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lundi, 29 février 2016

Enfin l'Oscar pour Leo ! [Cinéma/Thématiques]

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Leo avait déjà remporté le Golden Globe ce qui augurait déjà du très bon pour lui.

Après des années à s'investir totalement dans des rôles complexes et intenses et à tourner avec les plus grands réalisateurs, Leonardo Dicaprio (Inception, Les Noces RebellesGatsby le Magnifique, Django Unchained) obtient enfin son premier oscar, celui donc de meilleur acteur, et ce pour son rôle dans The Revenant. Le réalisateur de ce long-métrage, Alejandro Gonzalez Inarritu, a lui-même raflé un deuxième oscar de meilleur réalisateur après l'avoir reçu l'année dernière pour son Birdman.

Gageons que tout le monde voudra tourner avec lui tant il semble porter chance aux comédiens. Michael Keaton avait fait un come-back remarquable grâce à Birdman et avait aussi obtenu l'oscar de meilleur acteur.

Michael Keaton à l'affiche de Spotlight, film qui a reçu l'oscar du meilleur scénario original et c'est une bien belle chose puisqu'il narre l'enquête d'un journal sur des crimes  pédophiles protégés par l'église catholique.

Mais c'est Mad Max Fury Road qui a été le véritable grand gagnant de cette année 2016 avec pas moins de six statuettes : meilleur montage, meilleurs décors, meilleurs maquillages et coiffures, meilleurs montage sonore, meilleur mixage son et meilleure création de costumes. Des récompenses essentiellement techniques, mais quand même !

Le film documentaire, Amy, sur la regrettée Amy Winehouse est également récompensé.

A noter aussi un premier oscar pour Ennio Morricone (oui, mieux vaut tard que jamais) pour sa composition sur le dernier Tarantino : Les 8 Salopards.

Et enfin la chanson du dernier James Bond, Spectre, interprétée par Sam Smith qui triomphe et ça personnellement ça me fait rudement plaisir.

Pas d'oscar pour Stallone (Creed), mais en guise de compensation une petite vidéo de soutien de son pote Schwarzy.

 Le palmarès complet des Oscars 2016 : ICI

 

 

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dimanche, 28 février 2016

John Wick/Crossing Guard [Cinéma/Critiques]

La vengeance, un thème pour le moins associé au 7ème art, qui a connu bien des visages. Il m'a été donné de voir deux nouveaux films traitant de ce sujet, diamétralement opposés dans la forme, mais aussi intéressants chacun dans leur genre.

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John Wick a perdu sa femme. Il semble donc n'avoir plus rien à perdre. Et pourtant, deux mafieux font l'erreur de lui arracher la dernière chose qui pouvait encore remplir sa vie et lui donner un sens.

John Wick sort alors de ses gonds et ne s'arrêtera que jusqu'à ce que justice soit faite. John Wick démarre intelligemment en nous présentant son héros du point de vue émotionnel, de façon fort simple, mais efficace. De ce fait la violence qui s'ensuivra sera facile à comprendre surtout quand son passé sera dévoilé.

Si ce film ne révolutionne pas vraiment le thème de la vengeance (le déclencheur a tout même son originalité) et l'aborde essentiellement sur le plan de l'action, on peut dire qu'il le fait avec une bien belle maîtrise qu'on n'avait pas vu depuis belle lurette. Les amateurs apprécieront un Keanu Reeves en grande forme dans des fusillades soigneusement chorégraphiées. Sous ses apparences de simple action movie John Wick recèle malgré tout une profondeur intéressante dévoilée par le grand méchant (Michael Nyqvist, largement plus présent que dans Mission Impossible : Protocole Fantôme).

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Jack Nicholson (Vol au-dessus d'un nid de coucous), en père meurtri et déchu. La sortie de prison du meurtrier de sa fille, incarné à merveille par David Morse (Contact), sera pour eux deux le début d'un tortueux affrontement.

