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lundi, 28 novembre 2016

Game of Thrones Saison 1 [Cinéma/Critiques]

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J'ai enfin compris pourquoi on voyait Ned sur le Trône de Fer alors qu'il n'a jamais été Roi.

Spoilers are coming

Devant faire un break avant de pouvoir suivre la saison 5, c'était l'occasion idéale de voir les 3 premières saisons que j'avais suivi de très loin, exceptée donc la fin de la troisième (cf mon article précédent). Et contrairement à ce qu'on peut penser, cette découverte très désordonnée voire blasphématoire représente au contraire une bénédiction car le plaisir de redécouvrir des personnages familiers dans un tout autre contexte avec les prémices de la guerre et des différents futur conflits et enjeux a pris la forme pour moi d'une sorte de préquelle à la série. Du coup quasiment tous les inconvénients que cette première saison pouvait proposer en termes de longueurs, de mystères et d'incompréhension ont été pour moi source d'un gros plaisir.

J'ai trouvé passionnant de comprendre que les plus grandes tragédies à venir venaient à la base d'un simple jeu d'enfant, à savoir le plaisir de Bran d'escalader les tours de Winterfell. Bran qui reprend connaissance au moment même où son père met fin à la vie du loup de Sansa et qui va à partir de là rencontrer son destin, via le rêve de la corneille à trois yeux pour commencer. Un lien de cause à effet ? Je me plais à le penser. L'autre plaisir de GOT n'est-il pas de se perdre joyeusement en conjectures ? Comme se laisser convaincre que le maître d'armes d'Arya - dont on ne connait pas le sort face au chef de la garde royale - est en réalité le sans visage qu'elle rencontrera une fois livrée à elle-même à Port-Réal. 

On sent bien que tout est déjà fragile au moment précis où nous prenons connaissance de l'univers et de ses personnages et qu'il suffit de peu pour briser toutes les apparences, les faux-semblants qui permettent de protéger une paix très relative. Dans le coeur de chacun gronde le souffle d'une révolte, d'une soif insatiable qu'elle soit de justice ou de pouvoir capable de le mener sur le trône ou bien sur le billot.

Le rire de Robert va me manquer, à lui seul il symbolisait l'insouciance, le mépris de toutes les menaces et de toutes les craintes. Ce qui ne l'empêchait pas d'entrer dans de vives colères.

J'ai particulièrement aimé l'amitié entre Robert et Ned. Robert, ce joyeux bon vivant qui s'avère moins futile et repoussant qu'il n'y parait, conscient finalement comme beaucoup que le monde est pourri et qu'il vaut mieux profiter des bienfaits de l'existence, il a lui-même payé cher pour le savoir. Et c'est troublant de réaliser que Cersei, la garce de service aux moeurs incestueuses, a elle-même été victime de ses sentiments envers Robert justement. Et qu'elle est au final plus à plaindre qu'à blâmer.

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En fait, tous ces personnages ont déjà tout perdu semble-t-il à l'instar de la sorcière qui avait pour mission de guérir Drogo et par là-même de préserver l'innocence dans le coeur de Daenerys.

Mais la moralité est inexorablement biaisée. On voudrait à tout prix définir des méchants et des gentils, c'est tellement plus confortable, mais non, décidément, quand on prend ne serait-ce qu'un peu de recul, on comprend que c'est peine perdue. Il n'y a que des victimes qui ont fini par idéaliser ce qui restait un tant soi peu digne d'intérêt à leurs yeux. Quitte à en mourir. Ils ont essayé la vertu et ils s'en sont mordu les doigts, alors à quoi bon continuer à la soutenir ? S'ils vivent dans le péché, au moins leurs tourments seront-ils justifiés. Et la mort, une réponse cohérente. Leur seul espoir, leur seul véritable jouissance : emporter le plus grand nombre dans leur propre aveuglement. Pour que résonne la gloire d'avoir vécu tel un Marcheur, vidé de sa véritable substance, mais se cramponnant à la vie avec l'énergie du désespoir.

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Ned qui paraissait le plus vertueux, en dehors d'une apparente infidélité à cette brave Catelyn (adultère qui laisse planer beaucoup de doutes malgré tout), avoue lui-même peu de temps avant de périr sous sa propre lame qu'il y a longtemps qu'il s'est préparé à mourir. Parce qu'il a péché, lui aussi et que par là-même il n'y a aucun espoir en ce monde quand l'incarnation de la droiture elle-même se courbe sous le poids de la tentation ? Parce qu'il sait au fond de lui que ne pas jouer le jeu des trônes est voué à une mort aussi certaine qu'injuste ? Probablement, mais il a dépassé le point de non-retour, il ne peut se résoudre à changer, à modifier sa façon de penser, d'être et d'agir. Comme tous les autres, il est devenu un pion sur un vaste échiquier qui croit pouvoir être libre de se déplacer à sa guise alors que ses trajectoires sont programmées.

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Jon aurait dû savoir qu'avec un nom comme Snow il finirait au pied du Mur.

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Arya fait déjà preuve d'un grand sang-froid face à la cruauté de Joffrey. Et dire qu'il était à sa merci et qu'elle pouvait empêcher son règne de terreur sur Westeros. Le fait est que dans la saison 1, j'ai passé mon temps à me dire "et dire que..." tellement il y  a d'occasions d'éviter des drames futurs. Mais bon on sait très bien que cela aurait été pour laisser la place à d'autres.

Cette souffrance, Jon Snow l'incarne lui aussi parfaitement à sa façon, ce qui me l'a rendu beaucoup plus attachant dans cette première saison. Il n'a pas choisi d'être né bâtard, tout comme il ne choisit pas vraiment de rejoindre la Garde de Nuit au sein de laquelle il connaîtra le même rejet exprimé par Catelyn à son encontre. Il veut juste que la vie à défaut d'être belle lui soit au moins supportable. Comment s'aimer quand on a jamais été aimé ? Il le porte sur lui, ce mal-être, sur ce visage ou l'hébétement le dispute continuellement à la colère sourde.

GOT est une sublime tragédie qui lorsqu'on en mesure l'étendue vous terrasse par son ampleur, par son implacable puissance. Si vissée à chaque héros ou héroïne comme son ombre qu'elle nous fait froid dans le dos. Mais quoi de plus normal. Après tout, on nous avait prévenu dès le début.

Winter is Coming.

 

BONUS

Un petit montage perso associant le magnifique thème "The Rains of Castarmere" à une scène emblématique de Game Of Thrones. Dédié à ma fleur, qui suit la série avec beaucoup de passion tout en me la rendant accessible ! 

 

Game of Thrones Saison 2

Game of Thrones Saison 3 & 4

Game of Thrones Saison 5

Game of Thrones Saison 6

 

 

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vendredi, 25 novembre 2016

Iron Man [Cinéma/Critiques]

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Iron Man premier du nom a été un tournant cinématographique bien plus important qu'il n'y parait à première vue.

Tout d'abord c'était le premier film financé et supervisé entièrement par Marvel qui avait repris totalement ses droits sur les adaptations de son catalogue (ce qui n'était pas le cas du temps des Spiderman de Sam Raimi).

