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mercredi, 27 avril 2016

Le Livre de la Jungle [Cinéma/Critiques]

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L'actualité cinématographique est plutôt intéressante. Alors que Captain America et Iron Man s'opposent dans Civil War, Jon Favreau (réalisateur de Iron Man et Iron Man 2) nous livre une version live du Livre de la Jungle. 

Après avoir pris ses distances avec Marvel et par extension Disney, le temps notamment de livrer un film plus personnel, Jon Favreau (Cowboys et Envahisseurs) est revenu avec un projet pour le moins ambitieux. Faire revivre un classique de Disney avec les moyens technologiques d'aujourd'hui.

Rapidement on s'aperçoit que le résultat est à la hauteur des espoirs. Visuellement c'est magnifique. A commencer par les animaux quels qu'ils soient. Le réalisateur est parvenu à trouver le parfait équilibre entre leur représentation réaliste et leur personnification au moyen de la parole. L'animation des bouches est visible tout en étant suffisamment discrète, servie par un doublage de qualité qui a regroupé des comédiens de renom que ce soit aux USA ou en France, ces derniers étant justement nommés dès la fin du générique, ce qui rappelle que pour les films plus traditionnels ce n'est pas encore le cas malgré le travail conséquent effectué par ces artistes de talent. (J'ai beau voir une majorité de films en VO, je suis toujours extrêmement admiratif et respectueux de leur investissement et sur certains films la VF a ma préférence).

La jungle et les différents panoramas sont également pour beaucoup dans l'appréciation du film. Le scénario, quant à lui, tient la route, entre hommages au classique de Disney, fidélité à l'oeuvre de Kipling et libertés pour personnaliser cette nouvelle version.

Après Maléfique, Disney continue de démontrer son savoir-faire entre respect de son propre catalogue et une certaine audace pour se réinventer et s'attirer les grâces d'un nouveau public. Vu le nombre d'entrées un peu partout, le pari est largement gagné. Avec en prime la chanson de Baloo toujours aussi entraînante et l'envie de (re)plonger dans le roman de Kipling et les précédentes adaptations.

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Le jeune acteur Neel Sethi qui campe Mowgli a beaucoup de mérite : il est le seul être de chair dans le film et les séquences physiques sont nombreuses. Quant à Baloo, il a le privilège d'avoir la voix de Bill Murray en VO et de Lambert Wilson en VF.

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Ben Kingsley (le Mandarin de Iron Man 3) donne voix à Bagheera. C'est Bernard Gabay, le doubleur attitré de Robert Downey Jr, qui double la panthère en VF. Décidément l'ombre d'Iron Man et de Marvel est partout présente.

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Idris Elba (Heimdall dans Thor) est Shere Khan.

Les acteurs du Livre de la Jungle et leurs personnages...

Lupita Nyong'o est la voix de Raksha, la mère adoptive de Mowgli. En VF, c'est Cécile de France qui lui prête sa voix.

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L'hypnotique Kaa revient cette fois avec la voix de rien moins que Scarlett Johansson (Lucy), dont on avait déjà pu largement apprécier le timbre dans Her. John Favreau et l'actrice avaient déjà collaboré sur Iron Man 2. Le serpent n'est présent que lors d'une courte séquence, heureusement il joue un rôle capital dans la connaissance que Mowgli aura sur son passé de petit d'homme. En français c'est la comédienne Leïla Bekhti qui double le ssserpent.

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Christopher Walken est la voix du Roi Louie (ô combien plus imposant et nettement moins dansant dans cette version). On appréciera davantage sa performance, la voix d'Eddy Mitchell étant trop familière aux spectateurs francophiles pour ne pas éclipser le personnage simiesque. Dans les deux cas la séquence chantée n'est pas satisfaisante - surtout comparée à l'originale en anglais de Disney : Christopher Walken parle plus qu'il ne chante et si Eddy Mitchell a davantage le swing, sa voix trop forte n'est pas équilibrée avec la musique qui l'accompagne. Dans cette inteview du réalisateur et de trois doubleurs VF, on peut entendre une autre VF du Rois Louie par Berbard Tiphaine, le doubleur attitré de Christopher Walken (et aussi de James Caan et Chuck Norris).

