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mardi, 24 juillet 2018

La Communauté de l'Anneau [Cinéma/Critiques]

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En portant à l'écran en 2001 le premier tome du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson a réalisé sans doute l'un de ses rêves, mais évidemment aussi celui de millions de lecteurs, moi inclus.

Découverte par hasard au CDI de mon collège, la trilogie de J.R.R Tolkien a représenté pour moi un tournant culturel.

Familiarisé avec la Fantasy grâce aux Livres dont Vous êtes le Héros, je n'avais pas encore vraiment goûter au genre de manière plus approfondie. Ce fut chose faite avec ces trois romans qui laissèrent en moi une empreinte durable.

A l'époque, internet n'existant pas, je ne mesurais pas la popularité de l'auteur comme de son oeuvre, ce qui rendait mon attachement pour elle plus important encore puisque né sans le moindre conditionnement.

Ce n'est que des années plus tard que je pus réaliser l'ampleur du phénomène autour de cet univers crée de toutes pièces par Tolkien à partir "simplement" du langage elfique.

Et c'est par hasard également que je découvris la venue de l'adaptation cinématographique via un teaser sur grand écran introduit par un extrait de la célèbre citation inscrite sur l'anneau unique par rien moins que la voix de Richard Darbois, s'il vous plait (VF d'Harrisord Ford, de Patrick Swayze et du Génie d'Aladdin entre autres).

Et là forcément un engouement sans précédent m'a gagné. J'allais enfin pouvoir voir en chair et en os les héros de ma jeunesse et arpenter avec eux les splendeurs et ténèbres des légendaires Terres du Milieu.

Non seulement le film ne m'a pas déçu à la première vision, mais il a réussi à me donner l'illusion que les personnages avaient littéralement jailli du livre tellement ils étaient conformes à l'image que je m'en étais faite. Tant et si bien que j'ai revu le film deux autres fois au cinéma, comme pour mieux retrouver de vieux compagnons d'aventures et savourer encore le privilège de profiter d'une adaptation jugée impossible jusqu'alors.

Le réalisateur Ralph Bakshi, malgré toute sa passion et sa bonne volonté, n'avait pu accoucher que d'une oeuvre très inégale et inachevée. Cela dit, cela n'a pas empêché Peter Jackson de s'en inspirer fortement, notamment pour une scène à Bree, sans pour autant l'avouer. La vidéo ci-dessous explique plus en détails cette anecdote qui égratigne quelque peu l'aura du réalisateur néo-zélandais.

Quant à George Lucas, qui n'avait pu acquérir les droits auprès des héritiers, il s'était consolé en écrivant et produisant Willow (lequel devrait connaître une suite toujours dirigée par Ron Howard !)

Il faut dire qu'en acceptant de produire trois films, le studio New Line Cinema permettait à Peter Jackson de pouvoir pleinement satisfaire sa vision autant que celle des fans et respecter au mieux l'esprit de la saga qui nécessitait beaucoup de temps et d'argent pour être immortalisée sur pellicule.

Le résultat a été un succès monstre, tant publique que critique, amplement mérité par l'engagement profond de tous les artistes et artisans ayant contribué de près ou de loin à l'existence de cette adaptation si longtemps fantasmée.

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Des guerriers humains, des elfes, des nains, des orques, des Trolls, de la magie blanche et noire, des démons, des spectres : Le Seigneur des Anneaux offre un contenu de rêve pour tout amateur de Fantasy classique.

En ce qui concerne le fond, Jackson met bien en valeur le pouvoir corrupteur de l'anneau, mais aussi la fragilité et les tentations inhérentes à chaque peuple et personnage emblématique, de Bilbon (encore très visiblement sous son emprise) à Boromir (qui dévoile sans doute trop tôt son côté obscur au point qu'on se demande comment Elrond peut le laisser rejoindre les neuf ) en passant par Galadriel qui profite de la venue de l'unique pour tester sa propre fragilité face à la création de Sauron. Il est un fait que plus un personnage est puissant, plus il est apte à devenir un mal incarné. Ce n'est pas pour rien que Gandalf fait tout pour pour éviter son contact quand bien même il a plusieurs occasions d'en devenir le propriétaire.

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Boromir va prouver à quel point les hommes sont faillibles face à l'anneau donnant raison aux inquiétudes d'Aragorn. Sean Bean (Le Ned Stark de Game Of Thrones) a avoué que la mort de Boromir était sa mort préférée, lui qui en a expérimenté pas moins de vingt-cinq au cours de sa carrière. Jackson permet au héros du Gondor de prolonger davantage sa rédemption en témoignant de manière plus explicite son admiration pour Aragorn et sa confiance en son destin de roi.  A noter que dans les livres cette scène se trouve non pas à la fin du premier tome du Seigneur des anneaux, mais au début des Deux Tours.