Dès lors, quelque chose d'impossible auparavant allait pouvoir être mis en place : le Marvel Cinematic Universe ou MCU, autrement dit, le développement d'une forme de feuilleton visant à réunir les héros les plus emblématiques de Marvel que ce soit par l'intermédiaire de stand-alone, de spin-off ou de cross-over, le tout avec toujours un fil conducteur et une finalité pour le moins enivrante : celle de réunir toutes ces figures mythiques une fois chacune développée dans des aventures indépendantes. Avec une fanbase conséquente aux USA où le comics est une religion depuis longtemps et partout dans le monde grâce aux X-Men et donc à Spiderman qui avait déjà conquis les connaisseurs comme les novices, le pari était modérément risqué, mais risqué quand même puisque visant sur le long terme, projet ambitieux sur lequel hélas DC se cassera les dents trois ans plus tard avec Green Lantern. Ce qui ne sera pas le cas de Marvel comme on le sait, grâce au moteur que représenta Iron Man pour cette énorme entreprise qui dure et durera visiblement encore longtemps sous une forme ou une autre, avec ses hauts et ses bas.

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Une image qui résume bien la personnalité de Tony Stark avant qu'il devienne Iron Man : un génie égocentrique, mégalomane et très ambitieux. Des défauts qui vont malgré tout lui servir même après sa métamorphose lorsque son intégrité et celle de sa société seront menacées.

Il fallait tout d'abord trouver l'acteur idéal pour se glisser dans l'armure et surtout dans la peau de l'excentrique Tony Stark. Ce fut chose faite avec Rober Downey Jr (Gothika) qui s'était fait remarqué dans quelques films (Air America, aux côtés de Mel Gisbon, Chaplin, Kiss Kiss Bang Bang) et séries (Ally Mc Beal) et dont plusieurs années de  déboires (sans mauvais jeu de mots) avaient terni la réputation, mais pas le talent ni l'envie de grands rôles. Assoiffé par l'envergure du projet, le comédien s'est totalement investi au point de déclarer très sérieusement : Iron Man c'est moi ! Ce que personne ne contestera une fois devant le fait accompli. Iron Man c'est vraiment lui. Sa nonchalance attachante, son cynisme ravageur et ses réparties aussi mortelles que ses missiles les plus destructeurs ont fait depuis sa légende. A l'instar d'un Hugh Jackman avec Wolverine, il est devenu indissociable de son personnage et on se réjouit de la moindre de ses apparitions à l'écran. Ca tombe bien, il restera le fer de lance du CMU.

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C'est bien l'homme qui fait l'armure, mais ce n'est pas l'armure qui fait le héros (enfin, pas complètement !) La conception de l'armure et son utilisation font évidemment partie de l'intérêt du film et on peut dire que les artisans des effets mécaniques et digitaux ont fait très fort, on y croit complètement ! La scène où Tony enfile son armure intégralement avec moult détails sur l'agencement de la mécanique demeure une grosse source de plaisir pour moi, j'en reste toujours béat d'admiration !

Il fallait bien évidemment trouver aussi le réalisateur capable de porter à l'écran une histoire où l'image allait avoir autant d'importance que la narration, quelqu'un familier avec l'univers du cinéma autant que du comics. Jon Favreau (Cowboys et Envahisseurs, Le Livre de la Jungle) a été l'homme providentiel. Connu comme l'ami frustré de Ben Affleck dans Daredevil, mais aussi et surtout en tant que réalisateur rompu au fantastique (Elf, Zathura), il a tous les atouts malgré un CV plutôt réduit.  Sa détermination et sa passion pour cet univers feront toute la différence au point qu'il dirigera également Iron Man 2 et incarnera Happy Hogan, le chauffeur de Tony.

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Gwyneth Paltrow (Contagion) incarne la pétillante et dévouée Pepper Potts sans qui Tony ne serait plus tout à fait lui-même et qui lui permettra de comprendre qu'il a encore un coeur avec ou sans armure. Le duo d'acteurs réserve des scènes pleines d'humour et de tendresse.

Quand on visionne Iron Man pour la première ou la énième fois (oui quand on aime...), ce qui marque c'est le parfait équilibre entre humour, drame, action et dialogues, avec une narration particulière qui disparaitra très vite au sein du CMU : uniquement trois grosses scènes d'action réparties au début, au milieu et à la fin, le film mettant avant tout l'accent sur la métamorphose du héros, sa volonté de détruire  (positivement cette fois) ce qu'il a bâti (un empire voué à la conception et à la vente d'armes dernier cri) afin de reconstruire (et se reconstruire) sur des bases nettement plus saines.

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Iron Man a la classe, surtout quand il vole et qu'il se pose au milieu de ses ennemis.

Ici pas de super pouvoirs, le changement sera en priorité psychologique avant de se concrétiser en métal rouge et or. Un choix qui rappelle évidemment le premier Spiderman de Raimi avec les phases d'entraînement cocasses et la montée en puissance assez jouissive du personnage quand il commence à contrôler son potentiel, à l'exploiter contre des méchants pour rendre justice jusqu'au duel final contre le grand vilain lors duquel il sera poussé dans ses derniers retranchements.

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Jeff Bridges (Tron Legacy) est Obadiah Stane, associé fidèle de Tony tout comme il l'était de son père de son vivant (Stark Senior vu dans Captain America). Le retour de Tony aura des conséquences manifestes sur leur relation auparavant mutuellement profitable. L'un des bémols du film provient de son petit discours final un brin caricatural.

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Tony Stark va vivre sa période de détention comme un vrai cauchemar autant que comme une libération intérieure grâce à la complicité d'un autre prisonnier. Leur relation très émouvante qui va être à l'origine du concept de Iron Man est pour beaucoup dans la réussite du film. Hélas l'autre bémol est visible au moment de l'évasion lorsque le Dr Yinsen va mettre en fuite de dangereux terroristes en tirant simplement en l'air.

 

 

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lundi, 21 novembre 2016

Watch_Dogs 2 [Jeux Video/Critiques]

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Ubisoft invente l'Open World 2.0

Après un premier épisode novateur, mais plombé par des défauts techniques et un scénario peu passionnant, Ubisoft prenant en compte certains retours nous propose une nouvelle confrontation avec le ctOS, cette fois à San Francisco, la Mecque de la technologie made in USA.

Nouvelle licence permettant de laisser un peu respirer la saga Assassin's Creed (enfin pas complètement vu le film et le remaster), Watch_Dogs a révélé un potentiel énorme en même temps que des tares propres à Ubisoft.

La qualité première du jeu : l'interaction riche et inédite entre le joueur et la ville et dans le même temps le dynamisme de sa population. Ce qui était intéressant c'était enfin de pouvoir voir dans les PNJ autre chose que de bêtes pions juste là pour remplir l'espace ainsi qu'assouvir les pulsions destructrices du joueur.

S'il est un fait que les interactions avec eux restaient anecdotiques, leur comportement, leurs réactions spontanées couplées à notre capacité à nous introduire dans leur intimité leur donnait une réelle épaisseur et nous transmettait différentes émotions : tour à tour nous surprenant, nous faisant rire, nous faisant frémir, nous irritant et même parfois nous émouvant au détour d'une conversation sur un drame familial.

Le piratage prenait alors une autre dimension. De gadget fun il se changeait en outil potentiellement altruiste. Sauf qu'Ubisoft n'a pas été jusqu'au bout de cette idée en nous privant par exemple de verser de l'argent sur les comptes de certains PNJ qui à nos yeux auraient mérité un soutien financier anonyme ou de dénoncer les crimes de citoyens manifestement au-dessus de tout soupçon.

L'éditeur a comblé dans une certaine mesure cette absence comme nous allons le voir ci-dessous.

