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jeudi, 26 février 2015

Predators [Cinéma/Critiques]

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La peur pas des masses, la déception, oui.

Un groupe de tueurs et de soldats aguerris se retrouvent dans une jungle inconnue pris en chasse par des créatures tout aussi mystérieuses. Mais il s'avère qu'il y a autant de secrets à l'extérieur qu'à l'intérieur de chacun d'eux.

Produit par Robert Rodriguez (Desperado, Une Nuit en Enfer, Sin City), Predators avait la lourde tâche de redorer le blason du mythe sérieusement corrodé après le navrant AVP Requiem en revenant aux fondamentaux de la saga. Le "s" rajouté au titre annonçant un épisode ambitieux qui puisse être ni plus ni moins l'équivalent de l'Aliens de Cameron.

Un Predator orchestré par Rodriguez, on y croyait vraiment, même si le bonhomme avait passablement sombré dans la nanardise avec son  Planète Terreur et ses Machete (dont on retrouve l'incarnation, Danny Trejo, fidèle au cinoche du réalisateur).

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"Promenons-nous dans les bois pendant que le loup y est pas...". Mais ne dit-on pas que l'homme est un loup pour l'homme ? On peut résumer Predators ainsi : Lost avec des Predators.

 Voulant fermement démontré son intention de retrouver l'âme perdue du Predator originel, le réalisateur insuffle un certain nombre d'ingrédients lui faisant référence plus ou moins directement. Ainsi on retrouve avec plaisir les thèmes musicaux de Alan Silvestri, d'autant plus adaptés que le cadre est quasi-identique. Les héros, même s'ils ne se connaissent pas, ne sont en rien des enfants de choeur et renvoient en cela au commando dirigé par Schwarzy. On a droit à la sulfateuse de Blain, à une chute vertigineuse dans un plan d'eau de même que l'attente fiévreuse dans un périmètre piégé.

On pourrait penser que le scénariste s'est contenté de reprendre fidèlement les séquences-clés du chef d'oeuvre de John McTiernan afin de brosser les fans dans le bon sens du poil. Mais à ce moment de l'histoire, on est pas trop inquiet. Il faut reconnaître que la majeure partie du film est incontestablement maîtrisée en brassant de manière intelligente nouveautés intrigantes et clins d'oeil respectueux.

On retrouve un Adrien Brody en mercenaire froid et solitaire très convaincant. On sait que le comédien cherchait depuis quelques années à renouveler son registre en incarnant des hommes d'action. Il avait déjà franchi un cap avec King Kong. Avec Predators, il tente carrément le grand saut en marchant dans les pas du Caporal Dutch Schaeffer. Et le fait est que même si le choix surprend au départ on en vient vite à l'apprécier tant l'acteur s'investit.

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Après Elpidia Carillo (Predator) et Maria Conchita Alonso ( Predator 2), Alice Braga est la troisième actrice sud-américaine à intégrer l'univers. Un héritage qu'elle honore comme il se doit.

A ses côtés, une actrice familière de la SF en la personne de Alice Braga (Je suis une Légende, Repo Men, Elysium) dont le visage avenant et expressif séduit toujours autant. On apprécie son tempérament de feu et la nature de son secret qui permet de faire un lien direct avec le premier épisode. (Oui, Predators reprend le concept de Secret Story).

En fait, les acteurs de renom qui avaient déserté les deux derniers épisodes au profit des seuls monstres iconiques, ont fini par revenir sur le devant de la scène ce qui permet d'éviter l'erreur de Requiem. Chaque personnage a une histoire, une psychologie qui sert celle des autres et leurs échanges sont aussi intéressants pour ce qu'ils sont en eux-mêmes qu'utiles pour nous faire patienter, comme à chaque fois, en attendant que les chasseurs décident de se montrer et d'agir.

Mais les rapports houleux entre les membres de ce commando improvisé ne sont pas le seul élément destiné à aiguiser notre appétit. On peut compter aussi sur une faune exotique et pour le moins hostile qui va servir d'amuse-gueule à notre joyeux peloton (ou l'inverse).

Le premier Predator qui est mis en scène l'est d'ailleurs d'une façon originale qui suscite immédiatement un gros intérêt.

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Le film ne manque pas de bonnes idées comme ce combat entre deux Predators. Seulement, la chorégraphie, elle, a été légèrement négligée.

Le film cultive savamment le mystère et les coups de théâtre, mais alors qu'il semble prendre véritablement sa dimension épique, on réalise que c'est déjà la fin !

Car le défaut de Predators c'est incontestablement sa durée : beaucoup trop courte. Au lieu de développer de concert l'intrigue liée aux Predators, les humains continuent d'être le seul centre d'intérêt au point que les créatures ne semblent faire que de la figuration et être présentes seulement pour justifier le titre. On peut donc résumer en disant que la première qualité du film finit par être son plus grand défaut. Les Predators sont peu présents et les combats les mettant en scène sont peu inspirés, de même que les effets sonores, l'affrontement final laissant, lui, un arrière-goût de déjà-vu.

Un film finalement fait plus à la gloire de la bestialité et de l'instinct de survie de l'homme qu'à autre chose, l'univers - trop peu exploité - des Predators servant simplement de support pour illustrer cette thématique. On réalise alors après coup que tous les empreints faits à Predator (et ils sont nombreux) n'étaient sûrement là que pour persuader le fan qu'il avait bien affaire à un vrai morceau de la saga et mieux camoufler le manque d'inspiration.

Etrange de constater que le film aurait bien mieux fonctionner sans les Predators, un peu à la manière de Cowboys et Envahisseurs qui aurait gagné à se passer des aliens dans son scénario.

Depuis Alien Versus Predators, le souci est que les Predators apparaissent bien trop lourdauds, leur corpulence leur interdisant de se mouvoir autrement que comme des mastodontes. Celui du premier opus a le mérite d'être puissant tout en se déplaçant de manière athlétique jusqu'à prendre des poses félines. Et puis au gré des films l'aspect monstrueux a pris nettement le dessus sur l'esthétique, les faciès devenant moins réalistes car privé de ce côté humide qui rendait le premier si vivant. Enfin, on déplore aussi leur vulnérabilité face aux humains qui finissent par devenir les véritables chasseurs. Un comble !

Et puis s'il y a un défaut commun à tous les épisodes ayant succédé au premier c'est qu'aucun d'eux n'a su d'une manière ou d'une autre retrouver cet aspect viscéral qui lui demeure propre et reste inégalé à ce jour. Sans doute pour longtemps encore. Car je doute fortement que la solution miracle soit de faire un reboot (je hais ce mot !!!), même par Shane Black (le réal d'Iron Man 3 et l'expert en blagues cochonnes de Predator, également scénariste de Au Revoir à Jamais entre autres).

Avec aussi Laurence Fishburne (Matrix, Man of Steel), Topher Grace (Spiderman 3)

Un angle intéressant et inédit (du moins au cinéma, car du côté des fans c'est déjà fait, voire ci-dessous) serait de confronter le Predator à une humanité différente en projetant l'action à une autre époque (j'ai ma petite idée là-dessus). Il y a aussi l'idée de voir un Predator évoluer de jeune initié (comme dans Alien VS Predator) jusqu'à devenir un véritable chasseur et avoir le privilège de le voir choisir les planètes et les proies. En jeu vidéo, ce serait bien aussi, non ?

 BONUS

 

 

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Alien Versus Predator Requiem [Cinéma/Critiques]

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Sûrement un cri de frustration...

Reprenant exactement là où se terminait Alien Versus Predator, AVP Requiem nous permet de suivre en mission un Predator solitaire venu sur Terre pour exterminer des Aliens et surtout un Predalien échappant à tout contrôle. Car si les Predators aiment la chasse (c'est même leur raison de vivre) leur priorité est que tout se passe dans de strictes conditions avec un maximum de discrétion. Et puis si les Aliens venaient à exterminer la race humaine, cela les priverait à coups sûr de trophées de choix !

La première originalité du film c'est donc d'être une suite directe qui oblige cependant à avoir vu le précédent opus pour vraiment être apprécié. Car nous allons voir que intrinsèquement ce nouvel épisode de la saga n'a pas grand-chose pour lui malgré de louables intentions.

La plus grande qualité du film, encore plus appréciable vu qu'elles sont rares, c'est de nous permettre de suivre un Predator dans une mission spécifique de A à Z. Prévenu de la menace du Predalien, on le voit donc quitter sa planète (un plan fixe malheureusement) pour rejoindre la Terre et la petite ville près de laquellle le vaisseau abritant sa proie s'est écrasé.

Le voir traquer et développer différentes stratégies pour piéger ses ennemis (nouvelles armes à l'appui comme les mines-laser et le fouet) est un plaisir évident quand on est fan de la créature. C'est un peu comme si on pouvait suivre l'action du point de vue du Predator dans Predator premier du nom.

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Un Predalien ça ressemble à ça. Pas dégueu, hein ? Enfin, façon de parler ! On a eu droit à un hybride d'Alien et d'humain dans Alien Resurrection, d'Alien et de Predator donc dans AVP Requiem. Manque plus qu'un petit bâtard entre humain et Predator...

