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mercredi, 20 juillet 2016

L'Esprit Fantastique de Sylvester Synaptik [Nouvelles/Anticipations]

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-Je n'y arriverai jamais !
Sylvester martelait son piano depuis plusieurs heures. Sans succès.
- Viens manger, dit sa soeur d'un ton compatissant. Ca te fera du bien. Je t'ai fait ton plat préféré.
Sylvester contempla les touches comme autant d'amantes lascives, mais inaccessibles.
- Je comprends pas. Dans ma tête c'est si limpide. Mais dès que je suis en contact avec l'instrument...
Il se leva, abattu, et se jeta dans les bras de sa soeur pour se consoler.
Derrière lui, une vingtaine de modèles de pianos - droits et à queue - occupaient l'immense salon.

Le déjeuner se caractérisa par une relative froideur. Du point de vue de l'ambiance, s'entend bien, car comme à son habitude, Adèle avait mis les petits plats dans les grands et concocté un menu dont elle seule avait le secret. Pour autant, son frère restait de marbre, pétrifié par son inaptitude à transmettre ses émotions.
- Dans une semaine, c'est ton anniversaire, dit Adèle dans l'intention évidente de le détendre un peu.
Sylvester jouait distraitement avec sa fourchette, la plongeant et la replongeant mécaniquement dans le gratin végétarien.
- Tu m'offres de nouvelles mains ?
Quand il était triste, il était toujours cynique, mais Adèle avait appris à vivre avec ses sautes d'humeur. Elle savait comment y faire face.
- Mieux que cela. Mais c'est une surprise.
A défaut de remédier directement à son problème, elle parvint à éveiller sa curiosité. Ce qui, en soi, était déjà un réel exploit.
- Alors j'ai hâte.
Il se leva et se dirigea vers le salon :
- En attendant, j'ai du boulot !

Le jour de son anniversaire, Sylvester fut tiré du lit par un vacarme de chocs et de clameurs. Il se précipita à la fenêtre de sa chambre. Un camion était stationné dans la rue. Plusieurs hommes au look de déménageurs étaient en train de sortir un objet très imposant du véhicule. Sylvester poussa un cri de joie. Il devina d'un seul coup ce dont il s'agissait et la raison de sa présence à ce moment précis. Il se précipita dans l'entrée en pyjama et y trouva sa soeur occupée à signer le registre de l'un des livreurs.
- C'est mon cadeau ! s'exclama Sylvester. Tu m'a acheté un nouveau piano ?
Adèle le regarda avec un sourire amusé.
- Je ne sais pas. Ca peut être n'importe quoi.
- Allez, joue pas avec moi, je sais trè bien que c'est un piano. Ca se voit même avec l'emballage !
- Si tu le dis, répondit-elle en riant.
Il l'embrassa et la serra dans ses bras.
- Il vient d'où ?
- Du Japon, déclara-t-elle avec fierté. Il a été fabriqué sur mesure pour toi. Il est unique au monde.
- Mais...Il a dû de te coûter les yeux de la tête !
- Tu sais bien que pour nous l'argent n'est pas un problème. Il faut juste investir convenablement.
A leur mort, leurs parents leur avaient laissé une vértitable fortune qui semblait inépuisable malgré leurs dépenses astronomiques.

Quelques instants plus tard, Adèle et Sylvester étaient dans la rue, observant les employés monter prudemment l'instrument vers la fenêtre du salon. Au rythme où il achetait de nouveaux pianos, Sylvester avait dû faire aménager une baie vitrée spécialement conçue afin de pouvoir facilement les introduire dans l'appartement familial.
L'enthousiasme de Sylvester était vite retombé. Il semblait à nouveau gagné par un profond découragement.
- Mais, fit sa soeur, peinée, tu ne l'as même pas encore vu. Il est superbe et le son te plaira, tu verras.
- Ca ne change rien. Le problème n'a jamais été l'instrument. C'est moi, le problème, uniquement moi. Quand je te demandais si tu allais m'acheter de nouvelles mains, ce n'était pas complèment ironique. C'est vraiment ce qu'il me faudrait. Ou alors, un autre cerveau.
Adèle afficha une vive contrariété. Il avait beau être son frère, elle avait beau l'aimer et le comprendre, parfois, il dépassait allègrement les bornes :
- Si tu décides que tu auras toujours un problème avec ta musique, alors tu auras toujours un problème avec ta musique. Je commence à me dire que finalement cette situation te plaît, que d'être éternellement insatisfait te procure exactement l'émotion que tu veux pour te sentir inspiré en permanence.
A son tour, le visage de Sylvester subit un changement radical. Il devint rouge :
- Quoi ? C'est ça que tu penses de moi ? Après tout ce temps où tu m'a regardé m'acharner sur ces touches, c'est tout ce que tu trouves à me dire ?
Un cri coupa court à leur discorde.
Ils levèrent les yeux.
- Attention !
Le piano venait de se détacher. Sylvester poussa sa soeur sur le côté, lui épargnant une fin tragique. Il n'eut pas le temps lui-même de s'écarter complètement de la trajectoire de l'instrument qui se brisa violemment au sol.

