Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 31 janvier 2013

Mon Best Of James Newton Howard [Musiques de Films]

Autre compositeur très sollicité à Hollywood, et à raison, James Newton Howard a boosté sa réputation grâce à sa fructueuse collaboration avec le réalisateur M. Night Shyamalan. Que ce soit en créant des thèmes émouvants et intimistes ou des morceaux épiques à souhait, il sait, à n'en pas douter, toucher là où il faut.

 

Musique découverte dans un trailer de Matrix Revolutions :

 

 Un autre très beau thème de James Newton Howard qui m'a servi à illustrer une poésie : ICI

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

lundi, 28 janvier 2013

Science Pulp Fiction - Episode 1 [Fanfics]

Y a une paye de ça, dans une cantina, au fin fond du cul du monde.

Mais vraiment au fin fond du cul du monde...

starwars,j.j. abrams

Deux tueurs à la solde de Wallace le Hutt pénètrent dans une Cantina à l'enseigne du Titty Twister. Ils dévisagent sommairement la clientèle. Celui qui porte un casque fendu et un propulseur dorsal secoue la tête en détaillant les danseuses Twi'lek qui se contorsionnent sensuellement sur ce morceau :

Vega Fett : - C'est le genre de bar où j'me sens à l'aise.

Son partenaire, nanti d'un casque beaucoup plus inquiétant, souffle bruyamment de dépit.

Dark Winnfield : - Commence pas à t'éparpiller. On a du pain sur la planche. Les réjouissances, ce sera pour plus tard. T'as sérieusement pris l'habitude de faire les choses à l'envers et je dois avouer que ça commence sérieusement à me gonfler.

Vega Fett : - Du calme. Je fais juste le tour du proprio. Y a aucun mal à ça. En plus, t'auras l'air malin si en cas de coup dur, il s'avère que je suis le seul à avoir pris le temps de repérer la sortie de secours.

Dark Winnfield : - T'as repéré une sortie de secours ?

Vega Fett : - Non. Mais laisse-moi le temps.

Dark Winnfield : - On l'a plus. Voici notre client.

Du menton, il désigne une alcôve. Un Gungan est en grande discussion avec un droïde et un Jedï. Les tueurs profitent de la pénombre et de leur relatif isolement pour dégainer leur arme à l'abri des regards indiscrets.

Vega Fett : - Tu vois quelque chose, toi ? Parce que vu comme c'est fait là, je suis pas certain du tout de flinguer le bon type avec cette connerie sur la gueule. Tu peux me dire pourquoi on a pas juste pris des cagoules ?

Dark Winnfield : - T'es déjà étroit dans ta tête, alors question perception, ça doit pas changer grand-chose par rapport à ton quotidien. Moi, je me dis que ce casque c'est une façon d'extérioriser mon côté sombre, ma darkitude. Mais j'ai pas la prétention de penser que tu comprennes quoi que ce soit à ce que je raconte. Quant à toi, Jedï de mes deux, si tu bouges ne serait-ce que le nerf optique, je te sodomise la face avec mon laser. Amen !

Vega Fett : - Attends. J'ai pas dit que ces casques étaient inutiles. Je suis même très loin d'avoir dit ça. Je dis juste que dans l'état actuel des choses, des cagoules auraient largement suffi.

Dark Winnfield : - Dis, t'essaies de me contrarier, là ? Parce que sinon c'est rudement bien imité.

Vega Fett : - Mais, non, qu'est-ce que tu débloques ?  Ma parole, t'es parano.

Dark Winnfield : - J'irai même jusqu'à dire que t'essaies de m'humilier étant donné qu'on a un public, aussi modeste soit-il, sans vouloir vous vexer. Et tu aurais pris ce détail en considération, tu aurais réfléchi à deux fois avant de l'ouvrir pour me sortir ce genre d'ineptie.

Vega Fett est sur le point de rétorquer quelque chose, mais il se tourne brusquement vers le Jedï :

Vega Fett : - Putain d'enfoiré ! J'ai pas rêvé, tu viens d'utiliser la Force ?

Le Jedï qui chie dans son froc : - Non, jamais de la vie ! Je m'amuserais pas à faire ça à deux mercenaires de votre acabit !

Vega Fett, convaincu : - Il a utilisé la Force. On se connait depuis un certain temps, toi et moi, et je suis certain que t'aurais jamais pété un câble pour si peu si l'autre con t'avait pas...disons...donné un sérieux coup de main, si tu vois ce que je veux dire.

Dark Winnfield : - Tu me crois assez fragile mentalement pour pas résister à une ruse aussi vieille que cette galaxie ?

Vega Fett de plus en plus convaincu : - Il a bougé la main...comme ça.

Le Jedï qui chie dans son froc : - Il ment ! J'ai jamais bougé la main et si jamais je l'avais bougé c'était pas pour utiliser la force, mais juste parce que j'ai une putain de crampe à force de tenir ce putain de verre au-dessus de la table.

Dark Winnfield l'éxécute froidement.

Vega Fett : - Content que tu me crois.

