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lundi, 25 août 2014

Gatsby Le Magnifique [Cinéma/Critiques]

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Un auteur en devenir (Tobey Maguire) raconte sa rencontre avec le richissime Gatsby et la manière dont elle a changé sa vie à jamais.

Dans cette reconstitution fastueuse de l'Amérique d'après-guerre, on retrouve les thèmes chers au cinéma du cinéaste australien : opposition des classes, ambiance festive et musicale, amour idéalisé et forcément impossible, rivalité amoureuse autrement dit un certain sens de la dramaturgie et du spectacle mêlés qui font sa patte.

Comme s'il craignait d'ennuyer le spectateur - voire de s'ennuyer lui-même - le réalisateur de Roméo & Juliette nous livre un hors d'oeuvre presque indigeste. Ca bouge, ça cause, ça swingue dans tous les sens, le luxe et les paillettes explosent la pellicule en d'interminables feux d'artifice au point qu'on se demande bien comment on va être en mesure d'apprécier la suite. Très regrettable puisque cette folie graphique et sonore nous empêche d'admirer certains plans et mouvements de caméra particulièrement réussis car porteurs d'une magie dont Baz Lhurmann a le secret. Une forme de magie dont le cinéma est justement bien avare.

Heureusement toute cette énergie est canalisée avec l'arrivée du fameux Gatsby campé par un Di Caprio (Inception, Les Noces Rebelles, Django Unchained) très convaincant évidemment dans le rôle du gentleman riche et séducteur. Quand Daisy/Carey Mulligan (Drive) le rejoint enfin, on retrouve un certain confort et on peut enfin profiter du spectacle sans risquer l'overdose.

Joel Edgerton campe Tom Buchanan, le mari de Daisy laquelle partage un lourd secret avec Gatsby. Et comme tous les secrets...

Mais tout comme le film joue sur les apparences, Gatsby aussi, et le film de révéler progressivement sa véritable histoire. La narration distillant le mystère, l'intrigue se fait plus passionnante, les personnages plus nuancés et donc plus intéressants. La scène du thé au cours de laquelle Gatsby montre ses failles est à ce titre très réussie de même que celle où le triangle amoureux se confronte dans une tension croissante.

La BO très hétéroclite et volontairement anachronique met en valeur des artistes actuels (Lana Del Rey, Emeli Sandé, Sia). Malheureusement, si la recette a très bien fonctionné dans Moulin Rouge, elle dénote quelques fois dans ce contexte et on aurait préféré que le compositeur attitré de Baz, Craig Armstrong, puisse démontrer toute la mesure de son talent à la place afin de souligner les émotions qui ont tendance à être fugitives malgré le talent des interprètes.

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Nick Carraway/Tobey Maguire (la trilogie Spiderman) joue de son ingénuité et de sa bienveillance naturelles, devenant facilement le confident et l'ami privilégié de Gatsby. Nick est aussi le narrateur de l'histoire, un peu trop présent et bavard sur l'ensemble.

La magie n'opère pas autant qu'elle aurait pu surtout si on connait bien Moulin Rouge duquel Gatsby semble être une sorte de décalque. Gatsby étant l'oeuvre du romancier Francis Scott Fitzgerald et donc antérieure, on ne peut lui en tenir rigueur. Non, on comprend seulement mieux ce qui a séduit Luhrmann dans le projet d'une nouvelle adaptation. Mais c'est aussi ce qui l'empêche de se renouveler totalement car en reprenant les codes de sa mémorable comédie musicale, il étouffe le propos qui aurait gagné par endroits à être plus épuré pour gagner en intensité.

Un peu comme Gatsby manque de peu cette lumière verte, cette perfection, Baz Lhurmann ne parvient pas totalement à nous emporter dans cette histoire qui contient paradoxalement tous les bons ingrédients.

Reste un personnage emblématique et surtout une histoire réellement  magnifique.

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Les personnages principaux. On retrouve Isla Fisher (Insaisissables) à droite dans le rôle d'une maîtresse détonante. Scarlett Johansson avait été pressentie pour le rôle de Daisy et j'avoue que je l'aurais sans doute préférée. Carey Mulligan m'apparaît trop jeune et manque de présence surtout face à Di caprio. 

 

 

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samedi, 23 août 2014

Helgen's reboot [Fanfics/Jeux vidéo]

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- Nous ne sommes pas des rebelles !
- Affrontez la mort avec courage, voleur.
- Vous devez leur dire ! On était pas avec vous ! C’est une erreur !
- Avancez en direction du billot quand vous entendrez votre nom. Un seul à la fois.

Vous soupirez :
- Bla bla bla bla...


- Ulfric Sombrage, Jarl de Vendeaume.
- Ce fut un honneur, Jarl Ulfric !
- Ralof de Rivebois.
- Lokir de Rorikbourg.
- Non, je ne suis pas un rebelle.


Vous soupirez à nouveau.
- Te fatigue pas Lokir, tu vas y passer, comme d’habitude.


- Vous n’avez pas le droit.
- Halte-là !
- Vous n’arriverez pas à me tuer !
Vous regardez Lokir s’enfuir à toutes jambes.
Et vous riez nerveusement.
- Le nombre de fois où t’as dit ça, mon pauvre.
- Des archers !
Un soldat s’avance aussitôt et vise le fuyard. Une seconde plus tard, il gît au sol, mortellement atteint.
Comme si la démonstration ne suffisait pas, le légat Rikke renchérit :
- Quelqu’un d’autre a envie de s’enfuir ?
Vous imitez l’impériale d’une voix suraiguë :
- Quelqu’un d’autre a envie de s’enfuir ? T’inquiète pas, Lokir, je vais te venger et toi, Rikke, profite bien parce que sorti de là je vais te faire bouffer ton casque, ta jupette et tout l’attirail !
L’acolyte de Rikke, une sorte de scribe, tient un registre et une plume. Il vous interpelle :
- Vous, là, avancez !
Vous obtempérez. Pas le choix. Question d’habitude, là aussi.
- Qui êtes-vous ?
- Qui je suis ? Bonne question.
L’interface de création du personnage apparaît sur votre écran.
Vous pianotez sur votre bouche, marquant ainsi votre hésitation face aux différents choix.
- Ca j’ai fait. Ca aussi. Ca, hum, mauvais souvenir. Ca, ouais, bof. Ca, déjà fait aussi. Oh et puis merde j’ai pas envie de me faire chier cette fois. On va faire au pif !
Vous fermez les yeux et vous faites défiler les races au hasard. Au bout d’une dizaine de secondes, vous vous arrêtez et vous contemplez le résultat obtenu.
- Ouais, bah ya mieux, mais y a pire aussi. Allez, hop, vendu !
Vous validez le visage de votre nouveau perso.
Le jeu affiche alors : Terminer et donner un nom
Impatient de reprendre la partie vous validez plusieurs fois sans le vouloir.
- Merde, j’ai pas mis de nom !
Evidemment le jeu se fout bien de cet oubli.
Pendant que Rikke et son acolyte statuent sur votre sort, vous ragez devant votre écran.
- Putain, quel con ! Merde, je vais pas refaire une partie pour une connerie de nom !!!
Puis vous devenez philosophe.
- Tant pis. Le nom c’est pas le plus important. OSEF !
- Suivez le capitaine, ordonne le scribe.
Là encore, vous obtempérez. Vous n’êtes pas encore libre de vos mouvements, mais ça ne saurait tarder. Vous avez hâte. Comme à chaque début de partie. Heureusement le tuto peut être vite expédié. Même pas besoin de combattre dans les souterrains. Suffit de filer jusqu’à la sortie. Dix minutes à tout casser. Une liberté que vous appréciez et qui fait presque figure d’exception. Car combien de jeux sous prétexte de vous expliquer leurs mécanismes vous ont imposé une intro interminable souvent bourré de scripts et de dialogues eux-mêmes sans fin ?
Mais Skyrim, c’est pas n’importe quel jeu. C’est un jeu qui se met à la place du joueur, qui le comprend, qui le soutient, qui le…Pendant que vous digressez à loisir, le scénario progresse. Vous finissez par vous y intéresser à nouveau. Passivement, à tous points de vue.
Le bourreau vient de faire son office. La tête du Sombrage vous précédant vient de tomber dans la cagette prévue pour la recevoir.
Peu après les cris lointains d’un certain dragon se font entendre inquiétant quelque peu les impériaux, mais faisant naître chez vous une forme de jouissance.
- Et ouais, les gars, vous pouvez commencer à flipper votre race. Et ce sera rien à côté de la branlée que je vais vous mettre quand j’aurais récupéré tous mes cris !
C’est le moment où vous êtes censé vous agenouiller à votre tour au-dessus du billot. Mais vous ignorez pourquoi, la caméra représentant votre personnage se tourne vers la gauche et s’approche d’Ulfric en personne, la bouche ceinte d’un bâillon. Comme d’habitude.
- Putain c’est quoi ce bug ?
- Très bien, déclare Rikke. Faites-lui vos adieux si c’est votre dernière volonté. Après, au billot !
C’est la première fois que vous entendez ce dialogue. Vous ne trouvez aucune explication et vous n’avez pas le loisir d’en chercher. Le script inédit se poursuit.
La caméra se rapproche du visage du chef des Sombrages.
Et un frisson vous parcourt de la tête aux pieds lorsque vous voyez s’afficher à l’écran :

Oter le bâillon avec vos dents.
Ne rien faire.