La symbolique de l'anneau est très forte et permet de faire un parallèle intéressant avec notre société dépendante et même esclave d'un système monétaire qu'elle a elle-même crée.

Ce qui me plait énormément dans La Communauté c'est que l'aspect fantastique est introduit très progressivement dans l'aventure pour finir par éclater magistralement dans les Mines de la Moria du coup mon plaisir vient en partie du fait que je l'anticipe à chaque fois sur ce qui arrivera ultérieurement, sur la montée en puissance de la Fantasy pure et dure.

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Ian Mckellen (le Magneto des X-Men) incarne Gandalf à la perfection. Sage, cultivé, combatif, colérique, malicieux, sans cesse préoccupé, le comédien nous livre une performance mémorable. Il faut dire que le magicien est central à l'histoire. Il fera tout pour préserver Frodon des affres de son possible destin, mais le destin sera plus fort.

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On le retrouve dans le Hobbit où il apparait paradoxalement plus vieux alors que l'action se déroule avant Le Seigneur des Anneaux, un problème parmi tant d'autres sur cette deuxième trilogie qui prendra bien des libertés et ira un peu trop loin dans l'action WTF en voulant faire d'un simple conte une nouvelle épopée épique indissociable de la première trilogie.

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C'est grâce à la figurine de Gandalf de la série Mystery Minis que j'ai appris que le célèbre magicien planquait sa pipe dans son bâton quand il ne la fumait pas.

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A noter que dans la séquence des portes de La Moria, contrairement au livre c'est Frodon et non Gandalf au final qui trouvera la solution. Pas bien grave, en revanche on regrette que le magicien n'ait pas précisé pour la bonne compréhension du spectateur qu'au lieu de traduire la phrase elfique par Parlez ami et entrez, il fallait lire Dites ami et entrez ce qui permet d'apprécier la subtilité de l'énigme.

Après une intro, certes épique, le film démarre gentiment chez les Hobbits où la plus grande menace ne semble être que le harcèlement constant dont Bilbon fait l'objet. Autrement ce n'est que quiétude, plaisanteries, fête et camaraderie.

Collé aux basques de Frodon, on découvre en même temps que lui un monde de plus en plus grand et dangereux, aussi fourbe que séduisant.

Jonglant habilement avec tous les types d'effets spéciaux mis à sa disposition (rétrécissements, doublures, incrustations, effets numériques, décors de taille variée, montage), Peter Jackson réussit le pari de rendre crédible toutes les scènes impliquant les hobbits incarnés par des acteurs adultes (exploit qui sera efficacement réitéré avec les nains de Blanche-Neige et le Chasseur).

Encore aujourd'hui le film fait complètement illusion et ceci est valable pour l'ensemble de l'univers que le cinéaste est parvenu à rendre tangible principalement en utilisant au maximum les décors réels et ô combien somptueux de la Nouvelle-Zélande, sa patrie.

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Sam et Frodon, inséparables complices, incarnation d'une amitié solide qui saura braver maints dangers tout en étant mise à mal par la malignité de Gollum.

Elijah Wood était né pour incarner Frodon Sacquet. Son visage hautement expressif  fait merveille dans ce rôle. Loin de vouloir s'enfermer dans des rôles de gentils, le comédien a joué par la suite les tueurs sanglants dans Sin City et Maniac.

Sean Astin, lui, est bien connu pour son rôle de Mickey Walsh dans les Goonies, puis plus récemment pour celui de Bob Newby dans Stranger Things.

L'esthétique globale du film est léchée, beaucoup de plans sublimes grâce à une caméra qui semble totalement libre, une reconstitution criante de vérité (Hobbitebourg) et des effets multiples pour matérialiser des éléments iconiques (La Moria, La Lothlorien, L'Argonath : Les Statues du fleuve Anduin) sans oublier les créatures (Les orcs, le Balrog, les Nazgûl) tenues et armes qui ont toutes bénéficié d'un soin évident.

Dommage que la surabondance de ralentis classiques auxquels s'ajoutent des ralentis vraiment pas esthétiques made in Jackson (lors de l'arrivée des Uruk-Ai près du fleuve et qu'on retrouvera dans King Kong) dessert quelque peu la beauté des images offertes.

