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lundi, 30 juillet 2018

Musiques Elémentaires [Musiques/Cinéma]

Musiques Elémentaires

Juste pour me plaire (c'est le compositeur de la chanson d'Hellblade)

(et parce que c'est une putain de bonne intro qui fait grave planer !!!)

De l'air et de l'eau

 

Du feu aux étoiles (Dragonheart)

Du feu dans l'air (Dragons)

Une terre menacée par des Dragons (oui, encore eux !)

 

 

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samedi, 28 juillet 2018

Les Indestructibles 2 [Cinéma/Critiques]

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Il y a 14 ans (déjà !), Pixar nous balançait un uppercut avec Les Indestructibles, un super film d'animation sorti de l'esprit très inventif de Brad Bird (Mission Impossible : Protocole Fantôme, A la Poursuite de Demain, Le Géant de Fer vu dans Ready Player One, c'est lui aussi).

Pixar a sagement attendu pour nous proposer cette suite au premier Indestructibles. Un temps de conception qui rassure d'emblée.

Mais rien n'est jamais certain dans le domaine de l'art surtout quand la réécriture imposée de Toy Story 4 a précipité la sortie de cette sequel.

Et le résultat pour moi est sans appel : j'ai eu l'impression de voir le premier opus sous un autre angle, un peu différent certes, pas inintéressant, mais clairement pas suffisant pour compenser l'absence d'effet de surprise.

Bah oui parce qu' à peine la super famille a retrouvé sa légitimité que les dégâts occasionnés contre le Démolisseur font reperdre tous leurs droits d'exercer aux super. Retour à la case départ. Comme si le premier film n'avait servi à rien. Hum, c'est quand même un peu facile pour commencer. De là à dire que cette suite est un reboot déguisé, bah y a pas des kilomètres, d'autant que la rencontre ré-imaginée de Violet avec Tony accentue cette impression.

http://mindster.mx/wp-content/uploads/2018/02/Los-Increibles-2-Bob_Mr-Incre%C3%ADbles_Jack-Jack_padre-e-hijo.png

Une séquence mignonne et drôle à la fois !

Tout le long l'univers évolue très peu (Jack-Jack + quelques super) et la narration colle au plus près du premier film, on inverse seulement les rôles : papa à la maison, maman en mission secrète commanditée alors qu'elle ne devrait pas à cause de la loi, papa qui va faire un costume chez Edna pendant que maman opère et toute la famille réunie pour le combat final.

La fin justement est même carrément identique à part que la menace sur la ville n'est pas aérienne, mais aquatique (le bateau).

Cela dit, c'est très plaisant à suivre et on retrouve avec bonheur les personnages doublés efficacement (Hélène et Edna). J'aurais juste préféré qu'il garde la voix d'Emmanuel Jacomy - entendue dans le trailer - pour la voix de Bob qui colle mieux que celle de Gérard Lanvin à mon goût. Sinon Louane s'en sort plus que bien, j'ai trouvé sa voix et sa prestation très proches de celles de Lorie qui avait fait un super taf.

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Hélène et Jack-Jack se lâchent pour notre plus grand plaisir

https://actu-geek.com/wp-content/uploads/2017/12/incredibles2.jpg

Visuellement c'est soigné rien à redire aussi, l'animation est maîtrisée à la perfection, mais pour autant rien ne m'a profondément marqué niveau mise en scène. C'est ce qu'on pouvait en attendre au minimum. J'ai trouvé l'ensemble beaucoup trop sage, il manque un gros zeste de folie.

La seule chose qui aurait pu faire la différence ce sont les motivations du méchant. La séquence lors de laquelle l'Hypnotiseur dénonce le laxisme des gens, leur facilité à vivre l'héroïsme par procuration, affalés sur leur canapé, je l'ai trouvé vraiment percutante, surtout balancée sur les ondes à la portée des intéressés et au moment où Elastigirl tente de le localiser (l'effet m'a rappelé le discours de Matthew Mcconaughey dans Contact, son message sur la société de consommation se répercutant dans l'espace).

Mais malheureusement, cela n'ira pas plus loin (comme d'hab, faut pas perdre les gosses !) on retombera bien vite dans une banale histoire de vengeance, donc comme dans le 1.

Sans doute le choix surprenant d'avoir fait de cette suite une suite directe a-t-il sauvegardé l'esprit de la franchise, mais a aussi conditionné sa forme et son fond au point de la placer trop dans l'ombre de son prédécesseur.

Nul doute que de futurs visionnages me la feront juger moins sévèrement.

 

 

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mercredi, 25 juillet 2018

Ant-Man et la Guêpe [Cinéma/Critiques]

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Quand l'humour pèse trop dans la balance

Va y a voir du spoil

Ant-Man avait su crée la surprise avec des enjeux moins ambitieux, mais un excellent cocktail entre comédie et action, gorgé d'effets spéciaux ébouriffants. 

Evidemment, il aurait été idiot de penser que sa suite allait changer son fusil d'épaule. Mais pour autant l'équilibre est-il aussi réussi ?

