vous prie s'il vous plaît de le traiter comme il se doit.
A ces mots, il tira un glaive de son fourreau aussitôt imité par six autres.
- Si tu voulais prouver ta folie, poursuivit-il, c'est réussi. Mais ne t'inquiète pas, j'ai un remède particulièrement efficace contre la démence.
- Et moi, j'ai un remède particulièrement efficace contre les provocateurs de rixes de ton genre, Janus!
L'aubergiste, un homme trapu à la barbe broussailleuse, venait de paraître derrière le comptoir, avec en mains une arme d'étrange facture dont l'extrémité était pointée vers Janus et ceux qui l'accompagnaient. Rex contempla l'objet dont il ignorait le nom.
- Depuis quand accueilles-tu tes clients avec un tromblon, Sylvan? Grogna l'individu répondant au nom de Janus.
- Depuis que tu menaces un client jusque-là sans histoires, ainsi que la bienséance qui caractérise mon établissement. Je te prie de quitter mon auberge, toi et la bande de
coupe-jarrets qui te servent d'amis, sous peine d'estropier l'un d'entre vous.
- Tu ne commettrais pas un tel acte, Sylvan, tu es la douceur personnifiée, fit la voix aigrie du vieillard borgne.
Une détonation succéda à ses paroles. Plusieurs hommes s’écroulèrent, mais la balle n’avait fait que perforer une table, projetant alentour quantité de débris de bois.
- La prochaine fois, Tilius, ta naïveté te fera peut-être perdre l’œil qui te reste!
Les hommes qui étaient tombés se relevèrent et ne purent détacher leur regard de la table renversée.
- Il est parti! s'écria soudain Janus en constatant la disparition du barbare.
Rex avait semblait-il profité de la confusion pour prendre congé d'hôtes bien peu recommandables.
- Vous feriez peut-être bien d'en faire autant, conseilla Sylvan en menaçant le groupe de son tromblon.
Les hommes s'exécutèrent en traînant les pieds et en grommelant. Au moment de quitter à son tour la salle commune, Janus se tourna vers l'aubergiste, les sourcils froncés à l'extrême.
- Je te jure que la prochaine fois il te faudra plus qu'un tromblon pour nous arrêter!
Sylvan demeura impassible et le regarda sortir. Il alla fermer la porte et lorsqu'il revint près du comptoir, il découvrit que le barbare avait laissé deux pièces d'or à son intention.
5. Préparatifs de Départ
Mao'Jin rangea ses deux sabres à manche d'ivoire dans les gaines fixées sur son dos. Il noua une étoffe sombre autour de sa taille et tressa sa longue chevelure d'un noir de jais. Il chaussa ensuite des kïataï, des chaussons souples qui garantissaient un déplacement silencieux en toutes circonstances et qui avaient la particularité de ne laisser aucune empreinte, quelle que fut la nature du terrain. D'aucuns disaient que les kïataï étaient des objets magiques. C'était peut-être vrai.
Mao'Jin replia le pouce et l'auriculaire de sa main droite et traça un arc de cercle devant lui. Aussitôt son reflet apparut. Il contempla un instant son image, visiblement satisfait, avant de la faire disparaître d'un clignement des yeux.
(à suivre)
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