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mardi, 28 juillet 2015

World Of Tanks [Jeux Vidéo/Critiques]

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Actuellement en Beta, le jeu de cartes stratégique en ligne World Of Tanks Generals est l'occasion idéale de revenir sur World Of Tanks duquel il est issu.

Après avoir abordé la critique de jeux vidéo sous une forme classique, puis sous forme de glossaire (Far Cry IV, GTA IV, GTA V, Assassin's Creed Rogue), voici une autre manière d'aborder le jeu vidéo et elle m'a été soufflée par mon meilleur pote Tanis qui va donc se prêter, pour ce qui est une première pour nous deux, à l'exercice de l'interview écrite.

En attendant que nous ayons terminé de la préparer, voici quelques replay de son cru, n'hésitez pas à lui laisser directement des commentaires sur Youtube et à vous abonner à sa chaîne, The Big Zoo Show, puisque ce n'est que le début d'une longue série :

Contenu de l'interview (non définitif) :

Comment as-tu eu connaissance de World Of Tanks, WOT pour les intimes ?

Jouais-tu avant aux jeux multi, aux jeux de guerre ? T'intéressais-tu déjà aux chars d'une manières générale ?

Qu'est-ce qui t'a immédiatement plu dans WOT ? Qu'est-ce que tu as trouvé moins agréable ?

Depuis quand joues-tu à ce jeu ?

Comment à évolué le jeu ? Ta manière de jouer ?

Qu'est-ce qui te plait le plus maintenant ? Des points à améliorer ?

Je sais que tu es très attaché à l'aspect communautaire et aussi à l'esprit de compétition. Que tu peux nous dire à ce sujet ? Comment sont-ils traités dans WOT ?

Quel est ton niveau de jeu ? Quels sont tes objectifs ?

Quels sont tes points forts ? Tes points faibles ?

J'ai fait la critique, il y a peu, du jeu This War Of Mine qui avait le mérite de traiter la guerre d'une manière assez inédite. Même si WOT fait la part belle à l'action et à la destruction, penses-tu malgré cela qu'il renouvelle le genre à sa manière ? A quel genre de joueurs le recommanderais-tu ?

Quels conseils donnerais-tu à un novice pour bien débuter le jeu ?

 

 

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vendredi, 24 juillet 2015

The Purge 2 : Anarchy [Cinéma/Critiques]

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Une fois par an, le gouvernement américain autorise les citoyens à commettre les crimes de leur choix durant une nuit. Chacun est libre de participer ou non à la purge, mais tout le monde est potentiellement une cible.

Bien que le concept m'attirait, je n'ai pas vu le premier film en apprenant que l'action se déroulait en huit-clos. Je trouvais cela trop limité, étouffant pour un tel propos.

Le deuxième m'a séduit pour deux raisons : le fait qu'il se déroulait en grande partie en extérieur avec des personnages très différents et l'affiche promotionnelle (ci-dessus) avec ce clown lugubre, sorte de The Crow passé du côté obscur. Il se dégage une atmosphère particulière de cette image qui semblait donner une identité forte au film.

Avec un tel sujet, on peut se dire d'emblée que tout est permis aussi question narration et mise en scène. On peut d'ailleurs craindre à juste titre beaucoup de violence gratuite, de surenchère. Curiosité malsaine ? Oui sans doute, surtout si on est un spectateur sensible à la base. Mais au-delà de cet aspect, on peut aussi espérer un fond pertinent, qui pointerait du doigt pas mal de dérives dans le pays de l'Oncle Sam comme son incapacité à renoncer aux armes à feu et son pseudo-puritanisme même si cela a déjà été fait et bien fait. Mais surtout on pense aux pulsions de l'être humain qui dans un tel contexte seraient pour le moins tentées de se libérer pleinement. Parce que forcément, selon ce qu'on a vécu, on peut se dire : et moi, est-ce que je n'en profiterais pas un peu de cette impunité ? Mais la liberté de faire du mal, même sous l'impulsion de la justice, est-elle vraiment une liberté ?

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Entre Mad Max et The Punisher, le personnage du justicier solitaire est au coeur de l'histoire et c'est tant mieux. Très présent, charismatique, mystérieux, on s'attache très vite à lui. Mais le fait d'aller contre l'esprit de la Purge ne lui attirera peut-être pas que les bonnes grâces. A noter que son interprète, Frank Grillo, s'était fait remarqué quelques mois plus tôt dans Captain America : The Winter Soldier.

La première partie nous présente les personnages quelques heures avant le début de la purge. Des gens ordinaires, proches de nous, dont on ne sait à quelle sauce ils vont être mangés. Leur vulnérabilité est évidente et elle ne fera que croître face aux menaces qui vont les cerner de toutes parts sous les formes les plus diverses : bandes organisées, snipers solitaires, gangs, escouades militaires.

On suit avec beaucoup d'intérêt le périple des héros, le réalisateur trouvant un bon équilibre entre la psychologie, la tension et l'action. Dommage qu'il tombe dans certaines facilités pour tenter de nous surprendre car certains rebondissements sont en comparaison très réussis.

Le film prend une tournure assez inattendue dans sa dernière partie :  de survival il se transforme alors en une sorte de lutte des classes. Si sur le fond, c'est plutôt une bonne idée, dans la forme, hélas, le film perd son originalité et sa subtilité en se présentant comme un action movie lambda, déconstruisant un peu trop tout ce qui avait été mis en place avant.

Finalement, la violence dont on pouvait craindre la démesure est moindre, puisque plus souvent suggérée que montrée. Elle est davantage psychologique. On a le sentiment du coup d'un film sage, classique, qui colle paradoxalement au politiquement correct de la plupart des films hollywoodiens. Mais si c'était cela la véritable audace de The Purge 2 ?

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être aussi :

Death Sentence18403154.jpgMad Max 2

 

 

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jeudi, 23 juillet 2015

Nous sommes tous beaux [Société/Photos]

 Nous sommes tous beaux

dicktats de la beauté,normes esthétiques,beauté intérieure,s'aimer tel qu'on est

Etre belle ou ne pas être... Et si la question ne se posait pas ? (Jan Saudek - Femme à la tête de mort). Dans les défiles de mode, les silhouettes filiformes sont la norme, au cinéma et dans les revues ce sont les courbes millimétrées. Il fut un temps où les rondeurs avaient la cote et s'affichaient ostensiblement en peinture. Mais dans l'absolu, aucun physique ne devrait avoir l'ascendant sur les autres, et ce, quelle que soit l'époque.