Mais rapidement, les personnages principaux et secondaires viennent phagocyter et gâcher en beauté cet aspect passionnant et AVP Requiem de montrer alors ce qu'il est réellement : un simple slasher pour ados. Entre les jeunes protagonistes et leurs intrigues dont on se fout vite royalement dans un tel cadre et les scènes de nuit où l'action est illisible, le formidable potentiel entrevu dans la première partie s'évapore comme un Predator en mode camouflage.

Plus aucune tête d'affiche, on comprend que les créatures seules sont censées séduire le spectateur. Mais c'est pas parce qu'on est fan, qu'on est con. Un bon film c'est une somme d'ingrédients savamment sélectionnés, un mélange équilibré.  Et ce n'est donc évidemment pas quelques effets gore et choix audacieux (enfant victime d'un Chestburster, la séquence dans l'hôpital) qui sauvent le film de son statut de blockbuster au rabais.

L'épilogue avec sa chute sympathique apporte une cohérence bienvenue avec l'univers des deux sagas, mais c'est trop tard, le mal est déjà fait.

Lorsqu'on se penche sur le nom des réalisateurs, on comprend alors que ce constat affligeant n'est pas réellement surprenant. Greg et Colin Strause sont en effet responsables de Skyline, un film d'invasion extraterreste où déjà les personnages étaient inintéressants voire insupportables et où paradoxalement l'épilogue inattendu était très réussi. Devraient peut-être songer à juste superviser les fins de films et laisser le reste à des cinéastes talentueux...

 

 

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mercredi, 25 février 2015

Alien Versus Predator [Cinéma/Critiques]

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Et quelque soit le vainqueur, nous serons perdants !

Un satellite privé repère une source de chaleur émise depuis les profondeurs  de l'Antarctique. Désireux d'en connaître la nature, le millionnaire Charles Bishop Weyland engage rapidement une équipe d'experts sans se doute qu'ils vont se retrouver mêlés à une chasse impitoyable entre deux races étrangères à notre monde, ennemies depuis longtemps.

D'abord associés dans un Comics édité par Dark Horse (dont AVP s'inspire largement), puis subtilement réunis dans Predator 2 (La scène finale avec les trophées de chasse), les deux monstres sacrés du cinéma fantastique ont enfin eu droit en 2004 à leur crossover officiel sur grand écran  réalisé par Paul W.S. Anderson (Mortal Kombat, Les Trois Mousquetaires). Si à première vue le choix du réalisateur avait tout pour inquiéter (les fans de Resident Evil ont de quoi le maudire), nous allons voir que le résultat est une excellente surprise, malgré d'évidents défauts.

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Le design des Predator diffère de ceux précédemment vus. Si une armure et un arsenal d'armes plus complets sont justifiés par le fait que les spécimens mis en scène sont des adolescents inexpérimentés (Unblooded), on ne comprend pas pourquoi ils arborent une carrure beaucoup plus massive que celle du Predator (Warrior) combattu par Schwarzie alors que celui-ci est un vétéran.

L'une des qualités premières du film c'est indubitablement son cadre.

La pyramide qui tient lieu de décor principal est tout autant un piège, un labyrinthe qu'un puzzle grandeur nature et l'aventure en devient rapidement passionnante, grâce à une construction narrative en adéquation avec la structure mouvante de l'édifice, renouvelant ainsi constamment l'intérêt en introduisant de nouvelles menaces et embûches. Et parvenant à nous faire patienter en attendant de voir les deux monstres se foutre royalement sur la tronche.

Car l'action, il faut bien l'avouer, est lente à venir. On se rassure assez vite en se rappelant qu'à l'instar de Predator, c'est un peu comme si on avait droit à un premier film, ici sous la forme d'une découverte archéologique, avant de profiter d'un pur trip fantastique progressivement introduit dans l'intrigue de base. Et de voir les différents éléments emblématiques de chacune des deux sagas lentement injectés est incontestablement la source d'un plaisir croissant. Mais à partir de l'instant où les deux icônes sont mises en scènes, l'action est quasiment sans temps mort avec quelques duels mémorables, inspirés, où les deux extra-terrestes rivalisent d'ingéniosité pour triompher. A ce titre les caractéristiques du Predator comme celles de l'Alien sont bien exploitées et le film en profite pour présenter de nouvelles armes mortelles en plus de celles valorisées dans les deux premiers Predator.

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Le plan de la mort qui tue ! On en rêvait et forcément, ça le fait !

Les différents personnages sont à l'opposé de ceux de Predator par exemple, vulnérables, très proches de nous. Aucun n'est taillé pour affronter un Predator ou un Alien. Ce qui ne les empêchera pas, malheureusement, de jouer les héros avant de penser éventuellement à avoir peur.

A noter que l'un d'eux, heureusement secondaire, alterne entre deux voix françaises, ce qui est assez perturbant. Un défaut de doublage sans doute dû à un incident sur le tard.

Côté mise en scène, c'est efficace et l'action est toujours lisible. Anderson se permet bien quelques ralentis, mais connaissant ses abus en la matière, on est heureux de constater qu'il a été plutôt sage à cette occasion. En outre, on a droit à de brillantes transitions entre la visualisation holographique de l'intérieur de la pyramide (point de vue des Predators) et la situation réelle des protagonistes.

Et puis évidemment, il y a les clins d'oeil, suffisamment présents sans être envahissants, contribuant à la saveur du film. Entre la silhouette du satellite de Weyland, Weyland lui-même qui joue avec son stylo façon Bishop et le plastron d'un Predator rongé par l'acide jeté au sol comme dans Aliens, on est servi question fan-service. Je vous rassure, il y en a d'autres, je vous laisse le soin de les découvrir...

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L'héroïne aurait pu rejoindre le clan très fermé des guerrières du 7ème art au même titre que Helen Ripley et Sarah Connor, mais ses accointances un peu trop fortes avec le Predator (cf ci-dessous) de même que son émotivité et ses aptitudes un peu trop aléatoires lui interdisent ce privilège. On aurait préféré la voir construire véritablement son personnage de combattante de manière plus évolutive en concevant elle-même armes et armure.

Mon Poto le Préda

Dommage que le film sombre dans le ridicule dans sa dernière partie malgré toujours de bonnes idées visant à exploiter la codification des moeurs des Predator. L'héroïne sort les punchlines pour assurer son statut, mais non seulement c'est pathétique, mais de surcroît elle ne finit même pas ses phrases. Et puis à force de se rapprocher du Predator, on s'attend presque lors d'un plan qui s'attarde à les voir se bécoter sous un air de violon. Et l'aura du monstre mythique d'en prendre un sérieux coup. Qu'il laisse vivre et combattre une humaine à ses côtés était déjà largement suffisant. Alors ajoutez ce parfum de love-story parodique était pour le moins inutile.

Anderson a co-écrit le scénario. C'est peut-être à lui qu'on doit ces aberrations, à moins que ce ne soit l'oeuvre des producteurs pour mieux coller à l'esprit hollywoodien...

Pour conclure, malgré donc de grosses maladresses sur la fin, le film est parvenu de manière plutôt originale à atteindre son objectif. Alien VS Predator commence très gentiment en prenant le temps de dévoiler tout son potentiel, la nature du décor et l'évolution de l'intrigue tous deux intimement liés contribuant énormément à sa personnalité et à son intérêt. Avec en prime une fin ouverte pour le moins frappante que Aliens Versus Predator Requiem reprendra en guise d'introduction, les deux films ayant la particularité de se suivre comme les deux épisodes d'une série.

En lien

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Dans ce jeu au titre presque éponyme (qui n'est pas une adaptation du long-métrage) on retrouve pas mal d'éléments de Alien VS Predator. On a le privilège de pouvoir incarner un Predator, un Marine ou un Alien lors de trois campagnes distinctes qui sont autant de points de vue différents sur une même intrigue.

 BONUS

Un remarquable fanfilm réunissant rien moins que Batman, le Joker, des Predators et des Aliens ! La scène de la cape au début me file le frisson à chaque fois ! Vive les fans !

Lors d'une interview, Simon Astier évoque sa fascination pour Alien Versus Predator, ce qui un crée un savoureux décalage avec les préférences cinématographiques de son  grand frère Alexandre : Alexandre et Simon Astier, jeu des 7 Familles.

 

 

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lundi, 23 février 2015

1er Japan Tours Festival [Festivals]

20-22 février 2015. Tours.

Yes, on l'a eu enfin, notre salon geek ! Plus besoin de baver sur la Capitale, notre petit Paris (comme j'aime appeler ma ville) a mis les bouchées doubles cette année pour nous offrir un évènement mémorable et le moins qu'on puisse dire c'est que ça été très réussi, tout le monde ayant joué le jeu ! Une seule envie : y retourner et se mettre au cosplay !!! Spéciale dédicace à Sophie et Cat avec qui j'ai passé une super journée !

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Vous saviez que les Predator femelles existaient ? Moi oui, mais j'en avais jamais vu. C'est chose faite !

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 Toi, t'as pas une gueule de porte-bonheur ! Incontestablement, mon monstre préféré. (Cf ma critique du film Predator), ici superbement peint et mis en scène !

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Un Wolverine plus vrai que nature !

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Un Facehugger grandeur nature. Là, il sourit pour la photo !

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Un Trooper qui a trop fréquenté les Ewoks, voilà ce que ça donne ! La meilleur arme pour vaincre l'Empire de l'intérieur ?

