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lundi, 29 juin 2015

Puzzle/Third Person [Cinéma/Critiques]

third person film

Tout le monde a droit à une seconde chance.

Pour ceux qui désespéraient de revoir Liam Neeson dans autre chose qu'un film d'action nerveux, Third Person devrait leur apporter satisfaction. D'autant que le personnage complexe incarné par l'acteur n'est pas le seul ingrédient susceptible de combler le spectateur avide d'émotions et de surprises. Loin de là.

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Liam Neeson (Krull) et Olivia Wilde (Cowboys et Envahisseurs, Time Out, Her). L'écrivain et sa muse. Une relation d'amour/haine avec laquelle chacun apprend à composer. Mais pour combien de temps ?

Third Person s'inscrit dans un genre très populaire aux Etats-Unis : le film choral. Intimement lié à la comédie sentimentale, ce type d'histoire se caractérise par plusieurs histoires narrées en parallèle.

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Avant Jupiter Ascending, Mila Kunis (Le Livre d'Eli, Blood Ties) jouait déjà les femmes de ménage esseulées.

Doté d'un casting déjà fort séduisant, Third Person (rebaptisé Puzzle en français...) ne se contente heureusement pas de miser sur son affiche.

Si deux histoires en particulier se détachent rapidement de par leur plus grande exploitation, il vient un moment où l'on comprend que rien n'a finalement été négligé. Sans égaler Cloud Atlas en terme de connexions, ceux qui ont aimé la structure si particulière du chef-d'oeuvre des Wachowski devraient apprécier dans Third Person sa complexité qui se laisse dévoiler lentement et subtilement.

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James Franco (127 Heures) a bien besoin de réconfort pour se remettre d'un drame mettant en cause son ex-compagne. Mais aura-t-il la force de se mettre un peu à sa place ?

Il faut dire que le réalisateur n'est franchement pas un amateur. Scénariste également sur rien moins que Million Dollar Baby, Casino Royale ou encore Terminator Renaissance, Paul Haggis connait son affaire pour ce qui est d'écrire des histoires matures où intensité, réflexion et sensibilité s'équilibrent parfaitement. Il l'avait prouvé avec son premier film, Collision, un drame dans lequel déjà plusieurs personnages se télescopaient, impactant réciproquement leur destin.

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Adrien Brody (Le Village, Predators) et Moran Atlas font banc d'à part. Une rencontre fortuite qui va bouleverser leur existence.

A ce titre, on peut dire que Third Person est l'aboutissement de cette formule. Mais pas forcément comme on s'y attend et c'est ce qui en fait une oeuvre vraiment remarquable.

 Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

Cloud Atlas Contagion Men, Women & Children

Les petits mouchoirs

 

 

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dimanche, 28 juin 2015

La French [Cinéma/Critiques]

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Entre Heat et Les Incorruptibles

Le film French Connection et sa suite tournés dans les années 70 mettait en vedette la police américaine dans sa tentative de juguler la fameuse filière d'héroïne aux Etats-Unis dans le premier, à Marseille dans le second.

Dans La French de Cédric Jimenez (Aux Yeux de Tous), on suit cette fois l'enquête côté police française avec rien moins que le célèbre Juge Michel dont la croisade pour démanteler le réseau tentaculaire du parrain Gaëtan Zampa constitue le coeur de l'intrigue.

Jean Dujardin (99 Francs, Lucky Luke, The Artist) et Gille Lelouche (A Bout Portant) sont très amis dans la vie. Jusque-là indirectement réunis à l'écran (Les Petits Mouchoirs, Les Infidèles), une franche collaboration était inévitable et même souhaitable. Et d'avoir choisi d'en faire des ennemis jurés plutôt que les meilleurs potes du monde est déjà en soi une excellente idée.  Les voir chacun évoluer dans leur sphère avec leurs méthodes, leur partenaires, leurs espoirs et leur désillusions devient vite passionnant. (A noter la présence de Eric Collado, complice de Dujardin à l'époque des Nous c'est Nous, dans un contre-emploi intéressant).