Normes, idéaux, standards, canons, clichés, références, modes, quel que soit le nom qu'on lui donne, c'est le même crime, celui qui crée des beaux d'un côté, des laids de l'autre, celui qui accuse et condamne une apparence alors qu'au même moment il en porte une autre sur un piédestal. Au nom de quoi ? De valeurs qui sont tout sauf objectives, de préférences majoritaires, mais majoritaires pourquoi ? Parce que alimentées en permanence, matraquées à coups de spots publicitaires, d'affiches, de défilés de modes, de magazines féminins et les femmes comme les hommes d'être convaincus dès le berceau que c'est la vérité et que tout ce qui dépasse ou ne se coule pas dans le moule qu'on a établi pour eux est à jeter et que si on y parvient pas c'est un problème.

Une simple idée, un point de vue, une définition reprise en choeur et par coeur à l'échelle mondiale. Et pour peu que l'on souffre d'un manque de confiance en soi, ce qui est courant durant la jeunesse lorsqu'on commence tout juste à se construire, ou suite à un traumatisme, cela peut vite devenir une source permanente d'angoisse, un mal de vivre qui nous gâche quelques années de notre existence...pour rien. Car bien sûr ce n'est pas notre faute, puisque ce n'est pas un problème.

Combien serions-nous à nous sentir bien dans notre corps si nous n'avions pas ce jugement suspendu au-dessus de notre tête telle une épée de Damoclès, si craint, si redouté, le regard implacable des autres qui nous condamnerait au premier coup d'oeil ?

diktats de la beauté,normes esthétiques,beauté intérieure,s'aimer tel qu'on est

La silhouette ne devrait être qu'un repère, une simple information pour s'habiller en fonction de sa morphologie.

Nous avons tous des critères esthétiques, mais notre perception de la beauté n'est pas naturelle, elle est du coup fortement réduite à cause donc de ce conditionnement que nous subissons dès notre plus jeune âge. C'est implanté dans notre inconscient. Il nous suffit souvent de voir la silhouette d'une femme ou d'un homme pour que se déclenche immédiatement cet automatisme qui fera qu'on l'ignorera superbement ou qu'au contraire on lui prêtera un intérêt particulier.

Prendre conscience de cette forme d'asservissement est déjà en soi une évolution, un premier pas vers la liberté.

Photoshop, le meilleur ami de la beauté ? Plutôt le pire ennemi de la vérité. Certaines célébrités sont même retouchées à leur insu sur de simples couvertures de magazine télé comme Thomas Dutronc

Et puis il y a la beauté intérieure, oui la fameuse, celle qu'on évoque souvent avec ironie, comme si elle n'était qu'un simple pansement sur une jambe de bois. Pas de quoi rire pourtant, mais plutôt de se réjouir. Car quand on parle de beauté intérieure, on parle de quoi ? De la personnalité, du parcours de vie, des centres d'intérêt, de ce que justement une apparence ne peut pas révéler et qui fera que vous saurez réellement si vous et l'autre avez de sérieuses raisons d'être ensemble et sur vos chances de faire pendant longtemps un bon bout de chemin côte à côte. Elle a donc une importance capitale. Car si vous lui accordez l'importance qu'elle mérite, la beauté intérieure changera radicalement votre perception, elle rejaillira, vous faisant accepter, vous faisant aimer ce qui au auparavant représentait pour vous un élément rédhibitoire, une tare. Elle vous rendra meilleur en vous faisant voir l'autre tel qu'il est. Meilleur pour ne pas dire moins con. Ouais, un putain de super pouvoir.  Ce n'est quand même pas rien.

Car au final quand on rejette un physique, c'est moins le problème de l'autre que notre propre problème.

Risquer de passer à côté de la femme ou de l'homme de sa vie parce que nous obéissons servilement aux diktats de la beauté en vigueur, c'est quand même une sacrée bonne raison de s'en affranchir définitivement, non  ?

En Lien :

Un témoignage qui démontre à quel point les normes, quand elles sont déifiées, peuvent pousser la méchanceté et la connerie humaines à son paroxysme : J'étais juste allée courir quand...

En évoquant sa préparation sur le film Tootsie, Dustin Hoffman en profite pour révéler ce qu'elle lui a douloureusement appris sur la dictature des normes. Bouleversant, un enseignement capital pour tous les hommes.

dicktats de la beauté,normes esthétiques,beauté intérieure,s'aimer tel qu'on est

Viens donc voir la grosse madame

(au passage merci à E. pour son article et pour sa beauté qui m'a rendu moins con)

You are Beautiful, un projet photographique de Misery Artwork

Physical Feminism par Iris Brosch

 

 

 

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mercredi, 22 juillet 2015

Dream House [Cinéma/Critiques]

dream house, thriller, drame, fantastique,

Will Atenton quitte son emploi d'éditeur pour retrouver sa femme et ses deux filles dans une maison pittoresque au coeur d'une paisible bourgade. Mais la bourgade et en particulier la demeure cache un passé douloureux connu de tous qui va lentement resurgir jusqu'à bouleverser l'existence de la famille.

Ma critique sera volontairement concise afin de vous épargner le moindre spoil assassin. A ce titre, je vous déconseille, non je vous interdis de voir la bande-annonce qui vous révèle carrément l'une des plus grosses révélations du film (à ce niveau c'est un crime !).

Avec un cinéaste de renom comme Jim Sheridan  aux commandes (My Left Foot, Au Nom du Père, Brothers), connu pour son cinéma exigeant, dramatique, humain, Dream House promettait beaucoup évidemment. Malheureusement, comme c'est régulièrement le cas à Hollywood, le tournage n'a pas été une partie de plaisir (plutôt un bras de fer) et Jim de finir par jeter l'éponge face au refus des producteurs de lui laisser le champ libre. Au final, Dream House est-il un mauvais film comme on peut le lire un peu partout sur le net ? Et bien j'ose dire que non et j'irais même jusqu'à vous le recommander chaudement (non pas de bande-annonce !!!)

Tout d'abord parce que c'est l'occasion pour Daniel Craig (Cowboys et Envahisseurs, Casino Royale, Skyfall) de casser son image de héros indestructible, de nuancer davantage son jeu et d'incarner ainsi un personnage complexe, très complexe, l'une des forces de cette histoire qui je vous le dis tout de suite est à mille lieux de celle qu'elle paraît être de prime abord. (oui, mon résumé ressemble à des tas d'autres).

