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jeudi, 31 mai 2018

Dead to Rights Retribution [Jeux Vidéo/Critiques]

http://image.jeuxvideo.com/images/jaquettes/00029513/jaquette-dead-to-rights-retribution-xbox-360-cover-avant-g.jpg

Cette suite à priori sans prétention m'avait laissé un excellent souvenir qui s'était soldé par une belle critique sur un site hélas disparu depuis.

J'étais donc curieux de voir si cette impression pouvait toujours être d'actualité. Il s'avère que c'est précisément le cas. Décortiquons un peu pour comprendre pourquoi.

https://i.ytimg.com/vi/llAhokXCpXU/maxresdefault.jpg

Ca, c'est du biceps ! Jack Slate, un savant mélange de Schwarzy, Stallone et Bruce Willis. A noter que son nom rappelle celui d'un personnage incarné par Schwarzy, à savoir Jack Slater, le héros de Last Action Hero, lui-même une icône des gros films d'action hollywoodiens.

 

+ Une ambiance réussie de polar noir (sublimée par les nuits pluvieuses)

+ La présentation des ennemis et des armes

+ Le mode Concentration (bullet-time), devenu quasi incontournable dans les jeux d'action, mais qui ici sublime particulièrement la mise en scène des combats.

+ Des séquences d'infiltration (ou pas) où l'on peut contrôler Shadow, le chien-loup de Jack Slate qui possède son propre gameplay et aptitudes. Quand il n'est pas jouable, on peut lui donner quelques ordres.

+ Un gameplay très souple qui permet d'alterner tir et corps à corps avec un plaisir constant grâce à une palette de mouvements et de possibilités très appréciable, conférant au jeu un aspect très cinématographique hérité des actions movies des années 80. On a vraiment le sentiment de pouvoir créer de véritables chorégraphies avec une violence assumée. On note une étrange faute de traduction, esquiver devenant bondir.

+ Des bonus qui ne se contentent pas de nous proposer des artworks anonymes, cette fois sont ajoutées des explications écrites des développeurs pour légitimer leurs choix. Ceux qui apprécient les coulisses et les anecdotes liés au développement apprécieront cette attention.

 https://static.giantbomb.com/uploads/original/3/33529/1211295-ss_519602_0203_011209_copy_noscale.jpg

 http://elder-geek.com/wp-content/uploads/2010/05/dead-to-right-retribution-01.jpg

 https://www.geek.com/wp-content/uploads/2010/04/Union-Cover_1200.jpg

- On manque parfois d'indications pour savoir où aller et quoi faire

- La caméra parfois mal placée qui empêche d'apprécier les finish moves

 

 

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lundi, 28 mai 2018

Rage [Jeux Vidéo/Critiques]

http://image.jeuxvideo.com/images/jaquettes/00025738/jaquette-rage-xbox-360-cover-avant-g-1308561105.jpg

 Le Chaînon Manquant entre Fallout et Mad Max ?

Alors qu'une suite a été annoncée il y a peu, c'est l'occasion de revenir sur un titre post-apo qui a marqué les joueurs aussi bien pour de bonnes que de mauvaises raisons.

Rarement un jeu aura autant fait l'unanimité sur un l'un de ses aspects, en l'occurrence la fin de son scénario lequel a frustré plus d'un joueur. Rage 2 saura-t-il corrigé cette erreur ? Wait and see comme on dit ! En attendant passons en revue ce qui a fait la force et la faiblesse du premier opus.

Un astéroïde baptisé Apophis heurte la Terre. Des êtres humains sont alors plongés en cryo-sommeil dans une station spatiale appelée l'Arche en attendant de pouvoir remettre les pieds sur la Planète Bleue.

On pousse une lourde porte et on sort lentement d'une espèce de bunker, la main devant les yeux pour se protéger de l'éclat aveuglant du soleil. Fallout n'est vraiment pas loin puisque cette mise en scène est intimement liée à la série phare de Bethesda; en même temps, Bethesda est éditeur de Rage, il n'y a pas de hasard; au moins, le plagiat est excusable. A ce propos une poupée Vault-boy est à récupérer dans la ville de Wellspring :-)

Au-delà de son placement normal pour un FPS, la caméra subjective est très immersive grâce à un léger balancement qui fait son effet pour simuler la marche de notre personnage.

Rapidement on comprend pourquoi le disque nécessite 7 Go de mémoire : le jeu tourne à 60 fps, les textures sont en haute définition et le ciel est photo-réaliste. Ceci dit ces qualités qui sautent aux yeux vont hélas assez vite devenir relatives; Les textures ont une fâcheuse tendance à s'afficher tardivement dès qu'on tourne la tête, de près c'est parfois très baveux et pixelisé, et le ciel n'est qu'une image fixe et ne comporte donc aucune dynamique. Pas de cycle jour/nuit.

Bon cela dit, ne faisons pas la fine bouche, l'ambiance est soignée et l'univers séduit immédiatement.

Mais à peine lâché dans la nature, le jeu ne s'encombre pas avec les originalités. On est dans un jeu d'action, alors il faut de l'action. Un gars de la bourgade d'à côté nous sauve les miches in extremis de deux dégénérés dignes de Mad Max Fury Road et évidemment pour rembourses notre dette, rien de mieux que de dézinguer du bandit.

L'occasion à travers cette première mission de découvrir l'une des spécificités de Rage, à savoir ses trajets motorisés.

Il est bon ton de rappeler que le post-apo et les véhicules c'est pas une grande histoire d'amour sur console au sens où déjà c'était assez rare de les voir réunis (beaucoup moins maintenant heureusement) et à chaque fois qu'ils l'étaient, c'était au détriment de quelque chose d'essentiel.

Il y a eu Fuel qui avait pour lui de nombreux véhicules, mais aucune sensation, une map à la taille record, mais hélas vide d'intérêt.

Il y a eu Borderlands 1 et 2, mais avec un pilotage irritant au joystick.

Il y a eu Mad Max, qui niveau sensations de pilotage et de baston a été une belle réussite, mais à part ça, des PNJ et des missions totalement anecdotiques et un système de progression frustrant.

http://media.comicbook.com/2018/05/rage-1108499.jpeg

Outre des balades libres en extérieur, des courses sont au programme, classiques ou avec chrono, armées ou non. Sans être aussi grisant que celui de Mad Max, le pilotage est plaisant, beaucoup plus que celui de Borderlands !