Malheureusement non.

L'histoire de base est simple : Hank doit acheter un composant pour achever un appareil quantique capable de le propulser dans la dimension où sa femme Janet est semble-t-il toujours prisonnière.

Au moment où le deal semble se résoudre, deux intrigues secondaires vont être brutalement ajoutées.

La première avec Sonny Burch, un trafiquant de technologie qui désire récupérer le labo de Hank Pym pour un mystérieux commanditaire (dont on ne saura rien au final). Ce méchant pour le moins insignifiant ne fait que courir après nos héros pour faire avancer artificiellement l'intrigue.

https://i.kinja-img.com/gawker-media/image/upload/s--sJp_Esyl--/c_scale,f_auto,fl_progressive,q_80,w_800/mk3clsl010dmabhrspom.jpg

La seconde avec le personne de Ava/Ghost, une méchante très relative (donc très intéressante) dont l'histoire et les motivations vont être clairement sacrifiées au profit de l'orientation comique du film (bah oui faudrait pas perdre les enfants). Les films de super héros avec plus d'un méchant fonctionnent rarement sinon jamais, c'est pourtant pas les exemples qui manquent.

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Dommage que le costume aperçu dans la scène post-générique d'Ant-Man ait été modifié pour la suite. Je le trouvais plus esthétique. Il rappelait celui du comics et davantage l'insecte qui lui est associé.

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https://www.ecranlarge.com/uploads/image/001/024/ant-man-et-la-guepe-photo-michelle-pfeiffer-1024046.jpg http://lestoilesheroiques.fr/wp-content/uploads/2018/06/ant-man-wasp-poster-hank.jpg

Michelle Pfeiffer revient sur le devant de la scène depuis quelques années et on ne s'en plaindra pas, bien au contraire.

Après un rôle marquant dans Le Crime de L'Orient-Express, elle sera prochainement la méchante de Maléfique 2, elle qui avait déjà joué avec humour une sorcière maléfique en quête de jeunesse éternelle dans le savoureux Stardust.

Patrick Floersheim étant malheureusement décédé en 2016, Michael Douglas a perdu sa voix française, une voix que j'appréciais énormément (elle était aussi celle de Robin Williams) et qui lui collait à la perfection. Bien que très différente, on se fait doucement à celle de Hervé Jolly, peut-être parce qu'elle nous est familière (VF de Jean-Claude Vandamme, de Clint Eastwood et de William Baldwin).

Mais il y a un autre élément très important du film qui va être réduit à peau de chagrin à cause de cette priorité : la fameuse dimension sub-atomique.

Je savais qu'elle serait très peu exploitée et cela m'allait très bien car je craignais justement à la base que la suite se déroule uniquement en ce lieu. 

Reste que tout était là pour élargir considérablement le background et donner encore plus d'identité à l'univers d'Ant-Man.

La présence de Michelle Pfeiffer est donc de courte durée, au moins a-t-elle un impact conséquent sur le destin de Ghost, ce qui compense un peu. Mais Janet Van Dyne aurait sûrement des choses fascinantes à raconter sur son expérience de survie dans un milieu hors normes aussi beau que menaçant. Son duo avec Hank aurait pu donner lieu à quelques bonnes scènes d'aventures et de comédie et leur âge respectif aurait donné de l'originalité de surcroît au genre super-héroïque.

Et le pire c'est que ses aventures en question ont été conceptualisées :

Janet Pym Concept Arts

Concept arts (bestiaire)

On se console (et on rage) en imaginant les chevauchées surréalistes à dos de tartigrade, les batailles de micro-organismes et les découvertes dignes d'une exploration spatiale qu'un tel environnement aurait pu engendrer.

Au lieu de cela, on a droit à des blagues ringardes (les noms des fourmis, le wazaaa de Luis) ou des éléments de distraction (le coup de téléphone lourdingue lors du récit de Bill Foster) qui abondent jusqu'à s'éterniser (le sérum de vérité).

Comme dans les Gardiens de la Galaxie 2 la nature des gags n'est pas foncièrement mauvaise, c'est leur durée qui les rend indigestes.

Malheureusement les potes braqueurs de Scott reconvertis en hommes d'affaires (une intrigue secondaire dont on se serait encore clairement passé là aussi) vont se faire un devoir de rappeler que le film doit être drôle (enfin en théorie) et que pour chaque minute bien posée il y aura cinq minutes de vannes.

https://i2.wp.com/www.desdehollywood.com/http://desdehollywood.com/wp-content/uploads/2018/07/Ant-Man-and-the-Wasp-MichaelPena-Luis.jpg?resize=750%2C400

Attention, Luis, moi aussi je peux être super drôle : Sur ce film, Michael peina beaucoup à me faire rire.

A ce titre Michael Pena (Luis) en fait des caisses et des caisses et on lui doit un paquet de HS qui plombent l'intérêt telles des pages de pub en plein milieu d'un bon programme (dès que ça commence, on a hâte que ça se termine !). Son personnage était clairement mieux employé dans le premier opus, son humour plus maîtrisé et donc plus appréciable.

