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dimanche, 15 juillet 2012

Les Tourments de la Griffe d'Or [Fanfics/Skymelott] Saison 1-Episode 2

 

Les chevaliers font escale à Rivebois. Léodagan sort du marché et rejoint le groupe.


- J'ai discuté un peu avec le marchand là et apparemment des bandits lui ont piqué quelques trucs récemment. Jusque-là pas de quoi se relever la nuit. Sauf qu'il m'a aussi parlé d'une Griffe d'or, autant vous dire un machin du genre précieux. D'après lui, le repaire des bandits serait dans un souterrain pas très loin d'ici. Si on retrouve la griffe et qu'on lui rapporte, on pourrait se faire un joli paquet de blé. Si on est bloqué ici quelques temps, autant qu'on en profite un peu pour se remplir les fouilles, non ?
Arthur, sceptique.
- Vous oubliez que leurs pièces d'or sont pas les nôtres. En revenant à Kaamelott, à compter qu'on revienne bien sûr, votre magot il vaudra même pas un pet de lapin.
- Faites pas le rabat-joie. De l'or c'est de l'or. Et puis y aura toujours l'ami Venec pour nous arranger le coup avec ses combines.
Arthur, toujours aussi sceptique.
- Ouais, bah le connaissant, ça a rien de rassurant.

La troupe a finalement accepté la quête. Elle chemine sur un sentier en direction des montagnes. M'aiq le Menteur les accompagne pour les mener au Tertre des Chutes Tourmentées. Pour le meilleur et pour le pire.
Léodagan profite d'une reposante pause verbale du Khajiit pour observer le paysage avec intérêt.
- Comment il s'appelle déjà ce pays ? Bordemerde ? Un truc du genre ?
Lancelot, outré :
- C'est Bordeciel ! Vous le faites exprès !
M'aiq le Menteur :
- En Bordeciel plus qu'ailleurs, les habitants sont assez ouverts d'esprit à propos de certaines choses.
Léodagan :
- Bordeciel ? Tu parles d'un nom. Ah, c'est sûr c'est joli dans la bouche d'une greluche, mais moi je comprends mieux pourquoi y a plus de fermiers que de chevaliers au kilomètre carré. Des nordiques, tu parles ! Des danseuses, oui !
Lancelot, un brin rêveur.
- Moi j'aime bien, Bordeciel. Je trouve ça poétique.
M'aiq le menteur :
- Autrefois, Bordeciel comptait une multitude de papillons. Maintenant, ce n'est plus vraiment le cas.
Léodagan, ignorant l'intervention du Khajiit :
- Oui, c'est bien ce que je dis. C'est un nom de tapette.
Lancelot, vexé :
- Vous y connaissez rien, vous, de toutes façons !
M'aiq le Menteur :
- Maiq sait beaucoup de choses, non ?
Léodagan, menaçant :
- Ah, peut-être que j'y connais rien, mais en attendant c'est pas moi qui me tape une réputation de tafiole dans toute la Bretagne.
Lancelot rouge de colère commence à dégainer son épée :
- Quoi ? Redites ça pour voir !
M'aiq le Menteur :
- Quelque chose d'étrange arrive aux Khajiits lorsqu'ils arrivent en Bordeciel.
Lancelot et Léodagan échangent un regard et mettent chacun une baffe à M'aiq qui s'écroule. Leodagan, crispé :
- Je confirme !
Arthur s'est retourné et se plante devant les deux chevaliers, complètement hors de lui :
- Non mais vous êtes cintrés tous les deux ! Je vous signale que c'est pas comme ça qu'on va réussir à s'intégrer !
Lancelot s'éloigne un peu, l'air coupable. Leodagan tient tête au Roi :
- S'intégrer ? Je vous rappelle qu'on est pas venu ici par courtoisie pour tailler le bout de gras avec tous les glandus du coin ! On se fait un peu de blé si on peut, on trouve une porte de sortie et c'est marre !
Arthur est sur le point de rétorquer, mais Léodagan le devance :
- Et puis je vais pas me laisser emmerder par un matou sur deux pattes sous prétexte qu'il sait aligner deux mots !
- Vous lui foutez la paix, c'est un ordre. Il est peut-être chiant, c'est vrai, mais c'est le meilleur guide qu'on ait trouvé. On a besoin de lui et c'est pas négociable.
M'aiq revenant doucement à lui :
- Mai'q a entendu dire qu'il était dangereux d'être votre ami.
Léodagan serre les poings.
- Vous m'excusez là, mais si c'est pas de la provoc' !
- Pas un cheveu, je vous dis ! A moins que vous sachiez comment aller au repaire des bandits. Dans ce cas, on vous suit.
- M'est avis que je pourrai aiguiser mon flair légendaire rien que pour plus l'entendre débiter ses conneries !
- Bah en attendant ce miracle, vous l'aidez à se relever, on se remet en route et c'est marre comme vous dites !

