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mardi, 30 septembre 2014

Lignum Hominis [Poésies]

Lignum Hominis

 

Un peu de verdure

Une eau pure

Un beau ciel bleu d'été

C'est tout ce qu'il me faudrait

C'est tout ce qu'il me faudrait pour être heureux

Mais je ne suis pas un arbre

 

Je suis un homme.

 

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samedi, 27 septembre 2014

Culte ! Jeux Vidéo : le dixième art

Un doc qui se concentre sur l'évolution et donc l'historique du jeu vidéo tout en démontrant sa place légitime parmi les autres arts et médias qu'il a fini par influencer et dépasser de par sa richesse et son potentiel technologique, narratif et ludique bien sûr.

 

Culte ! Jeux Vidéo : Le dixième art

 

C'est en cherchant une illustration pour cet article que je suis tombé sur cette image, qui ma foi, est assez représentative de la réalité. "L'évolution" du jeu vidéo, il faut bien l'avouer, c'est malheureusement  ça aussi :

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Source : Cyr1us

 

 

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mercredi, 24 septembre 2014

La Prophétie des Ombres [Cinéma/Critiques]

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Après le percutant Arlington Road qui nous avait offert l'un des twists les plus mémorables et de surcroît une réflexion majeure sur l'influence des masses, Mark Pellington s'inspirait de faits réels et d'un livre pour nous livrer ce thriller fantastique particulièrement réussi, s'imposant, lui aussi, comme une référence.

Journaliste au Washington Post, John Klein (Richard Gere) perd sa femme suite à un accident de voiture. Son deuil sera rendu plus ardu lorsqu'il comprendra qu'elle a vu quelque chose et que ce quelque chose est peut-être la cause réelle de la tragédie. Se retrouvant malgré lui à Point Plaisant, il va découvrir d'étranges évènements liés d'une certaine manière à son propre destin.

Le film fantastique c'est à la fois une mine d'or pour un cinéaste tout autant qu'un challenge. Le genre a connu le meilleur comme le pire et on peut toujours craindre de se retrouver devant un truc sympa, mais manquant fatalement d'originalité ou d'audace. Heureusement, Mark Pellington a su tirer le meilleur parti du matériau à sa disposition tout en maîtrisant parfaitement le sens du récit et sa mise en images.

Pour ce faire, il joue constamment avec les motifs, les couleurs et les plans, créant un trouble de plus en plus croissant en accord avec la confusion que John Klein ressent lui-même au gré de ses expériences et découvertes. Ce malaise prendra des formes très variées par la suite au point que l'on doutera de la santé mentale du héros comme on doutera de nos propres convictions régulièrement ébranlées par des rebondissements savamment répartis. Au programme donc : Paranoïa, Schizophrénie, aliénation, prédictions, manipulations, un véritable enfer pour l'esprit. Cette escale forcée à Point Pleasant ne sera pas une sinécure, c'est le moins qu'on puisse dire.

Son investigation est rendue passionnante car toujours alimentée par des faits nouveaux, des rencontres qui relancent l'intérêt. Richard Gere a sans doute saisi l'occasion de renouveler son répertoire, bien lui en a pris, car dans ce registre il se montre parfaitement convaincant et le spectateur n'a aucun mal à s'identifier à lui, peut-être justement parce qu'il l'associe naturellement à quelqu'un de très pragmatique ayant rarement côtoyé le paranormal dans sa filmographie.

Mais loin de se cantonner à l'aspect surnaturel, le film est pétri d'humanité, d'émotions très concrètes puisque la femme de John continuera de plusieurs façons de hanter l'histoire tout autant que son esprit, créant un dilemme déchirant qui ajoute une profondeur dramatique au film - qui mêle avec brio plusieurs genres - de même que l'évolution de sa relation avec le sergent Connie Parker campé par Laura Linney (l'inoubliable femme de Jim Carrey dans Truman Show).

Rien de mieux pour crédibiliser le fantastique que de l'intégrer dans un contexte réaliste, proche de notre quotidien. Cela a été le crédo de Stephen King et on peut dire que cela lui a plutôt bien réussi. Et bien La Prophétie des Ombres en est une nouvelle démonstration.

