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dimanche, 31 mars 2013

Ariel Hill : The Best of Cover [Vidéos/Live]

Vous connaissez sûrement cette pratique très répandue baptisée "Cover" qui consiste à reprendre une chanson très populaire et à filmer sa performance pour la diffuser sur Youtube afin de se faire connaître.

Si on a droit à de nombreuses reprises de bonne facture, certain(e)s se démarquent largement par une approche beaucoup plus personnelle qui au-delà de l'hommage réussi, parviennent à créer une oeuvre à part entière. Pour exemple, je citerais le groupe Pentatonix avec son adaptation du Somebody That I Used to Know de Gotye ou encore celui du Umbrella de Rihanna version Mandy Moore.

Il faudra désormais compter avec une interprète américaine nommée Ariel Hill dont je vous propose ici deux performances majeures. La chanteuse a su se réapproprier complètement les titres originaux. Les arrangements vocaux et bien sûr la voix elle-même sont à tomber, nous laissant, nous-mêmes, sans voix !

Ici, accompagnée de JLB Studios. Le refrain à trois voix donne une émotion supplémentaire à une chanson déjà très puissante : She Wolf par David Guetta feat. Sia

Cette fois en solo, pour un Cover hallucinant du Creep de Radiohead. Sa ressemblance frappante (délibérée ?) avec Reese Witherspoon (expressions comprises) ajoute grandement au plaisir.

 

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jeudi, 28 mars 2013

Les Chroniques de Zarlia : L'Arc de Kaheillys T.1 Prophéties

J'ai le plaisir de vous annoncer la disponibilité d'un roman écrit par un artiste talentueux et sympathique rencontré sur un festival de jeux. Son livre est disponible sur amazone à ce lien :

Les Chroniques de Zarlia : L'Arc de Kaheillys T.1 Prophéties

En rupture actuellement, mais comme il le dit lui-même, ça ne va pas durer, alors à surveiller de très près !

Sa page Facebook : Quentin Lacotte


 

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mardi, 26 mars 2013

En Plein Ciel 2 [Photos]

La photographie ou la volonté d'immortaliser et de faire connaître des tableaux temporaires que nous sommes parfois les seuls à remarquer.

La nature, de l'art à l'état pur, qui ne demande rien, qui ne s'affiche pas, qui seulement se livre à qui veut bien lui accorder du temps.

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LA PHOTO BONUS

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Baleine ou cachalot ?

 

 

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lundi, 25 mars 2013

PEGI fait sa Pub

PEGI étant l'unique organisme habilité à jouer un rôle dans la classification des jeux vidéo, son influence est extrêmement importante quoi qu'on en dise. Mais le fait est que son action est ignorée car beaucoup trop limitée par rapport aux besoins actuels et ce n'est certainement pas ce genre de pub qui va aider les parents à comprendre la signalétique (déjà faible rempart contre les abus) et leur responsabilité dans le processus d'acquisition des jeux.

A l'heure où les jeux vidéo se font plus réalistes et proposent un contenu complexe et sensible que ce soit visuellement et/ou psychologiquement, il serait grand temps d'adopter une politique de sensibilisation véritablement égale à celles du cinéma et de la télé. Et puisque personne ne semble vouloir agir en toute conscience pour proposer un cadre protecteur, la loi ne devrait-elle pas enfin avoir son mot à dire sur la question ?

 

 

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dimanche, 24 mars 2013

Elle par Lado [Poésies/Prose poétique]

ELLE


Je vais la rejoindre, je vais à sa rencontre. Elle est là.

Ailleurs, elle aurait pu être absente. Mais ici, elle est toujours au rendez-vous.

Elle n'est pas toujours la même. Je la préfère agitée, car ainsi, même dans l'obscurité, je sens sa présence, j'entends sa mélodie, ce scintillement musical qui la caractérise. Je l'aime de jour comme de nuit.

Oh, je ne suis pas la première à lui vouer un tel amour, d'ailleurs le mien est bien modeste et indigne de sa grandeur, je ne lui ai jamais donné de belles preuves d'amour comme ont su lui donner d'autres avant moi (et d'autres après).

Je ne l'ai rencontrée que très tard dans ma vie, c'est ce qui explique ma réserve. Il est assez étrange d'imaginer le nombre d'années que j'ai vécues sans elle alors qu'une fois découverte, je l'ai trouvée indispensable à une vie, à mon équilibre mental.

J'aime sa musique, j'aime sa beauté. Ces mots, bien que justes, sont insuffisants, bien fades, pour décrire la réalité de mon amour et de sa magnificence. Elle a un effet magiquement apaisant sur moi, elle est une compagnie, peut-être plus. Et puis, elle ne me demande rien, enfin je crois. Peut-être ai-je été sourde à ses doléances. Il me semble que je peux me présenter à elle dans n'importe quel état (naturel). Je la voudrais plus accessible, mais il faut la mériter, c'est son seul défaut. En est-ce un ?

Ses vagues s'échouant sur les rochers où on a pris place, sa transparence, j'ai chaque fois envie de la rejoindre, la toucher, m'immerger.