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Ceux-là je les connais pas, mais je les remercie pour la pose !

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 Le Joker et sa complice Harley Queen, laquelle a participé au concours de Cosplay ! (Vous pouvez découvrir ma vision d'Harley Queen dans ma fanfic : Batman : Requiem for Innocence).

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Le fils de Boba Fett aime la couleur et il le prouve !

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Magnifique fresque faite en direct par des artistes du Studio 21

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Non, tirez pas, je publierai pas la photo, juré, crach...!

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L'un de mes costumes préférés du concours. Loin de se contenter de miser sur la réussite de sa tenue, cette cosplayeuse a agrémenté son show de beaucoup d'humour, d'autant plus navré qu'elle n'ait pas été mieux récompensée !

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Les participants au complet. Super ambiance et super animateur, merci à tous.

A l'année prochaine !

Facebook du Japan Tours Festival

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A droite, un cosplay très original, celui du dieu-cerf de Princesse Mononoké. En bas, on reconnaît l'Epouvantail, ennemi de Batman ! (photo extraite du facebook du festival)

 

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jeudi, 19 février 2015

Contact [Cinéma/Critiques]

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Ellie Arroway est une brillante chercheuse au SETI, hanté par la mort d'un père dont elle était très proche et qui a guidé sa vocation. Une nuit, elle découvre un signal venant de l'espace qui va bouleverser son quotidien et rapidement celui du monde entier.

En incarnant une chercheuse opiniâtre, mais terriblement proche de nous dans ses questionnements et son humanité, Jodie Foster trouvait l'un de ses plus beaux rôles.

En adaptant l'ambitieux roman éponyme du célèbre astro-physiscien Carl Sagan (le film lui est dédié), Robert Zemeckis (Flight), lui, réalisait son projet le plus important à tous points de vue.

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Ellie écoute...

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écoute encore...

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et encore, jusqu'à ce que...

Par son approche réaliste et son exploitation constante de la psychologie des personnages (doutes, convictions, forces et faiblesses), Contact ramenait la SF à son meilleur niveau car n'omettant pas de laisser la place à l'imagination et à l'extrapolation.

Choisissant de ne jamais montrer les extraterrestres - tout du moins sous leur forme réelle - le film se préservait ainsi des affres du temps et de la relative crédibilité des effets spéciaux. En témoigne l'alien de Mission to Mars qui convainc de moins en moins visuellement au fil du temps, malgré le moment de poésie qu'il offre.

Pourtant question effets spéciaux, Zemeckis s'y connait, on le sait et à l'instar de Cameron, a toujours su mettre la technologie dernier cri au service de grandes histoires et de personnages touchants. Il l'avait déjà remarquablement prouvé avec Forrest Gump, deux ans plus tôt.

C'est ainsi que le prologue magistral du film (un zoom arrière qui nous vaut de visualiser l'univers comme jamais) et surtout le voyage final de Jodie Foster vont constituer l'un des plus mémorables moments de cinéma qu'on ait pu nous offrir. (Personnellement avec Jurassic Park c'est l'un de mes meilleurs souvenirs niveau immersion et émotion).

Autre scène emblématique très réussie, le moment-clé où Jodie Foster capte le fameux signal alors que parallèlement le Père Joss (Matthew McConaughey) rappelle sur un plateau télé combien nous avons perdu le sens de l'existence à force de remplir nos caddies de supermarché pour combler les trous dans nos vies. Ce discours entendu en voix off et superposé à l'image de la Terre depuis l'espace fait vraiment son effet !

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Tom Skerritt (Alien) incarne David Drumblin, le patron d'Ellie, qui va contrarier sérieusement ses projets avant de profiter de son statut pour lui ravir certains privilèges. Pour autant, ils travailleront ensemble sur la teneur du message auprès du gouvernement, bon gré, mal gré. D'ordinaire si intransigeante, Ellie apprendra à faire des concessions, l'enjeu en valant la chandelle.

Le réalisateur a su si bien équilibrer les genres et les ambiances (en prime le suspens et le mystère) qu'on est impliqué du début à la fin et qu'on s'identifie totalement à l'héroïne avec laquelle on partage victoires et frustrations.

La question de la religion et de la foi est abordé de manière très ouverte, notamment par le personnage du Père Joss incarné à merveille par Matthew McConaughey (Interstellar, Dallas Buyers Club). Leurs points de vue très opposés font l'objet de discussions très intéressantes. Ellie dit qu'elle a besoin de preuves pour croire en Dieu. A cela, Joss lui demande de prouver l'amour qu'elle a eu pour son père. Elle en est incapable. La démonstration est pertinente, il est vrai. Cela peut faire écho d'une certaine manière à une scène de La Cité des Anges dans laquelle Nicolas Cage demande à Meg Ryan de fermer les yeux tandis qu'il lui caresse la main en ajoutant qu'on a pas besoin de voir pour ressentir. 

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Matthew McConaughey dans le rôle de Palmer Joss, un prêtre sans la soutane comme il se définit lui-même, non en guerre contre la science, mais contre ses abus lorsqu'elle est détournée de sa quête pour la vérité. S'il incarne la croyance du point de vue de la sagesse, son opposé existe également campé par l'inquiétant, mais excellent Jake Busey qui avait déjà montré ses talents en matière de folie dans Fantômes contre Fantômes de Peter Jackson. L'un comme l'autre vont profondément influencer le destin d'Ellie.

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Pour autant, Ellie campe sur ses positions, c'est une scientifique. D'ailleurs de l'assumer totalement la condamne une première fois. Parce que cela implique, comme le précise le comité de sélection, que 95% de la population qui croit en un être supérieur serait, selon elle, victime d'une forme d'hallucination collective. Et paradoxalement lorsqu'elle clame haut et fort avoir vécu une expérience du troisième type sans pouvoir la prouver, elle se heurte à une profonde incrédulité. On réalise alors qu'elle se retrouve dans la peau d'une femme annonçant une forme nouvelle de foi qui serait la risée de tous parce qu'elle serait la première et la seule à y croire.

Avec aussi :

John Hurt (Alien, Hellboy)......S.R. Hadden

Jena Malone (Sucker Punch)......Ellie, enfant

William Fichtner (Armageddon, Equilibrium)......Kent

David Morse (Au Revoir à Jamais)......Le père d'Ellie

Angela Bassett (Strange Days, Tina)......Rachel Constantine

James Woods (L'Expert, Vampires)......Michael Kitz

 

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

2001 : l'odyssée de l'espace  Solaris Interstellar

A l'instar de Contact, tous ces films ont en commun de mettre en scène une grande aventure humaine à l'issue de laquelle la perception de l'Homme sur lui-même et sur l'univers s'en trouvera à jamais changée.

Mission to MarsAbyss Sphere

BONUS

 
 
Alexandre Astier au sujet de son Exoconférence, abordant la science, la science-fiction, son point de vue sur les religions et en exclu ses projets à venir.

 

 

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samedi, 14 février 2015

Basic Instinct [Critiques/Cinéma]

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Sharon Stone incarne une romancière qui va se faire un devoir de poser sa griffe sur un Michael Douglas sensible (comme elle) à la perversion, à commencer par la sienne

Film polémique à plus d'un titre comme tant d'autres ayant exploité violence et sexualité, qu'est-ce que ce film de Paul Verhoeven (Robocop, Total Recall, Hollow Man) apporte au final au septième art ?

S'il y a bien un film que j'ai fui comme la peste durant des années c'est bien celui-ci, et justement pour les raisons que j'ai énumérées ci-dessus. Tout comme j'avais boycotté Cashback pour la mise en avant de son caractère ouvertement racoleur  - même si ce fut alors dans une moindre mesure. Thriller érotisé ou film érotique thrillisé ? Ce qui était certain, auréolé d'une belle réputation de film provoquant et provocateur, malsain pourrait-on dire et a-t-on dit dans certains milieux. Ce dont je peux convenir. Car si c'est pour avoir de la violence et du sexe purement gratuits, autant se taper un film gore ou un porno. J'avais beau entendre le même refrain "le scénario est génial" parfois de la bouche même de certains proches, pour moi ça sonnait comme "Il y a quand même quelques idées sacrément bien foutues entre deux gros plans de cul. Tu devrais le mater".

Merci, mais sans façon.

Et puis il y a peu, j'ai eu l'occasion de voir ce film à la télé, deux fois dans un laps de temps suffisant pour confirmer ma première impression. Une impression sacrément bonne, je le dis tout de suite.

Bien sûr, il faut toujours prendre en considération le contexte et son propre état d'esprit car l'un comme l'autre influencent directement ou non l'avis qu'on peut se faire sur un film. Je pense déjà que j'ai découvert ce film au bon moment. Longtemps après la polémique justement, longtemps après son intronisation au rang de film culte, longtemps après mon dédain et mon indifférence. Du coup seule la curiosité m'animait. Je ne m'attendais à rien ou éventuellement à me dire  : "Ouais, ok, c'est ça Basic Instinct, d'accord, ça a dû faire son effet dans les années 90, mais bon les films ont évolué depuis et les spectateurs aussi."