A l'instar de Guillaume Canet pour Ne le dis à Personne, Cédric Jimenez parvient à insuffler une dynamique et un esprit typiquement américains dans un cadre 100% français, mariant parfaitement deux visions du cinéma qu'on a trop souvent opposer en pensant qu'il était impossible de faire autrement.

La mise en scène est à la fois épurée et inventive, les personnages attachants et bien croqués, l'action sobre et la tension subtilement placée happent le spectateur du début à la fin sans jamais le lâcher. On rit, on frémit, on verse une larme, le réalisateur et les acteurs nous offrent un vrai moment de cinéma avec tout ce qu'on peut souhaiter y trouver. Mention spéciale à Céline Sallette (Vie Sauvage) qui donne à nouveau beaucoup de corps à un personnage de femme et de mère qui tente de préserver et de se préserver d'une menace latente. On regrettera en revanche le manque flagrant de consistance de Christiane Zampa incarnée par Mélanie Doutey (Madame Lelouche à la ville).

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Costard seventies, accent marseillais, Benoît Magimel (Mon Pote, Les Petits Mouchoirs) se fait visiblement plaisir en jouant les porte-flingues de Zampa.

Si on craint au départ de le voir surjouer et cabotiner, Jean Dujardin surprend et en profite pour enrichir sa filmo avec un rôle très emblématique qu'il endosse avec beaucoup de conviction, jouant de sa légèreté d'une manière inédite puisque son apparente ironie est ici  le complément salutaire de sa formidable persévérance mise régulièrement à l'épreuve face à un système dépassé quand il n'est pas tout simplement corrompu.

Gille Lelouche incarne le grand méchant avec une certaine aisance, mais on ne peut s'empêcher de le trouver incomplet voire même effacé. Napolitain d'origine, ses quelques répliques en italien ne suffisent sans doute pas à nous convaincre même si son face à face avec Dujardin répond plutôt bien aux attentes (renvoyant à celui de Pacino/De Niro dans Heat dans une moindre mesure). Pour autant, il manque de la matière afin de donner à leur relation la profondeur nécessaire et lorsque certains évènements majeurs se produisent, Zampa, malgré quelques coups de colère, n'atteint pas la dimension espérée.

Il aurait d'ailleurs mieux valu creuser davantage le scénario de ce côté plutôt que d'inventer un passé de joueur compulsif à Pierre Michel ce qui n'a d'ailleurs pas du tout été du goût de sa famille qui n'a jamais validé le film. Il est un fait que la relation de Michel avec la jeune Lilly et le destin de celle-ci suffisaient largement à justifier l'investissement du héros dans son travail. Malgré donc toutes les bonnes intentions des producteurs, l'hommage s'est transformé en cadeau empoisonné. Très regrettable.

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

Blood Ties Mesrine : L'Instinct de mort Mesrine : L'Ennemi public n°1

 Gangster Squad Les Incorruptibles Heat

 

 

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mercredi, 24 juin 2015

Microsoft, Maxi Arnaques ! [Société/Technologie]

Un Système d'exploitation

qui n'a jamais aussi bien porté son nom

 

Microsoft, en tant qu'acteur de la transformation numérique en France, aide les individus et les entreprises du monde entier à exploiter pleinement leur potentiel.

- Page d'accueil du site officiel de Microsoft -

Oui Microsoft a beaucoup d'humour. Ou alors il a accidentellement mélanger les mots et altéré le sens de sa définition :

Microsoft, en tant que dictateur de la domination numérique en France, exploite les individus et les entreprises du monde entier afin d'atteindre pleinement son potentiel.

Microsoft annonce actuellement un changement de ses conditions d'utilisation à partir d'août (bien sûr pour le bien de tous). Sachant que comme d'habitude, si vous voulez vous y opposer ce sera à vous de faire le nécessaire. Si vous laissez faire, si vous vous en foutez, si vous oubliez, si vous avez pas le temps, pas le courage de regarder ce que ça va impliquer pour vous, et bien ça voudra dire que vous êtes d'accord, favorable, enthousiaste,...