Je projette toujours le même rêve, celui de la parcourir, peut-être seule, d'être en tête à tête, mais je sais qu'alors elle ne sera pas la même, que je serai dépendante d'elle, en danger peut-être...sûrement. Mais je continue de caresser ce rêve, car de là où je rêve, je n'ai pas peur d'elle, je l'aime.


Extrait de Lado L'odyssée d'une âme (journal de ma soeur)



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vendredi, 22 mars 2013

Deus Ex Human Revolution [Analyse]

Petit coup de pub pour un gros de coeur : voici la première d'une série de vidéos faite avec passion et intelligence ou comment aborder l'intérêt du jeu vidéo autrement en faisant résonner des thèmes et des réflexions très actuels. Rendez-vous sur Youtube pour liker et laisser un max de coms à son auteur avec qui j'ai la chance d'échanger et qui mérite toute notre attention et notre soutien dans son approche très pertinente.

Si le sujet vous intéresse, un autre bon moyen de le creuser : Un Monde sans Humains ?

 

 

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jeudi, 21 mars 2013

En Plein Ciel [Photos]

Je savais que la nature était une source d'inspiration inépuisable, mais plus je prends de photos et plus je réalise à quel point c'est loin d'être une phrase toute faite. Surtout quand le sujet est le ciel et les nuages. Pour peu qu'on ait un brin d'imagination alors là, c'est le jackpot assuré ! Voici mes interprétations, n'hésitez pas à me faire partager les vôtres.

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Aurais-je ouvert une porte menant à une autre dimension ?

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Un quadrupède avec une tête de perroquet de cartoon.

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Un nouveau Christophe Colomb à la découverte d'un nouveau continent.

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Une tornade...en mode camouflage.

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Les nuages ou cette incroyable sensation de volume pourtant si inconsistant !

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C'est l'heure de pointe en plein ciel.

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Un gros canard qui fixe un objectif connu de lui seul.

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Deux nuages sur le point de se serrer la main...ou bien d'engager un furieux bras de fer !

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Un mignon bébé dinosaure !

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Ca y est, j'ai trouvé le trou de la couche d'ozone ! C'est vrai qu'il commence à bien se voir !


LA PHOTO BONUS

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Là aussi plusieurs interprétations possibles, si l'on en juge par la forme de la flaque d'eau et le nuage qu'elle reflète : une échographie pour madame, un trouble digestif pour monsieur, au choix.


 

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d'Art & d'Humour N°3 : Les Zombies [Dessins]

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Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait vraiment pas étonnante.

 

 

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mercredi, 20 mars 2013

Warm Bodies [Cinéma/Critiques]

Et si tomber amoureux était la seule façon pour un zombie de redevenir humain ? C'est sur ce concept en or que le réalisateur/scénariste Jonathan Levine a construit le film Warm Bodies, lui-même adapté du roman d'Isaac Marion.

Le film promettait de trouver un angle rafraîchissant et pour le moins original dans un genre vu et revu, mais qui nous a cependant livré récemment quelques petites perles comme Bienvenue à Zombieland.

Mais Warm Bodies va beaucoup plus loin, en nous mettant carrément dans la tête d'un zombie - en l'occurence le jeune, mais génial Nicholas Hoult (le Fauve de X-Men : Le Commencement). Un zombie n'étant pas ce qu'il y a de plus loquace, c'est donc régulièrement par l'intermédiaire de sa voix-off que le spectateur est connecté à ses pensées et son intimité. Non seulement on se prend rapidement d'affection pour lui, mais en plus par ce biais, on découvre carrément l'envers du dégore (j'assume !). On apprend par exemple enfin pourquoi les zombies sont si friands de cervelle humaine. Et la réponse ne manquera pas de vous surprendre. De brillantes idées qui nous valent un prologue irrésistible et immédiatement culte.

Vient ensuite LA rencontre, le coup de foudre qui va bouleverser ce touchant mort-vivant et avec lui toute l'intrigue mise en place. Mais paradoxalement, c'est à ce moment là que quelques incohérences assez importantes viennent casser la crédibilité du film, surtout quand on connait la nature insatiable des zombies et la témérité de Julie, interprétée par la belle et talentueuse Teresa Palmer (L'Apprenti Sorcier), inoubliable guerrière dans le sympathique Numéro Quatre.

Heureusement, cette mauvaise impression d'assister à un soudain naufrage ne perdure pas longtemps et est rapidement oubliée grâce aux sentiments naissants de ce couple plain de charme, pour le moins improbable et aussi à une enfilade d'excellents gags. Car la réussite de Warm Bodies c'est d'osciller constamment entre rire et drame, chaque aspect nourrissant l'autre, le tout sublimé par une BO aussi présente qu'accrocheuse. L'intrigue s'intensifie et on comprend que finalement tous les éléments sont liés jusqu'à une belle conclusion.