Le moins qu'on puisse dire c'est que le gameplay a bien changé et demandera une sacrée adaptation, le début du jeu sera donc quelque peu perturbant à ce titre, mais c'est un mal pour un bien, les possibilités de piratage ayant sensiblement augmenté.

Mais ce qui est vraiment appréciable par-dessus tout, c'est qu'avec Watch_Dogs 2, Ubisoft ne se contente pas de revoir sa copie, il reprend l'évolution des mondes ouverts là où elle s'était arrêtée il y a de cela plusieurs années, rattrapant un retard manifeste chez la concurrence, en espérant que celle-ci en prenne de la graine et que les mondes ouverts connaissent un nouvel âge d'or, et pas seulement d'un point de vue visuel !

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Même si Watch_Dogs 2 ne propose pas autant d'activités et que le scénario est clairement en retrait, on pense à GTA Sans Andreas, à Saints Row 2, et même à Assassin's Creed II, en fait à tous ces anciens jeux qui avaient su imposer l'open world comme le nouvel El Dorado des jeux vidéo en monde ouvert. Environnement, exploration, gameplay, interactions avec la ville et les PNJ, tout se confond et propose une expérience unique qui ouvre des perspectives vertigineuses au joueur épris de liberté absolue dans sa manière de découvrir les secrets d'un monde dynamique : une formule abandonnée par Rockstar, Volition et que Sleeping Dogs a gâché en proposant une déclinaison allégée de True Crime : New York dont aucun studio n'a su adapter le formidable potentiel sur les nouvelles générations de consoles.

Avec Watch_Dogs 2, Ubisoft ne se contente pas de réussir un nouvel  opus, il voit plus loin, il nous donne de l'espoir, celui-là même qu'on avait lâché : la promesse d'un open world qui ferait du joueur à la fois un personnage clé de l'univers autant qu'un élément du jeu parmi tant d'autres. En concevant une IA réactive et réellement surprenante (dont on avait eu un avant-goût dans Far Cry 4) et en la poussant encore plus loin dans son autonomie, l'éditeur porte l'attention sur ce qu'un open world digne de ce nom se doit de privilégier afin de réellement pouvoir immerger le joueur.

Ubisoft a annoncé récemment sa politique de délaisser la trame principale au profit de la liberté du joueur pour façonner sa propre histoire, ce dont personnellement je rêvais. Le prochain Assassin's Creed pourrait visiblement profiter de cette orientation. Paradoxal quand on sait que le concept de la saga consiste à revivre le passé d'un ancêtre, bien défini donc. Mais force est d'admettre que cela reste alléchant, car sujet à bien des expérimentations jusqu'à peut-être trouver la bonne formule. Un AC (médiéval, si possible, Ubi !)  où l'on pourrait devenir aussi bien chevalier que barde ou encore roi grâce uniquement à nos propres choix, voilà qui fait rêver, non ?

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+ Les animations de Marcus

+ Ville de San Francisco entièrement accessible dès le début, colorée, variée, bourrée de détails, magnifiquement modélisée, dotée d'un level design et de panoramas vraiment soignés, du pain béni pour les joueurs contemplatifs dont je fais partie. L'aspect artistique et culturel de San Francisco est d'une richesse inouïe et le choix d'en avoir fait le nouveau terrain de jeu de la série est vraiment judicieux.

Entre les innombrables graffitis, les sculptures et les architectures de touts types on en prend plein les yeux et nul doute que l'appareil photo intégré au jeu trouvera rapidement et fréquemment son utilité. On peut penser connaître le moindre recoin, il y a toujours un élément jusque-là ignoré qui viendra titiller notre curiosité. Un boulot juste énorme qu'il convient de saluer comme il se doit.

+ VF intégrale et soignée qui permet d'apprécier pleinement toute la profondeur du jeu et son niveau de détails avec toujours des tranches de vie, souvent très drôles et surprenantes, qui donnent beaucoup de réalisme à l'univers (puisque le ramenant au nôtre) en plus de susciter des émotions variées.

+ Une ville encore plus vivante et interactive au point que le hacking devient secondaire, on finit même parfois par l'oublier, lui conférant un pouvoir supplémentaire. Après les tares en la matière de GTA V, l'on est heureux de retrouver à nouveau un monde ouvert qui peut vivre en dehors de nous, nous laissant le choix d'être acteur direct ou indirect des évènements à plusieurs niveaux ou simple spectateur :

*Les PNJ n'abandonnent plus systématiquement leur véhicule après une collision comme dans le 1. Ils réagissent de manière variée à l'accident, remontent dans leur voiture et repartent.

*Des PNJ appellent la police pour arrêter quelqu'un d'autre que nous et appellent une ambulance en cas d'accident

*Les ambulanciers tentent de soigner les PNJ avc des effets variables selon la gravité des blessures (ils communiquent même leur diagnostic au central)

*Des guerres de gang éclatent auxquelles on peut participer ou non (la police pouvant intervenir suite à l'appel d'un PNJ)

*Des évènement aléatoires entre PNJ : discussions spontanées entre deux amis qui se retrouvent, dispute, rixe, braquage, règlement de compte,...

*Des PNJ qui font preuve globalement d'autonomie et qui réagissent de manière variée à nos attitudes jusqu'à prendre la pause pour un selfie en vous voyant les photographier

*Un PNJ venant de réduire sa voiture en miettes à coups de batte peut vous éjecter de votre propre véhicule et s'enfuir à bord, oui GTA à l'envers !!!

*Un PNJ peut se faire arrêter par la police après avoir volé un véhicule

*Un PNJ membre d'un club de tir ou collectionneur d'armes vous menacera de son arme si vous le visez avec la vôtre

*Des chiens de gangs ennemis peuvent se battre entre eux jusqu'à la mort

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Faire arrêter des ennemis ou PNJ pas très nets en leur collant un crime fictif sur le dos est clairement l'un des plus gros plaisirs sur Watch_Dogs 2 d'autant que j'étais très frustré de ne pas pouvoir le faire sur le premier. On peut également vendre un PNJ à un gang en le faisant passer pour un traître. De quoi organiser des distractions à grande échelle.

+ Des missions aléatoires Dedsec même en solo à une fréquence très bien pensée qui permet de les rendre plus rares et donc plus importantes aux yeux du joueur

+ Le système des Followers qui renvoie à la réalité des réseaux sociaux et donne beaucoup de liberté au joueur dans sa progression à la manière du Chaos dans Just Cause 2 puisqu'ils débloquent eux aussi des missions et des récompenses.

+ Champ de vision augmenté en caméra cockpit

+ Pilotage, physique des véhicules et gestion des dégâts améliorés

+ Le Jumper et le drone, très complémentaires, très agréables à piloter et très bien exploités (mais qui rendent vite inutiles les caméras de surveillance)

+ Des items à trouver qui donnent beaucoup d'intérêt à l'exploration et ce sur le long terme (vêtements, peintures, missions, points de compétence, véhicules uniques, photos avec l'appli ScoutX, musiques à identifier avec l'application SongSneak)

+ Les émojis qui permettent à Marcus d'interagir directement avec les PNJ, ça ne va pas toujours loin, mais ça ajoute beaucoup d'immersion et de crédibilité d'autant que les réactions sont variées (indifférence, rires, sympathie, colère, affrontement) et les conséquences parfois inattendues par effet de ricochets.