Pour rappel Microsoft c'est tout ça et tout ce qui s'y rapporte :

  • WindowsWindows
  • OfficeOffice
  • SurfaceSurface
  • Windows PhoneWindows Phone
  • Smartphones et MobilesProduits Nokia
  • XboxXbox
  • SkypeSkype
  • MSN FranceMSN France
  • BingBing
  • Microsoft Store Microsoft Store

Ouais, ça fait beaucoup (trop), un vrai empire financier comme Coca Cola, Disney, Apple et autres Facebook. Une belle vitrine, bien sous tous rapports, faite pour faciliter la vie aux citoyens que nous sommes, épris de confort, de facilité d'accès.

Mais il y a le revers de la médaille, les coulisses, les petites lignes du contrat.

Bah déjà le simple fait de connecter des tas d'offres et de services (listés donc ci-dessus) si cela se présente dans un premier temps comme un sacré avantage, il est permis à Microsoft d'intégrer une ou plusieurs conditions fort déplaisantes pour être paradoxalement assuré que nous ne refuserons pas le nouveau contrat. Bah oui, parce que ça signifie se priver de tous les services dont nous avons l'habitude de profiter. En gros, Microsoft sait pertinemment que l'on préfèrera accepter docilement de se faire embrasser les fesses (pour parler poliment) plutôt que revenir à l'âge de pierre et se couper du monde. Oui un peu comme certains employeurs qui n'ont aucun scrupule à exploiter leurs employés fraichement débarqués qui ont tellement peiné à obtenir un emploi qu'ils n'auront pas la force de se révolter de peur de perdre tous les avantages liés (salaire en tête).

Si vous prenez la peine de lire les nouvelles conditions d'utilisation (je vous le recommande, même si ce n'est qu'en partie) vous lirez entre autres que ça implique l'acceptation de tout un tas de choses pas très explicites auxquelles il faudra là encore accéder en détails pour comprendre à quelle sauce on va être mangé et puis il y aussi les partenaires de Microsoft qui vont se faire un plaisir de récupérer vos infos personnelles en sachant que bien sûr chacun d'eux à ses propres conditions d'utilisation. Microsoft en liste une partie, mais pour avoir les autres, faudra prendre le temps de chercher. Vous voyez le tableau.

En fait on peut résumer la stratégie de Microsoft comme celle de n'importe qu'elle entreprise adepte du capitalisme en une phrase : rassurer et décourager. Rassurer dans un premier temps et même flatter le client/consommateur c'est vital. Microsoft n'a rien d'une association humanitaire, mais elle fera tout pour vous en donner l'impression.

Si vous doutez de sa bonne foi par expérience et/ou lucidité et/ou intuition, alors là Microsoft sort l'artillerie lourde : le labyrinthe de la procédure à l'image de la complexité aliénante du processus administratif (admirablement illustré dans Les 12 Travaux d'Astérix) :

Si je dis tout ça ce n'est pas seulement parce que Microsoft annonce implicitement de nouvelles façons de nous soumettre, c'est aussi parce que je viens d'en subir une.

It's a Live, it's surtout a shame !

Inscrit sur le Xbox live (Console Xbox 360), Microsoft m'a gentiment prélevé 6,99 euros début juin pour un abonnement Gold (accès au multijoueur, offres spéciales) que je n'ai absolument pas demandé. Je ne l'ai tellement pas demandé que je ne m'en suis aperçu que maintenant et accidentellement. J'avais profité du Gold offert de mai, mais pas con j'avais pris soin de désactiver le renouvellement automatique afin que ce cadeau ne devienne pas empoisonné (entre ceux qui ne savent pas et ceux qui oublient, Microsoft s'en met plein les poches évidemment pendant ce temps-là en pouvant prétendre très innocemment que c'est seulement de la faute des joueurs).

Mais ce que je ne savais pas c'est que Microsoft n'a pas attendu le mois d'août pour mettre à jour ses conditions d'utilisation du Xbox Live. A savoir qu'il n'est plus possible d'accéder aux paramètres de son compte depuis l'interface de la console, il faut se rendre sur le site Xbox.com (traduit partiellement en français si vous avez de la chance...décourager...décourager...)