La dernière partie passe en un éclair et on regrette que le film se boucle si rapidement, certaines idées méritant d'être plus développées. Mais à l'instar de Chronicle, Warm Bodies est de ces films qui vont à l'essentiel, droit au coeur, sans oublier de nous faire cogiter, l'histoire pouvant être appréciée selon plusieurs niveaux de lecture. Les zombies et les résistants humains représentent de parfaits symboles et contrairement à ce que vous pouvez penser, les vivants n'ont pas forcément le meilleur rôle, selon la métaphore associée. Quand l'espace d'un bref flashback, l'on voit un aéroport rempli de gens, les yeux rivés sur leur portable, on se dit que le mot zombie peut prendre de nombreux sens, surtout dans la société qui est la nôtre.  De même que le dernier plan du film - ô combien emblématique - saura très certainement vous rappeler un épisode majeur de notre histoire. Mais cela, vous ne le saurez qu'en voyant le film.

L'un des slogans nous dit que l'amour rend vivant, et bien le film a la même qualité, et sorti de la salle, on a qu'une seule envie : se mêler à la foule ! Ca tombe bien, aujourd'hui, c'est le printemps !

La bande-annonce ici

(notez qu'elle vous prive de certaines surprises donc à bon entendeur...)

 

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jeudi, 14 mars 2013

Cloud Atlas [Cinéma/Critiques]

Une oeuvre majeure qui tutoie le firmament !

Adapté du best-seller de David Mitchell "Cartographie des Nuages", le film Cloud Atlas raconte à travers plusieurs intrigues et époques connectées, les combats de différents personnages pour libérer le monde des oppressions qu'il subit et par extension devenir des êtres meilleurs...ou pas.

Casse-tête scénaristique s'il en est, cette oeuvre, portée au grand écran par les Wachowski (Matrix) et Tom Tykwer (Le Parfum), sentait tout de même très bon au vu du CV des cinéastes, de la bande-annonce et du casting.  Une histoire aussi ambitieuse et rare a déjà le mérite d'exister, qui plus est, à l'échelle internationale. Il n'en demeure pas moins vrai que cela constitue un exercice risqué financièrement et artistiquement à l'heure où les blockbusters les plus décérébrés se hissent encore et toujours au sommet du box-office. (Le film a fait un flop aux USA, il devrait trouver son salut en Europe, connue pour avoir un public plus "cérébral".)

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Hugo Weaving (Matrix, V pour Vendetta) fidèle aux Wachowski, incarne à l'instar de tous les acteurs plusieurs personnages (dont une femme). Ici il campe à la perfection la mauvaise conscience de Tom Hanks à l'époque la plus futuriste. Il fait partie de ceux qui de vie en vie ne parviendront pas à positiver leur karma. Bien au contraire.

Si vous êtes intéressé par ce film, intrigué par la richesse de sa thématique, mais que vous craignez d'être totalement désorienté par la complexité de sa narration et de son contenu, j'ai deux conseils à vous donner.

Le premier : n'hésitez pas à visionner avant des oeuvres telles que The Fountain, Mr Nobody ou encore Revolver pour vous familiariser avec ce genre et savoir si vous n'y êtes pas totalement allergique.

Deuxième conseil - qui peut rendre le premier optionnel : dites-vous que Cloud Atlas est de ces films qu'on regarde avant tout avec le coeur et l'âme. Tant pis si vous ne comprenez pas tout tout de suite, cela ne fera qu'augmenter l'intérêt de le revoir et d'en parler avec d'autres qui l'ont vu. Et puis, avouons que la confusion fait partie intégrante de la magie de cet exercice. La richesse de ce genre de films vient autant du film lui-même que des débats et discussions qu'ils suscite après coup. Et rappelez-vous que votre appréciation dépendra moins de votre capacité à reconstituer le puzzle que de votre sensibilité et votre expérience de la vie. Un film qui nous rappelle à quoi tend le cinéma et l'art dans l'idéal : nous éloigner de notre quotidien tout en nous inspirant les moyens de mieux le comprendre pour l'améliorer. A ce titre, il est indéniablement indispensable et fait un bien fou. Et de voir à travers les premières images du générique de fin combien les stars du film se sont impliqués dans le projet risque de vous surprendre au point de vous émouvoir, tant cela apporte de la profondeur aux thèmes de la réincarnation et du karma. L'inspiration est également un thème majeur, car elle suppose toujours l'influence des autres - à divers degrés de conscience - au coeur de nos existences rythmées par des choix moraux aux répercussions incommensurables.

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Ben Wishaw (Le Parfum, Bright Star, Skyfall) est un musicien maudit dont l'inspiration  sera pourtant reconnue grâce à la notion d'héritage qui unit les différentes époques et par extension les différents héros.

Il est notoire que les acteurs principaux (Tom Hanks - incroyable caméléon humain - et Halle Berry en tête) apparaissent grimés selon les intrigues/époques au point parfois d'être méconnaissables. Un des nombreux ingrédients délectables de Cloud Atlas et qui constitue tout au long du film un sympathique jeu du Qui est Qui ? dont les réponses ne viendront donc qu'à la fin. Autant vous dire que même si vous êtes physionomiste, il y a de fortes chances que plus d'un personnage échappe à votre acuité visuelle. Autre élément ludique : traduire le patois primitif utilisé par Tom Hanks et Halle Berry pour communiquer dans un futur lointain, aussi amusant que touchant.