A noter que les effets spéciaux du film, discrets, mais très efficaces, crédibilisent d'autant les créatures et leurs interventions. Le film en est d'autant plus effrayant qu'il fait appel à l'imagination du spectateur et joue énormément sur les subtilités.

Si avec ça, vous n'êtes pas convaincu...

 

 

 

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vendredi, 19 septembre 2014

La Joconde et Les Ménines : Vidéo-Conférences de Xavier de Harlay

Un travail d'investigation colossal et une analyse poussée sur les oeuvres majeures et le travail de Léonard De Vinci et de Diego Velasquez, riches en révélations inédites, par Xavier de Harlay, expert en art et auteur de plusieurs ouvrages dont le passionnant "On y voit Tout".

 

 

 

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mercredi, 17 septembre 2014

Broken Crown Halo [Musique/Critiques]

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Lacuna Coil et moi, c'est une belle histoire qui dure depuis que j'ai emprunté leur premier album In a Reverie à la bibliothèque. La jaquette m'avait intrigué. Comme quoi, toujours important le visuel pour communiquer ! Depuis ce jour, je ne me suis jamais lassé et j'ai acheté tous leurs albums ce qui est un cas unique. Le fait est qu'ils (se) produisent régulièrement sans être ni trop connus, ni pas assez. Un bon équilibre, en somme pour eux et leurs fans.

Il y eut un moment où j'ai pensé me détourner du groupe lorsque Andrea Ferro peinait encore à trouver ses marques en tant que véritable chanteur et que les compositions en pâtissaient selon moi. Mais je lui ai laissé sa chance et j'ai bien fait.

En outre leur musique fait partie de celle qui m'inspire fortement pour écrire des fictions car j'y trouve un ton dramatique idéal. Si j'ai longtemps boudé l'album Dark Adrenaline, je me suis bien vite rattrapé par la suite puisque c'est celui, je pense, que j'ai le plus écouté au point qu'il me sert maintenant littéralement de BO pour concevoir Start Your Engine (titre provisoire), une histoire mêlant les concepts de Fast & Furious, Ghost et Christine. Leur musique a cette particularité d'être très cinématographique dans mon ressenti comme peut l'être dans un tout autre genre celle de Muse que j'ai beaucoup associé à mon roman Le Songe des Ecureuils. Leur dédier un Top 7 n'était donc pas du luxe.

Sans me tenir au courant de leurs activités, je suis toujours très heureux de découvrir leurs nouvelles créations. Et pas plus tard qu'hier, en cherchant au bon rayon, j'ai donc déniché leur dernier bébé...avec un grand sourire.

Le groupe de Metal milanais est en effet revenu cette année avec un nouvel album au nom épique : Broken Crown Halo. Rapidement, on comprend que l'orientation musicale n'a pas trop changé : atmosphère générale très sombre avec toujours en contraste la chaleur et la sensibilité de la voix de la belle Christina Scabbia à la fois ange et démon, victime et bourreau.

On remarque cependant quelques sonorités un peu plus exotiques ainsi que des guitares plus saturées et des voix plus rauques par endroits comme sur Nothing Stands in Your Way qui ouvre l'album. Sur Die and Rise on a droit à un leitmotiv latin/italien du plus bel effet ! On apprécie d'autant plus puisque Christina chante rarement dans sa langue. Sur Cybersleep, on jurerait parfois entendre la voix de Marcela Bovio du groupe Stream of Passion, ce qui n'est pas pour me déplaire puisque j'en suis très fan également. D'ailleurs ça me fait penser qu'il serait temps que je me mette à la page les concernant.

Pour en revenir à Christina, on remarque en effet une petite évolution en ce sens que sa voix se fait toute de velours par instant, conférant plus de sensibilité et de contraste à une ambiance résolument noire sinon macabre.
Quelques sonorités et vocalises orientales sur I Burn in You.

Au final, Broken Crown Halo est plutôt dans la continuité de Dark Adrenaline, assez homogène dans l'ensemble, en plus sage et plus classique, très différent par exemple de l'excellent et éclectique Karmacode qui proposait des mélodies variées, inspirées et donc plus accrocheuses. On y trouvait par ailleurs une excellente reprise du Enjoy The Silence de Depeche Mode. Mon ressenti, pour le moment mitigé, devrait sans doute varier au fil du temps et de mon état d'esprit comme cela a pu être le cas pour Dark Adrenaline. Sans verser dans le côté orchestral et symphonique d'un Nightwish ou d'un Within Temptation, je pense que le groupe gagnerait peut-être à employer un peu plus d'instruments et d'ampleur dans certains de leurs titres.

