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mardi, 31 juillet 2012

The Dark Knight Rises [Cinéma /Critiques]

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Dire que ce troisième et dernier volet de la trilogie Batman était attendu relève d'un doux euphémisme. The Dark Knight avait placé la barre tellement haut et comblé tellement de spectateurs, fans ou pas de la première heure du justicier masqué, que sa suite a fait germer les plus folles espérances dans l'esprit du public. Sans essayer de le comparer à son prédécesseur - un chef d'oeuvre pour beaucoup, un grand film en tout cas - qu'en est-il donc de ce point final donné aux aventures du chevalier noir ?

The Dark Knight se terminait de manière on ne peut plus sombre. L'inoubliable Joker était neutralisé aux prix de plusieurs vies humaines et pas des moindres et Batman d'endosser le rôle du bouc émissaire et de s'exiler de Gotham comme un vulgaire criminel.

Ce n'est qu'une question de temps alors pour que la ville lavée de ses péchés redécouvre le mal, un mal doté d'un nouveau visage et d'un nouveau nom : Bane ! Inutile d'aller plus loin, car si un élément vient d'emblée semer le chaos dans Gotham autant que dans la qualité potentielle du film c'est bien lui, le nouvel ennemi de Batman, celui qui avait la lourde tâche de succéder au clown hilare, indétrônable dans nos mémoires. Le personnage avait pourtant énormément à offrir, lui aussi, que ce soit en terme de charisme ou de challenge, mais ses discours interminables et sa voix copiée à Dark Vador le rendent très rapidement insupportable jusqu'à l'écoeurement. Sa carrure et son histoire auraient tellement suffi à en faire un méchant inoubliable qu'on se demande ce qui a pris au cinéaste de ne pas le museler réellement dans un silence de mort beaucoup plus adapté à son image.

"Le théâtre et les subterfuges en imposent aux non-initiés". Cette réplique de Bane lui-même peut parfaitement qualifier le film de Nolan dans sa globalité. Bavard et pompeux à outrance, il en oublie d'être passionnant, désespérément mou et vide de réelle substance. Ce n'est pourtant pas les (trop) nombreux personnages et intrigues qui font défaut, ni l'exploitation de l'univers déjà construit, mais le visuel et l'écriture manquent tellement d'inspiration et de cohésion (un comble pour Nolan) que l'on s'ennuie ferme et que l'esprit ne mord plus à l'hameçon quand vient l'heure de passer à l'action et d'offrir le morceau de bravoure attendu. On frissonne bien devant quelques plans et révélations, mais le plaisir est finalement réduit à sa plus simple expression et lorsque les 2h44 (bâillement !) se terminent, on est soulagé de ne plus avoir à supporter cet inconfortable et désolant spectacle d'un épisode incontestablement de trop qui fait tomber Nolan de son piédestal et Batman avec lui, contredisant royalement le titre de l'oeuvre. En voulant peut-être trop bien faire, le réal d'Inception (soupir) s'éparpille, nous offrant un excellent polar, mais un épisode de Batman dénué de l'esprit de la saga.

"Les règles peuvent devenir des entraves" déclare le commissaire Gordon. On le croit sur parole. La règle de trois, elle, a entravé la succes story d'un mythe et de son géniteur. La légende se termine. A tous points de vue. Mais gageons que Nolan se relèvera, lui aussi, pour nous offrir un retour digne de ce nom. De préférence, là où on ne l'attend pas.

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La moto déjà en action dans TDK fait son retour pour notre plus grand plaisir. De nouveaux gadgets ! Une nouvelle Catwoman ! Maigres compensations : les bonnes idées du film sont plombées par un récit indigeste et un spectacle indigent !

 

En bonus, une fanfic alternative de mon cru (pour l'instant inachevée) opposant Bruce Wayne/Batman à un Bane autrement plus inquiétant à mon sens :

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dimanche, 29 juillet 2012

Where the Hell is Matt 2008

chanson : Praan de Garry Schyman

 

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mardi, 24 juillet 2012

Piégée - Haywire [Cinéma/Critiques]

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Les 5 premières minutes du film diffusées en exclu sur le net avaient fait un effet coup de poing pour beaucoup. Et pour cause...Une nouvelle héroïne d'envergure dans des scènes de combat musclées filmées comme...et bien comme on ne les filme plus justement. Oubliez les montages épileptiques et les plans trop rapprochés, place à l'action, la vraie, celle qui surprend, celle qui nous prend aux tripes !

Chargée d'extraire un dissident chinois, Mallory ainsi que trois autres agents sont envoyés à Barcelone. L'opération bouclée, tout semble devoir en rester là. Sauf que c'est à ce moment là que l'intrigue va subitement se resserrer autour de Mallory de même que plusieurs mains masculines dénuées de tendresse.

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Soderbergh est de ces réalisateurs qui aiment relever de nouveaux challenges. Il n'y a qu'à voir le CV (même récent) du bonhomme pour s'en convaincre. Lorsqu'il assiste à un combat de Gina Carano - championne en Mixed Martial Arts - on imagine aisément son coup de foudre, tout du moins professionnel. Mais le fait est qu'il ne faut pas longtemps pour s'apercevoir que Haywire (désastreusement rebaptisé) est un véritable écrin pour la belle Gina qui illumine l'écran du début à la fin. Difficile d'ailleurs de dire ce qui est le plus foudroyant chez elle : son sex-appeal ou son coup de genou ! Mais il est une chose certaine, la voir confrontée à des adversaires qui lui assènent des coups comme à un homme et la regarder répondre avec la même hargne procure une sacrée dose d'adrénaline, de celle que le cinéma nous avait privé depuis bien trop longtemps. Le spectateur ressort littéralement KO de chaque affrontement.

Seul bémol : le choix complètement raté de la BO. Peut-être dans un souci d'hommage, le thème répétitif évoquant les polars des 70' désamorce par sa coolitude l'intensité des course-poursuites et des scènes d'actions.

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Mallory va devoir se confronter à tous les intermédiaires pour trouver la véritable source de ses problèmes.

On aurait bien voulu en voir davantage tellement c'est bon, mais il faut être prévenu : Haywire est fait pour se savourer comme un pilote de série de luxe, en cela aussi il peut se rapprocher du mémorable Salt avec Angelina Jolie. La fin est assez explicite quant à l'intention.

En tous les cas, si actuellement l'atmosphère dans les salles est rafraîchissante, gageons que c'est aussi un peu grâce à cette oeuvre. L'actualité étant ce qu'elle est, la tigresse passera sans doute inaperçue, masquée par la chauve-souris et piégée par l'araignée, les deux bébêtes reines du box-office. Raison de plus pour lui faire de la place et de la pub, parce que, elle aussi, elle le vaut bien !