Adèle ne quittait le chevet de son frère qu'en de très rares occasions. Elle se nourissait à peine. Les infirmières passaient plus de temps à veiller sur elle que sur le corps inanimé de Sylvester. Son coma durait depuis une semaine. Son dernier anniversaire était peut-être son dernier dans tous les sens du terme. Adèle s'en voulait. Elle s'en voulait de lui avoir acheté ce piano, elle s'en voulait d'être à l'origine de leur dispute. Un dernier souvenir loin de lui être agréable, loin d'honorer la mémoire de son frère, cet artiste au génie mort-né. S'il ne survivait pas, qui pourrait profiter de sa fantastique inspiration ?
Avec qui pourrait-il partager cette émotion vibrante qui le traversait quotidiennement comme un éclair ?
Sa vie ne pouvait pas finir ainsi. C'était trop injuste. Le monde avait trop à y perdre.
Convaincue de cela, un matin, elle rédigea une annonce qu'elle publia pas tous les moyens possibles et imaginables. Mais elle ne se fit pas trop d'illusions. Même si elle promettait une forte récompense, elle savait qu'elle attirerait en premier lieu les plus grands imposteurs de la planète.

Le monde avait peut-être en effet trop à y perdre. C'est ce que se dit Adèle quand quelques semaines plus tard, un scientifique, autrefois réputé, se présenta à elle. Elle lui avait donné rendez-vous volontairement à l'hôpital afin qu'il puisse rencontrer aussi Sylvester. L'état du jeune homme n'avait pas changé. Seules ses chances de survivre s'étaient sensiblement modifiées. Ou plutôt ses chances de se réveiller en étant toujours lui-même. Mais pour Adèle, cela revenait au même.
- Qu'avez-vous à me proposer ? demanda-t-elle vivement.
Les prétendants passés n'avaient guère répondu à ses attentes. Elle commençait à être fatiguée. Elle voulait un changement, elle voulait de l'espoir. Mais elle n'était pas auveugle au point d'en voir un où il n'y en avait pas.
- Il y a quelques années, expliqua l'homme, j'ai crée un appareil qui n'a aucun d'équivalent. C'est un véritable prototype. Seulement, il existe deux obstacles de taille pour le rendre fonctionnel : un sujet qui accepterait de probables effets secondaires indésirables au niveau cérébral et un manque considérable de moyens financiers, cela va sans dire.
Il lui tendit un dossier de quelques pages.
- Je vous ai épargné le jargon scientifique, je suis allé à l'essentiel. J'ai estimé que dans votre position, vous n'aviez vraiment pas de temps à perdre.
Il jeta un regard à sylvester.
- Votre frère, non plus, d'ailleurs.
Adèle commença à parcourir le compte-rendu.
- Et je vous en remercie.
Elle redressa rapidement la tête, les yeux embués de larmes.
- Vous avez vraiment crée ça ? Cet objet existe vraiment ? Vous me le garantissez ? Vous me le jurez ?
Le scientifique hocha la tête
- Sur ce que j'ai de plus cher.
Adèle le prit dans ses bras. Embarrassé, le chercheur l'écarta doucement de lui pour déclarer avec gravité :
- Mais je dois vous prévenir. Cela ne ramènera pas votre frère. Il restera à jamais dans le coma. Vous devez vous faire une raison.
Adèle ravala ses larmes.
Elle posa une main sur son coeur avant d'ajouter d'une voix émue :
- Vous avez l'argent. Où dois-je signer ?