Il y a donc un moment où quand l'action se repose et que les enjeux dramatiques flottent, on commence à trouver le temps long et à se dire que le combat avec la Guêpe dans la cuisine du restaurant (une dinguerie visuelle !) nous manque cruellement.

Car autant Hope et son père Hank viennent rappeler régulièrement les enjeux et les priorités (parfois ils ne sont même réduits qu'à cela) autant Scott et sa bande se font un malin plaisir de les oublier, ce qui crée véritablement deux camps incarnant chacun une polarité du film.

Personnellement j'ai choisi mon camp : je fais clairement partie des spectateurs qui apprécient l'humour par petites doses bien réparties dans l'action et le drame plutôt que par pelletées pour s'imposer.

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- Et attendez je vais dire un truc, ça va être trop drôle, c'est moi le plus drôle, je suis encore plus drôle que Luis, vous allez voir !

Paul Rudd déploie une énergie monstre sur ce film, il faut lui reconnaître cela, mais c'est parfois au détriment de la narration, comme s'il craignait parfois qu'on ne le remarque plus.

La bonne nouvelle c'est que quand l'action et les effets spéciaux sont de nouveau au rendez-vous, le film nous envoie de grosses baffes avec encore plus de surprises et de folie visuelle que le premier si tant est qu'on a pas vu le trailer, bien entendu.

Le dernier tiers du film réussit donc à nous faire oublier les lourdeurs et les maladresses (Scott mimant Janet, au secours !) grâce à des courses-poursuites endiablées rythmées par des changements de taille bluffants et des disparitions-réapparitions qui laissent sans voix.

Au final se refusant de manière évidente à développer ses deux meilleurs axes narratifs (Ava/Ghost, la dimension/Janet) de peur d'être beaucoup trop sérieux et adulte, le film se vautre dans du remplissage comique bas de gamme en se sauvant de l'échec grâce à son imagerie unique qui vaut le détour à elle seule.

Le film a un autre gros atout : les nouvelles compositions de Christophe Beck qui apportent beaucoup de fraîcheur et de dynamisme.

 http://img.filmsactu.net/datas/films/t/r/trop-jeune-pour-elle/xl/4d4842e848ca1.jpg

Michelle Pfeiffer et Paul Rudd avaient déjà partagé l'affiche d'une comédie romantique dans la veine de 20 ans d'écart.

 

 

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mardi, 24 juillet 2018

La Communauté de l'Anneau [Cinéma/Critiques]

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En portant à l'écran en 2001 le premier tome du Seigneur des Anneaux, Peter Jackson a réalisé sans doute l'un de ses rêves, mais évidemment aussi celui de millions de lecteurs, moi inclus.

Découverte par hasard au CDI de mon collège, la trilogie de J.R.R Tolkien a représenté pour moi un tournant culturel.

Familiarisé avec la Fantasy grâce aux Livres dont Vous êtes le Héros, je n'avais pas encore vraiment goûter au genre de manière plus approfondie. Ce fut chose faite avec ces trois romans qui laissèrent en moi une empreinte durable.

A l'époque, internet n'existant pas, je ne mesurais pas la popularité de l'auteur comme de son oeuvre, ce qui rendait mon attachement pour elle plus important encore puisque né sans le moindre conditionnement.

Ce n'est que des années plus tard que je pus réaliser l'ampleur du phénomène autour de cet univers crée de toutes pièces par Tolkien à partir "simplement" du langage elfique.

Et c'est par hasard également que je découvris la venue de l'adaptation cinématographique via un teaser sur grand écran introduit par un extrait de la célèbre citation inscrite sur l'anneau unique par rien moins que la voix de Richard Darbois, s'il vous plait (VF d'Harrisord Ford, de Patrick Swayze et du Génie d'Aladdin entre autres).

Et là forcément un engouement sans précédent m'a gagné. J'allais enfin pouvoir voir en chair et en os les héros de ma jeunesse et arpenter avec eux les splendeurs et ténèbres des légendaires Terres du Milieu.

Non seulement le film ne m'a pas déçu à la première vision, mais il a réussi à me donner l'illusion que les personnages avaient littéralement jailli du livre tellement ils étaient conformes à l'image que je m'en étais faite. Tant et si bien que j'ai revu le film deux autres fois au cinéma, comme pour mieux retrouver de vieux compagnons d'aventures et savourer encore le privilège de profiter d'une adaptation jugée impossible jusqu'alors.

Le réalisateur Ralph Bakshi, malgré toute sa passion et sa bonne volonté, n'avait pu accoucher que d'une oeuvre très inégale et inachevée. Cela dit, cela n'a pas empêché Peter Jackson de s'en inspirer fortement, notamment pour une scène à Bree, sans pour autant l'avouer. La vidéo ci-dessous explique plus en détails cette anecdote qui égratigne quelque peu l'aura du réalisateur néo-zélandais.