Vos yeux s’écarquillent. Vos mains deviennent moites sur les touches. Vous retenez votre respiration. Vous devez rêver. Ou alors c’est vrai, mais ça ne marchera pas. C’est juste un bug qui vous berce d’illusions. Ce serait trop beau, ce serait trop…
Et puis comme animé d’une vie propre, votre index se lève tel le sceptre d’une divinité sur le point d’accomplir un miracle…ou de foutre une belle grosse merde !
- Je suis le Dovahkiiiiiiiiiiiinnnnnnnn, Fuck le systèèèèèèèèèèèèème !
Votre doigt valide le premier choix déclanchant une animation elle aussi inédite. Le bâillon se détache de la bouche d’Ulfric. Le Jarl vous toise avec un mélange d’étonnement et de respect avant de vous écarter sur le côté.
- Mon ami, tu viens de sceller le destin de Bordeciel.
La voix impatiente de Rikke tonne derrière vous :
- Bon c’est fini les messes basses ! Ecartez-vous de lui. Et maintenant au billot !
Vous jubilez.
- Avec plaisir ma vieille !
Lorsque vous vous écartez, Ulfric fait face aux impériaux avec un sourire concurrençant le vôtre. Les impériaux, eux, ne sourient pas.
- Y a de la monnaie à rendre !
Puis Ulfric ouvre la bouche en grand :
«  FUS RO DAH ! »
Le Légat Rikke fait un vol plané et tutoie le ciel.
A partir de maintenant vous avez conscience que plus rien ne sera comme avant. Votre sourire s’agrandit.
- Putain, ça va être la meilleure partie de toute ma vie !!!
Vous entendez le Général Tullius s’époumoner tandis que ses soldats commencent à vous encercler :
- Bloquez les accès, ne les laissez pas s’échapper !
Ulfric rapproche alors ses mains liées devant son visage :
- YOL !
Une flamme jaillit de sa bouche et réduit les liens en cendres. Il s’empresse alors de vous détacher.
- Quel est ton nom, compagnon ?
Tout fier, vous êtes sur le point de prononcer votre vrai nom lorsque vous vous rappelez que vous êtes seulement dans un jeu vidéo…et surtout que vous avez oublié de vous choisir un putain de nom.

Prisonnier

La mort dans l’âme, vous validez la seule réponse disponible.
Ulfric vous dévisage, perplexe.
- Prisonnier ? Pas très reluisant comme nom. Vos parents n’ont pas été très inspirés. On va changer ça. Vous méritez beaucoup mieux. Je ne sais pas. Voyons. Quelque chose comme…
A cet instant, un impérial trébuche sur une fiente de cheval et décoche accidentellement sa flèche…qui trouve la jambe de l’un de ses acolytes. Celui-ci s’affale en beuglant :
- Mon genou !
Votre écran hausse les épaules et affiche placidement sous votre regard ulcéré :

Votre nouveau nom est Mongenou.

Sur ces entrefaites, Alduin fait son entrée au-dessus d’Helgen avec grand fracas. Vous l’aviez presque oublié celui-là.
- Mais qu’est-ce qu’il foutait, ce con de dragon ?
Vous comprenez vite son retard en apercevant Rikke s’agiter devant ses yeux. La Légat a comme qui dirait rencontrer un obstacle sur sa trajectoire. Aveuglé par la jeune femme gesticulant sur son museau, le dragon a visiblement perdu du temps en chemin.
Sa voix tonitruante fait résonner vos enceintes achetées aux dernières soldes. Il a l’air encore plus furax que les autres fois. Faut dire que vous avez saboté son plan en beauté et Ulfric qui décime les impériaux à grand renfort de cris ne fait rien pour arranger le coup. On lui pique la vedette et ça, il le digère pas.
Un autre cri et le ciel se met à vomir des boules de feu, assaillant indifféremment impériaux et sombrages.
- Qu’est-ce donc que cela ? interroge l’un de ces derniers. Les légendes auraient-elle dit vrai ?
Et Ulfric de rétorquer :
- Les légendes n’incendient pas des villages entiers !
Ce n’est rien de dire que les impériaux sont débordés, mais Alduin est parvenu à les distraire suffisamment pour que vous puissiez songer enfin à vous faire la malle. C’est alors que vous apercevez le bourreau faisant mine de profiter de la confusion pour s’éclipser lui aussi discrètement.
Vous le rejoignez rapidement et une série de coups de poings suffit à le mettre à terre.
- J’ai toujours voulu savoir qui se cachait sous ce masque !
Vous retirez la cagoule et qu’elle n’est pas votre surprise en découvrant la face familière d’un Khajiit.
- Mai’q n’est en rien responsable des aberrations de cette histoire. Comme vous, il n’est que l’instrument d’un cerveau dérangé.
Ralof en a profité pour vous rejoindre.
- Venez, suivez-moi !
Vous vous exécutez avant de vous raviser. Peut-être le moment d’éviter pour une fois le sempiternel souterrain jusqu’à l’extérieur. Comme vous ne pouvez pas leur dire de vous suivre, vous espérez qu’ils comprendront l’utilité de le faire. Alors qu’Alduin vient de se débarrasser de Rikke en secouant la tête, vous attendez qu’il passe juste au-dessus de vous et vous vous accrochez fermement à sa queue. Normalement c’est impossible, mais heureusement pour vous, il y a belle lurette que le jeu a oublié ce que ce mot veut dire.
En regardant à côté de vous, vous avez la joie de constater que Ulfric et Ralof vous ont imité. Vous êtes tous les trois accrochés tant bien que mal à la queue d’Alduin qui finit par se lasser des impériaux pour s’élancer à tire-d’aile hors du village. Les montagnes se dressent bientôt, parées de leur manteau de neige et la forêt déroule en contrebas son tapis de verdure clairsemé.
Vous voici enfin libre !
- Mongenou, vous pensez que ce dragon pourrait nous déposer à Vendeaume ? C’est que la ville est pas à côté !
Une grosse voix retentit :
- Eh, vous me prenez pour un dragon de plaisance ? Pour vous, c’est ici le terminus !
L’instant d’après Alduin secoue violemment sa queue. Vous lâchez prise à contre-cœur et exécutez un beau plongeon au milieu du Lac Ilinalta.
Vous refaites rapidement surface, perplexe. En regagnant la berge, vous commencez à vous interroger sur les conséquences à long terme de votre geste. En même temps,  vous auriez tort de vous plaindre. Plus d’un joueur tuerait père et mère pour vivre cette expérience.
C’est alors qu’un dragon atterrit brutalement devant vous. Vous ouvrez la bouche, au comble de la perplexité. C’est Alduin.
Un dialogue s’affiche alors à l’écran.

Tu es revenu ?

Vous jurez entre vos dents.
- Tu parles d’un choix de dialogues ! Y a plus de liberté dans un Call of !
Comme si cela avait contrarié le jeu, l’écran se remplit tout à coup :

Je croyais que tu avais d’autres chats à fouetter.
Les dragons c’est jamais que des Argoniens boostés au skooma !
Tu viens t’agenouiller devant ton maître ?
Brûle-moi que je me réveille de ce cauchemar.
C’est quoi le plan ?
On a un compte à régler, je crois.
On se vide quelques chopines ?
T’as plus d’essence ?
Ton crâne va faire joli au-dessus de ma cheminée.
Si tu cherches le nord, c’est au sud d’ici.
On se connaît ?
Va voir à Sovengard si j’y suis.
File-moi un cri, je suis à sec !
Il ne peut en rester qu’un !
Ton âme est à moi !
Je fais dans mon froc, là, mais je vais quand même te mettre une toise !
Je suis trop vieux pour ces conneries.
Je suis ton père !