C’était un lundi un peu brumeux, un peu humide. Le genre de jour qui se colle à notre humeur comme une décalcomanie. Le genre de jour où l’on préfère ruminer de sombres pensées sous la couette au lieu d’aller travailler. C’est en tout cas ce que ne pensait pas Norman Wilson assis sur son fauteuil en cuir depuis environ une heure. Il aurait dû s’inquiéter de ne pas être présent à son poste de mécanicien, peur de perdre son augmentation et peut-être plus encore. Le lundi était toujours une grosse journée. Il aurait dû aussi avoir peur que sa femme le surprenne à la maison en rentrant des courses. En fait, des craintes, il aurait dû en avoir des dizaines. Mais depuis que Sylvester Synaptik était connu du monde entier, le monde entier avait changé ses habitudes.

Au lieu d’avoir peur des remontrances de son patron, au lieu d’être démoralisé par le mauvais temps, Norman Wilson, tout comme des millions de personnes sur Terre, attendait fébrilement que le voyant de son SynaptiCom passe au vert. Trois icônes étaient visibles sur le support du casque translucide. Un oeil pour indiquer un message d’ordre visuel, une note de musique pour indiquer un message audio et la réunion des deux pour indiquer en toute logique un message audio-visuel. Ce que préférait Norman c’était les symphonies. Sylvester Synaptik était incontestablement doué pour créer et émouvoir, quel que soit le moyen employé, mais les symphonies avaient le don de le transporter et de le libérer comme aucune autre de ses créations. Elles constituaient pour lui la quintessence de son art. Avec la musique, les images venaient alors d’elles-mêmes dans l’esprit de Norman. Il devenait alors facilement à son tour créateur, artiste, poète. Et c’est aussi pour cette raison que les gens aimaient tant Sylvester. Il les faisait devenir un peu comme lui. Il créait une émulation fédératrice, une osmose de sentiments et de bien-être à laquelle l’humanité n’avait jamais pu accéder auparavant.
Les mains de Norman tremblaient. Il se retenait presque de respirer. Lorsque le voyant de connexion s’éclaira, son cœur batifola dans sa poitrine comme un chien fou lâché dans un pré. Il posa le casque sur sa tête avec une infinie délicatesse et attendit cette fois que le voyant audio s’allume.
« Une symphonie ! S’il te plaît, Sylvester, une symphonie, comme toi seul en as le secret ! »
Il écarquilla les yeux, son corps tendu vers le support de son SynatipComTM comme dans l’espoir d’influencer le destin. Les secondes s’écoulèrent en une autre interminable attente. Lorsque les aiguilles de la pendule du salon marquèrent 10h00, la note de musique s’illumina. Le cœur et l’esprit de Norman Wilson aussi.

Tout d’abord, cela commença par quelques notes de piano égrenées du bout des doigts comme une rivière paisible et chatoyante s’écoulant dans une forêt baignée de lumière.
Puis la voix légère et attendrissante d’un violon solitaire se fit entendre et un vol coloré de papillons accompagna la course du torrent. Ce dernier se fit plus sinueux et plus animé alors qu’il quittait l’ombre de la forêt pour l’immensité de la plaine.
Et c’est alors que les cuivres se mirent de la partie, montant lentement en puissance, comme le galop d’une horde de chevaux sauvages.
La virtuosité du morceau atteignit alors son paroxysme et Norman Wilson, le Nirvana.
Des larmes coulèrent sur ses joues. Il n’était plus assis dans son fauteuil de cuir. Il était assis sur un cheval sauvage lancé au galop dans une plaine immense traversée par un courant impétueux escorté d’une myriade de papillons aux ailes irisées.
C’était toujours un lundi un peu brumeux, un peu humide, mais pour les millions de gens sur Terre connectés à l’Esprit Fantastique de Sylvester Synaptik, c’était un jour ensoleillé à souhait, le plus beau jour d’un merveilleux été.

 


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j'y bosse dur tous les jours
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lundi, 20 juin 2016

Les Tueurs Rêvent aussi [Nouvelles/Thriller]

 

L’opéra était sur le point de commencer.

Anton Zinsky dirigeait l’orchestre. Il était loin d’être un débutant et pourtant à chaque fois qu’il faisait face aux musiciens, la baguette levée, il éprouvait une joie sans égale.

Alors que le rideau s’écartait et qu’un décor paradisiaque voyait le jour, Anton imprima à sa baguette un lent mouvement sinueux tout en rythmant de la main gauche. Et les premières mesures retentirent dans la salle bondée du sol aux balcons.

Une voix céleste s’éleva, dominant l’envolée des cordes et hypnotisant l’assistance. Anton frissonna. Dans ces moments-là il se sentait béni des dieux. Peut-être même leur égal.

