vendredi, 09 août 2013
Peace from Piano [Musiques]
Ayant l'habitude d'illustrer mes écrits par des musiques, j'ai redécouvert trois partitions au piano dont la beauté mérite amplement un article à part entière afin de mieux les mettre en avant, pour le plaisir des oreilles. Si je savais vraiment jouer du piano, c'est typiquement ce genre de morceaux que je jouerais.
Illustration de mon poème Ta Place dans mes Rêves
Illustration de ma nouvelle Et le Ciel t'aidera
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dimanche, 24 mars 2013
Elle par Lado [Poésies/Prose poétique]
ELLE
Je vais la rejoindre, je vais à sa rencontre. Elle est là.
Ailleurs, elle aurait pu être absente. Mais ici, elle est toujours au rendez-vous.
Elle n'est pas toujours la même. Je la préfère agitée, car ainsi, même dans l'obscurité, je sens sa présence, j'entends sa mélodie, ce scintillement musical qui la caractérise. Je l'aime de jour comme de nuit.
Oh, je ne suis pas la première à lui vouer un tel amour, d'ailleurs le mien est bien modeste et indigne de sa grandeur, je ne lui ai jamais donné de belles preuves d'amour comme ont su lui donner d'autres avant moi (et d'autres après).
Je ne l'ai rencontrée que très tard dans ma vie, c'est ce qui explique ma réserve. Il est assez étrange d'imaginer le nombre d'années que j'ai vécues sans elle alors qu'une fois découverte, je l'ai trouvée indispensable à une vie, à mon équilibre mental.
J'aime sa musique, j'aime sa beauté. Ces mots, bien que justes, sont insuffisants, bien fades, pour décrire la réalité de mon amour et de sa magnificence. Elle a un effet magiquement apaisant sur moi, elle est une compagnie, peut-être plus. Et puis, elle ne me demande rien, enfin je crois. Peut-être ai-je été sourde à ses doléances. Il me semble que je peux me présenter à elle dans n'importe quel état (naturel). Je la voudrais plus accessible, mais il faut la mériter, c'est son seul défaut. En est-ce un ?
Ses vagues s'échouant sur les rochers où on a pris place, sa transparence, j'ai chaque fois envie de la rejoindre, la toucher, m'immerger.
Je projette toujours le même rêve, celui de la parcourir, peut-être seule, d'être en tête à tête, mais je sais qu'alors elle ne sera pas la même, que je serai dépendante d'elle, en danger peut-être...sûrement. Mais je continue de caresser ce rêve, car de là où je rêve, je n'ai pas peur d'elle, je l'aime.
Extrait de Lado L'odyssée d'une âme (journal de ma soeur)
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mercredi, 13 mars 2013
Les Petits Mouchoirs [Cinéma/Critiques]
Après le très réussi et acclamé Ne le dis à Personne, Guillaume Canet revenait devant la caméra avec un film choral sur l'amitié.
Après que l'un de leurs amis ait eu un grave accident de la route, une bande de potes décide malgré tout de partir en vacances comme à l'accoutumée, pour le meilleur et aussi pour le pire...
Au début, avouons-le, le film fait un peu peur. On y voit plusieurs acteurs jouer des personnages qu'on leur a toujours plus ou moins associé. Une facilité qui déçoit de prime abord. Et puis au rythme des conversations, des activités sportives et ludiques, des coups de gueule et des éclats de rire, on se surprend à faire partie de cette joyeuse bande dont les membres sont tous à des degrés divers des écorchés de la vie. Et c'est alors que le film commence à dévoiler toute sa force. Les personnages gagnent progressivement en épaisseur et en complexité cassant l'image initiale (et disons-le simpliste) qu'on pouvait avoir d'eux. Ils en deviennent alors plus humains et attachants et leur conflit intérieur nous émeut fatalement. Car tous, en effet, ont des secrets qu'ils arrivent à garder, bon gré mal gré, quitte à se mentir à eux-mêmes. Ces vacances, qui s'annonçaient dépaysantes, se transforment alors progressivement en confessionnal improvisé. Mais ne vous méprenez pas, le film est une comédie dramatique et à ce titre il réserve aussi des moments extrêmement drôles d'autant qu'on ne les voit pas forcément venir. Et c'est aussi ça la qualité de ces petits mouchoirs, nous surprendre alors qu'on se laisse tranquillement bercer par le quotidien de ses protagonistes et ce qu'on pense savoir d'eux. Avec en prime une réflexion importante sur l'amitié qui, à l'instar de l'amour, doit se prendre au sérieux et être cultivée, faute de quoi elle ne fera qu'élargir les failles de chacun au lieu de les colmater.