Si vous être cinéphile, il est vrai que Dream House vous fera sûrement penser à d'autres films, des classiques, mais qu'importe, l'angle de vue demeure très original et le sujet même ainsi mis en scène délivre une émotion très forte, rare, qui permet en outre de marier différents genres d'une manière inédite.

Il manque sans nul doute de la profondeur dans certains personnages, de la matière à différents endroits, de la richesse dans l'écriture et la mise en images, la preuve d'un projet qui a souffert du départ d'un réalisateur intègre et investi, mais Dream House a su malgré tout conserver une identité forte et si pour vous un bon film est avant tout une bonne histoire alors foncez, vous ne serez pas déçu ! (non toujours pas de bande-annonce, je vous ai à l'oeil !!!)

 

 

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Hommage à Paul Walker [Cinéma/Hommages]

paul walker hommage,fast and furious,fast and furious 7

Un petit hommage à Paul Walker, comme ça parce que ça me prend et parce qu'on a parlé de lui récemment avec Hervé, mon meilleur pote, qui est très attaché à lui et donc naturellement très affecté par sa disparition (merci pour les photos).

Mieux vaut tard que jamais. Je ne dirais pas vieux motard que jamais étant donné que l'ami Paul était plus associé aux bagnoles qu'aux deux roues.

Les hommages, il en a eu. Un de plus, ça peut pas faire de mal, et ça peut même faire du bien, à qui le voudra, à qui pourra le recevoir et en bénéficier, d'une quelconque manière. Pourquoi pas Paul lui-même ?

Je ne suis pas croyant, mais j'ai une spiritualité et moi je me dis que les hommages, les pensées positives, les bonnes vibrations ça circule et ça circule bien, même au-delà des frontières, de toutes les frontières.

 Paul Walker.

En français : Celui qui Marche. Cruelle ironie d'un acteur qu'on a tant vu au volant d'une voiture et qui est mort sur le siège du passager. Car plus aux commandes de son destin ? Les métaphores sont très faciles.

Paul Walker.

Maintenant qu'il est au ciel, on pourrait l'appeler Skywalker. Son étoile, elle, brillera encore pour longtemps.

Il était une fois, dans une galaxie lointaine, très lointaine appelée Star System, un blond chevalier au coeur pur et au sourire toujours triomphant...paul walker hommage,fast and furious,fast and furious 7

 

____________HOMMAGES____________

Hommage à Marc Alfos

Hommage à James Horner

Hommage à Robin Williams

Hommage à Patrick Swayze

Hommage à Richard Matheson

Hommage à Anthony Goldschmidt

 

 

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mardi, 21 juillet 2015

This War of Mine [Jeux Vidéo/Critiques]

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Après un premier aperçu positif, il est temps de voir si ce jeu indépendant prometteur réussit son pari de renouveler les jeux de guerre dont on s'est sérieusement lassé depuis quelques années.

Vous appréciez les jeux vidéos parlant d'un conflit, mais marre ou pas intéressé de passer votre temps à tirer sur tout ce qui bouge ?

Apprendre par coeur des tonnes de combinaisons de boutons et de raccourcis vous décourage ?

Les jeux en 3D avec des tonnes d'effets ou les univers fantaisistes vous laissent de marbre, vous cherchez avant tout une ambiance soignée, une identité visuelle très forte ?

Et bien bonne nouvelle, This War of Mine est certainement fait pour vous.

C'est la guerre, on ne sait pas bien laquelle, mais peu importe c'est ce qui finalement est très intéressant, puisqu'à part un contexte moderne, le conflit dans TWOM pourrait se dérouler dans n'importe quel pays.

Peut-être les noms des personnages peuvent nous aiguiller sur une région plus précise, mais cela reste un détail.

http://www.cridutroll.fr/wp-content/uploads/2015/09/this-war-of-mine-6.jpg

L'interface et le gampelay sont aussi épurés que pratiques. Des icônes pour interagir avec l'environnement, on clique sur les personnages ou sur leur bio pour les sélectionner et on clique ensuite sur leur destination. On peut interrompre leurs actions à tout moment. On note en haut à gauche la température, une donnée de plus à ne pas négliger.

Avec son parti pris minimaliste, 2D et noir et blanc, ce jeu indépendant ne laisse déjà pas indifférent. Son gameplay également très épuré (point and click) finit de nous convaincre : ici la priorité c'est pas le spectacle, c'est pas la surenchère. C'est sombre, dramatique, inquiétant et réaliste grâce à un travail remarquable sur les ombres et la lumière. La vue en coupe des bâtiments est très réussie et suffit à nous plonger dans le quotidien de ces survivants très proches de nous. C'est sans doute cela l'un des plus grand mérites de TWOM, une proximité avec les personnages de par leur vulnérabilité et leur psychologie, laquelle évolue grandement selon leur confort.

Sans aller jusqu'à concurrencer les Sims, la gestion de chacun d'eux est au coeur du jeu que ce soit l'alimentation, les soins physiques et moraux, la fatigue, la protection, il faut penser/panser leurs plaies en permanence. En journée vous consacrerez l'essentiel de votre temps à entretenir la forme physique et morale des survivants (pour peu que vous ayez de quoi le faire), fouiller votre refuge de fond en comble pour trouver des ressources, à faire du troc avec les visiteurs (pour peu que vous leurs accordiez votre confiance), et à fabriquer du mobilier et des objets plus ou moins complexes via l'artisanat, indispensable pour espérer survivre jusqu'à la fin du conflit.

Une pelle par exemple vous permettra de creuser plus rapidement les décombres pour accéder à de nouvelles zones et le pied de biche se révèlera très utile pour forcer des portes verrouillées. Avec une arme, votre sécurité gagnera elle en efficacité.

Si jamais vous ne trouvez plus rien à faire, vous pouvez directement faire tomber la nuit.

http://img.clubic.com/08328950-photo-this-war-of-mine-21.jpg

La nuit venue (que naturellement on ne voit souvent pas venir), la situation change quelque peu, puisqu'il vous faudra prendre quelques décisions cruciales selon l'état de vos personnages et de vos besoins : qui aura droit à une nuit de repos (dans un lit si possible) ? Qui va se sacrifier pour le tour de garde ? (les pillages sont à craindre) Et qui va jouer les explorateurs pour ramener vivres, médicaments, matériaux et autres ressources de rigueur ? Sachant que toutes les options sont possibles avec leurs conséquences directes. Ainsi vous pouvez très bien faire dormir tous vos personnages, une partie, ou bien aucun. Prenez bien le temps de réfléchir.

