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samedi, 03 mai 2014

The Social Network [Cinéma/Critiques]

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La genèse de ce qui deviendra le tentaculaire et envahissant facebook.

Ca démarre comme une blague d'étudiant en mal de reconnaissance : Mark Zuckerberg, fraîchement largué par sa copine irritée par son narcissisme,  pirate quelques sites universitaires de partages de photos et lance un grand vote comparatif d'étudiantes, du genre : A votre avis, la plus belle ? A droite ou à gauche ?

Evidemment ce ne sera pas du goût de tout le monde, à commencer par l'ex copine de Mark. Mais le succès est tellement au rendez-vous que le réseau de Harvard saute, entraînant une convocation de l'intéressé.

Seulement Mark n'est pas qu'un petit génie de l'informatique, il sait aussi se défendre et maîtrise la réthorique, ce qui n'est pas sans rappeler le personnage incarné par Matt Damon dans Will Hunting.

Même s'il a des comptes à rendre, la machine est lancée et plus rien ne pourra l'arrêter. Il éveille alors la curiosité de plusieurs autres étudiants qui le branchent sur un projet de réseau social...qui ne verra jamais le jour. Associé à son ami Eduardo Saverin, Mark récupère l'idée à son compte. Leur point de vue sur le futur du réseau (Publicités or not publicités ?) les séparant dans l'espace et l'esprit, leur amitié et collaboration n'en sortiront pas indemnes.

A partir de là, le film alterne entre plusieurs séances de plaidoirie réunissant Mark, les victimes de son ambition (Eduardo et les trois étudiants spoliés) et leurs avocats en comité restreint et des scènes de flashback narrant l'expansion du réseau à travers le monde en même temps que l'évolution des liens unissant les différents protagonistes.

Réalisé par le talentueux David Fincher (Seven, Fight Club, Black Swan), le film demeure très classique sur la forme hormis une séquence d'aviron qui n'a paradoxalement d'intérêt que sa mise en scène très graphique et sa musique d'accompagnement où l'on retrouve la patte du cinéaste. Ne vous attendez donc pas à des plans révolutionnaires. A l'instar de Zodiac, Fincher a focalisé toute son énergie sur l'histoire et les personnages et on le comprend parfaitement.

Les acteurs donnent le meilleur d'eux-mêmes, que ce soit Jesse Eisen berg (Insaisissables) dans le rôle de Zuckerberg, Andrew Garfield (Amazing Spiderman 1 et 2) dans celui de Eduardo Saverin ou encore Rooney Mara (Le Millenium de Fincher et Her) et Justin timberlake (Time Out).

L'autre intérêt de The Social network, outre celui de nous faire entrer dans les coulisses de facebook est de nous dévoiler le monde très fermé et codifié des universités américaines à travers des comportements extrêmes et parfois contradictoires : sélection élitiste, intellectualisme forcené, débauche, esprit de compétition exacerbé, règles strictes,...

Un microcosme où de jeunes adultes se comportent déjà comme les futurs loups et requins qui orienteront la société de demain.

Et l'actualité de donner un écho glacial à cette reconstitution : Facebook, Oculus Rift, Kickstater et Internet.

En conclusion, le film nous apprend ou nous rappelle que Zuckerberg a été le plus jeune millionnaire. Objectivement, ce n'est une bonne nouvelle que pour Zuckerberg qui, il faut bien le dire, a fait plus que prendre sa revanche sur le monde. Il l'a très largement mis à sa merci. Comme quoi, les meilleures blagues sont vraiment les plus courtes !

 

 

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