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vendredi, 26 août 2016

The Witcher 3 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Je peux le clamer maintenant haut et fort, The Witcher 3 est le jeu qui m'a donné envie d'avoir une PS4 ! Je voulais commencer par celui-là sur la dernière génération de consoles. Mes moyens ne me le permettant pas, j'ai dû patienter. Maintenant que toutes les conditions sont réunies (merci mon Viking et ma moitié !), me voilà  - plus tardivement que les autres, mais avec le plein de mises à jour - dans la peau de Geralt de Riv, Sorceleur de son état, qui a maintenant bien assis sa réputation parmi la communauté de joueurs du monde entier.

Je n'ai pas joué au premier opus, je n'ai pas dépassé Flotsam dans Assassins of Kings et je n'ai lu aucun livre. J'aime le personnage, mais l'univers m'échappe encore par sa densité et ses intrigues politiques d'envergure (aspect qui ne m'a jamais passionné dans la Fantasy).

J'avoue avoir été séduit de prime abord par les ambitions de CDProjekt Red qui semblait proposer (cf l'aperçu du jeu) un RPG digne de ce nom dans le fond comme dans la forme. Même si Skyrim demeure une référence absolue pour moi, il est évident qu'en terme de Roleplay et de finition, il laisse clairement à désirer.

Après un prologue bien mis en scène qui nous présente les principaux personnages, on découvre la première map ouverte du jeu, le village de Blanchefleur et ses environs. Il faut peu de temps pour réaliser qu'on a affaire à un grand jeu, le RPG qu'on fantasmait depuis longtemps. En effet, The Witcher 3 regroupe à lui-seul toutes les qualités et bonnes idées des open worlds sortis sur la génération précédente : des choix de dialogue et des dilemmes à la Mass Effect, des combats épiques et une interaction poussée avec les éléments et le décor comme dans Dragon's Dogma, un système de switch pour visualiser les différents objectifs de quêtes sur la mini-map comme dans Sleeping Dogs, un background et des personnages approfondis comme dans Dragon Age, de nombreuses activités et une exploration quasi sans limite comme dans Skyrim.

Cela dit, en dehors de l'aspect purement scénaristique, qui n'est par ailleurs pas ma priorité surtout dans un open world, The Witcher 3 déçoit. Un grand RPG, un grand jeu, mais un monde ouvert qui demeure gentiment dans les normes sans les bousculer. Encore une fois la beauté des environnements et la surface appréciable du monde jettent trop de poudre aux yeux. Remarque déjà faite sur GTA V, qui renforce l'amer constat que le monde ouvert peine énormément à se libérer, à se présenter comme autre chose qu'une simple carte postale.

Car dès qu'on s'attache à l'exploration pure et simple, dans The Witcher III on reste aussi sur sa faim, entre des objectifs annexes redondants (nids  de monstres, trésors et camps de bandits), des PNJ qui ne sont là que pour remplir l'espace et des surfaces importantes trop peu exploitées en terme de contenu et de mécaniques de jeu (Novigrad et l'océan), on retombe dans des clichés qui font retomber de suite l'intérêt et l'originalité du titre. 

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Points Positifs :

+ Geralt, charismatique et polyvalent qui compense largement le fait de ne pas pouvoir créer son propre personnage (et c'est un joueur qui adore la création qui vous le dit !)

+ Le dernier tiers du scénario très réussi en terme d'émotions et d'intensité

+ Univers mâture, réaliste et non manichéen

+ Monde vaste, riche, détaillé et vivant

+ Visuellement ça claque (météo et effets de lumière à couper le souffle), textures propres et hyper détaillées (les vêtements et armures), visages réalistes, profondeur de champs impressionnante (pas de flou), végétation dynamique (arbres et herbes sous l'effet du vent et des mouvements de Geralt)

+ Combats dynamiques et intuitifs, à la fois techniques et accessibles avec des finish violemment jouissifs !

+ Le sens du Sorceleur particulièrement bien exploité

+ Excellent équilibre entre combats et investigations (Rocksteady devrait en prendre de la graine pour son prochain Batman et nous permettre enfin d'alterner entre Bruce Wayne et Batman en mode libre)

+ Quêtes secondaires soignées

+ De nombreuses quêtes qui se résolvent sans un seul combat !!!