Le meilleur rôle, se disait-il. J’ai le meilleur rôle. Acteur et spectateur d’un spectacle grandiose, il avait le sentiment de se trouver au cœur d’un éden en pleine croissance, chaque ingrédient rivalisant de beauté avec le précédent, les uns se greffant aux autres pour constituer un fleuve d’émotions sans commune mesure. Lorsque la voix de la soliste fut rejointe par le chœur, Anton sentit une larme couler sur sa joue. Sa main souple devint alors un poing et la baguette cingla furieusement l’air comme pour en extraire d’insoupçonnables  délices.

La symphonie venait de gagner le cœur de chaque spectateur. Anton le savait. Il leur tournait le dos et pourtant il pouvait percevoir les vibrations émanant de chaque homme et de chaque femme aussi aisément qu’il distinguait la sonorité unique de chaque instrument. Lui-même était un instrument autant qu’un virtuose au service de la plus belle des choses : l’harmonie.

Le morceau se termina bien trop vite à son goût. Lorsqu’il fit face au public pour le salut rituel, les bouquets de roses rouges se mirent à pleuvoir sur lui. C’était un succès, mission accomplie. Il sentit l’ivresse le gagner un peu plus lorsque tout le monde se leva pour l’applaudir. Un pétale lui frôla la joue, là même où il avait pleuré, donnant naissance à une poétique larme de sang. Anton regarda presque négligemment la baguette dans sa main droite. Elle n’était plus là. A la place, il tenait une arme. Un pistolet noir comme la nuit équipé d’un silencieux. Le restaurant résonnait encore des cris des clients épouvantés. Les sept gardes du corps gisaient dans des postures qui annonçaient leur mort mieux que les impacts de balle émaillant leur corps. Le mobilier alentours témoignait de la violence de la fusillade qui venait d’avoir lieu. Le ministre le fixait de ses yeux éteints, le front serti d’un lugubre rubis. Sa femme était tombée à genoux. Elle avait la tête baissée et semblait paralysée. Anton détailla sa robe blanche virginale avant d’essuyer sa joue éclaboussée de sang frais. La cantatrice releva la tête. Elle était en larmes. Anton sut alors qu’il avait été exceptionnel ce soir. Il lui sourit. La gorge nouée par l’émotion, elle lui demanda avec espoir :

- Ni femmes, ni enfants, n’est-ce pas ?

Le tueur la contempla avec tendresse :

- Ni témoins.

La baguette virevolta une dernière fois, une dernière fois la diva donna de la voix, clôturant l’opéra avec une maestria qui laissa le public béat.

 

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dimanche, 05 août 2012

Le Combat du Papillon - Version Musicale [Musique]

Etant à ce jour très loin d'être en mesure d'écrire l'histoire en intégralité - encore moins de l'adapter en film d'animation - avec une vraie 3D !!! - je vous propose cette version concise un peu mutante, mais qui vous permettra, je l'espère de tout coeur, de comprendre mes intentions en terme d'émotions. Pour une compréhension plus complète de l'univers et des personnages, je vous invite à visiter les liens et/ou à consulter la catégorie Dessins et Nouvelles.


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Prologue - La Genèse, l'Age d'Or, le Paradis Perdu. C'est la vision qu'a Sylvain au plus profond de son désespoir : des anges dotés d'ailes de papillon tour à tour survolent et se fondent dans un océan doré : l'Océan Divin. Mais l'océan s'assèche et les anges chutent sur la Terre : leur Enfer !

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Par l'intermédiaire de ses rêves, Sylvain accède à la Terre de Beulah, baptisée ainsi par William Blake, un monde peuplé par des anges, les Papillons et qui luttent contre les Démons, des créatures issues des vices et des péchés humains. Il assiste à une bataille lors de laquelle il découvre le charismatique et puissant Monarque, Mentor des Papillons.

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Monarque présente les autres Papillons à Sylvain et le guide à travers les merveilles de la Terre de Beulah (cf William Blake), véritable patrie de la poésie, où le coeur et l'esprit règnent en harmonie.

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Sylvain affronte le terrifiant Python, sa Bestialité, autrement dit la somme de tous ses Démons : la personnification de ses peurs, de sa colère et de son désespoir. Il doit impérativement le vaincre pour pouvoir devenir à son tour un Papillon, une âme pure et libérée. Alors qu'il est en difficulté, Vanesse, la compagne de Monarque, émue par son sort, tente de s'interposer. Python la terrasse et profitant de l'aveuglement de sa victoire, Sylvain parvient à le détruire au cours d'un duel dantesque.