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La Belle...

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...et la Bête !

lundi, 23 juillet 2012

Death Sentence de James Wan

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Un père de famille perd l'un de ses deux fils lors d'un braquage et en voulant faire justice lui-même, va progressivement entrer dans une spirale de violence qui va le dépasser totalement.

Si le thème de la vengeance a déjà été abordé plusieurs fois dans ce sens (on pense à Un Justicier dans la Ville, Au-dessus des lois, Liste Noire ou encore A Vif) le contexte, lui, rappelle davantage le percutant 187 code meurtre dont le final hante longtemps l'esprit du spectateur. Ici aussi, un adulte à la fois fragilisé et fortifié par un drame se retrouve face à un gang de jeunes sans aucune pitié et surtout à un choix fatidique : laisser la justice sceller le sort du criminel en prenant conscience que la sentence n'égalera pas la douleur ou châtier soi-même pour rétablir l'équilibre en prenant le risque de laisser rentrer davantage la violence dans sa vie. 

Il y avait deux façons de traiter un tel sujet : d'une manière réaliste et psychologique, avec un père à la fois ivre de colère et inconsolable, perpétuellement sur le fil du rasoir ou bien d'une façon plus simpliste en recourant à l'action choc et aux répliques qui fusent comme des balles. Et bien visiblement, James Wan n'a pas pu se résoudre à user d'une seule méthode. Cela est d'autant plus évident que le scénario est littéralement coupé en deux, donnant lieu à non pas un, mais deux films bien distincts.

Si les 2/3 sont incontestablement ancrés dans le réalisme et nous plonge avec efficacité dans une situation de tragédie tendue et inexorable, créant une proximité idéale avec le héros, la dernière partie fait figure de director's cut (inversé) tant elle semble vouloir anéantir l'effet et la réflexion atteints précédemment, comme si le cinéaste avait regretté le manque de violence graphique et avait voulu fournir un baroud d'honneur jusque-là absent. On peut regretter ce choix car la dimension du film n'est du coup plus du tout la même et son impact réduit par ce consensus. Mais pour autant un message limpide germe de tout cela : si la vengeance peut apparaître comme une solution payante, elle peut aussi devenir par son efficacité la plus séduisante des addictions en dépit d'inévitables dommages collatéraux. A commencer par se perdre et devenir celui que l'on combattait.

Reste un élément majeur dont la qualité est constante de bout en bout : la performance de Kevin Bacon (X-Men : Le Commencement), intense et bouleversant, qui prouve avec ce rôle qu'il peut jouer toutes les nuances avec une conviction exemplaire.

A l'heure où la tuerie d'Aurora relance le débat sur le port d'armes et l'accès contrôlé aux armes à feu il est terrifiant de voir que le gouvernement ignore totalement cet aspect élémentaire du problème et intolérable d'entendre les lobbys d'armes regretter la législation en cours qui a privé les spectateurs d'être eux-même armés pour se défendre. Un tel aveuglement montre à quel point la société est malade et ne veut pas guérir, préférant se complaire dans un idéal de sécurité qui est la source même de son incurable folie. Mais après tout que peut-on espérer d'un peuple qui a appris à se nourrir de la mort de son prochain ?


Pour connaître d'autres films sur le même thème : la Vengeance


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dimanche, 22 juillet 2012

Ils de David Moreau et Xavier Palud

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Un couple vivant paisiblement dans une grande maison perdue dans une forêt de Roumanie va connaître une nuit de cauchemar...

"ils" fait partie de ces films dont il ne faut rien savoir quitte à s'en faire une fausse idée. Si le film démarre et se poursuit pendant un long moment comme un slasher classique, en mettant en exergue nos peurs primales via des procédés classiques, plusieurs éléments viennent relancer l'intérêt : violence atténuée, absence de musique illustrative et surtout un grand flou concernant l'identité précise de la menace et par-là même celle du film. Ce n'est que dans les dernières minutes que la vérité est dévoilée et ce n'est qu'à ce moment que le spectateur connait, lui, sa véritable peur. On comprend alors mieux pourquoi le film est si court et si épuré. Pas besoin d'en rajouter des tonnes pour obtenir l'effet escompté. La dernière image assène un coup de grâce que peuvent lui envier bon nombre de films dits d'horreur.

"ils" ne restera donc clairement pas dans les mémoires des cinéphiles pour sa mise en scène, mais bel et bien pour l'angle de son sujet dont le traitement visuel minimaliste lui donne toute sa force.

 

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samedi, 21 juillet 2012

People Help The People par Birdy


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Micmacs à Tire-Larigot de Jean-Pierre Jeunet

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Après Un Long Dimanche de Fiançailles, Jean-Pierre Jeunet revient vers son genre de prédilection, la comédie loufoque et inventive. Les amoureux d'Amélie Poulain ne seront pas dépaysés puisqu'on retrouve dans ce film les éléments qui font le succès et la marque du réalisateur : personnages atypiques et/ou en marge de la société, charme rétro et trouvailles visuelles.

Danny Boon campe un héros malgré lui qui va prouver qu'il a du plomb dans la tête, à tous points de vue. Son père victime d'une mine et lui-même atteint par une balle qui restera logée dans son crâne seront les moteurs de sa croisade contre deux grands fabriquants d'armes.

En chemin, il rencontrera une belle brochette de marginaux, rois de la récupération et du recyclage et en lesquels il trouvera soutien et (ré)confort tout au long de sa mission.

L'humour est bien entendu très présent et le casting vaut le détour. On retrouve notamment Omar Sy et Yolande Moreau dans des rôles sur-mesure. Danny Boon, lui, est impeccable, incarnant Basile, un personnage à la fois lunaire et plein de ressources, mais toujours humble et discret dans son combat. On retrouve ponctuellement des références à nos manies d'enfance (la vache qui rit) et plein de petites choses attrayantes et drôles qui font de Micmacs... le frère spirituel d'Amélie.

Le choix d'une trame plus linéaire n'est pas gênante, mais on regrette que la nouvelle famille de Basile se porte si rapidement volontaire pour le seconder dans sa lourde tâche. On aurait aimé voir Basile les convaincre ou les charmer naturellement par sa personnalité et sa bravoure, ce qui aurait donné plus de richesse et de cohérence à l'histoire.

Ceci dit, cela n'enlève rien à la qualité générale du scénario dotant que le dernier acte très réussi nous rappelle que quand le fond et la forme sont soignés le spectateur est toujours gagant et le cinéma forcément vainqueur.