Vous commencez à vous marrer en découvrant les répliques, sauf que l’écran continue gentiment de se remplir et bientôt vous ne distinguez même plus Alduin qui semble préparer quelque chose.
- Oh, on se calme ! C’est quoi ces conneries, putain de mer…
Comme sous l’effet d’un programme, l’écran est revenu à la normale.
- C’est bien ce que je pensais, dit Alduin. Tu as le pouvoir.
Vous fixez l’écran, au summum du comble de l’apogée de la perplexité. Il s’adresse à votre personnage ou bien…
- Oui, c’est bien à toi que je parle, esprit de l’autre monde. Je te vois aussi bien que tu me vois. Nos deux mondes sont liés désormais. J’ignore pourquoi, mais ce que je sais c’est que nous avons tous les deux à y gagner. Oublie cette marionnette que tu agites à distance par je ne sais quel enchantement.
A ces mots, il ne fait qu’une bouchée de votre avatar, sans autre forme de procès.
Vous avez envie de dire quelque chose, de protester, mais rien ne vous vient à l’esprit.
Ah, si, en fait, un truc du genre :
- Toutes façons, j’aimais pas son nom !
- Désormais, poursuit-il, ce sont tes actes et rien d’autre qui vont définir le futur de Bordeciel. Si tu as compris tout ce que j’ai dit, et bien, dis-le.
Votre gorge est nouée comme si un marin s’était amusé à faire des nœuds avec, mais bordel de merde, Alduin vient de s’adresser directement à vous, impossible de ne pas lui répondre ! Alors dans un grand moment d’inspiration, vous vous levez et vous dites de votre voix la plus impérieuse :
- Je crois que j’ai chié dans mon froc !
Comme pour vous inciter à reprendre rapidement vos esprits, Alduin pousse un rugissement à décorner un troupeau de vaches. Votre frayeur passée, vous jurez sentir comme une odeur de  pourriture…avant de vous rappeler que votre frigo est plein de bouffe périmée et qu’il est en panne depuis une semaine. On est geek ou on ne l’est pas.
Vous vous éclaircissez la gorge et bombant le torse, vous lancez résolument :
- C’est un bug ou quoi ?
Peut mieux faire.
- Tu attends quoi de moi ?
Vous êtes en train de vous convaincre que vous avez dû acheter Kinect un soir de beuverie et qu’il s’agit là de la dernière mise à jour quand le dragon s’exprime à nouveau :
- Je suis lassé de notre guerre perpétuelle. Combien de fois allons-nous jouer cette comédie ? Nous valons mieux que ça, toi et moi.
Vos yeux menacent de ricocher contre le mur d’en face.
- Tu veux dire que tu te rappelles toutes les parties que j’ai jouées avant celle-là ?
Vous essayez de les énumérer en comptant sur vos doigts comme pour mieux accepter la situation, mais votre interlocuteur est tout sauf un être patient. Un rugissement plus tard et l’écran s’enjolive de flammes.
- Dovahkiin ! Montre-moi ce que tu as vraiment dans le ventre !
Vous sentez comme une odeur de brûlé dans votre appartement. Vous êtes pourtant certain de ne rien avoir mis sur le feu.
Puis vous saisissez votre balai et le brandissez comme une arme devant vous.
- Bon, je suis prêt ! On se fait l’Empire, c’est ça ?
Cette fois c’est Alduin qui semble perplexe.
Vous hésitez.
- Le Thalmor ?
Alduin ouvre la gueule. Quelque chose atterrit en plein milieu de votre table basse, manquant peu la casser en deux et faisant voler les bouteilles et les emballages aux quatre coins de la pièce. L’objet est lourd, métallique. Et terriblement familier. Un fantasme de geek matérialisé sous vos yeux.
- Une épée, dites-vous en l’empoignant à deux mains, comme en proie à une hallucination. Elle est visqueuse, elle pue la panse de Dragon, mais bordel de merde ce qu’elle est belle. Vous faites un moulinet qui vous envoie au sol en moins de deux.
Alduin s’éclaircit la gorge :
- J’ai pensé que tu aurais besoin d’une vraie arme. Celle-ci appartenait à un guerrier en mal de réputation. Je l’avais mise de côté pour le cas où.
Un bruit de sonnette retentit. Vous pensez immédiatement à un anachronisme avant de réaliser que ça vient de chez vous.
Vous posez l’épée et vous ouvrez votre porte dans un état second. Vous tombez nez à nez avec le vendeur à domicile qui vous harcèle depuis un mois pour vous vendre un climatiseur. A sa grande surprise, vous le laissez enfin entrer. Son sourire en dit long sur son sentiment de victoire. Il ne se méfie pas. Il a tort. Il ouvre la bouche pour balancer son refrain, mais vous l'interrompez :
- Tu permets que je vérifie un truc ?
Penaud, il acquiesce sans comprendre qu’il vient de sceller son destin. Vous empoignez alors le col de sa chemise qui doit valoir le contenu de votre appartement avant de l’envoyer dans votre téléviseur.
Au lieu d’exploser, votre écran HD avale littéralement l’emmerdeur. Vous le voyez retomber sur le sol enneigé terrorisé face à Alduin simplement curieux de voir débarquer ainsi cet étranger.
Vous poussez un cri de joie. Les interactions marchent dans les deux sens. En entrevoyant l’éventail des possibilités qui s’offre à vous, vous avez un orgasme. Puis vous apercevez le vendeur tenter de fuir en rampant toujours greffé à son attaché-case.
La tentation est trop forte. Vous pointez le doigt en affirmant :
- Je crois qu’il a dit « Mort aux Dragons ! »
Une seconde plus tard il se fait gober par Alduin à peu près comme ça :

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Le Dragon éructe avant de déclamer d’un ton solennel :
- Que dirais-tu de devenir un Dieu parmi les Hommes, un Roi parmi les Dragons ?
- Pour être Roi, il faut une couronne.
Votre aplomb vous surprend vous-même. Vous commencez à vous adapter mine de rien.
Mais Alduin n’a rien à vous envier.
- Je n’ai pas chômer avant de me rendre à Helgen. Je t’ai comme qui dirait mâcher le travail.
Nouveau vomissement. Mais cette fois ce n’est pas une épée qui atterrit sur votre table. C’est carrément la Couronne d’Os. Vous la saisissez entre vos mains, vous persuadant tant bien que mal de sa réalité. Vos doigts tremblent et vos yeux brillent tandis que vous la posez sur votre tête.  Vous songez à en profiter pour changer votre photo sur facebook, mais une fois n’est pas coutume, Alduin vous rappelle à l’ordre :
- Il est grand temps d’instaurer une paix durable en Bordeciel. Qu’en dites-vous, Haut-Roi ?
Alduin fait volte-face et abaisse son corps formidable de Dragon comme pour vous inviter à le chevaucher.
Vous sentez un frisson vous parcourir tout le corps. Vous n’auriez pu espérer cela dans vos rêves les plus fous.
Vous ramassez votre épée d’une main et tendez l’autre vers votre écran…

…vers votre destin !

 

 

Mes autres fanfics sur Skyrim : ICI

 

 

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vendredi, 22 août 2014

ArcheAge [Jeux Vidéo/Aperçus]

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Je vous présente Keerghan !

Je guettais ce MMO car il semblait valoriser l'exploration notamment sous la forme d'un métier à part entière. Et voilà que j'ai l'occasion de tester la bêta (ma première de surcroît).

Pour le moment très basique, une zone de départ avec des points d'exclamation pour les quêtes que je fuis comme la peste de peur qu'on me demande d'abattre les mobs du coin et de rapporter leurs têtes. J'ai pris un Animiste, le combat c'est pas au programme en plus !

Je cherche désespérément des évènements et des occasions de mener mon propre scénario, mais pas grand-chose à se mettre sous la dent, les environnements sont assez vides hormis beaucoup de marchands et de structures pour l'artisanat visiblement incontournable tant le système et les possibilités sont étendus. La gestion de propriété est également très présente.

J'ai trop peu joué pour me faire un avis digne de ce nom, et je n'ai certainement pas le meilleur profil de joueur pour apprécier les MMO, mais en ce qui concerne mes impressions je suis beaucoup moins sous le charme comparé à l'effet que m'a fait Guild Wars 2. La faute à une interface vieillotte et peu agréable et un manque de vie, de dynamique. On peut interagir avec pas mal d'éléments, mais on ne comprend pas forcément leur utilité. La récolte et l'extraction de minerais sont accessibles immédiatement. Le système de téléportation est assez étrange : il faut trouver des grimoires pour élargir le choix de ses destinations, des grimoires difficiles à repérer.

J'ai quand même pu m'échapper assez vite de la zone de départ et me faire une petite virée en aéronef. Suite à cela direction l'Ile des Mirages - d'où sont tirés les screens - lieu très dépaysant qui m'a permis de faire de la plongée durablement grâce à un appareil trouvé sur un bateau. Les fonds marins étaient déserts, par contre.

Pas d'infos sur le métier d'explorateur pour le moment, il n'apparaît même pas dans la liste du jeu.

Au final, cette bêta n'aura eu qu'un seul mérite : me (re)donner véritablement goût à Guild Wars 2 que j'avais délaissé.

Quelques screens du jeu en sachant que je joue en Moyen n'ayant pas un PC de compétition. C'est surtout pour vous faire une idée du design général. On retrouve parfois des éléments modernes (véhicules, musiques) qui font penser à l'esprit Final fantasy dans une moindre mesure.

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On peut monter dans ces aéronefs gratuitement, excellente idée dont j'ai profité rapidement !

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jeudi, 21 août 2014

No Man's Sky [Jeux Vidéo/Aperçus]

Après l'aperçu de WiLD qui laisse présager le meilleur, une autre exclu PS4 (décidément très sollicitée) qui devrait combler les amoureux de liberté et de contemplation comme moi : No Man's Sky c'est un espace immense à explorer où tout est quasiment généré aléatoirement. De ce fait, pas de scénario ou de missions prédéfinies (enfin !!!) : les planètes sont uniques et leur écosystème le fruit du hasard. Relativisons tout de même, en nous rappelant que Borderlands avec ses billions d'armes avait démontré les limites des possibilités du concept du fait que parfois un élément seulement changeait d'une arme à une autre. Cela dit, on est en droit d'espérer quelque chose de novateur. Je vous laisse juger par cet extrait de gameplay très très séduisant :

 On scanne et répertorie les espèces vivantes à la manière du jeu Avatar

 

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mercredi, 20 août 2014

3D ciné/3D télé : le Jour et la Nuit ! [Cinéma]

 3D Ciné/3D Télé : le Jour et la Nuit !