 

 

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vendredi, 22 avril 2016

Journée de la Terre 2016 [Photos]

Je profite de la Journée de la Terre pour publier quelques-unes de mes premières photos de ce printemps 2016

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jeudi, 21 avril 2016

Toy Story 3 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Saints Row 2 sans les flingues !

(quoique...)

Les films adaptés en jeux vidéo c'est un sujet particulièrement devenu sensible au fil des ans. Trop souvent opportunistes, faites simplement pour engranger un maximum d'argent à peu de frais, ces adaptations ont régulièrement plombé la qualité et l'intérêt du média.

Heureusement, certaines ont fait exception. Je pense à X-Men Origins : Wolverine (bien plus intéressante que le film lui-même) et Captain America (les Comics étant une véritable manne comme on le sait).

Aujourd'hui nous allons nous intéresser au cas de Toy Story 3 qui a surpris énormément par l'investissement des développeurs, créant non seulement un véritable jeu à part entière, mais l'imposant en modèle dans un genre pourtant de plus en plus exploité : le bac à sable ou sandbox.

Toy Story 3 se divise en deux segments. D'un côté Le Plateau de jeu : un parcours de plusieurs niveaux dans lesquels on visitera des univers différents, certains ô combien familiers pour le fan de la série. Tantôt linéaire, tantôt sous forme de petite zone ouverte, ils offrent la possibilité d'apprivoiser le gameplay (au demeurant très accessible) et de récolter divers items plus ou moins cachés.

Mais alors qu'on s'attend à faire chaque niveau les doigts dans le nez (PEGI 7 oblige) on se surprend à rencontrer une difficulté parfois ardue qui demandera une grande précision comme sur la planète de Zurg ou La Maison de Bonnie qui atteint des sommets dans le genre parcours du combattant et progrès par l'échec.

Première satisfaction : c'est très joli. Bien sûr l'univers du jouet est plus facile à représenter en terme de graphismes, mais quand bien même on note un réel soin au niveau des textures et de la représentation des personnages et des décors. C'est propre, très agréable à l'oeil et ça bouge bien, excepté lorsqu'on pilote un véhicule. A ce moment la maniabilité devient rigide et la caméra étant trop lente à tourner, on aura parfois grand mal à s'orienter convenablement surtout quand on nous demande des objectifs précis.

Deuxième satisfaction et pas des moindres, le jeu est très fidèle aux films non seulement du point de vue du design, mais ça on s'y attendait un peu, mais aussi et surtout grâce aux voix françaises des personnages, principaux comme secondaires, qu'on retrouve avec un plaisir indicible d'autant qu'elles sont absolument toutes au rendez-vous !!!

Deuxième segment, celui-là incontestablement plus consistant : le Coffre à Jouets, le bac à sable proprement dit qui n'a, il faut bien le dire, jamais aussi bien mérité son nom. En l'espace de quelques instants on redevient un enfant, s'amusant à explorer, à dénicher des trésors, à personnaliser les citoyens et les bâtiments, imaginer, tester tout un tas d'activités et d'actions spontanées. Et le fait de pouvoir le faire à deux sur le même écran décuple évidemment l'intérêt d'expérimenter toutes les possibilités ludiques du titre. Dommage que les développeurs n'aient pas pensé à intégrer une option permettant de repérer facilement l'autre joueur et que certains menus envahissent les deux écrans alors qu'ils ne concernent qu'un seul joueur (choix des missions). Il faut aussi signaler des bugs réguliers en coopération (menu des items indisponible, personnage qui n'avance plus).