Dark Winnfield : - Détrompe-toi. J'ai juste trouvé qu'il jurait un peu trop pour un Jedï.

 

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

vendredi, 25 janvier 2013

Legend of Ashitaka-Princesse Mononoké [Musiques de Films]

Quelques gammes de douceur dans ce monde de bruit !



Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

Mon Best Of John Powell [Musiques de Films]

Il fait partie des compositeurs qui comptent depuis plusieurs années à Hollywood. Très productif et très éclectique, John Powell a su se faire une place parmi les grands de ce métier, pour notre plus grand plaisir et celui de nos oreilles !

 

 

Ci-dessus version album, ci-dessous, version cinéma, j'ai une préférence pour la deuxième plus pêchue et plus épique !

 BONUS

Une course-poursuite spectaculaire tirée du film Volt - Héros malgré lui, illustrée par Mr Powell himself !


 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

lundi, 21 janvier 2013

Saga-The Shadow Cabal [Vidéos/Trailers]

Sous ses airs de Seigneur des Anneaux de série B, ce projet demeure intéressant et ambitieux malgré ses moyens limités. Il est l'oeuvre avant tout de fans de Fantasy et d'univers imaginaires. Leurs créateurs ont fait appel au site KickStarter pour réunir le budget nécessaire afin d'achever le film notamment pour la conception d'un démon qui sera le clou du spectacle. Leur faire un peu de pub est un moyen simple de les soutenir dans cette entreprise.

the shadow cabal,fantasy,dragon,elfe,orcs

Les trois héros du film



Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

dimanche, 20 janvier 2013

Dark Vador in Love [Vidéos/Court-Metrages]

On aurait presque pitié du célèbre Seigneur Sith.

Ne jamais sous-estimer le pouvoir du côté Rose de la Force !

 

Vous aimez Star Wars, la musique de Star Wars et les parodies (de Star Wars) ?

Alors découvrez d'urgence : Cello Wars !

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

Marche pour l'Egalité-Tours 19 janvier 2013 [Société]

manif mariage gay,manif mariage gay tours,droit à l'égalité,tolérance,droits,progrès,marche pour l'égalité

Le 19 janvier à Tours, il a un peu plu, mais mes pancartes, elles, ont beaucoup plu. Comme slogan on pouvait lire aussi : "Mieux vaut un mariage Gay qu'un mariage triste", ou encore "Elles se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"

manif mariage gay,manif mariage gay tours,droit à l'égalité,tolérance,droits,progrès,marche pour l'égalité

Samedi 19 janvier 2013 a eu lieu à Tours, et un peu partout en France, la manif en faveur du mariage gay. Le froid et l'humidité ambiants n'ont pas empêché d'apprécier cette marche pour le progrès à laquelle j'ai eu grand plaisir à participer avec mon amie Law, que je remercie au passage.

Si tout s'est bien passé et que la bonne humeur était au rendez-vous (L'adultère ! La pension alimentaire !...Mais pas la belle-mère !!! Lol) , j'avoue être déçu par le nombre limité de participants et la durée de la marche elle-même. Mais je me suis consolé en apprenant que nous avions été plus nombreux qu'à la dernière manif qui s'est déroulée avant les fêtes. Gageons que celle qui aura lieu à Paris le 26 janvier sera d'un tout autre calibre. Le combat continue...


 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

jeudi, 17 janvier 2013

Réduction des Armes/Mariage Gay : Yes We Can ! [Société]

FAISONS L'AMOUR PAS LA GUERRE

Love has no sex, Love loves Difference

Entre la NRA qui encourage l'usage des armes aux USA et jette constamment de l'huile sur le feu et Facebook qui censure la photo ci-dessus sur la page de VisibleCulturaLGTB sous un faux prétexte, (faux prétexte car selon leurs critères des photos réellement choquantes sont publiées sans encombres) on comprend alors que le changement fait peur à plus d'un, surtout à ceux qui ont du pouvoir !

Des combats, des croisades, il y en a beaucoup à mener et si l'évolution des moeurs est lente à changer, il est clair qu'elle est inévitable et qu'elle aura lieu, qu'on le veuille ou non. Malheureusement, c'est souvent au prix de nombreux sacrifices.

Barack Obama vient d'annoncer la signature de pas moins de 23 décrets afin de réduire la circulation des armes de gros calibres, c'est à dire les armes d'assaut et les gros chargeurs contenent plus de dix balles. Mais pourquoi pas les autres ?

Ce qui complique la tâche, c'est le contenu même de la Constitution américaine qui autorise les citoyens du pays à être armés.  Dire que la constitution est à revoir de ce point de vue là n'est pas exagéré. On n'est plus à l'époque du far-west, que diable ! Et tout comme la violence engendre la violence, le port d'armes des uns justifiera toujours le port d'armes des autres. Un cercle en tous points vicieux. 