A cause d'un souci d'adresse mail (dont je vous épargne les détails), j'ai déjà peiné (c'est un euphémisme) à accéder à mon compte, mais ce fut pour réaliser au final que si j'ai bien réussi à désactiver le renouvellement automatique, je ne peux en aucun cas supprimer le mode de paiement enregistré (qu'on pouvait supprimer très simplement avant depuis l'interface de la console et ce après n'importe quel achat). Désormais si on veut supprimer un mode de paiement, il faut obligatoirement en donner un autre au préalable (si c'est pas de la dictature !) Donc par exemple si je veux éviter que "l'accident se renouvelle" et que mon compte soit débité d'un certain montant (Heureusement qu'ils m'ont pas débité de l'abonnement annuel de 60 euros), et bien je ne peux pas, c'est impossible comme ils disent très clairement (ça au moins c'est explicite).

Vous me direz, vu que le renouvellement automatique est désactivé, pas de souci. Sauf que comme dit précédemment c'est ce que j'avais fait consciencieusement, mais manifestement la mise à jour de leurs nouvelles conditions (que j'ai du signer en allumant simplement ma console) a reboot le système et réactiver "accidentellement" par défaut le renouvellement automatique. C'est ballot, mais c'est surtout du vol qualifié ! Et encore une fois combien vont réaliser tardivement la manoeuvre, remplissant sans le savoir les caisses de Microsoft de la plus vicieuse manière.

Un peu comme votre banque qui vous ajoute de manière totalement illégale et sans le moindre consentement de votre part des services payants de quelques euros. C'est pas grand-chose quelques euros, mais quelques euros multipliés par le nombre de clients...Et qui va s'en apercevoir, et sur ceux qui s'en apercevront combien vont s'en plaindre ? Oui parce que presque toutes les banques le font justement parce que quasiment personne ne dit rien (oui c'est triste, mais nous les encourageons indirectement à poursuivre leurs méfaits). 

Rassurer et décourager...

 

En Lien

Facebook, Oculus Rift, Kickstater et Internet

Le Capitalisme : une prison pour notre esprit

 

 

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mardi, 23 juin 2015

Hommage à James Horner [Musiques/Cinéma]

james horner

Chapeau bas l'artiste...ou plutôt casquette puisque c'était son couvre-chef attitré. En tout cas, je te tire la mienne.

James Horner nous a quitté hier, victime d'un crash à bord de son avion. (Je remercie au passage Two Steps from Hell qui m'a appris la nouvelle depuis sa page facebook).

L'un des plus grands compositeurs d'Hollywood s'était fait connaître du grand public grâce à Titanic, mais ses fans (dont je fais partie) connaissaient et appréciaient son travail depuis les années 80.

S'il n'a pas toujours su s'affranchir de ses propres références (son grand défaut), il a su toucher tous les genres et avec le temps son répertoire a pu malgré cela considérablement se renouveler.

On le regrettera beaucoup et on écoutera ses oeuvres dorénavant avec encore plus d'émotions, d'autant que le ciné-concert de Titanic à Paris a lieu vendredi prochain. Un sacré hommage en perspective.

Je prévoyais depuis un moment de lui consacrer un Best Of, malheureusement ce sera en cette occasion :

Le Elora's Theme de Willow, sans doute l'une de ses plus belles créations à mes yeux ou plutôt à mes oreilles sinon la plus belle, impossible de ne pas frissonner et de ne pas avoir les yeux qui brillent. Elle a en outre le mérite de rassembler le grandiose, l'angoisse et le burlesque. Mais c'est également la sonorité de cette oeuvre qui va conditionner énormément, tout comme celle de Titanic, ses oeuvres ultérieures. Paresse ? Manque d'inspiration ? Attachement forcené à son propre travail ? Je vous laisse seul juge.

Le répertoire classique a semble-t-il été aussi pour lui une grande source d'inspiration...