Même si le jeu regorge d'informations, le nombre très important de missions secondaires et l'aspect très vivant de l'univers vous fera oublier ou vous fera passer à côté de détails majeurs comme le fait que les balles ne servent pas qu'à être balancées, elles peuvent être converties en pièces d'or en restant appuyé sur X une fois en main.

Certaines missions exigeront beaucoup de conditions (les photos) et une bonne compréhension de l'intitulé (pas toujours clair).

On a le plaisir de voir le jeu se développer littéralement sous nos yeux de manière permanente car chaque action, chaque mission accomplie entraîne une conséquence sur le monde ou plutôt les mondes, puisque le coffre à jouets en compte plusieurs, que vous débloquerez au gré de votre progression, reliés entre eux par un système de tunnels et de puits.

Autant on jubile de pouvoir incarner les principaux héros de la série, autant on déchante lorsqu'on découvre que Buzz l'Eclair est incapable de voler dans le mode Coffre à Jouets dans les environnements qui justement s'y prêteraient complètement.  Parce qu'on aurait passé notre temps à faire ça ? Possible encore que on se lasse de tout et que c'est justement pour ça que Toy Story 3 est un bon jeu. Il permet sans cesse de renouveler l'intérêt, sans qu'on s'en rende compte, un peu comme si vous aviez combiné vos Legos, vos Playmobiles et vos circuits de voitures.

D'autres adaptations :

James Cameron's Avatar : The Game

Captain America : Super Soldat

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord

Wanted : Les Armes du Destin

 

 

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lundi, 18 avril 2016

Hardcore Henry [Cinéma/Critiques]

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Un film dont on est le héros ?

Comme beaucoup d'ovnis, de projets novateurs, Hardcore Henry est né sur le net de la passion d'amateurs, de geeks, de fans de cinoche et de jeux vidéo.

Sauf que cette fois, le pari (venu de Russie) est allé tellement loin qu'il est parvenu à franchir la sphère internet et à inonder les salles du monde entier.

Le concept : un film d'action fou furieux entièrement filmé en vue subjective, mis en scène à la manière d'un FPS, sorte de mix déjanté de Call Of Duty et Mirror's Edge.

Sur le papier, ça fait rêver, le trailer lui a achevé de convaincre que c'était une expérience à voir absolument sur grand écran.

Etant donné que ce principe de mise  en scène n'est pas nouveau, mais qu'il m'a conquis plus d'une fois (Projet Blair Witch, Cloverfield), j'étais convaincu du potentiel et même de la réussite. Avec quand même une appréhension : le concept n'allait-il pas s'essouffler, se répéter jusqu'à l'overdose sur une durée d'une heure et demie ?

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Sharlto Copley (Maléfique, District 9) s'est fait plaisir : il incarne une multitude de personnages tous plus délirants les uns que les autres qui vont se succéder pour servir de guides à Henry. Est-ce que ça sauve le film ? Hélas, non ! L'espace est maladroitement exploité. Malgré des déplacements incessants, on a l'impression que le héros tourne en rond, rencontrant sans cesse les mêmes personnages. Le film est produit par Timur bekmambetov (Wanted) qui avait lui-même mis le cinéma russe sur un pied d'égalité avec Hollywood avec son étonnant Nightwatch, mais qui s'est bien compromis depuis notamment avec un écoeurant Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires.

Le premier quart d'heure - l'équivalent d'un tuto de jeu vidéo -  fonctionne à merveille, c'est immersif, c'est rapide, inventif, surprenant, varié, fun, bref, tous les ingrédients sont là pour que ça fonctionne.

Las. Je ne sais pas si c'est d'avoir mangé juste avant la projection, mais passé ce délai, j'ai commencé à avoir la nausée et à trouver que ça commençait à être du grand n'importe quoi, mais dans le mauvais sens du terme. Ca bouge trop trop vite, dans tous les sens, la fluidité, la lisibilité disparaissent au profit d'un chaos cacophonique. C'est gore gratuitement, on déballe quelques nichons pour justifier le prix du billet et le -16 ans et on réalise alors que même si à la base l'histoire ne rimait pas à grand-chose, n'était peut-être qu'un prétexte, une heure et demie d'adrénaline subjective aussi basiquement absorbée tue l'idée dans l'oeuf.

