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Fast Five [Cinéma/Critiques]

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Un p'tit coup dans le rétro

Après un quatrième opus qui ratait son créneau et faisait une belle sortie de route, la saga Fast and Furious négociait un virage salvateur.

Lucrative licence boostée à la nitro et aux testostérones, Fast and Furious a connu des hauts et des bas. Tout le monde n'est pas forcément d'accord sur ce que sont ces hauts et ces bas, subjectivité oblige.

Personnellement, je trouve que les chiffres impairs ont porté chance à la saga (excepté le sept pour plusieurs raisons dont une évidente, le décès de Paul Walker).

Le premier opus pouvait n'être au départ qu'un remake maladroitement déguisé de Point Break. Mais cela dit, il a su dépasser ce statut grâce à des personnages charismatiques très bien incarnés et un univers jusque-là rarement aussi bien exploité.

Le deuxième roulait clairement sur des oeufs en abandonnant sa poule aux oeufs d'or à savoir l'ami Vin Diesel. Paul Walker restait dans la course, mais avec Tyreese Giibson en guise de co-pilote,  plus horripilant qu'hilarant et même avec la présence de Eva Mendes, le film retombe dans une nanardise qui condamne durablement la série.

Pour la ressusciter, la production n'y va pas par quatre chemins et c'est tant mieux. Fini les States, direction le Japon pour Tokyo Drift. Nouveau décor, certes, mais aussi nouveau réalisateur (Justin Lin) nouveaux personnages, nouveaux enjeux, nouvelle identité en somme. On aime ou on aime pas, mais au moins le film a le mérite d'exister et de donner un sacré coup de boost à un univers qui en avait bien besoin. Perso, j'adore ce troisième épisode qui a su mettre en avant un héros avec ses forces et ses faiblesses, plus imparfait, moins expérimenté, plus proche de nous et le voir évoluer et gagner en maîtrise est particulièrement savoureux, de même que son amitié particulière avec Han qui sera bientôt indissociable de la série.

L'histoire jongle habilement entre comédie, action et drame. Mais en plus de cela, une scène finale raccroche de manière inattendue cet épisode en apparence marginal à la source. De quoi relancer en beauté la franchise sur de nos nouveaux rails.

C'est chose faite avec le quatre que réalise donc Justin Lin. Mais là, c'est le coup de la panne, la panne d'inspiration. Et l'espoir de reprendre son pied de rentrer gentiment au garage.

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Dans Fast and Furious, le mot Famille n'est pas un vain mot. Spéciale dédicace à mon Véver !

C'est à nouveau un changement d'horizon qui va offrir une carrosserie flambant neuve à Fast and Furious et un tigre dans son moteur. Direction donc les favelas de Rio. Sur fond de chasse à l'homme multi-directionnelle, on suit avec un intérêt sans cesse renouvelé par moult rebondissements les péripéties de Toretto & Cie. L'absence de Letty est vite comblée par de nouveaux personnages et des visages connus qui refont surface avec beaucoup d'humour.

Chacun sera mis à contribution et le personnage de Tyreese Gibson, qui nous avait laissé un si mauvais souvenir dans le 2,  trouve ici parfaitement sa place de clown couard au milieu d'une bande hétéroclite à souhait, mais qui nous vaut de bons moments en exploitant une rivalité ludique entre ces personnalités opposées, mais aux talents ô combien complémentaires.

L'action se renouvelle constamment avec une intensité inattendue. On pense à la course-poursuite sur les toits, à l'embuscade et bien sûr au face à face musclé à souhait entre Vin et The Rock.

Question scénario, c'est parfois tiré par les cheveux (les chevaux ?), mais au moins des efforts ont été faits et les relations des uns et des autres, loin d'être figées, vont au contraire nourrir l'action et la narration de concert jusqu'au morceau de bravoure final : une séquence dantesque, une course-poursuite qui entre dans les annales par son inventivité et sa mise en scène en évitant de recourir au tout numérique pour épater la galerie.  On a droit au contraire à des cascades monstrueuses grandeur nature dont on s'abreuvait étant gosse et qui nous collent tout du long un sourire béat.

Deux bémols : la seule course urbaine et donc iconique de la série n'est pas montrée. On comprend qu'il faut se référer simplement aux talents de pilote légendaires du binôme Toretto/Connor pour imaginer le déroulement et l'issue, mais quand même, ça manque cruellement au compteur. Secondo, Vin Diesel manque de présence et fait le minimum syndical en roulant des mécaniques, malgré de nombreuses opportunités de nous émouvoir (ce qu'il réussit pourtant fort bien comme à la fin des Chroniques de Riddick). Un constat qui heureusement est amoindri grâce à l'effet de bande et à la dynamique de l'ensemble.

Pour terminer, une scène post-générique est là pour titiller les fans, ébauchant une sorte de puzzle scénaristique à grande échelle aussi prometteur qu'ambitieux à la manière du cinématique Marvel. Mais ce fut un cadeau empoisonné, car Fast and Furious en mangeant ainsi à tous les râteliers des films d'action (Matrix, sort de ce film !) a peut-être engrangé les dollars et assit sa renommée, mais a perdu son âme en cours de route.