 

J'ai un attachement particulier pour cette musique qui ouvre le film L'Homme Bicentenaire avec Robin Williams (décédé tragiquement lui-même l'année dernière). Elle rompt énormément avec les habitudes de Horner et demeure assez unique de ce point de vue. Tout en nuances, elle évolue avec parfois de brusques changements de rythme et semble s'improviser au fur et à mesure, comme animée d'une volonté propre. J'avoue préférer la musique au film et j'en suis venu naturellement à les dissocier à l'instar de Tron Legacy. A noter une deuxième collaboration après Titanic de James avec Céline Dion sur le titre When You looked at me que je préfère largement à My Heart will go on, surestimé à mon goût. Céline l'a d'ailleurs tellement interprété qu'elle a elle-même confessé son désintérêt pour cette chanson.

Méconnus, Krull et sa BO au diapason élèvent pourtant la Fantasy au firmament. James Horner au sommet de son art ! L'album entier est de la même générosité, ce qui est devenu plus rare au fil du temps à mon sens.

Pas d'orchestre, pas de voix, pas de synthé, ce n'est donc sans doute pas cette musique que les spectateurs ont retenu de Titanic et pourtant c'est probablement celle qui sait le mieux restituer l'intimité du film. On aurait bien aimé qu'elle ait sa place au Ciné Musique.

 

Une association avec Terrence Malick sur Le Nouveau Monde est arrivée à point nommé pour refaire le plein d'inspiration après les très décevants Stalingrad et Troie où le compositeur tournait clairement en rond. Thèmes épurés, minimalistes, Horner renoue avec la musique à l'état pur, n'hésitant pas à intégrer des cris d'oiseaux, ce qui va de paire avec la Nature du film.

Le thème principal du film Cocoon conjugue également à merveille...le merveilleux et l'émotion.

 

Il y a plusieurs thèmes d'Avatar que j'aime, mais j'ai choisi celui-ci pour son caractère progressif et son final épique.

 

Pour continuer en matière d'épique, le début de ce thème d'Aliens est d'autant plus emblématique qu'il n'est pas audible dans le film, mais a été étrangement intégré à la fin de Piège de Cristal (le rebondissement final) tourné deux ans après alors que le compositeur est Michael Kamen. 

On lui doit également les musiques des films suivants :

Aliens le retour Avatar Braveheart

CocoonKrull L'Homme bicentenaire Le Masque de Zorro Le Nouveau monde The Amazing Spider-Man Star Trek II : La Colère de KhanTitanic Willow

Si vous aimez, vous aimerez peut-être :

Mon Top 5 John Powell

My Best of Future World Music

Mon Top 5 James Newton Howard

 

 

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jeudi, 18 juin 2015

Half Life 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Le visage de Gordon Freeman, le héros, qu'on ne verra jamais dans le jeu (Vue subjective oblige) et Alyx, partenaire sur qui il pourra compter aux moments décisifs.

A l'heure où Microsoft vient d'annoncer une rétrocompatibilité des jeux entre 360 et One (c'est pas dommage !), une bonne occasion de revenir sur un titre majeur rétrocompatible entre Xbox et 360.

Half Life 2 a une place très particulière dans mon coeur de gamer puisqu'il s'agit sans doute du premier jeu qui a su véritablement m'immerger dans un univers et m'impressionner par sa dimension cinématographique.

A ce titre, les première minutes demeurent encore pour moi aujourd'hui un modèle d'introduction que je refais à chaque fois avec le même plaisir.

On arrive en train dans la cité 17 comme un anonyme voyageur et les premiers pas dans cette ville suintant le totalitarisme sont aussi frappants que notre capacité à interagir avec les PNJ et les objets dans un jeu qui se présente tout d'abord comme un simple FPS.
Valve annonce très tôt ses ambitions et ce n'est bien entendu qu'un apéritif.

Notre progression est linéaire, puisque le chemin est balisé, mais l'impression de liberté est très présente et les scripts que l'on déclenche ont le don de nous convaincre que les scènes dramatiques auxquelles on assiste ne sont que le fruit du hasard. Tout ceci renforcé par un système de sauvegarde manuel et souple qui permet de reprendre précisément où l'on sest arrêté. Ou l'art de créer subtilement l'illusion d'un monde ouvert...

