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Rechercher : le goût du sang

Green Lantern [Cinéma/Critiques]

 

Forte de plusieurs triomphes au box-office, l'écurie Marvel (Iron Man 1, Iron Man 2, Thor) sortira bientôt en grandes pompes son Captain America : First Avenger (le 17 aôut). En attendant, DC Comics (Superman, Batman) nous offre l'adaptation de Green Lantern sur grand écran.

Outsider de poids ou challenger insipide ?

Les critiques (assassines) le présentent en majorité comme le second, moi je le définis très volontiers comme le premier. Voyons pourquoi en quelques lignes :

Le nom Green Lantern n'évoque certainement pas grand-chose au grand public hormis aux afficionados purs et durs nourris aux comics. Et pourtant, il a de sérieux arguments pour élargir son lectorat et l'intérêt limité qu'il a suscité jusqu'à présent.

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Blake Lively (The Town) est pilote comme Hal. Ils se connaissent tous deux depuis l'enfance et ont même eu une liaison. Ce passé va être exploité de manière étonnante et cocasse, ironisant sur la capacité (parfois surréaliste) des super héros à garder leur anonymat.

 Hal Jordan (alias Green Lantern alias Ryan Reynolds) est un pilote d'avion qui n'a pas froid aux yeux, pour le meilleur et pour le pire. La peur, il la redoute peut-être plus que les autres et c'est sûrement pour cela qu'il brave le danger à outrance ou qu'il passe d'une fille à une autre : une manière de se protéger et de penser qu'il maîtrise sa vie. Mais il va se remettre (enfin) en question lorsqu'il va entrer en contact avec un être agonisant venu d'ailleurs et surtout une bague verte aux propriétés extraordinaires.

Green Lantern fait donc partie de ces super-héros vierges de pouvoirs (et de responsabilités) qui vont accéder - via une expérience hors du commun -  au statut de protecteur, à l'instar de Iron Man. Mais ce qui fait de Green Lantern un justicier novateur et réellement passionnant c'est aussi bien sa capacité à matérialiser tout ce qu'il veut (ce qui réserve au spectateur des joutes inventives) que la nature ouverte et inédite de son univers baignant allègrement dans le space-opéra et lui conférant une identité vraiment unique et attachante.

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Mark Strong (Sherlock Holmes, Kick-Ass)  incarne Sinestro, leader des Green Lantern, prêt à tout pour préserver la paix dans l'univers.

De la séquence d'introduction (sublime avant-goût) à la découverte de la planète Oa (siège des Green Lanterns) en passant par l'entraînement savoureux et le final démesuré, le film expose sa richesse et sa générosité du début à la fin sans jamais faiblir, que ce soit dans sa narration ou dans son imagerie. La faiblesse du film provient essentiellement du personnage de Hal Jordan qui manque de nuances et de profondeur.

Mais l'intérêt est préservé grâce au  fait que le héros ne soit pas solitaire et fasse partie intégrante d'une élite universelle, redéfinissant intelligemment le concept même de super héros.

L'univers que le film met en place augure du meilleur pour une suite (restez après la fin pour en savoir plus à ce sujet) en espérant que les amateurs de grand spectacle VERTigineux ne se laissent pas décourager par des critiques pour le moins séVERT !!!

 

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mercredi, 27 juillet 2011 | Lien permanent

Space Squad [Romans/SF]

Chapitre I - BAD DAYZ 4 BAD BOYZ - Mauvaises Journées pour Mauvais Garçons

Part 1 : HIGHWAY TO HELL - Autoroute pour l'Enfer

 

L'homme écrasa sa cigarette sous le talon de sa botte et releva le col de son imperméable aussi gris que le ciel surplombant New York. Sans doute dans l'espoir de dissimuler une figure aussi menaçante que la ville elle-même. Il vérifia le contenu de sa poche droite en la palpant d'une main, puis se remit en marche.

Il poussa la porte du drugstore en apparence déserté par les clients, puis se dirigea vers le comptoir d'un pas résolu. Le gérant ne l'aurait sans doute pas remarqué - tant il était occupé à détailler une forme postée à la limite de son champs de vision - si le visiteur n'avait brusquement exhibé un pistolet d'un calibre inquiétant.

Le gérant avait dû assister à des centaines d'attaques à mains armées à la télé et il en avait vraisemblablement subi une dizaine, c'est sans doute pourquoi il s'exécuta sans broncher.  de toutes façons, les yeux du braqueur parlaient pour lui et son regard savamment étudié remplissait presque entièrement le rôle qu'on réseve d'ordinaire à une arme à feu.

Comme le commerçant finissait de réunir le contenu de la caisse dans un sac en papier et que son destinataire se voyait déjà très loin en possession de sa petite fortune, un déclic caractéristique se fit entendre, brisant le silence et le cheminement de pensées des deux hommes.