Si j'avais su, je me serais contenté de la bande-annonce...

ou de ce court qui représentait un galop d'essai. Si on excepte la durée qui facilite forcément l'assimilation du procédé, on se rend compte que l'action est incontestablement plus variée et lisible que dans Hardcore Henry (les voyages rapides aléatoires auraient dû être repris, c'était une excellente idée pour renouveler l'action. D'ailleurs ça m'a rappelé le principe de l'une de mes nouvelles : The Map). Et le fait que la vidéo soit illustrée par une bande-son énergique passe beaucoup mieux dans ces conditions pour compenser le silence du héros.

Force m'est pourtant de reconnaître que techniquement c'est bluffant, époustouflant, la chorégraphie a dû nécessiter un boulot monstre. Mais au final pourquoi, si la narration échoue, si l'action tonitruante n'est pas cimentée par des enjeux plus solides qu'un décalque de GTA V sur dernière génération ?

Je regrette presque qu'il n'y ait pas eu quelques QTE pour pouvoir vraiment me sentir immergé. Car l'autre vrai problème, c'est Henry, le héros, qui est censé ne faire qu'un avec le spectateur visiblement. Il ne sait pas ce qui lui arrive, il ne parle pas, les protagonistes s'adressent à lui, mais seulement ça ne suffit pas à nous faire ressentir ce qu'il vit. Il aurait fallu pour cela avoir accès à ses pensées peut-être, ou à une forme plus originale et subtile d'interaction avec le spectateur. En l'état, je n'ai pas pu aller jusqu'à la moitié du film. J'ai subi très tôt, trop tôt l'overdose. Je lis déjà partout que Hardcore Henry va faire des petits. Soit, espérons que le meilleur soit à venir alors, car j'ai eu l'impression d'assister au pire. Je ne pensais pourtant pas être trop vieux pour ces conneries, bien au contraire...

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C'est Kathryn Bigelow avec Strange Days qui avait magistralement initié ce procédé en caméra subjective avec une intro inédite où l'action était vue à travers les yeux d'un gangster au cours d'une intense course-poursuite. Et l'histoire même du film justifiait de surcroît totalement cette manière de filmer et de voir.

 En Lien

Festival Mauvais Genre 2016

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dimanche, 17 avril 2016

Into the Wild [Cinéma/Critiques]

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Fraîchement diplômé, Christopher McCandless a tout pour lui : des parents attentionnés, une soeur complice, la jeunesse et la promesse d'un bel avenir. Sauf que ce confort et cette sécurité que plus d'un lui envierait, Chris les perçoit comme des cadeaux empoisonnés, des chaînes qui le maintiendraient hors de portée de sa véritable destinée. Convaincu qu'il a mieux à faire de sa vie, il décide alors sans mot dire de tout laisser derrière lui et de partir très loin, en Alaska, pour connaître le frisson de la véritable liberté et aller à la rencontre de lui-même.

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Jena Malone (Sucker Punch) campe la soeur de Chris, amie fidèle, véritable interprète de sa croisade et de sa vérité. Emile Hirsch, jusque-là inconnu, incarne magistralement Chris, son interprétation renvoyant à celle de Leonardo Dicaprio dans des films intenses tels que La Plage ou The Revenant avec lesquels Into The Wild possède une parenté certaine.

Avec Crossing Guard, Sean Penn avait déjà su de bien belle manière sonder l'âme humaine dans sa part d'ombre et de lumière. Avec Into The Wild, il met en scène un parcours initiatique hors du commun qui nous éblouit à jamais. 