 

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mercredi, 18 juillet 2012

Baba Yetu par Christopher Tin


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La Chasse au Mammouth [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 1

 

Perceval et Karadoc sont installés à l’auberge La Jument Pavoisée de Blancherive.
Derrière eux la douce voix de la barde Lisette se fait entendre.


Karadoc exhibe une trompe de mammouth qu’il est en train de dévorer avec un grand sourire :
- Vous avez déjà goûté ça ? C’est di-vin. Y a pas d’équivalent en Bretagne ou ailleurs. Et je peux vous dire que question viande je m’y connais un peu.
Perceval :
- Ok. Bah faites péter alors !
Karadoc passe une nouvelle commande. Peu après, Perceval mord à son tour dans une trompe de mammouth.
- La vache, vous avez raison ! C’est carrément bon, ce truc. Et comment ils appellent ça ?
- Du mammouth. Une espèce de chèvre ou de cerf, je sais plus trop.
- Ce serait une super idée de s’en faire un bon stock pour le ramener à Kaamelott. Vous imaginez le tableau : Perceval et Karadoc, vendeurs d’une viande qu’on trouve nulle part ailleurs ! Et pas dégueu en plus la barbaque, on se fouterait pas du monde !
Les yeux des deux chevaliers se mettent à briller.
Perceval et Karadoc en chœur :
- Y a du pognon à se faire !
Ils éclatent de rire en se congratulant, puis Karadoc reprend subitement son sérieux. Il observe sa trompe de mammouth à moitié dévorée :
- Ouais, mais y a un os.
Perceval s’esclaffe :
- Un os de mammouth !
- Non, sérieusement. Au prix que ça coûte et vu ce qu’on empoche en ce moment, on arrivera jamais à s’en mettre de côté.
- Ah, ouais. J’avais pas vu ça comme ça !
- Je vois qu’un seul moyen d’avoir tout le stock qu’on veut sans raquer un septime.
- Sans déc’. Et c’est quoi ?
Karadoc s’approche de son ami comme pour lui confier un secret :
- On part à la chasse au mammouth.
- Mais oui, c’est pas con, ça. C’est pas un bouc ou une biche qui va nous foutre les miquettes. Vous savez où on peut en trouver ?
Karadoc opine du chef avec un grand sourire.

Les deux compagnons cheminent dans la plaine qui entoure la cité de toutes parts et s’étend à perte de vue.
Perceval porte sa main droite à son front.
- Vous voyez quelque chose, vous ? C’est plutôt désert par ici.
- Justement, on va pas le louper comme ça.
Perceval exhibe un arc de chasse et un carquois.
- Mais vous êtes sûr qu’on est bien équipé ? Je suis pas trop habitué à ces machins, moi.
Karadoc lève un index avec cérémonie :
- Un bon chasseur doit savoir s’adapter à la nature de son gibier. Là, par exemple, nous avons à faire à un animal rapide et fastueux.
- Fastueux ? Je le connais pas ce mot là.
- Fas-tu-eux : qui avance moitié en courant, moitié en bondissant, moitié en bondissant, moitié en courant.
- D’accord, je me fais mieux une idée, là.
- Je crois que j’en vois un qui s’approche.
Perceval encoche une flèche :
- Où ça ? Je vois rien, moi !
Karadoc point le doigt en direction d’un arbre noueux.
Perceval écarquille les yeux :
- C’est ça, un mammouth ?
Un géant avance vers eux de sa démarche pesante, vêtue d’un pagne flottant entre ses longues jambes, une massue d’un calibre inquiétant posée sur l’épaule.
Karadoc pince les lèvres :
- Bah, d’après les indications qu’on m’a donné ça peut être que ça. Y a rien d’autre, de toutes façons. Je vous avoue que moi aussi je m’attendais pas vraiment à ça.
- Mais ça ressemble pas du tout à une bique ou un cerf. C’est carrément plus gros. Et c’est armé en plus !
Karadoc prend la pause pour réfléchir.
- Bon, j’ai une idée. Je vais l’attirer de ce côté et vous allez en profiter pour lui loger une flèche dans chaque jambe. Il pourra plus marcher et on aura plus qu’à l’achever.
- Dans chaque jambe ? J’aurais jamais le temps de tirer deux flèches. Vous avez vu ses jambes ? Il va vous tomber dessus en moins de deux.
- Alors vous avez pas le choix : vous allez devoir tirer deux flèches en même temps.
Perceval totalement paniqué :
- Mais j’ai jamais fait ça ! Et si jamais je rate le mammouth…
Karadoc affiche un visage étonnamment confiant. Il pose une main sur l’épaule de son acolyte :
- Vous le raterez pas. Et vous savez pourquoi ? Parce que vous avez l’œil du lynx…
- L’œil du quoi ? Je sais même pas ce que c’est.
- Moi non plus, mais je sais que vous l’avez et c’est ce qui compte, non ?
Perceval approuve et ragaillardi par la foi de son compagnon il encoche une deuxième flèche avec la première :
- Je suis prêt. La trompe de ce mammouth est à nous !
Karadoc s’élance en braillant en direction du géant. Ce dernier se fige, puis dressant sa massue, se met à courir vers Karadoc.
Perceval ferme un œil et bande son arc :
- Arthur, donnez-moi votre force…

Arthur et ses chevaliers sont réunis dans une maison abandonnée dont ils ont fait leur repaire. Léodagan :
- Bon, on peut commencer. Parce que si on attend les deux loustics, on est pas près de …
La porte d’entrée s’ouvre à la volée. Perceval et Kardoc déboulent dans la salle.
Arthur se lève, le visage crispé :
- Et bah c’est pas dommage ! Presque une heure de retard ! On peut savoir ce que vous foutiez, encore ?
Père Blaise :
- Personnellement, je m’en fous un peu.
Perceval, au désespoir :
- On est gravement blessé, Sire. Appelez Merlin.
Le Roi et les chevaliers plissent les yeux et s’aperçoivent que les deux hommes ont chacun une flèche dans le genou.

Dans la cave de la maison, dont Merlin a fait son laboratoire, les deux chevaliers sont allongés sur des peaux de bête.
Merlin se relève.
- Vous avez de la chance que j’avais encore un peu de baume sur moi. Vous serez sur pied en moins de deux. Mais, franchement, je vois pas comment ça a pu arriver. Il se tourne vers Perceval :
- Vous dites que c’est vous qui avez tiré les flèches ?
- Moi non plus je comprends pas. J’avais le mammouth en plein dans ma ligne de mire et puis je crois qu’il a fait un geste avec sa massue et paf ! On s’en est pris une chacun ! La poisse, quoi !