3d au ciné,3d télé

Il y a quelques années la 3D commençait d'apparaître ici et là comme pour annoncer une évolution et aussi compenser les pertes d'audience et d'argent dues au téléchargement et au streaming.

Bien implantée aujourd'hui on pourrait penser que la technologie a été maîtrisée et qu'elle nous vend plus que du rêve.

Que nenni ! C'est encore pire que ça. Non seulement la prétendue 3D répond toujours aux abonnées absentes, mais en plus elle existe bel et bien. Seulement il faut avoir un équipement adapté chez soi pour le savoir et en profiter. A cette occasion je remercie mon pote Nico grâce à qui j'ai pu faire ce douloureux, mais ô combien déterminant constat.

Car expérimentons la chose : que se passe-t-il quand vous regardez le même film sur une télé 3D ? Ô miracle, de la 3D !!! Bah oui c'est tout con, mais en pratique ça marche vraiment au final. Ce qu'on nous vend et ce qu'on achète au cinéma comme des moutons de Panurge on ne peut en bénéficier en fait que dans son salon (ou celui d'un pote donc !). C'est-y pas couillon quand même ! Car là vous avez pas seulement de la profondeur, vous avez du relief, dans les deux sens, oui, cette putain d'image sort enfin de ce putain d'écran, c'est pas encore la pub Haribo, mais bon c'est carrément plus jouissif. Car en allant voir un film 3D au ciné c'est un peu comme si on nous promettait un film en couleurs et qu'on se retrouvait devant un film en noir et blanc (et muet si la 3D déconne). Je n'ai rien contre le noir et blanc, bien au contraire, c'est seulement un exemple. Je souhaite à tout le monde d'avoir l'occasion de comparer c'est tellement flagrant que ça fout la gerbe.

Car clairement dans les faits qu'est-ce que la 3D au ciné ? Au mieux un effet de profondeur dans l'image. Mais on est quand même encore très loin du prétendu relief surtout que deux choses viennent saboter le peu d'intérêt de cette soi-disant évolution :

Tout d'abord un flou désagréable soit sur des objets en particulier soit sur certains arrières-plans (Jurassic Park)

Deuxièmement, et bien la 3D peut carrément lâcher en cours de route. Ca m'est arrivé sur les deux derniers films vus en 3D (Man of Steel et Captain America 2).

Si c'est pas du foutage de gueule, je sais pas ce que c'est.

Ah et puis il ne faut pas oublier un petit détail : on a même plus le choix de voir un film en 2D ou en 3D. On a juste le droit de payer une illusion ou de passer son chemin.

Comme je suis pas fan de la dictature, bah, j'ai décidé de boycotter. En même temps si on veut que le massacre s'arrête y a pas trente-six solutions.

Y aussi la réclamation, directement sur un site officiel par exemple celui des cinémas CGR (Sujet : Mécontentement ou Déception à vous de choisir), la pétition pour qu'on ait de nouveau le choix de se faire entuber ou pas, en tout cas de pouvoir continuer à profiter de sa passion avec un peu moins d'hypocrisie. Un début de projet que vous pouvez enrichir :

Réclamations, pétition pour versions 2D

Vous pouvez aussi témoigner de votre appréciation de la 3D sur les deux supports sur ce sondage :

Films 3D au ciné et sur télé 3D

 

 

Sinon j'ai hâte de voir Avatar, enfin en vraie 3D. Quelque chose me dit que je vais prendre une méchante claque !

 

 

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Thief [Jeux Vidéo/Critiques]

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Tout d'abord, je tiens à commencer cette critique en remerciant masterthief lequel grâce à sa review du jeu m'a totalement convaincu de faire fi des retours pour le moins négatifs de la presse spécialisée et de pas mal de joueurs.

J'étais moi-même très emballé par les premières vidéos de gameplay. Je trouvais l'ambiance et l'immersion réussies et graphiquement le jeu avait l'air très agréable, notamment avec son design médiéval austère. Refroidi par les tests, mon intérêt s'est dilué et j'ai fini par oublier mon engouement premier et le jeu avec.

Désormais accessible pour un  prix modique, j'hésitais à le prendre. Et c'est donc en voyant la vidéo de masterthief, passionné par cette série, qui en parle donc très bien sans omettre pour autant ses défauts, que j'ai compris que j'étais à même d'apprécier ce jeu, jouant depuis quelques temps de manière très RP sur toutes sortes de jeux et donc familiarisé avec l'idée de contraintes, de restrictions en faveur du réalisme et de l'immersion.

Et le fait est que pour le moment je suis très satisfait. Ma première séance de jeu reflète parfaitement la première impression que j'avais eu. Je trouve le titre soigné quasiment à tous points de vue hormis les cinématiques qui paraissent datées en comparaison de ce qui se fait, mais c'est histoire de chipoter car autrement je suis totalement séduit. Graphiquement il est franchement propre et suffisamment détaillé, je joue pourtant sur 360.

S'il y a bien quelque chose qui caractérise le soft c'est l'immersion. La caméra subjective est remarquablement bien exploitée, sans doute l'un des meilleurs résultats dans ce domaine vus sur 360. Le gameplay est intuitif et souple au possible ce qui permet d'entrer sans peine dans la peau de Garrett, le héros de la série. On se coule dans l'ombre comme un serpent, on rapine ici et là à la vitesse de l'éclair sans oublier d'éteindre quelques bougies au passage histoire de rester invisible. Car dans Thief, les règles ne sont pas les mêmes. Ici on est pas là pour défourailler à tour de bras, la discrétion est de rigueur sous peine d'ajouter son cadavre à la morgue. Et pour peu, comme moi, que vous ayez ôté les aides visuelles afin de parfaire les sensations de Roleplay, vous connaîtrez l'ivresse d'user de l'obscurité et du level-design sans retenue en les combinant bien sûr avec votre patience, votre sens de l'observation et votre imagination ceci afin de créer vos meilleures armes pour atteindre vos objectifs. C'est ainsi et seulement ainsi que l'infiltration prend toute sa dimension et le joueur tout son plaisir.

La gestuelle est au premier plan, FPS furtif oblige, les mains du personnage sont souvent visibles, et les voir s'emparer d'objets de valeur, déclencher des mécanismes secrets (manipuler les tableaux pour les trouver est carrément jouissif) ou encore se poser sur une encoignure afin d'épier les actions des gardes garantit une identification totale. En résumé, on ne s'est jamais senti aussi voleur dans l'âme. Et le fait que Garrett lui-même précise bien à sa partenaire au début qu'il n'est pas du genre à jouer les assassins nous encourage encore plus à nous conformer à cette éthique, à jouer le jeu à fond, tel qu'il a été pensé.

Autant dans Dishonored, Hitman Absolution ou encore Splinter Cell Blacklist (qui par ailleurs doivent sûrement beaucoup à Thief) on peut s'amuser à varier les styles, autant dans Thief on comprend qu'on est pas taillé pour l'affrontement. Et ce n'est franchement pas plus mal.

La Cité devient une amante fortunée que Garrett/le joueur se fera un devoir d'effeuiller progressivement, en dénudant ses murs de ses plaques mémoriales, en appauvrissant ses intérieurs, de la cave aux combles, lui ravissant ses plus beaux et plus secrets atours. 

Afficher l'image d'origine

L'ambiance sonore n'est pas en reste avec des bruitages soignés. Ici, alors qu'on progressera au ras du sol dans une ruelle sombre on entendra une fillette chanter gaiement à travers une porte avant de l'écouter sangloter tant et si bien qu'on aura presque envie d'aller lui venir en aide.  Ailleurs, c'est une vieille dame qui toussera témoignant de la maladie qui ronge la cité ou bien on percevra la discussion animée d'un couple sans pour autant en saisir la teneur.

Mais c'est aussi à ce niveau qu'on constate des bizarreries qu'on pensait corrigées avec la maj. On entend par exemple le ronflement amplifié d'un garde comme s'il était à côté de nous alors qu'il est plus loin dans une pièce fermée. La localisation dans l'espace est donc aléatoire, ce qui nuit à certains moment à l'immersion. Et comme elle est globalement très réussie, ces bugs sont d'autant plus évidents.

Pour ce qui est de la liberté décriée, si elle est sans doute moins étendue que dans Dishonored, elle n'est pas absente pour autant. Il faut seulement percevoir cette apparente limite, tels que le saut et les portes accessibles, comme une sorte de récompense, de bonus. Ainsi, le loot qui dans beaucoup de jeux devient vite compulsif et donc ennuyeux, prendra ici tout son intérêt. Fouiller un garde en maraude, découvrir une porte dérobée, dénicher les trésors uniques seront autant de challenges et quêtes secondaires que le joueur lui-même se créera, le choix de s'y risquer et la méthode pour ce faire n'appartenant qu'à lui.