Par son équilibre entre exotisme et fidélité et sa générosité constante, Fast Five constitue donc pour moi l'un des meilleurs épisodes de la saga, sinon le meilleur.

Un titre qui donne vraiment la pêche en plus de conclure le film en beauté ! La musique du film, proprement dite, elle aussi très efficace, on la doit à Brian Tyler (Insaisissables, Assassin's Creed Black Flag).

 

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Hommage à Paul Walker

Girl Power, Fast and Furious and Expendables

 

 

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mardi, 15 mars 2016 | Lien permanent | Commentaires (1)

Girl Power, Fast and Furious and Expendables [Cinéma]

Girl Power, Fast and Furious and Expendables

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On attend toujours une suite spirituelle à Haywire (Piégée) qui ne se contentait pas de miser sur les compétences martiales de Gina Carano, mais lui offrait également un vrai personnage au service d'une vraie histoire. Par la suite elle a tourné dans le médiocre In the Blood de John Stockwell (Christine) qui a lui-même mis en scène Paul Walker aux côtés de Jessica Alba dans Bleu d'Enfer.

Il y a encore quelques années les noms de Gina Carano et Ronda Rousey étaient inconnus aux spectateurs. Mais en l'espace de quelques films, ces deux championnes de MMA (Mixed Martial Arts) ont su taper dans l'oeil, au sens propre comme au figuré.

Certes, hormis Piégée de Soderbergh, les deux femmes sont pour l'instant cantonnées à jouer les action-girls dans des grosses productions peu subtiles, mais force est de reconnaître que cela leur a permis à chacune de se mettre en valeur. Où comment allier sensualité, puissance et souplesse devant une caméra complice.

A noter que la saga Fast and Furious est paradoxalement le tremplin du Girl Power au cinéma. En premier lieu, elle a permis d'asseoir la popularité de Michelle Rodriguez (Avatar) qui elle-même incarnait une boxeuse dans son premier film Girlfight, film réalisé par Karyn Kusama (Aeon Flux, Jennifer's Body) l'une des rares réalisatrices avec Kathryn - ex Mme James Cameron - Bigelow (Point Break, Strange Days, Démineurs) à faire un cinéma où la femme et l'homme ne sont pas cantonnés à leur archétype primaire. 

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Dans Fast and Furious 6, Gina Carano joue aux côtés de Dwayne Johnson, la boucle est bouclée, puisque The Rock est lui-même la meilleure reconversion de ces dernières années d'un artiste martial au cinéma.

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Si le combat final entre Stallone et Van Damme (Expendables 2) et celui contre Mel Gibson (Expendables 3) avaient pu profiter d'autant de chorégraphie cela aurait pu rendre les films en eux-mêmes un peu plus recommandables. Car le combat contre Van Damme, à part miser sur les promesses, n'a absolument rien de mémorable si ce n'est un montage scandaleux pour nous faire croire à un semblant de travail. Si Sly a eu une excellente idée avec ce concept (Le titre Expendables renvoyant au terme "Remplaçable" qu'il s'approprie dans Rambo II) il n'a pas su l'exploiter autrement qu'artificiellement et le succès aidant, l'inspiration a rapidement céder la place au marketing. A noter qu'avec Rounda Rousey, Statham est le seul acteur à intégrer à la fois Expendables et Fast Furious. Il faut dire que sur la saga de Stallone c'est lui qui fait le show (heureusement qu'il est là) et le voir en bad guy provoquant la bande à Toretto, était sans doute inévitable même si l'intro du 7ème opus rappelle un peu trop fortement le Transporteur. Mais comme pour mieux boucler la boucle, on se souvient que Matt Schulze, qui incarne l'irascible Vince dans Fast and Furious et Fast Five, est également le bad guy qu'affronte Statham dans le premier Transporteur. Pas de hasard.

Dans Fast and Furious 7 c'est au tour de Ronda Rousey de jouer des pieds et des poings (elle aussi contre Michelle Rodriguez, sacré destin !) après avoir fait parler la poudre dans Expendables 3. On retrouve d'ailleurs aussi Tony Jaa (la trilogie Ong Bak, L'Honneur du Dragon) dans FF7 qui pourrait suivre Jackie Chan et Jet Lee dans une hypothétique carrière aux states...pas forcément une bonne chose quand on voit ce que ça a donné dans la majorité des cas pour les deux susnommés.

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Et pour couronner le tout, Gal Gadot, Gisèle dans la série Fast and Furious, fort de sa renommée accède au rôle très convoité de Wonder Woman pour le crossover très attendu opposant Batman et Superman. Le rôle de la super amazone a par ailleurs échu pendant un temps à Gina Carano, sous forme de fantasme tout du moins, dans l'esprit de certains fans (au hasard, moi !).