+ De nombreuses zones sécurisées disponibles en mode libre qui bénéficient d'un respawn des ennemis automatique

+ Les différentes factions (plusieurs gangs et la police) qui peuvent interagir entre elles que ce soit via des évènements aléatoires ou les options de piratage  mises à disposition du joueur

+ L'humour né de situations variées et de clins d'oeil faits au cinéma, à notre société et même comble de l'ironie à Ubisoft (on peut trouver les locaux du studio) et ses créations comme par l'entremise de l'affiche du film Assassin's Creed (qui ne sortira qu'en décembre) ou des missions Driver : SF (autrement dit Driver San Francisco). L'éditeur se paie même le luxe de teaser un jeu pas encore annoncé !

+ Le portable qui donne accès à tout pour une immersion maximale même à la map de San Francisco

+ Les nombreux styles vestimentaires qui garantissent au joueur de donner à Marcus plusieurs identités très variées, contrairement à ce qu'on a pu penser

+ Un cycle jour/nuit très crédible car très progressif, 1 minute dure cinq secondes IRL alors que d'habitude c'est 1 seconde seulement (aux antipodes de celui de Far Cry Primal du même éditeur)

+ Le mode photo et la galerie disponibles sans connexion (on peut passer de l'un à l'autre en un clic de surcroît), les caméras de surveillance, le Jumper et le drone qui peuvent prendre également des photos qui s'ajouteront directement à votre galerie

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 +/- Habillage des menus d'un goût très discutable, qui va avec le contexte, certes, mais parfois trop agressive pour les yeux (les peintures des véhicules et certaines tenues subissent également un peu trop ce choix esthétique)

+/- Les puzzles de piratage intégrés sur les bâtiments, très ingénieux, mais la difficulté peut vite devenir décourageante surtout quand le temps est limité

+/- On aurait bien aimé obtenir des récompenses supplémentaires au gré de l'exploration et de la rencontre de PNJ comme de nouvelles applications, de nouvelles émoticônes et de nouveaux mouvements de Parkour plutôt que d'avoir toute la panoplie dès le début. Les dialogues possibles avec certains PNJ auraient d'ailleurs pu servir à cela.

+/- La rencontre avec un hacker de renom lors d'une mission est une bonne idée, mais on est très déçu que cela soit aussi anecdotique, il y avait moyen de faire quelque chose de plus inspiré (de plus drôle ?) en jouant sur le contraste des deux personnages.

+/- Pouvoir obtenir les tenues complètes des différents gangs sévissant à San Francisco est un bonus très appréciable, dommage que les porter n'apporte aucune modification de leur comportement à notre égard comme dans Red Dead Redemption ou Fallout New Vegas. Quitte à limiter leur pouvoir selon la proximité (comme dans Hitman Absolution) et la notoriété de Marcus.

+/- Bonne idée de pouvoir refaire les photos de l'appli ScoutX pour obtenir un plus grand nombre de Likes, mais dommage que le résultat soit aléatoire et pas défini selon quelques critères (comme dans Dead Rising) ce qui fait que pour une photo identique on aura un nombre variable et pour un cliché qui a tout pour être plus réussi que le précédent on aura souvent une baisse significative (atteindre les 100 Likes relève d'ailleurs de l'exploit !) En revanche, on apprécie que les autres membres de Dedsec publient régulièrement leurs propres photos, cela ajoute beaucoup d'immersion. On peut s'amuser si on le souhaite à obtenir plus de Likes qu'eux.

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- Peu d'intérieurs accessibles 

- Les textes très petits (les éditeurs font un concours ou quoi ?)

- Courir avec le joystick gauche en vue TPS est une vraie calamité ! Je ne sais pas si c'est dû au grip de la PS4, mais c'est un mauvais choix car on peine vraiment à garder Marcus en mouvement sur une longue distance comme lorsqu'il est pris en chasse. Le gros point noir du jeu, encore plus regrettable puisque autrement la jouabilité est excellente. C'est là qu'on rage de ne pas pouvoir paramétrer toutes les commandes comme c'était le cas avant sur la plupart des jeux.

- Le corps à corps qui n'a pas été amélioré comme prévu, toujours pas de réel système de combat. Beaucoup mieux animé, il demeure trop expéditif et avantageux, certains regretteront la disparition des finish des armes en furtif.

- On ne peut toujours pas donner de l'argent aux PNJ, mais seulement leur en prendre (même quand ils sont dans la misère, victimes d'un drame familial ou gravement malades !!!)

- Le côté cool et fun des personnages et leur manière d'aborder les missions qui décrédibilisent la gravité des méfaits de Blume et du ctOS et l'importance des actions de DedSec. On regarde une bande d'ados dotés de joujous dernier cri qui voient la ville comme une grande cour de récré, cela rappelle beaucoup AC Syndicate à ce niveau. Un meilleur équilibre entre intensité et second degré aurait été vraiment appréciable pour s'attacher davantage aux héros et à la narration, même si on comprend assez vite qu'elle est en second plan.

- Plus de trips virtuels alors qu'ils avaient encore plus leur place dans un tel cadre. Les courses de véhicules, déjà largement vues dans d'autres open worlds, n'offrent que peu d'intérêt surtout quand elles ne nous opposent à aucun adversaire. Pas non plus de mini-jeux équivalents au poker et aux échecs. Cette absence d'activités se ressent vraiment (bon ça donne envie de rejouer au premier, c'est un fait !)

On aurait bien vu un sport comme le skate avec l'esprit fun du titre et les routes de SF plutôt adaptées, pourquoi pas des courses urbaines (avec les gangs très typés ça aurait été immersif), du drift et des courses de Parkour. Sans oublier un RPG médiéval vu que la couverture du Hackerspace principal est un magasin de jeux peuplés de gros geeks !!!

- On ne peut pas déclencher le NetHack à bord d'un véhicule

- Disparition totale du Karma, dommage qu'Ubisoft ne l'ai pas développé en pénalisant l'abus des armes à feu et de l'agressivité par une perte de followers (via une option encore une fois car ça n'aurait évidemment pas plu à tout le monde) ou des réactions plus subtiles et ponctuelles de la population, des médias et de la police.

- Des comportements de PNJ pas cohérents : abandon de véhicule, PNJ qui fait des allers-retours, PNJ qui ne savent toujours pas nager et se noient, policier qui abandonne son prisonnier, qui se laisse frapper et insulter ou qui part en voiture et abandonne son collègue sur place.

- Connexion obligatoire pour voir ses stats

- On peut passer sous la map assez facilement

- Des coquilles dans la traduction (épouse violente pour un homme)

- Le raccourci des armes et des drones aurait dû être inversé car dans le feu de l'action on s'aperçoit que les flèches directionnelles latérales sont beaucoup plus accessibles et on les presse instinctivement.

- Des reflets dans les vitres toujours aussi peu probables et vraiment pas agréables à l'oeil

- Marcus qui a un portable dernier cri, mais qui ne peut appeler personne librement (comme un membre de Dedsec ou les secours)

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 En Lien

Le Monde Ouvert du futur Part.1

Le Monde Ouvert du futur Part.2

Ubisoft : du Prestige au Préjudice

La Vie et le Vivant dans les Mondes Ouverts

 

Hit_Dogs : RP Assassin

 Faire porter le chapeau ?