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lundi, 15 septembre 2014

Si ce monde vous déplaît... [Méditations]

samedi, 13 septembre 2014

Donnie Darko [Cinéma/Critiques]

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Donnie Darko c'est l'exemple type du film inclassable qui a mis du temps à trouver sa place dans le coeur des cinéphiles; Au moins est-ce arrivé et on ne peut que s'en féliciter au vu de l'intérêt de l'oeuvre et des nombreux et passionnants échanges nés des différentes interprétations.

Je resterai volontairement assez vague sur ces dernières puisque le spoil c'est pas l'habitude de la maison et surtout d'autres sites et blogueurs ont déjà fourni à ce titre un travail remarquable qui m'a moi-même grandement aidé à comprendre la finalité et les mécaniques du récit. Cf la critique du film sur Vol au-dessus du 7ème Art.

Si le thème du voyage dans le temps paraît être au coeur du film, c'est en vérité plus compliqué et subtil que cela. Les amateurs des théories de Philip K. Dick seront heureux d'apprendre que c'est ni plus ni moins le temps orthogonal (ou temps latéral) qui est mis en avant, univers parallèles dans un langage plus conventionnel.

Il est aussi question de la destinée et de la manière dont les actes de chacun influence la vie des autres, à la manière du film L'Effet Papillon qui traitait très bien le sujet à sa manière.

La version Director's Cut que je n'ai pas encore eu l'opportunité de voir, semble éclaircir pas mal de zones d'ombre.

A noter un casting impressionnant composé à l'époque d'acteurs prometteurs : Jake Gylleenhaal (Prisoners, Source Code) et sa soeur Maggie (L'Incroyable Destin de Harold Crick, The Dark Knight) et de vétérans comme Drew Barrymore (également productrice), Noah Wyle (Le Dr Carter d'Urgences) et Patrick Swayze dont c'était déjà l'un des derniers rôle mémorables au cinéma.

Egalement une BO de qualité avec en prime une version du Mad World de Tears for Fears par Michael Andrews et Gary Jules qui donne à l'épilogue toute son émotion. 

Pas besoin d'épiloguer davantage ici, sachez juste que Donnie Darko mérite largement son rang de petit film culte tant il ouvre les perspectives du cinéma et de l'esprit. Richard Kelly, le réalisateur, a poursuivi dans la même veine avec Southland Tales, auquel malheureusement je n'ai pas accroché, puis The Box, adapté de l'oeuvre de Richard Matheson, aussi fascinant que Donnie Darko par la richesse de sa thématique et la pluralité des genres mis en images.

 

Le guide du héros est un lapin comme dans Alice au Pays des Merveilles. Mais le lapin de Donnie Darko n'a rien d'un mignon petit rongeur. Sa voix, à elle seule, est tétanisante !

 A voir aussi :

L'Effet papillon

 

 

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vendredi, 12 septembre 2014

Chandelier Cover Piano/Violoncelle [Vidéos/Performance]

Systématiquement quand je kiffe une chanson, j'apprécie beaucoup de trouver des cover la sublimant, histoire de prolonger et de varier le plaisir, comme ce fut déjà le cas pour Wasting My Young Years, Another Love, Somebody That I Used to Know, Love The Way You Lie, Say Something ou encore She Wolf interprétée par Sia encore une fois. Pour le Chandelier de Sia, l'association piano/violoncelle est juste magique et intensifie l'émotion originelle.

 Une performance signée Brooklyn Duo

 

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mercredi, 10 septembre 2014

Le Romantisme [Méditations]

le combat du papillon,poésie,romantisme,dessin,illustration

"Comme une porte restée ouverte sur l'autre monde, ou bien une réaction immunitaire au rationalisme cartésien, le romantisme a conservé la clé des songes, celle qui permet l'accès à la source unique de toute chose. Peut-être le XXIème siècle verra-t-il resurgir le rêve romantique à nouveau enfoui par les surréalistes au plus profond de l'enfer technologique et informatif du XXème siècle. Et s'il ne réapparaît pas dans un quelconque mouvement littéraire, culturel ou artistique, il y a tout de même fort à parier pour que la lumière des rêves serve de lanterne à l'être humain jusqu'à la fin des temps.