Arrivé dans la ville de Wellspring avec votre buggy flambant neuf, de nouvelles rencontres et missions au programme évidemment ainsi que plusieurs mini-jeux dont personnellement j'apprécie beaucoup la présence dans les open worlds :

https://i.ytimg.com/vi/-eRUxRY9tX0/maxresdefault.jpg

Le Jeu des Tombes, un mini-jeu sympa dans l'idée, mais trop simpliste et surtout régi totalement par le hasard.

https://www.swiftworld.net/wp-content/gallery/rage/collectible-card-game.jpg

On lui préfèrera Crise de Rage, un jeu de cartes à collectionner. Bien fichu, sans être aussi stratégique que le Gwynt de The Witcher III. Bien se renseigner sur le net pour pouvoir obtenir toutes les cartes car certaines se trouvent dans des lieux qui ne sont accessibles que pendant une partie de l'aventure.

https://i.ytimg.com/vi/0PEvT0iI8z8/maxresdefault.jpg

Un jeu du couteau comme dans Red Dead Redemption

http://images.frandroid.com/wp-content/uploads/2010/10/rage-pc-024.jpg

Une autre activité annexe : Mutant Bash TV, des arènes sous forme de jeu télé.

Dans Rage, sur un quad (plus tard à bord d'une caisse) en vue à la troisième personne, on rejoint donc notre objectif, le Repaire des Spectres. Et à ce moment là, Rage nous décoche deux uppercuts coup sur coup :

Tout d'abord un level design travaillé qui alterne entre des intérieurs dévastés et une vue  sur l'extérieur, garantissant une cohérence et une immersion permanentes le tout sublimé par une très bonne gestion de la lumière.

Si l'aspect couloir est évident, on apprécie les opportunités de percevoir ce qui nous attend et de débusquer l'ennemi via des ouvertures savamment placées.

Puisqu'on parle des ennemis, les premiers à se jeter sur nous vont justement complètement nous bluffer grâce au soin apporté à leur animation et leur comportement. C'est bien simple, on jubile de se faire prendre en défaut tant découvrir leur liberté de mouvements fait plaisir à voir : esquive, saut, roulade, utilisation du décor, contournement, rien ne semble impossible pour nos ennemis, au point de les faire passer pour de vrais joueurs.

Mais ce n'est pas tout, car même une fois blessés, nos adversaires tenteront de se relever tant bien que mal ou de s'éloigner en boitant renforçant encore davantage ce sentiment de ne pas avoir affaire à de la simple chair à canon, mais bien à des êtres vivants.

https://lparchive.org/Rage/Images/46-Yeah_hes_not_coming_back.gif

Le wingstick s'obtient assez vite auprès d'un PNJ au camp Hagar et c'est tant mieux. Ces boomerangs sont super fun à utiliser. S'ils ne cassent pas, ils reviennent vers vous après avoir fait (ou pas) leur macabre besogne et vous pouvez aussi les récupérer sur les ennemis morts.

Sorti de là, on peut penser qu'après cette mise en bouche qui a servi de tuto, on nous lâchera la bride comme dans un Fallout.

Bien au contraire. On comprend assez vite que l'exploration est extrêmement contrôlée. On entrera ou on retournera dans chaque lieu que lorsque le jeu nous l'autorisera, même chose pour rencontrer et parler aux PNJ, leur disponibilité obéissant à des scripts précis selon notre avancée dans la campagne, en sachant qu'à terme les intérieurs on l'on pourra retourner se compteront sur les doigts d'une main.

Sans compter des entrées d'égout visibles, mais inaccessibles sans l'achat du DLC approprié.

Ma solution sans devoir recommencer le jeu depuis le début : sauvegarder à l'entrée de l'intérieur de chaque lieu (la sauvegarde portera ainsi le nom du lieu, c'est plus pratique pour la retrouver) pour avoir le plaisir d'y retourner à volonté sans toutefois avoir le bénéfice de tout l'équipement débloqué ultérieurement. Mais c'est mieux que rien.

Muet, sans le moindre choix à faire, sinon l'ordre de certaines missions, le joueur a l'impression désagréable de faire corps avec une simple marionnette que chaque PNJ anime selon ses besoins.

C'est d'ailleurs le défaut qui m'a le plus frustré et qui m'a laissé une grande amertume (Mes plus Grosses Désillusions sur 360) : ce choix de baliser énormément les pas du joueur dès le début et de refermer l'univers derrière lui au fur et à mesure de sa progression.

D'autres jeux l'ont fait en vue d'intensifier la narration et de conserver un intérêt maximal tout du long donc je peux le comprendre. Si encore cela avait été pour nous offrir un final mémorable, j'aurais déjà pu relativiser. Enfin, mémorable il l'a été, mais pas en bien. Beaucoup de questions restées sans réponse, une simple cinématique en guise d'os à ronger pendant des années.

Ce qui peut aider à relativiser, c'est de se rappeler que les créateurs de Rage sont ceux de Doom, du coup forcément on se dit qu'il y a quand même une évolution sur le fond, plus de subtilités. Mais l'univers de Rage aurait vraiment gagné à bénéficier d'une identité plus marquée.

 

 

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vendredi, 25 mai 2018

Sacred 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

 http://image.jeuxvideo.com/images-sm/x3/s/2/s2fax30f.jpg

Pas franchement adepte du Hack'n Slash avec ses grappes de plus en plus massives d'ennemis à dégommer en martelant souvent les mêmes boutons (le fameux Diablo III m'a globalement laissé de marbre), j'ai voulu retenter l'expérience Sacred II car elle semblait apporter son lot d'originalités en dépit des mêmes caractéristiques précitées. Et au prix où il est actuellement en occasion, c'est un plaisir qui ne se refuse pas.

Résultat de recherche d'images pour "sacred II map"

Cliquez sur l'image pour voir la map complète. Pour une carte plus détaillée (en anglais), c'est : ICI

+ Combos

+ Cycle jour/nuit

+ Très peu de chargements

+ Nombreux intérieurs accessibles

+ Visuellement encore très attrayant

+ Une monture unique pour chaque classe

+ Un monde totalement ouvert accessible dès le début

+ Des raccourcis nombreux et pratiques comme on en fait plus

+ On peut créer un personnage pour chaque classe sur le même profil et alterner de l'un à l'autre à chaque chargement de partie

+ Selon la classe choisie, on débute le jeu à un endroit différent de la map (mais on sera amené à repasser rapidement aux mêmes endroits).