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On peut penser ce qu'on veut de cette série qui comme toute série connait des hauts et des bas, mais force est de reconnaître qu'elle a le don de mener ses participants en haut de l'affiche.

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En matière de Girl Power au cinéma, on peut dire que Angelina Jolie (Wanted, Salt) a bien ouvert la voie. L'occasion de rappeler que Marvel la courtise actuellement pour réaliser l'adaptation du comic Captain Marvel avec peut-être Charlize Theron (Mad Max : Fury Road) dans le rôle-titre. On croise les doigts...

Les producteurs de la série Expendables espèrent faire du Girl Power un argument commercial majeur. Si le casting complet de Expandabelles (Vous avez le droit de rire) n'est pas encore connu, il devrait réunir des actrices de renom familières du cinéma d'action.  Quant à savoir si elles auront droit à des rôles et un scénario dignes de ce nom, rien n'est moins sûr...Soderbergh, au secours !

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Les Meilleurs Combats du 7ème Art

 

 

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samedi, 04 juillet 2015 | Lien permanent

Five [Cinéma/Critiques]

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C'est ma moitié qui m'a fait découvrir Pierre Niney à travers trois films aux intrigues variées, mais tout aussi passionnantes : Yves Saint Laurent, 20 ans d'écart et L'Homme Idéal. Décidé à poursuivre une carrière éclectique (dixit Pierre lui-même), le voici ce mois-ci à l'affiche de Five.

Cinq potes d'enfance ont enfin l'opportunité d'emménager ensemble. Ce qui va constituer à a la fois le début du bonheur et des emmerdes, car certains secrets, faits pour préserver cette solide amitié, vont l'amener à traverser une série de crises sans précédent. Leur amitié en sortira-t-elle grandie ?

Je n'en dirais pas plus car les surprises et les rebondissements sont assez nombreux et réjouissants pourvu que vous n'en sachiez pas plus.

On passe allègrement de la pure comédie au drame souvent en un claquement de doigt et c'est là le grand mérite de ce premier film de Igor Gotesman qui incarne l'un des personnages.

Igor dit être inspiré par le cinéma de Cédric Klapisch et il est un fait qu'on retrouve un aspect Auberge Espagnole dans Five, mais une auberge boostée et dynamitée par des caractères et situations explosifs.

Les gags sont légion et on rit beaucoup, mais on frémit également plus d'une fois face à la tournure des évènements, ce qui relance constamment l'intérêt de l'histoire et des personnages. Les comédiens s'en donnent à coeur joie et Pierre Niney lui-même régale le public en alternant aisance et maladresses (il a quand même bien la poisse dans tous ses films !)

On notera quelques facilités (notamment la fin) et une grosse entorse au réalisme (le caca tout dur !), mais la réussite est indéniable, et gageons que l'avenir de ses Five nous soit conté dans un prochain épisode (Six, c'est ça ?)

J'ai eu la chance avec ma moitié d'assister à l'avant-première du film à Tours (la plus grosse salle qu'ils aient vu, yepa !), un excellent moment passé avec l'équipe, très généreuse. En plus c'était l'anniversaire de l'un des comédiens : Happy Birthday, Idrissa !

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Igor Gotesman, réalisateur et acteur de Five, prend la pose

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Pierre Niney fait le show

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Toute l'équipe qui est apparue très enthousiaste devant l'accueil qui leur a été réservé.

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 Les petits mouchoirs

Les Trois frères, le retour

 

 

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mercredi, 09 mars 2016 | Lien permanent | Commentaires (2)

Army Of Two : Le Cartel du Diable [Jeux Vidéo/Critiques]

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Après deux épisodes sympathiques qui permettaient de préserver une coop en local en voie d'extinction, le duo masqué de mercenaires badass revenait dans un troisième épisode cherchant à rompre avec les précédents tout en préservant l'ADN qui ont fait leur succès.

Du fun, du fun et du fun. Voilà comment on pourrait résumer Le Cartel du Diable. Autant dire tout de suite qu'il faut ranger son cerveau au vestiaire et se lancer à corps perdu dans l'aventure sans se poser de questions si on veut profiter au maximum de ce que le titre a à nous proposer.

Si le tandem Rios & Salem des deux opus précédents passe au second plan (ils sont quand même présents) faisant place à un nouveau duo répondant au nom de Alpha et Bravo (oui, moins inspiré !) le jeu joue toujours la carte du grand spectacle hollywoodien gonflé à la testostérone façon Michael Bay et Gears of War.

Au programme donc : fusillades, explosions, embuscades, vannes et dialogues virils et bas de plafond. Dans sa globalité le scénario se résume à tirer sur de méchants mexicains dans des arènes plus ou moins vastes, mais qui permettront toujours d'opter pour différentes stratégies, certaines étant ouvertement proposées par le jeu comme choisir un chemin en hauteur pour débusquer l'ennemi et réduire l'artillerie lourde au silence ou rester en bas pour détourner l'attention. La dernière partie de l'histoire réserve cependant un rebondissement appréciable, qu'on trouvera plus ou moins crédible, mais qui a le mérite d'être audacieux et d'entraîner la narration vers une certaine noirceur et du même coup de nous attacher aux protagonistes plus qu'on ne l'aurait imaginé au départ. On remarquera vers la fin un sympathique et évident empreint à la scène du pont de True Lies de James Cameron.