Sauf que le constat a été sensiblement différent. En fait, pour parler franchement, je suis tombé sur le cul, pour employer du même coup un jeu de mot facile. Je crois que pratiquement tout me plait dans ce film. (Jerry Goldsmith, j'aime bien ta musique d'habitude, mais là elle m'a un peu agacé à la longue, pas très discrète, pas très subtile ! Y a aussi la scène de danse dans la boite de nuit, ridicule il faut bien l'avouer, au jour d'aujourd'hui).

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LA scène qui a vendu le film. Exprès ? Pas exprès ? Après bien des explications vaseuses, on a eu confirmation que tout cela avait été planifié. Tu m'étonnes !

Et pourtant c'est très paradoxal. Avec un minimum de recul, je m'en rends compte. Il y a une simplicité évidente dans la psychologie des personnages, la manière dont ils évoluent et avec eux l'intrigue, les rebondissements également. Mais c'est cette même simplicité qui dans d'autres films me ferait vomir, que je perçois ici comme une forme d'audace et de malignité détectable et surtout délectable au possible.

Oui malignité dans tous les sens du terme. Le scénario est malin, parce qu'il joue avec les codes du bien et du mal bien sûr, de cette frontière si ténue qui sépare l'être humain de l'animal, l'ange du démon. Frontière que l'inspecteur Nick Curran (impeccable Michael Douglas à nouveau flic dans les rues de San Francisco !) aura tout le loisir de frôler et plus si affinités, bien aidé en cela par la diabolique (avant l'heure) et électrisante Sharon Stone jouant de sa beauté aussi froide qu'un glaçon et de ses remarques aussi incisives que des coups de...(au hasard)...pic à glace ! La belle Sharon qui nous livre ici une performance mémorable (et je parle de son interprétation, petits pervers !) qu'elle réitèrera dans un tout autre style avec le très sous-estimé Sphère ou le western très inventif de Sam Raimi, Mort ou Vif.

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Entre le flic et la suspecte s'installe donc rapidement un jeu du chat et de la souris. Elle le tente en permanence, inverse les rôles, le pousse dans ses retranchements, le titille, l'ausculte, le percute, le malmène, l'embrase et le refroidit à la vitesse d'une balle. Elle est un fantasme vivant, un rêve éveillé pour le mâle en perdition, mais aussi sa plus grande némésis. Mais cela resterait purement anecdotique si les deux personnages n'avaient au-delà de leur attirance primaire, de leur instinct basique une réelle épaisseur, un passif crédible qui les montrent moins comme des objets sexuels débridés que comme des êtres torturés pour qui la sexualité est une arme autant qu'un refuge. Et une manière de perdre le contrôle pour mieux le reprendre.

Et lorsque le flic fraîchement réhabilité se met à imiter inconsciemment les faits et gestes de ce sulfureux suspect n°1, jusqu'au mot près, on ne pense même pas à sourire devant cette apparente facilité scénaristique. On est beaucoup trop terrifié/séduit par la redoutable promesse qui nous est annoncée : le héros va méchamment en baver, ce sera pas propre, ce sera pas tout blanc ou tout noir !

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Jeanne Tripplehorn interprète le Dr Beth Garner, la psy de Michael Douglas et du même coup son ex (et aussi la brune rivale de la blonde Sharon). Entre eux aussi les rapports vont s'avérer très changeants. Un an plus tard, Dans La Firme, elle interprétait l'épouse de Tom Cruise lequel était lui aussi victime d'une machination. Deux ans après, elle partageait l'affiche de Waterworld aux côtés de Kevin Costner en matelot macho et pour l'occasion retrouvait la costumière Ellen Mirojnick. Beaucoup moins populaire que Sharon Stone, certes, mais de belles prestations à son actif, tout de même !

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Catherine Tramel (Sharon Stone), romancière de son état, évoque elle-même le phénomène : la suspension consentie d'incrédulité ou l'art de mettre gentiment notre raison de côté pour nous abreuver goulûment du caractère fictionnel d'une oeuvre. Et bien comble du comble, il fonctionne très bien dans Basic Instinct. En tout cas, il fonctionne très bien sur moi.

Par son entremise (et aussi son entrejambe, il est vrai !) Catherine se fait le Pygmalion de Nick qui voit en elle l'incarnation de sa mauvaise conscience, de ses penchants les plus bas (et pas qu'en dessous de la ceinture), de sa Part des ténèbres, du passé sur lequel il pensait avoir tiré un trait. Mais n'a-t-on pas besoin de ce qu'il y a de pire en nous pour atteindre le meilleur ? N'a-t-on pas une prédisposition naturelle à aimer, et même protéger ce qui nous fait du mal ? Forcément à ce niveau là, ça ne peut que tourner à l'obsession, au Harcèlement. Nouvelle Liaison fatale pour Michael Douglas ?

Ne comptez pas sur moi pour vous le dire ! Mais comptez sur moi pour vous encourager à visionner une première fois, une nouvelle fois ce polar sensuel et passionnant qui mêle tout un tas d'ingrédients qui ont tous le mérite d'exister tant ils se complètent à merveille.

 

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être aussi :

(oui le thriller érotique était un genre très en vogue dans les années 90, et comme de par hasard on retrouve à nouveau nos deux acteurs et oui Hitchcock a inspiré plus d'un scénariste et réalisateur !)

Color of Night Harcèlement Jade

Basic instinct 2 Sliver  Sueurs froides

 

 

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jeudi, 12 février 2015

Elastic Heart par Sia [Vidéos/Clips]

Sia enchaîne les tubes. Après Chandelier et Big Girls Cry, Elastic Girl permet de retrouver la jeune prodige Maddie Ziegler cette fois en duo avec un Shia Labeouf méconnaissable, une performance et un physique à mi-chemin entre le Russell Crowe de Gladiator et le Gerard Butler de 300. En tous les cas, une mise en scène encore une fois aussi puissante qu'originale grâce à son approche théâtrale et son parti pris minimaliste, l'émotion qui s'en dégage, elle, ne l'étant pas. Métaphore de l'animalité face à l'humanité ? De la colère contre la paix intérieure ? Du désespoir contre la joie de vivre ? Des démons d'une âme et de l'incarnation de sa liberté ? Les interprétations possibles sont nombreuses et c'est ce qui rend l'oeuvre particulièrement brillante et subtile, surtout lorsqu'on comprend que le personnage de Shia est tout à fait capable physiquement parlant de sortir de la cage à tout moment.

On est heureux d'apprendre que cette vidéo s'inscrit dans une trilogie, amorcée avec Chandelier, avec un retour probable des deux personnages, sous une forme ou une autre, l'album s'intitulant 1000 Forms of Fear.

Paradoxalement, malgré son talent évident la chanteuse est repartie bredouille aux derniers Grammy Awards.

Pas assez "Happy" pour le jury ? Pour éviter le malaise dû au fait qu'elle a choisi de cacher son visage dernièrement ? Pourtant les Daft Punk, ça les a pas empêché de remporter pas moins de 5 trophées l'année dernière en étant casqué intégralement !!!

Et bien puisque c'est comme ça, moi je te les donne, Sia :

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Meilleure Artiste

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Meilleur Album

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Meilleure Chanson

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Meilleur Performance

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Meilleure Vidéo

 

 

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mardi, 03 février 2015

Far Cry 4 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Pagan Min siégeant sur son trône. Comme dirait l'animateur radio, il est grand temps de tirer la chasse !

Kyrat Far Cry 4, rate quelque chose !

Spéciale dédicace à Julien Brethiot

Quoi ? Mais qu'est-ce que ce titre vient faire ici ? Dites-moi que c'est de l'ironie ? Quoi ? Ce n'en est pas ? Mais diable alors ! Aurais-je retourné ma veste, aurais-je cédé à la corruption, à mon tour, alors qu'il y a encore peu, je jurais à qui voulait l'entendre que Ubisoft se foutait de nous, joueurs passionnés, en cultivant sans vergogne de viles méthodes de marketing et de développement ?

Non, je vous rassure (et je me rassure aussi). Je suis toujours remonté contre l'éditeur et je continuerais d'exprimer mon mécontentement à son sujet. Mais comme je tiens aussi à demeurer aussi objectif possible, quand il y a lieu de le faire j'aime être le premier à reconnaître les qualités et le travail dignes de ce nom. Et justement en ce qui concerne Far Cry 4, on peut dire qu'Ubisoft a soigné sa création.

Ce n'est donc qu' après avoir ignoré l'assommante promotion, puis visionné au gré du temps de nombreuses vidéo et lu très récemment le test très pertinent du Journal du Gamer que j'ai décidé de me lancer dans l'aventure.

A l'instar de ma critique sur GTA V, je complèterais mon article succinct par une sorte de glossaire alphabétique des différentes nouveautés et éléments majeurs qui méritent qu'on s'y attarde afin de mieux dessiner le visage de ce nouvel épisode qui est loin d'être une simple transposition de Far Cry 3 au Tibet, comme on pouvait le craindre. Ubisoft rappelle qu'il peut être un studio compétent, et qu'on aimerait tellement qu'il en soit plus souvent ainsi au vu de ces dernières productions alors qu'il jouit d'une renommée et de moyens conséquents.