+ On peut entreposer des objets qui ne sont pas de notre classe dans un coffre dans lequel pourra puiser n'importe quel autre personnage crée.

+ On peut accepter comme refuser chaque mission. Votre perso pourra même faire un commentaire satirique si vous refusez et même balancer en pleine exploration un savoureux : "Quel paysan va encore me demander de l'aide ?". L'inquisiteur est assez fun à jouer pour ce genre d'attitude.

Si Sacred 2 ne révolutionne pas du tout la nature des quêtes, il a au moins le bon goût de s'en moquer, un peu comme Bound by Flame et d'y injecter régulièrement des easter eggs et une bonne dose d'humour avec même parfois l'occasion de choisir l'issue.

+ Un scénario pour chaque personnage/Classe avec une alternative Lumière ou Ténèbres, ce qui offre une énorme rejouabilité sans parler du choix parmi les nombreuses possibilités au niveau des arts du combat et des compétences. (On apprécie aussi des quêtes spontanées liées à sa classe). 

+ On peut détruire des objets pour gagner de la place dans l'inventaire ce qui en plus nous donnera de l'or, moins que si on les vendait, mais la différence n'est parfois pas si énorme, ce qui encourage à le faire. Afin de réduire le loot on peut même sélectionner la rareté des items à ramasser dans les options.

+ Monde vivant, dans les villes les PNJ s'affairent, discutent spontanément entre eux, les dialogues sont parfois pertinents et souvent pleins d'humour

http://telechargerjeuxtorrent.com/wp-content/uploads/2016/03/Sacred-2-Fallen-Angel-XBOX-360.png

+/- On est tout de suite lancé dans le jeu et dans le monde d'Ancaria. Pas d'intro ou de tuto à rallonge, juste une brève cinématique. Mais en contrepartie, il y a un gros manque d'explications sur beaucoup d'aspects du jeu. L'adaptation demandera donc de la patience. Heureusement Internet est ton ami (dans ce cas).

https://newbiedm.files.wordpress.com/2009/06/sacred-3.jpg

- Topographie et mobilité du personnage parfois contraignantes qui balisent le chemin plus qu'on ne le souhaiterait et réduisent l'intérêt de la surface de jeu.

- Scénario anecdotique. A ce titre le début de la campagne de l'Inquisiteur est expéditif. Le scénario est clairement un prétexte pour progresser sur la map. Mais pas besoin de scénario pour ça, dans ces conditions, le jeu étant totalement ouvert dès le début.

- Si on meurt on ne réapparaît qu'au monolithe de résurrection qu'on a activé en dernier, donc pas forcément le plus proche. Il aurait été plus simple et pratique que l'activation de chaque monolithe soit définitive au lieu de devoir les réactiver constamment. Dans Two Worlds on réapparaissait au plus proche, mais tous les autels restaient actifs en permanence. On a aussi intérêt à quitter la partie en s'étant au préalable arrêté à un autel activé car le jeu recharge notre partie à l'autel le plus proche de notre dernière position, ce qui peut grandement nous éloigner d'où l'on était si l'on a pas effectué cette démarche.

- Le nombre de portails de téléportation est trop réduit comparé à la grandeur du monde

- Customisation peu approfondie, choix trop limité : absences des deux sexes dans chaque classe

 

 

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mercredi, 23 mai 2018

Les Gardiens de la Galaxie Vol.2 [Cinéma/Critiques]

http://fr.web.img2.acsta.net/pictures/17/03/01/11/10/438835.jpg

Ayant revu le premier opus que j'ai réévalué positivement, j'ai découvert la suite des aventures des Gardiens avec l'enthousiasme qui me manquait jusqu'alors.

Hélas, cela n'a pas suffit à me faire apprécier le film au-delà de quelques scènes.

Les détracteurs de Marvel reprochent à leurs films cette manie de désamorcer systématiquement les moments dramatiques avec des blagues d'un goût douteux. Et bien on peut dire que LGDLG vol2 en est la parfaite illustration, mais à un point tel qu'il fait relativiser les tares en la matière des autres films du MCU.

J'avoue qu'il m'a été souvent impossible d'être sensible aux instants dramatiques voire tragiques (et il y en a !) tant le film, sans chercher le moindre équilibre, balance des vannes de niveau maternel (qui pourraient être appréciables si elle n'étaient pas aussi insistantes) et la seconde d'après tente vainement de nous tirer des larmes comme si de rien n'était. Non seulement ça ne fonctionne pas, mais ça ruine le propos et la narration du film qui avaient pourtant de l'intérêt puisqu'on nous révèle enfin les origines de Peter Quill/Star-Lord.

A ce titre avoir combiné deux éléments du comics pour définir l'identité du père de Peter est une fausse bonne idée. Tout ce qui pouvait enrichir Peter, l'approfondir est en quelque sorte annulé de par la finalité de leurs retrouvailles.

Il faut dire aussi qu'au lieu de renouveler l'intérêt, les révélations faites semblent n'être qu'un prétexte pour placer de grosses références à la pop-culture, certaines qu'on nous tease tellement à l'avance (un certain caméo) que la surprise n'est guère au rendez-vous et fait tache encore une fois au moment où elle survient.

https://media.giphy.com/media/J6VR03Q4GRO12/giphy.gif

Les amoureux du petit Groot seront aux anges, et ce, dès le début !

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Ce n'est pas la présence de Kurt Russel (Stargate) ou de Sylvester Stallone qui changent l'intérêt trop inégal du film.

Je me suis très vite lassé des facéties du trio Star-Lord/Rocket/Drax (des héros qui se veulent badass, mais qui se disputent et se moquent des autres comme des mioches, n'est-ce pas Drax ?) pour me concentrer sur le duel Gamora/Nebula qui apportent un sérieux permanent beaucoup  plus appréciable et passionnant en terme d'histoire et d'émotions.