Plus tard, la troupe avance avec précaution dans un tunnel. Mai'q marche en tête. Sa tête criblée de flèches de bandits et sa toge hérissée de lames draugrs témoignent de son statut privilégié d'éclaireur...

Arthur, balayant les ombres de sa torche :

- Dites, ils sont toujours aussi fréquentés vos souterrains, parce qu'à ce niveau là, va falloir songer sérieusement à construire des routes et à mettre des pancartes !

Mai'q marmonne dans sa barbe.

Léodagan :

- Qu'est-ce qu'il dit ?

Perceval :

- Il dit qu'il y a un type coincé dans une toile d'araignée.

Léodagan :

- Et depuis quand vous parlez "le chat à deux pattes" ?

Lancelot :

- Non, c'est pas ce qu'il a dit.

Perceval :

- Moi c'est ce que j'ai compris.

Exaspéré, Arthur rejoint le Khajiit.

- Il a raison. Y a un type coincé dans une toile.

Le groupe les rejoint et observe un homme se tortiller vainement.

Karadoc grignotant un saucisson :

- Il est vivant ?

Le captif :

- Libérez-moi et je vous conduirai jusqu'à un fabuleux trésor !

Arthur :

- Ca m'en a tout l'air !

Lancelot :

- Il sait peut-être où est la griffe d'or.

Le captif :

- Oui, la griffe, je vous conduirai à la griffe...Mon précieux...

Arthur s'adressant à lui :

- Ok, on vous libère, mais faites pas le con ou on vous refout dans votre toile !

Karadoc :

- Et on vous fait bouffer des mouches !

Quelques coups d'épée suffisent à libérer l'homme qui s'éloigne d'un pas hâtif.

Léodagan, ravi :

- On s'en fout du chat maintenant, on a un nouveau guide.

Ce dernier se met soudain à courir.

Lancelot, alarmé :

- Il se fait la malle !

Léodagan saisit son arbalète :

- Je lui balance un carreau ?

M'aiq :

- Certains aiment partir à l'aventure avec leurs amis. M'aiq pense qu'il vaut mieux être seul. On se dispute moins pour partager les trésors.

Arthur hésite. Comme personne ne lui répond, dans le doute, Léodagan soulève le khajiit et le jette sur le fuyard qu'il écrase violemment.

Arthur foudroie Léodagan du regard.

Léodagan :

- Bah, quoi ? Je l'ai juste assommé.

Perceval et Karadoc aident le khajiit à se relever.

M'aiq en titubant vers la sortie :

- M'aiq est fatigué, maintenant. Allez embêter quelqu'un d'autre.

Arthur, fou de rage envers Léodagan :

- C'est malin ! On fait comment, maintenant ? On se fie à votre flair légendaire ?

Perceval remarque une bosse sous les habits du fuyard inconscient. Il le fouille et révèle une griffe imposante toute en or.

- Regardez ! Ce con l'avait sur lui. Il se foutait de notre gueule depuis le début !

Léodagan toisant Arthur avec un grand sourire :

- Me remerciez pas. Je sais que c'est pas dans vos habitudes.

Plus tard, la troupe arrive devant une étrange porte constituée de trois anneaux concentriques chacun gravé d'un symbole animal.

Merlin sort de sa torpeur :

- Merde, une énigme !

Arthur, blasé :

- Vous inquiétez pas. On va pas vous demander de la résoudre.

Tous examinent les symboles avec attention, puis Perceval s'écrie :

- J'ai trouvé ! L'ours court après le papillon parce qu'il croit que c'est une abeille et donc il pense au miel qu'il va se goinfrer. Mais au moment où il va le choper, boum ! Une chouette passe par là et gobe le papillon ! Ca se tient, non ?

Les autres se regardent, abasourdis.

Arthur :

- Donc en résumé ça donne quoi ?

Perceval :

- Et bah, de haut en bas : ours, papillon et puis chouette !

Arthur se tournant vers Perceval :

- On peut toujours essayer. De toutes façons, nous, on a rien trouvé !

Lancelot, dépité :

- Oui, de toutes façons qu'est-ce qu'on risque ? Au pire, ça déclenche un piège et on est tous morts !

Arthur :

- Parlez pas de malheur, vous ! Faites plutôt bouger cette porte.

Lancelot s'exécute non sans soupirer. Lorsqu'il place la griffe d'or dans l'emplacement prévu, tout le monde retient son souffle !

Merlin :

- Il vient à l'esprit de personne qu'on pourrait se tirer vu qu'on a la griffe ?

Un grondement couvre la fin de sa phrase et une ouverture se dessine.

Léodagan parlant pour tous les autres :

- La griffe c'est bien, le trésor du donjon, c'est mieux ! Je vous en veux pas, remarquez pas, c'est pas en restant dans votre cagibi que vous pouvez savoir ces choses-là.

La troupe finit par déboucher dans une salle immense, une sorte de grotte funéraire entourée de chutes d'eau.