Perceval rejoint Karadoc à une table de la Jument Pavoisée. Il a un œil au beurre au noir.
Karadoc :
- Qu’est-ce qui vous est arrivé ?
- Vous allez pas me croire.
Perceval s’asseoit.
- Un garde me raconte qu’il a pris une flèche dans le genou.
- Oui, moi aussi ça m’est arrivé.
- Alors moi, qu’est-ce que je fais, je lui dis, moi aussi. Et bah il a cru que je me foutais de sa gueule et il m’a mis un pain.
- Dur !
- Il a de la chance qu’on a promis au Roi de se tenir à carreau sinon je lui faisais bouffer son épée à ce con. Ca m’apprendra à écouter les autres se plaindre.
- Je sais pas vous, mais moi y a un truc qui me chiffonne depuis qu’on a rencontré ce mammouth.
- Ah oui, c’est quoi ?
- J’ai beau chercher, je vois pas où elle était placée sa trompe. Vous l’avez vue, vous ?
Perceval lève les yeux, tentant de se souvenir.
- Non, j’ai rien vu.
Puis brusquement, leurs regards se rencontrent.
Karadoc, écoeuré :
- Merde, je crois bien qu’on a bouffé son…, sa…
Perceval ouvre et ferme la bouche comme un poisson.
- Dites rien, je crois que je vais gerber…
A cet instant, l’aubergiste dépose un plat sur la table.
- Cadeau de la maison. On sait que vous aimez ça et puis s’attaquer à un mammouth avec juste un arc et des flèches ça vaut bien une récompense. La clientèle autour d’eux s’esclaffe.
Perceval et Karadoc ne peuvent détacher leur regard du plat qui déborde de trompes de mammouth.

Fondu au noir – Bruits de vomissements

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

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dimanche, 15 juillet 2012

Dragon's Dogma [Jeux Vidéo/Critiques]

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Quand la dream team des jeux japonais s'attaque au RPG sur le terrain des occidentaux, on peut s'attendre à quelque chose d'ambitieux. Le fait est que Dragon's Dogma est le plus gros budget du studio Capcom à ce jour. Tous les moyens ont été mis en oeuvre pour faire de ce jeu un concurrent de taille autant qu'une nouvelle référence. Pari réussi ?

Si dans les grandes lignes, l'histoire de DD ne révolutionne pas le genre (on joue un élu baptisé l'Insurgé se dressant contre une menace grandissante incarnée par un Dragon) c'est surtout dans son approche psychologique voire métaphysique que l'intrigue offre une certaine nouveauté, du moins pour les profanes en matière de jeux japonais. Encore faudra-t-il parvenir jusqu'au terme de l'aventure puisque ce n'est vraiment qu'à ce moment là que toute la dimension tragique et spirituelle est dévoilée aux yeux du héros comme à ceux du joueur. Après on appréciera ou pas cet aspect et les explications qui en découlent, tout dépend des goûts, comme d'habitude.

dragon's dogma, capcom, rpg

Cette Hydre vous prendra la tête très tôt dans le jeu avant que vous ne fassiez de même : une manière pour Capcom d'annoncer la couleur de leur bébé !

Pour le reste, Capcom a clairement voulu offrir au public adepte des RPG un concentré de tous les ingrédients chéris dans ce genre : monde ouvert (encore que certaines zones font un peu trop "couloirs"), héros customisable, coffres au trésor, classes de combat et compétences associées, bestiaire varié, artisanat, quêtes secondaires,...

Si certains regretteront que les décors se limitent à des plaines, des forêts et des souterrains, il faut bien avouer que le rendu est agréable et égal où que l'on aille. Les textures sont fines, le design soigné quoique manquant un poil de personnalité pour ce qui est des bâtiments importants. Pas de météo au sens propre, mais des effets de vent très convaincants et surtout un cycle jour/nuit évolutif parmi les plus crédibles qui soient (lanterne et poix indispensables !) Toujours est-il que le monde ou plutôt la région de Gransys offre des heures d'exploration riches en émotions, mais vite avares en termes de surprises, la faute à un système de respawn auto des monstres au même endroit, l'un des points faibles du jeu.

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La carte du jeu. Un monde ouvert hélas un peu trop resserré sur lui-même, mais c'est sans doute le prix à payer pour ne pas souffrir de bugs intempestifs !

Mais là où Dragon's Dogma montre clairement sa différence et sa maîtrise, c'est dans deux aspects fondamentaux de son gameplay.

Le premier est le système de pions, LA grande innovation annoncée ! Le héros pourra dès le début de l'aventure choisir un allié principal (customisable comme lui) puis deux autres qu'il pourra sélectionner parmi une grande variété selon des critères très précis (niveau, classe, compétences, expérience). C'est dans la Faille, sorte de dimension parallèle, que ces pions sont disponibles via des pierres magiques dispersées sur tout le continent. Mais on peut également rencontrer des Pions à tout moment, que ce soit sur les routes ou en ville. Il suffit alors d'engager la conversation avec l'un d'eux pour avoir un aperçu de son CV et voir s'il répond à nos attentes. Si le niveau du Pion est égal ou inférieur à celui de l'Insurgé, son acquisition est gratuite. Si son niveau est plus élevé, selon la différence, il vous en coûtera une somme plus ou moins grande de Cristaux, une monnaie parallèle que certains adversaires et quêtes vous permettront d'obtenir. Ces Cristaux vous donneront en outre plus tard le pouvoir de redéfinir entièrement l'aspect physique de votre personnage et de votre pion principal, histoire de relancer l'intérêt, tout comme vous aurez l'occasion de changer de classe pour expérimenter de nouveaux équipements et compétences.

Mais ce n'est pas tout, car ce système de Pions va plus loin en offrant la possibilité aux joueurs d'échanger leur Pion principal via un multi spécifique et ainsi de récupérer objets et expérience. Excellente idée dont le joueur pourra même bénéficier en solo puisque les développeurs ont eu le bon goût d'ajouter une mécanique virtuelle similaire. En résumé, une nuit sur deux, votre pion principal vous ramènera quelques objets aléatoires (pas folichons en solo) mais surtout un gain de Cristaux appréciable. On peut reprocher à Capcom beaucoup de choses, mais sur ce coup-là, on peut dire qu'ils ont été inspirés. La cerise sur le gâteau étant que les Pions ne sont pas un simple gadget, mais font bel et bien partie intégrante du background du jeu, prenant une importance de plus en plus grande au fil de votre progression dans l'intrigue principale.