Tout est connecté comme l'annonce si bien l'accroche de l'affiche. Les protagonistes, leurs combats pour la liberté et la vérité. Mais c'est aussi vrai d'un point de vue technique et artistique : interprétation, scénario, décors, maquillages, effets spéciaux. Aucun de ces éléments n'est mis plus en avant que les autres tout en étant très bien exploité. Dans Cloud Atlas, c'est l'histoire avant tout qui est privilégiée, une histoire dont la structure particulière ne diminue en rien la puissance, bien au contraire, le montage étant un modèle de fluidité. Le budget conséquent alloué aux trois réalisateurs est ici intelligemment mis au service du sujet. Les six intrigues n'auront sans doute pas le même intérêt pour chaque spectateur, chacune possédant sa propre dynamique et certaines étant naturellement plus immersives. De même que certains maquillages - trop poussifs - ne feront pas l'unanimité. Mais voir s'entrecroiser l'espace de près de trois heures (qu'on ne voit guère passer) un polar politique des 70's, une fresque historique, une chronique dramatique, un film de S-F, une fable post-apocalyptique et une comédie loufoque est un pur fantasme de cinéphile qu'il serait fou de vouloir bouder surtout quand chaque genre est transcendé et donne du sens à tous les autres.

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L'époque la plus futuriste est aussi l'une des plus passionnantes grâce à l'univers à la fois primitif et hyper-technologique, au tandem d'acteurs et au langage utilisé par le peuple de Tom Hanks.

Si vous avez perdu la foi et l'espoir dans votre lutte personnelle pour vous changer et/ou changer le monde, allez d'urgence voir ce film. Si vous vous sentez assez fort pour déplacer des montagnes, allez le voir quand même, vos convictions n'en seront de toutes façons que plus inébranlables.

Pour paraphraser une réplique majeure du film, Cloud Atlas n'est peut-être qu'une "petite" éclaircie dans le ciel pas toujours bleu du 7ème art. Mais après tout, un beau ciel bleu est fait d'une multitude d'éclaircies, non ?

Pour la petite histoire, c'est de Natalie Portman qu'est née en quelque sorte l'idée de cette adaptation. Elle lisait le roman sur le tournage de V pour Vendetta dont les Wachowski étaient producteurs. Il n'a pas fallu longtemps pour qu'ils découvrent à leur tour son contenu et en tombent amoureux. La force de l'inspiration et de l'influence où quand la réalité rejoint la fiction. Vous ne serez donc pas/plus étonnés de retrouver dans les remerciements du générique le nom de l'actrice malgré son absence dans le film.

Si vous avez aimé Cloud Atlas, peut-être aimerez-vous plus particulièrement deux de mes histoires. La première, L'Eternité contre le Néant, m'a été inspirée directement par les passionnantes théories de Philip K. Dick.

La seconde, Le Combat du Papillon, est un miroir de ma spiritualité, l'oeuvre que je place naturellement au-dessus de toutes mes autres par sa portée et sa thématique et je ne vois pas de hasard dans le fait que par leur contenu et/ou leur construction, ces deux récits soient fortement parentés à Cloud Atlas. Vous comprendrez alors vous-mêmes plus facilement mon admiration pour ce film unique en son genre.

 

 

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mercredi, 13 mars 2013

Les Petits Mouchoirs [Cinéma/Critiques]

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Après le très réussi et acclamé Ne le dis à Personne, Guillaume Canet revenait devant la caméra avec un film choral sur l'amitié.

Après que l'un de leurs amis ait eu un grave accident de la route, une bande de potes décide malgré tout de partir en vacances comme à l'accoutumée, pour le meilleur et aussi pour le pire...

Au début, avouons-le, le film fait un peu peur. On y voit plusieurs acteurs jouer des personnages qu'on leur a toujours plus ou moins associé. Une facilité qui déçoit de prime abord. Et puis au rythme des conversations, des activités sportives et ludiques, des coups de gueule et des éclats de rire, on se surprend à faire partie de cette joyeuse bande dont les membres sont tous à des degrés divers des écorchés de la vie. Et c'est alors que le film commence à dévoiler toute sa force. Les personnages gagnent progressivement en épaisseur et en complexité cassant l'image initiale (et disons-le simpliste) qu'on pouvait avoir d'eux. Ils en deviennent alors plus humains et attachants et leur conflit intérieur nous émeut fatalement. Car tous, en effet, ont des secrets qu'ils arrivent à garder, bon gré mal gré, quitte à se mentir à eux-mêmes. Ces vacances, qui s'annonçaient dépaysantes, se transforment alors progressivement en confessionnal improvisé. Mais ne vous méprenez pas, le film est une comédie dramatique et à ce titre il réserve aussi des moments extrêmement drôles d'autant qu'on ne les voit pas forcément venir. Et c'est aussi ça la qualité de ces petits mouchoirs, nous surprendre alors qu'on se laisse tranquillement bercer par le quotidien de ses protagonistes et ce qu'on pense savoir d'eux. Avec en prime une réflexion importante sur l'amitié qui, à l'instar de l'amour, doit se prendre au sérieux et être cultivée, faute de quoi elle ne fera qu'élargir les failles de chacun au lieu de les colmater.