La beauté visuelle est toujours présente et à saluer de même que certaines idées de mise en scène font leur effet (l'intro du film, l'évasion du tandem Yondu/Rocket), mais à trop vouloir verser dans la surenchère (le combat final est interminable) et dans les bons sentiments, on a l'impression de se retrouver devant un Disney première génération.

J'avoue être perplexe devant une telle mixture. Potentiellement les héros ont tout pour plaire, mais le fun assumé de personnages aussi décomplexés cohabite vraiment très mal à mes yeux avec des enjeux qui incluent la sauvegarde de l'univers.

Peter Quill aurait pu être un digne héritier de Han Solo ou un Indiana Jones de l'espace, mais il ne parvient pas à sublimer les éléments qui pourraient faire de lui un héros aussi iconique. Je trouve par ailleurs sa VF un peu trop terne à mon goût.

En fait, les Gardiens auraient sa place dans un spin-off du MCU, mais le fait qu'il en fasse partie intégrante me chiffonne quelque peu en l'état.

 

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jeudi, 17 mai 2018

Ma Vie pour Elle [Nouvelles/Drames]

Ma Vie pour Elle.jpg

                                                        Publié à l'origine le 17 mai 2018

 

C'était devenu un rituel pour lui.

A 12h12, il prenait sa pilule et soupirait très fort.

Puis il regardait l'horizon. Peu importait le moment de la journée, il savait que c'était l'aube d'une nouvelle ère. Et de s'en savoir responsable ne le rendait pas peu fier.

Il détailla le champs de fleurs s'étendant à perte de vue devant lui et observa un arbre non loin comme s'il découvrait l'existence du règne végétal. Toutes ces couleurs, ces formes ravissaient son esprit. Il avait l'impression de pouvoir enfin profiter pleinement des splendeurs du monde.

Des abeilles bourdonnaient au-dessus des fleurs. Des créatures que la majorité avait considéré comme insignifiantes. Il s'en était fallu de peu qu'elles disparaissent et avec elles un équilibre savamment élaboré.

C'est cet équilibre menacé, cette perfection atteinte en son coeur par des êtres qui n'en avaient plus qui l'avaient poussé à entreprendre cette opération radicale.

Quand même les gouvernements encourageaient l'extermination des espèces, il n'y avait plus loisir d'hésiter sur la méthode. Elle ne pouvait être plus discutable, plus condamnable que celle protégée par des lois aveugles et des citoyens sourds à cette menace.

Des abeilles bourdonnaient au-dessus des fleurs, improvisant un ballet dont il ne perdit pas une miette.

Et les splendeurs du monde pouvaient enfin profiter pleinement de leur existence.

Un signal sonore familier l'arracha à son ravissement. Il grogna et aussitôt après sourit nerveusement en découvrant l'écran de son téléphone. Il y en avait un pas loin. Ce signal était tout autant une bénédiction qu'une malédiction.

Il vérifia son pistolet à fléchettes et avant de repartir en croisade eut un regard empli de tendresse envers cette nature redécouverte :

- Je reviendrai vous voir bientôt. C'est promis.

Il vérifia les batteries solaires de son mini-jet et monta à bord. Il grignota une barre énergétique et décolla sans un bruit.

Voir la terre du ciel était un ravissement supplémentaire et de savoir qu'elle serait bientôt débarrassée de tous les parasites qui la rongeaient depuis des millénaires ne pouvait que rendre cette vision plus belle encore.

Il atterrit à l'entée d'un canyon. Là, à l'ombre d'un rocher en surplomb, étendu sur le sol, un homme d'une trentaine d'années gémissait en se tenant la jambe.

- Dieu soit loué. Je suis tombé, je crois que ma jambe est cassée.

Mais l'état de son épaule était plus inquiétant encore.

- Qui vous a fait ça ?

- Un couguar.

Son sauveur sourit. Mais cela n'avait absolument rien de rassurant.

Il produisit un pistolet à fléchettes.

- Vous allez endormir la douleur, c'est ça ?

Son sauveur acquiesça et lui tira une fléchette dans la tête.

L'homme ouvrit la bouche, stupéfait avant de se figer dans cette position. Sa douleur et son inquiétude cessèrent de même que ses fonctions vitales.

Le point rouge sur l'écran du téléphone disparut.

- Un couguar.

Le sauveur redressa la tête et sourit de plus belle.

 

La cible suivante nécessita plus de temps pour être trouvée. Heureusement les batteries se rechargeaient vite. Il fallait bien que le réchauffement climatique ait du bon.  

Le sauveur ne put s'empêcher de sourire en se disant que le réchauffement facilitait d'une autre manière l'extermination complète de la race humaine, en permettant à son mini-jet de se recharger très vite pour qu'il termine le boulot du virus au plus tôt.

D'après ses calculs le nombre de survivants ne devait pas dépasser 0,00001%. Ce qui représentait approximativement 700 personnes si on se basait sur les 7 milliards de la population mondiale. Un chiffre moindre, un succès de mortalité presque total, mais qui exigeait malgré tout de lui encore des efforts et de la patience.

Il avait attendu tellement longtemps pour voir ce jour arriver. 

Ce qui le réconfortait c'était de savoir que plusieurs éléments externes, consécutifs à la catastrophe, le secondaient efficacement dans sa besogne comme les animaux sauvages ou le fait que privés de leurs ressources habituelles, les hommes devenaient rapidement très vulnérables. Le dernier qu'il avait rencontré témoignait de ce réjouissant constat.

Il y avait aussi un autre effet secondaire appréciable : les survivants se regroupaient quand c'était possible, ce qui forcément lui facilitait la tache. Et justement plusieurs points étaient apparus sur son écran, très proches les uns des autres. Ils ne se méfieraient pas de lui. Personne ne le faisait. Pourquoi le ferait-on ?

Ils avaient trouvé refuge dans un camping-car en plein désert. Ils étaient six. Trois adultes, deux adolescents et un bébé. Une famille ? Il s'en moquait. Il n'était pas là pour le recensement, ou alors un recensement très particulier. Prolongement inconscient du flot de ses pensées, il esquissa ce sourire lugubre, inadapté pour une telle rencontre. Il savait qu'il devait faire un peu attention, mais c'était plus fort que lui. Il avait atterri loin des regards, il ne fallait pas lui en demander plus en matière de précautions.

