mardi, 01 mai 2018
Spiderman 2 [Cinéma/Critiques]
C'est la jaquette du DVD bien que j'ai revu le film en Blu-Ray sauf que la jaquette du Blu-Ray est vraiment moche et pas très dispo sur le net : un mal pour un bien !
Après un premier opus qui avait suscité un engouement quasi-unanime malgré un Bouffon Vert caricatural au possible (ce qui m'empêche toujours d'apprécier le film dans sa totalité), Sam Raimi (Jusqu'en Enfer) avait la lourde tâche de donner une suite aussi efficace tout en renouvelant bien évidemment les ingrédients. Non seulement, il a remarquablement réussi, mais cerise sur le gâteau, il nous a épargné les tares du film précédent.
Le film s'ouvre d'ailleurs sur un magnifique générique lequel via des peintures de l'illustre Alex Ross, résume le premier opus.
J'adore cette scène. Dans la peau du Docteur Otto Octavius, Alfred Molina (L'Apprenti Sorcier) est particulièrement attachant lorsqu'il se confie à Peter. Avec l'ambiance complice qui se dégage entre les personnages, on imagine facilement un tout autre film. On regrette même que cette bonne entente ne perdure pas davantage.
En présentant le futur bad guy lors d'un repas intimiste (très réussi) comme un être humain à part entière avec lequel Peter Parker pourrait nouer une belle amitié voire des liens père-fils, le cinéaste nous offre déjà une savoureuse entrée en matière et une alternative bienvenue à tout ce qu'on a pu voir en matière d'introduction de vilain.
Sam Raimi a beau être aux commandes d'un blockbuster très attendu, il compte toujours se faire plaisir en revenant notamment aux sources du cinéma qui a fait son succès. C'est ainsi que lorsque Octopus reprend conscience à l'hôpital après une tragique expérience en public il le fait dans une ambiance de film d'horreur qui fait sourire, Evil Dead n'est pas loin. Avec en prime John Landis (réalisateur du Loup-Garou de Londres et du clip Thriller) dans le rôle d'un infortuné médecin.
Quand l'ami Spidey prend la pause, on se régale !
Niveau action, ce Spiderman 2 envoie du très lourd, avec des affrontements entre Spidey et Doc Oc superbement chorégraphiées. Rarement on avait vu une mise en scène aussi virtuose à part dans les mangas, ce qui a d'ailleurs valu au film de remporter l'Oscar des meilleurs effets spéciaux en 2004.
A ce titre le combat sur la façade de l'immeuble, puis sur le toit du métro est un vrai morceau de bravoure d'une intensité et d'une inventivité exemplaires qui a par ailleurs le mérite de se terminer d'une manière émouvante (la réaction des passagers).
La version longue du combat sur la rame de métro, en revanche, étire inutilement la séquence en longueur et n'apporte pas grand-chose.
Le gag dans l'ascenseur se voit prolongé dans la version 2.1
Ce second opus exploite bien la dualité de Peter et même de la plupart des super héros, ce tiraillement incessant entre une soif de justice et une faim de sérénité. L'amour incurable de Peter pour M.J. et son besoin de la protéger de ses ennemis va l'amener à prendre une décision radicale, mais heureusement pas définitive.
Mais cette parenthèse bienvenue pour le héros l'est également pour le spectateur qui a l'occasion de découvrir un Peter différent, décontracté, enfin apaisé, mais toujours drôle (à son insu), épanoui, heureux de pouvoir enfin souffler et profiter de la vie, se dessine même au cours de cette parenthèse une possible nouvelle idylle.
"Je t'aime, moi non plus"
De son côté, Mary Jane va, elle aussi, faire une croix sur cet amour impossible et faciliter son deuil dans les bras de rien moins que le fils de Jonah Jameson, le patron du journal qui emploie Peter.
Un mal pour un bien, car les atermoiements des deux tourtereaux virent régulièrement à la mièvrerie, il faut bien le dire, avec sourires gênés, joues rougissantes et moult regards embués de larmes.
Le reproche qu'on pourrait faire au film, un excès de pathos, comme en témoigne aussi la scène avec l'oncle Ben.
Evidemment sa destinée va rattraper Peter plus vite qu'il ne l'eut souhaité de même que son passé aussi puisqu'en plus de Doc Oc il lui faudra aussi faire face à son ami Harry.
On aurait aimé que Doc Oc et sa relation avec Peter soit mieux exploitée tout du long, mais la fin du film réserve une bonne scène à ce niveau.
Spiderman 2 est donc avec The Amazing Spiderman, mon aventure préférée de l'homme-araignée, en attendant que je découvre Homecoming.
BONUS
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