En dépit d'une fin un peu larmoyante, mais qui assène une ultime scène bouleversante, Guillaume Canet démontre avec ce troisième long sa capacité à exprimer les sentiments humains dans toute leur ambiguité tout en offrant un divertissement digne de ce nom. On a donc qu'une seule hâte, découvrir son prochain : Blood Ties, son premier film américain avec Clive Owen, Billy Crudup Mila Kunis et Marion Cotillard, remake des Liens du Sang dans lequel il tenait le premier rôle aux côtés de François Cluzet (Ne le dis à personne, Intouchables).

 

 

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dimanche, 10 mars 2013

Love at First Sight [Vidéos/Court-Métrages]

Une histoire magnifiquement écrite et interprétée.


 

 

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samedi, 09 mars 2013

Tomb Raider [Jeux Vidéo/Critiques]

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LARA TOMBE DE HAUT

Un reboot qui a fait couler beaucoup d'encre et qui fait aussi couler beaucoup de larmes et de sang. Lara Croft dévoile enfin les origines de son formidable instinct de survie et son goût prononcé pour les ruines antiques.

Il est un fait que la saga, aussi intéressante soit-elle, commençait à tourner un peu en rond. Exotisme, escalade et énigmes, oui, mais à part ça... Crystal Dynamics est alors chargée de dépoussiérer le mythe en offrant une nouvelle et surtout première aventure digne de ce nom tout en faisant table rase des anciens opus puisque cet épisode se déroule à notre époque. Un choix évidemment dicté par la volonté de séduire la nouvelle génération. Mais le jeu entier va finalement être développé dans cette intention. Pour le pire ou pour le meilleur ?

Cela dépendra évidemment du joueur que vous êtes et de votre attente. Car il est indéniable que ce Tomb Raider joue la carte du grand spectacle façon Hollywood. Le hic, c'est que ce n'est pas la meilleure face d'Hollywood, plutôt celle qui emploie sans vergogne les grosses ficelles, les clichés, les personnages insipides et l'histoire qui se veut riche et passionnante, mais qui au final ne fait que mixer des ingrédients venus de toutes les séries B (Z ?). 

Voilà une image qui résume parfaitement ce Tomb Raider tant vous la verrez au cours du jeujusqu'à l'écoeurement ! Le mot Tomb de Tomb Raider trouve ici un nouveau sens puisque Lara passe son temps à chuter.

Lara et Tomb Raider méritaient évidemment un meilleur traitement. On se lasse très vite de voir l'héroïne glisser, tomber de plus en plus haut, se faire mal, se soigner, se faire capturer, s'échapper. Un mauvais feuilleton aux rebondissements risibles au début, mais vite irritants tant ils sont répétitifs et prévisibles. Beaucoup trop de personnages viennent polluer l'aventure, qu'ils soient alliés ou ennemis, personnages qui n'ont même pas l'excuse d'être charismatiques. La solitude de Lara n'est donc décidément plus au goût du jour.

Car Lara lâchée seule sur une île déserte, découvrant sa nature, son destin, on y croyait pourtant énormément. La digne naissance d'une icône est hélas abandonnée au profit des nouveaux standards du marché. Si le personnage bénéficie d'une animation très convaincante et se prend rapidement en main et avec plaisir tout le long du jeu, si les environnements ont bénéficié d'un soin évident afin de rendre l'immersion totale, on peine à ressentir la moindre émotion et l'identification avec le personnage ne se fait pas faute de subtilités et de profondeur. Les dialogues sont basiques au possible et Lara débite parfois son texte sans le ton approprié. Ce n'est pas un jeu fait autour de Tomb Raider, mais un Tomb Raider qui a été fait pour un certain type de jeu et de joueurs, où l'exigence est clairement passée à la trappe.

Si cette scène vous a fortement rappelé Le Monde Perdu de Spielberg, dites-vous que c'est normal. Car si Lara Croft est une pilleuse de tombes accomplie, le studio Crystal Dynamics, lui, est passé maître dans l'art de piller le 7ème art, avec une préférence pour les poncifs les plus usités.

RAIDERS OF THE LOST ARC

On apprécie quand même de pouvoir explorer comme on le veut les zones découvertes et d'y revenir à loisir. On apprécie aussi l'arc très polyvalent et le gameplay dans son ensemble si on exclut une roulade maladroite (puisqu'en deux temps), une furtivité scriptée et des QTE pas forcément trop nombreux, mais nuisibles quand même au plaisir de jeu, certains, comme ceux avec les loups, semblant tout droit sortis d'Assassin's Creed III. On s'étonne de voir un gameplay assisté parfois tellement qu'on croirait le jeu destiné aux plus jeunes alors qu'à d'autres moments une difficulté exacerbée vient nous surprendre sans qu'on comprenne pourquoi. Sans oublier la violence (gratuite) de certaines scènes qui le réserve évidemment à un public adulte. Difficile de comprendre ce qu'ont voulu faire les développeurs, et tout aussi difficile de défendre leur vision pour le moins bancale.

