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lundi, 04 juin 2018

Fable II/Fable III [Jeux Vidéo/Critiques]

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A l'instar de ma double critique-glossaire de Fallout3/Fallout New Vegas, voici une critique sur deux épisodes de la série Fable créée par Peter Molyneux.

Animations : Avec le temps le jeu accuse une certaine rigidité en la matière d'autant que des ralentissements apparaissent dès que l'action devient trop importante. Les finish moves du III sont particulièrement réussis.

Armes : La série Fable n'offre pas une panoplie d'armes digne d'un RPG comme Skyrim, mais étant donné que le monde est plus réduit et le nombre de rencontres aussi, cela reste amplement suffisant. La série a la particularité de mettre en avant les armes à distance : pistolets, fusils, arbalètes. Dans Fable 3, hélas le choix des armes comme un certain nombre de choses va subir une régression. Les arbalètes disparaissent de même que certaines armes de corps à corps.  Les deux opus comprennent des armes uniques. Dans Fable II on peut en personnaliser certaines grâce à des améliorations (dégâts élémentaires, plus d'or,...). Dans Fable III, cette option disparait. On peut changer le nom de l'arme et débloquer des atouts selon certaines conditions d'utilisation.

Bestiaire : Même défaut sur les deux jeux : peu de variété et des monstres qui respawnent toujours aux mêmes endroits. Heureusement leur design et leurs animations compensent la répétitivité qu'ils représentent. Le III apporte un peu de renouveau avec les créatures du désert comme les Furies.

Combats : Dynamiques et intuitifs, le gameplay est sensiblement le même, les orbes d'expérience par contre sont acquises automatiquement dans le III. Dans les deux cas, on peut regretter que la magie ne s'épuise jamais et qu'on y recourt un peut trop souvent indépendamment de ses préférences.

Co-op : Fable II ne proposait qu'un semblant de co-op puisque le deuxième joueur ne pouvait incarner qu'un garde du corps sans pouvoir créer ni sauvegarder quoi que ce soit. Dans fable III, le système a été amélioré. Les deux joueurs peuvent désormais associer leur personnage respectif et même se marier et emménager ensemble. Mais des contraintes subsistent : les quêtes principales accomplies et les zones découvertes chez l'hôte de la partie seront à refaire pour l'invité dans son monde. Mais c'est surtout en offline que les inconvénients apparaissent puisque écran unique oblige, les deux personnages doivent restés à proximité faute de quoi les déplacements sont ingérables et que la gestion à 360° de la caméra ne peut se faire que par le joueur hôte.

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Dans les Fable, le chien est vraiment le meilleur ami de l'Homme

Enfants : Très présents au sein des populations, leurs réactions sont souvent drôles et insolites. Mais là où un Fable va plus loin que tous les autres jeux estampillés RPG, c'est qu'il vous donne la possibilité d'avoir une descendance, directement en ayant des rapports non protégés avec un PNJ de votre choix ou indirectement en visitant un orphelinat. Mais n'espérez pas voir vos chérubins devenir adultes, ils resteront des enfants. Dans un prochain épisode, qui sait ?

Pouvoir les former aux combats au corps à corps, à la magie, les voir embrasser leur propre destinée (et le karma qui va avec), voilà ce qui renouvellerait beaucoup la série et les jeux vidéo du même coup !

A noter que si vous vous éloignez trop longtemps de votre domicile conjugal et/ou que vous ne laissez pas de pension suffisante à votre conjoint(e), vous apprendrez sous peu leur départ vers d'autres horizons.

Equipement : Contrairement à Fable II, dans Fable III peu de choix d'items, du coup pour obtenir une durée de vie correcte, les développeurs n'ont rien trouver de mieux que gonfler les prix. Navrant ! La Salle du Sanctuaire remplace l'Inventaire, sauf qu'on ne peut y retrouver tous nos achats comme les potions, la nourriture et les objets divers comme les pierres précieuses. Du coup on ne peut les utiliser que lorsque le jeu nous le propose, lors de l'achat par exemple ou de la vente. Lionhead innove, mais perd de vue le coeur de la série, à savoir la liberté.

Evolution et Expérience : elle apparaissait très proche d'un RPG dans Fable II avec un niveau pour la Force, le Tir et Magie plus un niveau global. Dans Fable III, le système de la Route du Pouvoir schématise beaucoup la progression avec des coffres à ouvrir débloquant les différentes compétences et niveaux, leur ouverture requérant de dépenser des Sceaux de la Guilde (objet repris du II) qui remplacent les classiques points d'expérience.

Gameplay : Une différence majeure entre les deux épisodes puisque les possibilités d'interaction ont été largement revues à la baisse dans le IIIème épisode. Plus de roue des expressions. Les interactions avec les PNJ mettent du temps à se développer. Dans le Trois, la route du Pouvoir donne accès à des coffres contenant en gros les fonctionnalités majeures du titre sous forme de packs (oui comme dans les jeux vidéo) qu'on peut ouvrir en échange d'un certain nombre de ces points, obtenus en remplissant les différentes quêtes du jeu et en terrassant des monstres.