La vengeance adopte souvent un point de vue pour le moins manichéen, cela facilite la narration, l'identification, mais cela réduit fortement l'impact et limite la portée. The Crossing Guard fait justement partie de ces rares films à adopter différents points de vue de sorte que chaque protagoniste apparaît avec des zones d'ombre et de lumière, en tant qu'être humain réaliste et donc complexe. Sean Penn réalise un film bouleversant, surprenant, loin des poncifs du genre, en développant son récit autour des failles des personnages, livrant d'appréciables rebondissements et de purs moments de grâce. A voir absolument.

Spéciale dédicace à ma fleur pour m'avoir fait découvrir cette petite perle dramatique.

 

 

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vendredi, 26 février 2016

Driver San Francisco [Jeux Vidéo/Critiques]

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Il y a des séries qui se font vite une place dans le coeur des joueurs par leur personnalité, leur innovation. C'est le cas de la série Driver.

Pourtant l'épisode Driv3r (le troisième donc) malgré ses qualités et son indéniable intérêt (trois villes ouvertes, le mode éditeur en autres) avait laissé un sentiment amer à cause de son gameplay bâtard et maladroit qui oscillait entre jeu de bagnole et jeu de tir à la troisième personne, dénaturant, il bien l'avouer, l'identité originelle.

Driver San Francisco se devait donc de réconcilier les puristes avec ce qui faisait l'esprit de la série tout en apportant quelque chose de neuf. Et le moins qu'on puisse dire c'est que ça été une franche réussite.

Tout d'abord d'un point de vue narratif, puisque sur ce coup, Ubisoft a vraiment osé aller assez loin dans l'inventivité. En plongeant Tanner dans le coma suite à une collision, la série prend une nouvelle dimension. On garde le fond, mais la forme est transcendée. C'est toujours un jeu de bagnole, avec un aspect rétro réjouissant de surcroît, mais ce contexte inédit permet d'introduire le concept révolutionnaire du Shift (que reprendra d'une certaine façon GTA V avec ses trois héros). On s'étonne que ce procédé n'ait pas fait plus d'émules par la suite. Mais c'est sûrement mieux comme ça. 

On peut dire que Driver San Francisco c'est le GTA du futur.

En pratique, le joueur peut survoler la carte de San Francisco (de plus en plus ouverte au gré du scénario) et choisir dans quel véhicule il va se projeter, selon ses besoins et ses envies. A partir de là beaucoup de possibilités.

L'effet secondaire appréciable c'est que si vous avez un passager, il discutera avec Tanner comme s'il le connaissait (façon Code Quantum) et s'ensuivra des échanges étonnants pleins d'humour, les passagers réagissant spontanément à votre conduite en cohérence avec leur personnalité et la situation.

C'est tellement brillant et savoureux qu'on regrette que les missions annexes ne se déclenchent pas plus naturellement par ce biais aléatoire.

Question missions annexes justement, il y a de quoi faire, un certain nombre d'entre elles devra d'ailleurs régulièrement être accompli pour pouvoir avancer dans le scénario qui verra Tanner aux prises avec son ennemi juré Jericho.

L'histoire se déroule comme une série télé et chaque épisode est résumé et amène de nouveaux indices pour découvrir les desseins secrets de Jericho.

Les mécaniques de jeu et le scénario sont très bien agencés. Tanner développe ses facultés mentales au point qu'on pourra débloquer la ville entière et étendre son point de vue à une très grande hauteur. Mais c'est aussi là que le bât blesse, la caméra mettant un temps fou à redescendre. Lorsqu'une mission chronométrée (et c'est fréquent) nous oblige à trouver des objectifs précis, on rage d'être soumis à cette pesanteur extrême.

La difficulté des missions (souvent corsée) est d'ailleurs trop souvent augmentée par notre incapacité à nous repérer convenablement dans la ville faute d'une mini-map efficace (celle disponible est réduite et une touche doit être maintenue pour la visualiser correctement). De plus il arrivera qu'on doive refaire moult étapes suite à un échec, ce qui en découragera plus d'un.

Heureusement, le jeu est très fun et agréable à jouer (plusieurs caméras dont une cockpit, merci !), les véhicules nombreux, le contenu énorme puisqu'en plus du mode solo déjà très conséquent, l'éditeur a eu l'excellente idée d'ajouter un multi et des missions jouables en coop et en local.