On ne trouvera finalement de réel plaisir qu'une fois le scénario bouclé, en revenant dans chaque zone débloquée pour explorer minutieusement le moindre recoin à la recherche des nombreux items, défis et quelques tombes secrètes, en utilisant pour ce faire les armes et outils upgradés au maximum. Alors seulement, le jeu retrouve une seconde vie et le joueur l'essence de la saga.  En effet, une fois la narration laborieuse relayée au second plan, le mode libre nous fait vivre les vraies sensations, avec une Lara Croft enfin seule face à un level design fouillé et parfois tortueux à souhait (Les Bidonvilles, La Plage). L'aspect contemplatif reprend le dessus et avec lui le sentiment qui nous étreignait dans les anciens opus. Une façon comme une autre de renouer avec l'esprit Tomb Raider autrement sacrifié sur l'autel de la modernité et aussi et surtout du mercantilisme.

Faute d'avoir su trouver l'inspiration véritable, le studio a pondu un jeu d'action/aventure répondant abusivement aux nouveaux critères en vigueur, mais assurément pas l'écrin qu'on était en droit d'attendre et d'espérer pour le retour et surtout la naissance de l'aventurière. Et ce n'est pas quelques clins d'oeil plutôt vains qui suffisent à apporter la symbolique et les références qui manquent cruellement au titre pour mériter son appartenance à la série. Au final un baptême du feu aux allures de cruelle immolation. Reste la possibilité avec de la patience et de la volonté de découvrir sous ce vernis rébarbatif, un autre jeu beaucoup plus intéressant, une fois le monde semi-ouvert poussé dans ses retranchements.

Sinon on pourra toujours se consoler en rejouant à Far Cry 3 qui, pour le coup, aurait été un meilleur modèle pour Tomb Raider (comme par exemple offrir de vraies récompenses) qu'un mix de Uncharted et Gears of War.

A noter que pour couronner le tout, Microsoft n'a même pas été fichu d'intégrer la version originale du jeu comme sur PS3 que ce soit à la sortie ou via une mise à jour gratuite. Par contre les packs payants, ça, y en  a !

La mémorable séquence d'intro de Tomb Raider Underworld qui illustre parfaitement ce que Crystal Dynamics a fait de l'esprit Tomb Raider avec ce reboot : un sabotage !

 

 

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vendredi, 08 mars 2013

Aux Bords de Loire [Photos]

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L'entrée secrète d'un souterrain menant à un fabuleux trésor...ou pas

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Les corbeaux aussi aiment la randonnée

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La Cathédrale dans une atmosphère légèrement londonienne

 

 

LA PHOTO BONUS

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On comprend pourquoi les pirates ont déserté Tours, vu la taille des bateaux !

 

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mercredi, 06 mars 2013

TV Lobotomie-La Vérité Scientifique [Société]

Avec beaucoup d'humour, Michel Desmurget, auteur d'un livre sur le même sujet, démontre l'impact de la télévision sur nos comportements. A noter que pour des problèmes de droits, les extraits devant illustrer ses propos ne sont pas visibles. Son analyse n'en demeure pas moins percutante.

Merci à Jo pour le lien !

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 La Télé-Réalité ça pue et ca tue

6 mois sans télévision : le bilan

La  Télé-réalité uniquement après 22h ?

 

 

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Au Coeur de Tours [Photos]

Depuis le temps que j'habite Tours, ma ville d'adoption, je me devais bien de lui rendre un petit hommage. Je me mets tout juste à la photo, donc vous me pardonnerez les maladresses et les facilités dans lesquels tombe tout novice en la matière. J'ai recherché avant tout à faire des cadrages intéressants ou de belles compositions avec un joli éventail de couleurs. En espérant que sur le lot, quelques-unes déclenchent quand même une petite émotion (dit mon âme d'artiste).

Tours

Détail de l'entrée du Théâtre

tours

Une photo que j'aime particulièrement. C'est la Cathédrale de Tours et pourtant avec l'angle choisi et la végétation imposante qui l'encadre, on jurerait presque un temple indonésien se dressant en pleine jungle. Je trouve l'effet saisissant.

tours

Vue plongeante de la Cathédrale

tours

C'est vide, c'est simple, mais bah, que voulez-vous, la nature a pas forcément besoin de plus pour nous plaire !

tours

Le bord de Loire et ses couleurs hautement apaisantes.

tours

La Loire

tours,touraine

La Loire, encore et toujours

tours

Ce genre de plan, c'est sûr, ça fait cliché, mais bon, vu que c'est de la photo, c'est un peu normal (lol)

tours

Voilà clairement le genre de clichés que j'aime faire, où la palette de couleurs est telle que la photo s'impose d'elle-même, un peu comme un tableau.

tours

C'est marrant comme ce genre de plan est facile à trouver dès qu'on commence la photo !

 

LA PHOTO BONUS

tours

Je soupçonne fortement celui ou celle qui a écrit cela de vouloir figurer sur tous les blogs francophones. En même temps, ce n'est pas moi qui ai envie de briser son rêve !