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Jackson a compris qu'il fallait des ennemis plus présents et identifiables que dans les romans pour rajouter des enjeux et de l'émotion. Dans Le Seigneur des Anneaux il y a aura Lurtz, dans Le Hobbit, il y aura Azog. Christopher Lee en Saroumane Le Blanc, c'est évidemment un choix très appréciable, mais pour ceux qui ne connaissaient rien du personnage, c'était peut-être un indice trop évident sur son changement d'allégeance.

D'autant plus dommage que lorsque l'action est présentée à vitesse réelle (les combats dans La Moria, le duel entre Aragorn et l'Uruk-Ai Lurtz), elle est autrement plus intense et immersive pour le spectateur. Un mal hélas devenu omniprésent au cinéma comme à la télé où l'émotion assistée (regarde bien comme c'est triste, regarde bien comme c'est badass) semble de plus en plus incontournable sans que le ridicule qui en résulte bien souvent ne semble décourager les réalisateurs.

Un autre travers discernable qui ne fera que s'accentuer par la suite, un aspect théâtral et larmoyant dû à la relation contrariée entre Aragorn et Arwen notamment (auquel va s'ajouter un triangle amoureux avec la blonde Eowyn). Bon cela nous permet de profiter de la douce sonorité du langage elfique (qui a été pour Tolkien le point de départ de la création de tout son univers, je vous le rappelle) alors on leur pardonne un peu.

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Arwen et son histoire avec Aragorn ont plus d'importance que dans les livres de Tolkien (taxé de sexisme), afin de coller aux tendances de notre époque. Jackson réitérera cela en créant l'elfe Tauriel pour le Hobbit (bonne idée) et en lui collant une idylle avec l'un des nains (pas bonne idée !).

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Arwen s'apprête à faire déferler la magie elfique sur les Cavaliers Noirs. Dans le roman, C'est Glorfindel qui prête main forte à Aragorn et Frodon pour faciliter leur fuite vers Fondcombe. Liv Tyler campe avec conviction la fille d'Elrond et promise d'Aragorn qui désespère d'entendre ce dernier accepter leur union. Il faut dire que ce faisant, Arwen deviendrait mortelle et donc plus tout à fait elfe. Une sacrée responsabilité pour un homme qui se fait fort déjà de refuser un héritage pesant.

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Si Aragorn peine à faire son choix en ce qui concerne Arwen, son dévouement envers Frodon, lui, est certain du début à la fin.

Peu connu, Viggo Mortensen a profité du rôle très convoité de Grand-Pas pour faire éclater son charisme. Le comédien s'est beaucoup investi physiquement dans les combats jusqu'à recevoir des blessures comme une dent cassée qu'il demandera à être recollée.

A noter que la première saison de la série d'Amazon portera justement sur la jeunesse d'Aragorn. En espérant qu'elle ne connaisse pas le même sort que le film consacré à Ian Solo.

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Bien qu'en retrait, Orlando Bloom est marquant car totalement crédible en Legolas, l'un des personnages sans doute les plus difficiles à représenter, les elfes étant à cette époque peu visibles surtout dans des films de grande envergure (Spock ça ne compte pas !). Le comédien a particulièrement soigné sa gestuelle féline. Ses tirs à l'arc rapides comme l'éclair sont encore plus appréciables dans la version longue. Dommage que son agilité devienne excessive dans les films suivants et dans Le Hobbit.

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Cate Blanchett (Thor Ragnarock) majestueuse dans les habits éthérés de la Dame Blanche. Un personnage pour le moins énigmatique qui va apporter son soutien à la Communauté tout en lui faisant affronter ses plus grandes peurs.

On apprend dans le making-of que les oreilles elfiques sont conçues en gélatine, fragiles, mais d'une crédibilité exemplaire. Cate Blanchett avoue même que porter ces oreilles a été l'une des raisons qui l'ont poussé à accepter le rôle de Galadriel.

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Gimli, interprété par John Rys-Davies, va prouver que les Nains respirent encore dans Les Terres du Milieu. Elément comique régulier du film, on aurait aimé le voir davantage actif au combat.

Si le choix de Howard Shore en tant que compositeur pouvait apparaître au début comme étrange puisque plus habitué aux thrillers (Le Silence des Agneaux, The Cell, Seven), il s'avéra particulièrement judicieux. Là où un autre artiste aurait pu réutiliser facilement des motifs identifiables de son répertoire, Howard Shore crée un score totalement inédit qui donne une identité très forte au film en variant énormément les instruments, les ambiances et les mélodies. Tour à tour mystérieuse, délicate et tonitruante, la musique de Shore sublime totalement les images de Jackson et finit de parachever le rêve. Mais comme si cela ne suffisait pas on a droit au concours de la chanteuse Enya (dont je suis très fan) et qui a représenté un fantasme inespéré. Une adaptation décidément bénie.