0-70 Non
71-80 Oui, dans un véhicule précis (le plus personnalisé à proximité. Ex : camion de glaces, voiture de gang, camion publicitaire, taxi, voiture de police, véhicule d'entreprise,...)
81-90 Oui, dans une tenue précise (au choix)
91-100 Les deux

0-10 Au silencieux puis se faire repérer : indice de 1 à 5 à déterminer
11-20 A mains nues puis se faire repérer : indice de 1 à 5 à déterminer
21-50 Avec une arme à feu bruyante : indice de 1 à 5 à déterminer
51-70 Avec un véhicule, puis se faire repérer : indice de 1 à 5 à déterminer
71-100 Avec un explosif puis se faire repérer : indice de 1 à 5 à déterminer

Localisation de la Cible

0-70 Assassiner une cible à proximité. A ce titre la compétence Profiler amélioré peut être utile pour indiquer rapidement une cible aléatoire proche de vous. Si vous avez respecté les conditions, vous pouvez pirater le compte de la cible une fois celle-ci éliminée, ce qui représente votre paiement.
71-80 San Francisco
81-90 Sillicon Valley
91-95 Oakland
96-99 Marin
99-100 Alcatraz

Méthode


0-51 En totale furtivité au silencieux
52-74 En totale furtivité à mains nues
75-90 En totale furtivité avec un véhicule
91-100 En totale furtivité avec un explosif

 

L'assassin doit changer de vêtements s'il a été repéré et poursuivi à pied.

L'assassin doit changer de véhicule s'il a été poursuivi en voiture.

Si l'assassin meurt, la partie s'arrête.



 

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lundi, 14 novembre 2016

Game Of Thrones Saisons 3 & 4 [Cinéma/Séries]

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L'explosion des séries a sans doute surpris même ceux qui prévoyaient leur succès. Impossible de les ignorer même quand on s'en détache comme moi.

Parmi beaucoup de noms trois sont revenus plus particulièrement : Breaking Bad, Walking Dead et Game Of Thrones, trois séries plébiscitées avant tout pour leur narration et la profondeur de leurs personnages. De bonnes raisons qui pouvaient me séduire, seulement moi les séries à rallonge je peux pas, trop habitué aux codes et au rythme du cinéma. Et puis je préfère toujours découvrir les choses à ma façon, au moment que je trouve opportun. Pour les deux premières, ce moment n'est pas encore venu. Pour la troisième, il semblerait que cela soit le cas.

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Une image de beauté et de sérénité, valeurs rares dans la série que j'ai donc choisi à dessein

Ma femme s'est assez rapidement passionnée pour cette série dès lors qu'elle a commencé à la visionner et son enthousiasme communicatif m'a rendu curieux au point qu'elle a pris l'habitude de me résumer les épisodes, l'évolution de l'histoire (des histoires devrais-je dire) et des protagonistes.

De fil en aiguille, je m'y suis intéressé d'une manière passive en questionnant, en m'interrogeant, en visionnant ici et là des extraits emblématiques, en comparant VO et VF (certaines voix trop caricaturales et au secours les changements de noms !) et quelques épisodes vus en entier. Bref, des petites choses par ci par là, un intérêt décousu, irrégulier, mais certain, une manière toute personnelle de m'approprier cette série sur le long terme et qui m'a permis de passer outre les obstacles pouvant me décourager totalement (durée des épisodes, dialogues conséquents, scènes de cul inutiles, violence manifeste, nombreux personnages et noms à mémoriser).

Attention, ça va spoiler !!!

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Tu es sympa Robb, mais qu'est-ce que tu espérais en revenant quémander de l'aide auprès de la famille dont tu as refusé d'épouser l'une des (nombreuses) filles ? La naïveté : un trait de caractère cher aux Stark qui leur coûte très cher surtout quand ils n'en tirent aucune leçon.

Ce weekend a été décisif. Saison 3 Episode 9. Les Noces Pourpres, un évènement dont j'avais entendu parler à plusieurs reprises et qui annonçait un changement majeur, un tournant décisif dans la série. Mais je n'imaginais pas que ce changement allait également être décisif dans mon intérêt pour la série elle-même.

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La tension de cette scène, sa violence m'a stupéfait. Je l'ai pourtant vu venir progressivement, mais sa réussite vient du fait que même un tant soi peu préparé, on reste abasourdi alors que le générique (silencieux c'est encore plus percutant) a cessé de défiler.

La fermeture des portes, les premières notes de "The Rains of Castarmere", l'hymne des Lannister dont j'avais rendu un vibrant hommage quelques jours plus tôt (voire en fin d'article), me donnaient déjà le frisson : ça y est j'étais happé, je savais qu'il allait se passer quelque chose de funeste, de viscéral, de terriblement définitif sans pour autant en mesurer l'impact sur le futur de la série comme sur moi.

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Je l'aimais bien Catelyn. Elle avait elle aussi ses faiblesses, mais le fait de les avoir avoué à Jaime et de les justifier par l'amour de ses enfants aidaient à la comprendre et à lui pardonner. Et puis elle donnait une belle image de mère et de femme. Digne jusqu'au bout.

Et le résultat a été ans appel. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu des héros mourir et qui plus est mourir de manière aussi violente comme de simples figurants. C'est bouleversant et grisant à la fois de voir qu'un auteur peut autant privilégier sa narration générale au détriment de l'affect de son lectorat.

Enfin tout ça pour dire que je n'avais dès lors plus qu'une hâte c'est voir la suite.

Sans être aussi marquant, l'épisode 10 a cultivé mon engouement avec notamment le binôme Aria/Le Limier. Une Arya qui apparaît comme le dernier espoir pour les Stark de redorer le blason de la famille, de remplacer cette candeur qui n'a pas sa place en ce monde fourbe et impitoyable par une volonté de fer, une rage au coeur. A condition qu'elle soit équilibrée avec juste ce qu'il faut de droiture d'esprit.

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J'aime beaucoup l'image de ce duo improbable, de cette relation mentor-élève, père-fille qui l'est sans l'être. Même si on se réjouit de futurs échanges et péripéties avec les deux compères, on a hâte que Arya se distingue en solo et devienne une combattante aguerrie...avec une épée digne de ce nom.

Ca tombe bien l'épisode 1 de la saison 4 confirme cet espoir avec une séquence dans une taverne savoureuse à souhait. La tension croissante entre Le Limier et le Lannister, l'intervention d'Arya avec une mise à mort soignée par une réplique bien choisie.  Arya qui démontre qu'elle a déjà tout d'une grande guerrière. Mais un grand pouvoir implique de grandes responsabilités.

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Daenerys aime soigner ses entrées avec moult titres pompeux, escortée de son imposante armée et bien sûr de ses trois fidèles dragons. Mais un jour ou l'autre le sentiment de supériorité se paiera. Et ce n'est pas Joffrey qui me contredira.

Ce qui est une transition parfaite pour parler de Daenerys qui a commencé depuis un moment à semer les cadavres derrière elle. Libérer des esclaves et les mettre au service de sa vengeance, de son désir de souveraineté absolue n'excuse pas tous les débordements. Les dragons ont grandi et les voir se rebiffer quelque peu vient lui rappeler à temps que tout pouvoir à son revers. Attention au retour de flammes, chère Khaleesi, Mère des Dragons, etc...

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Je vantais les mérites d'Arya, mais il ne faut évidemment pas oublier le jeune Bran, qui bien qu'infirme est loin d'être impotent. Ses pouvoirs daignent enfin se réveiller et ses rêves nébuleux commencent à prendre plus de sens. Le corbeau à trois yeux ne devrait plus être très loin, du moins on l'espère. Ce serait dommage de retomber dans un long périple monotone comme dans le passé après cela.