Une adulte l'accueillit chaleureusement, lui tendant un verre d'eau. Un adulte (son mari ?) considéra froidement son geste autant que l'arrivée du visiteur, mais elle l'ignora superbement. Le visiteur lui sourit sincèrement et but l'eau fraîche. Il décida de la tuer en premier pour la remercier.

 

Il s'éloigna du camping-car, mais avant d'avoir pu atteindre son mini-jet, ses jambes flageolantes se dérobèrent sous lui et il s'abattit au sol en même temps qu'il vomit.

Un nouveau-né.

S'il avait déjà ôté la vie à un certain nombre de personnes, là c'était autre chose. Sur le moment, il n'avait pas réfléchi, son arme à fléchettes faisant son oeuvre comme le digne prolongement de son infaillible volonté. Pas de balle, pas de recul, pas de détonation, pas de sang, la mort toute en douceur pour sa cible comme pour lui.

Et jusqu'à maintenant cela avait très bien fonctionné.

Pourquoi n'avait-il jamais songé qu'il pourrait tomber sur un nouveau-né ? Sans doute parce que cela l'arrangeait.

Il se redressa péniblement sur un coude, essuyant sa bouche avec mépris. Il se demanda s'il ne ferait pas mieux de transformer son pistolet en fusil à lunette pour tirer à bonne distance et s'épargner des crises de culpabilité malvenues. Avant de rejeter cette idée.

Il savait pourquoi il avait choisi de faire face à ses cibles, à bout portant. Ainsi, il était à même de vérifier qu'elles passaient bien de vie à trépas. Il avait conçu lui-même le poison, indolore et instantané, mais deux précautions valaient mieux qu'une.

Personne ne devait s'en sortir, aucun humain, qu'il soit homme, femme ou enfant. Balayer toute chance d'une renaissance, d'un espoir de civilisation. Plus jamais.

En remontant dans son mini-jet, il décida de gagner un endroit boisé pour se ressourcer. Il ne pourrait pas continuer sa mission avant cela.

 

La tempête le surprit en plein ciel.

Le vent et la pluie étaient des obstacles suffisants, mais quand les éclairs s'en mêlèrent, il décida d'atterrir au plus vite, d'autant que ses batteries expiraient.

Son détecteur lui apprit l'existence d'une grotte à proximité, idéale pour s'abriter, lui et son appareil. 

Après plusieurs tentatives, il parvint à se poser. Il poussa le mini-jet dans la grotte et se laissa choir au sol, exténué, tandis que la tempête faisait rage.

Il somnola un peu, un sourire béat s'élargissant sur son visage tandis que les éclairs illuminaient l'entrée de son abri et que le tonnerre grondait comme un animal féroce dérangé pendant sa sieste.

La tempête avait cessé lorsqu'il s'éveilla. La tempête avait cessé  alors pourquoi entendait-il toujours le grondement du tonnerre ?

La patte de l'ours s'abattit sur lui sans autre avertissement. Il poussa un cri de douleur mêlée de surprise. La violence du coup le projeta contre la paroi. Il sut que son sort était scellé, même si l'ours en restait là avec lui.

Le virus avait épargné la faune et la flore. Il y avait veillé en le concevant.  Sa naïveté lui avait fait oublier qu'il n'était pas immunisé contre les états d'âme de ceux qu'il avait su si bien protéger de son espèce.  Avant d'expirer, il espéra du plus profond de son coeur que les survivants finiraient pas succomber d'une manière ou d'une autre, dans un monde désormais hostile pour eux, à plus d'un titre. Il en restait si peu, c'était plus que probable. 

Et puis, suprême consolation, il fallait bien qu'il meurt aussi puisqu'il le veuille ou non, il faisait partie du problème. 

La Terre devait les oublier, tous, sans exsception, même lui qui avait donné sa vie pour elle.

 

 

 

dimanche, 13 mai 2018

Stargate [Cinéma/Critiques]

http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/18/36/11/06/19853864.jpg 

Un slogan malin autant justifié par l'histoire même que par le degré d'immersion du spectateur dans cet univers passionnant au croisement de plusieurs genres.

Stargate fait incontestablement partie de mes meilleurs souvenirs de cinéma. Peut-être parce que je l'ai découvert à une époque où je commençais tout juste à me régaler de l'expérience des salles obscures, mais pas seulement.

Par son univers original (développé très largement par les séries télé) constitué d'un savant mélange de genres (mythologie, drame, comédie, SF à plusieurs échelles), Stargate représente encore aujourd'hui le bon côté du blockbuster avec une intention de distraire certes, mais aussi d'impliquer le spectateur dans une découverte majeure qui surprendra par ses tenants et aboutissants. Une ambiance retrouvée durant le prologue du 5ème Elément de Besson, hélas, qui tourne court et vire davantage dans le burlesque.

Cette atmosphère tour à tour merveilleuse et inquiétante liée donc à la Porte des Etoiles et les secrets qu'elle peut recéler, le réalisateur Roland Emmerich et son associé Dean Devlin réussissent très bien à la mettre en scène en faisant monter la pression dans la base militaire.

Bien sûr il faut faire l'impasse sur quelques enchaînements faciles : à peine ouverte, la porte est explorée et alors que rien ne rapprochait les symboles des constellations, dès que la révélation est faite, les installations militaires se retrouvent dotées du matériel adéquat comme par magie. Mais bon, quand on a vu la saison 7 de Game of Thrones, en matière d'ellipses, on sait que tout est possible.

On suit donc avec intérêt l'égyptologue Daniel Jackson (James Spader, le Ultron de Avengers 2 c'est lui !) aussi discrédité que convaincu, aussi savant que gauche (le héros du Godzilla de Emmerich lui doit beaucoup). Ne pas se fier à son apparent détachement, car dès que son esprit assoiffé de connaissances est sollicité, Jackson devient intenable.

Grâce à des personnages attachants, des ambiances soignées et variées et une intrigue rondement menée, Stargate remplit parfaitement sa mission : nous faire voyager et aiguiser notre imagination. 

A noter que le film est rapidement rentré dans la culture populaire au point que des artistes comme Alexandre Astier lui rendent hommage dans Kaamelott - Saison 2 épisode 68 :  Stargate. Moi-même j'ai eu l'occasion de rendre hommage à ces deux univers dans ma série Skymelott - Saison 1 épisode 7 : Perceval, Fils de Dragon.