Tant qu'il y aura des armes, il y aura des tragédies, car il est notoire que l'être humain est incapable de s'auto-discipliner. La guerre est déjà une nécessité très discutable dans un cadre officiel, si elle déborde dans nos rues et dans nos écoles, n'importe quand pour n'importe quoi, c'en est fini de l'humanité. L'homme n'a d'ailleurs pas attendu d'avoir en mains des armes élaborées pour mettre fin à la vie de ses semblables. C'est dans sa nature. Et bien changeons de nature aussi et le simple fait de parler d'une arme nous semblera dès lors bien ridicule.

Photo by Journal Actualutte

 Photo également censurée sur Facebook ! A croire que le site ne veut en aucun cas permettre d'alimenter le débat, craignant sans doute de montrer qu'il prend parti. Mais censurer, n'est-ce pas là la meilleure preuve d'un parti pris ? En tout cas, si en voyant cette image, vous avez honte d'être français, c'est normal. Sinon, et bien, vous devriez avoir honte de ne pas avoir honte ! Voilà ce qui pourrait arriver si cette mentalité régressiste l'emportait :

Le Train de la Haine

 

A ceux qui comparent les homosexuels aux animaux pour critiquer leurs moeurs.

Ma réponse :

Alors partant du même principe, étant donné qu'il y a une majorité d'animaux hétérosexuels, les moeurs des hétérosexuels sont donc plus à rapprocher encore de celles des animaux. L'orientation sexuelle est libre autant chez les animaux (L'Homosexualité chez les Animaux) que chez les êtres humains. Pourquoi ? Parce que Dame Nature aime la différence et sa diversité est l'expression même de cette volonté. S'y opposer c'est refuser l'acte même de création.

A ceux qui percoivent l'homosexualité comme une déviance du comportement humain.

Ma réponse :

L'homosexualité n'est pas un comportement dénaturé, pas plus qu'une maladie ou une anomalie. C'est dans l'ordre des choses. C'est encore une fois une volonté dictée par la nature et ce que l'on oublie souvent, c'est que comme pour l'hétérosexualité, c'est avant tout une affaire de coeur, de sentiments.

On ne devient pas homosexuel pour se sentir différent, pour être marginal ou par goût de la provocation.

On devient homosexuel parce que l'on naît avec un coeur et un esprit propres à le devenir.

Ce n'est pas un choix social, une fantaisie d'identité. Posez la question à un homosexuel et il vous dira combien il est parfois difficile d'assumer cette condition. Soyez certains que plus d'un vous répondrait qu'il aurait préféré s'en passer une fois cette vérité découverte.

L'amour est déjà une affaire complexe, alors lorsque tout le monde vous pointe du doigt, c'est un véritable chemin de croix.

Mais ce n'est pas parce qu'une disposition est difficile et minoritaire au départ qu'elle doit être rejetée purement et simplement. Ce serait la facilité. Et ce serait surtout une bêtise et un tort.

Au contraire, cela prouve que l'être humain a encore beaucoup à faire pour mériter ce titre, notamment dans son acceptation de la différence et son application de la tolérance.

Le temps qu'a nécessité des révolutions telles que l'abolition de l'esclavage, les droits de l'Homme, le vote des femmes et bien d'autres encore montrent que l'humanité s'est souvent trompée, a fait de nombreuses fois marche arrière, par peur du progrès, avant de comprendre ce qui était bien et dans l'intérêt même de la société toute entière.

Bien des changements sont difficiles à accepter, certes, mais cela ne signifie pas pour autant qu'ils ne sont pas nécessaires à la bonne marche du monde.

En refusant la liberté de certains, nous ne faisons que réduire la nôtre, celle d'aimer, tout simplement et d'embrasser la nature dans toute sa composition. Prenons exemple sur elle, prenons le temps d'observer la fantastique famille d'espèces et de caractères avec lesquels elle nous permet de cohabiter. Elle doit être notre première source d'inspiration. Elle est là pour nous dire : chacun doit trouver sa place car une place est réservée pour chacun.

Nous portons tous en nous des différences plus ou moins cachées, plus ou moins apparentes dont nous pouvons avoir honte alors qu'en réalité elles ne font pas de nous des monstres, ni des bêtes curieuses, mais des êtres uniques et riches de leur diversité.

La différence ne doit plus être une malédiction, mais une source de curiosité, de culture, d'échange, de communication, de connaissance pour tous sur l'étendue de la nature humaine dont nous avons encore tant à apprendre.

L'homosexualité est une bataille de plus dans ce long combat. Ce n'est pas la première et ce ne sera pas la dernière. Mais ce sera sans nul doute l'une des plus déterminantes pour être vraiment en droit de revendiquer notre si contestable statut d'être humain.


Ces deux marmottes sont du même sexe. Vous croyez que ça passera sur Facebook ? Je vous tiens au courant !

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

mercredi, 16 janvier 2013

Le Secret de Térabithia [Cinéma/Critiques]

Deux enfants voisins se lient d'amitié et conçoivent ensemble un monde imaginaire dans une forêt afin de s'évader de leur quotidien pas toujours rose.

On s'attendait en toute logique à un film dans la droite lignée de Jumanji (avec intrusion de l'imaginaire dans le réel) ou encore à Narnia (intrusion de héros de notre monde dans un univers parallèle), mais au final le secret de Térabithia prend le genre à contre-pied et surprend le spectateur par une orientation plus adulte et dramatique.