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La Chimère, un monstre hybride dont vous pourrez escalader le corps (comme beaucoup d'ennemis de taille) pour mieux neutraliser le(s) cerveau(x) !

L'autre atout de taille de DD c'est bien évidemment les combats ! Grâce à un gameplay dynamique et intuitif (plusieurs compétences pour chaque arme puisant dans votre Endurance rechargeable) les escarmouches deviennent vite très immersives et souvent dantesques surtout que le bestiaire est riche en créatures mythologiques. Griffons, Chimères, Cyclopes, Ogres, et bien sûr Dragons, ils vous donneront tous du fil à retordre et leur première apparition risque fort de vous marquer longtemps tant leur design et leur animation sont réussis. Tout comme vous et vos Pions, ces mini-Boss changeront fréquemment de stratégie et useront de toutes leurs capacités (parfois magiques et donc handicapantes) pour vous résister. Certains affrontements sont donc longs et épuisants, dans les quinze/vingt premiers niveaux tout du moins, car à partir d'un certain stade, la connaissance de leurs points faibles alliée à votre niveau de jeu vous permettront d'en venir assez rapidement à bout. Il s'ensuivra alors une période où le challenge et l'intérêt viendront inévitablement à manquer, d'autant que les aller-retours incessants sont lassants et les quêtes annexes qui vous les imposent basiques au possible. Heureusement, le chapitre 2 du scénario remettra du piment dans l'aventure de même que l'accès à de nouvelles options dans le New Game + (téléportations ainsi que de nouveaux choix à tester dans certaines quêtes).

Vous l'aurez donc compris, le verdict est plus que positif. Capcom a réussi son pari, offrir un solide RPG qui n'ait pas à rougir des plus grands ténors en la matière tout en y insérant le fruit de sa propre expérience. La modélisation de votre Insurgé est un modèle du genre tout comme les nombreuses animations et interactions possibles avec le décor et les PNJ, incluant également moult objets destructibles et ENFIN la possibilité d'escalader et de grimper !!!

S'accrocher à un Griffon alors même qu'il prend son envol procure son lot d'émotions !

L'univers a beaucoup de charme et d'intensité et passés les débuts chaotiques où l'unique sauvegarde et la difficulté en décourageront peut-être plus d'un, on se dit que si le studio pense à étoffer ses personnages (peu charismatiques dans l'ensemble) à perfectionner les menus (changer d'équipement plus rapidement) et à introduire un système d'évènements/rencontres aléatoires, il est à parier que le prochain opus tutoiera la perfection et pas qu'un peu ! Et puis pour une fois qu'un studio japonais daigne nous offre un RPG avec autre chose que des combats interminables au tour par tour et des mobs qui ressemblent à des carottes géantes, on aurait vraiment tort de bouder ce plaisir !!!

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Mercedes, l'un des rares personnages mémorables du jeu, qui demeure malgré tout sous-exploitée au vu de son potentiel. Découvrez-la dans L'Odyssée de Mercedes, ma Fanfic de Dragon's Dogma.

 

Découvrez comment jouer RP à Dragon's Dogma  : ICI

 

 

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Les Tourments de la Griffe d'Or [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 2

 

Les chevaliers font escale à Rivebois. Léodagan sort du marché et rejoint le groupe.


- J'ai discuté un peu avec le marchand là et apparemment des bandits lui ont piqué quelques trucs récemment. Jusque-là pas de quoi se relever la nuit. Sauf qu'il m'a aussi parlé d'une Griffe d'or, autant vous dire un machin du genre précieux. D'après lui, le repaire des bandits serait dans un souterrain pas très loin d'ici. Si on retrouve la griffe et qu'on lui rapporte, on pourrait se faire un joli paquet de blé. Si on est bloqué ici quelques temps, autant qu'on en profite un peu pour se remplir les fouilles, non ?
Arthur, sceptique.
- Vous oubliez que leurs pièces d'or sont pas les nôtres. En revenant à Kaamelott, à compter qu'on revienne bien sûr, votre magot il vaudra même pas un pet de lapin.
- Faites pas le rabat-joie. De l'or c'est de l'or. Et puis y aura toujours l'ami Venec pour nous arranger le coup avec ses combines.
Arthur, toujours aussi sceptique.
- Ouais, bah le connaissant, ça a rien de rassurant.

La troupe a finalement accepté la quête. Elle chemine sur un sentier en direction des montagnes. M'aiq le Menteur les accompagne pour les mener au Tertre des Chutes Tourmentées. Pour le meilleur et pour le pire.
Léodagan profite d'une reposante pause verbale du Khajiit pour observer le paysage avec intérêt.
- Comment il s'appelle déjà ce pays ? Bordemerde ? Un truc du genre ?
Lancelot, outré :
- C'est Bordeciel ! Vous le faites exprès !
M'aiq le Menteur :
- En Bordeciel plus qu'ailleurs, les habitants sont assez ouverts d'esprit à propos de certaines choses.
Léodagan :
- Bordeciel ? Tu parles d'un nom. Ah, c'est sûr c'est joli dans la bouche d'une greluche, mais moi je comprends mieux pourquoi y a plus de fermiers que de chevaliers au kilomètre carré. Des nordiques, tu parles ! Des danseuses, oui !
Lancelot, un brin rêveur.
- Moi j'aime bien, Bordeciel. Je trouve ça poétique.
M'aiq le menteur :
- Autrefois, Bordeciel comptait une multitude de papillons. Maintenant, ce n'est plus vraiment le cas.
Léodagan, ignorant l'intervention du Khajiit :
- Oui, c'est bien ce que je dis. C'est un nom de tapette.
Lancelot, vexé :
- Vous y connaissez rien, vous, de toutes façons !
M'aiq le Menteur :
- Maiq sait beaucoup de choses, non ?
Léodagan, menaçant :
- Ah, peut-être que j'y connais rien, mais en attendant c'est pas moi qui me tape une réputation de tafiole dans toute la Bretagne.
Lancelot rouge de colère commence à dégainer son épée :
- Quoi ? Redites ça pour voir !
M'aiq le Menteur :
- Quelque chose d'étrange arrive aux Khajiits lorsqu'ils arrivent en Bordeciel.
Lancelot et Léodagan échangent un regard et mettent chacun une baffe à M'aiq qui s'écroule. Leodagan, crispé :
- Je confirme !
Arthur s'est retourné et se plante devant les deux chevaliers, complètement hors de lui :
- Non mais vous êtes cintrés tous les deux ! Je vous signale que c'est pas comme ça qu'on va réussir à s'intégrer !
Lancelot s'éloigne un peu, l'air coupable. Leodagan tient tête au Roi :
- S'intégrer ? Je vous rappelle qu'on est pas venu ici par courtoisie pour tailler le bout de gras avec tous les glandus du coin ! On se fait un peu de blé si on peut, on trouve une porte de sortie et c'est marre !
Arthur est sur le point de rétorquer, mais Léodagan le devance :
- Et puis je vais pas me laisser emmerder par un matou sur deux pattes sous prétexte qu'il sait aligner deux mots !
- Vous lui foutez la paix, c'est un ordre. Il est peut-être chiant, c'est vrai, mais c'est le meilleur guide qu'on ait trouvé. On a besoin de lui et c'est pas négociable.
M'aiq revenant doucement à lui :
- Mai'q a entendu dire qu'il était dangereux d'être votre ami.
Léodagan serre les poings.
- Vous m'excusez là, mais si c'est pas de la provoc' !
- Pas un cheveu, je vous dis ! A moins que vous sachiez comment aller au repaire des bandits. Dans ce cas, on vous suit.
- M'est avis que je pourrai aiguiser mon flair légendaire rien que pour plus l'entendre débiter ses conneries !
- Bah en attendant ce miracle, vous l'aidez à se relever, on se remet en route et c'est marre comme vous dites !