Le gangster lorgna du côté d'un présentatoir de magazines à sa droite et eut la surprise de constater qu'ils n'avaient jamais été seuls.

Elle était toute vêtue de noir, des mitaines de cuir aux botillons, en passant par le pantalon très ajusté et le blouson d'aviateur.

Et détail non négligeable : elle pointait vers le criminel le canon d'un pistolet-mitrailleur Punisher dernier modèle. Sa silhouette retenait aussi bien l'attention tant elle était fournie en matière de courbes sensuelles. Avant l'incident, le gérant n'avait d'ailleurs pas manqué s'y intéresser.

Sa chevelure présentait un somptueux dégradé de rouge et lorsqu'elle leva la tête de la revue féminine qu'elle tenait d'une main, elle arbora une paire de lunettes noires métallisées et une paire de lèvres dont elle réduisait à peine la sensualité en mâchant un chewing-gum.

Le criminel ne put cacher longtemps le trouble qu'une telle apparition avait fait naître en lui. Un trouble beaucoup trop grand à son goût. Le gérant, quant à lui, était aux anges, bien qu'il préféra dissimuler cet état de fait. Non seulement il la trouvait terriblement belle, mais en plus de cela, il savait qu'elle venait le sortir de ce mauvais pas. Si jamais ils s'en sortaient vivants, sûr qu'il allait la demander en mariage sans craindre d'essuyer son refus.

 L'homme armé se mordillait nerveusement les lèvres et commençait à sentir la sueur perler à son front. Il était en train de perdre un calme qui d'ordinaire faisait sa fierté. Un calme qui lui avait toujours permis de réussir ses coups facilement, en lui épargant les complications. Mais là, c'était différent. Au contraire de lui, la belle restait de marbre.

 

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mercredi, 25 février 2009 | Lien permanent

The Witcher 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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 Un RPG qui a sa personnalité et le Witcher du titre n'y est pas étranger.

The Witcher 2 c'est comme un bouquin réputé incontournable et qui malgré vos efforts pour vous y plonger vous échappe continuellement. Mauvais feeling, pas le bon moment, pour des tas de raisons qui vous semblent indépendantes de votre volonté en tout cas. Mais un réel sentiment de frustration à chaque tentative car le fait même de tenter plusieurs fois d'y prendre goût est en soi la preuve que la sauce ne demande qu'à prendre.

Apprenant récemment qu'il était gratuit sur le live et voulant alterner un peu avec Skyrim je me dis que c'est l'occasion idéale de peut-être enfin me réconcilier une bonne fois pour toutes avec ce jeu que j'ai au fond de moi vraiment envie d'apprécier (surtout quand je me rappelle que c'est une exclu Microsoft et que c'est le seul épisode dispo sur 360).

Et bien la chose est enfin arrivée. Bon alignement des astres ? Peu importe, j'ai enfin pris du plaisir à jouer à The Witcher 2 tel qu'il est.

Enfin, pas tout à fait. Puisque l'une des premières choses qui m'a rebuté dans ce jeu ce sont ses graphismes pourtant réputés de bonne qualité. Alors oui visuellement c'est soigné, les personnages en premier lieu, mais les couleurs vives et baveuses d'origine des paysages notamment sont pour moi tout simplement insupportables. Et comme les environnements sont somme toutes assez restreints, impossible d'échapper à cette torture pour l'oeil.

Impossible ? Heureusement, non. j'ai fini par trouver un moyen simple de corriger ce défaut. Après avoir modifié dans le jeu et sur ma télé les options liées au contraste et aux couleurs, j'ai pu obtenir un rendu très satisfaisant qui faisait enfin honneur au jeu et à ses qualités visuelles, car oui il en a effectivement, il n'y a qu'à voir les sublimes effets de lumière au gré du cycle jour/nuit.

Autres points noirs qui me semblaient insurmontables : les menus fouillis et l'orientation compliquée par une carte réduite au strict minimum. Pour le premier, pas de miracle, faut s'adapter à ces listes à rallonge, pour le second, j'ai retrouvé des plans détaillés que j'avais imprimé sur le net indiquant les personnages et lieux importants.

Tout ceci mis à jour, je me suis plongé avec beaucoup plus d'entrain dans cet univers de Fantasy adulte, sombre et violent qui fait la part belle à la psychologie des personnages et aux intrigues qui aiment à poser des dilemmes et à gommer tout manichéisme.

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L'Armure du Corbeau que je viens de récupérer via la quête du Troll. Classe, non ? On peut améliorer les armes et armures avec des plans et des ingrédients et un petit tour chez un artisan qualifié.

Car même si Geralt de Riv  est un personnage préexistant, non façonné par le joueur, ce dernier aura malgré tout des choix à faire, des attitudes à adopter qui ouvreront ou fermeront certains embranchements dans le dédale scénaristique que CDProjekt a conçu avec une indéniable passion. Et élargiront sa perception d'un monde à priori limité, cloisonné au point que chaque rencontre, chaque découverte lui donnera l'impression de faire un pas de géant. 