Se servant de l'expérience acquise sur Far Cry 3, le studio s'est en effet servi de l'apparente faible durée de développement mise à sa disposition pour se concentrer sur les nouveautés et améliorations à apporter à la série approfondissant davantage l'immersion et un gameplay auparavant déjà savoureux.

Bannir l'ennui à tout prix !

Entre les missions principales, secondaires, la chasse (gratuite ou pour l'artisanat), les évènements aléatoires fournis au hasard par les patrouilles, la faune, le système de Karma, sans oublier les mini-jeux, la coopération, le muti, l'éditeur de maps, vous l'aurez compris, impossible de s'ennuyer et d'avoir le sentiment de trop souvent faire la même chose en boucle, d'autant que vous êtes toujours libre de votre approche pour accomplir votre objectif.

A l'image d'un Skyrim, modèle en la matière, est-il besoin de le rappeler, Far Cry 4 époustoufle et comble le joueur épris de liberté et de rebondissements. Si sur 360, évidemment, la limite de la machine  vient à amoindrir l'ambition et le spectacle (les montagnes floutées à l'horizon, les arbres 2D en gyroptère, textures faiblardes du feu et de l'eau) il faut saluer les mécaniques de jeu intactes qui en s'interpénétrant naturellement créent une dynamique d'une efficacité redoutable qui place constamment le joueur au coeur des évènements rythmant un univers qui n'en finit pas de nous surprendre par sa vivacité. Rockstar ferait bien de s'en inspirer pour son prochain GTA car courir après des évènements aléatoires figés dans l'espace c'est pas le meilleur moyen de rendre un univers vivant.

A

Amita : L'un des deux leaders du Sentier d'Or qui regroupe les opposants au régime de Pagan Min. Méprisant les traditions ancestrales et par-là même la vision de Sabal, elle est prête à tout pour financer l'avenir du Kyrat, quitte à faire le commerce de l'opium.

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Appareil Photo : Il sert toujours à marquer les ennemis et il ne prend toujours pas de photos en dehors de certaines missions (Oeil pour Oeil). Il peut en plus indiquer les objets de valeur (coffres). Son HUD, désactivable,  a été épuré.

Appâts :  En plus des pierres pour détourner l'attention des gardes ou de les attirer, vous avez maintenant à votre disposition des appâts (à looter sur les animaux) qui permettent d'attirer des prédateurs et d'organiser de beaux carnages.

Arène : Introduite par le scénario avec le personnage de Noore Najjar, l'Arène de Shanath vous mettra en lice contre différentes vagues d'ennemis via trois défis distincts dans le but de vous couvrir de gloire (et de Roupies). Ces épreuves constituent l'équivalent des défis Rakyat du 3. Si l'on atteint le niveau 10 (sur 15) on débloque une arme signature.

Armes : Nouveaux et anciens modèles se côtoient. On notera entre autres l'apparition de l'arc artisanal, de l'arbalète, des couteaux de lancer et le retour du canon scié (présent dans Far Cry 2). Des modèles sont à nouveau accessibles gratuitement. Et comme l'argent est loin d'être une denrée rare dans le jeu... à ce titre pour conserver un intérêt sur le long terme, je vous recommande chaudement de n'ouvrir aucun coffre, mais de fouiller simplement les ennemis et d'acheter vos munitions sans bénéficier de la ristourne de 20 %.

L'outil de réparation, quant à lui, ne figure plus dans l'arsenal, il est disponible automatiquement quand une réparation est nécessaire comme dans le 2.

A noter que pour 30 points, l'Uplay vous octroie l'AJM9. Ajoutez-lui un silencieux et vous aurez carrément l'impression de shooter avec le flingue de Robocop (version Verhoeven).

Audio : On peut régler le volume général et la musique du jeu, très agréable au demeurant avec ses sonorités exotiques à base notamment de hang (instrument fascinant et de plus en plus populaire que j'ai découvert au hasard dans les rues de ma ville).

On en dira pas autant des speech du dénommé Rabbi Ray Rana. Si on les trouvera  délirants la première fois, on sera beaucoup moins enclins à rire lorsqu'on réalisera qu'ils passeront en boucle pendant tout le jeu, certains diffusés trois fois d'affilée. Heureusement en maintenant la flèche directionnelle gauche on peut désactiver la radio. La VO quant à elle est accessible en allant dans le menu Profil tout en bas à droite du menu principal (oui pas très évident en passant). Dans Audio vous pouvez mettre la langue en Anglais et dans Vidéo activer les sous-titres. En tout cas je recommande la VO pour profiter des accents originaux lesquels, une fois n'est pas coutume, disparaissent complètement dans la VF.

Avant-postes : Une fois libérés, ils donnent toujours accès à un point de voyage rapide, à un magasin ainsi qu'à des missions annexes. Petits ajouts bienvenus : on peut les refaire à loisir pour améliorer son score via un défi (Maître de l'Avant-Poste) et ils peuvent être aléatoirement pris d'assaut lors d'une mission annexe baptisé Représailles. Dommage que quand cela se produit, on nous l'impose quelque part en nous effaçant sauvagement les indications de notre mini-map (itinéraire compris). Cela dit, vous êtes tout à fait libre de les ignorer sans que cela ait de réelles conséquences. Oui, on peut les réinitialiser (Merci Ubi de ne pas avoir oublié ce "détail").

B

Background : En plus de ce qui est dit et montré durant la scénario et les quêtes annexes, les développeurs ont pris le soin de disséminer dans toute la carte des infos sous forme de messages écrits et de dialogues relatant les aventures et infortunes de bon nombre d'habitants et visiteurs du Kyrat. Certaines notes font même directement référence à des lieux cachés, vous invitant à les trouver et à les explorer. D'un intérêt inégal, certes, mais on a vraiment le sentiment que cette région ne se contente pas d'être un simple terrain de jeu, elle se dote d'un passé, d'un présent et d'un avenir alimentés en permanence. 

Bestiaire :  Largement renouvelé, puisque la géographie diffère pas mal du climat tropical de Rook Island. Yack, Ratel, loup tibétain, panthère nébuleuse, aigle noir,... A noter que la faune est encore plus agressive que ce soit envers vous ou vis à vis des PNJ et des autres espèces, ce qui donne lieu à des scènes assez épatantes comme un ours terrassant un yack ou bien un aigle emportant une chèvre dans les airs (qu'on aura plaisir à délivrer d'une balle !)

Bhadra : Cette jeune fille prise en otage entre les visions opposées d'Amita et de Sabal, les leaders du Sentier d'Or, sera proclamée officiellement Tarun Matara, autrement dit la déesse vivante de la religion Kyrati, femme du dieu Banashur, au cours d'un rite ancestral d'une importance capitale. Enfin, si vous l'autorisez...

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C

Chasse : Très prisée par les joueurs, elle est davantage récompensée si on la pratique avec finesse, c'est à dire sans arme à feu ou explosifs. Il y a toujours des missions uniques permettant de rencontrer des spécimens rares. Mais le chasseur et la proie ne sont pas toujours ceux qu'on croit...

Choix : Reprenant un système de commanditaire alternatif exploité dans le 2, vous avez ici le choix à certaines phases du scénario (baptisées Equilibre du Pouvoir) de favoriser l'un des leaders potentiels du Sentier d'Or avec à chaque fois deux objectifs contraires et une conséquence assez lourde derrière. Chacun défend son point de vue avec conviction et les dilemmes n'en sont que plus importants. Un petit côté Fable, quoi ! Sauf qu'ici le Karma, pourtant présent dans le jeu, n'est absolument pas exploité. En fait on se rend compte que ce concept de choix est anecdotique, illusoire car sans conséquence sur les faits ultérieurs en témoigne la cérémonie de la Tarun-Matara, un évènement à l'ampleur clairement signifiée et s'annonçant comme un gros morceau, au final totalement esquivé le moment venu que ce soit dans sa mise en scène ou dans ses implications pour la jeune Bhadra et le Sentier d'or, un comble (prévu en DLC, Ubi ?!!) Le choix final d'épargner Pagan Min ou pas va lui aussi au plus simple. Aucun impact sur la suite de notre partie en cours. Pour autant, Ubisoft n'a pas manqué d'inspiration puisque si vous attendez patiemment le retour de Pagan durant 1/4 d'heure au début du jeu après la scène du repas, vous aurez droit à une surprise. Si, bien sûr, vous avez évité le spoil jusque-là. De même, selon le choix du leader du Sentier d'Or, une cinématique différente sera accessible en revenant dans certains lieux spécifiques.

- SPOILS - Il aurait été par exemple novateur de pouvoir tel Vin Diesel dans Les Chroniques de Riddick se retrouver à la tête de l'armée ennemie et devoir ainsi combattre le Sentier d'Or, inversant ainsi la forme du jeu sans bousculer le gameplay. On devrait donc délivrer les avant-postes précédemment libérées par nos soins et disposer de l'aide des divers soldats du Dictateur. Red Dead Redemption demeure donc encore, hélas, une exception avec sa fin originale nous amenant à incarner le fils du héros pour prolonger l'aventure.

Alors, Ubi, à quand un véritable RPG ? Depuis le temps que tu tournes autour du pot avec tes grosses licences en monde ouvert, va bien falloir un jour franchir le cap pour de bon, non ? Parce qu'avoir de bonnes idées, c'est bien, mais les exploiter jusqu'au bout, c'est mieux !