Une telle générosité dans le contenu de base étant devenue rarissime surtout chez les gros éditeurs, on apprécie encore plus !

 

Délires en Coop

Petite sélection d'activités fun à faire à deux en mode libre, découvertes avec ma moitié :

- Le premier fonce sur la route, l'autre doit shifter dans un véhicule en sens inverse et le percuter.

- Les deux joueurs choisissent le même véhicule et doivent percuter les autres véhicules sur leur chemin. Le premier qui a détruit sa voiture choisit le prochain véhicule que les deux joueurs piloteront etc...

- Un joueur pilote un camion à rampes et l'autre doit effectuer des cascades en s'en servant comme tremplin ou tenter de rester dessus tandis que l'autre zigzague.

- Un joueur doit semer son poursuivant. Dès que la voiture du fugitif est détruite, le joueur doit en choisir une nouvelle à proximité de l'ancienne, si c'est celle du traqueur qui est détruite en premier, il fait de même.

- En coop, chaque joueur cherche à atteindre la vitesse max en trouvant la voiture la plus rapide. En solo, beaucoup plus de choix de véhicules, il faudra juste se passer la manette à tour de rôle. Chaque joueur essaye d'atteindre la vitesse de pointe en alternance (turbo autorisé). Il vous faudra noter vous-mêmes vos records de vitesse, les statistiques du jeu comportant toutes les données sauf celle-ci. Incompréhensible pour un jeu de ce genre !

 

 

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dimanche, 21 février 2016

Japan Tours Festival 2016 [Festivals/Photos]

JAPAN TOURS FESTIVAL 2016

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Comme promis, je suis retourné avec beaucoup d'enthousiasme au Japan Tours Festival pour sa deuxième édition avec deux changements de taille qui ont contribué à rendre cet évènement particulièrement mémorable et plaisant : j'étais venu costumé et en compagnie de ma moitié qui avait elle aussi cédé aux joies du cosplay. J'en profite pour la remercier pour sa patience et sa dextérité puisque malgré un outillage défectueux, elle est parvenu à rendre mon maquillage encore plus réussi que pour Halloween.

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Cosplay inspiré des costumes de Titanic saupoudré d'un air latino

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Cosplay de The Crow : Perruque à moins de 10 euros dans un magasin spécialisé, imper acheté pour 1 euro dans un vide-grenier, haut noir acheté à Monoprix pour une dizaine d'euros, pantalon noir déjà acquis, mitaines à moins de 3 euros dans un bazar et boots en cuir noir en soldes à 35 euros à Besson.

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Assassin's Creed était particulièrement bien représenté, que ce soit niveau produits dérivés ou cosplay et en particulier celui d'Ezio (dire que je voulais le faire pendant un moment...)

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Un cadeau de ma fleur. Y en avait un de Skyrim aussi (ci-dessous) auquel j'ai renoncé pensant qu'il me serait trop grand, mais ce fut sans doute une erreur. Tant pis, je me ferais un devoir de le retrouver.

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Voir l'incarnation de Deadpool alors qu'il est actuellement à l'affiche ça n'a pas de prix. J'ajoute que j'ai adoré qu'il me fasse un doigt d'honneur, l'air de rien. C'est à ça aussi qu'on reconnaît un bon cosplayeur. Merci l'ami !

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Du pur Post-apo pour Sophie ! Tu aurais largement ta place dans Fallout ou bien Mad Max 2.

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World of Warcraft ?

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Le cadeau pour ma fleur !

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De bien belles figurines ! Mais celles issues du 7ème art auraient mérité d'être plus en évidence, car résultat je les ai ratées :-(

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Faire du commerce et faire du cosplay n'est pas incompatible !

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Le samedi, c'est la folie au Vinci ! Prévoir plus grand s'impose pour de bonnes conditions car on manque vite d'air et d'espace surtout sous une perruque :-)

BONUS

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J'ai repris mon concept de l'année dernière (sans perruque, c'est flippant !) en y ajoutant ce qui manquait : un couteau de cuisine et une posture façon tueur en série. 