Quant à George Lucas, qui n'avait pu acquérir les droits auprès des héritiers, il s'était consolé en écrivant et produisant Willow (lequel devrait connaître une suite toujours dirigée par Ron Howard !)

Il faut dire qu'en acceptant de produire trois films, le studio New Line Cinema permettait à Peter Jackson de pouvoir pleinement satisfaire sa vision autant que celle des fans et respecter au mieux l'esprit de la saga qui nécessitait beaucoup de temps et d'argent pour être immortalisée sur pellicule.

Le résultat a été un succès monstre, tant publique que critique, amplement mérité par l'engagement profond de tous les artistes et artisans ayant contribué de près ou de loin à l'existence de cette adaptation si longtemps fantasmée.

https://pmcvariety.files.wordpress.com/2016/12/lotr.jpg?w=1000

Des guerriers humains, des elfes, des nains, des orques, des Trolls, de la magie blanche et noire, des démons, des spectres : Le Seigneur des Anneaux offre un contenu de rêve pour tout amateur de Fantasy classique.

En ce qui concerne le fond, Jackson met bien en valeur le pouvoir corrupteur de l'anneau, mais aussi la fragilité et les tentations inhérentes à chaque peuple et personnage emblématique, de Bilbon (encore très visiblement sous son emprise) à Boromir (qui dévoile sans doute trop tôt son côté obscur au point qu'on se demande comment Elrond peut le laisser rejoindre les neuf ) en passant par Galadriel qui profite de la venue de l'unique pour tester sa propre fragilité face à la création de Sauron. Il est un fait que plus un personnage est puissant, plus il est apte à devenir un mal incarné. Ce n'est pas pour rien que Gandalf fait tout pour pour éviter son contact quand bien même il a plusieurs occasions d'en devenir le propriétaire.

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Boromir va prouver à quel point les hommes sont faillibles face à l'anneau donnant raison aux inquiétudes d'Aragorn. Sean Bean (Le Ned Stark de Game Of Thrones) a avoué que la mort de Boromir était sa mort préférée, lui qui en a expérimenté pas moins de vingt-cinq au cours de sa carrière. Jackson permet au héros du Gondor de prolonger davantage sa rédemption en témoignant de manière plus explicite son admiration pour Aragorn et sa confiance en son destin de roi.  A noter que dans les livres cette scène se trouve non pas à la fin du premier tome du Seigneur des anneaux, mais au début des Deux Tours.

La symbolique de l'anneau est très forte et permet de faire un parallèle intéressant avec notre société dépendante et même esclave d'un système monétaire qu'elle a elle-même crée.

Ce qui me plait énormément dans La Communauté c'est que l'aspect fantastique est introduit très progressivement dans l'aventure pour finir par éclater magistralement dans les Mines de la Moria du coup mon plaisir vient en partie du fait que je l'anticipe à chaque fois sur ce qui arrivera ultérieurement, sur la montée en puissance de la Fantasy pure et dure.

http://www.thelandofshadow.com/wp-content/uploads/2014/08/GandalfStaff4.jpg

Ian Mckellen (le Magneto des X-Men) incarne Gandalf à la perfection. Sage, cultivé, combatif, colérique, malicieux, sans cesse préoccupé, le comédien nous livre une performance mémorable. Il faut dire que le magicien est central à l'histoire. Il fera tout pour préserver Frodon des affres de son possible destin, mais le destin sera plus fort.

http://geekcity.ru/wp-content/uploads/2014/07/Hobbit-battle-of-Five-Armies-Gandalf.jpg

On le retrouve dans le Hobbit où il apparait paradoxalement plus vieux alors que l'action se déroule avant Le Seigneur des Anneaux, un problème parmi tant d'autres sur cette deuxième trilogie qui prendra bien des libertés et ira un peu trop loin dans l'action WTF en voulant faire d'un simple conte une nouvelle épopée épique indissociable de la première trilogie.

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C'est grâce à la figurine de Gandalf de la série Mystery Minis que j'ai appris que le célèbre magicien planquait sa pipe dans son bâton quand il ne la fumait pas.

https://vignette.wikia.nocookie.net/lotr/images/2/2e/Durin%27s_door.png/revision/latest?cb=20140113142736

A noter que dans la séquence des portes de La Moria, contrairement au livre c'est Frodon et non Gandalf au final qui trouvera la solution. Pas bien grave, en revanche on regrette que le magicien n'ait pas précisé pour la bonne compréhension du spectateur qu'au lieu de traduire la phrase elfique par Parlez ami et entrez, il fallait lire Dites ami et entrez ce qui permet d'apprécier la subtilité de l'énigme.

Après une intro, certes épique, le film démarre gentiment chez les Hobbits où la plus grande menace ne semble être que le harcèlement constant dont Bilbon fait l'objet. Autrement ce n'est que quiétude, plaisanteries, fête et camaraderie.

Collé aux basques de Frodon, on découvre en même temps que lui un monde de plus en plus grand et dangereux, aussi fourbe que séduisant.