En revanche, la manière dont la Cité est segmentée et articulée autour du hub central est effectivement assez perturbante et il faudra un temps d'adaptation plus ou moins long avant de comprendre l'organisation des  quartiers, ceci rendu plus ardu par des chargements placés étrangement sans qu'on les devine comme par exemple derrière une fenêtre.   

 

Dans la même veine :

Dishonored Mirror's Edge

 

 

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dimanche, 17 août 2014

Gangster Squad [Cinéma/Critiques]

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Il y a peu, deux films de gangsters remettaient au goût du jour l'époque très cinégénique de la prohibition made in USA : Des Hommes sans Loi et Gangster Squad. Dans un premier temps, intéressons-nous au second.

Gangster Squad raconte l'histoire vraie d'une escouade de flics partie en guerre contre l'empire du crime de Mickey Cohen (Sean Penn) désireux de faire de Los Angeles le nouveau Chicago.

Dans la peau du leader charismatique et droit dans ses bottes, Josh Brolin fait le boulot, rien à redire. Manque peut-être un peu de profondeur et de nuances dans le personnage. On a clairement une sensation de déjà-vu dans sa dualité de justicier fonceur et de futur père de famille. Heureusement sa compagne est là pour enrichir la psychologie car après avoir souffert de la situation, elle s'investit carrément dans les affaires de son kamikaze de mari d'une façon plutôt originale,  influençant directement la constitution même de son équipe.

L'escouade, parlons-en, justement. Réunissant différentes ethnies et profils complémentaires classiques (le muscle, l'intello, la gâchette,...) elle permet en outre de réunir un casting fort attractif fait de vétérans estimés (Nick Nolte, Sean Penn, tous deux présents dans La Ligne Rouge) d'acteurs adoubés (Josh Brolin, Giovanni Risibi, Emma Stone) et de vedettes en devenir (Anthony McKie vu récemment dans Le Soldat de l'Hiver et Michael Pena).

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Emma Stone (The Amazing Spiderman) et Ryan Gosling (Drive) embrasent l'atmosphère d'un simple regard ! Les deux acteurs se retrouveront à l'affiche de la comédie Crazy Stupid Love.

Sans oublier évidemment la belle de service, j'ai nommé Emma Stone qui incarne à la perfection la tentatrice, elle-même déchirée entre ses intérêts personnels matérialisés par Sean Penn et les élans de son coeur incarnés par Ryan Gosling. Dommage qu'elle ne remplisse qu'une fonction essentiellement esthétique alors que son personnage revêt une importance capitale à la fin du film, importance qui, malheureusement, ne sera qu'évoquée et non mise en scène. En même temps une séquence de tribunal en guise de clôture aurait encore un peu plus catalogué le film comme un simple ersatz des Incorruptibles. Ce qui laisse à penser d'une manière générale que c'est la paresse de la mise en scène et la simplicité des personnages qui sont responsables du manque de personnalité de Gangster Squad lequel conviendra davantage à des spectateurs peu exigeants et/ou habitués à ce genre.

Car si tout ce beau monde rend le film agréable de bout en bout, il est indéniable qu'on passe un bon moment en leur compagnie, impossible de ne pas le voir comme une copie du film culte de De Palma dans l'ombre duquel il semble se blottir. Et ce, malgré l'humour inattendu et rafraîchissant qui parsème les séquences d'action en une sorte de sketchs parodiques. On peut déplorer aussi certains rebondissements beaucoup trop prévisibles qui auraient pu constituer le sel de l'intrigue.

Dans le rôle du bad guy autour duquel le scénario est pourtant construit, Sean Penn lui-même déçoit quelque peu, ne parvenant pas à rivaliser avec Robert "Al Capone" De Niro en dépit d'une légère transformation physique et d'un tempérament impulsif. A noter que dans la réalité historique, leurs deux personnages ont fait affaire ensemble.

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La Gangster Quad au complet. Mêmes méthodes que les gangsters eux-mêmes, mais avec l'intégrité en plus et l'anonymat en guise de couverture !

 

 

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samedi, 16 août 2014

Les Meilleurs Combats du 7ème Art [Cinéma]

A l'heure où l'essentiel de l'action au cinéma se résume à des gros plans, des montages épileptiques et des cascadeurs virtuels, retour sur quelques chorégraphies mémorables.

(Attention Spoils et violence garantis !!!)

Si Kurt Wimmer s'est fait une place à Hollywood en tant que scénariste et bon scénariste (Adaptation de Sphère, Salt), il a également oeuvré derrière la caméra avec succès comme ici avec ce film de SF (qu'il a lui-même écrit) qui sous ces airs de film d'action de série B recèle aussi des séquences d'une puissance émotionnelle indéniable dans la grande tradition des classiques de l'anticipation tels que Fahrenheit 451, 1984, Le Meilleur des Mondes ou encore THX 1138. A noter que le style de combat utilisé est dérivé du krav maga, une discipline de self-défense basée sur des gestes intuitifs et fluides visant à neutraliser l'adversaire en un minimum de temps.

On pouvait craindre le pire de cette adaptation hollywoodienne d'une épopée mythique. Le soin apporté à la reconstitution (bon on oublie l'avion dans le ciel !) et l'interprétation font de ce film un incontournable. Et puis un duel aussi intense comme celui qui oppose Hector à Achille, c'est devenu tellement rare qu'on apprécie encore plus la mise en scène inspirée de Wolfgang Petersen (L'Histoire sans Fin).

A une époque où on le voyait encore comme le danseur sexy à minettes, Patrick Swayze acceptait avec plaisir de jouer les videurs aguerris dans ce film taillé pour les mecs qui en ont. Si les scènes de combat, et en particulièrement celle-ci, sont si réalistes c'est parce que le "méchant" Jimmy avait réellement envie de montrer que c'était lui le mâle alpha et comme Patrick na jamais été du genre à se dégonfler...Tous les coups ne sont donc pas feints comme celui improvisé avec le morceau bois dans les côtes de Patrick, anecdote révélée par l'acteur lui-même dans son autobiographie Time of my Life. Les amateurs de musiques de films auront reconnu le thème "ambiance tendue" de Michael Kamen à l'identique dans Piège de Cristal et L'Arme Fatale.

 

Si la prélogie de Lucas n'a pas répondu à toutes les attentes, elle a au moins pu fournir l'occasion de voir des combats de Jedï dynamiques comme on n'en avait encore jamais vus, en particulier celui mettant en scène Obi Wan (Ewan Mc Gregor) et le très inquiétant Dark Maul (Ray Park, le crapaud de X-Men). A noter que le design du Sith a été crée par l'illustrateur Iain McCaig bien connu des amateurs de livres dont VOUS êtes le Héros pour ses couvertures et dessins de fantasy.

 

Piégée (Haywire), un film que personne n'attendait et c'est ce qui a ajouté à sa réussite. Reine du ring, la belle Gina Carano lâche un temps les gants de boxe et la compétition pour massacrer quelques acteurs de renom devant la caméra de Soderbergh. Résultat : la puissance mâtinée de sensualité dont fait preuve l'actrice met le spectateur littéralement KO ! Victoire aux poings pour le sexe "faible" !

Mortal Kombat fait partie de mes plaisirs coupables et de mes meilleurs souvenirs de cinéma et pas seulement grâce à son fameux thème techno. Bien qu'étant une série B et s'assumant pleinement comme telle, il propose d'excellentes chorégraphies que j'illustre ici par le duel Johnny Cage/Scorpio. D'habitude je n'ai me pas du tout les combats livrés dans des espaces étroits (comme les ponts justement) qui peinent à se réinventer sur la durée en plus de réduire l'ampleur des coups portés, mais le réalisateur Paul W. Anderson (Les Trois mousquetaires) est parvenu à varier et à dynamiser un maximum les angles et on assiste à un corps à corps aussi inventif que brutal. Un modèle du genre !

 

Il y a quelques années, comme le disait si bien le slogan, l'Asie nous envoyait son nouveau dragon. Si Ong Bak a fait connaître le style Tony Jaa, c'est véritablement avec l'Honneur du Dragon que le spécialiste du Muay Taï démontrait tout son savoir-faire grâce notamment à cette séquence incroyable où l'inventivité des coups n'a d'égale que leur violence. Pour moi, du jamais vu et du jamais ressenti, mélange inédit de frissons et d'admiration béate : un souvenir de cinéma impérissable !

 BONUS

 

Puisqu'on parle de dragon, la transition est toute trouvée : impossible de ne pas inclure ce combat mythique du Jeu de la Mort qui pour moi reste une référence par son rythme et son intensité (c'est le nostalgique qui parle j'avoue !) Engouement très paradoxal puisque ce n'est pas Bruce Lee qui est à l'image (il n'apparaît qu'en inserts), sa mort étant survenue en amont. Cela n'enlève pourtant rien à son efficacité. Le moment où le héros pivote en arrière en s'appuyant sur les poignets de son adversaire au son du thème composé par John Barry (James Bond) me fait toujours autant d'effet !