Au centre se trouve un imposant sarcophage gravé,  dressé sur un autel de pierre. Le gros de la troupe s'y intéresse vivement. Léodagan remarque un gros coffre non loin de là qu'il se met en devoir de fouiller. Perceval, quant à lui, examine une paroi dans le fond de la salle. Elle est couverte de runes. L'une d'elle s'illumine soudain à son approche.

- Et regardez, je crois que j'ai trouvé un truc !

Au moment où tout le monde se tourne vers lui, le couvercle du sarcophage est projeté en l'air et un draugr en jaillit. Les chevaliers dégainent leurs armes, mais d'un souffle puissant la créature les désarme.

Arthur à Merlin :

- C'est pas le moment de vous planquer ! Balancez-lui plutôt une boule de feu !

Merlin :

- Je me planque pas ! Justement, je prépare un sort !

Le draugr les jette à terre avec un nouveau cri.

Léodagan :

- Ce serait trop vous demander d'accélérer ?

Au moment où le Draugr les domine pour les achever, Merlin se redresse :

- Eh vieux machin, prends ça dans ta gueule de con !

Il brandit ses mains en avant. Ses paumes vomissent un globe de lumière qui illumine les alentours d'un vif éclat.

- Merde !

Lancelot :

- Super. Il a éclairé la grotte !

Arthur :

- Il est aveugle, profitons-en !

Karadoc se jette sur le draugr, l'immobilisant au sol. Arthur et Léodagan lui tranche chacun un bras. Lancelot lève sa lame pour lui donner le coup de grâce :

- Désolé, mon vieux, mais que ce soit en Bretagne ou en Bordeciel, les machins morts qui repirent encore, nous, on aime pas trop ça !

Il décapite le draugr.

 

Plus tard. La troupe a trouvé une issue au fond de la salle et marche en direction de Rivebois.

Léodagan, contrarié :

- Tout ça pour des clopinettes !

Arthur examine le morceau de pierre gravée d'inscriptions qu'ils ont récupéré dans le coffre.

- Faudrait le faire examiner par un érudit. C'est peut-être important.

Lancelot à Perceval :

- Ca va ? Le combat ne vous a pas trop épuisé ?

Perceval :

- Ce mur m'a hypnotisé. Je pouvais plus bouger. Et puis y a eu cette lumière bizarre. D'ailleurs moi-même je me sens bizarre. J'espère que j'ai pas chopé une malédiction !

Lancelot :

- Je crois que de ce côté, vous êtes déjà bien pourvu ! Une de plus...

Merlin :

- Désolé pour tout à l'heure, mais ça aurait dû faire une boule de feu. Je crois que ma magie et ce pays ça fait deux !

Karadoc :

- On a passé des heures là-dedans ! J'ai l'estomac vide !

 

Les chevaliers remettent enfin la griffe d'or au marchand.

Le marchand :

- Je ne sais comment vous remercier. Cet objet est tellement important pour nous. Tenez, en guise de dédommagement.

Il leur remet une bourse de septimes.

Léodagan affiche un grand sourire avant de grommeler :

- On va pas chier loin avec ça !

Au moment où ils vont prendre congé, le marchand ajoute :

- Je n'ai jamais compris pourquoi il y avait un symbole d'ours, de papillon et de hibou en dessous. Peut-être que ça raconte une histoire !

Les chevaliers restent bouche bée en comprenant leur stupidité. Excepté Perceval :

- Ouais, c'est ça. D'ailleurs, elle est géniale cette histoire ! Mais je crois que c'est plutôt une chouette !

 

Ca vous suffit pas ? Tous les épisodes de la saison 1 : ICI

 

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Commentaires

Ne connaissant rien de Skyrim, j'imagine qu'il y a pas mal de références à cet univers. Ceci n'empêche en rien de toujours profiter des moments de bravoure de notre équipe de bras cassés.

Écrit par : Hervé | mardi, 02 octobre 2012

je me pose vraiment la question à ce sujet, je pense que certains épisodes sont moins axés sur le jeu mais j'ai quand même fait en sorte que les deux univers n'en fassent qu'un et qu'ils semblent indissociables ce qui représentait parfois un certain challenge et aussi un plaisir
pour la griffe d'or par exemple le fameux Mai'q est un ermite qu'on croise aléatoirement dans le jeu et qui balance des citations à qui veut l'entendre et bien celles de mon histoires sont tirées directement du jeu pour s'adapter le mieux possible au contexte ça me semblait un bon running gag (surtout pour les connaisseurs)
j'ai limité aussi les interactions entre les chevaliers et les persos du jeu (qui à mon sens sont globalement trop peu charismatiques ou mémorables en comparaison)
Cela dit c'est forcément plus drôle et jouissif quand on connait le jeu car il y a des références extrêmement précises liées à cette expérience mais j'apprécie que tu apprécies malgré cela

Écrit par : Greg Armatory | mercredi, 03 octobre 2012

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