Il faut dire que ce second épisode a un ingrédient de taille, un directeur artistique de génie en la personne de Viktor Antonov (Dishnored). Les ambiances se suivent sans jamais se ressembler, renouvelant constamment l'intérêt. On a ainsi le sentiment de passer d'un jeu à un autre, d'un FPS nerveux à un Horror Survival  en passant par un jeu de course, ou encore un jeu d'exploration et d'énigmes à la Tomb Raider.

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On peut faire difficilement plus emblématique comme image : le gravity gun couplé à une lame de scie circulaire. Un plaisir jamais épuisé !

Et bien sûr, grâce à l'exploitation remarquable du gameplay et de la physique (révolutionnaire pour l'époque), on expérimente sans cesse les interactions avec les objets et le décor, ce qui annihile complètement l'aspect linéaire de certains niveaux.

La narration est très mise en avant et la mise en scène attractive sans pour autant envahir le jeu (pas comme aujourd'hui). On salue la performance qui a permis d'obtenir un rendu des visages très réaliste. Même aujourd'hui Half Life 2 n'a pas à rougir.

Mais comme aucun jeu n'est parfait, il faut signaler la rigidité des déplacements et des chargements fréquents qui cassent le rythme.

 

 Bonus :

Alyx et le gravity gun en action et en live

 

 

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samedi, 13 juin 2015

Jurassic World [Cinéma/Critiques]

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Si le film va se vendre facilement aux quatre coins du globe, l'invasion planétaire des dinosaures, elle, n'est pas encore pour tout de suite !

Pour le moins très attendu après un troisième opus plein de bonnes intentions, mais clairement décevant, Jurassic World débarque dans les salles avec la lourde tâche de s'imposer en digne héritier du premier Jurassic Park (toujours la référence) tout en amenant son lot de nouvelles sensations.

Ma critique comporte quelques spoils plus ou moins explicites.

Dès le début, on sent bien que l'ombre du premier film de Spielberg plane sur ce nouveau chapitre. A peine les héros débarqués sur l'île, le thème principal (inoubliable) de John Williams retentit...sauf qu'il est placé maladroitement et que la mise en images ne suit pas. Hum, ça commence mal. Mais quelque part cela peut résumer le film entier qui parvient à s'inscrire dans la lignée de son prédécesseur, mais pas toujours pour les bonnes raisons et un peu trop souvent à la limite du plagiat.

Heureusement, Jurassic World réserve quand même son lot de surprises comme le rôle tenu par les Velociraptors et les spécificités de la nouvelle espèce (dont une provenant directement du roman Le Monde Perdu de Michael Crichton).

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Chris Pratt incarne Owen Grady, l'homme qui murmurait à l'oreille des Raptors. L'acteur devenu bankable suite au succès des Gardiens de la Galaxie joue sans trop de peine de son charisme et nul doute que le succès du film lui devra en partie. En tout cas, un candidat parfait pour reprendre le flambeau d'Harrison Ford dans un nouvel Indiana Jones. Bryce Dallas Howard (Terminator Renaissance), quant à elle, joue les superviseurs rigides devant s'adapter pour faire face à une situation extrême. Convaincante, mais on lui a connu de meilleurs rôles (Le Village).

Après Sam Neil et Jeff Goldblum, c'est au tour de Chris Pratt d'incarner le premier rôle, la sommité en matière de dinos, mais cette fois dans la peau d'un dresseur de raptors ce qui est déjà assez original en soi. Cet aspect est relativement bien exploité, à quelques exceptions près ou le lien frôle le ridicule, les raptors apparaissant à un moment donné trop humanisés dans leur comportement.

Ceux qui avaient aimé le fond et les problématiques soulevés dans JP seront ravis d'apprendre qu'on les retrouve ici sous une autre forme, avec en prime l'armée qui vient mettre son grain de sel. On aurait apprécié par contre quelque chose de moins cliché, d'autant que le personnage campé par Vincent d'Onofrio rappelle beaucoup l'ingénieur incarné par Hugh Jackman dans Chappie.

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Des dinosaures et des enfants, l'addition idéale pour faire frémir le spectateur.