Mon clip perso en hommage au film The Crow d'Alex Proyas avec Brandon Lee :


The Crow Tribute par gregarmatory

 

 

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mercredi, 17 février 2016

Constantine [Cinéma/Séries/Critiques]

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Matt Ryan a prêté sa voix et ses mouvements à Edward Kenway, le héros du jeu Assassin's Creed IV : Black Flag

Le film m'avait méchamment plu grâce à son anti-héros campé par un Keanu Reeves tout en nuances et en fragilité après l'héroïsme débridé de la trilogie Matrix. Mais grâce aussi à un rythme effréné, une mise en scène très inventive et des effets spéciaux épatants.

J'aime ces histoires contemporaines ou la magie peut prendre toutes les formes à n'importe quel moment avec ses codes, ses rituels. C'est pourquoi j'ai beaucoup aimé aussi L'Apprenti Sorcier et Le Dernier Chasseur de Sorcières.

Je recherchais un autre film de cette trempe afin de cultiver ce plaisir et c'est finalement une série qui me le procure. La boucle est bouclée puisqu'il s'agit de la série Constantine.

On retrouve les mêmes ingrédients que dans le film (adapté d'un comic book) à savoir des démons, des possessions, des incantations et des procédés magiques. 

Et bien sûr et surtout un John Constantine en grande forme, encore plus séduisant grâce à l'interprétation de Matt Ryan déjà physiquement plus conforme au héros original (blond avec l'imper beige), mais aussi savoureux grâce à son humour, sa nonchalance plus prononcée et son caractère désabusé qui ne l'empêche pas d'être efficace quand les évènements le demandent.

Ayant fauté, il est prêt à tout pour se racheter, même si un ange (Harold Perrineau vu dans Roméo et Juliette et les Matrix justement) lui susurre que c'est un peu mission impossible.

Je trouve dans cette série exactement ce que je recherche (et trouve rarement) : un personnage très attachant, un bon rythme et une intrigue simple, mais qui réserve de bonne surprises que ce soit par la mise en scène ou les rebondissements avec des effets spéciaux certes sobres, mais suffisamment soignés.

L'univers fait le reste.

Pas de saison 2 de prévue faute d'audience (hormis un caméo dans l'épisode 5 de la saison 4 d'Arrow), mais personnellement je ne m'en plaindrais pas, vu que les séries qui s'étirent ont la fâcheuse tendance à me lasser.

 

 

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dimanche, 14 février 2016

The Big Zoo Show : 100 abonnés ! [Jeux Vidéo]

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Pour fêter les 100 abonnés de la chaîne Youtube The Big Zoo Show de mon meilleur pote Tanis consacrée au jeu World Of Tanks (WOT pour les intimes) je ne vois pas meilleure occasion de vous inviter à la découvrir et à vous abonner !

 

 

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vendredi, 12 février 2016

Films vus en janvier-février 2016 [Cinéma/Critiques]

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Après un Rocky VI intimiste qui achevait la saga en beauté, on n'attendait pas un retour de Stallone dans la peau de l'étalon italien. Certes dans Creed il ne boxe pas, mais il est bel et bien là dans le rôle qui l'immortalisera à coup sûr.

Loin d'être un un spin-off comme je l'ai lu ailleurs, Creed est un film à part entière qui réussit le pari fou d'être là la fois une suite, l'amorce d'une nouvelle saga potentielle et de se placer comme la synthèse de la saga Rocky.

Creed oblige on pense plus particulièrement à l'épisode IV (mon préféré) avec Dolph "Drago" Lundgren étrangement absent du film, jamais évoqué (il est quand même responsable de la disparition du père d'Adonis) et c'est le seul reproche que je ferais au film qui sinon est totalement maîtrisé que ce soit dans la narration ou l'interprétation (golden globe du meilleur second rôle amplement mérité pour Sly) avec un Michael B. Jordan métamorphosé (Chronicle) impressionnant en cocotte-minute prête à exploser à chaque instant, dont l'héritage est autant un poids qu'un tremplin.

Le combat final manque peut-être d'intensité, mais tous les ingrédients sont là pour nous filer le frisson qu'il faut sans jamais verser dans le fan-service outrancier. Un cadeau inespéré. En anglais creed signifie créneau, on peut dire que ce créneau là est réussi.