+ La présence de Ciri (jouable de surcroît même si c'est totalement anecdotique)

+ Une bande-son magistrale (thèmes musicaux, effets sonores - Ah, les craquements en pleine nuit dans la forêt avec le sens du Sorceleur !)

+ De nombreuses options pour personnaliser sa partie (même le choix de la langue) comme on en avait pas vu depuis très longtemps

+ Le Gwynt (un véritable jeu dans le jeu) 

+ Très nombreux intérieurs accessibles sans chargement

+ Les essaims d'oiseaux (ou comment rendre un monde ouvert vivant avec peu !)

+ La plongée, la navigation (et les embarcations destructibles)

+ D'autres chevaux que le nôtre, d'autres cavaliers que nous (mine de rien ça ajoute vachement à la crédibilité et à l'immersion)

+ Les Signes et leurs effets parfois inattendus sur les créatures et l'environnement (essayez le bon sur un cheval sauvage indomptable !)

+ Les cadavres signalés par une croix sur la mini-map (comme dans Red Dead Redemption)

+ Les clins d'oeil au cinéma, notamment celui de Tarantino (Kill Bill, Pulp Fiction) et aux séries TV (Game Of Thrones)

+ Une flopée de DLC gratuits

 

Points Négatifs :

 - Ecritures trop petites et design des messages, notes, livres vraiment pas séduisant. Vu l'importance du texte il eut été quand même logique de proposer à l'instar de Skyrim, un fond type parchemin pour encourager à la lecture et en prime rester dans l'univers médiéval.

- De gros soucis de jouabilité : le saut de Geralt parfois mal dosé, ses glissades incontrôlables sur les pentes, ses chutes souvent mortelles même à faible hauteur, difficulté de fuir un combat car Geralt se met en posture offensive même si on a désactivé l'option pour dégainer automatiquement en présence d'ennemis.

- Des menus d'alchimie et d'artisanat mal pensés (que de temps de perdu à chercher un objet précis)

- Des icônes de marchands imprécises ou qui n'apparaissent qu'à proximité et des lieux emblématiques visités qui ne sont pas indiqués sur la carte en dehors du scénario.

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cliquez ICI pour découvrir tous les lieux du monde

- Les cinématiques des dialogues manquent de dynamisme

- Quelques bugs parfois fâcheux (PNJ invisible dans une quête)

- Certaines quêtes interminables (Errance dans les Ténèbres, Le Petit Bâtard)

- De nombreux PNJ avec lesquels on croit pouvoir avoir une discussion (mais non !)

- Pas vraiment de possibilités de savoir à l'avance si une porte est fermée ou non (le sens du Sorceleur ne l'indique pas toujours contrairement à ce que je pensais, il souligne juste les issues). Quand on explore Novigrad c'est un peu embêtant !

- On ne peut pas épingler plus d'un objet (un système de recherche comme dans Fallout 4 aurait été le bienvenu)

- Une quête principale centrée sur la recherche de Ciri vite redondante (on ne la trouve pas, on rend un service pour obtenir une info qui nous mènera à un endroit où elle n'est plus là, etc...)

- Un enchevêtrement de quêtes associées les unes aux autres dont on ne nous explique pas la logique et dans lesquels on se perd parfois

- Des lags insupportables quand on transfère ou prélève de l'équipement dans sa réserve, on a l'impression de subir un chargement par objet transféré (j'en suis à 6 secondes). De plus pas d'onglet par catégorie d'objets comme pour l'inventaire afin de classer ce qui devient vite une liste interminable.

- Le thème musical de Novigrad (écoeurant à force de l'entendre en boucle), la musique des auberges aurait gagné elle aussi à être plus variée (la même, quelle que soit la région !!!)

- L'ambiance décevante des tavernes, je suis même tombé sur une taverne totalement déserte avec une bande-son qui disait tout le contraire (bug ?) A quand des salles communes bondées où se croiseraient ivrognes, voyageurs, aventuriers de toute race, discutant, jouant, narrant leurs exploits et transmettant leurs connaissances et avec lesquels on pourrait vraiment interagir ?