Plus qu'une ode à la liberté, au voyage et à la découverte, ce chef-d'oeuvre nous convie à nous poser les vraies questions, à regarder en chacun de nous, à faire le point sur ce que sont nos véritables priorités. Pas simple, Chris lui-même n'étant pas à un paradoxe près.

Chris scande qu'être avec les gens, ce n'est pas ça le bonheur, pourtant il passe ses plus beaux moments avec de belles personnes : un couple de hippies, un veuf retraité, une chanteuse en devenir, un drôle de fermier, un couple de doux dingues, un ermite du désert.

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Kristen Stewart (Blanche-Neige et le Chasseur) va vite s'amouracher de Chris, lequel n'a d'yeux que pour l'Alaska.

Si le message final ne va pas dans son sens, l'intérêt du film ne se limite pas à cela. Car comme le dit lui-même Chris : "L'essentiel c'est pas d'aller loin, mais c'est le chemin pour y arriver." Et pour ce qui est du chemin, Chris en fera un sacré bout, à l'extérieur comme à l'intérieur de lui-même, et au passage, il donnera une bonne impulsion à bien des âmes rencontrées au hasard.

Chacun pourra puiser à loisir dans Into The Wild, tant sa thématique est riche. A l'instar de ce que fut cette odyssée pour Chris, le film nous fait remonter le courant de notre existence jusqu'à en redécouvrir la source.

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La personnalité de Christopher McCandless et sa perception de la vie renvoient pas mal à celles de Jack (Leonardo Dicaprio, encore lui !) dans Titanic : "Je veux dire, j’ai tout ce qu’il me faut ici avec moi. J’ai de l’air dans les poumons et quelques feuilles blanches pour travailler. J’adore me réveiller le matin sans savoir ce qu’il va m’arriver, qui je vais rencontrer, où je vais échouer. Il y a quelques jours j’ai dormi sous un pont et aujourd’hui je suis ici, sur le plus grand navire du monde, à boire du champagne en de si bonne compagnie. Je pense que la vie est un don et je ne veux pas le gâcher, on ne sait pas quelle donne on aura le jour suivant, on apprend à accepter la vie comme elle vient, pour que chaque jour compte."

En lien :

127 heures

Mes Indispensables

 

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vendredi, 15 avril 2016

Alien VS Predator [Jeux Vidéo/Critiques]

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Les deux monstres sacrés du cinéma avaient déjà été réunis dans des jeux, mais on attendait forcément beaucoup d'une adaptation avec une technologie de pointe.

Cet opus a laissé une impression très mitigée qu'on pourrait résumer ainsi : Alien VS Predator est une bonne adaptation des deux univers, mais un jeu vidéo médiocre.

L'idée de base est pourtant excellente : une seule et même histoire sous trois points de vue différents, trois expériences radicalement différentes aussi et surtout.

Radicalement, question gameplay oui, car incarner un marine, un Predator ou un alien ne procure pas du tout les mêmes sensations et le même plaisir.

On visite en revanche les mêmes zones - manquant de variété - pour des objectifs heureusement différents.

En tant que Marine, et plus précisément un bleu - statut qu'on ne manquera pas de nous rappeler un peu trop tout du long - on carburera à l'angoisse de voir surgir un Alien de la moindre ombre, encoignure ou gaine d'aération, sensation décuplée par les bip bip répétés de notre détecteur de mouvements. Transition toute trouvée pour parler du gros point fort du jeu : son ambiance sonore, puisqu'elle est directement issue des films. Lorsqu'on récupère enfin des armes dignes de ce nom comme le vibrateur d'Aliens là c'est la hargne guerrière qui habite le joueur lequel jubile de faire un carton sur des ennemis qui auparavant le terrorisaient à la moindre apparition (ou probabilité d'apparition).

On retrouve ainsi des scènes-clés des long-métrages comme l'expulsion des face-huggers de leurs oeufs qu'on se fera une joie de faire cuire au lance-flammes, la confrontation avec une Reine Alien ou l'incontournable embuscade massive d'Aliens.