L'intro du jeu est magnifique et de surcroît visible dans le jeu !

 

En Lien

Mon Best of Cinématiques de Jeux Vidéo

L'aperçu de The Witcher 3 : The Wild Hunt

 

 

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lundi, 08 février 2016 | Lien permanent | Commentaires (4)

Games of Thrones Saison 7 Episode 1 [Cinéma/Critiques]

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EPISODE 1

Ca y est, la septième et avant-dernière saison de Game of Thrones est enfin disponible. L'épisode 10 de la saison 6 nous avait laissé tellement en suspens qu'on ne pouvait qu'espérer une rapide montée en puissance d'autant que les menaces et promesses de batailles affluaient de toutes parts. Heureusement, pas de déception, bien au contraire.

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Ed Sheeran s'invite dans ce premier épisode, artiste dont est fan l'interprète d'Arya. On avait déjà eu droit à la présence du batteur de Coldplay lors des Noces Pourpres.

Entre ce qui était à la fois prévisible et donc réjouissant et plusieurs bonnes surprises (surtout du côté d'Arya et du Limier), on est servi et ce n'est qu'un début. Vivement le 24 !!!

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Euron va devoir prouver sa loyauté à Cersei avant de pouvoir envisager une alliance en bonne et due forme. On ignore encore comment il compte s'y prendre, mais il est probable qu'il va se focaliser sur des cibles importantes comme Tyrion, Ellaria en premier lieu avant de s'attaquer à Daenerys ou peut-être apporter une arme secrète capable de vaincre les dragons de la Khaleesi. Jaime fait le dos rond, mais encore une fois finit par laisser sa Reine-soeur décider. Le verra-t-on un jour s'opposer vraiment à elle, la trahir ? 

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Daenerys fait escale dans un lieu emblématique, déserté, un retour aux sources qui annonce un peu plus fermement encore sa volonté de redorer le blason des Targaryen et d'affermir sa suprématie. Cf La Princesse et la Reine

 

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Sandor fait halte, lui aussi, dans un lieu qui va raviver son passé et le mettre face à une autre peur. Le feu va lui apparaître moins comme une menace que comme le miroir du véritable danger. A noter dans la VF une grosse erreur de traduction lorsque Thoros lui dit qu'il a ressuscité après qu'il l'ait tué, or c'est bien Beric que Sandor a terrassé et qui est revenu à la vie justement grâce à Thoros.

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Lassé de jouer les intendants à Villevielle, Sam va rapidement prendre les devants et on l'en remercie. Il découvrira un secret perdu décisif dans la bataille qui s'annonce et rencontrera un personnage important dont on ignorait le sort et dont on espérait pas le retour de sitôt. Les connexions entre les différents héros se multiplient, forcément, ça donne envie !

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A Winterfell, les discussions vont bon train quant aux préparatifs de guerre. Jon réussit à convaincre, mais Sansa n'est pas en reste pour argumenter ce qui n'est pas trop du goût de son frère. La clé du nord continue d'affirmer son caractère quel que soit le contexte, et ce n'est pas Baelish qui va dire le contraire. De là à dire que Littlefinger se retire du jeu, il y a des kilomètres que je ne franchirai pas.

 

Montages

Life after Death

Theon Greyjoy : Who am I

Cersei : The Dark Prophecy

Jorah Mormont : Anything for Her

Daenerys and Drogon : Locking my Soul

Death of Ned Stark - Rains of Castamere

The Wildings : We don't kneel for anyone

Arya Stark : The Destiny of a Young Wolf

Beauty of a Journey : Tribute to Landscapes

Brienne of Tarth : Not A Lady, Not A Knight

 Sandor Clegane : It's the world that's awful

Fanfics

Chien !

La Cicatrice

Loin de la Lumière

Le Chien et le Lion

Les Enfants Maudits

La Nouvelle Peur de Sandor

Le Loup, le Cerf et le Sanglier

Sandor Clegane, l'homme brisé

 Illustrations

The Dragon Queen

The Hound/Le Limier

Critiques

Game of Thrones Saison 1

Game of Thrones Saison 2

Game of Thrones Saisons 3 & 4

Game of Thrones Saison 5

Game of Thrones Saison 6

La Princesse et la Reine [Nouvelle]

 

 

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lundi, 17 juillet 2017 | Lien permanent | Commentaires (2)

Gangster Squad [Cinéma/Critiques]

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Il y a peu, deux films de gangsters remettaient au goût du jour l'époque très cinégénique de la prohibition made in USA : Des Hommes sans Loi et Gangster Squad. Dans un premier temps, intéressons-nous au second.