Plus tard, la troupe avance avec précaution dans un tunnel. Mai'q marche en tête. Sa tête criblée de flèches de bandits et sa toge hérissée de lames draugrs témoignent de son statut privilégié d'éclaireur...

Arthur, balayant les ombres de sa torche :

- Dites, ils sont toujours aussi fréquentés vos souterrains, parce qu'à ce niveau là, va falloir songer sérieusement à construire des routes et à mettre des pancartes !

Mai'q marmonne dans sa barbe.

Léodagan :

- Qu'est-ce qu'il dit ?

Perceval :

- Il dit qu'il y a un type coincé dans une toile d'araignée.

Léodagan :

- Et depuis quand vous parlez "le chat à deux pattes" ?

Lancelot :

- Non, c'est pas ce qu'il a dit.

Perceval :

- Moi c'est ce que j'ai compris.

Exaspéré, Arthur rejoint le Khajiit.

- Il a raison. Y a un type coincé dans une toile.

Le groupe les rejoint et observe un homme se tortiller vainement.

Karadoc grignotant un saucisson :

- Il est vivant ?

Le captif :

- Libérez-moi et je vous conduirai jusqu'à un fabuleux trésor !

Arthur :

- Ca m'en a tout l'air !

Lancelot :

- Il sait peut-être où est la griffe d'or.

Le captif :

- Oui, la griffe, je vous conduirai à la griffe...Mon précieux...

Arthur s'adressant à lui :

- Ok, on vous libère, mais faites pas le con ou on vous refout dans votre toile !

Karadoc :

- Et on vous fait bouffer des mouches !

Quelques coups d'épée suffisent à libérer l'homme qui s'éloigne d'un pas hâtif.

Léodagan, ravi :

- On s'en fout du chat maintenant, on a un nouveau guide.

Ce dernier se met soudain à courir.

Lancelot, alarmé :

- Il se fait la malle !

Léodagan saisit son arbalète :

- Je lui balance un carreau ?

M'aiq :

- Certains aiment partir à l'aventure avec leurs amis. M'aiq pense qu'il vaut mieux être seul. On se dispute moins pour partager les trésors.

Arthur hésite. Comme personne ne lui répond, dans le doute, Léodagan soulève le khajiit et le jette sur le fuyard qu'il écrase violemment.

Arthur foudroie Léodagan du regard.

Léodagan :

- Bah, quoi ? Je l'ai juste assommé.

Perceval et Karadoc aident le khajiit à se relever.

M'aiq en titubant vers la sortie :

- M'aiq est fatigué, maintenant. Allez embêter quelqu'un d'autre.

Arthur, fou de rage envers Léodagan :

- C'est malin ! On fait comment, maintenant ? On se fie à votre flair légendaire ?

Perceval remarque une bosse sous les habits du fuyard inconscient. Il le fouille et révèle une griffe imposante toute en or.

- Regardez ! Ce con l'avait sur lui. Il se foutait de notre gueule depuis le début !

Léodagan toisant Arthur avec un grand sourire :

- Me remerciez pas. Je sais que c'est pas dans vos habitudes.

Plus tard, la troupe arrive devant une étrange porte constituée de trois anneaux concentriques chacun gravé d'un symbole animal.

Merlin sort de sa torpeur :

- Merde, une énigme !

Arthur, blasé :

- Vous inquiétez pas. On va pas vous demander de la résoudre.

Tous examinent les symboles avec attention, puis Perceval s'écrie :

- J'ai trouvé ! L'ours court après le papillon parce qu'il croit que c'est une abeille et donc il pense au miel qu'il va se goinfrer. Mais au moment où il va le choper, boum ! Une chouette passe par là et gobe le papillon ! Ca se tient, non ?

Les autres se regardent, abasourdis.

Arthur :

- Donc en résumé ça donne quoi ?

Perceval :

- Et bah, de haut en bas : ours, papillon et puis chouette !

Arthur se tournant vers Perceval :

- On peut toujours essayer. De toutes façons, nous, on a rien trouvé !

Lancelot, dépité :

- Oui, de toutes façons qu'est-ce qu'on risque ? Au pire, ça déclenche un piège et on est tous morts !

Arthur :

- Parlez pas de malheur, vous ! Faites plutôt bouger cette porte.

Lancelot s'exécute non sans soupirer. Lorsqu'il place la griffe d'or dans l'emplacement prévu, tout le monde retient son souffle !

Merlin :

- Il vient à l'esprit de personne qu'on pourrait se tirer vu qu'on a la griffe ?

Un grondement couvre la fin de sa phrase et une ouverture se dessine.

Léodagan parlant pour tous les autres :

- La griffe c'est bien, le trésor du donjon, c'est mieux ! Je vous en veux pas, remarquez pas, c'est pas en restant dans votre cagibi que vous pouvez savoir ces choses-là.

La troupe finit par déboucher dans une salle immense, une sorte de grotte funéraire entourée de chutes d'eau.

Au centre se trouve un imposant sarcophage gravé,  dressé sur un autel de pierre. Le gros de la troupe s'y intéresse vivement. Léodagan remarque un gros coffre non loin de là qu'il se met en devoir de fouiller. Perceval, quant à lui, examine une paroi dans le fond de la salle. Elle est couverte de runes. L'une d'elle s'illumine soudain à son approche.

- Et regardez, je crois que j'ai trouvé un truc !