Une version que j'apprécie énormément et qui tout en respectant le matériau original parvient à le sublimer !

Version Longue 

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C'est peu dire que la version longue de La Communauté de L'Anneau est indispensable aux fans du film et/ou du livre. Profitant d'un nouveau et très habile montage supervisé par Peter Jackson, cette version allongée colle beaucoup plus à l'oeuvre littéraire en proposant un contenu substantiel dont nous avions été privé au cinéma.

On découvrira entre autres des scènes supplémentaires à Hobbitebourg (avec Bilbon) et à la Lothlorien (les cadeaux de Galadriel à la Communauté). Environ 30 minutes supplémentaires qui attestent davantage de la fidélité de Peter Jackson à l'oeuvre de Tolkien.

 

 

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Commentaires

Moi aussi je trouve les ralentis embarrassants, certains moments pourraient être touchants (comme la chute de Gandalf) mais me font plus sourire en coin qu'autre chose tant on en fait des caisses, sans compter les gros plans sur les visages larmoyants de chacun des personnages. Ça fait un peu trop pour moi et du coup je ressens une émotion inverse à celle qu'on veut que je ressente (mais c'est le cas dans pas mal d'autres films). Et la romance Aragorn/Arwen fait très cinéma pour ado à mes yeux, la femme amoureuse qui accepte de changer de condition pour son bien aimé, tout ça tout ça ... Ce qui fait perdre un peu de crédibilité à Aragorn aussi je trouve. Il est badass dans plein de scènes, mais c'est que son histoire d'amour annule radicalement ce côté guerrier parfois, sans compter que c'est un personnage très manichéen (il est beau, il est gentil, il veut pas l'anneau, il veut pas de son destin de roi mais il finira par le vouloir quand même comme tout élu qui se respecte).
A part ça, je trouve que la trilogie n'a pas vieilli sinon. Et après un début un peu "enfantin" dans le monde des Hobbit, l'aventure épique commence et ça envoie avec tout une panoplie de créatures. Mes préférées sont les Ents s'il ne fallait en choisir qu'une, je trouve l'idée excellente et vraiment originale. La race des elfes et leur histoire est intéressante, même si je peine à trouver un réel attrait à Galadriel, mais c'est juste une question de goût, elle est sûrement un peu trop énigmatique pour moi.
Je ne trouve pas que Gimli soit trop réduit à un élément comique (mais peut-être parce que je n'ai pas lu les bouquins), on ressent tout de même parfois sa colère et son côté belliqueux/bourrin. Je dirais même que c'est l'un des piliers solides de la communauté, il ne faiblit jamais dans sa mission. Son concours d'orques morts avec Legolas est très sympa aussi, un bon moyen d'entremêler humour et bataille !
A titre perso les personnages que je préfère sont Boromir et Gandalf. Le premier pour son côté un peu plus contrasté que les autres, partagé entre bien et mal, désirant l'anneau pour lui-même mais aussi parce qu'il se fout la pression pour sauver son peuple. Du coup c'est une contradiction intéressante. Et en tombant sur une courte scène de la version longue des Deux Tours, j'ai un peu mieux compris pourquoi la communauté ne l'avait pas lourdé à la première occasion malgré son côté peu fiable. J'apprécie Gandalf parce que malgré tous les pouvoirs dont il dispose, il sait rester humble et malicieux, il ne se pose jamais comme chef suprême de l'expédition et remet toujours les décisions entre les mains du porteur de l'anneau (là où on aurait pu avoir un perso du genre "bon les gars c'est moi le magicien, je sais tout, vous me suivez et puis c'est tout"). Il garde un côté très humain malgré sa nature surhumaine et magique.

J'aime bien la cover que tu as partagée, il y a aussi le medley joué par Lindsey Stirling que je trouve superbe : http://www.youtube.com/watch?v=dQiNVk_u0po

Écrit par : Elo | mercredi, 25 juillet 2018

Un chef-d'oeuvre absolu et une sacrée transition dans le cinéma du divertissement (avec les Harry Potter). Ca tombait bien à l'époque, on changeait de décennie et de siècle. Après ce film, la Nouvelle-Zélande s'est offerte une popularité de masse inattendue. Depuis, le tourisme n'a cessé de croitre.

Écrit par : Flikvictor | mercredi, 15 août 2018

salut, oui en effet le pays est presque devenu Les Terres du Milieu et le village des Hobbits est toujours très bien entretenu :-)

Écrit par : Greg Armatory | jeudi, 16 août 2018

Les commentaires sont fermés.