Une fois votre choix fait, vous dirigez uniquement celui que vous avez désigné pour fouiner après avoir au préalable valider un lieu sur la carte qui progressivement s'enrichira de nouveaux emplacements avec leurs caractéristiques propres (nature et quantité des ressources, occupation ou non des lieux, nature, niveau et probabilité de la menace s'il y en a une). Chaque survivant disposant d'un sac à dos plus ou moins grand, cela peut directement affecter le nombre de ressources récupérables. De toutes façons dans TWOM, il faudra apprendre à faire des choix, à définir vos priorités.

Le retour au refuge peut réserver de bonnes comme de mauvaises surprises. Vous pouvez très bien rapporter quantité de ressources, mais avoir perdu l'intégralité ou une partie de celles que vous aviez laissé sur place à cause de voleurs peu scrupuleux. Sans compter que les résidents peuvent avoir été blessés plus ou moins sérieusement durant le cambriolage. Il est donc peut-être judicieux d'emporter vos biens les plus précieux lors de vos périples nocturnes quitte à sacrifier un peu de place dans votre sac, surtout si votre refuge ne bénéficie pas d'une sécurité à toute épreuve.

http://www.ninja-blues.com/wp-content/uploads/2015/05/ThisWarOfMine-OverviewOurThings.png

Une difficulté de taille dès le début : trouver un échange mutuellement profitable. Bien souvent il vous faudra vous séparer de presque toutes vos ressources pour obtenir un article très prisé comme de la nourriture ou des médicaments.

Il est un fait que This War Of Mine est aussi prenant sur le court terme que répétitif et limité sur le long terme. Le meilleur moyen de l'apprécier est donc de privilégier de courtes sessions de jeu. En sachant qu'il bénéficie d'une bonne rejouabilité grâce à l'aléatoire et à l'option qui vous permet de paramétrer votre propre partie.

En tout cas, le pari est réussi : on vit enfin la guerre du côté qu'on laisse bien trop souvent dans l'ombre : celui de ceux et celles qui veulent juste  s'en sortir en essayant de conserver un maximum d'humanité. Car pas besoin de se trouver sur le front pour se retrouver face à des dilemmes cornéliens propres à plomber votre moralité jusque-là vierge de toute salissure. Les loups ne se mangent peut-être pas entre eux, mais ne dit-on pas que l'Homme est un loup pour l'Homme ? En temps de guerre, plus que jamais !

 

L'avis d'Elo :

Pour moi qui n'ai jamais joué, les manipulations à faire ne sont pas forcément si simples que ça (bien que j'imagine qu'elles doivent l'être pour ceux qui sont un minimum habitués). Ceci dit, n'étant pas une adepte des jeux vidéo, je me suis toujours représenté le cliché du boxeur ou du tireur qui doit éliminer tout ce qui bouge (sûrement parce qu'on nous avait parlé de Mortal Kombat en cours d'allemand). Ce qui me plaît ici, c'est le réalisme de l'histoire racontée, l'idée que le personnage doit s'organiser pour survivre, à dix mille lieux des mecs à gros pectoraux qu'on nous montre dans les pubs consacrées aux jeux sur PC. Même si je n'y jouerai pas toute la journée, je trouve que l'histoire est intéressante et facilement recommandable à un public mineur (contrairement à pas mal de jeux de ce type, à ma connaissance).

 

 

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dimanche, 19 juillet 2015

Battlefield Hardline Solo [Jeux Vidéo/Critiques]

battlefield hardline 360

Le nombre d'intervenants sur un jeu, aussi populaires soient-ils, n'est, hélas, pas toujours un gage de qualité.

Critique de la Campagne Solo

Les jeux vidéo AAA où l'on campe un flic ne sont pas légion surtout en FPS. Alors quand la série Battlefield tente l'expérience, on se dit pourquoi pas d'autant qu'avec son savoir-faire, on a de quoi se réjouir !

Après avoir visionné le début du jeu sur Youtube qui m'a séduit par son immersion, j'ai voulu me faire une idée plus concrète. J'aurais voulu dire que je n'ai pas été déçu, mais c'est malheureusement tout le contraire ou presque.

Ca démarre pourtant bien. Astucieusement scénarisé, avec des personnages attachants bien croqués, on se laisse tranquillement happé par l'histoire et l'action. La mise en scène façon série télé (chaque chapitre représente un épisode) a déjà fait ses preuves dans le passé sur des références comme Alan Wake et Driver San Francisco, mais la formule semble fonctionner aussi bien sur Hardline.

Peu importe au final qu'on reprenne une recette qui marche si elle est bien adaptée et que le jeu développe autour une certaine variété et sa propre personnalité. Sauf qu'ici, c'est clairement l'inverse qui se produit. Plus on avance dans le jeu, plus on réalise qu'il n'est qu'une bête resucée de grosses licences dans un emballage qui ne fait rapidement plus illusion.

Pompant outrageusement le gameplay des dernier Far Cry avec les alarmes à désactiver, le système de marquage des ennemis, flirtant ostensiblement avec le mode détective des Batman lors des phases d'investigation (voix off en prime) sans oublier la progression de l'enquête avec les indices accumulés comme dans Driver San Francisco, Hardline dévoile son flagrant manque d'inspiration, sa paresse. 

battlefield hardline 360

En tête du casting, Kelly Hu qui incarne notre partenaire Khai Minh Dao. L'actrice est notamment connue pour avoir interprété Lady Deathstrike dans X-Men 2 face à Wolverine. Elle avait déjà joué un agent des forces de l'ordre dans la série Le Flic de Shangaï aux côtés de l'énergique Samo Hung.

battlefield hardline 360

A ce titre la séquence dans les marais des Everglades est le summum puisqu'elle cumule toutes les tares en commençant par singer une séquence quasi-identique de Resident Evil 5 avec tandem homme/femme, passage en hydroglisseur, attaque de crocos (avec un navrant QTE) et explorations de plusieurs îlots. Sauf que question intérêt et réalisation le titre de Dice est clairement à des lieux de ce que nous a offert Capcom.

C'est d'ailleurs l'un des points les plus décevants de Hardline. Hormis les personnages qui ont bénéficié d'une modélisation appréciable, graphiquement le titre manque énormément de détails. Les textures sont extrêmement fades et les ambiances en pâtissent lourdement malgré une variété indéniable des environnements.