Durant les 3/4 du film, on ne sait pas vraiment où le réalisateur veut nous emmener ou plutôt on doute fortement que ce soit hors des sentiers battus.

La structure du récit est basique au possible : enfants un peu abandonnés à la maison, un peu martyrisés à l'école, de ce fait l'évasion par l'imaginaire trouve sa justification la plus simple.

L'univers fantasmé par les deux héros est peu développé comparé à ce qu'on pouvait en attendre. La réalité et la manière d'y faire face est finalement beaucoup plus exploitée et de manière plutôt intelligente en gommant l'aspect naïf et manichéen - du moins dans une certaine mesure - tel qu'il apparaissait au départ.

Et puis vient le dernier quart d'heure où un évènement majeur vient bousculer l'existence des personnages et notre regard sur leur rapport à l'imaginaire.

L'intention est alors claire et le message limpide : si l'imagination n'a pas pour vocation de remplacer le réel, elle est un complèment et un compagnon indispensables et inestimables pour nous aider à affronter les affres de l'existence. Et dès lors, la cultiver et la partager deviennent des actes d'une grande richesse.

Les deux héros sont très attachants et servent au mieux cette histoire qui s'adresse finalement autant aux enfants qu'aux adultes.

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

dimanche, 13 janvier 2013

The Secret [Cinéma/Critiques]

Des enfants disparaissent mystérieusement depuis plusieurs années dans la petite ville minière de Cold Rock. Lorsque son propre fils est victime du mystérieux Tall Man, Julia part à sa poursuite, pour peut-être enfin résoudre cette tragique vague d'enlèvements.

Habituée à jouer les action-girls (Furtif, Total Recall), Jessica Biel est revenue au premier plan dans ce thriller angoissant, nous offrant une solide prestation dramatique. L'actrice s'est particulièrement investie dans le rôle de cette mère courage qui ne sera pas épargnée par cette croisade désespérée, aussi bien mentalement que physiquement.

Le scénario, quant à lui, brouille les pistes au maximum et le spectateur a bien du mal à cerner les motivations des différents personnages qui se croisent. On se doute bien alors que c'est pour mieux nous assener une chute percutante. Le message est effectivement pertinent et l'idée originale. Si vous aimez les premières oeuvres de Shyamalan, vous serez en mesure d'apprécier l'exercice de style, même si certains éléments auraient gagné à être plus explicites et cohérents pour rendre le récit plus crédible.

La mise en scène reste sobre. Peut-être trop sage. Le fond a clairement été privilégiée sur la forme, un peu comme un certain ILS. Dommage qu'ici, cela dessert quelque peu l'impact émotionnel qu'on sent réduit par ce choix.  

Qu'importe, on apprécie vraiment l'intention d'autant que le réalisateur est français et que ce genre d'oeuvre par chez nous est plutôt rare. On lui souhaite en tout cas de continuer à produire des oeuvres d'une nature aussi singulière, en espérant que cela inspire d'autres cinéastes de l'hexagone.

the secret,the tall man,jessica biel,pascal laugier,drame,thriller,enfants

Le légendaire Tall Man existe-t-il vraiment ?

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

LSDA : La Guerre du Nord [Jeux Vidéo/Critiques]

le seigneur des anneaux,tolkien,peter jackson,le seigneur des anneaux : la guerre du nord,jeux xbox 360,rpg,action rpg

Le Seigneur des Anneaux est plus que jamais d'actualité entre la trilogie en jeu vidéo version Lego et l'adaptation de Bilbo le Hobbit sortie en grandes pompes (normal pour un Hobbit !) au cinéma fin 2012. C'est aussi l'occasion de revenir sur un épisode inédit, injustement méconnu, de l'univers de Tolkien paru fin 2011.

La Guerre du Nord avait déjà quelques arguments pour séduire le fan de la saga : une nouvelle communauté de héros, une nouvelle histoire et la possibilité de visiter certains des lieux mythiques de la Terre du Milieu. Ce qui pouvait en revanche refroidir les ardeurs du joueur éventuel, c'est le genre choisi par l'éditeur, à savoir un simple beat'em all mâtiné d'un soupçon de RPG.

Si l'action est effectivement très présente et l'aspect RPG moindre, nous allons voir que l'adjectif simple est loin de convenir à ce petit bijou vidéoludique.

En premier lieu, on s'émerveille de la patte graphique. Les décors et l'ambiance sont plantés simplement, mais efficacement et on se sent très vite immergé en Terre du Milieu grâce à une remarquable fidélité aux livres et surtout aux films. Le village de Bree de nuit sous la pluie et l'éclatante Fondcombe, patrie des Elfes, feront partie des haltes bienvenues entre deux expéditions musclées et dans ces moments là le jeu devient contemplatif à souhait, rehaussé par des musiques très dépaysantes. La zone du Mont Gundabad est à ce titre, l'un des plus beaux environnements du jeu. On apprécie aussi ces petits détails qui témoignent de la volonté des développeurs d'offrir un maximum d'immersion, comme la pluie qui ruisselle sur les vêtements, ou bien la neige et le sang qui les recouvrent si on s'amuse à rouler au sol dans des lieux spécifiques.