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Un film qui a eu un succès retentissant. Déjà que je suis peu friand du cinéma français en salles, alors en plus quand tout le monde en parle...Mais rien n'est jamais certain dans le domaine du 7ème art, pas plus que dans mon ressenti. Là où un Bienvenue chez les Ch'tits ne m'a pas paru mériter sa renommée, un Intouchables m'a en revanche montré que le succès peut faire écho à une vraie réussite.

Je n'attendais donc rien de ce Prénom sinon une comédie tournée autour du choix d'un prénom. Si on retrouve bien cette intrigue au début du film, elle est finalement minime car c'est bien ce qu'elle entraîne et sa raison d'être qui valent largement le détour. Si on ajoute des personnages bien croqués qui ne cessent de se dévoiler au gré de rebondissements et de mystères savamment entretenus, cela peut devenir un incontournable.

Peut car certains pourront être découragés par plusieurs obstacles qui m'ont moi-même refroidi à quelques occasions. On sent bien que c'est l'adaptation d'une pièce de théâtre et que dans ce format la condition du huit-clos entre parfois en contradiction avec la cohérence, obligeant tous les personnages à rester ensemble quand bien même certains ont toutes les raisons de prendre congé. (Le film Carnages démontre clairement cette faille). Si l'interprétation est globalement d'un haut niveau (mention spéciale à Patrick Bruel) on remarque d'autant plus quand elle ne l'est pas (réactions peu crédibles). Certains dialogues semblent trop peu naturels comme tout droit sortis d'un bouquin. On prendra alors en compte au maximum le rang social des protagonistes pour excuser cette théâtralité supplémentaire. Sans oublier un épilogue qui, s'il a son intérêt, semble désamorcer de manière trop importante la dramatique soulevée tout du long.

Mais même malgré ses faiblesses, le Prénom demeure une oeuvre solide, surprenante à plus d'un titre et qui ne manque pas de nous interroger sur la complexité de l'être humain.

BONUS

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Présenté comme une simple comédie d'action dans la veine des Taxi et des buddy movies à l'ancienne (deux flics que tout oppose), Anti-gang se révèle être une excellente surprise. De film cool pour djeuns il devient un drame poignant et un solide thriller grâce à une évolution des personnages et de l'intrigue et au moyen notamment d'une scène-clé d'une redoutable efficacité. C'est drôle, rythmé et soigné de bout en bout. Jean Reno retrouve un rôle à sa mesure, mais il est éclipsé par un Alban Lenoir (Kaamelott, Hero Corps) décontracté et charismatique à souhait qui crève l'écran dans la peau d'un kamikaze fort en gueule.

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Et de trois pour Ethan Hawke. Après l'époustouflant Predestination et l'étouffant Good Kill, l'acteur revient au premier plan dans un autre film mémorable par rien moins qu'Alejandro Amenabar, le réal du percutant Les Autres.

Dans cette enquête policière riche en surprises, il devra faire la part du vrai et du faux alors que les victimes, les témoins et les accusés semblent changer constamment de visage au point que lui-même sera amené à douter de sa santé mentale et de sa moralité. 

Interprétation magistrale de l'acteur autant que des rôles secondaires (La sensible Emma Watson est loin d'être la seule à applaudir), ambiance angoissante et malsaine au possible (ou comment déranger profondément sans rien montrer ou presque), le spectateur devient lui-aussi rapidement la proie de la peur. Peur de s'être trompé sur toute la ligne ou au contraire d'avoir tout compris ? Une seule façon de le savoir !

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être aussi :

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jeudi, 11 février 2016

Infamous [Jeux Vidéo/Critiques]

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La 360 a son Prototype, la PS3 son Infamous.

Coup de Foudre à Empire City

Vous incarnez Cole McGrath, un coursier anonyme. Qui ne va pas le rester longtemps. Son dernier colis se révèle être une bombe aux effets cataclysmiques qui plongent la ville de Empire City dans un chaos total. Des gangs se mettent à pousser comme des champignons et les habitants à perdre espoir.

Heureusement, vous refaites surface, avec l'envie de comprendre le pourquoi du comment et surtout un feeling du tonnerre avec l'électricité.