Et il y a aussi un énorme défaut qu'on attendait encore moins venant de ce studio : le cruel manque de sensations. Les armes n'ont aucune pèche (l'ajout de vibrations dépassait le budget ?) et les déplacements sont laborieux (mention spéciale pour la course). Et ce n'est pas en ajoutant quelques gadgets (grappins, tyroliennes, re-bonjour Far Cry et Batman !) que l'on s'y retrouve surtout quand le réalisme (pourtant un minimum de rigueur) en prend un sérieux coup comme lorsqu'on peut planter le trépied d'une tyrolienne n'importe où (même quand ça frôle le ridicule), mais qu'on est incapable de grimper par-dessus un muret pour sortir de l'eau ou de lancer son grappin ailleurs qu'aux endroits prévus à cet effet.

Quelques emprunts volontaires ou non par-ci par-là auraient pu être pardonnables si en compensation Hardline avait su intelligemment exploité son potentiel. Car question potentiel, le jeu en avait un gros, c'est indéniable. Au lieu de multiplier les scripts, de réduire les zones d'action au strict minimum et de limiter la liberté du joueur par exemple dans certains dialogues où le choix de la réplique aurait pu clairement orienter le scénario dans une direction différente même à court terme et rendre l'expérience ô combien plus passionnante, on aurait pu ainsi construire sa carrière de flic avec une profondeur supplémentaire, en choisissant pourquoi pas sa spécialisation (stups, criminelle), en montant en grade, en se dénichant des contacts dans les milieux, en choisissant la manière d'opérer sur le terrain, d'enquêter... Du roleplay et un monde plus ouvert, quoi. Ce n'était pas impossible à faire,  comme souvent ça a juste été le choix de la facilité. Pourtant Roleplay et monde ouvert sont des valeurs sûres en 2015 alors il aurait doublement mieux valu s'orienter dans cette direction afin d'offrir une expérience réellement novatrice et inoubliable. Parce que personnellement un FPS en monde ouvert où l'on jouerait un flic,  j'en rêve, j'en ai même élaboré un il y a quelques années sur le papier. 

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On interpelle (ou pas) et on arrête (ou pas). Une action silencieuse (?) possible sur trois criminels maximum en même temps. Le problème c'est que le jeu n'hésitera pas à vous placer trois gangsters côte à côte (comme à la fin du chapitre dans les marais) pour baliser l'action, un exemple parmi tant d'autres. Un défaut récurrent dans Hardline : l'illusion de la liberté.

battlefield hardline 360

Je vais finir par les bons points car il y en a, n'exagérons rien et ils suffiront peut-être à séduire certains joueurs moins tatillons ou moins familiers de ce genre de jeu.

Le fait de pouvoir incarner un agent de police au milieu d'une guerre des drogues avec une partenaire plutôt attachante, le fait de pouvoir appréhender les suspects en les menottant et en usant de son insigne, les objectifs annexes intégrés, une volonté de varier l'action entre enquête, fusillade, course-poursuite et furtivité, de bonnes idées de mise en scène et bien sûr l'importance accordée aux personnages et à la narration.

Mais un jeu vidéo est avant tout un jeu, en tout cas pour moi. Sinon, autant regarder à la place une série télé digne de ce nom, non ?

Et puis déjà que les grosses licences ont un mal fou à se renouveler si en plus elles ne font plus que se plagier les unes les autres...

Alors bien sûr on pourra me rétorquer que c'est le multi l'intérêt du jeu (pour changer), mais bon s'il faut débourser à nouveau pour profiter du meilleur (le jeu est quand même à 60-70 euros), j'appelle ça se faire gentiment avoir (oui je suis poli, mais je n'en pense pas moins).

 

En Lien :

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samedi, 18 juillet 2015

what if money was no object vostfr [Société/Vidéos]


Et si l'argent n'avait plus autant de valeur, si on oubliait son importance, si la priorité était de faire ce qu'on aime, d'avoir la vie qu'on aime, d'être heureux et épanoui et de donner ainsi un autre modèle d'éducation, de société. Et si le bonheur était juste un choix personnel. Une vidéo narrée par Alan Watts, philosophe et conférencier américian.

 

 

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Je déteste la lettre m [Société/Consommation]

Je déteste la lettre m

malbouffe,consommation

Et si Ronald n'était autre que CA !!!

Impossible de lui échapper tant elle fait désormais partie de notre quotidien, de notre environnement depuis déjà plusieurs décennies. 

Telle une valeur sûre,  implantée dans le monde entier, elle est un point de repère familier qui évoque pour la plupart d'entre nous quelque chose de foncièrement rassurant, à laquelle ont été associées des vertus aussi diverses que le confort, la chaleur, la sérénité, la convivialité, le ludique.

Et bien sûr, la bonne bouffe rapide.

Le monde peut s'écrouler, elle se dressera toujours fièrement telle deux mamelles généreuses pour étancher notre soif et apaiser notre faim.

malbouffe,consommation

C'est ce qui s'appelle les prendre au berceau !

Et puis si vraiment elle n'était pas une valeur aussi sûre, s'il y avait comme on dit anguille sous roche, on ne lui ferait pas autant de pub, elle n'aurait pas autant de partenaires de confiance (cinés, bus,...).

Même les citoyens, dans un grand élan de solidarité, ont pris l'habitude de promouvoir ses bienfaits avec leurs propres moyens, faisant appel à toute leur intelligence et sans même se concerter, afin que nul ne puisse les ignorer :

malbouffe,consommation

Image de faim du monde

Non, vraiment, il faudrait être de mauvaise foi pour critiquer une enseigne aussi fondamentale de notre société.

 

En lien :

Le Capitalisme : une prison pour notre esprit

 

 

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jeudi, 16 juillet 2015

Nourrir l'Espoir : notre mission à tous ! [Méditations]

La Conviction. La Foi. La Volonté. Le Courage.

Nourrir L'ESPOIR : notre mission à tous !

l'espoir,ne pas désespérer,croire en soi

Sphinx-Colibri (trouvé ici)

Tu ne peux voyager sur le chemin sans être toi même le chemin.  -Bouddha

Sur son blog Misery & Arsenic, dans son article A part ça, rien de nouveau E. nous explique ces moments où l'on a envie de baisser les bras, lorsque tous nos efforts pour rendre ce monde meilleur apparaissent vains et que de surcroît la reconnaissance pointe aux abonnées absentes.