Chutes: Ubisoft a corrigé ce défaut du 3. Désormais moins punitives, on peut se laisser glisser le long d'une pente sans risquer de perdre la moitié de sa vie.

Compétences : Oubliez le joli tatouage évolutif, cette fois on se contentera de deux arbres de compétences complémentaires : celui du Tigre pour tout ce qui à trait à l'attaque et celui de l'Eléphant en ce qui concerne la santé. Pas de réelles nouveautés dans le fond seulement dans les conditions d'accès, on retrouve ainsi les mêmes capacités que dans l'épisode précédent à quelques exceptions près comme pouvoir exécuter depuis un couvert et aborder un véhicule ennemi. Un peu plus d'innovation de ce côté n'aurait pas été de trop. A noter que la compétence "La mort venue d'en haut" peut cette fois être exécutée en sautant simplement sur l'adversaire, la mise à mort se faisant automatiquement.

Coup de Pied : En plus de l'attaque au couteau, Ajay peut donner un coup de pied, ce qui mine de rien enrichit grandement le gameplay surtout quand on le mixe avec des explosifs adhésifs...

D

Depleur : De son prénom Paul, cet américain est l'un des trois lieutenants de Pagan Min avec Noore et Yuma. C'est le premier que l'on rencontre et ce dès l'intro du jeu. Tortionnaire expert, cela ne l'empêche pas d'être un père aimant ce qui donne lieu à des scènes surréalistes lorsqu'il jongle - avec une terrifiante aisance - entre ces deux rôles.

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Dormir : Autre reprise du 2 : la possibilité de dormir et donc de passer le temps (durée au choix) via un effet timelapse.

E

Eau : Graphiquement aucune évolution de ce côté, son rendu ne convainc vraiment qu'à de trop rares moments. On peut toujours faire du bateau et plonger. Les animaux aquatiques, eux, se résument aux voraces poissons démons et à quelques crocos.

Eléphant : Grâce à la compétence Cornac, accessible dès le début, on peut chevaucher un pachyderme et en faire un véritable bulldozer, envoyant ennemis et véhicules voler comme des jouets. Grâce à un item accessible via l'Uplay, on peut rencontrer certains spécimens enjolivés d'un maquillage facial typique. A vous de voir si ça vaut le coût (20 points).

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Exploration : Si Far Cry 3 avait déjà bien poussé cet aspect, son successeur enfonce le clou et pas qu'un peu. On est constamment intrigué, happé par un point d'intérêt, de sorte qu'on parcourra de grandes distances sans s'en rendre compte, abandonnant parfois un objectif au profit d'un autre. C'est la grande force de cette épisode qui a su très bien exploiter la Verticalité de son level design de surcroît. On peut cependant regretter qu'à l'instar de Fallout New Vegas, beaucoup de lieux ne sont là que pour remplir la carte et les poches.

F

Feu : L'effet de propagation est toujours présent, pouvant servir vos desseins comme les contrecarrer. Graphiquement peu convaincant (surtout comparé à celui de Far Cry 2) il se révèle en revanche très réactif lui aussi. Un conseil : ne vous approchez pas trop de certains braseros...

Forteresses : Au nombre de quatre, ces places fortes solidement gardées protègent toutes un lieutenant de Pagan Min (Depleur, Noore et Yuma) et Pagan Min lui-même. Vous pouvez diminuer leurs forces pour mieux les assiéger (via le scénario) ou les attaquer directement avec un autre joueur en coop pour un combat équitable. Sinon vous pouvez toujours tenter l'attaque suicide...A noter que chaque forteresse acquise supprimera le défi aléatoire Groupe de Représailles dans la région concernée. A vous de voir si cela vous manquera...Personnellement c'est l'un de mes évènements aléatoires préférés par son intensité.

G

Graphismes :  Sur 360 c'est incontestablement la grosse faiblesse du jeu. Si dans Far Cry 3, l'environnement tropical avait su plus ou moins bien caché les limites en la matière, là on a clairement affaire à un moteur fatigué, moribond qui au-delà de quelques panoramas agréables à l'oeil grâce à une topographie et des couleurs bien agencées n'offre aucune émotion. Et les montagnes qui devaient personnaliser et valoriser cet épisode se révèlent être l'élément le plus disgracieux au point qu'on finit par se concentrer uniquement sur les mécaniques et l'action. Il faut en revanche noter la disparition quasi en totalité de ce déplaisant contour ombré autour des personnages et des animaux omniprésent dans le 3. Toujours regrettable de constater que d'un épisode à un autre ce qu'on gagne d'un côté on le perd de l'autre. Finalement le plus bel épisode sur ce support est incontestablement le 2.

Guérison :  Même système que dans les autres épisodes, à la différence que cette fois les seringues se fabriqueront automatiquement si vous avez les feuilles nécessaires. On apprécie.

Gyroptère : Cet appareil volant compact, bien connu des fans de Mad Max 2, est l'une des grandes nouveautés de cet épisode et sans doute l'une des plus appréciables. Bien que son blindage et son altitude maximale soient limités, on prend énormément de plaisir à le piloter pour survoler les terres en toute liberté.

H

Héros : Ajay Ghale est le héros lambda de jeux vidéo bacs à sable. Il est innocent, vertueux forcément très influençable et se présente donc comme l'élu providentiel capable de résoudre tous les problèmes. On jouera donc comme à l'accoutumée le larbin de service, prenant les armes sans hésitation pour massacrer des tonnes de méchants et sauver les gentils autochtones. Ajay est lui-même le fils de l'ancien chef du Sentier d'Or, donc forcément l'héritage est parfois lourd à porter. Au début du jeu il débarque fraîchement d'Amérique, comme Jason, mais cette fois il n'est pas là pour le fun, puisqu'il doit honorer les dernières volontés de sa mère récemment décédée. Autant dire que son destin s'écrit avec des cendres.

Himalaya : Quelques missions du scénario vous amènent en ce lieu hautement hostile. Au programme : blizzard, soldats, faune embusquée et manque d'oxygène. Impossible dans ces moments-là de ne pas penser à un certain FPS et sa fameuse séquence en moto-neige... On retrouve dans le cadre d'une mission le détecteur issu de  Far Cry 2 qui nous aidait à détecter les diamants. Dommage que la partie nord du Kyrat ne se présente pas sous la même forme, à savoir de véritables chaines de montagnes enneigées avec ses cavernes de glace, ses avalanches, ses moto-neiges, ses yétis,...Le Tibet ?  Tintin !!! Un remède : consultez mon article sur Le RP Absolu !

Hurk : Rencontré dans Far Cry 3 via des extensions, cet hurluberlu est de retour à la recherche d'artefacts que les hommes de Paga Min, évidemment, ne vont pas lui céder sans mot dire. Vous serez donc une aide précieuse pour lui au cours de trois missions particulièrement jouissives dont une intégrant des singes et des explosifs bien entendu. En récompense de vos services, une nouvelle arme unique aussi imposante que létale, le lance-harpon, dont les projectiles sont récupérables sur les corps comme pour l'arc et l'arbalète. A noter que Hurk mentionne Jason, héros de Far Cry 3 ainsi qu'un autre personnage encore non joué qui annonce peut-être un futur héros de la licence.

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I

IA : S'il y a bien un élément qui a été retravaillé, c'est bien celui-ci, mais alors au-delà de ce qu'on pouvait attendre ou imaginer. Les animaux sont autrement plus agressifs et mobiles, vous attaquant même sur les véhicules et grimpant sur les toits. De ce côté on sent que ce ne sont pas de bêtes sacs à loot ambulants et c'est aussi bien. Mais l'IA humaine a été également revisitée, tant et si bien d'ailleurs que même en difficulté Normal, on passera son temps à courir et/ou à se soigner en ayant de surcroît rarement le temps de faire l'un comme l'autre. Vigilants, résistants, mobiles, adroits, les hommes de Pagan Min vous pousseront sans cesse dans vos retranchements, ruinant en un instant les efficacités cumulées de vos stratégies, armes et compétences. S'ils se montrent désespérément imperméables à vos balles dans certains cas (même dans la tête) le contraire n'est pas vrai. De quoi user la touche Y de la manette. Et je n'ai pas parlé des moments où la faune et votre maladresse s'en mêlent...
Vos alliés et les civils ont également bénéficié d'une petite refonte puisqu'ils sont beaucoup plus nombreux et actifs (cf Mercenaires). On les écoute volontiers nous confier leurs ressentis et anecdotes, cela participant à la richesse du background et de l'immersion. Cela étant dit, des bugs ponctuels viendront bien entendu mettre un peu d'humour aux moments les plus inattendus comme quand un rebelle se mettra à avancer... à reculons. Les femmes sont aussi présentes que les hommes (et même plus engagées), mais c'est toujours l'attaque des clones question variété de skins.

Infiltration : Si la plupart du temps elle reste optionnelle, elle sera imposée dans plusieurs missions et on l'adoptera très volontiers pour ne pas se retrouver submergé, même si comme je l'ai souligné ci-dessus l'IA a des yeux de lynx et des réflexes en conséquence.