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lundi, 04 mars 2013

Assassin's Creed IV Black Flag [Jeux Vidéo/Aperçus]

Les DLC de Assassin's Creed III sont toujours d'actualité que le contenu du 4ème épisode de la Saga nous a déjà été dévoilé, sous le prétexte naïf (limite insultant) de fuites du studio (ça s'appelle du marketing, on commence à connaître la musique !).

Au programme : un nouvel assassin (Edward Kenway), le retour des batailles navales avec en plus de l'exploration marine et sous-marine et bien sûr des combats avec ou sans abordages. On peut grimacer en se disant qu'Ubisoft est une grosse usine qui ne laisse pas au joueur le temps de souffler (et d'économiser), mais cela étant, ce prochain Assassin's Creed est un vrai fantasme qu'on rêvait de voir depuis longtemps. Et quelque chose me dit en voyant le côté aventurier-séducteur du héros, qu'il a toutes les chances de plaire aux aficionados d'Ezio (dont je fais partie) et de faire oublier l'esthétique, mais bien pâle Connor Kenway (un comble pour un amérindien, lol !)

Moby, dis quelque chose ! Blague à part, on espère que cette image n'est pas un canular comme le fut le canoë pour Assassin's Creed III. Ubisoft, je vous aime et je vous déteste !

assassin's creed 4 black flag,edward kenway,ubisoft

Sur ce coup-là, Ubisoft nous a bien mené en bateau ! Comme quoi faut se méfier des images de promo. Le problème c'est qu'on ne sait jamais desquelles !

 

 

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dimanche, 03 mars 2013

Enjoy The Silence par Lacuna Coil [Vidéos/Clips]

Je dédie cette chanson à tous ceux qui font du bruit s'en se soucier des autres et surtout à tous ceux qui les supportent...en silence.

 

 

 

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samedi, 02 mars 2013

L'Ennemi Publique N°1 [Société]

 

Quelle est la solution à 99% des problèmes dans le monde ?

- L'argent

Quelle est la cause de 99% des problèmes dans le monde ?

- L'argent

 

Et c'est nous qui l'avons inventé.

Pas Lol.



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vendredi, 01 mars 2013

Salt [Cinéma/Critiques]

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En dirigeant Salt, Phillip Noyce, le réalisateur de Jeux de Guerre (avec Harrison Ford), retrouvait le thriller d'espionnage avec cette fois Angelina Jolie (Wanted, Maléfique) dans le premier rôle, à savoir celui d'un agent de la CIA. Mais là s'arrête les points communs.

Avec Salt, l'aspect politique est clairement relégué au second plan. La force du film est concentrée dans les multiples rebondissements et l'action en adéquation. Malgré quelques facilités, le scénario de Kurt Wimmer (réalisateur du mémorable Equilibrium) nous tient en haleine du début à la fin, avec une Angelina Jolie très investie, parfaitement calibrée pour ce personnage dont on ne dira rien pour préserver les nombreuses surprises. A ses côtés, on apprécie aussi la présence du charismatique et imposant Liev Shreiber (Sphere) avec lequel elle forme un tandem attachant.

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Si vous ne savez rien de ce film, je ne saurais trop vous conseiller de ne pas visionner la moindre bande-annonce qui, si elle pourrait vous appâter, vous ôtera dans le même temps la première - et pas des moindres - grosse surprise de l'intrigue.

Le final, très ouvert, nous fait voir le film comme un pilote de série de luxe avec en prime un ultime cliffhanger qui finit de nous convaincre que Salt est décidément l'un des meilleurs films de Angelina Jolie de même qu'une référence dans le genre.

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Pour son prochain rôle, cette femme va jouer la cruelle fée de la Belle au Bois Dormant. Merci, c'est déjà fait !

22 secondes pour Mourir

Si le film est incontestablement une réussite on ne peut vraiment pas en dire autant de l'avant-première qui avait eu lieu au Grand Rex à Paris en août 2010.

Une première pour moi. Très fan de l'actrice à cette époque, je venais d'écrire une nouvelle parodique en son honneur (Angelina Jolie & moi) et par un heureux hasard je découvrais sur le net cet évènement qui avait lieu prochainement. Imaginez donc mon enthousiasme (remplacez Angelina Jolie par une célébrité que vous affectionnez c'est mieux pour l'identification) lorsque je réalisai que j'allais pouvoir rencontrer de près ou de loin mon idole et peut-être lui remettre une copie de mon manuscrit traduit en partie quoique très approximativement (merci quand même Reverso).

N'habitant pas la capitale et y venant rarement, je prépare bien mon voyage afin de profiter au mieux de cette occasion inespérée.

J'arrive assez en avance ce qui me permet de ne pas attendre trop longtemps malgré une queue évidemment très conséquente. Mais ça se retourne un peu contre moi. J'attends facilement trois quarts d'heure sur mon siège du balcon auquel va bientôt se rajouter une bonne heure de retard de la star.

Pas grave, après tout je suis au Grand Rex, quoi, pas le petit ciné de province. Ils doivent mettre le paquet sur l'animation surtout un jour pareil avec une salle aussi grande et aussi bondée, avec le plein de VIP et de journalistes et...écourtons le suspens, on a eu droit en tout et pour tout à la même bande annonce de Salt en boucle et quelques infos très concises pour ne pas nous encourager à quitter la salle. Oui le Grand Rex à Paris c'est ça ! 