Ce sentiment d'impuissance est quelque chose qu'on est tous amenés à ressentir et quand on travaille dans le social ça peut évidemment être encore plus violent.

Au fil de mes expériences, je crois que j'ai fini par comprendre une chose et j'essaye à tout prix de m'y cramponner car je crois que c'est essentiel : la vertu de nos actes est la plupart du temps invisible. Le savoir n'est pas forcément un scoop, mais l'accepter fait toute la différence car c'est une liberté autant qu'un moyen simple de se focaliser uniquement sur la beauté du geste et par-là même de préserver l'espoir quelles que soient les circonstances.

Nous ne devons pas seulement espérer, nous devons incarner l'espoir, corps et âme, l'endosser comme une seconde peau au point qu'il devienne instinctif.

La bonté doit exister même si c'est parfois juste pour elle-même. Car nous ne sommes pas des dieux, nous sommes incapables de mesurer ses effets. Mais cela ne doit pas être un argument pour s'en défaire. Car sans vouloir partir dans des bondieuseries, nous pouvons choisir de symboliser ce que nous voulons pour nous-mêmes et pour les autres, devenir un miroir de l'humanité dont nous faisons partie. Et que voulons-nous refléter ?

L'Effet Papillon Boule de Neige

Ce fameux effet papillon, on en voit rarement les effets et pourtant chaque minute qui passe voit nos actes et nos choix affecter l'existence des autres... mais inversement aussi, et cela, on a tendance à l'oublier.

Des gens ont eu une influence positive primordiale sur nous et ils n'en ont jamais rien su et nous-mêmes parfois n'en sommes pas conscients. cela rend plus philosophe. Nous ne devons pas cesser d'aider les autres, même si parfois nous pensons que cela ne sert à rien (que l'égo entre en jeu ou pas dans l'histoire). Nous ne devons pas cesser car nos actes ont une portée, un sens quels qu'il soient, qui nous échappent et dont ne pouvons percevoir les retombées ou alors à moindre échelle.

Parfois le temps qui passe et les témoignages nous permettent de comprendre l'importance de ce que nous avons fait (délibérément ou non), mais ce n'est pas une science exacte et il vaut donc mieux ne pas attendre ardemment de retours, la surprise d'en avoir n'en sera que plus appréciable. Mais c'est aussi pour cela qu'il est important de témoigner, de faire savoir à quelqu'un l'influence positive qu'il a eu sur nous. Car ce faisant, nous participons pleinement à la force de l'effet papillon. Notre témoignage va se transformer en espoir mutuel. Et l'espoir est la plus grande force de l'humanité, il peut soulever des montagnes (bon, il le fait rarement, car il a mieux à faire !)

L'effet papillon est un effet boule de neige et c'est très important de se le rappeler. Pour accomplir de grandes choses, nul besoin d'accomplir toutes les étapes, il suffit que chacun participe, fasse sa part (dixit Colibris !). Un simple sourire offert à une personne en détresse peut sauver des dizaines ou des centaines de vie par simple effet de ricochets et ainsi inspirer l'espoir le plus vivace. Et l'espoir n'a jamais été aussi important, non ?

J'ajouterais que chacun est un modèle de vertu potentiel pour tous les autres et qu'au lieu de se dire : "Ca ne sert à rien si je suis la/le seul(e) à le faire" (ce qui cultive le désespoir général) il est préférable de se dire : "Je peux inspirer et renvoyer une image positive du monde". Car qu'est-ce qu'un être humain sinon un monde meilleur en devenir ? 

Comme on dit si bien : le monde est ce qu'on en fait. On a le droit d'être découragé, mais pas d'être désespéré. Et c'est un pessimiste de nature qui vous dis ça. Vous voyez qu'il y a de l'espoir !

Un grand merci à E. pour m'avoir inspiré cet article grâce au sien. L'illustration parfaite des vertus de l'effet papillon !

 

 

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mercredi, 15 juillet 2015

14 juillet 2015 à Tours [Photos]

Mardi 14 juillet 2015. Tours. 23h00. Au-dessus de l'Ile Simon.

L'incontournable feu d'artifice du 14 juillet résonne et déploie sa féerie dans le ciel nocturne sous le regard ébahi des nombreux spectateurs. Ca fuse, ca éclate, ça serpente, ça explose, ça détone, ça étonne,...

Merci Elo pour avoir donné encore plus de magie à cet évènement et pour ces magnifiques témoignages à partager :

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dimanche, 12 juillet 2015

California Dreamin' par Sia [Vidéos/Clips]

Un classique de The Mamas & The Papas (déjà maintes fois revisité) adapté cette fois par Sia dans une version résolument plus dramatique. Sa voix profonde et vibrante fait une fois de plus son effet. A noter que la chanteuse est très régulièrement associée à de grosses productions cinématographiques (Gatsby le Magnifique, Fifty Shades of Grey, Hunger Games,...)

 

En lien

Chandelier par Sia

Elastic Heart par Sia

 

 

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samedi, 11 juillet 2015

Réalité [Cinéma/Critiques]

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Et si la réalité n'était qu'un fantasme ?

Avec Rubber, Quentin Dupieux nous avait déjà offert un trip visuel et narratif à des lieux du cinéma traditionnel. Avec Réalité, il achève brillamment son ambition : celle de réinventer le 7ème art en le déconstruisant de A à Z.

Un sanglier amateur de VHS, un producteur exigeant et fantasque à la recherche d'un Oscar, un caméraman lunaire au destin inouï, une fillette curieuse et solitaire, un homme qui aime se travestir, un acteur en costume qui souffre d'eczéma, si rien ne semble rapprocher tous ces personnages, les évènements vont inexorablement les lier au-delà de l'imaginable.

Avec des moyens dérisoires, Réalité fait aussi bien qu'Inception si ce n'est plus. Réalité est une plongée fascinante dans les méandres de la perception, de la narration et bien sûr de l'esprit. Lequel ? Ce sera à vous de le découvrir. Mais le mystère demeurera toujours, c'est une certitude et c'est ce qui rend le cinéma de Quentin Dupieux si singulier et si indispensable.

Parce que Quentin ne cherche pas à raconter quelque chose de précis, encore moins se raconter lui-même (de son propre aveu), il parvient encore mieux à créer une logique, un équilibre remarquable au sein d'une histoire chaotique qui à première vue se refuse à toute analyse et toute cohérence.