Car les néons ne remplaceront jamais le soleil."

 

Extrait de Le Livre des Rêves

(Sylvain Michelet/Roger Ripert/Nicolas Maillard)

Illustrations extraites de Le Combat du papillon 

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Indiana Jones et le Temple Maudit [Cinéma/Critiques]

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Après Les Aventuriers de l'Arche Perdue, premier épisode qui rentrait directement dans l'inconscient collectif, la même équipe remettait le couvert pour un deuxième opus très différent et pour autant aussi indispensable. Ou comment réussir l'exploit de produire un deuxième miracle cinématographique comme seules les années 80 ont su y parvenir !

Indiana Jones et Le Temple Maudit c'est un peu retour vers le passé puisque cette histoire se déroule chronologiquement parlant avant Les Aventuriers de l'Arche Perdue, avant donc le début de la deuxième guerre mondiale et l'entrée en scène des nazis.

Première bonne idée (et la liste est longue) puisque cela permet d'introduire un nouvel Indiana Jones en quelque sorte, plus bourru, plus viril, plus macho, plus fun, quoi ! Et ce n'est sûrement pas un hasard si le prologue arbore des allures de James Bond et Indy d'enfoncer le clou en apparaissant dans un smoking digne de l'agent secret.

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Ca plane pour Indy ? Pas pour longtemps ! Harrison Ford vêtu comme James Bond jouera des années plus tard aux côté de Daniel Craig dans Cowboys et Envahisseurs. Quelle ironie du sort !

L'intro à elle seule annonce d'ailleurs le degré de qualité auquel on va avoir droit tout du long, une ambiance unique, un sentiment de vivre une grande aventure longtemps entamée auparavant avec des personnages familiers et charismatiques. Ce qui n'est pas sans rappeler le début du retour du Jedï, mythique également. Transition parfaite puisqu'on retrouve la voix du génial Francis Lax, doubleur de Harrison Ford en tant que Ian Solo. Si ce changement vocal peut surprendre au départ, on réalise qu'il est plutôt judicieux puisque le tempérament d'Indy version Temple Maudit est finalement très proche de la personnalité du contrebandier corellien. A noter que dans l'épisode suivant Indy changera encore de voix (celle de Richard Darbois) qui deviendra par la suite sa voix officielle.

Autant d'atouts en quelques minutes, ça ne peut clairement pas laisser indifférent. Et un sourire de s'agrandir alors sur notre visage qui ne partira pas avant les dernières notes musicales du générique de fin.

Après l'apéritif "Anything Goes", très dansant et chantant qui lui aussi est resté dans les annales, on a droit à une succession de situations et de dialogues savoureux qu'on déguste avec autant de plaisir même plus de vingt ans après  : jeux de mots, clins d'oeil, répliques qui fusent comme des bouchons de champagne (ou des balles), rebondissements millimétrés. Tout cela en ne faisant que filmer quelques personnages autour d'une table. On comprend d'emblée que Spielberg et Lucas n'ont pas été bridé dans leur inspiration, bien au contraire, ça sent déjà le film culte à plein nez.

Et à partir de là les morceaux d'anthologie vont se succéder presque sans temps mort. Un modèle du genre.

De l'évasion trépidante dans les rue bondées de Shangaï (avec un Demi-Lune tout de suite attachant, futur Data des Goonies), le temps d'un vol et d'une courte sieste on passe à une séquence de glisse endiablée en canot gonflable. Bon l'avion qui explose alors qu'il n'a plus de carburant, ça peut faire tiquer, évidemment. Mais le réalisme c'est pas vraiment le crédo du Temple Maudit, faut avouer !

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Le bourlingueur qu'est Indy a appris à accoutumer son palais à toutes sortes de saveurs et il se fait un plaisir de l'apprendre à sa partenaire

On enchaîne avec une pause-déjeuner dans un village indien qui nous vaut une petite réflexion sur les conditions des plus démunis et leur foi aveugle dans les forces surnaturelles et le destin. Indy fait alors figure d'élu, de sauveur providentiel. Lui qui ne jure à cette époque de sa vie que par fortune et gloire comme il le dit si bien, ça n'a pas forcément encore beaucoup de sens, mais le mysticisme ça le connaît déjà un peu et la soif de dangers et de découvertes encore plus. Ce qui se traduit par une escale forcée au Palais de Pankot, bien sûr !