En dépit d'une fin un peu larmoyante, mais qui assène une ultime scène bouleversante, Guillaume Canet démontre avec ce troisième long sa capacité à exprimer les sentiments humains dans toute leur ambiguité tout en offrant un divertissement digne de ce nom. On a donc qu'une seule hâte, découvrir son prochain : Blood Ties, son premier film américain avec Clive Owen, Billy Crudup Mila Kunis et Marion Cotillard, remake des Liens du Sang dans lequel il tenait le premier rôle aux côtés de François Cluzet (Ne le dis à personne, Intouchables).
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dimanche, 10 mars 2013
Love at First Sight [Vidéos/Court-Métrages]
Une histoire magnifiquement écrite et interprétée.
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dimanche, 07 février 2010
Le Paradis
Le Paradis
Je veux tout désapprendre.
Tout oublier.
Je veux redevenir un enfant nu vomi par la terre nourricière.
Je veux retrouver mon innocence, mon inexpérience, mon ignorance.
Je veux mourir et renaître de mes cendres.
Etre moi.
Définitivement moi.
Atteindre le bonheur exige énormément de nous.
Je parle de son bonheur personnel.
Pas de celui qui nous est dicté dès notre naissance.
Pas de celui auquel la société nous renvoie continuellement afin de nous garder sous son contrôle.
Je parle de ce bonheur que nous appelons rêve et qui nous échappe par sa simplicité.
Je parle de ce bonheur emmuré en nous qui nous révèle son existence durant ces brefs instants où nous fermons les yeux dans notre plus extrême solitude.
Le Paradis.
Etre libre d’être soi-même.
Le meilleur de soi.
Mille.
Mille enfers pour le Paradis.
C’est ce que j’ai traversé pour le trouver.
Je suis vivant.
Car je suis moi.
Définitivement moi.
Et le seul fait d’exister me remplit de joie.
Dire un mot à la place d’un autre.
Travestir mes pensées, les trahir pour protéger, me protéger.
M’empêcher d’être moi.
Définitivement moi.
J’ai fait cela tant de fois.
Me raccrocher aux silences.
Pour ne pas me mettre à nu.
Plus jamais cela.
Désormais je fais ce que je suis.
Je suis ce que je fais.
Ma vérité.
Lui
Tu n’es pas celle que je vois.
Tu es celle que tu caches en toi et qui désespère de rencontrer celui que je cache en moi.
Elle
Mon cœur a posé ses yeux sur toi.
Mais c’est tout mon être qui boit la vie qu’il y a en toi.
Lui
Nul autre souhait que d’être à tes côtés.
Nul autre désir que le rester.
Elle
Ma vie s’étend.
Ma vie, c’est en toi qu’elle se libère.
Ma vie sait qu’en toi elle s’évade.
De toutes ces palissades que j’ai construites autour d’elle, une seule de tes pensées à mon égard les a toutes fait tomber.
Depuis, elles sont devenues le pont qui nous relie sans cesse.
Lui
Mon inspiration c’est quand je pense à toi.
Mon expiration c’est quand je te vois.
Elle
Je t’écoute m’aimer alors même que tu ne fais que respirer.
Tu te crois seul.
Tu oublies que je suis l’ombre de chacune de tes pensées.
Lui
Plus rien n’est extérieur à toi.
Tout participe à ta beauté.
Comme moi, la Nature retient son souffle en attendant ton prochain geste.
Elle
Tu es un vivant tableau.
Chacun de tes mouvements produit un nouveau chef-d’œuvre.
Lui
Notre amour fait partie intégrante de la Nature et la Nature fait partie intégrante de notre amour.
Plus rien ne les dissocie.
Elle
Quel est donc ce soleil qui marche à mes côtés ?
Qui m’embrase sans jamais me consumer.
Qui m’éclaire sans jamais m’aveugler.
Lui
Chaque seconde est un moment d’éternité.
Chaque instant, un doux moment de vérité.
Ne pas s’en lasser.
S’y abandonner.
Corps et âme.
Elle
Ne jamais s’y habituer.
Que chaque jour soit égal au premier.
Oublier.
Et découvrir le Paradis.
Elle et Lui
Il y a le soleil dans le ciel.
Les étoiles dans la nuit.
Il y a le vent dans les arbres.
Et il y a toi dans mon cœur.
Note : Ce poème m’a été inspiré par le film « Le Nouveau Monde » de Terrence Malick.
T’as aimé…ou pas
T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas
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18:17 | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : poème, poésie, le paradis, le nouveau monde, amour, sentiments, nature