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Chabat en quête du cri ultime. Le départ d'une aventure qui va transcender tous les genres et briser tous les codes.

En associant intimement délire inconscient, manipulation, schizophrénie, aliénation, dimension parallèle, Quentin convie ni plus ni moins la richesse thématique de Philip K. Dick.

Réalité parle de cinéma, de quête de la réalité, de raison, de sens, ou pas du tout. Car Réalité est certainement plus que tout un miroir dans lequel se reflète ce que chaque spectateur a envie et besoin d'y voir. On parle de chef d'oeuvre dans Réalité et il est un fait que Réalité peut se vanter d'en être un. En tout cas personne ne pourra prétendre le contraire, vu que probablement personne n'existe.

A noter la présence de John Glover qu'on avait déjà pu apprécier dans L'Antre de la Folie (chef-d'oeuvre de Carpenter avec lequel Réalité possède une parenté indéniable puisqu'ils jouent tous deux sur la perception, les obsessions et les peurs) qui ici incarne Zog, un réalisateur au talent pour le moins douteux que le producteur Bob Marshal (Jonathan Lambert) va apprendre à connaître pour le pire, mais aussi pour le meilleur...

 

 

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lundi, 06 juillet 2015

Collision [Cinéma/Critiques]

collision.jpg

par le réalisateur de Puzzle/Third Person

Chaque décision entraîne des conséquences pour soi et pour les autres...

Los Angeles. En l'espace de quelques jours, plusieurs hommes et femmes vont influencer leur destin, directement ou indirectement, parfois jusqu'au drame, mais parfois aussi jusqu'au miracle. 

Sur fond de racisme omniprésent, le réalisateur/scénariste oscarisé Paul Haggis brosse le portrait d'une société américaine sur le fil du rasoir, où la haine et la frustration peuvent embraser l'âme et le coeur à la moindre étincelle.

Personne n'est ni tout blanc, ni tout noir. Au sens propre comme au figuré, pourrait-on dire en découvrant la complexité des personnages luttant autant contre les autres que contre eux-mêmes dans une jungle urbaine qui encourage facilement la loi du talion.

Mais malgré les difficultés à se préserver et à respecter l'autre, il y a toujours l'espoir de se découvrir meilleur qu'on ne le pensait. A ce titre la scène de l'accident de voiture offre un moment d'émotion d'une intensité rare.

Paul Haggis choisit des situations délibérément précises, inhabituelles pour titiller là où ça fait mal, n'hésitant pas à malmener ses héros dans ce qu'ils ont de plus intime et aussi de plus destructeur : leur égo.

Car tout vient de là au final, qu'on parle de guerre, de bagarres de rue, de terrorisme ou encore de conflits domestiques, c'est toujours de là que vient le mal : cet égo, démesuré, insatiable qui nous fait devenir monstre et voir les autres comme des ennemis, instinct primaire du barbare conquérant qui perçoit le monde de manière binaire : si tu n'es pas comme moi, si tu ne penses pas comme moi, alors tu es contre moi.

L'égo et l'argent, nos deux némésis, parfois si intimement liés, deux amants maudits, deux cadeaux empoisonnés dont il nous faudra trouver nécessairement le remède pour (re)trouver notre humanité.

Avec Sandra Bullock (Gravity), Brendan Fraser (La Momie, Endiablé), Matt Dillon, Thandie Newton (Mission Impossible 2, Les Chroniques de Riddick), Michael Peña (Gangster Squad), Ludacris (La saga Fast and Furious), Ryan Phillippe (Franklin), Jennifer Esposito, William Fichtner (Contact), Tony Danza (Don Jon),...

A noter que Terrence Howard et Don Cheadle ont incarné le même personnage à savoir le Lieutenant-Colonel Jim Rhodes, le premier dans Iron Man, le second dans Iron Man 2 et 3.

 

 

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samedi, 04 juillet 2015

Girl Power, Fast and Furious and Expendables [Cinéma]

Girl Power, Fast and Furious and Expendables

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On attend toujours une suite spirituelle à Haywire (Piégée) qui ne se contentait pas de miser sur les compétences martiales de Gina Carano, mais lui offrait également un vrai personnage au service d'une vraie histoire. Par la suite elle a tourné dans le médiocre In the Blood de John Stockwell (Christine) qui a lui-même mis en scène Paul Walker aux côtés de Jessica Alba dans Bleu d'Enfer.

Il y a encore quelques années les noms de Gina Carano et Ronda Rousey étaient inconnus aux spectateurs. Mais en l'espace de quelques films, ces deux championnes de MMA (Mixed Martial Arts) ont su taper dans l'oeil, au sens propre comme au figuré.

Certes, hormis Piégée de Soderbergh, les deux femmes sont pour l'instant cantonnées à jouer les action-girls dans des grosses productions peu subtiles, mais force est de reconnaître que cela leur a permis à chacune de se mettre en valeur. Où comment allier sensualité, puissance et souplesse devant une caméra complice.

A noter que la saga Fast and Furious est paradoxalement le tremplin du Girl Power au cinéma. En premier lieu, elle a permis d'asseoir la popularité de Michelle Rodriguez (Avatar) qui elle-même incarnait une boxeuse dans son premier film Girlfight, film réalisé par Karyn Kusama (Aeon Flux, Jennifer's Body) l'une des rares réalisatrices avec Kathryn - ex Mme James Cameron - Bigelow (Point Break, Strange Days, Démineurs) à faire un cinéma où la femme et l'homme ne sont pas cantonnés à leur archétype primaire. 

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Dans Fast and Furious 6, Gina Carano joue aux côtés de Dwayne Johnson, la boucle est bouclée, puisque The Rock est lui-même la meilleure reconversion de ces dernières années d'un artiste martial au cinéma.

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Si le combat final entre Stallone et Van Damme (Expendables 2) et celui contre Mel Gibson (Expendables 3) avaient pu profiter d'autant de chorégraphie cela aurait pu rendre les films en eux-mêmes un peu plus recommandables. Car le combat contre Van Damme, à part miser sur les promesses, n'a absolument rien de mémorable si ce n'est un montage scandaleux pour nous faire croire à un semblant de travail. Si Sly a eu une excellente idée avec ce concept (Le titre Expendables renvoyant au terme "Remplaçable" qu'il s'approprie dans Rambo II) il n'a pas su l'exploiter autrement qu'artificiellement et le succès aidant, l'inspiration a rapidement céder la place au marketing. A noter qu'avec Rounda Rousey, Statham est le seul acteur à intégrer à la fois Expendables et Fast Furious. Il faut dire que sur la saga de Stallone c'est lui qui fait le show (heureusement qu'il est là) et le voir en bad guy provoquant la bande à Toretto, était sans doute inévitable même si l'intro du 7ème opus rappelle un peu trop fortement le Transporteur. Mais comme pour mieux boucler la boucle, on se souvient que Matt Schulze, qui incarne l'irascible Vince dans Fast and Furious et Fast Five, est également le bad guy qu'affronte Statham dans le premier Transporteur. Pas de hasard.