Gangster Squad raconte l'histoire vraie d'une escouade de flics partie en guerre contre l'empire du crime de Mickey Cohen (Sean Penn) désireux de faire de Los Angeles le nouveau Chicago.

Dans la peau du leader charismatique et droit dans ses bottes, Josh Brolin fait le boulot, rien à redire. Manque peut-être un peu de profondeur et de nuances dans le personnage. On a clairement une sensation de déjà-vu dans sa dualité de justicier fonceur et de futur père de famille. Heureusement sa compagne est là pour enrichir la psychologie car après avoir souffert de la situation, elle s'investit carrément dans les affaires de son kamikaze de mari d'une façon plutôt originale,  influençant directement la constitution même de son équipe.

L'escouade, parlons-en, justement. Réunissant différentes ethnies et profils complémentaires classiques (le muscle, l'intello, la gâchette,...) elle permet en outre de réunir un casting fort attractif fait de vétérans estimés (Nick Nolte, Sean Penn, tous deux présents dans La Ligne Rouge) d'acteurs adoubés (Josh Brolin, Giovanni Risibi, Emma Stone) et de vedettes en devenir (Anthony McKie vu récemment dans Le Soldat de l'Hiver et Michael Pena).

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Emma Stone (The Amazing Spiderman) et Ryan Gosling (Drive) embrasent l'atmosphère d'un simple regard ! Les deux acteurs se retrouveront à l'affiche de la comédie Crazy Stupid Love.

Sans oublier évidemment la belle de service, j'ai nommé Emma Stone qui incarne à la perfection la tentatrice, elle-même déchirée entre ses intérêts personnels matérialisés par Sean Penn et les élans de son coeur incarnés par Ryan Gosling. Dommage qu'elle ne remplisse qu'une fonction essentiellement esthétique alors que son personnage revêt une importance capitale à la fin du film, importance qui, malheureusement, ne sera qu'évoquée et non mise en scène. En même temps une séquence de tribunal en guise de clôture aurait encore un peu plus catalogué le film comme un simple ersatz des Incorruptibles. Ce qui laisse à penser d'une manière générale que c'est la paresse de la mise en scène et la simplicité des personnages qui sont responsables du manque de personnalité de Gangster Squad lequel conviendra davantage à des spectateurs peu exigeants et/ou habitués à ce genre.

Car si tout ce beau monde rend le film agréable de bout en bout, il est indéniable qu'on passe un bon moment en leur compagnie, impossible de ne pas le voir comme une copie du film culte de De Palma dans l'ombre duquel il semble se blottir. Et ce, malgré l'humour inattendu et rafraîchissant qui parsème les séquences d'action en une sorte de sketchs parodiques. On peut déplorer aussi certains rebondissements beaucoup trop prévisibles qui auraient pu constituer le sel de l'intrigue.

Dans le rôle du bad guy autour duquel le scénario est pourtant construit, Sean Penn lui-même déçoit quelque peu, ne parvenant pas à rivaliser avec Robert "Al Capone" De Niro en dépit d'une légère transformation physique et d'un tempérament impulsif. A noter que dans la réalité historique, leurs deux personnages ont fait affaire ensemble.

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La Gangster Quad au complet. Mêmes méthodes que les gangsters eux-mêmes, mais avec l'intégrité en plus et l'anonymat en guise de couverture !

 

 

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dimanche, 17 août 2014 | Lien permanent

La French [Cinéma/Critiques]

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Entre Heat et Les Incorruptibles

Le film French Connection et sa suite tournés dans les années 70 mettait en vedette la police américaine dans sa tentative de juguler la fameuse filière d'héroïne aux Etats-Unis dans le premier, à Marseille dans le second.

Dans La French de Cédric Jimenez (Aux Yeux de Tous), on suit cette fois l'enquête côté police française avec rien moins que le célèbre Juge Michel dont la croisade pour démanteler le réseau tentaculaire du parrain Gaëtan Zampa constitue le coeur de l'intrigue.

Jean Dujardin (99 Francs, Lucky Luke, The Artist) et Gille Lelouche (A Bout Portant) sont très amis dans la vie. Jusque-là indirectement réunis à l'écran (Les Petits Mouchoirs, Les Infidèles), une franche collaboration était inévitable et même souhaitable. Et d'avoir choisi d'en faire des ennemis jurés plutôt que les meilleurs potes du monde est déjà en soi une excellente idée.  Les voir chacun évoluer dans leur sphère avec leurs méthodes, leur partenaires, leurs espoirs et leur désillusions devient vite passionnant. (A noter la présence de Eric Collado, complice de Dujardin à l'époque des Nous c'est Nous, dans un contre-emploi intéressant).

A l'instar de Guillaume Canet pour Ne le dis à Personne, Cédric Jimenez parvient à insuffler une dynamique et un esprit typiquement américains dans un cadre 100% français, mariant parfaitement deux visions du cinéma qu'on a trop souvent opposer en pensant qu'il était impossible de faire autrement.