Au moment où tout le monde se tourne vers lui, le couvercle du sarcophage est projeté en l'air et un draugr en jaillit. Les chevaliers dégainent leurs armes, mais d'un souffle puissant la créature les désarme.

Arthur à Merlin :

- C'est pas le moment de vous planquer ! Balancez-lui plutôt une boule de feu !

Merlin :

- Je me planque pas ! Justement, je prépare un sort !

Le draugr les jette à terre avec un nouveau cri.

Léodagan :

- Ce serait trop vous demander d'accélérer ?

Au moment où le Draugr les domine pour les achever, Merlin se redresse :

- Eh vieux machin, prends ça dans ta gueule de con !

Il brandit ses mains en avant. Ses paumes vomissent un globe de lumière qui illumine les alentours d'un vif éclat.

- Merde !

Lancelot :

- Super. Il a éclairé la grotte !

Arthur :

- Il est aveugle, profitons-en !

Karadoc se jette sur le draugr, l'immobilisant au sol. Arthur et Léodagan lui tranche chacun un bras. Lancelot lève sa lame pour lui donner le coup de grâce :

- Désolé, mon vieux, mais que ce soit en Bretagne ou en Bordeciel, les machins morts qui repirent encore, nous, on aime pas trop ça !

Il décapite le draugr.

 

Plus tard. La troupe a trouvé une issue au fond de la salle et marche en direction de Rivebois.

Léodagan, contrarié :

- Tout ça pour des clopinettes !

Arthur examine le morceau de pierre gravée d'inscriptions qu'ils ont récupéré dans le coffre.

- Faudrait le faire examiner par un érudit. C'est peut-être important.

Lancelot à Perceval :

- Ca va ? Le combat ne vous a pas trop épuisé ?

Perceval :

- Ce mur m'a hypnotisé. Je pouvais plus bouger. Et puis y a eu cette lumière bizarre. D'ailleurs moi-même je me sens bizarre. J'espère que j'ai pas chopé une malédiction !

Lancelot :

- Je crois que de ce côté, vous êtes déjà bien pourvu ! Une de plus...

Merlin :

- Désolé pour tout à l'heure, mais ça aurait dû faire une boule de feu. Je crois que ma magie et ce pays ça fait deux !

Karadoc :

- On a passé des heures là-dedans ! J'ai l'estomac vide !

 

Les chevaliers remettent enfin la griffe d'or au marchand.

Le marchand :

- Je ne sais comment vous remercier. Cet objet est tellement important pour nous. Tenez, en guise de dédommagement.

Il leur remet une bourse de septimes.

Léodagan affiche un grand sourire avant de grommeler :

- On va pas chier loin avec ça !

Au moment où ils vont prendre congé, le marchand ajoute :

- Je n'ai jamais compris pourquoi il y avait un symbole d'ours, de papillon et de hibou en dessous. Peut-être que ça raconte une histoire !

Les chevaliers restent bouche bée en comprenant leur stupidité. Excepté Perceval :

- Ouais, c'est ça. D'ailleurs, elle est géniale cette histoire ! Mais je crois que c'est plutôt une chouette !

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

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jeudi, 12 juillet 2012

FLIP Parthenay 2012 - 27ème Edition

Chose promise, chose dûe ! Voici le résumé de mon premier séjour au Festival Ludique de Parthenay. Beaucoup de monde à remercier pour m'avoir permis de vivre pleinement cette inoubliable expérience. Je n'ai malheureusement pas l'image et le nom de tout le monde alors si vous lisez cette note et que nous nous sommes rencontrés au cours de cet évènement (principalement vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 juillet), n'hésitez pas à vous manifester pour réparer cette injustice !!!

Mon premier gros merci va à Law pour m'avoir parlé du Festival de Tours place Chateauneuf, ce qui a constitué le véritable point de départ de l'aventure. Sur place, j'ai rencontré des joueurs/créateurs/éditeurs très sympathiques dont Les Chiens de l'Enfer que je caresse volontiers dans le sens du poil. Grâce à ce duo infernal et son enthousiasme, j'ai ouïe dire du fameux Flip. Dès lors les dés étaient jetés !!! Un grand merci à vous, donc !

Merci également à Amélie, Xavier, Clem et François pour le barbec' et les conseils sur mon jeu La Bataille de l'Oeil de Velours qui m'ont été très utiles, sans oublier Hervé et son soutien tout au long du Festoche !

Comme une image vaut mieux qu'un long discours, voici en quelques photos mes aimables joueurs/testeurs que je remercie du fond du coeur pour avoir joué le jeu, dans tous les sens du terme :

Lundi 9 juillet

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Fanny et Adrien : le gros dé pour les dizaines, astuce adoptée, merci à vous deux !

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Bruno et Ludgero : Trésorier ? Président ? Allez, pas de jaloux, deux rois sinon rien !

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Marc, fin tacticien qui a obtenu les 3 indices, respect ! Charly, joyeux seigneur de guerre et l'invisible, mais indispensable Edith qui le surveille de près (Et si c'était elle la Dame du Lac ?)

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Philippe avec qui je n'ai pas pu terminer la partie. La suite à la prochaine édition ?

et aussi Le Combat du Papillon avec Nicolas"Yu-Gi-Yoh"Levillain, si jeune et déjà si bon perdant. Tu as de l'avenir !

 

Mardi 10 juillet

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Gwen et Jason, la crème des ados sans oublier la soeur de Gwen fidèle au poste avec ou sans amie ! Oui, chef !

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Audrey, Nicolas, Fabrice, Sébastien (le répliquant !) et Pascal : de belles têtes de vainqueurs, non ???

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Christophe et Lolo : ça plane pour vous !!!

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Derwella, une jeune fée venue tout droit de Bretagne dont la pureté nous a permis de remporter la partie !

 

Mercredi 11 juillet

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Bruno et Ludgero : les deux élus, pour le meilleur et surtout pour le rire !

 

Egalement Fabio en début de partie de Matrix (j'espère que tu as retrouvé ton sac) et Julian et Clément, deux adorables jeunes joueurs, adversaires dans La Bataille de l'Oeil de Velours, mais complices dans Kaamelott !

Et une dédicace aux autres créateurs (Quentin, Cyril, Antoine et les autres) avec lesquels nous avons partagé le même état d'esprit, le bon, celui du partage et du respect ! Bonne chance à vous tous, au plaisir de vous revoir !

 

BONUS

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Celle-là y a que mon véver pour la comprendre !!!