Dans Fast and Furious 7 c'est au tour de Ronda Rousey de jouer des pieds et des poings (elle aussi contre Michelle Rodriguez, sacré destin !) après avoir fait parler la poudre dans Expendables 3. On retrouve d'ailleurs aussi Tony Jaa (la trilogie Ong Bak, L'Honneur du Dragon) dans FF7 qui pourrait suivre Jackie Chan et Jet Lee dans une hypothétique carrière aux states...pas forcément une bonne chose quand on voit ce que ça a donné dans la majorité des cas pour les deux susnommés.

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Et pour couronner le tout, Gal Gadot, Gisèle dans la série Fast and Furious, fort de sa renommée accède au rôle très convoité de Wonder Woman pour le crossover très attendu opposant Batman et Superman. Le rôle de la super amazone a par ailleurs échu pendant un temps à Gina Carano, sous forme de fantasme tout du moins, dans l'esprit de certains fans (au hasard, moi !).

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On peut penser ce qu'on veut de cette série qui comme toute série connait des hauts et des bas, mais force est de reconnaître qu'elle a le don de mener ses participants en haut de l'affiche.

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En matière de Girl Power au cinéma, on peut dire que Angelina Jolie (Wanted, Salt) a bien ouvert la voie. L'occasion de rappeler que Marvel la courtise actuellement pour réaliser l'adaptation du comic Captain Marvel avec peut-être Charlize Theron (Mad Max : Fury Road) dans le rôle-titre. On croise les doigts...

Les producteurs de la série Expendables espèrent faire du Girl Power un argument commercial majeur. Si le casting complet de Expandabelles (Vous avez le droit de rire) n'est pas encore connu, il devrait réunir des actrices de renom familières du cinéma d'action.  Quant à savoir si elles auront droit à des rôles et un scénario dignes de ce nom, rien n'est moins sûr...Soderbergh, au secours !

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En Lien

Les Meilleurs Combats du 7ème Art

 

 

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mercredi, 01 juillet 2015

A la Poursuite de Demain [Cinéma/Critiques]

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Le monde est ce qu'on en fait, le futur aussi.

Après avoir donné un coup de fouet à l'animation (Le Géant de Fer, Les Indestructibles et Ratatouille, excusez du peu !), après avoir fait ses armes sur le cinéma live avec Mission Impossible : Protocole Fantôme (inégal, mais efficace), Brad Bird poursuit sur sa lancée avec le dernier Disney. 

Fort déjà d'un pitch intrigant, de la présence du charismatique George Clooney (Une Nuit en Enfer, Gravity) et donc d'un réalisateur surdoué, A la Poursuite de Demain promettait beaucoup sur le papier. Mais non seulement, il tient ses promesses, mais il les dépasse très largement.

Cela dit, pour apprécier la chose, il faudra peut-être faire le deuil d'un souhait : celui de voir toute l'histoire prendre place dans le monde futuriste dont on ne profitera surtout que l'espace d'un long plan séquence par ailleurs assez ébouriffant. Mais rassurez-vous c'est un mal pour un bien. Car c'est justement de cette apparente privation que va naître le moteur de l'intrigue et la passion du spectateur qui en découlera rapidement.

a la poursuite de demain,tomorrow land

Les enfants sont vraiment épatants, faisant montre d'une énergie et d'une assurance qui participent grandement à la réussite du film. Grâce aux nombreuses cascades et aux interactions avec l'ami George, on oublie rapidement leur âge et leur apparente fragilité. Si A la Poursuite de Demain ne prend pas les adultes pour des abrutis, il ne prend pas non plus les enfants pour des écervelés, qu'ils soient dans le film ou devant. A voir donc impérativement en famille !

Car oui, A la Poursuite de Demain est passionnant et l'on ne peut que s'enthousiasmer de voir Brad Bird à nouveau en pleine possession de ses moyens (co-scénariste) dans un cinéma qu'il maîtrise à la perfection. On retrouve donc dans ce film toutes les qualités observées dans ses réalisations précédentes : pluralité des thématiques qui se complètent et s'entrecroisent avec une fluidité exemplaire, enfants et adultes traités d'égal à égal, maturité du propos, visuel ultra léché, rythme effréné, humour bien dosé et mise en scène inventive.

Mais s'il n'y avait eu que cela, Brad Bird n'aurait fait que se répéter en quelque sorte. Heureusement, et c'est la grande surprise, sous ses allures de divertissement de luxe pour enfants nourris au matérialisme, A la Poursuite de Demain se fait le porte-parole d'un espoir et d'une vision du monde adressés aux spectateurs de 7 à 77 ans.

Si Disney a su dans le passé sensibiliser les plus jeunes sur des sujets graves, avec ce film, c'est comme si le studio prenait enfin pleinement conscience de son influence et par là-même de sa responsabilité. Divertir, c'est bien, émouvoir, c'est bien aussi, mais faire réfléchir, ouvrir l'esprit c'est encore mieux. Et le fond est d'autant plus percutant qu'on ne l'attend pas et que la forme aide grandement à l'assimiler.

a la poursuite de demain,tomorrow land

Pas de remise entre ex-professionnels de la médecine : Hugh Laurie (Dr House) va faire payer cher ses consultations à George Clooney (Urgences).

Plusieurs couches d'intrigue amènent une profondeur insoupçonnée. L'ambition initiale de simplement nous transporter dans un monde imaginaire devient subtilement une véritable ode à la persévérance, au fameux changement tant galvaudé par les politiciens.

Faire que le spectateur se sente (re)devenir subitement citoyen responsable de son propre destin autant qu'acteur du monde est certainement le plus grand effet spécial du film.

Disney inspirant aussi positivement les masses, voilà de quoi se réjouir pour l'avenir !

 

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La Crise est salutaire

Qu'est-ce qu'être un héros aujourd'hui ?

 

 

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