La mise en scène est à la fois épurée et inventive, les personnages attachants et bien croqués, l'action sobre et la tension subtilement placée happent le spectateur du début à la fin sans jamais le lâcher. On rit, on frémit, on verse une larme, le réalisateur et les acteurs nous offrent un vrai moment de cinéma avec tout ce qu'on peut souhaiter y trouver. Mention spéciale à Céline Sallette (Vie Sauvage) qui donne à nouveau beaucoup de corps à un personnage de femme et de mère qui tente de préserver et de se préserver d'une menace latente. On regrettera en revanche le manque flagrant de consistance de Christiane Zampa incarnée par Mélanie Doutey (Madame Lelouche à la ville).

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Costard seventies, accent marseillais, Benoît Magimel (Mon Pote, Les Petits Mouchoirs) se fait visiblement plaisir en jouant les porte-flingues de Zampa.

Si on craint au départ de le voir surjouer et cabotiner, Jean Dujardin surprend et en profite pour enrichir sa filmo avec un rôle très emblématique qu'il endosse avec beaucoup de conviction, jouant de sa légèreté d'une manière inédite puisque son apparente ironie est ici  le complément salutaire de sa formidable persévérance mise régulièrement à l'épreuve face à un système dépassé quand il n'est pas tout simplement corrompu.

Gille Lelouche incarne le grand méchant avec une certaine aisance, mais on ne peut s'empêcher de le trouver incomplet voire même effacé. Napolitain d'origine, ses quelques répliques en italien ne suffisent sans doute pas à nous convaincre même si son face à face avec Dujardin répond plutôt bien aux attentes (renvoyant à celui de Pacino/De Niro dans Heat dans une moindre mesure). Pour autant, il manque de la matière afin de donner à leur relation la profondeur nécessaire et lorsque certains évènements majeurs se produisent, Zampa, malgré quelques coups de colère, n'atteint pas la dimension espérée.

Il aurait d'ailleurs mieux valu creuser davantage le scénario de ce côté plutôt que d'inventer un passé de joueur compulsif à Pierre Michel ce qui n'a d'ailleurs pas du tout été du goût de sa famille qui n'a jamais validé le film. Il est un fait que la relation de Michel avec la jeune Lilly et le destin de celle-ci suffisaient largement à justifier l'investissement du héros dans son travail. Malgré donc toutes les bonnes intentions des producteurs, l'hommage s'est transformé en cadeau empoisonné. Très regrettable.

Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :

Blood Ties Mesrine : L'Instinct de mort Mesrine : L'Ennemi public n°1

 Gangster Squad Les Incorruptibles Heat

 

 

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dimanche, 28 juin 2015 | Lien permanent | Commentaires (2)

Hommage à James Horner [Musiques/Cinéma]

james horner

Chapeau bas l'artiste...ou plutôt casquette puisque c'était son couvre-chef attitré. En tout cas, je te tire la mienne.

James Horner nous a quitté hier, victime d'un crash à bord de son avion. (Je remercie au passage Two Steps from Hell qui m'a appris la nouvelle depuis sa page facebook).

L'un des plus grands compositeurs d'Hollywood s'était fait connaître du grand public grâce à Titanic, mais ses fans (dont je fais partie) connaissaient et appréciaient son travail depuis les années 80.

S'il n'a pas toujours su s'affranchir de ses propres références (son grand défaut), il a su toucher tous les genres et avec le temps son répertoire a pu malgré cela considérablement se renouveler.

On le regrettera beaucoup et on écoutera ses oeuvres dorénavant avec encore plus d'émotions, d'autant que le ciné-concert de Titanic à Paris a lieu vendredi prochain. Un sacré hommage en perspective.

Je prévoyais depuis un moment de lui consacrer un Best Of, malheureusement ce sera en cette occasion :

Le Elora's Theme de Willow, sans doute l'une de ses plus belles créations à mes yeux ou plutôt à mes oreilles sinon la plus belle, impossible de ne pas frissonner et de ne pas avoir les yeux qui brillent. Elle a en outre le mérite de rassembler le grandiose, l'angoisse et le burlesque. Mais c'est également la sonorité de cette oeuvre qui va conditionner énormément, tout comme celle de Titanic, ses oeuvres ultérieures. Paresse ? Manque d'inspiration ? Attachement forcené à son propre travail ? Je vous laisse seul juge.

Le répertoire classique a semble-t-il été aussi pour lui une grande source d'inspiration...