Et bien évidemment, impossible à ce moment là du film de ne pas évoquer le mémorable banquet animalier qui annonçait la folie et l'imagination qui allait imbiber les séquences ultérieures. Tandis qu'Indy se lance dans un débat de fond, Willie Scott, elle, se débat avec les aliments, lesquels, vivants ou morts, seront source de dégoût autant que de rires. 

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L'amour, ça donne un coup de fouet ! La sublime Kate Capshaw (Mme Spielberg) campe avec une énergie incroyable l'artiste de cabaret Willie Scott,  habituée au luxe et au confort. Autant dire qu'elle va être très dépaysée !

On reste dans l'humour avec la scène de séduction ou les personnalités de l'aventurier et de la meneuse de revue, après un dialogue sensuel digne d'une parade amoureuse, explosent en une série de "Je t'aime, moi non plus". Le film aurait pu tomber dans l'eau de rose, mais c'est sans compter le génie du tandem Spielberg/Lucas qui se sert de cette interlude sentimental comme tremplin pour propulser notre trio dans les profondeurs du palais et du même coup dans l'aventure. A ce titre la séquence des insectes fait toujours son effet : on frissonne en regardant, paralysé, ces bestioles surréalistes courir et apparaître sur les personnages en se secouant machinalement par mimétisme naturel. La scène du piège peut paraître cliché, mais il faut avouer que c'est un ingrédient incontournable du genre et la mise en scène plus le gag de répétition finissent de nous convaincre qu'elle a bien sa place, comme tout le reste.

On change d'ambiance avec la découverte de la secte des Thugs qui existe donc bel et bien, pour le plus grand malheur de nos amis qui vont vite goûter son sens de l'hospitalité. A partir de là, le film va sombrer dans une noirceur inattendue qui lui fera pas mal de tort...à tort ! Si assister, impuissant, à la métamorphose d'Indy en adepte de Kali a de quoi révolter, non seulement ce choix narratif permet à Harrison Ford de rappeler qu'il est un acteur et qu'il sait jouer autre chose que le mâle Alpha de service, mais c'est aussi l'occasion de démontrer que la magie existe bel et bien du bon côté comme du mauvais et qu'Indy n'est qu'un être humain qui doit se battre parfois contre un ennemi plus redoutable que des serpents et des soldats.

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Ca, c'est un vrai méchant qui n'a pas de coeur ! Bon, là ça compte pas, c'est pas le sien !

Et puis la morale est sauve puisque rapidement tout va rentrer dans l'ordre. Et comme pour nous rassurer sur son intention première de nous offrir un divertissement spectaculaire, le film redore le blason de l'aventurier en quelques plans héroïques et nous balance derrière l'une des scènes de poursuite les plus inventives de toute l'histoire du 7ème art qui donnera naissance à l'une des attractions les plus prisées des parcs Disney.

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Cette photo résume assez bien l'activité principale de Willie ! Plus sérieusement, la poursuite en chariots de mine est le véritable clou du spectacle. Encore aujourd'hui, difficile de ne pas être bluffé par l'efficacité du montage, de la mise en scène et des effets. Si l'aspect BD a été décrié par certains, il faut reconnaître qu'il est complètement assumé et par là même très réussi.

Après une si généreuse dose d'action, on pourrait penser que le Temple Maudit touchant à sa fin, il n'a plus rien de palpitant à nous offrir. C'est mal connaître nos deux cinéastes qui se font un plaisir de nous servir en guise de digestif une séquence vertigineuse sur un pont de lianes, sans oublier auparavant deux clins d'oeil des plus appréciables, l'un renvoyant directement à Starwars quand Indy triomphant finit par reculer face à une armée jusque-là hors champ, l'autre quand menacé par deux thugs armés chacun d'une lame, il fait mine de dégainer son revolver avant de réaliser qu'il n'en a pas, ce gag faisant allusion à la scène de l'Arche Perdue où il élimine en public un colosse d'une simple balle, s'épargnant un duel à l'épée harassant (idée d'Harrison lui-même). C'est cette dynamique constante et admirablement équilibrée entre auto-références et innovations qui fait de cette suite un monument du film de divertissement.