Jonglant habilement avec tous les types d'effets spéciaux mis à sa disposition (rétrécissements, doublures, incrustations, effets numériques, décors de taille variée, montage), Peter Jackson réussit le pari de rendre crédible toutes les scènes impliquant les hobbits incarnés par des acteurs adultes (exploit qui sera efficacement réitéré avec les nains de Blanche-Neige et le Chasseur).

Encore aujourd'hui le film fait complètement illusion et ceci est valable pour l'ensemble de l'univers que le cinéaste est parvenu à rendre tangible principalement en utilisant au maximum les décors réels et ô combien somptueux de la Nouvelle-Zélande, sa patrie.

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Sam et Frodon, inséparables complices, incarnation d'une amitié solide qui saura braver maints dangers tout en étant mise à mal par la malignité de Gollum.

Elijah Wood était né pour incarner Frodon Sacquet. Son visage hautement expressif  fait merveille dans ce rôle. Loin de vouloir s'enfermer dans des rôles de gentils, le comédien a joué par la suite les tueurs sanglants dans Sin City et Maniac.

Sean Astin, lui, est bien connu pour son rôle de Mickey Walsh dans les Goonies, puis plus récemment pour celui de Bob Newby dans Stranger Things.

L'esthétique globale du film est léchée, beaucoup de plans sublimes grâce à une caméra qui semble totalement libre, une reconstitution criante de vérité (Hobbitebourg) et des effets multiples pour matérialiser des éléments iconiques (La Moria, La Lothlorien, L'Argonath : Les Statues du fleuve Anduin) sans oublier les créatures (Les orcs, le Balrog, les Nazgûl) tenues et armes qui ont toutes bénéficié d'un soin évident.

Dommage que la surabondance de ralentis classiques auxquels s'ajoutent des ralentis vraiment pas esthétiques made in Jackson (lors de l'arrivée des Uruk-Ai près du fleuve et qu'on retrouvera dans King Kong) dessert quelque peu la beauté des images offertes.

http://fotogalerie.herr-der-ringe-film.de/data/500/Lurtz_2.jpg

Jackson a compris qu'il fallait des ennemis plus présents et identifiables que dans les romans pour rajouter des enjeux et de l'émotion. Dans Le Seigneur des Anneaux il y a aura Lurtz, dans Le Hobbit, il y aura Azog. Christopher Lee en Saroumane Le Blanc, c'est évidemment un choix très appréciable, mais pour ceux qui ne connaissaient rien du personnage, c'était peut-être un indice trop évident sur son changement d'allégeance.

D'autant plus dommage que lorsque l'action est présentée à vitesse réelle (les combats dans La Moria, le duel entre Aragorn et l'Uruk-Ai Lurtz), elle est autrement plus intense et immersive pour le spectateur. Un mal hélas devenu omniprésent au cinéma comme à la télé où l'émotion assistée (regarde bien comme c'est triste, regarde bien comme c'est badass) semble de plus en plus incontournable sans que le ridicule qui en résulte bien souvent ne semble décourager les réalisateurs.

Un autre travers discernable qui ne fera que s'accentuer par la suite, un aspect théâtral et larmoyant dû à la relation contrariée entre Aragorn et Arwen notamment (auquel va s'ajouter un triangle amoureux avec la blonde Eowyn). Bon cela nous permet de profiter de la douce sonorité du langage elfique (qui a été pour Tolkien le point de départ de la création de tout son univers, je vous le rappelle) alors on leur pardonne un peu.

https://photos.lci.fr/images/613/344/aragorn-arwen-f6b1aa-0@1x.png

Arwen et son histoire avec Aragorn ont plus d'importance que dans les livres de Tolkien (taxé de sexisme), afin de coller aux tendances de notre époque. Jackson réitérera cela en créant l'elfe Tauriel pour le Hobbit (bonne idée) et en lui collant une idylle avec l'un des nains (pas bonne idée !).

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Arwen s'apprête à faire déferler la magie elfique sur les Cavaliers Noirs. Dans le roman, C'est Glorfindel qui prête main forte à Aragorn et Frodon pour faciliter leur fuite vers Fondcombe. Liv Tyler campe avec conviction la fille d'Elrond et promise d'Aragorn qui désespère d'entendre ce dernier accepter leur union. Il faut dire que ce faisant, Arwen deviendrait mortelle et donc plus tout à fait elfe. Une sacrée responsabilité pour un homme qui se fait fort déjà de refuser un héritage pesant.

http://lesanneaux.free.fr/image/Frodo_Aragorn.jpg

Si Aragorn peine à faire son choix en ce qui concerne Arwen, son dévouement envers Frodon, lui, est certain du début à la fin.

Peu connu, Viggo Mortensen a profité du rôle très convoité de Grand-Pas pour faire éclater son charisme. Le comédien s'est beaucoup investi physiquement dans les combats jusqu'à recevoir des blessures comme une dent cassée qu'il demandera à être recollée.

A noter que la première saison de la série d'Amazon portera justement sur la jeunesse d'Aragorn. En espérant qu'elle ne connaisse pas le même sort que le film consacré à Ian Solo.