 

J'ai un attachement particulier pour cette musique qui ouvre le film L'Homme Bicentenaire avec Robin Williams (décédé tragiquement lui-même l'année dernière). Elle rompt énormément avec les habitudes de Horner et demeure assez unique de ce point de vue. Tout en nuances, elle évolue avec parfois de brusques changements de rythme et semble s'improviser au fur et à mesure, comme animée d'une volonté propre. J'avoue préférer la musique au film et j'en suis venu naturellement à les dissocier à l'instar de Tron Legacy. A noter une deuxième collaboration après Titanic de James avec Céline Dion sur le titre When You looked at me que je préfère largement à My Heart will go on, surestimé à mon goût. Céline l'a d'ailleurs tellement interprété qu'elle a elle-même confessé son désintérêt pour cette chanson.

Méconnus, Krull et sa BO au diapason élèvent pourtant la Fantasy au firmament. James Horner au sommet de son art ! L'album entier est de la même générosité, ce qui est devenu plus rare au fil du temps à mon sens.

Pas d'orchestre, pas de voix, pas de synthé, ce n'est donc sans doute pas cette musique que les spectateurs ont retenu de Titanic et pourtant c'est probablement celle qui sait le mieux restituer l'intimité du film. On aurait bien aimé qu'elle ait sa place au Ciné Musique.

 

Une association avec Terrence Malick sur Le Nouveau Monde est arrivée à point nommé pour refaire le plein d'inspiration après les très décevants Stalingrad et Troie où le compositeur tournait clairement en rond. Thèmes épurés, minimalistes, Horner renoue avec la musique à l'état pur, n'hésitant pas à intégrer des cris d'oiseaux, ce qui va de paire avec la Nature du film.

Le thème principal du film Cocoon conjugue également à merveille...le merveilleux et l'émotion.

 

Il y a plusieurs thèmes d'Avatar que j'aime, mais j'ai choisi celui-ci pour son caractère progressif et son final épique.

 

Pour continuer en matière d'épique, le début de ce thème d'Aliens est d'autant plus emblématique qu'il n'est pas audible dans le film, mais a été étrangement intégré à la fin de Piège de Cristal (le rebondissement final) tourné deux ans après alors que le compositeur est Michael Kamen. 

On lui doit également les musiques des films suivants :

Aliens le retour Avatar Braveheart

CocoonKrull L'Homme bicentenaire Le Masque de Zorro Le Nouveau monde The Amazing Spider-Man Star Trek II : La Colère de KhanTitanic Willow

Si vous aimez, vous aimerez peut-être :

Mon Top 5 John Powell

My Best of Future World Music

Mon Top 5 James Newton Howard

 

 

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mardi, 23 juin 2015 | Lien permanent

Game Of Thrones : La Cicatrice [Fanfics/Cinéma]

Game of Thrones

La Cicatrice


Le guerrier ouvrit péniblement les yeux. Un marteau invisible prenait son crâne pour une enclume. Résultat de sa dernière cuite à l’auberge du coin ?
Il regarda autour de lui pour distinguer quelque chose de familier, ce qui ne fut pas chose aisée étant donné la tempête de neige qui lardait l’espace où que portât sa vue.
Il sortit sa langue de sa léthargie et la fit glisser sur son palais, tentant vainement d’identifier l’ivresse qui lui causait cet inconfort.  Vin ? Bière ? Aucun goût, aucun souvenir.
Le son déchirant d’une trompe lui vrilla les tympans ce qui acheva de le réanimer. Il redressa sa lourde stature, son armure accompagnant son geste  d’une série de cliquetis métalliques propres à le rassurer.
Tandis qu’il se réappropriait son corps et son esprit, un second coup de trompe se fit entendre.
S’il avait été à Port-Réal, il aurait peut-être pu traduire ce genre d’alerte. Mais dans cette immensité inconnue aussi blanche que menaçante, il avait bien du mal à trouver ses repères.
En se retournant, il fut stupéfait de voir se dresser face à lui une construction digne des Géants, un mur de glace infranchissable s’étendant sur des kilomètres de long et d’une hauteur vertigineuse. Il était au Mur !
Mais que faisait-il ici, si loin de la Capitale ? Il ne se rappelait pas y avoir été envoyé pas plus qu’il ne se souvenait s’y être rendu délibérément.
Un troisième son de trompe résonna distinctement malgré le tumulte du blizzard. Comme pour y répondre, la tempête faiblit et c’est ainsi qu’il put enfin voir apparaître les contours de Châteaunoir, siège de la Garde de Nuit.
Il se questionnait encore sur sa présence en ces lieux lorsque la trompe sonna un quatrième et dernier avertissement. Au même moment des archers apparurent sur les remparts et le ciel fut noirci par un nuage de flèches.
Le guerrier suivit leur trajectoire. Une ombre gigantesque passa au-dessus de lui, puis une masse formidable atterrit, soulevant des paquets de neige. Le guerrier se retrouva sur un genou, ployé devant la créature de légende qui darda sur lui un regard peu amène.
Il dégaina son épée sans réfléchir et s’avança d’un pas hardi alors même que l’armée derrière lui s’épouvantait à la vue du monstre. Mais lorsque le dragon rouge ouvrit sa gueule béante pour cracher un jet de flammes, le guerrier sentit sur sa joue droite la morsure d’un feu ravivé. Alors seulement la peur s’empara de lui, l’emprisonnant comme un étau glacé.
Sandor Clegane se réveilla, paniqué, son cœur martelant sa poitrine comme un marteau une enclume.
Ramené à la douce réalité, il découvrit rapidement  qu’Arya avait quitté sa couche. Sa panique prit alors une autre forme. Tout en fouillant la zone, il comprit que la fille Stark avait semé quelque chose en lui et que toucher une récompense pour la ramener à sa famille n'était pas la seule chose qui l'animait. Elle lui avait redonné un peu de son humanité, celle-là même qu'il avait abandonnée dans le feu telle une mue le jour où son frère l'avait mutilé pour toujours. Il craignait pour elle, car il craignait en la perdant de perdre ce qu'elle lui avait donné malgré elle.