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Et non content de nous avoir abreuver d'émotions et de sensations fortes, ce second épisode parvient en plus à renouveler l'imagerie de l'Aventurier en le représentant cette fois bras nu, la lame appuyée sur l'épaule telle une machette d'explorateur, l'archéologue débrouillard faisant place au baroudeur viril et téméraire. Autant dire que les deux profils se complètent à merveille et qu'on ne veut se passer d'aucun d'eux.

 BONUS

Parce que Indiana Jones sans John Williams c'est juste pas possible !


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Beaucoup de films ont évidemment emprunté au style Indiana Jones. L'un des plus réussis est sans nul doute Les Aventures de Jack Burton dans Les Griffes du Mandarin de John Carpenter, avec un Kurt Russell irrésistible en héros macho et maladroit et Kim Catrall (Sex and the City) en journaliste opiniâtre, parfaite héritière de Willie Scott.

 

 

 

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dimanche, 07 septembre 2014

Septembre sous le Soleil [Photos]

Le soleil est de retour, alors on fête ça avec quelques clichés de rigueur pour célébrer comme il se doit Dame Nature dans toute sa splendeur !

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Et oui, la nature reprend toujours ses droits et c'est très bien comme ça !

LA PHOTO BONUS

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Mais c'est la jungle ici !!!

 

 

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Guild Wars 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Si on m'avait dit que moi, joueur solo dans l'âme, amateur de mondes (très) ouverts, mais tourné résolument vers l'exploration et la contemplation, j'accrocherai un jour à un MMO, je ne l'aurais pas cru. C'est pourtant bien ce qui s'est passé avec Guild Wars 2 que j'avais longtemps surveillé. Deux éléments m'avaient titillé : les évènements dynamiques et les combats subaquatiques. Heureusement, c'est plus que cela qui m'a convaincu de m'investir dans ce jeu. Petite revue en détails et en images (screens persos) des points forts de Guild Wars 2 qui place la barre très très très haut au point de m'avoir vite fait oublier la bêta de ArcheAge. A noter une partition musicale enchanteresse de Jeremy Soul (cf plus bas) qui avait déjà ravi nos oreilles en illustrant la série The Elder Scrolls (Skyrim). Si vous aussi vous désirez prendre des screens allégés de l'interface du jeu il suffit de faire ctrl + maj + H

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Vivien Valombre, mon personnage et son familier, Maïamoon. La classe des Rôdeurs permet d'apprivoiser toutes sortes d'animaux sauvages et domestiques, de la panthère à la chouette en passant par le chien, le loup et même le cochon. Lorsqu'on plonge sous l'eau, notre familier terrestre est automatiquement remplacé par un familier aquatique. Très bien pensé !

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Le menu du personnage et l'inventaire à droite : l'interface est fonctionnelle et très agréable visuellement.

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On pourrait se croire facilement sur Pandora, la planète du film Avatar ! Les environnements sont vraiment variés et réussis 

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Des animaux sculptés dans des troncs d'arbre, un détail parmi tant d'autres qui montrent combien ArneNet a peaufiné son bébé

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Trouver le bon chemin pour accéder aux panoramas du jeu est parfois délicat, mais ça vaut la peine puisqu'on obtient deux récompenses : un gain d'XP et une très zolie vue en mouvement !

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Et non, on ne peut pas naviguer dans Guild Wars 2 pas plus que chevaucher une monture, mais qu'importe, on profite de la vue !

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 Le Promontoire Divin est la plus grande cité du jeu : elle est immense et magnifique !

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Le Coeur même du Promontoire Divin : une architecture aussi belle qu'inspirée !

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Les reflets du paysage dans l'eau font souvent un effet boeuf ! Ca tombe bien de l'eau y en a beaucoup dans Guild Wars 2 et ce sous toutes les formes !

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L'une des grandes forces de Guild Wars 2 : proposer des environnements sous-marins quasiment aussi riches et fréquentés que les paysages terrestres ! Admirable ! L'apnée est illimitée ce qui ajoute grandement au plaisir d'explorer !

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Guild Wars 2 fourmille de vie, d'ethnies, de créatures en tous genres, de clans, de peuples : on peut ainsi faire son marché même sous l'eau !