Les dialogues n'ont pas véritablement d'impact sur l'aventure, mais ils ont le mérite de donner une réelle profondeur au jeu.

Mais c'est aussi et surtout le soin apporté aux personnages qui fera l'admiration du joueur. Les tenues et les armes sont vraiment réussies, textures fines et réalistes, mention spéciale pour le design des vêtements elfiques d'un esthétisme savoureux. Le design des créatures est tout aussi fidèle à l'esprit de l'oeuvre adaptée.

Car le soft a bénéficié d'un travail inattendu et rare, surtout pour un opus en marge des adaptations ciné officielles. Techniquement il est donc très recommandable hormis quelques bugs d'affichage et de collision et surtout une synchro labiale des plus aléatoires. En effet, soit elle sera d'une qualité tout bonnement incroyable, soit elle sera carrément inexistante, certains personnages n'ouvrant purement et simplement pas la bouche durant les dialogues. C'est d'autant plus navrant puisqu'on retrouve la plupart des personnages (assez bien modélisés) et certaines voix françaises de la trilogie.

L'intrigue prend place en parallèle de celle de La Communauté de l'Anneau, choix malin puiqu'il permet d'introduire de nouveaux éléments de l'histoire tout en les recoupant astucieusement avec ceux déjà connus. La cohérence est remarquable et le plaisir d'interagir avec les héros légendaires des livres et des films croissant.

On suit un trio attachant et très complémentaire, composé d'un ranger (comme Aragorn) d'une elfe (comme Arwen) et d'un nain (proche de Gimli), parti à la poursuite d'un dangereux serviteur de Sauron. Le jeu autorise régulièrement le joueur à incarner le héros de son choix, ce qui permet de réduire la redondance des combats face à des vagues d'adversaires de plus en plus en nombreux et imposants. Le bestiaire n'est pas décevant : gobelins, orques, êtres des Galgals, trolls, araignées géantes, on retrouve toutes les créatures maléfiques connues de l'univers. Le jeu est semi-ouvert. On débloque progressivement des zones dans lesquelles on peut revenir à loisir, gorgée d'adversaires, mais aussi de trésors plus ou moins cachés. Même si elle est limitée, l'exploration n'est pas à négliger et offrira aux joueurs les plus curieux de bien belles récompenses.

le seigneur des anneaux,tolkien,peter jackson,le seigneur des anneaux : la guerre du nord,jeux xbox 360,rpg,action rpg

A votre demande, Beleram, un aigle allié, viendra en renfort à condition que vous ne soyez pas dans une zone souterraine et que vous disposiez d'un item. Ces items ne peuvent être obtenus que de façon aléatoire via les coffres au trésor. A noter que les aigles géants sont particulièrement bien modélisés et exploités dans le scénario.

Le gameplay et la structure générale du jeu rappellent en certains points ceux de Dragon Age, dommage que le soft du studio Snowblind ne bénéfice pas du même confort. Il n'est pas possible d'afficher à tout moment les profils de chaque personnage et on a d'autant plus de mal à visualiser leur évolution respective et à comparer/échanger leurs équipements. Et surtout chaque personnage ne possède pas un inventaire indépendant de celui des autres ce qui fait qu'on aura vite fait de le remplir et de devoir sacrifier beaucoup d'objets intéressants.

Les combats, qui sont le sel de l'aventure, sont, eux, très dynamiques et intuitifs. Coups puissants, coups faibles, attaques de corps à corps ou à distance, armes à 1 main, à 2 mains, magie et compétences spéciales qui se rechargent : tous les ingrédients sont là pour diversifier les nombreux affrontements qui demeureront relativement répétitifs. Au joueur de créer son propre rythme pour éviter ce défaut en alternant au maximum les phases d'actions, d'exploration, de dialogue et de commerce. L'IA réagit plutôt bien, que ce soit nos alliés lorsqu'il s'agit de nous secourir ou l'ennemi pour nous submerger par le nombre. Le challenge sera par conséquent au rendez-vous - notamment lors des deux batailles du côté des nains -  sans toutefois décourager le joueur méthodique qui se servira sans scrupule des diverses compétences, des potions et des élixirs. On pestera quand même régulièrement contre le manque de réactivité de notre avatar, notamment lors des combats les plus intenses, la roulade et la prise de potion de ne se déclenchant parfois pas instantanément, malgré la présence de raccourcis.

Cette sphère permet de se protéger, mais seulement des attaques à distance. Certains boss auront recours au même sort.