Il la chercha un moment, aussi effrayé qu'un enfant égaré, avant de la retrouver quelques instants plus tard, occupée à s’entraîner, près du bord de la rivière. Il espéra que son soulagement ne fut pas trop visible avant de s'adresser à elle avec sa rudesse coutumière.

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mardi, 13 décembre 2016 | Lien permanent

Basic Instinct 2 [Cinéma/Critiques]

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« Les jambes de femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. » Sharon Stone donne un sens très personnel à cette citation du film L'Homme qui aimait les Femmes de François Truffaud.

Faire une suite à un film aussi marquant que Basic Instinct relève moins du challenge que du suicide artistique. Succédant à Paul verhoeven, Michael Caton-Jones a pourtant relevé le défi.

Je m'attendais à une relecture paresseuse et maladroite du premier et c'est finalement tout le contraire que j'ai eu. Au vu des nombreuses critiques virulentes que le film a collectionné, j'en suis sûrement l'un des rares défenseurs. Explications.

Le Retour du Pique à Glass

Au début, on s'inquiète et on s'inquiète même beaucoup. Après une introduction qui donne le ton et rappelle les ingrédients inhérents au premier (sexe, drogue et adrénaline), on a rapidement droit à deux face à face, l'un avec la police, l'autre avec un psy, le Dr Glass, successeur de Michael Douglas alias Le Flingueur dont on ignore le sort. Après le flic, le psy, choix plutôt inspiré et qui promet pas mal de complexité dans les interactions. Mais le souci c'est que malgré plusieurs occasions de rappeler le passif de Catherine Tramell (l'interrogatoire, le procès, la consultation), ce qui est arrivé dans le premier film n'est jamais mentionné de près ou de loin et là forcément ça agace et on se dit que le film se tire une balle dans le pied en se présentant comme un simple reboot.

Heureusement, cette impression ne dure pas, car aux moments où l'on ne s'y attend plus, le passif de la romancière au pic à glace est bel et bien placé dans la conversation, mais d'une manière très particulière qui en dit encore plus long sur la psychologie perverse de la blonde.

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Malgré les années passées, Sharon Stone (Sphère) a brillamment réussi à redonner vie à la fascinante Catherine Tramell, renforçant son caractère emblématique, sa toute-puissance, la magnifiant moins par le physique (coiffures d'un goût douteux, maquillage plus important) et la nudité (seins refaits) que par sa capacité exponentielle à provoquer, anticiper, perturber le psychisme masculin et même humain. A commencer par brouiller l'esprit du spectateur dans une suite d'énigmes et de mystères se nourrissant sans cesse des interprétations possibles. A noter que Sharon Stone bénéficie à nouveau du talent de Micky Sébastian pour la doubler.

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Le Dr Michael Glass, nouveau héros manipulé par Catherine Tramell, découvrant les péripéties de son prédécesseur dans un roman de Catherine herself. Je vous laisse deviner qui sera le héros de son prochain livre.

Car plus que les séquences érotiques, qui n'ont pas l'ambition de rivaliser avec celles du premier, mais bien de rappeler que le sexe n'est qu'une des nombreuses armes de Catherine,  le scénario est encore une fois le véritable intérêt, creusant à chaque fois un peu plus la dualité des personnages, à l'instar de celle du Dr Michael Glass, campé par un David Morrissey très intéressant puisque jouant dans un autre registre. Là où Michael Douglas était présenté comme une bombe à retardement, un être humain tentant de contrôler son animalité, bien que troublé, Glass résiste mieux grâce à son éthique professionnelle et sa relation avec Catherine prendra une forme tout à fait différente, moins dans la complicité et la complémentarité que dans l'opposition directe. Mais comme on le devine, Glass sera lui aussi victime de ses faiblesses ainsi que de nombreuses manipulations et faux-semblants.