On retrouve également un binôme d'enfants comme dans le premier, sauf qu'ici ce sont deux frères et la relation est basée sur l'aîné veillant sur le plus jeune. Relation peu développée au final et surtout les deux jeunes visiteurs vont rapidement se sortir des pires situations, écourtant hélas des séquences qui auraient pu rester dans les annales au même titre que les attaques du T-Rex dans le 1 et le 2.

Cela dit les frissons et l'adrénaline sont présents, grâce notamment à l'intervention des soldats qui lorgne carrément du côté d'Aliens niveau ambiance, mais en ce qui concerne l'attaque même des visiteurs du parc et le chaos attendu, on restera clairement sur sa faim (comme les dinos du coup). Les visiteurs sont en effet très rapidement exclus du scénario, du coup l'action se concentre uniquement sur quelques protagonistes et l'immensité du parc est réduite à quelques zones filmées en gros plan, nous privant d'une vue d'ensemble (peu d'espèces valorisées et trop peu de nouvelles) et d'une immersion qui étaient pourtant évidentes vu le postulat de départ. Car hormis quelques attractions vite présentées au début et une séquence très réussie avec le Mosasaure, Jurassic World rate l'occasion de se placer facilement en suite directe de Jurassic Park comme le fantasme enfin concrétisé du projet fou de John Hammond. Au lieu du film-catastrophe espéré légitimement, on retrouve le même contexte exploité par Spielberg en moins haletant. Et même la fin emprunte énormément à celle du premier. On pense aussi à King Kong par rapport à quelques éléments emblématiques mis en avant durant le final. De là à ce que le parc Jurassic devienne une nouvelle Skull Island, il n'y a pas des kilomètres...

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Omar Sy (Intouchables) joue l'assistant de Chris Pratt, un rôle plus important que celui de Bishop dans X-Men Days of Future Past, mais ça reste encore de la figuration de luxe. Sans doute un argument supplémentaire pour attirer le public francophile et tester son succès auprès du public américain en attendant de lui offrir un personnage plus consistant.

En voulant semble-t-il respecter au mieux ce qui a fait le succès de Jurassic Park, Jurassic World oublie d'exploiter son propre matériau et malgré des situations inédites et d'excellentes idées, on a le sentiment de ne pas avoir eu l'expérience épique et dramatique qui s'imposait. Sans oublier une 3D (désespérément régressive) dont on se serait une nouvelle fois allègrement passé étant donné qu'elle a le don de flouter les images dès qu'il y a un peu trop de mouvements à l'écran.

 

Un parc d'attraction qui tourne au fiasco, un terrifiant prédateur livré à lui-même, de la 3D, tout cela ne vous rappelle-t-il pas un autre film ?

 

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3D Ciné/3D Télé : le Jour et la Nuit !

 

 

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lundi, 08 juin 2015

Le Capitalisme, une prison pour notre esprit ! [Société]

capitalisme,société de consommation

Le plus dur ce n'est pas de sauver le monde,

le plus dur c'est de sauver le monde contre lui-même.

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Si seulement on portait tous ces lunettes pour avoir la révélation. Mais ce ne serait pas encore assez...

Remplacez la Matrice par le Capitalisme et Matrix devient un saisissant docu-fiction. Et une question se pose alors : avons-nous jamais été libres ?

 

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Societé Aveugle

Une Cage Dorée

Best of Tyler Durden

 Le monde entier est alcoolique

Extrait de l'album "Pêcheur de Pierres", un album qui m'est cher car à la base de mon inspiration pour des textes plus engagés.

 

 

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dimanche, 07 juin 2015

Matrix Trilogy/Session par Linkin Park [vidéos/Clips]

Session est un de mes morceaux préférés de Linkin Park, qui a la particularité d'être sans voix, et j'ai toujours regretté qu'il n'ait pas davantage été exploité dans Matrix Reloaded (on n'en entend qu'un extrait durant le générique de fin :-( Visiblement je ne suis pas le seul, en atteste ce clip en hommage à la trilogie des Wachowski (Cloud Atlas) que je suis à même de savourer.

En Lien

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Une illustration que j'avais faite à l'époque du film et qui montre bien ma frustration. Mais la frustration est une bonne source d'inspiration, il faut dire ce qui est.

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