 

 

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mercredi, 04 juillet 2012

The Amazing Spiderman [Cinéma/Critiques]

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Ce reboot très attendu de l'homme-araignée a fait couler beaucoup d'encre. Le départ de Sam Raimi de la saga ne s'étant pas fait simplement dans l'esprit des fans autant que d'un point de vue plus industriel. Fallait-il pour autant relancer si tôt la machine ? Difficile à dire. Le résultat en vaut-il la peine ? De ce côté là la réponse est heureusement plus évidente. 

Après une romcom de qualité (500 jours ensemble), Marc Webb fait le grand écart en orchestrant le retour du super héros au collant rouge et bleu. Grand écart ? En fait, pas vraiment, puisque le réalisateur met au service du film sa capacité à rendre les rapports humains crédibles et émouvants. La genèse de Spiderman prend son temps permettant de mieux nous attacher et nous identifier à sa nouvelle incarnation, Andrew Garfield (The Social Network), l'heureux élu. Plus longiligne que Tobey McGuire, il est un Spiderman aussi convaincant dans sa constante dualité et s'avère plus proche encore de l'araignée dans son comportement et ses stratégies (cf la scène de la toile dans les égouts).

Son duo avec Emma Stone (Gangster Squad) parvient l'exploit de nous faire oublier l'ancien, apportant un nouveau charme et une complicité plus intense et spontanée. Car Amazing casse les codes établis auparavant pour mieux exploiter l'essence du héros (et de l'héroïsme) et de sa dramaturgie. Le ton est plus sombre, les enjeux mieux dessinés. On sent que Dark Knight et Kick-Ass sont passés par là et ce nouvel opus profite grandement de cette nouvelle direction.

Qu'en est-il du bad guy de service alias Connors/le Lézard ? Ses liens avec Peter Parker ne sont pas sans rappeler ceux tissés avec Doc Oc dans Spiderman 2, ce qui est un gage de qualité. Les deux ennemis sont des génies scientifiques pleins de bonnes résolutions concernant l'être humain. Mais l'on sait tous que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Les deux hommes l'apprendront chacun à leurs dépens. Les combats qui les réunissent ne manquent pas de punch et de virtuosité, le Lézard étant un adversaire puissant et impressionnant.

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A l'image de ce plan, les poses et attitudes de Spidey ont été remarquablement soignées, reprenant celles des comics et conférant au film une esthétique et une dynamique savoureuses. Cette fois, la toile de Spidey ne sera pas naturelle, mais un gadget dernier cri, revenant ainsi aux sources du comics.

Après Avatar, l'on est heureux également de retrouver le meilleur de James Horner qui nous offre ici une partition efficace sans tomber dans son travers habituel, celui de régurgiter maladroitement ses précédentes compositions. Cette fois les thèmes sont clairs et accrocheurs avec des choeurs réguliers pour souligner la dimension héroïque.

Côté défauts, on notera que la séquence du sauvetage de l'enfant est techniquement en deça du reste et on regrettera l'absence du spectaculaire plan-séquence en vue subjective qui constituait l'alléchante première bande-annonce du film. On se consolera avec quelques plans à la première personne disséminés par-ci par-là.

Mais c'est vraiment histoire de chipoter car le film mérite bel et bien son superlatif d'Amazing. On frissonne de plaisir de retrouver un Spidey au bout de sa toile, à la fois proche et loin de nous, et la larme à l'oeil, on suit son parcours torturé en sachant que sa destinée est un don autant qu'une malédiction. Cela n'empêche pas la présence de gags très réussis comme le caméo de Stan Lee, sans doute le plus drôle à ce jour ainsi que la scène de rencard la plus absurde et hilarante jamais vue !

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Peter Parker peut compter rapidement sur Gwen Stacy pour l'épauler...et plus si affinités !

 

 

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mardi, 03 juillet 2012

John Carter [Cinéma/Critiques]

Il y a des films qu'on attend pas et qui connaissent un succès retentissant - mérité ou non - et d'autres qui connaissent un échec cuisant pour le moins cruel. John Carter of Mars fait partie de la dernière catégorie.

Après nous avoir ébloui avec son inoubliable Wall-E, Andrew Stanton réalise un vieux rêve à savoir l'adaptation d'une histoire originale de Edgar Rice Burroughs, le papa de Tarzan.

Le film de par son ton général et son mélange de genres (Space-Opera, Heroic Fantasy, Western) rappelle l'ambiance à la fois légère et épique des films de série des années 80 comme Flash Gordon ou Krull. Une princesse promise à un mariage forcé, des guerres ancestrales entre plusieurs clans humains et extraterrestres, des êtres mystiques aux pouvoirs divins supervisant le destin de la planète et au milieu de tout cela le dénommé John Carter, ancien héros de guerre, rebelle jusqu'au bout des ongles et qui trouvera, en atterrissant sur la planète rouge, ce qu'il avait toujours fui : une cause à la mesure de sa bravoure !

Le budget alloué à cette superproduction se vérifie très vite : décors fastueux, action gorgée de séquences spectaculaires avec en leitmotiv les sauts démesurés -mais justifiés- de John Carter alias Taylor Kitsh (décidément incontournable) très à l'aise dans ce rôle de héros vaillant au coeur pur. Après Wolverine Origins, il retrouve à ses côtés la belle Lynn Collins qui semble avoir pris grand plaisir à incarner la Princesse Dejah Thoris, une femme d'envergure à la fois forte et sensible. Les Tarks - les créatures dont Carter sera tour à tour l'ennemi, l'allié et le leader - sont très crédibles sur les plans du visuel et de l'interprétation et même attachantes, mais le film est parfois noyé par la surenchère d'effets digitaux employés pour restituer la richesse de l'univers.

Si le coeur de l'histoire qui nous est contée est d'un classicisme indéniable, il est tout aussi évident que l'origine et le dessein du héros réservent de bonnes surprises et un intérêt constant. Même si elle n'est pas répartie de la même façon, on peut affirmer que l'addition Western-SF fonctionne bien mieux que dans Cowboys & Envahisseurs.

Sans être un chef-d'oeuvre, le film demeure un divertissement de qualité, bien plus honorable en tout cas que beaucoup de blockbusters qui se frayent injustement un chemin aux premières places du box-office. Il a le mérite - en outre - de nous faire entrevoir ce que pourrait donner l'adaptation du Cycle de Tschaï de Jack Vance avec lequel il partage la même ambition. En espérant, si elle devait voir le jour, qu'elle connaisse évidemment un meilleur sort.

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Sans Edgar Rice Burroughs, le Tarzan de Disney n'aurait jamais existé. Mais sans Disney, le John Carter de Burroughs n'aurait point vu le jour. La boucle est bouclée.

 

 

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