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Bien qu'en retrait, Orlando Bloom est marquant car totalement crédible en Legolas, l'un des personnages sans doute les plus difficiles à représenter, les elfes étant à cette époque peu visibles surtout dans des films de grande envergure (Spock ça ne compte pas !). Le comédien a particulièrement soigné sa gestuelle féline. Ses tirs à l'arc rapides comme l'éclair sont encore plus appréciables dans la version longue. Dommage que son agilité devienne excessive dans les films suivants et dans Le Hobbit.

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Cate Blanchett (Thor Ragnarock) majestueuse dans les habits éthérés de la Dame Blanche. Un personnage pour le moins énigmatique qui va apporter son soutien à la Communauté tout en lui faisant affronter ses plus grandes peurs.

On apprend dans le making-of que les oreilles elfiques sont conçues en gélatine, fragiles, mais d'une crédibilité exemplaire. Cate Blanchett avoue même que porter ces oreilles a été l'une des raisons qui l'ont poussé à accepter le rôle de Galadriel.

https://theredlist.com/media/database/films/cinema/2000/the-lord-of-the-rings-the-fellowship%20of-the-ring/022-the-lord-of-the-rings-the-fellowship%20of-the-ring-theredlist.jpg

Gimli, interprété par John Rys-Davies, va prouver que les Nains respirent encore dans Les Terres du Milieu. Elément comique régulier du film, on aurait aimé le voir davantage actif au combat.

Si le choix de Howard Shore en tant que compositeur pouvait apparaître au début comme étrange puisque plus habitué aux thrillers (Le Silence des Agneaux, The Cell, Seven), il s'avéra particulièrement judicieux. Là où un autre artiste aurait pu réutiliser facilement des motifs identifiables de son répertoire, Howard Shore crée un score totalement inédit qui donne une identité très forte au film en variant énormément les instruments, les ambiances et les mélodies. Tour à tour mystérieuse, délicate et tonitruante, la musique de Shore sublime totalement les images de Jackson et finit de parachever le rêve. Mais comme si cela ne suffisait pas on a droit au concours de la chanteuse Enya (dont je suis très fan) et qui a représenté un fantasme inespéré. Une adaptation décidément bénie.

Une version que j'apprécie énormément et qui tout en respectant le matériau original parvient à le sublimer !

Version Longue 

https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/4187QW3314L.jpg

C'est peu dire que la version longue de La Communauté de L'Anneau est indispensable aux fans du film et/ou du livre. Profitant d'un nouveau et très habile montage supervisé par Peter Jackson, cette version allongée colle beaucoup plus à l'oeuvre littéraire en proposant un contenu substantiel dont nous avions été privé au cinéma.

On découvrira entre autres des scènes supplémentaires à Hobbitebourg (avec Bilbon) et à la Lothlorien (les cadeaux de Galadriel à la Communauté). Environ 30 minutes supplémentaires qui attestent davantage de la fidélité de Peter Jackson à l'oeuvre de Tolkien.

 

 

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vendredi, 20 juillet 2018

Lego Le Hobbit [Jeux Vidéo/Critiques]

 http://image.jeuxvideo.com/medias/149302/1493019244-8568-jaquette-avant.jpg

Si les adaptations vidéoludiques des films et films d'animation sont connues moins pour leur opportunisme commercial que pour leurs qualités créatives, on peut regretter qu'au fil du temps elles aient disparu. Un mal pour un bien ? Peut-être, en tout cas la porte est plus que jamais ouverte pour la licence Lego (leader du genre désormais) qui n'en finit pas de transposer les sagas les plus populaires avec un savoir-faire certain même si la formule évolue très lentement.

Après avoir pris beaucoup de plaisir sur Lego Avengers et Lego Le Réveil de la Force, mais pris une bonne douche froide avec Lego Jurassic World (je n'ai même pas eu envie de faire la critique, c'est pour dire !), j'ai attendu avant de me jeter sur Lego Le Hobbit.

Et il semble bien que cet opus soit l'un des plus équilibrés et le plus riche en terme de gameplay.

 

Points Positifs :

 

+ Décors soignés et immersifs

+ Voix et musiques tirées des films

+ Excellente variété dans les niveaux

+ Les screens de chargements dessinés

+ La présence et la variété des énigmes

+ Les niveaux secrets dans certains chapitres

+ Intérieurs de certains bâtiments accessibles

+ Du loot, du craft et un inventaire pour chaque personnage, l'épisode le plus RPG dans l'âme !

+ Des niveaux qui exploitent bien le level-design et le scénario comme la bataille des géants (on pense au premier God of War)

+ Le voyage rapide en Aigle géant, très RP pour le coup !  (disponible après la mission Tomber de Charybde...)