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La porte découverte au Caire en 1938. Lors de cette scène, un fâcheux bug du dvd coupe les voix lorsque les personnages parlent égyptien.

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Catherine a poursuivi les recherches entamées par son père. Elle a longtemps attendu, mais sa patience a été récompensée. Elle place en Daniel une confiance presque aveugle qu' elle n'aura pas à regretter. Vis à vis de O'Neill, elle se montre beaucoup moins chaleureuse et c'est réciproque. L'éternel conflit de la science et de l'armée.

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Deux héros que tout semble opposer (à part peut-être la solitude) et que tout va réunir. Classique, mais efficace. Kurt Russel joue les baroudeurs avec brio avec juste ce qu'il faut de fragilité. Inconsolable de la mort de son jeune fils, dont il se sent à coup sûr responsable, le Colonel Jack O'Neill va avoir l'occasion de calmer sa culpabilité et de retrouver un peu de sérénité. Classique, mais efficace.

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Des plans sublimes comme celui-ci, il y en a plusieurs. J'aime beaucoup la manière dont la pyramide de Ra intègre design classique et futuriste. Lorsqu'elle se met en place, on a droit à une séquence digne de Predator, en moins sanglant.

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Visuellement, le film est sublime et il le doit beaucoup au français Patrick Tatopoulos, responsable des costumes, qui se fera rapidement un nom à Hollywood au point de cumuler les rôles sur de nombreux films. Il a par ailleurs réalisé Underworld : Le Soulèvement des Lycans.

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Le design des gardes de Ra est vraiment inspiré. Dommage que les casques en se rétractant totalement via un morphing révèlent trop l'effet numérique. Il aurait été judicieux de laisser une sorte d'encolure métallique afin de faire croire davantage à un procédé mécanique. Et puisqu'on parle de défauts visuels, j'ai eu la mauvaise surprise de voir de manière un peu trop évidente les câbles suspendant les vaisseaux lors de l'attaque de la cité. Une négligence aberrante même en 1995.

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Que serait un film hollywoodien sans une romance ? Celle de Stargate est loin d'être déplaisante, elle n'alourdit pas la narration tout en ayant un impact certain sur elle.

Et pour finir en beauté, je ne trouve rien de mieux que parler de la sublime partition de David Arnold qui confère à l'oeuvre une qualité intemporelle. Le compositeur sublime complètement les ambiances qu'elles soient mystérieuses, tendues, romanesques, contemplatives et épiques (Kasuf Returns est un monument à ce titre !). Le thème principal qui ouvre l'album est à lui seul envoûtant à souhait et préfigure du niveau de ce qui suit. Une des plus belles BO à mes yeux (ou plutôt à mes oreilles).

 

 

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vendredi, 11 mai 2018

Predator VS Game Of Thrones : Game of Trophies

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Predator :  un mythe mité

A l'heure où le film The Predator pointe le bout de son nez, je ne peux m'empêcher de faire le triste constat que les studios sont visiblement incapables d'employer judicieusement cette créature et tout son potentiel.

On utilise toujours la même époque, la nôtre, alors qu'on sait pertinemment (grâce à la fin du 2) que cette race est venue  à plusieurs reprises au cours des âges.

Et on nous recolle donc des militaires pour l'affronter.

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L'autre problème c'est que le point de vue est également toujours le même. Le Predator débarque, une escouade humaine lui est opposée et on compte les morts jusqu'à l'affrontement final entre le perso le plus badass de l'équipe et le Predator. C'était très bien dans le premier parce qu'en plus la tension, l'ambiance, la mise en scène et la thématique de la survie primitive étaient bien mises en valeur, c'était plus qu'un simple duel.

Ce qui manque maintenant c'est un film capable de transcender le mythe de cette créature.

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Vis ma vie de Predator

Je ne suis pas qu'un monstre, je suis un univers

Et si on épousait le point de vue du Predator, si c'était lui qui devenait le héros.

AVP Requiem, s'il se transformait en banal slasher, avait au moins le grand mérite de renouveler considérablement l'expérience dans sa première partie et son fil conducteur puisqu'on suivait la mission d'un Predator de bout en bout, une mission directement conséquente au précédent opus qui plus est, ce qui confère une originalité supplémentaire de taille.

Le diptyque Alien VS Predator/ AVP : Requiem malgré ses défauts peut donc être considéré comme un très bon film de Predator étant donné la manière dont il développe le point de vue sur la créature et son background. Le 2 l'avait fait lui aussi à sa façon, mais hélas il a bien mal vieilli.

Reste à transformer l'essai.

En donnant par exemple aux spectateurs l'occasion de suivre le parcours d'un initié, du départ de sa planète natale (il est temps d'en voir un peu plus à leur sujet, non ?) jusqu'à ses premières chasses sur différentes planètes inconnues qui nous feraient découvrir des environnements exotiques ainsi que de nouvelles et dangereuses races extraterrestres dont il devrait ramener quelques trophées.

En récompense, quelques années plus tard, devenu un fier et beau spécimen, il aurait l'insigne honneur d'aller se taper un petit safari sur Terre, mais à une autre époque que la nôtre car il y a vraiment besoin de casser le moule à ce niveau (Même s'il y a déjà eu le film Outlander, chez les vikings, ça le ferait grave !).

Ceci fait, mais non sans mal, sinon ce n'est pas très intéressant, il aurait le droit d'aller chasser sur une autre planète et l'histoire se conclurait sur sa rencontre avec une nouvelle race, une race mythique pour les Predators, plus redoutable encore qu'un Schwarzy mal luné ou qu'un Alien gorgé d'acide, qui pourrait devenir un ennemi de poids, un nouveau challenge.

Oui, ce serait un film long, audacieux et quasi-muet (en tout cas dans notre langue). Mais le Predator mérite bien ça, non ?

Game of Trophies

Predator VS Game Of Thrones

Un petit trip de geek réunissant deux licences que j'adore en espérant un jour voir un Predator débarquer à l'ère du Moyen-Age (des fans l'ont déjà fait, voire ci-dessous), ce qui renouvellerait l'intérêt de la série et pourquoi pas dans un univers post-apo.