A l'instar de Wanted, on retrouvera moult tireurs embusqués, des snipers, des lancers de grenades et des assassins armées d'un poignard qui viendront se jeter sur vous de plus en plus souvent, nécessitant la réussite d'un simple QTE  pour se débarrasser d'eux.

A ce titre, le système d'aggro est toujours aussi plaisant. On peut ainsi entrer dans un état de rage comme Trevor dans GTA 5 et devenir quasi-invincible pour tout faire péter (grenades et munitions illimitées en prime durant ce laps de temps) tandis que notre partenaire pourra jouer de sa furtivité optimale pour prendre l'ennemi à revers. Et inversement, vous pouvez décider de laisser cet atout à votre allié.

On peut également lui ordonner de lancer une grenade, de nous couvrir ou de nous suivre. Peu d'ordres et d'interactions à priori, mais on se rend compte très vite que c'est suffisant pour jouir du spectacle d'un joyeux bordel cinématographique puisque le décor est exagérément destructible et le gameplay bien que classique a l'avantage d'être très intuitif.

La vision TWO qui permet de visualiser les objectifs et éléments importants se révèle, quant à elle, inutile, le jeu étant au naturel suffisamment assisté (les objets interactifs sont auréolés de bleu) et le chemin linéaire.

Plusieurs bémols à noter : un système de couverture qui se veut aussi fluide que celui d'un Splinter Cell Blacklist ou d'un Watchdogs, mais qui parfois manque de cohérence. Devant certains éléments il faudra reculer et pouvoir visualiser le repère avant de pouvoir se dissimuler derrière. Parfois il suffira d'appuyer brièvement sur la touche pour changer de couverture, à d'autres moment il faudra la maintenir, ce qui amène une confusion regrettable surtout dans le feu de l'action.

Hormis les deux héros qui sont bien modélisés, techniquement ça fait clairement peine à voir surtout en ce qui concerne certains arrières-plans honteusement bâclés. Heureusement le rythme vous évitera facilement de jouer les contemplatifs. L'IA a également été laissé de côté et son comportement sera des plus aléatoires, parvenant à vous surprendre et la seconde d'après vous cherchant des yeux, hésitant, alors que vous êtes à côté, rappelant d'une certaine manière les errements de Far Cry 2.

Mais le point le plus noir à déplorer est sans nul doute les scripts qui tardent à se lancer nous obligeant à tourner en rond dans le décor ou carrément à recharger la partie quand ce n'est pas un malheureux ennemi bloqué qui bloque la progression et nous empêche de voir notre prochain objectif.

Au niveau des bons points : des environnements variés, une durée de vie appréciable, un effort pour varier l'action et un système d'évolution de 25 niveaux permettant de upgrader ses armes et de personnaliser son mercenaire. En passant un niveau, on débloque des armes, et des éléments de customisation comme des tenues, des masques et des tatouages. L'argent récolté selon nos actions sera donc consacré à l'achat de diverses améliorations et ornements esthétiques.

Mis à terre, vous pourrez toujours compter sur votre coéquipier pour vous requinquer avec une seringue d'adrénaline et inversement. L'IA à ce niveau se révèle efficace. Dans les moments les plus cruciaux vous ne vous sentirez que rarement abandonné.

La grande nouveauté de cette épisode qui peut convaincre les joueurs les plus réticents c'est bien la création de masques personnalisés. Alors que dans le 40ème jour, il fallait passer par un serveur dédié (supprimé depuis semble-t-il) cette fois l'outil est accessible directement dans le menu principal.

Quelques créations perso :

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Si vous lui trouvez un petit air de Predator, c'est voulu !

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N'hésitez pas à expérimenter en orientant les motifs sous différents angles, en changeant leur taille, etc... Un même dessin peut devenir des tas de choses différentes !

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Superposer plusieurs claques identiques dans différentes tonalités donne des résultats intéressants.

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On peut exploiter de nombreuses thématiques graphiques, l'éventail de base étant large et forcément exponentiel si on laisse son imagination prendre le relais.

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Là, je ne vous ferais pas l'affront de vous demander qui cela vous rappelle ?

Les créatifs en herbe prendront un pied énorme tant les possibilités sont nombreuses et l'outil un modèle de confort et de simplicité. On pourra juste regretter que le nombre de calques soit limité à 12 et surtout qu'on ne puisse créer plus de huit masques.

Une fois dans le jeu, le rendu de vos créations sera intact et on dégustera autrement des cinématiques qui sinon nous laisseraient de glace par leur mise en scène éculée.