 

 

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jeudi, 14 août 2014

Avatar [Jeux Vidéos/Critiques]

http://image.jeuxvideo.com/images/jaquettes/00031857/jaquette-james-cameron-s-avatar-the-game-xbox-360-cover-avant-g.jpg

James Cameron + Avatar sur la même jaquette, c'est sûr que c'est vendeur. Si en matière de marketing, les éditeurs n'ont plus rien à prouver depuis longtemps, en ce qui concerne la qualité réelle du jeu, c'est autre chose. N'est-ce pas Ubisoft ?

On le sait, en matière d'adaptations de films, il y a de base deux sortes de jeux vidéo : ceux qui vont se contenter du minimum syndical juste pour engranger un maximum de bénéfices auprès des fans et ceux qui vont véritablement étendre l'univers et concevoir une véritable expérience respectueuse de l'oeuvre originale (On pense à X-Men Origins : Wolverine, sans peine supérieur au film ou encore à Captain America : Super Soldier).

En ce qui concerne Avatar, c'est déjà plus difficile de répondre tant le jeu navigue entre qualités et défauts, créant, de ce fait, une troisième catégorie.

Pour commencer, il faut savoir qu'Ubisoft (capable désormais du meilleur comme du pire) a été adoubé par James Cameron lui-même après que le studio lui ait proposé sa propre vision des choses. Ce qui a convaincu le cinéaste ? Le choix vers le début du scénario de pouvoir se rallier aux Na'vi ou bien de continuer à servir la cause de la RDA autrement dit l'armée humaine venue exploiter les ressources de la planète Pandora.

Et effectivement on comprend que l'idée ait séduit le créateur en personne d'un des plus gros succès du cinéma puisque cela permet de découvrir le jeu de deux façons différentes. Un peu comme quand Michel Ancel (Papa de Rayman et du futur Wild) avait été choisi par Peter Jackson pour adapter son King Kong. Le joueur pouvait selon les évènements embrasser alternativement l'histoire du point de vue de Jack Driscoll (Adrien Brody) ou bien de Kong.

Le visage de l'avatar et la teinte de sa peau dépendent de l'ethnie du personnage humain. A noter que la teinte du Na'vi sera plus ou moins esthétique. J'ai une préférence pour le bleu clair ou intermédiaire.

Après avoir choisi le sexe de son personnage et son visage parmi une galerie de portraits prédéfinis, on commence l'aventure dans la peau de Ryder, une fraîche recrue qui après avoir suivi les ordres à la lettre devra donc faire un choix crucial qui déterminera la suite et la teneur de son futur sur la planète. Et par extension, la nature des ses alliés et de ses ennemis. Et c'est un point important puisque en tant que soldat vous allez vite vous rendre compte que la planète entière ne se réjouit pas de votre présence. La faune comme la flore n'aura de cesse de vous harceler et votre puissance de feu ne sera pas de trop pour vous frayer un chemin dans la jungle luxuriante. Vous aurez également à votre disposition quelques véhicules et notamment les AMP, ces robots titanesques que le film mettait régulièrement en valeur. Si cela ne suffit pas, des téléporteurs faciliteront vos déplacements dans chaque zone.

En tant que Na'vi, on aura le privilège de chevaucher le redoutable Thanatos...

...que l'on se fera une joie d'affronter en tant que troufion ! A vous de voir...

Loin de se contenter de copier l'histoire du film, le jeu offre une alternative réjouissante. Si on décide de se ranger du côté des Na'vi, on se verra offrir la possibilité d'intégrer une tribu spécifique (différente de celle du film) de faire ami-ami avec ses membres et de gravir inévitablement l'échelon social. Pas de véhicules, mais on ne perd pas au change puisqu'on aura le plaisir de chevaucher les Ikran (les montures volantes) et les Equidius. Très étonnant d'ailleurs que les développeurs n'aient pas pensé à mettre en scène le fameux lien, emblématique, nécessaire à l'apprivoisement et à la conduite de ces deux espèces.

Le jeu est semi-ouvert. Vous visiterez plusieurs zones (sous forme d'entrelacs de couloirs) au cours de votre périple qu'il vous sera permis de revisiter à tout moment afin de compléter plusieurs objectifs annexes. Une raison de plus de profiter de l'exploration très plaisante grâce au rendu de la végétation très dense et de la biodiversité qu'on s'amusera à scanner pour enrichir nos connaissances. Une encyclopédie intégrée baptisée Pandorapedia s'étoffera au fur et à mesure de vos agissements et ce dans de nombreux domaines, allant donc des différentes espèces vivantes à l'armement en passant par l'ingénierie.  On apprécie beaucoup cette initiative qui permet au fan comme au profane de satisfaire sa curiosité et de profiter encore plus d'un background séduisant déjà bien exploité par le film. Mais pourquoi a-t-il fallu saboter cette belle idée en débloquant automatiquement toutes les connaissances une fois la campagne bouclée, nous privant ainsi de compléter la base de données par nous-mêmes ? Vous me direz à l'heure où l'on peut finir les jeux en achetant un DLC, cela faisait figure de prédiction. Le jeu vidéo tombe décidément bien bas !

Si visuellement, le jeu tient ses promesses et nous offre un safari mémorable sur Pandora (la nuit phosphorescente est bel et bien au rendez-vous !!!) on ressent une limite et des contraintes découlant d'une progression monotone et répétitive. Il faut dire qu'en ce qui concerne la narration, c'est loin d'être aussi paradisiaque et c'est le véritable talon d'Achille du jeu. Les personnages sont aussi simplistes que les missions sont sommaires et ce n'est pas les nombreux allers /retours dans des espaces confinés qui changeront la donne.

La modélisation des Na'vi aurait gagné à être plus détaillée, notamment en ce qui concerne la texture de la peau. Les cinématiques exclusivement in-game font, elles, le strict minimum, l'émotion n'est que survolée. Les plus jeunes sauront s'en contenter.

C'est pas joli, joli, tout ça !

On évolue très rapidement au début (une mission = un niveau), mais le fait est que c'est un défaut très relatif étant donné l'agressivité des ennemis dès le début du jeu. On déverrouille très régulièrement de nouveaux pouvoirs, armes et armures ou des améliorations de ceux-ci. Côté RDA, ce sera bien évidemment différents types d'armes à feu, tandis qu'en tant que Na'vi on aura droit à des armes de type tribal de corps à corps ou à distance, invisibles dans le film et qui constituent donc une excellente surprise.

Il est évident qu'un soin a été apporté à l'ensemble, mais ça et là des détails viennent rappeler que cela reste une adaptation paresseuse. On déplore de nombreux murs invisibles lors des phases de vol de même qu'une jouabilité contraignante à ce niveau surtout du côté de la RDA. On pestera que la gâchette gauche nous fasse faire un bond en avant en tant que Na'vi et qu'en voulant viser avec l'arc on fasse plus d'une fois une mauvaise chute. L'arc zoomant automatiquement, il faudra une période d'adaptation pour résister à l'envie de presser la gâchette gauche et de faire une chute inopinée parfois fatale et au moment crucial.

Si la jouabilité et le gameplay sont de bonne facture quelque soit l'affiliation de votre personnage, il est dommage que les pouvoirs soient exactement les mêmes hormis leurs noms. Un petit effort de ce côté n'aurait pas été de trop afin de bien dissocier les deux camps. Et si à première vue, le jeu offre une rejouabilité intéressante du fait de ce fameux choix, elle demeure très relative étant donné que la même redondance et simplification caractérise les deux campagnes.

Agréable bien qu'assez discrète, la BO, quant à elle, nous prive carrément du thème du film ou d'une de ses variations. Un comble s'agissant de l'adaptation officielle.

Finalement là où le jeu démontre un intérêt inattendu, c'est sous la forme d'une activité complètement optionnelle disponible par le même biais que le voyage rapide dans chaque zone. En effet, sous ses airs de Risk à la sauce SF et ses mécaniques aussi simples qu'efficaces, ce mini-jeu de stratégie capte rapidement l'attention d'autant que les récompenses débloquées grâce aux territoires conquis nous font bénéficier de bonus directement dans l'aventure principale et que l'XP accumulée dans cette dernière est changée en crédits permettant d'acquérir les différentes unités disponibles dans cette simulation. Ou comment joindre l'utile à l'agréable. Pour une fois que l'XP a un intérêt même après avoir atteint le niveau max.

 

La critique du film :

Avatar

 

 

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mardi, 12 août 2014

Hommage à Robin Williams [Cinéma/Hommages]

Il nous aura beaucoup fait rire et même parfois pleurer, à 63 ans, Robin Williams nous a quitté hier dans des circonstances hélas dramatiques. Un clown plus triste qu'il n'y paraissait qui ne méritait certainement pas de partir ainsi dans la souffrance de la dépression. Repose en pets, l'artiste !

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samedi, 09 août 2014

La Cathédrale de Bourges [Photos]

Extérieur, intérieur et point de vue depuis le sommet de la cathédrale. Spéciale dédicace à Fred, Mag et Gabriel !