Incarner un Predator, qui plus est à la première personne, on peut dire que c'est un vrai fantasme de geek cinéphile qui se réalise. Hélas on déchantera un peu sur le long terme. Si on s'enivre des attaques furtives, des exécutions sanglantes et inventives à coups de griffes, de se camoufler et d'observer sereinement ces pathétiques troufions avec la vision thermique de rigueur, on pestera un peu de voir que nos sauts sont limités par des emplacements déterminés par le jeu et que l'exploration est inexistante. C'est terriblement scripté et linéaire. Tout juste trouvera-t-on quelques enregistrements audio en tant que marine et quelques autres items pour les autres races afin de donner un semblant de quête secondaire.

Chaque campagne est courte, mais c'est autant un défaut qu'une qualité, l'intérêt même du jeu étant bien de confronter les trois points de vue possibles.

Mais si le jeu ne remplit pas totalement son contrat, même du point de vue de l'adaptation, c'est parce que visuellement c'était déjà daté pour l'époque. Textures faiblardes et level design peu inspiré gâchent fréquemment l'immersion. Certaines ambiances sont réussies grâce à des effets de lumière judicieux (enfin une lampe-torche qui éclaire quasiment rien !) mais pour le reste c'est clairement le strict minimum.

En Lien :

AVP: Alien vs. Predator

Aliens vs. Predator - Requiem Predator Predators

 

 

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mardi, 12 avril 2016

Skyrim IRL [Skyrim]

SKYRIM IRL

Mon pote Hervé a fait un petit tour en Suisse. Il m'a ramené ce cliché et je l'en remercie. Si vous êtes joueur de Skyrim vous aurez peut-être vous aussi la sensation de reconnaître un paysage familier. Très différent de l'architecture de Solitude, le château de Gruyères possède néanmoins une parenté évidente avec la capitale de Bordeciel, en témoignent le chemin en pente et sa barrière menant à l'entrée en arche avec en prime la vue des montagnes au loin comme dans le jeu.

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En Lien

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Carnet de Voyage

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Skyrim : Niveau 80, enfin !

 

 

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vendredi, 08 avril 2016

Trailer Fallout 4 : Know your Enemy [Vidéos/Créations]

Il y a quelques temps je m'étais amusé pour un concours à faire mon propre trailer de Fallout 4 intitulé Fun never dies. Réécoutant en ce moment l'album 21st Century Breakdown de Green Day et notamment Know Your Enemy que j'adore, l'évidence m'est apparue d'intégrer cette musique ô combien pêchue dans mon montage. Voici donc une nouvelle version avec quelques autres différences comme le morceau final qui était mon idée d'origine.


Trailer Fallout 4 : Know Your Enemy ! par gregarmatory

 

 

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mardi, 05 avril 2016

Vote Blanc et Démocratie [Société]

Vote Blanc et Démocratie

La reconnaissance du Vote Blanc autant que la création d'une véritable démocratie (les deux étant liés) sont mon cheval de bataille depuis quelques temps déjà. Et au gré de mes recherches, je découvre des personnes qui ont nourri cette réflexion, révélé des vérités et agi concrètement pour que les choses changent, pour que la politique nous revienne enfin à nous, le peuple, car ne l'oublions jamais, la démocratie signifie le pouvoir au peuple.

Pas de carriérisme, d'appât du gain ou de soif de pouvoir, juste la parole et l'action redonnées officiellement aux citoyens qui font le pays. En l'état, la France reste une forme de Monarchie.

Un an seulement nous sépare des présidentielles de 2017 et ce qui se profile n'a franchement rien de rassurant. Ce qui est certain c'est que nous sommes tous concernés et tous responsables de ce qui arrivera.

Car la politique ne changera pas sans nous. 

Ce grand monsieur est malheureusement décédé à 37 ans des suites d'une longue maladie, c'est à lui que nous devons cette formidable initiative de donner au Vote Blanc sa légitimité via la création du Parti Blanc.

