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mardi, 23 juin 2015

Hommage à James Horner [Musiques/Cinéma]

james horner

Chapeau bas l'artiste...ou plutôt casquette puisque c'était son couvre-chef attitré. En tout cas, je te tire la mienne.

James Horner nous a quitté hier, victime d'un crash à bord de son avion. (Je remercie au passage Two Steps from Hell qui m'a appris la nouvelle depuis sa page facebook).

L'un des plus grands compositeurs d'Hollywood s'était fait connaître du grand public grâce à Titanic, mais ses fans (dont je fais partie) connaissaient et appréciaient son travail depuis les années 80.

S'il n'a pas toujours su s'affranchir de ses propres références (son grand défaut), il a su toucher tous les genres et avec le temps son répertoire a pu malgré cela considérablement se renouveler.

On le regrettera beaucoup et on écoutera ses oeuvres dorénavant avec encore plus d'émotions, d'autant que le ciné-concert de Titanic à Paris a lieu vendredi prochain. Un sacré hommage en perspective.

Je prévoyais depuis un moment de lui consacrer un Best Of, malheureusement ce sera en cette occasion :

Le Elora's Theme de Willow, sans doute l'une de ses plus belles créations à mes yeux ou plutôt à mes oreilles sinon la plus belle, impossible de ne pas frissonner et de ne pas avoir les yeux qui brillent. Elle a en outre le mérite de rassembler le grandiose, l'angoisse et le burlesque. Mais c'est également la sonorité de cette oeuvre qui va conditionner énormément, tout comme celle de Titanic, ses oeuvres ultérieures. Paresse ? Manque d'inspiration ? Attachement forcené à son propre travail ? Je vous laisse seul juge.

Le répertoire classique a semble-t-il été aussi pour lui une grande source d'inspiration...

 

J'ai un attachement particulier pour cette musique qui ouvre le film L'Homme Bicentenaire avec Robin Williams (décédé tragiquement lui-même l'année dernière). Elle rompt énormément avec les habitudes de Horner et demeure assez unique de ce point de vue. Tout en nuances, elle évolue avec parfois de brusques changements de rythme et semble s'improviser au fur et à mesure, comme animée d'une volonté propre. J'avoue préférer la musique au film et j'en suis venu naturellement à les dissocier à l'instar de Tron Legacy. A noter une deuxième collaboration après Titanic de James avec Céline Dion sur le titre When You looked at me que je préfère largement à My Heart will go on, surestimé à mon goût. Céline l'a d'ailleurs tellement interprété qu'elle a elle-même confessé son désintérêt pour cette chanson.

Méconnus, Krull et sa BO au diapason élèvent pourtant la Fantasy au firmament. James Horner au sommet de son art ! L'album entier est de la même générosité, ce qui est devenu plus rare au fil du temps à mon sens.

Pas d'orchestre, pas de voix, pas de synthé, ce n'est donc sans doute pas cette musique que les spectateurs ont retenu de Titanic et pourtant c'est probablement celle qui sait le mieux restituer l'intimité du film. On aurait bien aimé qu'elle ait sa place au Ciné Musique.

 

Une association avec Terrence Malick sur Le Nouveau Monde est arrivée à point nommé pour refaire le plein d'inspiration après les très décevants Stalingrad et Troie où le compositeur tournait clairement en rond. Thèmes épurés, minimalistes, Horner renoue avec la musique à l'état pur, n'hésitant pas à intégrer des cris d'oiseaux, ce qui va de paire avec la Nature du film.

Le thème principal du film Cocoon conjugue également à merveille...le merveilleux et l'émotion.

 

Il y a plusieurs thèmes d'Avatar que j'aime, mais j'ai choisi celui-ci pour son caractère progressif et son final épique.

 

Pour continuer en matière d'épique, le début de ce thème d'Aliens est d'autant plus emblématique qu'il n'est pas audible dans le film, mais a été étrangement intégré à la fin de Piège de Cristal (le rebondissement final) tourné deux ans après alors que le compositeur est Michael Kamen. 

On lui doit également les musiques des films suivants :

Aliens le retour Avatar Braveheart

CocoonKrull L'Homme bicentenaire Le Masque de Zorro Le Nouveau monde The Amazing Spider-Man Star Trek II : La Colère de KhanTitanic Willow

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mercredi, 07 juillet 2010

Krull [Cinéma/Critiques]

L'un des nombreux décors marquants du film

La Fantasy est un genre particulièrement exploité dans les années 80, tant que certaines oeuvres sont passées inaperçues (parfois à raison) et demeurent aujourd'hui encore méconnues. C'est le cas de Krull.

J'ai découvert ce film à la télé à l'âge de 15 ans et depuis il est resté dans mon coeur. Pourquoi ? Parce que malgré une histoire basique de conte de fée et certains effets spéciaux totalement dépassés, il brasse tous les ingrédients du genre avec bonheur et comble la soif d'imaginaire à travers des trouvailles visuelles inédites (la mort des Tueurs, la destruction de la Forteresse Noire) des séquences mémorables (La Toile Géante, les Chevaux de Feu) et des décors d'une grande originalité (l'aspect organique de la Forteresse Noire).

Le thème principal qui sert d'introduction. Une musique généreuse, épique, variée comme on entend quasiment plus. L'une de mes musiques de film préférées.

Et comme si cela ne suffisait pas, le compositeur James Horner (Titanic, Le Nouveau Monde, Avatar) a su - grâce à des thèmes épiques à souhait - donner le souffle nécessaire aux images pour leur insuffler une véritable force émotionnelle.

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Le Glaive, une arme légendaire que seul l'Elu peut trouver et utiliser. Mais cela suffira-t-il à défaire la Bête, le grand méchant du film ? Si Lyssa joue les princesses en détresse pendant tout le film, elle se montre assez ferme vis à vis des tentations de la Bête et surtout sa présence aux côtés de Colwyn sera indispensable à sa victoire et ce d'une manière plutôt originale.

Il faut ajouter aussi que malgré sa moindre popularité, le film a bénéficié de moyens conséquents et de l'implication de vétérans comme Vic Armstrong (la saga des James Bond) aux cascades. Les chevaux vedettes du film - qui n'avaient pas été montés depuis des siècles - ont d'ailleurs bénéficié d'un entraînement particulier.

Le tournage s'est effectué dans les mythiques studios de Pinewood (la saga des James Bond).

La suprise vient essentiellement du choix du réalisateur, puisque Peter Yates est plus habitué au réalisme avec des films policiers comme Bullitt et Suspect.

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Liam Neeson, alors inconnu, incarne un voleur cupide, mais attachant, comme tous les personnages du film. Et comme tous les alliés de Colwyn, il manifestera son soutien au jeune Roi le moment venu.

Si la plupart des acteurs ne feront plus jamais parler d'eux, deux d'entre eux cependant viendront à connaître une popularité certaine : Robbie Coltrane (Hagrid dans Harry Potter) et Liam Neeson qu'on ne présente plus.

Une pareille somme de talents ne pouvait accoucher d'une oeuvre insipide.

Résultat : on est littéralement transporté dans un autre monde (sorte de moyen-âge futuriste) et on suit avec un plaisir croissant les aventures de ce jeune roi parti à la recherche de sa dulcinée prisonnière et qui croisera sur son chemin de nombreux compagnons dont la personnalité et la valeur rendront cette périlleuse quête riche d'amitié et d'enseignements de toutes sortes.

A chacun son destin !

 

 

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