A noter une partition efficace de Brian Tyler aussi prolifique au cinéma (Insaisissables, Fast Five, Ninja Turtles) que dans les jeux vidéo (Assassin's Creed IV, Far Cry 3).

 

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vendredi, 23 janvier 2015 | Lien permanent

Compliance [Cinéma/Critiques]

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La gérante d'un fast-food apprend que l'une de ses employées a volé de l'argent à une cliente. Le policier,  étant dans l'incapacité de se déplacer, va faire de la gérante sa subordonnée afin qu'elle trouve l'argent par tous les moyens, par la seule entremise du téléphone et de l'autorité.

Quelque part entre Phone Game et Trust, Compliance est un huis-clos, basé sur des faits réels, pour le moins dérangeant. Si au départ la situation semble simple : l'employée est soit innocente soit coupable, la problématique va progressivement se déplacer sur la nature et la justification des humiliations qu'elle subit en lien direct avec une révélation faite assez tôt dans le film. Révélation qui, si elle avait été montrée beaucoup plus tard sous forme de chute, aurait sans nul doute modifier l'impact et le ressenti général. Mais plutôt que sur l'effet spectaculaire d'un thriller le réalisateur a choisi de se concentrer sur les mécanismes et instincts de la nature humaine dans une situation extrêmement inhabituelle où les repères sont faussés et où ne subsiste plus que les réflexes primitifs. Autant dire pas les meilleurs.

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Comme dans Phone Game, une simple voix va suffire à semer le désordre dans plusieurs vies. Sauf qu'ici, la menace est plus subtile puisqu'elle se nourrit des failles de chacun.

Le film entier repose donc sur la psychologie des personnages, la notion de libre-arbitre et de soumission à l'autorité. Le spectateur est forcément impliqué dans les questionnements, les doutes, les limites que soulève la procédure, ce qui fait évidemment tout l'intérêt et la force du film.

Il serait tout de même bon de savoir jusqu'où le drame (car c'en est bel et bien un) a été, car les deux scènes les plus dérangeantes le sont moins par la perversité qui s'en dégage que par la crédibilité qu'on peut leur accorder. On a beau savoir les personnages fragiles, faibles, on peine énormément à accepter qu'une telle limite puisse être dépassée dans le contexte qui nous est présenté. Surtout en ce qui concerne l'employée dont on ne comprend pas tout à coup cette absence totale de refus au pire moment. Il aurait fallu des détails supplémentaires sur sa personnalité, sa vie pour pouvoir l'expliquer. En l'état, c'est le talon d'Achille du film car cela passe pour des actes un peu trop gratuits et sensationnalistes.

Mais d'apprendre que cela s'est réellement passé dans ces conditions n'en serait, il faut l'avouer, que plus révoltant et éloquent sur la condition humaine qui a maintes fois prouvé, il est vrai, sa capacité à produire des schémas comportementaux aberrants.

Excepté donc ce chapitre sensible, le film fonctionne parfaitement et interroge clairement notre conscience en dénonçant cette forme de résignation animale dont l'être humain apprend un peu trop vite à faire un réflexe de survie.


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mercredi, 08 janvier 2014 | Lien permanent

Deadpool/Suicide Squad/Batman VS Superman [Cinéma/Trailers]

Trailers Spécial Comics

Ca y est, après deux sympathiques mises en bouche très dans le ton par Ryan Reynolds (interview + teaser) le trailer officiel de Deadpool (qu'il avait incarné dans le premier Wolverine) est enfin dispo. L'humour si particulier, la vulgarité, la violence sont bien au rendez-vous, pour autant difficile de juger si sur la durée d'un long-métrage les ingrédients liés à ce super-héros vraiment pas comme les autres (il a conscience d'être un personnage fictif) seront exploités sans décevoir les fans. En tout cas l'interdiction aux -18 ans (aux states tout du moins) a de quoi les rassurer. Espérons aussi que ce film portera plus chance à l'acteur que ne l'avait fait Green Lantern (auquel il fait référence ironiquement dans le trailer). A noter que Ryan Reynolds avait déjà démontré un talent "fou" dans Voices et qu'il est actuellement à l'affiche de Renaissances et de La Femme au Tableau. Une période faste pour lui !

Pour rester dans le domaine des comics, c'est l'occasion de présenter le trailer (qui était très attendu lui aussi) de Suicide Squad avec enfin Harley Quinn, campée par Margot Robbie (Le Loup de Wolf Street) qui retrouve pour l'occasion Will Smith avec lequel elle partageait récemment l'affiche de Diversion et surtout un nouveau Joker, après la mythique interprétation de Heath Ledger dans The Dark Knight, cette fois incarné par rien moins que Jared Leto (Lord of War, Mr. Nobody, Dallas Buyers Club) autant dire une addition de rêve pour cet artiste caméléon qui transforme en or tout ce qu'il touche, de près ou de loin. Reste plus qu'à patienter jusqu'à l'année prochaine (Oui, dure la vie !)