 - En dehors de celle des Ecoles, exceptées quelques-unes, les armures sont très moches, de véritables tenues de pécores en tissu carrément plus laides que la tenue de Sorceleur de base et plus puissantes que certaines dotées de pièces de métal !

- L'exploration marine trop peu exploitée. Pas de rencontre en dehors des sirènes et d'intérêt autre que des trésors engloutis et ce n'est pas quelques baleines - bugguées de surcroît - qui changent la donne. J'imaginais quand même plus de possibilités comme rencontrer des navires marchands, pirates, monstres marins d'envergure (serpent de mer, kraken). On se souvient de Two Words II qui proposait également de naviguer librement, mais il est un fait qu'entre les deux jeux le temps a passé, le budget a augmenté, mais l'intérêt très peu en comparaison. Une déception.

- Les limites des maps vraiment mal pensées (quasiment à côté de certains points d'intérêt de sorte qu'on sort vite de la map sans s'en rendre compte, parfois même pendant un combat, des zones intéressantes et à priori jouables vues d'en haut, mais non). Demi-tour automatique arrivé à la limite jouable de la map prétexté par la présence de dragons (bon j'avoue c'est quand même mieux que les murs invisibles !)

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L'Armure de l'Ours (basique) qui m'a motivé à atteindre le niveau 20 

En Lien

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Blood and Wine

 

 

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jeudi, 25 août 2016

The Saboteur [Jeux Vidéo/Critiques]

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Créateur de la série Mercenaries (2 épisodes sortis) et des Starwars Battlefront (2 épisodes également), le studio Pandemic a sorti The Saboteur comme son ultime production puisqu'il a fermé ses portes peu de temps avant le lancement du jeu. Très regrettable étant donné qu'il promettait beaucoup sur son avenir. Car s'il est loin d'être parfait, The Saboteur a véritablement offert un gros rafraichissement à la précédente génération de consoles et même encore aujourd'hui, on peut apprécier le travail fourni dont l'originalité demeure intacte.

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Oui, on peut escalader la Tour Eiffel !!!

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Jason Statham, ici dans Expandables 3, a vraiment hérité du look de Sean Devlin

+ Sean Devlin, le héros et son cynisme à toute épreuve (doublé en vf par Boris Rehlinger, le doubleur attitré de Jason Statham, ça le fait grave !)

+ La seconde guerre mondiale autrement que dans un FPS (ça change)

+ Un scénario tour à tour dramatique et délirant

+ Un concept percutant et novateur : la progression dans les missions intimement mêlée au design (monde en noir en blanc qui se colorise progressivement au fur et à mesure qu'on libère Paris du règne nazi) avec quelques couleurs qui claquent, comme le rouge, façon Sin City

+ Un gameplay très riche

+ 3 caméras pour le pilotage dont une plutôt immersive (certains jeux de course n'en ont pas proposé autant)

+ Sean est un héros réaliste (des fois) : il ne peut porter que deux armes à feu en même temps (mais pas mal d'explosifs pour compenser)

+ La ville de Paris (enfin, une version de Paris et de la France)

+ La BO (qui contient autant de bons morceaux que d'anachronismes)

+ La pluie (beaucoup mieux faite que dans Watch Dogs sorti 5 ans plus tard !!!)

+ Une grande map variée entre zone urbaine et rurale

+ Les messages apportés spontanément par les résistants

+ La présence des zeppelins (et la possibilité de les détruire)

+ Les nombreux véhicules du jeu à collectionner (voitures civiles, bolides de course, blindés)

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- L'escalade pour le moins laborieuse

- La distance d'affichage (l'horizon pique bien les yeux !)

- Des soucis de jouabilité et de caméra

- Bugs d'affichage (éléments flottants au-dessus du sol)

- Couleur aléatoire des véhicules dans les garages

- Les symboles nazis relookés par la censure

 

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Les Fausses Brèves [Humour]

Les Fausses Brèves

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En reprenant le principe des Brèves de Comptoir de Jean-Marie Gouriot qui a immortalisé - via plusieurs ouvrages - de véritables conversations dans de nombreux bistrots de France, tour à tour pertinentes, absurdes, parfois émouvantes voire poétiques et souvent franchement drôles, voici une compil' de mon cru :

 

- T'as l'air crevé ?