Humour : indissociable de la série, l'humour des dialogues et des situations confère une sacrée identité à chaque épisode. Easter eggs, clins d'oeil, anachronismes, difficile de résister. Ce n'est pas pour rien que j'ai rapproché l'esprit des Fable de celui des Annales du Disque-Monde du regretté Terry Pratchett.  De la Fantasy très fantaisiste !

Logement : La possibilité d'acheter et de louer une maison est présente dans les deux jeux. Dans Fable III, modifier l'intérieur est plus agréable grâce à une meilleur gestion de la caméra.

Magie : Dans Fable III, ce sont les gants qu'on porte qui détermine les pouvoirs qu'on utilise ce qui permet des combinaisons assez inventives un peu comme dans Skyrim où on peut associer chaque main à un sort différent. A vous d'expérimenter. On regrette que dans le II, un grand niveau de magie couvre obligatoirement notre personnage de lignes bleues peu attrayantes.

Map : Incontestablement l'une des grosses différences entre les deux opus. Là où Fable II se contentait d'un visuel minimaliste de chaque zone sur lequel on ne distinguait pas grand-chose, Fable III innove. Une carte complète de l'Albion est disponible sur laquelle chaque ville est détaillée grâce à un zoom libre. L'achat, la location et la gestion de propriétés se fait du coup en un clin d'oeil tout comme le repérages des quêtes. Le voyage rapide est également facilité puisque plus précis.

Métiers : Très bien animés, simple et ludiques ils permettent d'engranger de l'or en répétant une même action (QTE) requérant de plus en plus de précision à chaque palier (multiplicateur d'or). Dans Fable II on pourra jouer les bûcherons, les serveurs et les forgerons. Dans Fable III, ce sera le luth, la fabrication de tartes et le forgeage.

Mini-jeux : ils apportaient une valeur ajoutée à Fable II avec leur visuel agréable. Dans Fable III, ils ont disparu.

Personnalisation : Dans Fable II, les possibilités sont appréciables : les vêtements sont assez nombreux, avec deux couches superposables en haut (comme dans Saints Row 2 et Dragon's Dogma) proposant des tenues uniques. On peut changer la teinture de ses vêtements et de sa pilosité. On peut même changer de sexe au cours du jeu via une quête annexe. Le rendu des vêtements, lui, est plus aléatoire. Dans Fable III on gagne en finesse graphique ce qu'on perd en options. Moins de tenues, une seule épaisseur pour le torse. Mais surtout rassembler toutes les teintures devient un vrai challenge surtout quand certaines élémentaires comme le noir ou le blanc ne sont en réalité accessibles que par un pack supplémentaire payant. Une décision impardonnable quand on sait que dans Fable II de telles couleurs pouvaient être acquises en creusant simplement le sol.

Pureté/Corruption : Nos actions influencent la manière dont les gens nous perçoivent et interagissent avec nous, mais modèlent aussi notre aspect. Ange ou démon ? A vous de choisir.

Quêtes : La quête Le Jeu est l'une des rares quêtes de Fable III à ne pas s'éterniser dans des affrontements et à exploiter l'aspect humoristique, décalé et inventif de la série, autant dire ce qui fait son charme.

Scénario : L'histoire de fable II débute quand vous n'êtes qu'un enfant, enfant qui va vivre une tragédie qui servira de tremplin à un destin héroïque. Beaucoup lui ont reproché sa fin simpliste (combat final symbolique), mais il est un fait que c'est le déroulement et les conséquences de nos choix qui importent. A ce titre le fait de sacrifier son chien et de pouvoir le ressusciter après dénote quelque peu dans le concept.

Fable III débute 50 ans après Fable II. Même destin héroïque, mais cette fois tout part d'un choix moral imposé par votre frère à la tête du royaume. Le scénario montrera comment vous serez amené à prendre sa place et à prendre par la même occasion de graves décisions. Très séduisant sur le papier sauf que pour en arriver aux chapitres les plus intéressants il faudra se coltiner un tutoriel interminable qui nous fait affronter des tonnes d'ennemis jusqu'à l'overdose ceci afin de justifier la découverte d'une nouvelle zone, d'un nouvel ennemi, d'une nouveauté dans le gameplay. Résultat : la progression est tout sauf plaisante. C'est lent, long, répétitif, ennuyeux, (la quête Ténèbres Incarnées), il faudra attendre (trop) longtemps avant de jouir vraiment des aspects les plus agréables et ludiques du soft. Car cet aspect arène se poursuit régulièrement comme dans le manoir de Reaver où on affronte des hordes d'ennemis de toute espèce (On apprécie dans ce cas que le jeu en comporte très peu).  

 

 

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