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Et puis vient un autre évènement très attendu : Le Lion et La Rose autrement dit le mariage de Joffrey avec Margaery (et non pas Marjorie, maudite VF ! Pourquoi pas Marguerite, pendant que vous y êtes !!!). Autre moment très intense où le jeune roi profite des festivités et de son sentiment d'invulnérabilité pour se moquer de Tyrion de toutes les façons jusqu'à le forcer à la soumission. Margaery use de son influence et de son indéfectible bonté pour détourner l'attention au bon moment, mais cela n'empêchera pas le cruel Joffrey de goûter enfin à une mort douloureuse.

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Margaery ou l'art d'être trop polie pour être honnête. Un personnage qui prend tout son temps pour se révéler et qu'on ne peut s'empêcher d'impliquer dans la mort de Joffrey tant elle a à y gagner, même si évidemment elle n'est pas la seule.

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Autre duo appréciable : Jaime/Brienne, qui vont tous les deux ressortir métamorphosés de leur périple. En revenant parmi les siens, le premier va rejoindre son frère Tyrion sur le banc des bannis. Forcément avec une main en moins et une idylle soupçonnée il ne va pas se retrouver dans les petits papiers de son père Tywin ni dans les bras de Cersei, sa soeur de couche.

La seconde va tenter tant bien que mal de se conformer aux us et coutumes de la Capitale, mais bon on a hâte de la voir revêtir l'armure et de retrouver un certain punch. Parce qu'après une danse peu crédible avec un ours et une pudeur soudain disparue lors d'un dialogue au bain, cette héroïne singulière a quelque peu perdu de sa superbe.

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On se demande bien comment Cersei va assouvir sa vengeance maintenant qu'elle a tout perdu. A moins qu'elle soit pour quelque chose dans la mort de son petit protégé... Dans GOT, tout est possible !

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Ecrire pour exister, le nouvel adage de Tywin qui trempe sa plume pour mieux tisser sa toile dans Westeros.  La saison 4 s'ouvre sur une séquence mémorable lors de laquelle le vieux lion détruit l'épée emblématique de Ned Stark pour forger deux lames qu'il offrira respectivement à Jaime et Joffrey lequel n'en usera que pour détruire le précieux ouvrage offert par Tyrion et découper la tourte aux pigeons de son mariage avant de succomber.

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Un bref passage pour Ned qui annonçait très tôt les vices et vertus de sa famille : bonté, honneur, mais aussi et surtout une déplorable manie d'être transparent aux yeux de ses ennemis. Bah oui, parce que révéler son petit secret à Cersei, c'est quand même pas bien malin surtout s''il n'y a aucun réel chantage derrière ! De se fourrer dans la gueule du loup pour un Stark, c'est quand même un sacré paradoxe, mais c'est pourtant leur spécialité.

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Bouh, pourquoi vous m'aimez pas, moi je suis gentil, je sais bien ! Bah, non, Jon Snow, tu ne sais rien !

Et on termine en beauté avec le pire de tous, j'ai nommé Jon Snow l'insupportable ! En vérité il y a à la fois beaucoup et pas grand chose à dire sur ce personnage qui vole vraiment sa popularité et sa valorisation sur les affiches promotionnelles. Indécis au possible, inexpressif aussi, mais le pire étant qu'il se relève de tous les maux sans sourciller contrairement aux autres. C'est ainsi qu'après trois flèches, un long trajet à cheval sans aucun soin, l'aveu de sa désertion et de son alliance avec les Sauvageons (Ne dis pas que tu as couché avec, ne dis pas que tu as couché avec, ne dis pas qu... putain il l'a dit, ce con !!!) et un jury réputé inflexible, il s'en sort avec tous les honneurs comme le héros ultime que les producteurs se font un tort de nous vendre. Peine perdue ! Non seulement ce n'est pas crédible, mais ça décrédibilise toute la série. Un soi-disant héros avec si peu de charisme et de suite dans les idées quand d'autres éclatent à l'écran par leur sagacité et leurs conflits intérieurs (au hasard Tyrion), c'est juste incompréhensible. Qu'il meurt donc, le bougre, il aura au moins la décence de laisser la place à quelqu'un qui a un réel intérêt. Pas de bol, c'est visiblement pas au programme !

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Peter Dicklage est le seul acteur de la série à avoir remporté une récompense pour son interprétation, ô combien méritée, mais les autres ne déméritent nullement (on pense à Jack Gleeson, l'interprète de Joffrey) à part donc Kit Harigton (Jon Snow).

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Allez Sansa, réveille toi, cesse de faire ta Stark, prouve-nous que toi aussi tu as l'étoffe d'une vraie héroïne comme ta soeur ! On y croit ! En tout cas sa relation avec Tyrion qui paraissait n'aboutir nulle part prend une tournure plutôt appréciable. L'actrice Sophie Turner s'est également illustrée dans X-Men Apocalypse dans le rôle de Jean Grey.

 Saison 4 : un petit bilan

Décidément, je me suis mis à la série au bon moment. Des Noces Pourpres jusqu'à l'ultime épisode de la saison 4, on a droit à une montée en puissance épique et émotionnelle.

Les points forts : l'assassinat de Joffrey, la fuite de Sansa avec Petyr qui s'ensuit, Les malheurs de Tyrion - coupable idéal - qui aura au moins l'occasion de voir qui sont enfin ses vrais amis (autant dire qu'il n'y en aura pas beaucoup) par l'entremise d'un procès mémorable suivi d'un duel Oberyn/La Montagne tout aussi marquant de par sa tension et son issue.

 https://static.independent.co.uk/s3fs-public/styles/story_medium/public/thumbnails/image/2014/06/14/16/got-3.jpg 

http://www.scifibloggers.com/wp-content/uploads/Brienne1.jpg

Autre qualité : l'évolution d'Arya aux côtés d'un Limier bourru à souhait, mais finalement très attachant malgré sa moralité très discutable. J'espérais voir une rencontre (probable) de ce duo avec le tandem Brienne/Pod et j'ai eu le plaisir d'être exaucé. Hélas, je n'avais pas imaginé que cela se terminerait en conflit ouvert. J'étais donc complètement impliqué émotionnellement dans le duel Brienne/Sandor, ces deux personnages m'ayant séduit je ne voulais de prime abord voir aucun des deux périr de la main de l'autre. Mais il fallait se rende à l'évidence, il fallait un vainqueur et un vaincu. J'ai donc fini par souhaiter la victoire de Brienne dont la moralité était plus indiscutable. J'ai particulièrement aimé la réaction d'Arya face à l'agonie de son compagnon de route puisqu'elle exprime à merveille son changement de personnalité auquel le Limier n'est justement pas innocent. Son départ en mer pour Bravos clôt à merveille cette saison. Arya est l'un de mes personnages favoris avec Brienne et Tyrion et je me réjouis de découvrir ses prochaines aventures.

 Oathkeeper, Brienne's sword given to her by Jaime:

Je trouverais génial que plus tard la jeune Stark vienne en possession de l'épée de Brienne étant donné qu'elle a été forgée à partir de l'épée de son père. Ce ne serait que justice qu'elle vienne à trancher avec cette lame quelques têtes de Lannister, non ?

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Rose Leslie s'est illustrée en tant que magicienne dans Le dernier Chasseur de Sorcières aux côté de Vin Diesel.