En tout cas DC Comics semble avoir enfin les moyens de coller aux basques de Marvel avec aussi - est-il besoin de le rappeler - un Batman VS Superman en fin d'année qui n'en finit pas d'attiser l'intérêt.

BONUS

Une grosse scène d'action entièrement réalisée en images de synthèse quelques temps auparavant et qui annonçait déjà comme il faut la couleur du film et le respect du personnage. Cette séquence est d'ailleurs repris en partie dans le trailer officiel.

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jeudi, 06 août 2015 | Lien permanent

Wheelman [Jeux Vidéo/Critiques]

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Après avoir réussi à adapter son personnage de Riddick en jeu vidéo, Vin Diesel a tenté de séduire les joueurs avec une licence inédite baptisée Wheelman.

Le concept : votre voiture est votre arme. Au moment même où les GTA-like et les open world avaient le vent en poupe, c'était un choix plutôt judicieux. Avec en prime le retour de Vin Diesel dans la peau d'un as du volant après ses prouesses dans Fast and Furious.

Pour autant, la renommée de l'acteur et toutes ses références allaient-elles permettre d'apporter une nouvelle pierre à l'édifice de son succès ?

Vin Diesel s'est considérablement investi dans ce jeu : production, incarnation (c'est sa voix (en VO), c'est son image, plutôt fidèle d'ailleurs). On pouvait donc être plutôt confiant. D'ailleurs les premiers instants ne sont clairement pas décevants.

Les sensations sont réellement grisantes : vitesse, caméras, animations tout est fait pour nous plonger dans de véritables poursuites et cascades chorégraphiées dignes des meilleurs blockbusters américains. En moto, flinguer sur une roue avant en pivotant renvoie carrément à Mission Impossible II, autant dire un sacré pied !

En camion et camionnette on a même droit à une vue intérieure de la cabine qui donne une immersion jamais vue dans ce genre de jeu.

En dehors de cela, hélas, le joueur va vite découvrir les limites et lacunes d'un jeu qui sorti de son concept n'a hélas pas grand-chose à offrir. Un scénario de guerre de gangs où le héros mangera à tous les râteliers vu et revu et peu passionnant et le contexte inédit de Barcelone comme terrain de jeu ne change pas la donne.

De nombreux défis (à la difficulté parfois ardue) permettent de booster la jauge de focus, de débloquer armes et garages. Sympa, mais pourquoi faire au final, puisque Milo peut changer de véhicule en un clin d'oeil comme Rico "Just Cause" Rodriguez et qu'en mode libre aucun ennemi n'est visible hormis les flics, mais qui eux sont carrément invincibles.

Question invincibilité, Milo n'est pas le dernier, en tout cas au volant; car dès qu'il redevient simple piéton, c'est la cata ! Il se blesse en sautant d'un muret de 1 mètre de haut, se relèvera indemne après une collision  avec un véhicule, mais mourra s'il tombe à l'eau. Question cohérence, on a vu mieux. Question finition, aussi. Les bugs de collision et d'affichage sont nombreux. Wheelman a beau être un jeu d'action bourrin, il n'en reste qu'il méritait plus d'attention. Les armes collées dans le dos par exemple ça pique vraiment les yeux même pour l'époque.

Au final, Wheelman est jouissif sur de courtes cessions grâce à une action dynamique et des sensations en accord. Mais question monde ouvert et narration, on restera clairement sur sa faim. 

Un film devait être réalisé dans la foulée qui n'a, au final, jamais vu le jour. On s'en remettra.

 

 

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dimanche, 13 mars 2016 | Lien permanent

Collision [Cinéma/Critiques]

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par le réalisateur de Puzzle/Third Person

Chaque décision entraîne des conséquences pour soi et pour les autres...

Los Angeles. En l'espace de quelques jours, plusieurs hommes et femmes vont influencer leur destin, directement ou indirectement, parfois jusqu'au drame, mais parfois aussi jusqu'au miracle. 

Sur fond de racisme omniprésent, le réalisateur/scénariste oscarisé Paul Haggis brosse le portrait d'une société américaine sur le fil du rasoir, où la haine et la frustration peuvent embraser l'âme et le coeur à la moindre étincelle.

Personne n'est ni tout blanc, ni tout noir. Au sens propre comme au figuré, pourrait-on dire en découvrant la complexité des personnages luttant autant contre les autres que contre eux-mêmes dans une jungle urbaine qui encourage facilement la loi du talion.

Mais malgré les difficultés à se préserver et à respecter l'autre, il y a toujours l'espoir de se découvrir meilleur qu'on ne le pensait. A ce titre la scène de l'accident de voiture offre un moment d'émotion d'une intensité rare.

Paul Haggis choisit des situations délibérément précises, inhabituelles pour titiller là où ça fait mal, n'hésitant pas à malmener ses héros dans ce qu'ils ont de plus intime et aussi de plus destructeur : leur égo.