L'aspect RPG est présent sous forme de quelques quêtes annexes, évidemment d'un gain d'expérience au cours des affrontements, de loot à volonté, de trois arbres de compétences distincts et donc d'une montée en puissance pour chaque personnage. Parce que pour ce qui est des dialogues, pourtant nombreux, ils n'auront que rarement une incidence sur le scénario. On apprécie malgré tout le travail effectué à ce niveau, car pour un jeu de ce type, le background est des plus étoffés et on sent que les développeurs ont eu à coeur de rendre un vibrant hommage à l'univers de Tolkien autant que de satisfaire les fans de la première heure. Un bon moyen aussi pour le néophyte de se plonger aussi dans la saga puisque La Guerre du Nord en est une excellente synthèse.

Si le jeu se boucle assez rapidement, il est important de savoir que non pas un, mais deux New Game + sont dispos, vous permettant de découvrir tous les secrets du jeu ainsi que les équipements de valeur supérieure afin dans l'absolu d'atteindre le level maximum à savoir 40.

En conclusion, étonnant qu'avec toutes ses qualités le jeu n'est pas fait plus parler de lui puisqu'il s'avère au final l'une des meilleures adaptations vidéoludiques de la trilogie de Peter Jackson et de l'univers de Tolkien. On est d'autant plus frustré qu'il n'ait pas été conceptualisé comme un RPG car sur la trentaine de lieux mythiques de la carte, on aura le plaisir d'en visiter qu'une toute petite dizaine, dont deux très cloisonnés (La Lorien et Osgiliath) au travers seulement d'arènes de défi.

Chaque personnage possède une compétence spécifique grâce à laquelle il peut dénicher des trésors dans chaque zone de jeu, ce qui ajoute à l'intérêt d'utiliser les trois, alternativement, ou d'expérimenter les trois niveaux de difficulté du jeu avec un héros différent à chaque fois. Le ranger peut dénicher les cachettes de ranger marquées d'un sceau, l'elfe dévoile des passages masqués par la magie et récolte des plantes, quant au nain, il peut extraire de l'or et détruire des murs scellant des salles secrètes.

Découvrez plusieurs astuces utiles

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

vendredi, 11 janvier 2013

Mon Top 5 Bécanes de Ciné [Cinéma]

A l'occasion de la sortie de...bah de rien...juste comme ça, pour le fun, mon best of des motos les plus sidérantes du 7ème art !

AKIRALa moto de Kaneda, culte au possible !

 

 THE DARK KNIGHT : la Batpod, un modèle de folie !

 TRON LEGACY la Light Cycle, le rêve ultime du motard ou comment ne faire qu'un avec sa moto !

terminator-salvation.jpg

TERMINATOR RENAISSANCE : La moto Terminator, le chien de chasse de Skynet, de chasse à l'homme, bien sûr !

 

GHOST RIDER : Harley Davidson...le glas ! Une moto du feu de Dieu...Euh pardon...du Diable !

 

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

Jack Reacher [Cinéma/Critiques]

jack reacher,tom cruise,thriller,polar

Après le massacre de plusieurs civils en pleine rue, un sniper fou est rapidement arrêté. Lors de son interrogatoire, au lieu de passer aux aveux ou de clamer son innocence, il ne demande qu'une seule chose : Jack Reacher.

Le trailer annonçait un film d'action nerveux et efficace, mais relativement simpliste. Le résultat à l'écran est sensiblement différent sur ce dernier point, ce qui est une bonne nouvelle.

Après une introduction mémorable qui donne le ton (très sombre) le film prend globalement son temps, naviguant entre plusieurs ambiances, polar, thriller, film d'action, et même comédie l'espace d'une séquence aussi burlesque que surréaliste dans une salle de bains.

L'enquête menée par Tom Cruise (Mission Impossible 4, Oblivion, Edge of Tomorrow) alias Jack Reacher se métamorphose progressivement, dans la forme comme dans le fond, ce qui permet d'apprécier une bonne variété de situations et de personnages. On aurait aimé une finalité un peu plus surprenante, mais le fait est que le film est prenant de bout en bout et se suit avec beaucoup de plaisir. En fait, il ne lui manque pas grand-chose pour se rendre indispensable. Peut-être un héros un peu plus nuancé, un peu plus surprenant, lui aussi, car Jack Reacher c'est le parfait compromis entre le Ethan Hunt de Mission Impossible et le Roy Miller de Night and Day. Mais c'est aussi et surtout un profil de héros qu'on a déjà vu mille fois (à l'image de l'accroche de l'affiche) et dont certains acteurs se sont fait une spécialité jusqu'à l'écoeurement (qui a dit Steven Seagal ?)

Reste qu'une nouvelle franchise pourrait voir le jour en cas de succès avec, pourquoi pas, de nouvelles révélations, plus passionnantes, sur le personnage. On l'espère en tout cas. Affaire à suivre.

jack reacher,tom cruise,thriller,polar

Rosamund Pike est particulièrement mise en valeur dans ce film. Les liens subtilement ambigus entre son personnage et celui de Tom Cruise donnent un intérêt supplémentaire au film.

Lire aussi :

Mon Top 5 Caisses de Cinoche

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

mercredi, 09 janvier 2013

Et si Shining était une Comédie ? [Vidéos/Trailers]

On change le montage, on change la BO et voilà comment on transforme une référence en matière de film d'angoisse en une bien innocente comédie sentimentale. Oui, c'est tout un art !