C'est se qui s'appelle se défiler en beauté à une question toute simple. Et il faudrait continuer à voter pour des gens comme ça ?

Le président actuel du Parti du Vote Blanc. La vidéo date d'avant le moment où le vote blanc a été dissocié des votes nuls. Mais bon, pour ce que ça a changé !

 En Lien

Voter libre, voter blanc !

Dans deux ans on vote blanc !

 

 

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lundi, 04 avril 2016

Mon Top des chansons qui filent la pêche [Vidéos]

Mon Top des Chansons qui filent la pêche

 

Plus de David Guetta : Ici

Plus de Rihanna : Ici

 

 

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Le Puy du Fou : Le Dernier Panache [Festivals]

Pour son nouveau spectacle, le Parc du Puy du Fou nous offre un véritable trailer digne du cinéma. Hâte de découvrir cet univers historique avec ma moitié !

 

 

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SSX [Jeux Vidéo/Critiques]

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La chaleur printanière pointe doucement son nez, mais ce n'est pas pour cette raison que je viens vous rafraîchir les idées en vous parlant du jeu de snowboard SSX. Cette critique attendait en vérité sagement depuis un moment d'être exposée au grand jour.

Pas fan des jeux sportifs (foot, basket, F1, cyclisme et j'en passe) ce SSX m'a immédiatement séduit pour plusieurs raisons :

Des graphismes léchés qui mettent énormément en valeur les massifs alpins de notre planète, revus et corrigés bien sûr, mais chacun a sa personnalité et est introduit par une sorte de bande-annonce au style percutant pour avertir le joueur naïf des beautés, mais aussi des dangers auxquels il s'expose, car nous le verrons plus tard, surfer sur la poudreuse n'est pas toujours une promenade de santé dans SSX.

Un gameplay très accessible qui s'apprivoise progressivement avec ses subtilités.

Une liberté grisante dans le choix des cartes (via une jolie Terre en 3D) et de la nature du challenge : scénario, course, tricks et même un mode entraînement pour simplement se familiariser avec les commandes et les parcours.

Plusieurs personnages à débloquer et du matériel pour augmenter ses chances de survie selon la dangerosité de la piste. On passera ainsi allègrement du piolet à la lampe (pour des parcours de nuit du plus bel effet d'ailleurs) en passant par la wingsuit et le masque à oxygène. Chaque item existe dans un grand nombre de versions avec avantages et inconvénients et peut s'acquérir juste avant une course. Il y a également des items secrets qui ne dévoilent leur nature qu'une fois achetés. Ceci ajouté à un code de couleurs rappellera aux amateurs d'action-RPG le loot ramassé dans des jeux comme Borderlands. (violet = rare = très efficace !!!)

 

A noter que le mode Histoire bénéficie d'une sympathique présentation façon BD, hélas non traduite en français.

Chaque course débute par un saut depuis l'hélicoptère et s'ensuit une sorte de parcours d'obstacles plus ou moins complexe où on enchaîne les glissades, accélérations, sauts et tricks pour arriver premier de préférence, ce qui fait augmenter le niveau du personnage et permet d'engranger un max d'argent (Outre l'équipement, les maps et les pistes de chacune d'elles doivent être achetées pour être pratiquées).

C'est rapide, fluide, à la fois fun et exigeant. Un plaisir de jeu immédiat terni de temps à autre par quelques bugs de collision (on peut se retrouver coincé dans le décor) et une difficulté assez présente. En effet de nombreux pics n'attendront qu'une maladresse de votre part pour vous entraîner au choix dans une crevasse ou une avalanche. Heureusement on pourra compter sur un mode rewind (maintenant habituel sur les jeux de course automobile) pour remonter le temps et réparer nos erreurs, quand c'est possible, car même ainsi ce n'est pas toujours le cas.

Un mode multijoueur permet de se mesurer à d'autres joueurs et de cacher/retrouver des géotags dissimulés dans les niveaux.