Car tout vient de là au final, qu'on parle de guerre, de bagarres de rue, de terrorisme ou encore de conflits domestiques, c'est toujours de là que vient le mal : cet égo, démesuré, insatiable qui nous fait devenir monstre et voir les autres comme des ennemis, instinct primaire du barbare conquérant qui perçoit le monde de manière binaire : si tu n'es pas comme moi, si tu ne penses pas comme moi, alors tu es contre moi.

L'égo et l'argent, nos deux némésis, parfois si intimement liés, deux amants maudits, deux cadeaux empoisonnés dont il nous faudra trouver nécessairement le remède pour (re)trouver notre humanité.

Avec Sandra Bullock (Gravity), Brendan Fraser (La Momie, Endiablé), Matt Dillon, Thandie Newton (Mission Impossible 2, Les Chroniques de Riddick), Michael Peña (Gangster Squad), Ludacris (La saga Fast and Furious), Ryan Phillippe (Franklin), Jennifer Esposito, William Fichtner (Contact), Tony Danza (Don Jon),...

A noter que Terrence Howard et Don Cheadle ont incarné le même personnage à savoir le Lieutenant-Colonel Jim Rhodes, le premier dans Iron Man, le second dans Iron Man 2 et 3.

 

 

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lundi, 06 juillet 2015 | Lien permanent

Bright Star [Cinéma/Critiques]

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Bright Star nous dévoile la rencontre, puis l'histoire d'amour intense, mais contrariée entre le poète John Keats et la couturière Fanny Brawne aussi étrangère aux subtilités de la poésie que lui aux fastes de la bourgeoisie.

Jane Campion avait déjà bouleversé critiques et cinéphiles avec son inoubliable Leçon de Piano. Une histoire d'amour adulte, tragique, mais emprunte de poésie et d'audace. Dire qu'elle était faite pour porter la vie de John Keats à l'écran n'est pas exagéré. 

Ici les personnages sont plus jeunes, l'amour incontestablement plus pudique, mais l'audace est toujours là dans le sens où l'époque et les moeurs dressent des obstacles de taille pour deux êtres à la condition sociale pour le moins opposée.

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John va initier Fanny à la poésie à sa demande. Mais inévitablement, les deux amants vont s'ouvrir l'un à l'autre et connaître l'amour avec un grand A, celui dont ils ignoraient tout, celui qu'ils n'imaginaient même pas.

Dans le rôle du poète John Keats, on retrouve Ben Wishaw. Un choix qui paraît, lui, peu audacieux étant donné la propension du comédien à se glisser dans des personnages romantiques en costume comme dans Le Parfum ou Cloud Atlas. Mais c'est sans compter sa capacité à dépasser les apparences de la redite. Son jeu toujours juste et nuancé donne la force et la douceur requises. Dès les premiers plans, il rayonne et en même temps semble n'être qu'une silhouette vague, un visiteur de passage. L'infortune de son personnage à promouvoir son talent n'y étant peut-être pas étrangère. Ce qu'il perd en renommée, il le gagne heureusement en intégrité, en passion.

A des années-lumière de son rôle de Sweet Pea dans Sucker Punch ou le plus contemporain Limitless, Abbey Cornish est LA révélation du film. La muse de Keats, la Bright Star c'est elle, c'est indéniable. Rapidement on se languit de son absence pourtant elle est presque de tous les plans, c'est dire à quel point sa beauté naturelle et son regard font leur effet. Elle campe avec énormément de conviction cette jeune femme qui jouissait simplement de la vie en en attendant rien de plus, sûre d'elle-même et de sa réussite. Sa rencontre avec Keats va bien entendu lui faire plus qu'entrevoir l'aube d'une nouvelle existence. Au départ unis par une amitié tendre et complice, les deux artistes vont lentement, mais sûrement mesurer combien le temps passé ensemble n'est plus aussi innocent qu'au début.

Par l'entremise de sublimes paysages de la campagne anglaise et des ambiances de saisons, Jane Campion invite la nature en tant que témoin et actrice privilégiés de cet amour de la déraison. Un ingrédient somme toute naturel pour un film sur la poésie. De manière moins démonstrative que Terrence Malick comme dans Le Nouveau Monde, mais cela fait aussi bien son effet et sert efficacement le propos. La nature inspire les deux amants semblant se faire l'écho extérieur des élans de leur coeur comme dans cette scène où des papillons volent et se posent dans la chambre en toute liberté. Une relation fusionnelle que la distance, l'entourage et la maladie vont régulièrement malmener, donnant lieu à maintes séparations et autant de tourments. Mais heureusement ou malheureusement :

L'absence est à l'amour ce qu'est au feu le vent;
il éteint le petit, il allume le grand.

(Bussy-Rabutin, Hist. Amoureuses des Gaules)

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La performance de Paul Schneider dans le rôle de Brown, l'ami (ultra) protecteur de Keats est remarquable elle aussi. Antipathique, mais entier, jaloux aussi, il est aussi touchant par son humanité et son indéfectible amitié envers le poète qu'il reconnaît lui être supérieur dans leur art commun.