 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

lundi, 07 janvier 2013

La Belle Verte [Cinéma/Critiques]

la belle verte,coline serreau,nature,écologie,humanisme,pacifisme,progrès,évolution humaine,terre

Sorti en 1996, La Belle Verte de Coline Serreau (Trois Hommes et un Couffin) abordait avec beaucoup d'originalité et d'humour la décadence de notre société.

Depuis La Crise, on savait déjà la cinéaste très douée pour remettre les pendules de l'Humanité à l'heure. Avec ce film, elle va encore plus loin dans le concept en imaginant un peuple très avancé intellectuellement confronté à nos valeurs et nos repères. Le décalage nous vaut, évidemment, des scènes de pure comédie mémorables, beaucoup de bonnes idées et de trouvailles, mais la réflexion et l'émotion ne sont jamais loin, ils nous envahissent même dès la séquence d'introduction.

Si le film n'évite pas quelques fois l'excès de bons sentiments et de cabotinage, on peut difficilement le lui reprocher vu l'intention qu'il y a derrière. Ce genre de piqûre de rappel est toujours bon, d'autant que l'oeuvre est plus que jamais d'actualité et se montre particulièrement visionnaire sur certains points. Après l'avoir visionnée, on n'a d'ailleurs qu'une seule envie : se déconnecter, nous aussi ! (d'Internet ?)

La réalisatrice/actrice Coline Serreau entourée de deux belles plantes : Claire Keim et Marion Cotillard

 

En bonus, une courte interview de Coline Serreau à l'occasion de la sortie de son documentaire en 2009 : Solutions Locales Pour un Désordre Global 

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

samedi, 05 janvier 2013

I'm Yours par Kina Grannis & Joyce Jonathan [Vidéos/Live]

Un duo de rêve : listen and enjoy !

Kina Grannis en solo cette fois : Un clip et une voix enchanteurs



Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

Je ne sais pas par Joyce Jonathan [Vidéos/Clips]

joyce jonathan je ne sais pas,my major company,guitare,chanson française,chanson sentimentale

Second artiste, après Grégoire,  à avoir éclater au grand jour grâce à My Major Company, Joyce Jonathan nous enchante grâce à une voix angélique et une mélodie très entraînante. Extrait de son 1er album "Sur mes gardes", disque de platine. Le 23 janvier 2011, elle a reçu aux NRJ Music Awards le prix de la révélation française de l'année.

Pour les plus fans de la jolie parisienne et les plus curieux, en bonus la chanson en version mandarin. Ayant des affinités avec la Chine, Joyce compte bien exporter sa musique au maximum. Qui lui en voudrait, d'autant que cette langue et sa voix se marient plutôt bien, jugez plutôt :



Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

mardi, 01 janvier 2013

3. Johnny Behemoth contre le Maître des Marais Maudits


Chapitre 1 : L’Ange Vert


- Vous êtes sûr de vouloir repartir si vite, Johnny ?
L’Aînée Lyons et le mercenaire se tenaient devant l’entrée de la Citadelle gardée par ailleurs par un soldat de la Confrérie de l’Acier en armure intégrale et un robot sentinelle.
Le soleil à son zénith se reflétait sur le crâne poli du vieil homme.
En d’autres temps, Johnny se serait amusé de ce simple détail. Mais la noirceur de sa vie commençait même à entamer son sens de l’humour. Il fallait croire qu’en matière de cynisme, le destin était plus fort que lui.
Il s’installa sur son side-car et traîna un regard blessé sur le panier. Il repensa aux premiers exploits qu’il avait partagés avec Fawkes, cette fameuse poursuite endiablée avec l’Enclave.
Il avait récupéré la gatling laser qu’il avait remonté à l’avant du panier. Et sur l’arme il avait fait gravé le nom du mutant. Juste retour des choses.
Johnny démarra et répondit en contemplant l’horizon :
- D’autres aventures m’attendent ailleurs.
Lyons allait rétorquer quelque chose, mais le mercenaire s’éloignait déjà vers une destination inconnue. Ou plutôt, connue de lui seul.