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jeudi, 07 août 2014

Retenir le Temps [Poésies]

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 Retenir le Temps

 

Je voudrais tant retenir le temps

il faut toujours se réveiller

et briser le rêve qu'on a forgé

la plume est plus forte que l'épée

surtout celle de l'oreiller

surtout celle de l'oreiller

 

Je voudrais tant nous retenir

dans cette paix, dans cette trêve

dans cet instant de perfection

mais à ce genre d'infraction

 y a toujours un prix à payer

 

Les pieds sur terre

et la tête dans les nuages

ne font pas toujours bon ménage

A présent je m'en rends compte

C'est pas pour autant que j'en ai honte

 

La liberté c'est pas donné

il faut toujours se réveiller

quelle que soit la réalité

 

 

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lundi, 04 août 2014

Et si Dieu c'était Nous ? [Méditations]

Je viens d'avoir l'idée d'une nouvelle, mais je ne sais pas encore si je vais l'écrire car je crains qu'elle soit blasphématoire. En effet, ce serait une histoire qui aurait la grande prétention d'avancer une théorie sur le sens de la vie et le pourquoi de notre création.

Souvent, j'ai pensé que le but de notre existence sur Terre était de nous faire devenir meilleur, voire immensément pur et la raison en serait de nous préparer à quelque chose après la mort, comme si on avait besoin de nous pour après et qu'on nous préparait sur Terre.

En prolongeant cette idée, je me suis dit finalement que ça se trouve, toutes les différentes personnalités qui composent l'humanité (les mauvais côtés) étaient les propres démons de notre créateur et que pour les combattre, il devait les extérioriser, d'où notre création.

Quand on devient meilleur, Il devient meilleur, c'est pour cela qu'il écrit notre destin et qu'il nous guide : pour nous aider à devenir meilleur. Nous ne sommes pas ses pions, nous sommes lui, c'est pour cela que la spiritualité, les réponses viennent de l'intérieur. Si cette théorie peut être une nouvelle, elle peut aussi être une vraie théorie, mais comme elle suppose Dieu comme quelqu'un qui doit devenir meilleur, elle est extrêmement blasphématoire !! Et je pourrai alors donner l'image de quelqu'un qui ne possède ni le respect, ni la foi, ce qui est évidemment faux !

Lado,

Tours le 15 février 2004 17h11

(extrait de Lado, L'Odyssée d'une âme)

 

 

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samedi, 02 août 2014

Sphère [Cinéma/Critiques]

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SPHERE

Suite à la découverte au fond de l'océan d'un gigantesque aéronef supposé extraterrestre, une équipe de spécialistes est envoyée dans une base sous-marine afin d'en savoir plus. A son bord, ils trouvent une mystérieuse sphère dorée, un engin insolite d'origine inconnue, qui va faire naître autant de fascination que de chaos.

Conçu à la base par feu Michael Crichton le papa de Jurassic Park et plus généralement du techno-thriller, Sphère est l'adaptation de son roman. C'est Barry Levinson (Rain Man) plutôt habitué aux drames et aux comédies qu'on retrouve derrière la caméra. Si le film a reçu un accueil mitigé à sa sortie et que son réalisateur a plutôt tendance à le renier, c'est pourtant une oeuvre  de SF emblématique qui ne demande qu'à être réévaluée.

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Les Nouvelles Dents de la Mer ?

Servie par un casting de rêve : Dustin Hoffman (Le Récidiviste, Rain Man, Alerte, Le Parfum), Sharon Stone (Basic Instinct, Mort ou Vif), Samuel L. Jackson (Incassable, Iron Man 2, Avengers, Captain America : Winter Soldier), Liev Shreiber (Salt) et aussi Queen Latifah (L'Incroyable Destin de Harold Crick), mise en valeur par la composition inspirée de Eliott Goldenthal (Alien 3, Final fantasy : Spirits Within) distillant tour à tour le merveilleux, la tension et le mystère, et grâce à un montage soigné, cette histoire conjuguant habilement aventure humaine, fantastique, drame et métaphysique se suit avec passion de bout en bout.

Intrigante, angoissante, la mise en scène de Levinson est pour beaucoup aussi dans la réussite de l'ambiance (qui joue sur la paranoïa un peu à la manière de The Thing) et qui immerge (c'est le cas de le dire) totalement le spectateur. Les comédiens donnent le meilleur d'eux-mêmes et crédibilisent constamment les personnages et les liens qui les unissent. La découverte de la psychologie de chacun d'eux est d'ailleurs l'un des attraits majeurs du film tout autant que la nature de la sphère.

Il a donc naturellement trouvé sa place dans Mes Indispensables. Et dans les vôtres ?

A noter que le film est chapitré de manière identique au roman de Crichton et qu'on doit l'adaptation du livre pour le grand écran a Kurt Wimmer, réalisateur de Equilibirum et scénariste de Salt.

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être aussi :

ContactAbyssMission to Mars Rencontres du 3ème typeStargate, la porte des étoiles

 BONUS

Si le film peut être qualifié de sérieux, il contient néanmoins quelques passages assez drôles dûs majoritairement à Norman Goodman, le psychologue interprété par Dustin Hoffman. Jugez plutôt :

 

" Ce qui m'inquiète un peu c'est que tout se reflète dedans sauf nous. Je suis le seul à ne pas être un scientifique et c'est moi qui ai remarqué ça. C'est embêtant.

 

- Je vous en prie, Norman, dites quelque chose !

- Quoi ?

- Je sais pas. Vous avez pas un avis sur tout ça ?

- Si. Je suis ravi de remonter à la surface. Vous me comprenez ? Vous, je sais pas, mais moi je pourrais me croire dans un restoroute, seulement mes oreilles refusent de se déboucher et si j'ôte ce truc de mon cou je parle comme si...on me broyait les testicules.

 

- Un peu de psychologie, vite fait. Vous voulez savoir ce qui se passe ? Ca vaut ce que ça vaut. Vous en voulez à notre ami, Ted, je crois, parce qu'il a compris ça avant vous.

- Vous êtes sûr de ça ?

- Je ne sais pas, c'est ma première consultation sous l'eau.

 

- Vous communiquez avec une intelligence extraterrestre.

- Vous plaisantez ! Vous avez dû vous planter dans la transcription.

- Non, je ne crois pas.

- Si elle est correcte, cet extraterrestre parle comme un idiot.

- Un extraterrestre débile, c'est à envisager. Il doit bien y en avoir.

 

Dustin qui rit, Dustin qui pleure !

Mais Dustin est un homme aussi drôle dans la vie que dans ses films : Un célèbre fou rire de l'acteur lié à un jeu de mots lors d'une interview !

En évoquant la construction de son personnage dans Tootsie, Dustin met le doigt sur une réalité désolante de notre société qui a été le moteur de son désir de faire ce film.

 

 

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mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

vendredi, 01 août 2014

Lightning Returns [Jeux Vidéo/Critiques]

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La belle Lightning sait soigner ses apparitions, non ?

FINAL FANTASY XIII 

LIGHTNING RETURNS

Décider de se consacrer au dernier épisode d'une trilogie alors qu'on a pas fait les précédents ou si peu c'est un peu...risqué voire irrespectueux. Mais le fait est que depuis Final Fantasy X (oui ça remonte) je ne me suis plus vraiment intéressé à cette saga de RPG japonais. De plus en plus séduit par les mécaniques et la liberté des RPG occidentaux, j'ai fini par être dégoûté de leurs équivalents nippons. Combat au tour par tour, design frisant souvent le ridicule, personnages infantiles, exploration limitée, interface indigeste,...les raisons étaient beaucoup trop nombreuses pour opérer un retour. Et ce n'est pas ma tentative sur FF XIII-2 qui m'a fait changer d'avis. Je n'étais pas encore prêt pour revenir sur la série ou plutôt la série n'était pas encore prête à revenir vers moi. 

En même temps ça ne me gênait pas, étant donné que les RPG occidentaux s'étaient bien implantés et offraient une variété satisfaisante.

Pourtant j'ai suivi l'évolution de la trilogie (et les troubles qu'elle a générés) car il est un fait que le personnage de Lightning avait quelque chose de très attractif hormis son look. Immédiatement charismatique, la croisade de cette amazone avait quelque chose de profondément shakespearien. Le poids du destin, des choix cornéliens, que sais-je, sans connaître les détails, je sentais qu'elle avait quelque chose d'intéressant à offrir en terme d'émotions et de narration. J'ai toujours été attaché aux héroïnes solitaires à la fois fortes et fragiles et dans l'univers du jeu vidéo il n'y en a pas tant que ça même encore aujourd'hui.

Forcément lorsque j'ai appris que l'ultime épisode FFXIII allait être ouvert, proposerait des combats beaucoup plus dynamiques et serait centré sur Lightning, j'ai eu un peu l'impression que les développeurs avaient lu dans mes pensées. La démo m'ayant laissé une bonne impression, j'étais encouragé à me lancer dans l'aventure.