- Ouais. J'ai la moitié du cerveau qui roupille et l'autre qui la regarde.

 

- Les polos Lacoste ils ont un crocodile comme symbole. Les K-Way, ils devraient avoir un canard;c'est imperméable, un canard.

 

- Quand j'écoute de la musique des fois c'est comme si je regardais la télé. Je me fais chier.

 

- Les anniversaires ça sert à rien d'autre qu'à nous rappeler qu'on vieillit.

- Je suis pas d'accord. Ca sert surtout à nous montrer qu'on est pas encore morts.

 

- Les mecs qui font du sport ils me fatiguent !

 

- On dit que l'alcool ça conserve.

- Alors si t'es con, vaut mieux que t'arrête de boire !

 

- Dans le futur on aura plus besoin de boire. On se réveillera bourré.

 

- Tout le monde veut être riche et célèbre.

- C'est faux, moi je veux pas.

- T'as raison, moi non plus.

 

- Le gars qui a dit que la terre était ronde, on l'a zigouillé.

- Et le mec qui a dit qu'elle était plate ?

- Je sais pas.

- Ouais, comme quoi, il vaut mieux dire des conneries !

 

Un jour on pourra tous aller dans l'espace.

- Mais y a rien à faire dans l'espace. En plus il fait nuit tout le temps.

- Bah, on ira juste pour dormir.

- Ouais, ils construiront que des hôtels.

- Mais ce sera des hôtels de luxe vu que dans l'espace y a un paquet d'étoiles !

 

- Un mec qui est fou, est-ce qu'il le sait ?

- Et un mec qui est con ?

- bah, oui, il est pas fou !

 

- Les animaux, ils sont plus intelligents que nous. Ils ont arrêté d'évoluer pour plus faire de conneries.

 

- A la radio, il y a plus de pubs qu'à la télé.

- Oui, mais il y a moins d'images.

 

- Si le soleil se lève à l'Est et se couche à l'Ouest, au Nord et au Sud, il fait quoi ?

 

- T'as déjà été dans une manif, toi ?

- Genre une grève ?

- Ouais.

- Bah une fois j'étais tellement crevé que j'ai dormi toute la journée. Du coup j'ai pas bu un seul verre. Ca compte ?

 

- On dit des années-lumière. Je comprends pas. Je croyais que la lumière mettait une seconde pour se déplacer !

 

- Le mec qui a inventé l'heure, il devait vraiment se faire chier.

 

- Y a des radars pour les voitures, pourquoi ils en mettent pas pour les avions ?

- Mais y en a dans le ciel.

- Ah bon ?

- Bah ouais. S'ils vont trop vite, les avions ils se mangent le mur du son !

 

- Je comprends rien à l'informatique.

- C'est pas compliqué. C'est juste une histoire de uns et de zéros.

- Y a aucune lettre ?

- Non.

- Alors pourquoi c'est toujours écrit en anglais ?

 

- A la préhistoire, comment ils faisaient pour communiquer entre pays ?

- Ils parlaient pas, comme ça ils disaient pas de conneries. A ton avis, pourquoi ils ont pas eu de deuxième guerre mondiale ?

 

- Je trouve qu'on se pose trop de questions.

- Pourquoi tu dis ça ?

- Tu vois !

 

A suivre...

 

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vendredi, 19 août 2016

Assassin's Creed Unity [Jeux Vidéo /Critiques]

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La Révolution du monde ouvert ?

Pas vraiment pour répondre directement à la question, la faute à une ville certes magistralement restituée grâce aux performances des nouvelles consoles, mais hélas beaucoup trop homogène pour conserver l'intérêt sur le long terme et comme d'habitude la qualité visuelle impacte grandement la diversité du contenu. AC Unity marque même une régression dans les possibilités offertes que ne peut masquer la personnalisation poussée du héros : les interactions avec la ville et celles avec les citoyens se réduisent à peau de chagrin. Il m'a suffit de rejouer cinq minutes à AC III pour prendre plus de plaisir qu'en une heure sur Unity.

Le scénario, lui, n'est qu'une énième grosse carotte pour encourager le joueur à accéder à tout l'équipement affiché. Hormis les premiers pas qui servent de tutoriel et qui diversifie l'action et les objectifs, on est un assassin et on passera son temps à...assassiner, encore et encore ou à se faire assassiner !