+ Certaines mécaniques de jeu plus explicites et accessibles (quel personnage peut faire quoi, le personnage requis est sélectionné automatiquement quand on appuie pour changer de personnage)

+ un monde ouvert vaste et varié, enfin accessible en permanence et très bien imbriqué avec le mode scénario (quêtes annexes). Il bénéficie de plus d'une météo en certains endroits (pluie, neige) et d'un cycle jour/nuit modifiable selon les besoins (missions annexes) ou l'envie du joueur (intérêt contemplatif)

 

+/- Le menu de démarrage qui change d'animation selon notre progression dans l'histoire. Dommage que l'on ne puisse pas le choisir car personnellement je préfère le premier niveau ambiance, dans la maison de Bilbo.

 

Points Négatifs :

 

- Humour anecdotique

- Encore quelques soucis de jouabilité et de caméra (espace étroit)

- Monde très peu animé (peu de PNJ, pas de combats et de missions dynamiques comme dans Avengers)

- On reste encore parfois bloqué sans comprendre ce qu'il faut faire par manque de visibilité de certains éléments ou d'informations.

- A chaque chargement de partie ou après avoir fini un niveau en mode libre (une fois le scénario terminé) on se retrouve systématiquement devant le souterrain de Smaug et non où on était auparavant.

- La taille des personnages n'est pas pris en compte pour l'exploration. N'importe lequel va se noyer dans une flaque d'eau et ne pourra traverser un cours d'eau à pied, que ce soit un Hobbit ou un Troll.

- Scénario inachevé, La Bataille des Cinq Armées n'ayant jamais été inclus dans le jeu même sous forme d'extension contrairement à ce qui était prévu. Il eut été respectueux de mettre au moins une mission ou une cinématique pour bien clore l'histoire.

 

 En Lien

 

Le Seigneur des Anneaux : La Guerre du Nord

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mardi, 17 juillet 2018

Les Aventures Extraordinaires de Captain Spirit [Jeux Vidéo/Critiques]

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Retour réussi en Enfance

Pour le pire et pour le meilleur

Connu pour Remeber Me, Life is Strange, et plus récemment Vampyr (que je suis très curieux de découvrir), le studio Dontnod (oui c'est un palindrome) a eu la gentillesse de nous proposer gratuitement un spin-off de Life is Strange à télécharger.

Si Les Aventures Extraordinaires de Captain Spirit a sa propre identité il permet clairement de teaser Life is Strange 2 puisque Chris, le héros, fait partie du même univers et sera jouable dans cette suite. 

Frustrant évidemment étant donné la fin présentée et sachant qu'on ignore encore quelle importance aura Chris par la suite.

Mais moi qui ne connaissais pas cet univers, je suis totalement séduit.

On est clairement dans du point and click en environnement 3D ouvert (c'est déjà bien), genre auquel je suis peu familiarisé et pas très amateur de par sa rigidité.

Heureusement, la simplicité du gameplay, qui au départ perturbe le joueur habitué à jongler avec tous les boutons de la manette pour une orgie d'action, va rapidement être apprivoisée grâce à un remarquable travail d'écriture et de mise en scène qui va justifier totalement cette délicieuse sobriété. 

Ce qui est très fort c'est qu'on s'identifie rapidement à Chris, grâce à lui on retombe directement en enfance, quand notre imagination rythmait notre quotidien, autant pour simplement s'amuser, s'occuper que pour oublier les problèmes et notre impuissance à les résoudre (ça marche d'ailleurs toujours une fois adulte, les jouets ont juste changé).

http://cdn1-www.playstationlifestyle.net/assets/uploads/2018/06/082118-555x312.jpg

Chris et son père, une relation d'amour/haine. Quand les problèmes des parents créent les problèmes des enfants.

Les actions (que l'on choisit et dans l'ordre que l'on veut) font de nous autant le héros que le metteur en scène si bien qu'en vertu d'un gameplay épuré au maximum, on se sent étonnamment libre.

Tout est revu sous une autre échelle. Habitué à parcourir des mondes ouverts immenses, j'ai pourtant adoré fouiner dans une simple maison à la recherche de secrets sur Chris, son père et sa mère. D'autant que, et c'est un autre point fort, selon nos découvertes notre perception du père va s'altérer influençant nos futures actions, nous permettant de ce fait, suite parfois à un geste complètement anodin mais plein de sens pour Chris, de trouver un objet important qui nous serait complètement passer sous le nez autrement. Objet grâce auquel notre perception du père sera encore une fois modifiée.

Et puis le simple fait de sortir de la maison pour gambader au dehors dans la neige fait figure de grandes aventures, comme lâché en pleine nature, alors qu'on fait rapidement le tour de la cour. Mais chaque possibilité d'exploration et de trouvaille prend une dimension incroyable dans la peau de Chris qui n'a que 10 ans. 

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Chris peut utiliser ses super pouvoirs à certains moments choisis par le joueur. C'est beau l'imagination, c'est gratuit et c'est sans limite. Comment ne pas en abuser ?

La narration scriptée est très intelligemment intégrée au jeu et nous offrent à des moments judicieux de véritables instants contemplatifs et cinématographiques à souhait (encore une fois qu'on peut interrompre à tout moment pour parfaire notre émotion), sublimant encore davantage les personnages et l'atmosphère grâce aussi à une BO en adéquation.

