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samedi, 05 mai 2012

Captain America : Super Soldat [Jeux Video/Critiques]

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             Bouclier ça se dit shield en anglais. Y a pas de hasard !

Comme tant d'autres super héros estampillés Marvel, Captain America a eu droit à son adaptation sur grand écran, puis sur console de salon. Laminé par les critiques et boudé par les joueurs, on pourrait se demander l'utilité d'un énième test aujourd'hui. Tout simplement parce que votre serviteur a adoré et qu'il va se faire un plaisir de vous expliquer pourquoi.

Commençons par ce qui marque en premier lieu : l'animation ! Cap' se déplace avec une agilité remarquable et les combats sont d'une fluidité exemplaire grâce à des mouvements réalistes et variés avec en prime moult ralentis très cinématographiques.

Le gameplay, quant à lui, rappelle effectivement la jouabilité des derniers Batman, mais après tout qu'importe puisque le résultat est tout aussi bon et de surcroît très bien adapté pour ce titre.

On alterne les combos et les stratégies avec un régal croissant sur les nombreux soldats de l'Hydra et des Boss de plus en plus impressionnants. Plusieurs coups spéciaux sont disponibles que l'on acquiert lorsqu'on a accumulé suffisamment de points d'expérience.

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Quand Cap' pète un boulon, ce sont les robots de l'Hydra qui trinquent !

 Le jeu se découpe en 18 chapitres. Mais là où on attendait un jeu linéaire et simpliste, on découvre avec surprise et bonheur un véritable petit monde semi-ouvert. En effet, vous serez amené à visiter dans ses moindres recoins une forteresse de l'Hydra découpée en plusieurs zones distinctes dont les différents accès (notamment par les égouts) se déverrouillent progressivement, nous permettant ainsi de les revisiter plus tard pour dénicher les nombreux trésors à collectionner et pourquoi pas refaire le portrait de quelques fantassins, même une fois l'histoire terminée. Et si ça ne vous suffit pas, 10 défis à débloquer vous attendent pour mettre vos talents à rude épreuve. Rien que pour avoir pensé à tout ça, on applaudit le studio en charge du projet !

La baston c'est bien beau, mais Cap' en a aussi sous le casque et il le prouve via quelques énigmes, mais surtout des passages de plate-formes très bien fichus qui vous permettront d'accéder à des artefacts cachés ou encore de booster votre jauge de combos en respectant le parfait timing dans vos acrobaties. Tout simplement jouissif ! Et pour lui faciliter la tâche, un mode focus lui permet de déceler d'un coup d'oeil les éléments importants du décor comme les points de saut et les objets disséminés.

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    Cap', grand adepte de la Barre de Fer !

Les graphismes ne sont pas éblouissants, certes et le moteur physique montre ses limites (textures, distance d'affichage) mais le design des personnages (Cap' en tête) est soigné et l'univers rétro-futuriste a bénéficié d'un travail approfondi. (en attestent les nombreux bonus)

Oui, malgré une relative redondance dans les combats et les ennemis, on sent que les développeurs se sont efforcés d'offrir une aventure rythmée, variée avec en prime une bonne dose d'exploration qu'on espérait pourtant pas. On prend beaucoup de plaisir à incarner le Super Soldat et à démanteler l'organisation Hydra à coups de bouclier. Que demander de plus ?

Un jeu qui mérite donc largement d'être (re)découvert et d'être rangé aux côtés de titres comme Wolverine au rayon restreint des adaptations réussies.

 

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lundi, 01 août 2011

Captain America : The First Avenger [Cinéma/Critiques]

 

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On peut dire que celui-là, il était attendu au tournant tant il demeure une icône de l'imagerie américaine autant que des super-héros made in Marvel. Mais c'était aussi et surtout une adaption risquée de part la nature même du personnage et de son contexte narratif.

Pour atteintre son objectif, le studio a fait des choix réfléchis et une fois de plus on est forcé de constater avec un plaisir non dissimulé que les choses ont été encore une fois très bien faites à tous points de vue.

Commençons par le choix du réalisateur : Joe Johnston dont la filmographie - un vrai best of du fantastique (Rocketeer - un ancêtre de Cap ? en passant par Jumanji ou le récent Wolfman) le présentait comme le parfait chef d'orchestre de ce projet. Et Marvel ne s'y est pas trompé.

Deuxième choix judicieux : une histoire se déroulant exclusivement pendant la deuxième guerre mondiale, permettant ainsi de présenter posément Steve Rogers (alias Captain America) avant sa transformation en super soldat, alors qu'il n'est qu'un garçon chétif qui hante désespérément les bureaux de recrutement comme un acteur les scéances de casting. La construction du personnage, très réussie, n'a d'égale que l'origine de son étonnant costume qui aurait pu tourner facilement le héros en ridicule. Mais là encore, coup de génie du scénario. Pleines d'humour, les séquences qui introduisent progresssivement Captain America dans le coeur des américains constitue l'un des meilleurs moments du film. D'autant plus qu'elles n'auront pas les conséquences attendues.

Tout comme le dernier X-Men se servait intelligemment d'un contexte historique emblématique et réaliste, Captain America nous emmène dans les coulisses de la 2nde guerre mondiale où science et magie ne font plus qu'un et où la frontière entre le présent et le futur devient presque invisible. On a ainsi droit à des véhicules et des décors au design rétro-futuriste très appréciable qui renvoient à d'autre films (Hellboy, Sucker Punch).

Dans la peau du super soldat au bouclier étoilé : Chris Evans (Avengers) qui avait déjà fait ses armes dans le genre avec les deux volets des 4 Fantastiques et le méconnu, mais pourtant excellent Push. Sa performance est admirable, aidée en cela par des effets spéciaux invisibles lorsqu'il apparait en gringalet. Tommy Lee Jones joue impeccablement un gradé dont le caractère terre-à-terre et taciturne donne lieu à des scènes vraiment drôles et Stanley Tucci en professeur visionnaire incarne avec talent le mentor du héros. Tel un sculpteur, il va le façonner autant physiquement que mentalement et lui donner sa première motivation de super-héros au moment de sa métamorphose, un peu à la manière du prisonnier dans Iron Man.

Le lien entre ces deux films est d'ailleurs très présent grâce à la présence constante d'un personnage déjà exploité dans Iron Man 2 qui fera la joie des fans. Mais je ne vous en dis pas plus.

Que serait un film de super-héros sans un grand méchant pour lui faire obstacle ? Pour incarner le cruel et ambitieux Crâne Rouge, rien de moins que Hugo Weaving, le Monsieur Smith de Matrix ou Le Masque de V comme Vendetta. Si on assiste pas là à sa meilleure performance - rôle un peu trop simple et prévisible - on est heureux de retrouver le comédien dans le rôle  du diabolique nazi qu'il campe avec conviction. Mention spéciale à son terrifiant maquillage !

Ajoutez à cela un peu de suspens et une love-story amusante et pudique et vous avez tous les ingrédiens d'un excellent blockbuster.

 Le mois d'aôut est décidément très généreux cette année. Il devrait se clôturer de façon magistrale avec Cowboys et Envahisseurs mercredi prochain. Un film réalisé par... John Favreau !!! (Iron Man). La boucle est bouclée.

 

NB : Je conseille fortement aux spectateurs de Captain America de rester jusqu'à la fin du générique. Une scène supplémentaire et un trailer du film Avengers, ça ne se refuse pas !

 

 

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