Par sa richesse de contenu et le soin apporté au style graphique autant qu'à la jouabilité, SSX s'impose donc comme un hit en puissance, un jeu dont on attendait franchement rien et qui au final s'avère une énorme bonne surprise en dépit d'un intérêt à priori très limité. On le rapprochera facilement de Pure, le jeu de Quad de Disney qui propose sur quatre roues autant de sensations dans des décors de toute beauté.

 

 

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vendredi, 01 avril 2016

Deadpool [Cinéma/Critiques]

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A l'heure où les comics pullulent sur le net, dans les boutiques comme au ciné, un irréductible fouteur de merde vient apporter un peu de sang neuf. Littéralement, quand on connait l'énergumène.

Il s'avère que l'histoire du film est aussi intéressante que l'histoire dans le film.

Réduit au strict minimum dans un Wolverine Origins de triste mémoire sous les traits de Ryan Reynolds, le sacre de Deadpool commençait très mal. Mais c'est paradoxalement le comédien lui-même qui s'est battu des années pour le faire vivre à l'écran. Comble de l'ironie, lorsqu'il incarne un super héros au premier plan, à savoir Green lantern, le film fait un four. Ce qui n'arrange pas les choses.

Pourtant l'acharnement a fini par payer. Ryan Reynolds peut se targuer d'avoir offert un écrin enfin idéal à ce personnage décalé. Il avait su d'emblée rassurer les fans, inquiets -et à raison- d'un potentiel contenu trop tout public, en mettant en scène une interview très personnalisée.

Libéré de la censure, le film se lâche donc niveau dialogues et situations glauques avec un humour sous acide qui a fait la marque du perso depuis ses débuts.

Pour autant est-ce que Deadpool peut se résumer à une grosse dose de fun, débridée, mais sans fond ? Non, et c'est là la bonne surprise. Car avant de nous faire connaître l'histoire de Deadpool, le film prend le temps de nous narrer (via un montage jubilatoire) l'histoire de Wade Wilson, l'homme sous le masque.

Cet humour corrosif, Wade l'a toujours eu et dire qu'il va lui permettre d'encaisser les pires galères n'est pas exagéré. Wade va connaître l'amour avec un grand A (enfin plutôt avec un grand Q en ce qui le concerne) et c'est au moment même où il tutoie le Paradis qu'il va lentement, mais sûrement, pénétrer en Enfer.

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Gina Carano (Piégée) n'est pas devenue Wonder Woman, alors pour se consoler elle a rejoint l'univers Marvel. Je vous laisse découvrir son rôle (hélas trop basique) dans le film.

Clins d'oeil à foison, pitreries et cabrioles, Deadpool règle ses comptes avec ses ennemis autant qu'avec tout ce qu'il a dû traverser pour arriver sur votre écran (oui en plus il va vous parler, ce con !!!) Ne vous étonnez pas donc de voir régulièrement des références plus ou moins discrètes à Green Lantern, Wolverine Origins, X-Men et même carrément Ryan Reynolds.

Le film prend donc un max de libertés dans les détails et heureusement car l'histoire globale progresse de manière très classique. On pourra alors trouver que la folie de Deadpool contraste un peu trop avec le reste tout en l'appréciant à sa juste mesure. On ne sait pas pourquoi il est conscient d'être un héros fictif, cette capacité unique n'étant pas du tout reliée à l'apparition de ses super pouvoirs et personnellement je trouve ça dommage car cela aurait pu expliquer de manière originale et d'autant plus facilement son invulnérabilité. 

Même si le budget était évidemment plus limité comparé aux autres productions Marvel (une vanne est lâchée à ce sujet), l'action et le spectacle sont particulièrement efficaces avec des chorégraphies soignées, fluides et inventives.

A noter que la VO est rudement conseillée pour profiter au mieux de la crudité des dialogues.

Un deuxième opus est programmé. Avec plus de folie dans le scénario ? On l'espère.

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