Inventaire : La présentation est identique. On peut toujours l'agrandir grâce à l'artisanat, et cette fois on peut choisir de se séparer d'un ou de la totalité des exemplaires d'un même objet. En dehors des peaux et des plantes, le loot ne sert encore une fois qu'à s'enrichir et c'est dommage. On aurait aimé pouvoir crafter des objets pour se faire des items et armes plus uniques et originaux comme des pièges afin de développer le côté survie. (cf Jouer RP à Far Cry 3). La représentation desdits objets sous forme de vignettes est d'ailleurs simpliste au possible et exceptée leur brève description humoristique, ils n'ont fait l'objet d'aucune attention. Une déception donc.

K

Karma : Rôleurs dans l'âme, ne vous affolez pas. Le karma de Far Cry 4 n'est pas celui d'un Fallout, loin s'en faut, mais on apprécie tout de même cette nouveauté. Plus une monnaie qu'un véritable reflet de votre moralité, (il n'est pas intégré dans les choix) vous en obtiendrez principalement grâce à des missions spécifiques qui sauront toujours apparaître non loin de votre route. Au programme : libérer des otages, éliminer un lieutenant, participer à une escarmouche, repousser des animaux, éliminer un messager (en quad) ou encore désamorcer des bombes. Vous gagnez également des points en abattant des animaux proprement. Avec suffisamment de points, vous récupérez des jetons de Mercenaires. Le Karma vous donne parfois accès à des atouts supplémentaires. Tuer des innocents et des rebelles vous fait perdre des points [50/tête]. Vous ne pouvez pas perdre un niveau déjà acquis, seulement retomber à zéro point sur le dernier niveau atteint. Pas très punitif donc. Lorsqu'on atteint le niveau max [8], on est même plus puni du tout.

Kyrat : C'est le nom du pays imaginaire qui tient lieu de décor pour ce 4ème épisode de la série. Bordé par les chaînes de l'Himalaya, il offre un relief alpin très diversifié et donc très agréable à explorer avec ces forêts aux couleurs automnales ainsi que ces paisibles cours d'eau rappelant l'ambiance des alentours de Faillaise dans Skyrim.

L

Longinus : Cet homme solitaire en quête de rédemption a appris à associer, tel Jules Winnfield dans Pulp Fiction, les sermons de la Bible aux vertus des armes et de la balistique. Il va évidemment voir en vous un prophète rêvé.

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M

Maison : Une fois suffisamment avancé dans l'histoire, on accède à la demeure familiale que l'on pourra restaurer moyennant finances et agrémenter de choses plus ou moins utiles (magasin, jardin, enclos). C'est pas Hearthfire de Skyrim, loin de là, mais ça apporte un petit plus. Un aspect que le prochain épisode mettra peut-être plus en avant, on connaît le studio pour sa capacité à tester et réunir de futures idées de gameplay (cf les batailles navales de Assassin's Creed III pour Black Flag).

Map : Plus agréable à l'oeil grâce notamment à des icônes animales mieux dessinées, elle se découvre non plus grâce aux tours radio, mais via des clochers - mieux gardés - dont il faudra atteindre le sommet selon le même (agréable) principe d'ascension. Il existe un moyen très simple d'y parvenir, je vous laisse deviner lequel. Contrairement à Rook Island pas de deuxième île, mais une partie nord qui ne se débloquera tardivement que par le scénario à l'instar d'un GTA (pont bloqué). Grâce à une mise à jour (merci Ubi) on peut désactiver les icônes de la carte pour ne pas gâcher l'exploration, sans devoir renouveler l'opération après chaque mort ou chargement de partie comme c'était le cas avant.

Map Editor : Indissociable de la série, il a été encore amélioré. On peut créer une carte beaucoup plus rapidement en choisissant parmi trois types d'environnement (île, Montagne, Shangri-La) et différents objectifs (Assaut, Avant-Poste, Chasse et Extraction). Dommage que la gestion de la caméra rend la tache parfois ardue. Tour à tour trop rapide ou trop lente, elle se révèle souvent incapable de suivre nos mouvements lorsqu'on déplace un objet de petite taille et il est alors facile de l'égarer dans la map. En fait dès qu'il s'agit d'être précis, ça devient problématique. De plus certains objets disparaissent carrément sans explication alors qu'on ne les avait même pas sélectionnés. Du coup on perd du temps à refaire la même chose. Un conseil : sauvegardez très très souvent. Les cartes peuvent être partagées via le live ce qui augmente encore plus l'intérêt du jeu un peu à la manière des contrats de Hitman Absolution. Pour le moment j'ai crée moi-même trois maps : Snowpiercer (Extraction), Noore's Revenge (Assaut) et Waterworld (Extraction). N'hésitez pas à les tester et à me dire ici ce que vous en avez pensé.

Menus : Visuellement ils peuvent rebuter au premier abord par leur esthétique douteuse et démodée, mais ils s'avèrent très fonctionnels et finalement c'est l'essentiel. Pour ce qui est du glossaire des personnages et du bestiaire, en revanche les illustrations sont de qualité. On aimerait bien la possibilité dans le prochain épisode de pouvoir visualiser ce petit monde sous forme de figurines 3D comme dans les Batman de Rocksteady ou Resident Evil 5.

Mercenaires : Grâce à des jetons obtenus en magasin ou grâce à des actions spécifiques, vous pourrez faire appel à des renforts dans certaines situations hors campagne comme pour libérer un avant-poste. Leur devoir accompli, ces recrues peuvent nous suivre si on le désire. Si vous avez simplement besoin d'un véhicule rapidement c'est en outre un bon remède.

Mini-map : Quasiment à l'identique de celle de GTA V. De forme carrée surmontant la barre de protection et de vie.

Montagnes : Si vous vous attendiez à profiter d'une vue à la Skyrim, vous allez vite déchanter. Si des pics enneigés apparaissent bien en toile de fond, on vient à le regretter amèrement tant leur aspect fait peine à voir. Floutées au maximum, quand elles ne sont pas dignes d'une console 8 bits (cf Shangri-La), on ne comprend pas comment les développeurs ont pu laisser cela en l'état, mieux aurait-il valu les supprimer carrément.

Mortiers : Ils ne représentaient qu'une menace assez rare dans Far Cry 2, mais ici ils sont beaucoup plus fréquents et donc mortels. S'ils peuvent nous avantager lorsqu'on les utilise grâce à un système de visée vue du ciel, ils peuvent aussi nous mener la vie dure lorsque ce sont les hommes de Pagan Min qui les orientent vers nous pour défendre un emplacement convoité. Arme de pilonnage s'il en est, sa précision est quand même chirurgicale puisque j'ai réussit à détruire une affiche de propagande fixée sur le mur d'une baraque...sans le vouloir !

N

Noore Najjar : Cette femme autoritaire gère d'une main de fer l'Arène où s'affrontent soldats du Sentier d'Or, hommes de Pagan Min et prédateurs. Le scénario nous apprendra comment elle en est arrivée là. Notre intrusion dans son petit cirque aura des conséquences pour elle comme pour le héros que nous incarnons. Mais ce sera à vous de décider comment.

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P

Pagan Min : Celui qui avait en quelque sorte la lourde tache de succéder au très populaire Vaas s'en sort bien puisque jouant dans un registre sensiblement différent. S'ils ont en commun le même recours à la violence, le dictateur du Kyrat est plus classieux et diplomate et son lien avec la mère du héros ajoute une subtilité bienvenue.

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Personnages : Kyrat compte son lot de dangereux dégénérés, de gentils fêlés, de leaders investis corps et âmes et d'autochtones pris en tenailles parmi tous ces manipulateurs avides de pouvoir et de richesse. Selon vos goûts certains seront plus mémorables que d'autres, mais vous devriez trouvez votre compte car la folie et le fanatisme sont toujours au rendez vous. On retrouve quelques têtes connues croisées dans l'opus précédent.

Pilotage : Aussi agréable que dans les épisodes précédents, il s'enrichit d'une nouveauté et pas des moindres : la possibilité de tirer tout en conduisant, avec en prime un pilote auto pour nous faciliter la tâche. Ubisoft a eu en plus la bonne idée de nous laisser le choix entre deux commandes différentes (classique et à défaut) pour nous aider à mieux apprivoiser ce système auquel on se fait rapidement. Il est également possible de changer de véhicule en roulant (cf Compétences) dynamisant énormément les course-poursuites et faisant de cet épisode une sorte de Juste Cause 2 à la troisième personne. Manque plus que le grappin...

Porter les corps : On peut désormais soulever les cadavres pour mieux les dissimuler à la vue des sentinelles, ce qui peut se révéler capital surtout si on se le joue infiltration. C'est pas Hitman, mais on s'en approche de plus en plus. Et si on pouvait changer de tenue dans le  prochain et cacher les cadavres dans des containers ?

Poules : Gag, clin d'oeil à Skyrim ou véritable bug, ce sont les seuls animaux invincibles du jeu.

R

Raccourcis : On peut cette fois permuter le menu radial des armes avec un autre dédié aux seringues à partir du même bouton [LB] et concevoir ses seringues dans la foulée. Pratique. Ce qui ne l'est toujours pas c'est le raccourci rapide des armes [Y] qui nous oblige toujours à ne pouvoir intervertir que les deux dernières armes utilisées. Quand on en a trois voire quatre c'est plutôt contraignant.