En Lien

Predator

AVP: Alien vs. Predator

Aliens vs. Predator - Requiem

Predators

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Montages

Life after Death

Bronn : Blood and Gold

Theon Greyjoy : Who am I

Cersei : The Dark Prophecy

Jorah Mormont : Anything for Her

Daenerys and Drogon : Locking my Soul

Death of Ned Stark - Rains of Castamere

The Wildings : We don't kneel for anyone

Arya Stark : The Destiny of a Young Wolf

Beauty of a Journey : Tribute to Landscapes

Brienne of Tarth : Not A Lady, Not A Knight

 Sandor Clegane : It's the world that's awful

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Sandor Clegane, l'homme brisé

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Critiques

Game of Thrones Saison 1

Game of Thrones Saison 2

Game of Thrones Saisons 3 & 4

Game of Thrones Saison 5

Game of Thrones Saison 6

Game of Thrones Saison 7 [Episode 1]

Game of Thrones Saison 7 : Le Bilan

La Princesse et la Reine [Nouvelle]

Game of Thrones : Les Origines de la Saga [Livre]

 

 

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dimanche, 06 mai 2018

Captain America : Civil War [Cinéma/Critiques]

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Loin d'entraîner la chute du MCU, cette division l'élève de nouveau vers les sommets !

Dans Avengers, Steve Rogers alias Captain America et Tony Stark alias Iron Man s'asticotaient déjà dans une bataille d'égos qui à l'époque faisait sourire. Mais à cause de nombreux dommages collatéraux dus aux agissements libres des Avengers les choses ont fini par prendre un ton autrement plus sérieux et dramatique.

Voulant préserver l'indépendance des Avengers, malgré des destructions massives et surtout la mort d'innocents, Captain America  et d'autres membres refusent de signer certains accords les soumettant au contrôle d'une branche spécifique de l'ONU créée tout spécialement pour l'occasion, s'opposant à la volonté de Tony et du reste de l'équipe.  Des évènements inattendus vont venir alimenter cette guerre des nerfs jusqu'à une confrontation ouverte et disons-le très musclée où l'amitié, la confiance, la colère, la vengeance et le pardon ne vont cesser de se heurter.

Si le Soldat de l'Hiver s'était vite imposé en terme d'excellence, Avengers 2 l'Ere d'Ultron a représenté, quant à lui, une évidente sortie de piste pour l'écurie Marvel. On se demandait alors ce que pouvait bien nous réserver ce Civil War regroupant une pléthore de héros de tout horizon (Danger : overdose !!!).

Heureusement le bilan est plus que positif. Voyons cela plus en détails (mais pas trop, comme d'hab !)

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Bucky Barnes alias Le Soldat de l'Hiver crevait déjà l'écran dans le précédent opus de Captain America, The Winter Soldier. Pour le plus grand plaisir de ses fans (dont je fais partie) il est de retour, encore plus présent, actif et important.

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Son interprète, Sebastian Stan, a fait du chemin depuis First Avenger, alors que paradoxalement, on pensait en toute logique ne plus entendre parler de lui. Sans doute le rebondissement le plus appréciable de la série.

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Tout d'abord on retrouve avec un plaisir certain l'ADN du Soldat de l'Hiver avec un zest d'Avengers. Le film prend donc à nouveau la forme d'un thriller politique mâtiné de plusieurs grosses séquences d'action savamment chorégraphiées, mais qui finissent par se répéter un peu malgré tout en dépit d'un soin évident pour varier les combats. Il est un fait que les protagonistes quels qu'ils soient finissent tous par rivaliser de force, d'endurance et d'agilité.

On note encore une fois après Iron Man 3 que Tony sans son armure s'en sort très (trop) bien au corps à corps même face à des adversaires de l'acabit du Winter Soldier. Et si voir les deux Teams obtenues se foutre sur la tronche est l'occasion de nombreuses bonnes idées (les interventions d'Ant-man en prime), il n'en est pas moins vrai qu'on a parfois du mal à suivre l'action (et se rappeler qui est avec qui), la 3D et son inséparable effet de flou n'aidant pas à rendre l'action lisible.

Revu en 2D sur une télé, le film est beaucoup plus lisible et cette joute entre les deux teams encore plus appréciable. Ce morceau de bravoure est l'occasion idéale pour nos héros de s'en donner à coeur joie, les pouvoirs de chacun étant savamment exploités et entremêlés.

Ceux qui ont regretté la fadeur de certains combats dans Infinity War devraient revoir cet opus très généreux à ce niveau. En témoignent aussi le début en Afrique et l'évasion du Winter Soldier à Berlin. Les frères Russo, qui ne font pas l'unanimité en matière de mise en scène, parviennent pourtant à bien retranscrire la violence et l'impact des coups tout en se montrant inventifs au niveau des chorégraphies.

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Difficile en revanche de ne pas pointer du doigt Wanda la Sorcière Rouge qui lors de cette fameuse séquence à l'aéroport oeuvre en toute impunité alors qu'elle représente une grande menace en neutralisant de nombreux personnages au moment décisif. Sa relation avec Vision est en tout cas intéressante dans ce qu'elle apporte en terme de dilemme.

Ceci étant dit, l'intérêt ne faiblit jamais et la psychologie des personnages et leurs capacités autant que les rebondissements de l'intrigue sont admirablement imbriqués.

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Black Panther : l'un des nouveaux venus, vraiment stylé lui aussi et très déterminé également ! Une bonne introduction pour le film qui l'a consacré cette année.

Les réflexions et dialogues auraient pu gagner parfois en épaisseur, mais c'est surtout lorsqu'on repense à ce qui motive Rogers et Stark à la base qui rend leur opposition très intéressante. Rogers a assisté aux méfaits du fascisme (durant la 2nde guerre mondiale) et des autorités corrompues (le retour de l'Hydra) et il sent qu'il ne peut se fier qu'à son jugement, à sa propre moralité. Stark, lui, est bien placé pour savoir que les armes - vivantes ou non - font des dommages au-delà de leurs cibles présumées. Il est devenu Iron Man pour que cela ne se produise plus. Animés par de bonnes intentions, ils ont paradoxalement raison tous les deux dans leur appréciation de la situation.