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Monarque porte le corps inanimé de Vanesse sous les yeux des autres Papillons. Il le place dans une colonne de lumière et le regarde s'élever lentement, tandis que ses larmes l'accompagnent et que son coeur crache des roses meurtries.

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 Sylvain devient le Papillon Apollon et découvre toute l'étendue des pouvoirs de la poétisation : la capacité de modeler son environnement selon son inspiration et d'user de la symbolique du romantisme comme d'une arme sans équivalent pour purifier les âmes corrompues par leur séjour terrestre.

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Au cours de l'un de ses voyages, Apollon parvient à retrouver son grand amour perdu, l'une des causes mêmes de son désespoir. La boucle est donc bouclée. Alors qu'elle vient de détruire sa bestialité, il assiste avec émotion à sa transformation en Papillon. Elle répond désormais au nom de Diane.

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Bouleversés par leurs retrouvailles, Apollon et Diane profitent de leurs récents pouvoirs pour poétiser à volonté et démontrer ainsi toute la beauté et la force de leurs sentiments.

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Les Papillons affrontent un important et puissant groupe de Démons. L'occasion pour eux d'unir leurs pouvoirs comme jamais et de renforcer leur espoir en un avenir plus lumineux.

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Au cours d'un combat, Monarque est gravement touché par un Démon. Lui qui n'a jamais eu à vaincre sa Bestialité pour devenir Papillon grâce à la présence de Vanesse, est contraint de mener enfin ce propre combat. Lorsqu'il l'apprend, Apollon tente de l'aider, mais il arrive trop tard et assiste, impuissant, à sa défaite.

Avant de disparaître, Monarque désigne Apollon comme le nouveau Mentor des Papillons. Il lui révèle aussi que Diane et lui sont l'unique clé pouvant ouvrir la Porte d'Ivoire qui sépare l'Humanité d'un nouvel Age d'Or. Et que désormais, plus Rien d'autre ne compte.

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Diane et Apollon fusionnent, donnant naissance à Astralis (Cf Henri d'Ofterdingen de Novalis), seul capable de retransformer l'Humanité en Ame-Unité.

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Epilogue - Astralis se transporte dans la réalité. Il découvre qu'il peut voir l'âme des hommes à travers leur corps et qu'il peut poétiser physiquement le monde.

Générique de Fin

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THE END ?

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mardi, 06 décembre 2011

Cello Wars (Parodie Musicale Star Wars)

 

 

Vous aimez Star Wars, Dark Vador et les parodies ( de Star Wars) alors découvrez :

Dark Vador in Love

 

 

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mercredi, 28 juillet 2010

The Dream is Collapsing par Hans Zimmer


Inception - 03. Dream is Collapsing par bullesdesavon51

 

Après avoir accompagné Christopher Nolan sur les Batman, Hans Zimmer offre cette fois une composition réellement originale et marquante. Avec quelques thèmes simples, mais accrocheurs et des motifs répétitifs montant crescendo, le compositeur installe une atmosphère fantastique à la fois pesante et mystérieuse qui complète à merveille les images du film volontairement chiches en effets spéciaux et c'est ce qui en fait la richesse.

L'une des meilleures démonstrations de cet aspect se trouve dans Dream is Collapsing, formidable morceau qui distille l'émotion du spectaculaire et de la démesure comme rarement en assenant des sonorités puissantes.

Mombasa - qui illustre la course-poursuite en Afrique - est également très réussi avec son rythme hypnotique.

Cela n'empêche pas
Hans Zimmer d'introduire des thèmes plus délicats comme dans Dream within a Dream, Wainting For a Train ou encore Time.

A noter quelques extraits de "Je ne regrette rien", la célèbre chanson d'Edith Piaf, qui contrairement aux apparences n'est en rien un clin d'oeil à Marion Cotillard et son rôle dans la Môme.

 

Pour découvrir toutes mes critiques de musiques de film : http://www.musiquedefilm.be/members.cgi?go=memberreviews&...

 

 

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lundi, 12 juillet 2010

The Drugs don't Work par Angelo Kelly

 

J'ai eu la chance de rencontrer ce talentueux chanteur dans une rue fréquentée de ma ville. Sa voix m'a tout de suite plu et j'ai acheté son album sur place. Je ne l'ai pas regretté.

Dans cette vidéo, il reprend un tube de The Verve. J'aime déjà beaucoup l'original, mais cette version est superbe également grâce à son grain de voix particulier. A vous de juger.

A noter qu'Angelo Kelly est allemand et possède son propre site internet.



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