Du côté du mur, c'est très partagé, la faute en particulier à Jon Snow pour changer même si déjà j'ai mieux compris pourquoi La Garde de Nuit s'était montrée aussi clémente dans son jugement étant donné que sa traîtrise avait été planifiée, à l'exception de son idylle avec Ygritte. Ygritte qui a eu droit à quelques moment de bravoure, arc en main, mais qui aurait mérité une mort un peu moins stupide, puisqu'elle se fige en revoyant Jon Snow lequel ne trouve rien de mieux à faire qu'arborer son expression préférée d'ahuri mâtinée d'amoureux transi (bah oui après tout, trois flèches, c'est pas la mort !)

Les Skaals de Skyrim ont un air de ressemblance avec les Sauvageons de GOT

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Heureusement la bataille est plutôt réussie dans son ensemble avec en prime la présence de géants et de mammouths (Skyrim en live !), mais pourquoi a-t-il fallu nous priver du combat entre le géant et les gardes du souterrain qui aurait pu être aussi dantesque que la scène du troll dans les Mines de la Moria (La Communauté de l'Anneau) ?!!

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Du côté de Bran, contrairement à la majorité, j'ai beaucoup aimé le combat avec les squelettes que j'ai trouvé surprenant et très bien mis en scène.

Pour les points noirs, cette saison 4 n'évite pas les plans cul/seins totalement gratuits ainsi que les scènes WTF comme celle où Jon Snow s'invite tranquillement dans la tente du chef des Sauvageons juste après la bataille.

Mais la meilleure étant celle où la soeur de Theon bat en retraite alors que Ramsay Snow, torse nu, menace de libérer ses chiens. Elle avait largement le temps de lui foutre sa hache dans la tête et c'est pas comme si elle avait pas pu assommer son frère pour l'emmener tranquillement au lieu de le laisser paniquer et avertir les autres.

https://vignette.wikia.nocookie.net/gameofthrones/images/4/40/Yara_in_the_dreadfort.jpg/revision/latest?cb=20150504051339

Un plan et un périple menés par une combattante déterminée qui foire en deux secondes. Pathétique ! Mais le plus grave dans l'histoire c'est sûrement le montage foireux qui nous fait croire que Yara a peur des chiens alors qu'elle comprend juste que son frère est condamné et qu'il ne sert à rien de s'éterniser.

Ceci dit, bien heureusement, les points forts l'emportent sur les points faibles. La saison 5 promet un tournant décisif sur quasiment tous les axes narratifs. On se réjouit à condition bien sûr que l'équilibre soit conservé, ce qui n'est pas garanti quand on veut séduire tous les publics.

 

Game of Thrones Saison 5

Game of Thrones Saison 6

Game of Thrones Saison 7 

 

 

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lundi, 07 novembre 2016

Doctor Strange [Cinéma/Critiques]

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J'ai toujours cru que Doctor Strange était le pseudo du héros. Avouez qu'avec un nom pareil, il y avait de quoi se planter !

Spiritualité, Magie et Arts Martiaux

Si je devais rapprocher Dr Strange d'un autre film Marvel déjà sorti je citerai peut-être Ant-Man. Le héros est peu connu du grand public, mais au final il révèle énormément d'originalité dans la mise en scène et le contenu. Inventif et visuellement ébouriffant. A découvrir absolument au ciné, d'autant que malgré la profusion d'effets spéciaux dans tous les sens, la 3D ne gêne absolument pas la vision et préserve la qualité de l'action.

On retiendra une séquence finale très réussie qui permet d'accepter la banalité du grand méchant et également quelques savoureux clins d'oeil, dont un à Captain America : Civil War, un autre à la série Sherlock sans oublier l'incontournable caméo de Stan Lee, parmi les plus drôles, lorgnant du côté de celui de The Amazing Spiderman.
Comme de coutume également deux scènes post-génériques : la première pour introduire Dr Strange au sein du CMU et la seconde pour annoncer un nouveau bad guy dont personnellement je me serais passé car un peu trop facile.

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Benedict Cumberbatch (Sherlock) paraissait parfait pour le rôle tant physiquement que sur le plan de l'interprétation et c'est un fait qu'il ne déçoit pas.

 Un peu de Iron Man

Il est vrai que le postulat de base rappelle beaucoup celui du premier Iron Man qui demeure d'ailleurs l'une des meilleures adaptations de Marvel grâce à la métamorphose de son héros. Tout comme Tony Stark, Stephen Strange est un génie dans son domaine, mais un peu trop conscient de l'être ce qui l'amène à ne penser qu'à lui-même et à ne vivre que les prémices d'une potentielle belle histoire d'amour. 

Mads Mikkelsen in Doctor Strange

Rachel McAdams assistera Dc Strange dans des conditions pour le moins extraordinaires. Ironie du sort, l'actrice interprétait Iren Adler dans le Sherlock Holmes de Guy Ritchie.

Un drame qui l'affecte physiquement remet en question ses certitudes sur lui et sur le monde. Il devient vulnérable, sa psychologie se nuance, sa perception sur lui, ses actes et le monde qui l'entoure est chamboulée. Au départ son seul objectif est de se soigner. Puis découvrant son nouveau potentiel et son altruisme, il en vient à vouloir en user pour aider les autres.

 Un peu de Matrix

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Tilda Swinton campe avec beaucoup d'efficacité l'Ancien, une sorcière qui va se faire un devoir de guider Strange malgré ses réserves.

S'ensuit un entraînement qui alterne découragement, persévérance, progression, humour dans la grande tradition. Une séquence qui aurait mérité d'être plus longue car le traitement est trop expéditif et fait de Strange un véritable prodige qui casse quelque peu l'identification et le plaisir de la montée en puissance.

Un peu de Green Lantern

Les pouvoirs de Strange sont tout d'abord représentés par sa capacité à matérialiser sa volonté, ce qui renvoie à Green Lantern, de même on a droit à quelques scènes dans l'espace, mais ce sera dans de moindres proportions. Autre point commun, l'appartenance des deux héros à une élite, chargée de protéger le monde contre des menaces extraterrestres.

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Un peu de Inception

Si vous avez aimé le retournement des bâtiments de Paris dans Inception, vous allez avoir un orgasme en voyant Dr Strange. On a droit à un festival de métamorphoses de décors, variés, complexes, visuellement de toute beauté et ce dès l'intro du film. Seul bémol, on ne comprend pas vraiment leur utilité, elles sont souvent là pour entraver les mouvements des personnages, les ralentir ou les stopper, mais était-ce bien nécessaire d'employer des moyens aussi énormes ? La séquence finale en Asie est plus intéressante de ce point de vue.

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Un peu de l'Apprenti Sorcier

Les joutes magiques opposant deux camps de sorciers adverses et se succédant dans les rues bondées de quelque mégalopole ne sont pas sans rappeler l'action de l'Apprenti Sorcier, production Disney mémorable elle aussi par la richesse de sa magie.

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Mads Mikkelsen (Casion Royale, Michael Kohlhaas) campe un sorcier tombé du côté obscur de la Force, mais qui saura défendre son point de vue avec passion et une certaine conviction auprès de Strange. Dommage que ce bad guy soit plutôt anecdotique.

Un peu de Ghost

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Parmi ses pouvoirs, Strange a la capacité de projeter son corps astral, d'interagir en tant qu'âme pour différents buts un peu comme Patrick Swayze dans l'excellent Ghost dans lequel ce dernier apprenait lui aussi à appréhender une réalité nouvelle avec ses forces et ses faiblesses.