C'est précisément à partir du moment où Keats tombe malade, que toute la magie calme et discrète du film tombe avec lui. On le voit tantôt alité, en piteux état, tantôt ressuscité et l'espoir d'un radieux avenir avec lui, mais le charme de cette union n'agit plus. Est-ce parce que nous ne sommes pas dupes du drame qui s'annonce ? On aimerait bien, mais le fait est que l'intensité des émois du jeune couple ne paraît pas toujours en adéquation avec la teneur des évènements. Un sentiment de lassitude nous prend alors.

Une faiblesse qui entache un peu l'oeuvre dans son ensemble dont la fin notamment souffre de l'absence d'un soubresaut du coeur qu'on aurait voulu partager, même dans ce qu'il a de plus éprouvant.

 

Si vous avez aimé ce film, vous aimerez peut-être aussi :

            Le Parfum : histoire d'un meurtrier

Le Nouveau monde

 

 

 

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vendredi, 28 mars 2014 | Lien permanent

Broken Crown Halo [Musique/Critiques]

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Lacuna Coil et moi, c'est une belle histoire qui dure depuis que j'ai emprunté leur premier album In a Reverie à la bibliothèque. La jaquette m'avait intrigué. Comme quoi, toujours important le visuel pour communiquer ! Depuis ce jour, je ne me suis jamais lassé et j'ai acheté tous leurs albums ce qui est un cas unique. Le fait est qu'ils (se) produisent régulièrement sans être ni trop connus, ni pas assez. Un bon équilibre, en somme pour eux et leurs fans.

Il y eut un moment où j'ai pensé me détourner du groupe lorsque Andrea Ferro peinait encore à trouver ses marques en tant que véritable chanteur et que les compositions en pâtissaient selon moi. Mais je lui ai laissé sa chance et j'ai bien fait.

En outre leur musique fait partie de celle qui m'inspire fortement pour écrire des fictions car j'y trouve un ton dramatique idéal. Si j'ai longtemps boudé l'album Dark Adrenaline, je me suis bien vite rattrapé par la suite puisque c'est celui, je pense, que j'ai le plus écouté au point qu'il me sert maintenant littéralement de BO pour concevoir Start Your Engine (titre provisoire), une histoire mêlant les concepts de Fast & Furious, Ghost et Christine. Leur musique a cette particularité d'être très cinématographique dans mon ressenti comme peut l'être dans un tout autre genre celle de Muse que j'ai beaucoup associé à mon roman Le Songe des Ecureuils. Leur dédier un Top 7 n'était donc pas du luxe.

Sans me tenir au courant de leurs activités, je suis toujours très heureux de découvrir leurs nouvelles créations. Et pas plus tard qu'hier, en cherchant au bon rayon, j'ai donc déniché leur dernier bébé...avec un grand sourire.

Le groupe de Metal milanais est en effet revenu cette année avec un nouvel album au nom épique : Broken Crown Halo. Rapidement, on comprend que l'orientation musicale n'a pas trop changé : atmosphère générale très sombre avec toujours en contraste la chaleur et la sensibilité de la voix de la belle Christina Scabbia à la fois ange et démon, victime et bourreau.

On remarque cependant quelques sonorités un peu plus exotiques ainsi que des guitares plus saturées et des voix plus rauques par endroits comme sur Nothing Stands in Your Way qui ouvre l'album. Sur Die and Rise on a droit à un leitmotiv latin/italien du plus bel effet ! On apprécie d'autant plus puisque Christina chante rarement dans sa langue. Sur Cybersleep, on jurerait parfois entendre la voix de Marcela Bovio du groupe Stream of Passion, ce qui n'est pas pour me déplaire puisque j'en suis très fan également. D'ailleurs ça me fait penser qu'il serait temps que je me mette à la page les concernant.

Pour en revenir à Christina, on remarque en effet une petite évolution en ce sens que sa voix se fait toute de velours par instant, conférant plus de sensibilité et de contraste à une ambiance résolument noire sinon macabre.
Quelques sonorités et vocalises orientales sur I Burn in You.

Au final, Broken Crown Halo est plutôt dans la continuité de Dark Adrenaline, assez homogène dans l'ensemble, en plus sage et plus classique, très différent par exemple de l'excellent et éclectique Karmacode qui proposait des mélodies variées, inspirées et donc plus accrocheuses. On y trouvait par ailleurs une excellente reprise du Enjoy The Silence de Depeche Mode. Mon ressenti, pour le moment mitigé, devrait sans doute varier au fil du temps et de mon état d'esprit comme cela a pu être le cas pour Dark Adrenaline. Sans verser dans le côté orchestral et symphonique d'un Nightwish ou d'un Within Temptation, je pense que le groupe gagnerait peut-être à employer un peu plus d'instruments et d'ampleur dans certains de leurs titres.

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mercredi, 17 septembre 2014 | Lien permanent

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