Récompenses : Toujours présentes à certains paliers de votre progression, elles sont moins nombreuses et globalement plus anecdotiques. Finir le jeu à 100% sera encore plus question de satisfaction personnelle que de réelle curiosité.

Roupies : c'est la monnaie du Kyrat. Monnaie asiatique oblige, les sommes récoltées sont faramineuses, mais forcément les coûts aussi et c'est tant mieux.

S

Sabal : L'autre leader potentiel du Sentier d'or avec Amita. Conservateur dans l'âme, il respecte scrupuleusement les traditions et croit fermement au mythe de la Tarun Matara dont la jeune Bhadra serait la réincarnation. Mais cette ferveur aveugle lui fait fermer les yeux devant des coutumes pour le moins discutables comme le mariage forcé des fillettes.

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Sauvegarde : Le système a régressé. Si on peut toujours sauvegarder manuellement à tout moment en dehors du scénario, on devra se contenter d'un seul emplacement écrasé continuellement. On imagine que c'est pour obliger le joueur à refaire le jeu pour découvrir tous les choix et rallonger la durée de vie qui, entre nous, n'avait pourtant pas besoin de ça !

Scénario : C'était la grande force de Far Cry 3 et on se disait à juste titre qu'Ubisoft ne pourrait pas faire mieux surtout après le désolant Watch_Dogs. En optant pour une approche plus interactive pour le joueur et plus resserrée pour la narration avec une dernière partie intense et trois fins possibles, le studio avait tout pour égaler et même surpasser l'opus précédent. Mais c'était sans compter son manque d'audace. Si on se sent parfois peut-être plus impliqué d'un point de vue émotionnel et psychologique grâce aux choix réguliers et que le destin de certains personnages même secondaires (mention spéciale à Depleur et Noore) nous émeut sans qu'on s'y attende, il est évident que le studio n'a pas su exploiter tout le potentiel de son background, se permettant même de faire carrément l'impasse sur des scènes théoriquement clés. Trop frileux, comme s'il craignait de dépasser les limites d'un pur produit commercial, comme s'il craignait de concevoir une oeuvre à part entière qui dépasse le cadre du simple jeu vidéo. En comparaison Far Cry 2 se montre autrement plus mâture et profond dans le traitement de son sujet. Faut dire qu'à l'époque le fun n'était visiblement pas la priorité. On sentait davantage la volonté de faire passer un message et la construction d'un jeu autour pour le justifier. Depuis, c'est nettement l'inverse.

Sentier d'Or : Ce mouvement de résistance a été crée par les parents de Ajay Ghale suite au coup d'état de Pagan Min. Lorsque Ajay débarque au Kyrat au début du jeu, le conflit entre le Sentier d'Or et les troupes du dictateur est au plus fort.

Shangri-La : Ce royaume parallèle de nature spirituelle est accessible uniquement via une série de quêtes annexes. Très limité, il offre tout de même un bon mélange d'ingrédients : tigre blanc comme allié, ambiance mystique, démons et décor céleste. Les bouddhistes dans l'âme apprécieront. Malheureusement la beauté du cadre est gâché par ces immondes montagnes pixélisées à l'horizon. On se dit que cette excellente idée aurait pu être exploitée plus fortement si on avait pu glisser dans cette dimension un peu plus librement et peut-être à la manière d'un Raziel de la série Legacy of Kain jongler entre deux réalités afin de bénéficier des avantages de chacune d'elles aux moments propices. Associer le Karma à Shangri-La aurait été par ailleurs très judicieux comme dépenser des points pour pouvoir passer dans cet éden et obtenir différents pouvoirs temporaires ou bien se purifier par des épreuves suite à des erreurs et/ou des actes peu honorables. Pour le prochain épisode ?

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Street Art : Cet art de la rue (comme son nom l'indique) pour le moins graphique est valorisé dans le jeu par des portraits somptueux et colorés de personnages crées par un artiste accompli dans ce domaine, Christian Guémy alias C215.

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T

Transport Royal : Cette mission aléatoire récurrente consiste à prendre le contrôle d'un camion rempli d'armes et l'acheminer à un endroit précis (peu éloigné) ou bien de le détruire (au choix). Basique, mais très utile puisque outre de l'XP, cet évènement vous rapportera instantanément le plein de munitions, un véhicule et un accès direct à une base alliée si vous décidez de ramener le camion. Savoir combiner les évènements aléatoires entre eux pour profiter de ce qu'ils peuvent vous rapporter est d'ailleurs l'une des choses les plus intéressantes à faire dans Far Cry 4. Je vous conseille d'expérimenter sans limite.

V

Véhicules : On retrouve les quads, jet-ski, deltaplanes et pick-up de rigueur, armés ou pas, mais aussi de  nouveaux moyens de transport comme le traditionnel tuk-tuk, le véloce et polyvalent aéroglisseur et l'éléphant qui compense sa lenteur par le sentiment de sécurité inégalé qu'il procure immédiatement. Nouveauté : on peut lâcher le frein en se plaçant devant le véhicule et en pressant [X] pour le voir partir en arrière. Recette maison : arrêtez-vous près d'une position ennemie, ajoutez du C4 à la manoeuvre et dites toc toc (les fans de Predator sauront de quoi je parle !)

Vendeurs itinérants [Sherpa] : Une nouveauté vraiment très appréciable qui permet d'acheter et de vendre sans avoir à se rendre dans un village, d'autant que ces colporteurs ambulants se rencontrent fréquemment sur les routes. Ceux qui pestent contre le voyage rapide seront aux anges ! Ceux qui pensent qu'en les tuant, ils feront fortune se trompent lourdement. On est pas dans Fallout 3, les gars !!!

Verticalité : Le relief du Kyrat vous amènera plus fréquemment à grimper et cela se traduira par un peu d'alpinisme, de descentes en rappel et de balancements. Simple, mais immersif.


W

Willis : L'agent de la CIA le plus retors est également de retour. Avec sa gouaille coutumière de vieux briscard revenu de tout, il vous enverra plusieurs fois en Himalaya faire son sale boulot en échange de quelques infos sur le passé de vos parents. C'est d'ailleurs les seuls moments où l'on peut véritablement profiter des montagnes enneigées comme cadre principal. Les missions n'étant bien entendu pas rejouables, tout était donc fait pour convaincre les joueurs d'acheter le DLC La Vallée des Yétis. Ubisoft restera Ubisoft.

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Wingsuit : On retrouve avec bonheur nos ailes et cette fois pas besoin d'attendre d'avoir expédié plus de la moitié du scénario pour en profiter, on peut l'acheter rapidement et directement en magasin.

Y

Yogi et Reggie : Ces deux énergumènes friands de substances illicites et de leurs effets n'ont rien trouvé de mieux que squatter la demeure de vos parents. En échange, ils vont vous ouvrir les portes de l'Arène dans un premier temps, puis du Royaume de Shangri-la avant de vous convier à un trip psychédélique comme ils en ont le secret. Tout cela à votre insu, bien sûr ! (Sinon, ce serait moins drôle !)

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Yuma Lau : Bras droit de Pagan Min et chef de son armée royale, elle est probablement aussi dangereuse que le dictateur lui-même sinon plus. Comme plusieurs des personnages de cet épisode, elle semble être à un certain degré un reflet de l'un des protagonistes de Far Cry 3. En l'occurrence Citra, c'est-à-dire entre beauté magnétique et charme vénéneux. A noter qu'elle recherche activement Shangri-la et tout ce qui est d'ordre mystique. L'une des quatre Forteresses à capturer lui est associée.

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dimanche, 01 février 2015

Far Cry 3 Origins : Seeds of Insanity [Fanfics]

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Ne vous fiez pas à l'accueil de la charmante Citra, votre séjour sur Rook Island sera tout sauf paradisiaque. Connaisseurs ou pas de ce succès d'Ubisoft, je ne peux que vous recommander de faire plus ample connaissance avec la faune humaine et animale de cette contrée pour le moins exotique avec une série de fanfics écrite par un auteur talentueux et passionné (Julien Brethiot) au travail duquel j'ai ajouté ma modeste contribution : 

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1. Le Goût du Sang

2. L'Homme qui descend des Singes

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3. Naissance d'un Monstre

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4. Chaine Alimentaire


5. Signe Charnel

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6. L'Odyssée de Vaas

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7. Le Chat et la Souris

Le soleil se lève, nimbant le ciel de tons roses orangés alors qu’un groupe de flamants prend son envol, à grand renfort de cris bruyants. La chaude jungle commence à s’animer, la multitude grouillante qu’elle abrite venant à peine de s’éveiller. Déjà, dans les cimes, les macaques vocifèrent, alors qu’au loin, le son des tambours résonne dans toute l’île. Face à ce spectacle de toute beauté, un homme attend patiemment, calé dans sa chaise de bois, triturant son 9mm avec un soin quasi maniaque. Il passe une main dans sa chevelure particulière avant de lever les yeux au ciel. Une détonation brusque perturbe le calme ambiant, et un oiseau aux plumes jusque là roses s’écrase au sol. Mort. La dernière once de poésie meurt avec les mots de l’homme à l’iroquoise, prononcés à l’intention de l’animal agonisant… « Fuck You ! ». 

- Julien Brethiot -

 

Far Cry 3

La critique du jeu

 

 

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