La ville est agréable à parcourir grâce à un gameplay en constante évolution. Elle est découpée en trois zones  que l'on débloquera et sécurisera au gré du scénario à l'instar d'un GTA.

Visuellement c'est correct, mais les phases dans les égouts bénéficient d'effets d'ombre et de lumière particulièrement réussis.

Les animations sont de bonne facture hormis lorsque Cole escalade une gouttière où sa rigidité dénote franchement. Les sensations sont présentes (vibrations à la clé !) et parfois même franchement jouissives il faut bien le dire comme lorsqu'on grind sur les câbles électriques et sur les rails à toutes vitesse.

Les pouvoirs sont suffisamment variés et complémentaires et la montée en puissance bien amenée. Le fait de devoir recharger ses batteries en usant de l'environnement est particulièrement bien trouvé, de même que la condition d'éviter le contact avec l'eau, équilibrant les forces et faiblesses du personnage.

Régulièrement, après avoir rechargé un générateur situé dans les égouts de la ville, on récupère un pouvoir majeur (le grind, le tir de sniper, le vol).

Malgré ces possibilités qui renouvellent l'intérêt, le soft souffre d'une répétitivité assez marquée pour peu qu'on prolonge un peu les sessions de jeu, les missions se résumant bien trop souvent à des objectifs simpliste prétextes à du shoot compulsif dans des arènes façon Saints Row IV.

Autre défaut, la difficulté des combats. On a beau être présenté comme un super héros, on s'aperçoit vite de nos limites lorsque les adversaires pointent le bout de leur nez. Entre des snipers qui font mouchent à chaque fois d'où qu'ils viennent et ce malgré notre mobilité et qui apparaissent à un rythme infernal, on en vient vite à quitter la zone des hostilités si tant est qu'on ne meurt pas avant, parfois par une explosion qu'on aura causé sans y prendre garde notamment à cause de nos grenades qui ont la fâcheuse manie de rebondir de manière aléatoire. On aura alors tôt fait de rusher la quête principale pour débloquer le tir de sniper afin de leur rendre la pareille.

Si Cole dispose d'une bonne panoplie de mouvements et n'a rien à envier à Ezio Auditore et consorts pour ce qui est d'escalader les façades des bâtiments, on réalise qu'à l'instar des Assassin's Creed, cette capacité peut vite devenir un cadeau empoisonné quand la jouabilité manque de précision surtout aux moments les plus cruciaux. On pourra saisir un rebord en effleurant à peine le bouton et à d'autres moments on s'y reprendra maintes fois avant de pouvoir grimper un mur. On remarque aussi des bugs d'affichage lorsqu'on est collé à une façade, qu'on tourne la caméra et que l'intérieur vide d'un bâtiment apparaît.

Qui dit monde ouvert, dit aussi forcément missions annexes. Entre action, exploration et filature, elles permettent de renouveler un peu le plaisir. On récupère également des items (fragments, colis) qui permettent d'augmenter notre jauge de puissance, repérables sur la mini-map grâce à un radar ainsi qu'à des enregistrements audio qui viennent enrichir le background.

L'idée de karma ajoute de l'immersion et donne au jeu une profondeur appréciable de même qu'une certaine rejouabilité. Elle est exploitée au cours de certaines missions principales (Instant Karma) qui pourront se résoudre de deux façons (égoïste ou altruiste). En mode libre, on pourra également jouer les bons samaritains en réanimant des PNJ au sol et en emprisonnant des ennemis ou bien jouer les petits diables en drainant leur énergie à notre compte. Selon nos actions et notre statut, les citoyens et les médias réagiront différemment. Les pouvoirs seront un peu différents et notre apparence changera également pour refléter notre orientation (à la manière d'un Fable). A noter que ce système de karma a été repris dans une certaine mesure dans Watchdogs.

Le scénario quant à lui réserve de bonnes surprises dont une révélation finale pour le moins marquante.

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Deux autres épisodes ont vu le jour, First Light étant une extension de Second Son.