Il restait cependant un élément de taille qui m'empêchait de franchir le pas : le concept du temps limité ! Bah oui, pour un joueur contemplatif comme moi qui aime par-dessus tout la liberté, prendre son temps pour explorer, flâner, expérimenter des tas de choses, un monde ouvert en temps limité c'est un peu blasphématoire. Et forcément frustrant.

Alors encore une fois, j'ai patienté. Parce que là pour le coup j'étais convaincu que c'était moi qui n'étais pas prêt et que l'effort devait venir de mon côté cette fois.

Mais heureusement il y a eu un évènement vidéo-ludique extérieur qui m'a particulièrement bien préparé pour Lightning Returns, un autre RPG japonais et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit de Dragon's Dogma. Connu pour adopter des mécaniques occidentales, il conserve malgré tout un esprit et un challenge typique des productions japonaises que ce soit dans les combats dantesques qui demandent autant de patience que de stratégie que l'exigence des quêtes secondaires puisque beaucoup d'entre elles doivent êtres accomplies dans un certain ordre et/ou dans certaines conditions, un certain nombre ne pouvant être résolues que dans un laps de temps limité, ce qui m'a amené à refaire le jeu quatre fois (merci le NG+).

C'est en réalisant la persévérance dont j'avais fait preuve sur ce jeu - et qui ne me caractérise pas d'habitude - plus la critique du jeu et les échanges sur Rapid Playing Game - que j'ai compris que j'étais peut-être enfin prêt pour l'expérience. 

Et après une bonne dizaine d'heures de jeu, il s'avère que mon intuition ne m'a pas trompée. C'était le bon moment. J'étais prêt pour cette rencontre, cette réconciliation.

Le Temps et rien d'autre... 

Pour donner une chance à Lightning de revoir sa soeur qui a péri, Bhunivelze, autrement dit Dieu, passe un contrat avec elle : elle devra incarner la Libératrice, sauver le monde de l'invasion du Chaos dans un délai de treize jours et avec lui un maximum d'âmes tant qu'à faire.

Dit comme ça, ça peut paraître basique, mais en pratique c'est tout sauf ennuyeux. Voyons cela en détails.

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Que serait un Final Fantasy sans Chocobo ? Celui qu'il nous est permis de chevaucher dans Lightning Returns est unique, ce qui est encore plus appréciable !

Si hors cinématique en images de synthèse, le jeu accuse une technique inégale et assez souvent indigne du savoir-faire du studio (Textures pauvres, PNJ sommaires, ralentissements) c'est dans sa mécanique que Lightning Returns est d'une efficacité redoutable et s'érige même en nouvelle référence. La raison ? Celle qui justement me répugnait au départ : le concept du temps limité. Et pourtant ce simple ajout révolutionne complètement le jeu en monde ouvert et lui donne un intérêt nouveau. Optimiser son temps devient la priorité et avec lui forcément les déplacements et les choix de quêtes. Mais du coup, on est beaucoup moins dissocié du monde que l'on explore, on vit et respire avec lui, on apprend à le connaître, de jour comme de nuit et on programme au maximum ses faits et gestes. Du coup on est tout le temps actif, on a toujours un objectif en tête et la sensation d'avoir une épée de Damoclès au-dessus. Grisant et stressant à la fois ! Mais l'ivresse l'emporte et c'est ce qui compte !

Autre règle incontournable avec laquelle il faut apprendre à jouer : tous les jours à 6H00, on revient dans l'Arche - un lieu où le temps n'existe pas - pour ressourcer Yggdrasil, l'Arbre de Vie (visible aussi dans le magnifique film The Fountain) grâce aux précieuses âmes sauvées via l'accomplissement des quêtes directement proposées par les PNJ, celles des Tableaux de Prières ne nous faisant gagner "que" des points de compétence et des Gils (la monnaie des Final fantasy depuis toujours). Et si l'Arbre de Vie fait une nouvelle pousse, c'est bon signe, ça veut dire que vous gagnez un jour supplémentaire. Il faut savoir que les fameux 13 jours, on ne les a pas au début, il faut les gagner. Ils représentent en fin de compte le délai maximum qui peut être repoussé. L'échéance commence à 6 jours. Important à savoir, mine de rien, d'où la nécessité de bien exploiter l'espace-temps.
En tous les cas nos actes et leurs conséquences dans le jeu ont un effet indéniable : on se sent réellement impliqué, investi, comme Ligthning est censé l'être. Elle a une responsabilité, mais une sacrée récompense à la clé. Et du coup, nous aussi. Et c'est en cela que cet épisode est particulièrement réussi. Car mine de rien l'identification dans les jeux vidéos n'est pas aussi fréquente qu'on le pense. C'est un équilibre délicat à trouver, un mélange subtil.

Comme souvent dans ce type de jeu, la plupart des quêtes annexes sont anecdotiques et simplistes. Si on oublie cet aspect du fait qu'elles contribuent à enrichir le background et qu'en réussir un maximum est une condition sinequanone pour réussir le jeu, on déplore en revanche qu'elles se réduisent trop souvent à récupérer des ingrédients disséminés. Et inévitablement l'un d'eux sera rare et aucun indice ne nous sera donné pour le trouver.

Pour les quêtes principales, c'est heureusement autre chose et même si on a pas trop suivi les évènements passés, on est rapidement pris dans l'intrigue grâce à des personnages énigmatiques et une forme d'enquête assez appréciable.

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Sous ses airs de petite peste, Lumina intrigue par sa puissance implicite et son savoir. Qui est-elle, en réalité ? Qui se cache derrière ce déguisement innocent ?

Pour nous aider, quelques pouvoirs comme la Chronostase (qui fige provisoirement le temps) et la Téléportation. Comme ils consomment tous deux des points (PE) qu'on ne récupère que lors des combats, les affrontements ont eux-même un intérêt supplémentaire. D'autant que cette fois, on peut les éviter facilement s'ils ne nous apportent rien ou si on a mieux à faire.

Puisqu'on parle des combats, la transition est toute trouvée pour aborder le nouveau système mis en place dans cet épisode et qui devrait convertir les joueurs (comme moi) qui pestaient contre le tour à tour. 

Pour commencer, Lightning a à sa disposition trois tenues - à choisir parmi toutes la garde-robe débloquée au cours du jeu. Trois tenues, qui auront chacune des pouvoirs attitrés qu'on ne pourra pas changer, des sortes de spécialités, mais qui pourront cependant être complétées par d'autres compétences qu'on pourra leur associer librement.  On bascule ainsi entre ces trois tenues à n'importe quel moment du combat afin de trouver le talon d'Achille de chaque adversaire pour le choquer et en profiter pour lui faire un maximum de dégâts. Après un temps d'adaptation plutôt rapide, on se rend compte que c'est très intuitif et novateur. En plus de la puissance des tenues on peut également compter sur une arme, un bouclier et des accessoires pour booster les capacités du personnage. On peut aussi fusionner deux pouvoirs de même niveau pour en créer un de plus haut niveau. Pour ça, un petit saut chez l'artisan du coin et le tour est joué. On apprécie de pouvoir changer la couleur des tenues, mais pourquoi dans ce cas avoir limité cette possibilité à certains éléments de la tenue et pas à tous. L'homogénéité chez Square Enix, ils connaissent pas ? Plutôt idiot.

Hum...voilà à quoi parfois Lightning peut ressembler quand les designers laissent parler leur inspiration. Bienvenue au cirque Pinder !!!

Puisqu'on parle des tenues, là aussi, c'est très inégal. On a droit à un design très discutable. Certaines sont soignées, recherchées, d'autres, amalgame maladroit de différents styles, décrédibilisent méchamment Lightning, des skins régulièrement ridicules donc à l'image justement du bestiaire qui alterne bonnes idées et gentil jemenfoutisme, jusque dans les noms (Gertrude le robot !!!) Un manque de cohérence et de sérieux dont, personnellement, je me serais passé même si je sais que ces éléments font partie intégrante de l'univers de la saga depuis longtemps.

Celui qui sauve une vie

sauve l'humanité tout entière

Mais au final, ce qui marque l'esprit peut-être plus encore que cette passionnante mécanique de jeu c'est ce qu'elle transmet, c'est la manière dont elle se fait le reflet probable du fonctionnement de la vie elle-même. Karma, bien et mal, rédemption de l'âme, cycle des réincarnations,... Si bien des jeux vidéos ont valorisé ces notions spirituelles avant Lightning Returns, peu l'ont sans doute aussi bien intégré au gameplay, à la structure même du jeu, les rendant indissociables, l'un sublimant l'autre. Et ce faisant, cet ultime épisode de la trilogie fait plus que se contenter de l'achever en beauté, il se donne une véritable personnalité, un caractère unique en transcendant littéralement l'intérêt que peut offrir d'ordinaire un jeu vidéo en terme d'émotion et de réflexion grâce à une approche métaphysique d'une grande subtilité. Car en substance, le parcours de Lightning c'est ni plus ni moins le parcours de n'importe quel être humain, c'est notre mission sur terre : savoir au mieux employer le temps limité qui nous est donné, entre construction personnelle et élans altruistes, les deux étant intimement liés, on le sait.

 

 

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