 

 

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vendredi, 04 novembre 2016

Just Cause 3 [Critiques /Jeux Vidéo]

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Moi qui croyais que le studio Avalanche, occupé sur Just Cause 3, avait expédié le développement de Mad Max, je réalise finalement que c'est l'inverse qui a du se produire. Je pensais prendre une petite claque technique comme Just cause 2 avait su le faire en son temps, mais c'est une méchante baffe que j'ai pris à la place. Autant dire que je n'ai guère eu envie de passer du temps dessus.

Voyons pourquoi en détails : 

 

+ Rico et son humour

+ Le nouveau grappin qui permet des expérimentations encore plus folles

+ Les explosions cataclysmiques avec des réactions en chaine dignes des plus gros blockbusters hollywoodiens (Michael Bay, on pense à toi !)

+ Le nouveau système de livraison

+ Les garages

+ La wingsuit

+ Plus de barre de santé, car dans le 2 courir après les kits de soin c'était franchement pas l'extase !

+ Evènements dynamiques et Objectifs secondaires affichés durant l'exploration

+ Des fusillades et une action globale qui fleure bon les action movies des années 80 (Stallone, Schwarzy, Chuck, on pense à vous !)

 

- Rico est lourd et lent, (il ne peut même plus courir), les déplacements en grappin ont perdu leur dynamisme et sa portée semble avoir été rabaissée, associé au parachute il ne donne pas non plus les sensations attendues, l'élan donné est faible.

- Le double clic pour monter dans un véhicule qui alourdit inutilement le gameplay et on peine également à sortir d'un hélico en cas d'extrême urgence

- Map simpliste au possible, aucune couleur, aucun détail, on se croirait revenu 20 ans en arrière ! Pour mettre un repère, un système de menu complètement inutile et un zoom qui va à deux à l'heure !

- Map vide d'intérêt, exploration peu encourageante

- Graphiquement très moyen, le rendu est très décevant, c'est coloré, le relief est varié, mais sinon bof ! Textures très fades (la pierre), les montagnes au loin sont peu ragoûtantes. Indigne de la PS4 ! Inférieur au 2 !

- Impression d'instabilité technique malgré la dernière maj : maisons, arbres qui apparaissent brusquement devant nous, lags (en revenant dans les menus notamment)

- Des menus vraiment pas beaux, des infos illisibles ou pas claires, un affichage global qui date énormément !!!

- Des bugs de collision effroyables comme se retrouver coincé dans un char et mourir en voulant simplement y placer un explosif (de préférence en plein milieu d'une mission !!!)

- Gros sentiment de déjà vu et surtout d'avoir vu mieux dans le même genre (Far Cry 4)

 

 

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mardi, 01 novembre 2016

Far Cry Primal [Jeux Vidéo/Critiques]

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Un épisode qui aurait pu vraiment faire la différence et s'imposer comme une nouvelle référence, mais qui faute de renouveler la licence au-delà de quelques trouvailles, peu sinon pas exploitées, impose vite ses limites puisque comme d'habitude la finalité sera de devenir le maître du monde en étant le plus soumis (fais-ci, va là-bas) et d'apprendre à ne plus avoir à apprendre quoi que ce soit en soumettant les autres, en l'occurence les plus dangereux prédateurs (fais-ci, va là-bas). Le dépaysement est cependant garanti grâce une faune exotique et une flore abondante elle aussi.

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+ L'époque choisie, si rare dans la sphère vidéoludique

+ Les environnements de nuit (Ambiance immersive, magnifiques éclairages)

+ Le mode survie (après tout c'est l'intérêt même)

+ Une zone montagneuse accessible sans DLC cette fois avec en prime la gestion du froid

+ Huit arbres de compétence liés chacun à un membre de la tribu qu'il faut recruter

+ La langue fictive

+ Le fond d'écran des menus correspond au dernier écran du jeu version dessin de caverne (petit détail découvert par hasard)

+ Les armes exotiques

+ Le bestiaire (avec notamment les animaux rares)

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J'avoue qu'une panthère noire (jaguar noir pour être précis) en guise de compagnon de route est un régal surtout que c'est mon animal préféré depuis longtemps (ça doit être dû à la série Manimal !)

Le Tigre à dents de Sabre fait partie des bêtes qu'on peut apprivoiser et également chevaucher. Mais le plaisir d'un tel privilège est très relatif. (cf ci-dessous)

En mode Chouette, on peut voir son personnage, suffit de ralentir avec la gâchette gauche et de voler bas (bon on voit pas grand-chose c'est sûr !)

+/- Apprivoiser les bêtes est une bonne idée, mais pourquoi a-t-il fallu que ce soit aussi simpliste : d'une bête à une autre aucune différence en plus ! Les monter n'offre absolument aucune sensation, (absence d'effets sonores, de vibrations) d'autant que visuellement le pelage des bêtes - surtout en vue subjective - est loin d'être admirable (j'avais pourtant été bluffé par cet aspect dans Far Cry 4). Cette nouveauté aurait pu donner lieu à des séquences mémorables avec une mise en scène épique. En l'état c'est totalement anecdotique.

+/- Le développement de la tribu qui n'amène rien de passionnant. On aurait pu par exemple choisir de développer un axe en particulier (fabrication d'outils, culture, chasse, pêche, fabrication de vêtements, fabrication de bijoux) et chercher à découvrir d'autres tribus avec leurs spécificités pour s'allier avec elles ou non, faire du troc, faire la guerre, avec des relations qui auraient évolué au fil du temps (partage de territoires, de connaissances, de ressources) selon nos choix et des évènements extérieurs. On aurait pu jouer différents rôles au sein de la tribu, voire la quitter en cas de désaccord (d'exil ?) et en rejoindre une autre plus conforme à notre perception. Les possibilités ne manquaient pas, comme toujours. Cette notion de choix était déjà présente de manière modérée dans Far Cry 4, pourquoi ne pas l'avoir vraiment exploité ici ?

+/- Des évènements dynamiques fréquents qui animent le monde d'Oros, mais tellement répétitifs et sans réelle conséquence qu'on finit par ne plus s'en soucier.

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- On incarne Takkar, le premier super-héros de la préhistoire

- Techniquement faiblard niveau animations et textures (pierre, bois, eau, feu, animaux)

- Les combats au corps à corps sont fouillis, on ne comprend pas quand l'attaque porte, on peine à toucher même avec une bonne allonge de l'arme

- Pas d'interactions avec les Wenjas rencontrés pendant l'exploration

- Se démarque trop peu des derniers épisodes, recyclage massif d'animations et de mécaniques (et on reprend des morceaux entiers de la map de Far Cry 4 !!!)

- Pas de troc (Parce que c'est plus intéressant de mettre des sacs remplis de butin un peu partout !)

- Un filtre lumineux très laid qui affadit complètement les environnements le jour (qu'on retrouve dans une autre version dans l'Edition Speciale de Skyrim ! Plus lumineux ça veut pas dire plus beau, les gars !!!)

- Transition jour/nuit/ expéditive

- Une progression et des récompenses axées uniquement sur le gain de puissance au lieu de développer la richesse potentielle de l'univers et des interactions (pour changer !)

- Lieux découverts rarement dignes d'intérêt

- On ne peut toujours pas dépecer les serpents

- La cinématique de présentation inventive vue durant la promo qui cède la place pour l'intro du jeu à une simple bande-son pour symboliser la forme changeante des batailles au cours des différents âges (Ubisoft devient vraiment radin !!!)

 Far Cry 2

Far Cry 3

pas d'image

 

 

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