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David Thewlis (à gauche) incarne un flic à l'opposé de celui joué par Michael Douglas, voyant clair dès le début dans le jeu de Catherine, se jurant de la mettre hors d'état de nuire et tentant de convaincre le Dr Glass de sa dangerosité. 

On suit donc avec un intérêt sans cesse croissant les revirements de l'intrigue, pris au piège nous-mêmes des ambitions ambigües d'un trio qui ne cesse de se mouvoir entre lumière et ténèbres. La conclusion du film loin d'éclaircir les zones d'ombre en remettra une couche et vous fera cogiter à loisir sur la véritable nature des personnages et de leurs agissements. On est paumé, mais on jubile avec l'impression délectable d'avoir fait partie du casting. Pour une suite jugée au mieux médiocre, c'est plus que je ne pouvais en espérer.

 

 

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samedi, 09 juillet 2016 | Lien permanent

Skyrim RP 2 : La Mode sans Mods [Jeux Vidéo]

Skyrim : La Mode sans Mods

Suite à mon article sur le RP sans mods et à quelques retours très positifs de joueurs (que je remercie au passage) je persiste et je signe avec La Mode sans Mods ou comment créer des tenues personnalisées, iconiques en combinant simplement les armes et armures naturelles du jeu. Certaines - rares ou uniques - ne se débloquant que par des quêtes ou actions précises, je détaillerais le plus possible (mais pas trop non plus) la démarche pour les obtenir. Les autres peuvent être obtenues facilement au cours du jeu en explorant, en fouillant les ennemis, chez les commerçants, votre niveau ayant bien sûr une influence sur la puissance des équipements accessibles.

Je ne propose que des exemples, libre à vous de les adopter tels quels ou de les adapter selon vos propres goûts et/ou possibilités. Il est évident que les joueurs Vétérans qui auront pas mal d'heures de jeu au compteur auront plus de possibilités, mais même avec les équipements du début on peut certainement trouver des mélanges intéressants à faire (cf l'exemple du Gladiateur ci-dessous). Essayez, expérimentez, vous ne le regretterez pas !

 

L'Amazone

Merci à Elo pour les screens de son perso

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 Tête : Coiffe de Parjure

Torse : Habits de Taverne [Friperies Fantaisie à Solitude] + Amulette d'Arkay (version Amulette de Dibella à venir)

Bras : Rien

Pieds : Bottes à revers en Acier

Arme : Epée Elfique

Bouclier : Bouclier Elfique

 

Un grand merci à un collègue gamer pour sa collaboration sur les tenues féminines ci-dessous :

Ancienne Guerrière Nordique

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Tête : Casque du Loup [Armure des Compagnons]

Torse : Peau du Sauveur [Quête "Un Soir au Clair de Lune"]

Bras :  Gantelets de Cuir

Pieds : Bottes Nordiques Antiques

Arme : Arbalète de la Garde de l'Aube

 

La Cavalière de l'Ombre

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Tête : Casque des Lames

Torse : Cotte d'Ebonite

Bras :  -

Pieds : Bottes de Rossignol

Arme : Epée de Rossignol [Guilde des Voleurs]

 


La Gardienne de Jade

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Tête : Masque de Prêtre-Dragon Raghot [Quête "Assiéger le Culte du Dragon"]

Torse : Armure de Verre

Bras : Gantelets de Verre

Pieds : Bottes de Verre

Arme : Epée de Miraak [DLC Dragonborn : Boss final]

 


La Prédatrice

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 Tête : Casque Nordique Antique

Torse : Peau du Sauveur [Quête "Un Soir au Clair de Lune"]

Bras : Gantelets de Parjure

Pieds : Bottes de Parjure

Arme : Hache du Chagrin [Quête Daedra "Un Daedra pour ami"]

 

Templier des Neuf

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Tête : Casque Lourd de la Garde de l'Aube [DLC Dawnguard]

Torse : Armure de la Garde de l'Aube [DLC Dawnguard]

Bras : Gantelets de Plate

Pieds : Bottes de Plate

Arme : Epée

Bouclier : Bouclier Impérial

 

La Sentinelle Parjure

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Tête : Coiffe de Parjure

Torse : Armure d'Officier des Sombrages

Bras : Gantelets de Parjure

Pieds : Bottes de Parjure

Armes : hache et Arc/Flèches de Parjure

 

 Le Centurion Nordique

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Tête : Casque Impérial [à l'entrée du Temple de Primortis/Statue Méridia]

Torse : Armure Nordique Gravée

Bras : Gantelets du Loup [Armure des Compagnons]

Pieds : Bottes Impériales Lourdes

Arme : Epée d'acier ou épée Impériale/Espadon d'acier + Flèche Deadra [Fourreau]

Bouclier : Bouclier Nordique

 

Le Mercenaire de Stros M'Kai''

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dimanche, 17 novembre 2013 | Lien permanent | Commentaires (58)

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