La séquence 7 intensifie le scénario, apportant un regard très pertinent sur la lutte Assassins/Templiers, mais également de la variété au niveau du gameplay et des objectifs, comme une enquête avec une piste à suivre qui préfigure ce qu'on trouvera dans The Witcher 3.  Il est toujours difficile de proposer de la variété sur le long terme, mais dans ce cas, pourquoi ne pas écourter le scénario, à l'image de l'épisode Rogue.

Les quêtes secondaires ? D'un intérêt très variable, tantôt se résumant à un jeu de massacre interminable, tantôt bien écrite et/ou découpée en plusieurs phases dont la durée et la difficulté pourront surprendre le joueur qui s'attendait à une simple formalité. Mais de par leur mise en scène et leur connexion directe avec la Révolution, certaines de ces missions annexes se révèlent au final plus passionnantes que le scénario, nous faisant côtoyer d''autres héros et héroïnes de cette époque charnière de notre Histoire, laquelle sinon ne fait figure que de toile de fond.

L'exploration ? Ramasser des cocardes et ouvrir des coffres dont la plupart ne pourront pas être ouverts si on avance pas dans le scénario.

Autrement dit, on tourne en rond. Au vu de ce que je vois et de ce que je sais, la nouvelle génération n'a donc rien appris. Elle continue de nous faire miroiter des changements qu'on ne voit jamais, qu'on continue à fantasmer. Les éditeurs jouant le jeu du gouvernement. Bah oui même le divertissement fait la politique de l'illusion pour masse. Tout fout le camp !

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Elise a tellement plus aux joueurs qu'une pétition est même née pour renommer le jeu Assassin's Creed Elise. Bon en même temps y a des pétitions pour tout et n'importe quoi maintenant, surtout dans le jeu vidéo !

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En voulant singer un grandiose RPG, Unity se prend les pieds dans le tapis car bien sûr il ne fait qu'amorcer cette ambition et les sempiternels défauts de sa série annihilent le plaisir naissant du joueur. Du coup rien n'est vraiment plaisant car un défaut ou une limite détruit chaque bonne idée qui nous saute aux yeux. Ubisoft tente de s'affranchir de la rigidité de son gameplay conditionné par le fait de rejouer le passé réaliste d'un personnage, mais cherche en même temps à conserver un cadre pour qu'on identifie toujours les codes de la saga. Les deux principes en se combinant donnent naissance à un jeu bâtard qui souffre de faire du surplace alors que tout est fait pour qu'il prenne son envol. En voulant à tout prix faire fructifier sa licence, pérenniser un nom populaire, Ubisoft se prive de nous offrir un jeu dantesque, révolutionnaire.

L'éditeur promet plus de liberté dans la progression avec son Watch Dogs 2. On attendra les retours pour en juger. En tout cas, il ne serait que justice que celui qui a rendu les mondes ouverts aussi ennuyeux contribuent à redorer leur blason.

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Unity introduit le jeu en coopération

 

Points négatifs :

- Des animations approximatives

- On ne peut pas déplacer les corps

- Pas de cycle jour/nuit automatique

- Perso toujours foufou dans ses déplacements

- La texture des cheveux pas très convaincante

- Aucun cheval (même pas dans la zone rurale)

- Manque de sensations (pas de vibrations)

- On ne peut pas porter une arme à une main et un fusil

- Une IA aux yeux de lynx (vous repère accroupi dans la foule !!!)

- Bug de sauvegarde infinie qui nous oblige à mourir pour le supprimer

- Le ventilo de la console qui turbine à mort quand on entre dans les menus

- Missions dynamiques fréquentes, mais ultra répétitives (tuer, mettre à terre)

- Le  lancer de bourse en tant que compétence laquelle doit se recharger de surcroît

- Les checkpoints mal placés (on rate l'évasion après l'assassinat, on doit refaire l'assassinat, du jamais vu !) ou carrément inexistants (des phases d'assassinats, on en rate une , il faut refaire les précédentes).