Il faut quand même avouer que le hasard n'a plus trop (du tout) sa place dans le Marvel Cinematic Universe (MCU), tant tout le monde finit par être relié à tout le monde, ce qui peut agacer autant que plaire. Mais il faut reconnaître que la cohérence est ainsi un maximum préservé avec dans chaque film des indices sur les enjeux des suivants.

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Les producteurs ont dû m'entendre car cette fois Vision a retenu mon attention grâce à son côté Dr Manhattan de Watchmen.

Mais là où le bât blesse vraiment c'est quand l'intrigue principale en plein essor est soudain suspendue (c'est le cas de le dire) au profit de l'introduction d'un nouveau membre recruté par Stark lui-même à savoir Spiderman, alors qu'on s'attendait à sa simple apparition (qui aurait par ailleurs suffi). Une séquence, comme l'ont souligné justement certains spectateurs, qui aurait eu davantage sa place en scène bonus post-générique. L'intention est bonne, mais le résultat est maladroit (surtout quand on sait que cette relation mentor/élève va être exploitée dans un film à part entière). Heureusement, tout comme c'est le cas pour Ant-Man, l'utilisation des pouvoirs de l'homme-araignée et son humour font mouche et s'intègrent très bien dans le reste.

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Daniel Bruhl incarne un mystérieux personnage. Son identité renvoie aux comics et au jeu vidéo Captain America Super Soldier.

On ressort en tout cas très satisfait de la projection, encore plus lorsqu'on s'aperçoit que les allusions à Avengers 2 ont été peu nombreuses, ce qui finit de nous faire oublier ce mauvais épisode. L'une des qualités, et pas des moindres, de Civil War.

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Cette affiche produite pour la sortie d'Ant-Man était moins gratuite qu'elle ne le paraissait finalement...

 

 

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mardi, 01 mai 2018

Spiderman 2 [Cinéma/Critiques]

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C'est la jaquette du DVD bien que j'ai revu le film en Blu-Ray sauf que la jaquette du Blu-Ray est vraiment moche et pas très dispo sur le net : un mal pour un bien !

Après un premier opus qui avait suscité un engouement quasi-unanime malgré un Bouffon Vert caricatural au possible (ce qui m'empêche toujours d'apprécier le film  dans sa totalité), Sam Raimi (Jusqu'en Enfer) avait la lourde tâche de donner une suite aussi efficace tout en renouvelant bien évidemment les ingrédients. Non seulement, il a remarquablement réussi, mais cerise sur le gâteau, il nous a épargné les tares du film précédent.

Le film s'ouvre d'ailleurs sur un magnifique générique lequel via des peintures de l'illustre Alex Ross, résume le premier opus.

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J'adore cette scène. Dans la peau du Docteur Otto Octavius, Alfred Molina (L'Apprenti Sorcier) est particulièrement attachant lorsqu'il se confie à Peter. Avec l'ambiance complice qui se dégage entre les personnages, on imagine facilement un tout autre film. On regrette même que cette bonne entente ne perdure pas davantage.

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En présentant le futur bad guy lors d'un repas intimiste (très réussi) comme un être humain à part entière avec lequel Peter Parker pourrait nouer une belle amitié voire des liens père-fils, le cinéaste nous offre déjà une savoureuse entrée en matière et une alternative bienvenue à tout ce qu'on a pu voir en matière d'introduction de vilain.

Sam Raimi a beau être aux commandes d'un blockbuster très attendu, il compte toujours se faire plaisir en revenant notamment aux sources du cinéma qui a fait son succès. C'est ainsi que lorsque Octopus reprend conscience à l'hôpital après une tragique expérience en public il le fait dans une ambiance de film d'horreur qui fait sourire, Evil Dead n'est pas loin. Avec en prime John Landis (réalisateur du Loup-Garou de Londres et du clip Thriller) dans le rôle d'un infortuné médecin.

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Quand l'ami Spidey prend la pause, on se régale !

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Niveau action, ce Spiderman 2 envoie du très lourd, avec des affrontements  entre Spidey et Doc Oc superbement chorégraphiées. Rarement on avait vu une mise en scène aussi virtuose à part dans les mangas, ce qui a d'ailleurs valu au film de remporter l'Oscar des meilleurs effets spéciaux en 2004.

A ce titre le combat sur la façade de l'immeuble, puis sur le toit du métro est un vrai morceau de bravoure d'une intensité et d'une inventivité exemplaires qui a par ailleurs le mérite de se terminer d'une manière émouvante (la réaction des passagers).

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La version longue du combat sur la rame de métro, en revanche, étire inutilement la séquence en longueur et n'apporte pas grand-chose.

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Le gag dans l'ascenseur se voit prolongé dans la version 2.1

Ce second opus exploite bien la dualité de Peter et même de la plupart des super héros, ce tiraillement incessant entre une soif de justice et une faim de sérénité. L'amour incurable de Peter pour M.J. et son besoin de la protéger de ses ennemis va l'amener à prendre une décision radicale, mais heureusement pas définitive.

Mais cette parenthèse bienvenue pour le héros l'est également pour le spectateur qui a l'occasion de découvrir un Peter différent, décontracté, enfin apaisé, mais toujours drôle (à son insu), épanoui, heureux de pouvoir enfin souffler et profiter de la vie, se dessine même au cours de cette parenthèse une possible nouvelle idylle.

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"Je t'aime, moi non plus"

De son côté, Mary Jane va, elle aussi, faire une croix sur cet amour impossible et faciliter son deuil dans les bras de rien moins que le fils de Jonah Jameson, le patron du journal qui emploie Peter.

Un mal pour un bien, car les atermoiements des deux tourtereaux virent régulièrement à la mièvrerie, il faut bien le dire, avec sourires gênés, joues rougissantes et moult regards embués de larmes.

Le reproche qu'on pourrait faire au film, un excès de pathos, comme en témoigne aussi la scène avec l'oncle Ben.

Evidemment sa destinée va rattraper Peter plus vite qu'il ne l'eut souhaité de même que son passé aussi puisqu'en plus de Doc Oc il lui faudra aussi faire face à son ami Harry.

On aurait aimé que Doc Oc et sa relation avec Peter soit mieux exploitée tout du long, mais la fin du film réserve une bonne scène à ce niveau.

Spiderman 2 est donc avec The Amazing Spiderman, mon aventure préférée de l'homme-araignée, en attendant que je découvre Homecoming.

BONUS

 

 

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