Tant que l'on ne réveille pas le père de Chris, on peut jouer à loisir, mais même une fois la fin découverte, le jeu vous ramène en arrière afin que vous puissiez compléter les objectifs de Captain Spirit et par la même occasion expérimenter des choix différents.

Les défauts sont peu nombreux au final. Techniquement, c'est très épuré, très propre et agréable, mais les visages manquent d'expressivité parfois et certaines textures apparaissent pixelisées (nos traces dans la neige). Le plus gros souci : la gestion de l'inventaire dont on ne nous rappelle pas le fonctionnement. A part l'afficher en haut à droite de l'écran, impossible de faire autre chose. Problématique.

Avec ce jeu et la démo de Detroit : Become Human de David Cage (dont je parlerai peut-être car elle le mérite aussi) me voilà enfin prêt visiblement à me lancer dans des aventure vidéoludiques plus à même de me faire vibrer la corde sensible et je m'en réjouis !

https://i.imgur.com/cNrZOa4.png

L'incontournable cabane dans le jardin !

J'ai enfin de nouveau ressenti de l'émotion dans un jeu et ça fait beaucoup de bien car c'est quand tous les aspects d'un jeu vidéo sont maîtrisés qu'on se rend compte à quel point ce média, cet art en l'occurrence peut avoir un impact puissant et durable sur l'esprit : la fusion d'un film, d'un livre et d'un jeu.

Bon c'est pas tout ça, mais en tant Captain Spirit j'ai encore du boulot : finir mon costume, trouver encore quelques secrets sur mon père, traverser le Labyrinthe de la Mort, vaincre quelques monstres et trouver comment jeter des boules de neige dans les vitres.

Et accessoirement révéler à ma chère voisine que mon père est bourré du matin au soir et peut avoir la main lourde. Dur dur d'être un enfant...

 

 

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jeudi, 12 juillet 2018

Epic [Cinéma/Critiques]

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Connu pour sa série L'Age de Glace, le studio d'animation Blue Sky avait profité de ses succès pour concevoir un ambitieux film à univers.

Les Minipouces, Chérie, J'ai rétréci les gosses, les Minimoys, cela fait longtemps que l'infiniment petit nourrit l'imaginaire collectif que ce soit à la télé ou au cinéma. Epic en est une démonstration de plus.

Et si la forêt près de chez vous abritait dans le plus grand secret une véritable civilisation lilliputienne œuvrant sans cesse pour préserver la nature de la pourriture élevée en déesse par un peuple miniature rival ?

http://www.adventuresbydaddy.com/wp-content/uploads/2012/06/epic-dd_030_180_153_rgb.jpg

Epic aurait pu se contenter de cette simple équation, mais l'intérêt c'est d'y avoir ajouter une jeune héroïne de notre taille, ayant récemment perdu sa mère, ainsi que son père, inventeur aussi génial qu'obnubilé. Obnubilé par quoi ? Et bien par le peuple des hommes-feuilles justement, auquel il a consacré toute sa vie, récoltant jour après jour d'innombrables indices afin de prouver leur existence.

https://www.iamag.co/wp-content/uploads/2013/05/epic-preview.jpg

Mary Katherine va fatalement être bien placée pour vérifier les théories de son père qu'elle jugeait si farfelues.

Si l'on ne peut nier un évident classicisme dans les personnages et l'évolution de l'intrigue, Epic séduit d'emblée par la richesse visuelle de son univers, son dynamisme et sa volonté de réunir intimement un drame familial et un cadre très fantaisiste.

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Le rendu des images est époustouflant que ce soit les couleurs ou le design inspiré des personnages et la mise en scène bénéficie d'autant de soin, qu'elle soit contemplative (La cérémonie du bourgeon, la rencontre avec le cerf) ou effrénée (les batailles et les course-poursuites).

Le rythme est soutenu, l'humour efficace, l'action inventive, le tout servi par un doublage français très appréciable avec entre autres les voix de Mélanie Laurent, Jérémy Rénier (Cloclo) et Garou. Sans oublier une partition de qualité signée Danny Elfman et une chanson de Beyoncé qui prête sa voix à la Reine Tara en VO. On retrouvera par ailleurs la chanteuse dans le casting vocal de la prochaine adaptation du Roi Lion de Disney.

Si le film est prévisible sur certains points, il a en revanche le mérite de nous surprendre sur son final (Non, ça ne finit pas comme Avatar !)

Pas de message écolo lourdingue, et pourtant il est indéniable qu'Epic est une belle ode à la nature et un encouragement à sa préservation.

A l'heure où l'on voit toujours des monceaux de déchets sur les bords des rivières et dans les espaces verts (la pourriture en vrai c'est l'être humain), à l'heure où de plus en plus d'espèces disparaissent de la surface de la terre ou sont menacées d'extinction (c'est au tour du hérisson), on se dit que de telles oeuvres ont encore plus d'importance.

BONUS

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