Malgré un indéniable savoir-faire, le jeu laisse une sensation très mitigée. De l'originalité et du fun d'un côté, de l'autre une difficulté poussive dès le début et une jouabilité inégale.

 

 

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lundi, 08 février 2016

The Best of Spectre [Cinéma/Vidéos]

Je ne reviendrai pas sur ma déception vis à vis de Spectre, le dernier Bond, mais je suis heureux de valoriser ce qui à mes yeux constitue le meilleur du film, oui bien peu en regard de sa durée, mais bon on se console comme on peut.

Un gros merci à Elo pour les liens !

Elégance, mystère et esthétisme à tomber pour ces deux séquences...au tout début du film. Si seulement l'oeuvre entière avait bénéficié de toutes ces qualités. Snif !

Si le générique complet ci-dessus n'est plus accessible  il faudra synchroniser le clip avec la vidéo ci-dessous :


 

 

 

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The Witcher 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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 Un RPG qui a sa personnalité et le Witcher du titre n'y est pas étranger.

The Witcher 2 c'est comme un bouquin réputé incontournable et qui malgré vos efforts pour vous y plonger vous échappe continuellement. Mauvais feeling, pas le bon moment, pour des tas de raisons qui vous semblent indépendantes de votre volonté en tout cas. Mais un réel sentiment de frustration à chaque tentative car le fait même de tenter plusieurs fois d'y prendre goût est en soi la preuve que la sauce ne demande qu'à prendre.

Apprenant récemment qu'il était gratuit sur le live et voulant alterner un peu avec Skyrim je me dis que c'est l'occasion idéale de peut-être enfin me réconcilier une bonne fois pour toutes avec ce jeu que j'ai au fond de moi vraiment envie d'apprécier (surtout quand je me rappelle que c'est une exclu Microsoft et que c'est le seul épisode dispo sur 360).

Et bien la chose est enfin arrivée. Bon alignement des astres ? Peu importe, j'ai enfin pris du plaisir à jouer à The Witcher 2 tel qu'il est.

Enfin, pas tout à fait. Puisque l'une des premières choses qui m'a rebuté dans ce jeu ce sont ses graphismes pourtant réputés de bonne qualité. Alors oui visuellement c'est soigné, les personnages en premier lieu, mais les couleurs vives et baveuses d'origine des paysages notamment sont pour moi tout simplement insupportables. Et comme les environnements sont somme toutes assez restreints, impossible d'échapper à cette torture pour l'oeil.

Impossible ? Heureusement, non. j'ai fini par trouver un moyen simple de corriger ce défaut. Après avoir modifié dans le jeu et sur ma télé les options liées au contraste et aux couleurs, j'ai pu obtenir un rendu très satisfaisant qui faisait enfin honneur au jeu et à ses qualités visuelles, car oui il en a effectivement, il n'y a qu'à voir les sublimes effets de lumière au gré du cycle jour/nuit.

Autres points noirs qui me semblaient insurmontables : les menus fouillis et l'orientation compliquée par une carte réduite au strict minimum. Pour le premier, pas de miracle, faut s'adapter à ces listes à rallonge, pour le second, j'ai retrouvé des plans détaillés que j'avais imprimé sur le net indiquant les personnages et lieux importants.

Tout ceci mis à jour, je me suis plongé avec beaucoup plus d'entrain dans cet univers de Fantasy adulte, sombre et violent qui fait la part belle à la psychologie des personnages et aux intrigues qui aiment à poser des dilemmes et à gommer tout manichéisme.

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L'Armure du Corbeau que je viens de récupérer via la quête du Troll. Classe, non ? On peut améliorer les armes et armures avec des plans et des ingrédients et un petit tour chez un artisan qualifié.

Car même si Geralt de Riv  est un personnage préexistant, non façonné par le joueur, ce dernier aura malgré tout des choix à faire, des attitudes à adopter qui ouvreront ou fermeront certains embranchements dans le dédale scénaristique que CDProjekt a conçu avec une indéniable passion. Et élargiront sa perception d'un monde à priori limité, cloisonné au point que chaque rencontre, chaque découverte lui donnera l'impression de faire un pas de géant. 

L'intro du jeu est magnifique et de surcroît visible dans le jeu !

 

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