- On ne peut pas enlever le pistolet une fois acquis, ce qui aurait pu permettre de ne pas avoir le bug de collision avec l'arme équipée dans le dos

- On ne peut pas créer ses tenues et les enregistrer comme dans Saints Row 2 ce qui aurait pu constituer des raccourcis très pratiques selon nos préférences et/ou besoins

- Scénario laborieux dont on se désintéresse très vite étant donné que les missions se ressemblent et qu'il fait régulièrement écho à celui d'AC II. Cela change vers la moitié du jeu, mais c'est un peu tard quand même.

- Trouver 100 cocardes pour débloquer la couleur noire des tenues et des combinaisons de teintes pas de très bon goût, on aurait préféré les définir soi-même entièrement.

 

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 Points négatifs/positifs :

-/+ Laisse entrevoir ce qu'un AC médiéval aurait pu donner et ce qu'Ubisoft pourrait faire s'il produisait un véritable RPG au lieu de flirter constamment avec le genre. Le début d'Unity m'a fait à ce titre très forte impression et j'aurais vraiment aimé continuer l'aventure à cette époque (Ubi, si tu me lis !)

-/+ De nombreux éléments de tenues qu'on a envie de choisir avant tout pour l'esthétisme, mais qui de ce fait n'offrent pas forcément les avantages requis pour la difficulté des missions.

-/+ Elise qu'on regrette de ne pouvoir incarner tant elle est réussie à tous points de vue

 

http://image.noelshack.com/fichiers/2014/47/1416399056-assassin-s-creed-r-unity2014-11-19-13-10-26.jpg

 

Points Positifs :

+ La furtivité libre (enfin !!!)

+ Un feeling de RPG (parfois)

+ La personnalisation d'Arno

+ Le système des opportunités

+ Les époques visitées via les failles

+ La gamme de mouvements d'Arno

+ Des personnages visuellement réussis

+ Régénération de vie manuelle (le retour !!!)

+ Transitions invisibles entre cinématique et jeu

+ Le nouveau gameplay du parkour, bien pensé

+ Paris entièrement accessible après quelques missions

+ Missions secondaires accessibles sans aucun chargement

+ Un raccourci pour supprimer l'ATH (restez appuyé sur joystick droit)

+ Les nombreux intérieurs accessibles sans aucun chargement (bâtiments, souterrains)

+ La foule, très dense, qui dynamise la ville et réagit spontanément à notre présence et à nos actions. Le joueur contemplatif se délectera des nombreuses animations et dialogues des PNJ.

+ Les meurtres à résoudre et les énigmes de Nostradamus qui exploitent d'une manière à la fois logique et originale la vision d'aigle et les aptitudes des Assassins, permettant également de donner un autre intérêt à l'exploration et de diversifier le gameplay qui se résume bien trop souvent à un jeu de massacres. 

+ La reconstitution de Paris avec ses bâtiments emblématiques impressionnants de réalisme, des textures et des décors intérieurs photoréalistes et une gestion de la lumière hallucinante

+ Le DLC gratuit Dead Kings qui débloque une nouvelle région, la Franciade, ainsi que de nouveaux équipements. L'exploration de tunnels à la lanterne et la possibilité de grimper (ou pas) sur un moulin rappelleront des souvenirs aux joueurs de AC III . On apprécie la présence d'un nouveau type d'ennemis (les pillards) et un gameplay un brin enrichi (la gestion de l'huile pour la lampe).

+ Une IA qui combat parfois de manière très réaliste (enchaînement de coups, attaques au sol, esquive, parade)

+ Les armes d'Hast (c'est si rare dans un jeu console, pas vues aussi bien représentées depuis Two Worlds)

+ Les flashbacks obtenus grâce aux assassinats des cibles majeures (les mises à mort n'avaient jamais été réinventées depuis l'ère d'Ezio)

 

Un gros merci à ma moitié pour m'avoir offert le jeu !!!

 

En Lien :

Jouer RP à Assassin's Creed

Ubisoft : du Prestige au Préjudice

Ma Version de Assassin's Creed Syndicate

Jouer RP à Assassin's Creed  part 2 : Eden War

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Assassin's Creed III

Assassin's Creed IV : Black Flag 

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jeudi, 11 août 2016

Mort ou Vif [Cinéma/Critiques]

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Entre sa trilogie Evil Dead et sa trilogie Spiderman, Sam Raimi (Jusqu'en Enfer) s'essayait à divers genres. Bien lui en a pris !