Après une attente interminable donc, la belle arrive enfin. Malgré son retard elle prend quand même le temps de répondre à quelques interviews que l'on regarde sur le grand écran avec un sentiment partagé de joie et de grosse frustration. Mais après tout, si c'est le prix à payer pour partager des moments privilégiés, pourquoi pas ?

Elle entre, enfin, on sourit un peu malgré tout car on désespérait de la voir et on commence à respirer de nouveau. Le meilleur va pouvoir commencer, forcément, puisqu'on vient de vivre le pire.

Bah non, en fait. Le pire est à venir. Car le pire n'est jamais décevant (dixit Bernard Tapis dans "Hommes, Femmes mode d'emploi" de Lelouch)

Elle balance trois phrases clichées à mort, comme une machine bien programmée :

- J'aime la France, j'aime Paris (bah heureusement parce que quand t'aimes ni le pays, ni la ville, qu'est-ce que ça doit être le retard ? Une semaine ???)

- On a travaillé très dur sur ce film (j'ose espérer que t'as bossé le film plus que le discours !)

- J'espère que vous l'aimerez (une chance car si on comptait sur toi pour justifier le déplacement, on serait vraiment les rois des cons !!!)

Après cette très éloquente introduction, les lumières s'éteignent et le spectacle commence. Je digère difficilement cette présentation pour le moins expédiée en me disant qu'après tout vu le retard c'est normal et qu'on se rattrapera à la fin du film avec un questions-réponses digne de ce nom, la moindre des choses en somme.

Le film est tellement bien que j'oublie vite ce malencontreux épisode et je me réjouis de nouveau quand les lumières s'allument. On attend tous, un peu fébriles, de voir réapparaître la star prête à répondre à toutes les questions qui nous brûlent les lèvres (pas aussi charnues que les siennes ok !) On attend un peu, beaucoup, passionnément, à la folie...et il ne se passe rien du tout. J'observe atterré les VIP déserter le rez-de-chaussée et c'est alors que je comprends que le merveilleux épilogue qu'on espérait tous avoir n'aura jamais lieu. C'est fini. Le rêve est terminé, il est grand temps de se réveiller.

Je sors de la salle en piteux état, l'esprit embrumé, le corps flageolant. D'habitude on ressent ça quand on est amoureux. J'apprends à mes dépends que ça arrive aussi lorsqu'on vit une grosse désillusion (je vous rassure, j'en ai connu des plus dramatiques !) Je trouve quand même la force de demander des comptes à un employé. Il m'explique qu'elle est partie il y a longtemps. Elle était tellement en retard qu'elle n'a pas pu rester et s'est sauvée rapidement après le début de la projection.

Je viens d'apprendre sur le net (par un spectateur aussi chanceux que moi) que son speech bateau avait durée 22 secondes. Je me sens volé, floué, arnaqué, escroqué, trahi, trompé,... C'est qu'une place de ciné au Grand Rex pour une avant-première + le métro + l'aller-retour Tours- Paris en train = c'est pas donné surtout quand on marche pas sur l'or. Quant à l'espoir...je vous raconte pas ce qu'il m'a coûté, ce serait indécent !

Je vois un spectateur interviewé. Il a pas l'air mécontent. A cette époque je subis encore sans broncher les affres de la vie. Si cela arrivait aujourd'hui je me ruerais sans hésiter sur le micro pour révéler au monde entier cette supercherie :

Un retard d'une heure sans la moindre excuse à la salle remplie + aucune animation pour nous faire patienter (à Tours on a dix fois mieux) + speach bateau de 22 secondes donc + pas d'échanges avec l'actrice puisque à cause du retard et bah on file comme une voleuse en plein film donc double punition pour le public qui lui a été exemplaire = merci bien plus d'avant-première à Paris pour moi et encore moins au Grand Rex autant dire que je ne suis pas près d'y remettre ni les pieds, ni la bourse d'ailleurs ! Quand on a aussi peu d'estime et de respect pour le public (les fans ?) on annonce pas sa venue en fanfare, on reste chez soi, on s'occupe de sa famille, de ses enfants, de son Brad Pitt (au hasard !). Des avant-premières, aux quatre coins du monde, ça doit user, je vais pas dire le contraire, mais bon y a pire comme quotidien et surtout chaque public est unique. Je dirais même plus que chaque personne dans le public est unique. C'est une responsabilité, ça c'est un fait. Car oui les fans sont des êtres humains. Quoi, t'avais oublié, Angie ? Bah pas nous !

Avec le recul évidemment, on est plus philosophe. Car finalement cette expérience m'aura appris une chose : il ne faut rien attendre d'une star aussi populaire, qu'elle s'appelle Angelina Jolie ou Bernadette Michot (au hasard aussi !). Une actrice se doit effectivement de travailler dur sur un film, pour le reste ça ne nous regarde pas, en tout cas, moi, ça ne me regarde plus.

Docteur, je suis guéri ? Merci. Combien je vous dois ? Me dites pas 22 euros ou je gerbe sur votre canapé !



 

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