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A l'image du jeu, la carte du monde conjugue immensité, beauté et fonctionnalité, la perfection...ou presque puisqu'on a parfois grand mal à repérer les comptoirs pour revendre nos items. A noter qu'on peut se déplacer directement depuis la carte ce qui peut être pratique parfois pour s'orienter plus rapidement dans une direction, ceci pouvant presque constituer un mini-jeu... Les coeurs représentent des missions annexes s'offrant à vous dès que vous vous trouvez dans une zone spécifique, libre à vous de les accepter. Les coeurs vides indiquent que les missions n'ont jamais été accomplies, les coeurs pleins (comme ici) qu'elles ont été remplies au moins une fois. Elles sont répétables à l'infini. Si on peut regretter qu'elles soient aussi simplistes, elles amènent beaucoup de vie et de dynamique au jeu et certaines ont la particularité  d'être évolutives et d'avoir un impact à court terme sur le jeu en lui-même comme lorsqu'il faut reconquérir un point de téléportation (contesté) autrement indisponible ou bien de rendre pacifique une espèce jusque-là hostile. La plupart des Boss ne feront leur apparition qu'une fois un certain nombre de ces quêtes achevées, l'intérêt de les accomplir à plusieurs se fait d'autant plus naturellement. Pour placer un repère personnel sur la carte faites Alt + clic gauche sur l'endroit désiré.

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Voilà ce qui peut arriver quand on chemine directement sur la map sans avoir un visu du relief ! J'en profite pour saluer le fair play des joueurs qui n'hésitent pas à vous soigner, vous incitant rapidement à faire de même. On apprécie d'autant plus cette forme d'entraide qu'elle est rarement mise en avant dans les jeux multi même lorsqu'elle y est présente.

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Des cinématiques mettent en scène sobrement, mais efficacement les phases de dialogue. On regrette d'avoir si peu de choix à faire pour accentuer le RP.

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Le background de certaines races est vraiment original et passionnant, comme celle des Sylvaris, mêlant écologie et onirisme ! Chaque race commence dans un environnement différent ce qui ajoute à l'intérêt de la rejouabilité, sachant qu'on peut cumuler simultanément cinq personnages sur un compte commun, entendez par là que le budget et le coffre de banque seront liés à tous les personnages.

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 BONUS

 

 

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jeudi, 04 septembre 2014

Mon Best Of Palmashow [Vidéos/Humour]

Deux garçons qui ont tour à tour fait le buzz sur internet puis à la télé en dignes héritiers des Inconnus avec lesquels ils ont d'ailleurs fait un sketch pour renforcer la promo du Retour des Trois Frères. A noter qu'ils sont souvent bien accompagnés dans leurs hilarantes histoires :

Premier sketch qui m'a véritablement séduit et qui rassemble les ingrédients de leur succès : Huit-clos, caractères opposés, timing et montage travaillés et juste ce qu'il faut d'absurde !

Un autre style qu'ils maîtrisent bien : le sketch à chute ou l'art de faire rire et de surprendre !

L'un des plus anthologiques. Il commence de manière classique et se poursuit comme un épisode de Tom et Jerry ! A noter la présence de Nicolas Marié (99F) et Zoé Felix (Bienvenue chez les Ch'tits, Le coeur des Hommes).

Celui-là est pour moi l'un des plus réussis puisqu'il repose exclusivement sur l'interprétation et le montage, démontrant ainsi à quel point avec une grande économie de moyens on peut donner du rythme et de l'effet à l'humour.

 

Un sketch dans la plus pure tradition des Inconnus. Fréquenstar version Palmashow, spéciale dédicace à mon Véver !

 

 Quand le Palmashow s'attaque aux rouages de l'administration, c'est le spectateur qui est plié de rire !

Je parie que la chanson vous restera dans la tête !

 

Très conceptuel, et doté d'un rythme super efficace !

 

Mon coup de coeur : tout y est ! Vu et revu !

 

Un sketch qui démarre simplement et qui va prendre des proportions insoupçonnées tant dans l'intrigue que dans l'humour ! Du grand art !

 Ils en ont fait plusieurs dans ce style "reflet du quotidien" mais celui-ci de par les situations et la mise en scène sort clairement du lot !

BONUS

Parce qu'un Top 10 c'est pas assez !!!

 

 

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