Bien que réfractaire à GNR, Johnny alluma instinctivement la radio.
Il ne le regretta pas :
- Ici Three Dog, les amis, qui vous parle en direct des studios de Galaxy News Radio, le dernier bastion de la vérité et de la liberté.
Aujourd’hui, les Terres Désolées et la Capitale sont en deuil. Le super mutant qui avait rejoint il y a peu la Confrérie de l’Acier à seule fin d’éliminer la menace que représente toujours son espèce, ce valeureux héros qui s’était lié d’amitié avec le légendaire Johnny Behemoth, cet improbable ange vert donc a trouvé la mort, hier, alors que la Confrérie nous protégeait une fois de plus, cette fois des dangereuses manipulations génétiques de l’Enclave. Un sacrifice, mes amis, oui, un noble sacrifice. Saluons l’acte ultime et courageux d’un mutant qui avait probablement gardé plus d’humanité que les vautours qui essaiment à travers ce monde barbare qui est le nôtre.
Oui, c’est à vous que je parle : raiders dégénérés, Compagnie Talon que j’écraserai bien sous le mien comme un minable radscorpion, et toi, maudite Enclave qui n’a réussi qu’à attiser le courroux d’hommes et de femmes dorénavant prêts à tout pour te réduire à néant, te bouffer et te digérer et ne laisser de toi qu’une déjection insignifiante, une bouse de brahmine sur le bitume d’une route porteuse d’espoir.
Oui, mes amis, ce mutant est un symbole d’espoir. Son sacrifice est un symbole d’espoir. Il nous dit qu’en ces temps si sombres, en ces Terres si Désolées, si le pire est possible, le meilleur l’est tout autant.
Repose en paix, glorieux ange vert et que ton exemple fasse trembler les pourritures et briller les plus sages d’une vertu immortelle.
Pour achever ce requiem, je ne vois rien de mieux que vous proposer un peu de musique.
La chanson « I don’t want to set the world on fire » se fit entendre et Johnny dut ralentir pour passer un coup d’essuie-glaces sur ses yeux embués.
- Merde, faut vraiment qu’il foute du rock dans sa programmation.
Le mercenaire se promit de régler la question avec l’intéressé dès que possible.

 


Chapitre 2 : En route vers Point Lockout



Johnny camoufla la moto avant de rejoindre l’appontement. Une jeune femme rousse armée d’un canon scié vint à sa rencontre.
- Je ne t’attendais pas si tôt.
- Les choses se sont un peu précipitées.
Nadine secoua la tête :
- J’ai entendu l’hommage de Three Dog.
Johnny parvint à sourire.
- Alors tu sais que j’ai besoin d’être consolé.
Nadine lui renvoya son sourire.
- Je sais aussi qu’il y a une fille qui t’attend à Big Town. Alors le câlin ce sera pour plus tard.
Johnny prit la jeune femme dans ses bras.
- Content de te revoir, Nadine.
L’aventurière se retrouva toute penaude.
- Bienvenue à bord ! bafouilla-t-elle.
Puis retrouvant toute sa gouaille :
- Bon, c’est pas le tout, mais on a de la route. Alors installe-toi, matelot et vogue la galère !

Johnny était allongé sur une banquette du bateau et sirotait un nuka cola quantum. Il essayait d’oublier que c’était la boisson préférée de Fawkes. En vain.
- Combien de temps pour arriver à ce charmant bled ? fit-il d’une voix forte.
Nadine était à l’étage. Elle tenait fièrement la barre. Le vent jouait dans ses cheveux roux comme un enfant espiègle avec des rideaux qu’il aurait trouvé à son goût.
- Quelques heures. Mais tu sais qu’avec moi tu ne vois jamais le temps passer.
- Tu m’étonnes, murmura le mercenaire.
Il pensa à Emma et se demanda ce qu’elle pouvait bien faire. Elle s’inquiétait sûrement. Il n’aurait peut-être pas dû la quitter si tôt. Peut-être que s’il était resté avec elle à Big Town, Fawkes serait encore en vie aujourd’hui. Mais il savait que c’était stupide de penser ça. Leur rencontre inopinée avait précipité le destin du mutant. Et quel destin !
Johnny comprit que Nadine venait de lui demander quelque chose.
- Quoi ?
- Tu sais pourquoi je t’emmène là-bas ?
Le mercenaire but une gorgée de son soda phosphorescent.
- Pour me faire visiter ?
- Pas vraiment. Il y a un type qui a commence à se prendre pour le roi. Il s’est installé dans un manoir abandonné et a recruté de la main d’œuvre locale pour faire passer le mot. Et pas de la manière douce, si tu vois ce que je veux dire. Point Lockout est une terre sauvage qui a son charme, mais il y a peu de gens censés et maintenant qu’il y a ce pourri les choses empirent.
Johnny se leva et rejoignit la jeune femme dans la cabine de pilotage.
- Tu veux que je dessoude ce gus, c’est ça ?
- Moi, je ne veux rien. C’est la justice qui exige quelque chose.
Elle se tourna vers lui :
- T’es toujours de son côté, n’est-ce pas ?
Johnny croisa les bras sur sa poitrine :
- Je suis toujours du mien. Qu’est-ce que ça me rapporte ?
Nadine sourit.
- Comme je te l’ai dit, j’ai vécu de sales moments là-bas. Enrôlée dans une secte, je faisais pas la maline comme aujourd’hui. Quelqu’un d’assez brave ou d’assez dingue est venu me délivrer. Sinon, je ne serais pas là en train de te causer.
Les Terres Désolées ont besoin de sauveurs, mais Point Lockout aussi.
« Que ton exemple fasse trembler les pourritures et briller les plus sages d’une vertu immortelle. »
Nadine le toisa.
- Tu n’as pas l’air d’une pourriture.
Johnny sourit.
- Je vois ce que tu veux dire.
Il vérifia ses armes.
- Ce salaud peut numéroter ses abattis.

 

A suivre