Avec Mort ou Vif, le cinéaste met de côté le fantastique délirant, sans pour autant renier ses origines, pour nous offrir un western dans la plus pure tradition.

Résultat : malgré un contexte à priori très limité (un tournoi de duels), le film renouvelle constamment l'intérêt grâce à une mise en scène inventive à souhait, quelques coups de théâtre bien placés et surtout des personnages superbement croqués. A commencer par la tête d'affiche, Sharon Stone (Sphere, Basic Instinct, Basic Instinct 2), qui elle aussi en s'essayant à un nouveau genre dans sa filmo réussit un coup de maître.

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 Qu'elle ait l'allure nonchalante et le cigarillo au coin des lèvres façon Eastwood...

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...le regard enfiévré d'une pistolero sans foi ni loi...

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ou bien l'élégance de son sobriquet (Lady), Sharon Stone fait mouche à tous les coups !

Tour à tour, farouche et vulnérable, Lady (de son vrai nom Helen) rejoint le panthéon de ces héroïnes iconiques dont on aime découvrir les différentes facettes et voir évoluer au gré des embûches mises sur leur route. Forte et fragile, son combat (en tant que femme aussi bien qu'en tant qu'individu) passionne de bout en bout et ses interactions avec les autres personnages ne font que sublimer ses différentes nuances de caractère. Torturée par son passé, assoiffée de vengeance  et de justice, elle évolue dans un monde d'hommes, une jungle impitoyable qui l'oblige à s'endurcir, mais ne peut lui faire oublier totalement ce qu'elle est : un être qui se cherche, sensible à ses émotions et désireuse de se libérer d'un poids qu'elle n'a pas choisi.

Les interactions c'est une autre qualité majeure de Mort ou Vif, car chaque personnage, bien que stéréotypé, nourrit en permanence l'intrigue. Le casting n'y est évidemment pas pour rien et nous offre des numéros d'acteurs mémorables entre quelques guests délectables (Lance Henriksen dans le rôle d'un pistolero qui se la raconte), des vétérans parfaits dans leur registre de prédilection :

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Gene Hackman joue les salauds tellement bien qu'on lui pardonne de le faire si souvent. Et de jeunes comédiens qui annoncent déjà leur futur sacre international :

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Russel Crowe dont le karma est sans cesse questionné par son passé et sa volonté de le dépasser... La ville ne s'appelle sans doute pas Redemption pour rien !

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Et Leonardo Dicaprio (Inception, Django Unchained, Les Noces Rebelles, The Revenant) qui n'aura de cesse de prouver à son père qu'il est lui aussi un as de la gâchette et donc un véritable homme de l'Ouest !

Niveau mise en scène, donc, on a droit à du lourd, une maîtrise absolue, à la fois spectaculaire et stylisée. Ralentis, plans rapprochés, montage saccadé et plans sur fond noir (esthétique qu'on aura plaisir à retrouver dans le Lucky Luke avec Jean Dujardin), Raimi utilise toutes les cordes de son arc pour nous offrir un divertissement dynamique, tendu, émouvant et surprenant qui sous sa légèreté apparente, dévoile des trésors de subtilité et de profondeur ! Il parvient à restituer les codes tout en y apportant sa griffe reconnaissable, réinventant le genre et faisant donc de Mort ou Vif un must à (re)découvrir d'urgence qu'on soit amateur ou non de westerns !

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samedi, 06 août 2016

Dolores Claiborne : Crawling in my skin [Cinéma/Vidéos]

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Je suis heureux de partager la diffusion d'un hommage particulièrement réussi (de surcroît le seul et unique sur Youtube actuellement) sur le film Dolores Claiborne, adaptation du roman de Stephen King avec une Kathy Bates (Le Récidiviste, Les Noces Rebelles) bouleversante dans le rôle-titre.

Alternant passé et présent, douleur et espoir de réconciliation (avec les proches, avec la vie elle-même), ce montage très inspiré est un véritable prolongement de l'oeuvre dans l'émotion qu'il suscite. Mais soyez prévenus, Spoils majeurs en vue !

 

 

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j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air