dimanche, 08 novembre 2015
Fallout 4 [Jeux Vidéo/Aperçus]
Dernière ligne droite pour Fallout 4 qui va débarquer dans les rayons le 11 novembre et qui nous régale à cette occasion d'un ultime trailer :
L'ambiance de cette image me rappelle pas mal une course-poursuite dans ma fanfic
Il n'y aura peut-être pas de véhicule terrestre, mais on pourra voyager en vertiptère (de manière scriptée ou libre, la question reste encore ouverte) et même voler puisque l'armure de la Confrérie de l'Acier inclura un jet-pack !!! Une bonne idée en guise de compromis.
La conférence de Bethesda a eu lieu cette nuit aux environs de 4h du mat' avec en prime plusieurs vidéos de gameplay (non traduites) que je vous laisse le soin de (re)découvrir. Le moins qu'on puisse dire c'est que l'éditeur présente déjà un contenu effarant, propre à combler les fans de la série et les nouveaux-venus amateurs de liberté. En tout cas, ça donne furieusement envie d'être déjà au 15 novembre de cette année, date de sortie du jeu (sauf report).
Vous trouvez pas que l'enquêteur a un air de ressemblance avec Todd Howard, producteur et game designer attitré de Bethesda ?
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20:16 | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : bethesda, fallout 4, post-apo, post-apocalyptique, sf, anticipation, jeux vidéo monde ouvert, open world, rpg, uchronie
mardi, 01 septembre 2015
Mad Max [Jeux Vidéo/Aperçus]
Dans l'éternelle processus d'adaptation opportuniste des films, le jeu Mad Max semble faire l'exception aux moins pour trois raisons.
Pas un copié/collé du film : si on retrouve notre cher Max et son univers, l'histoire, elle, se déroule en marge de celle de Fury Road (heureusement d'ailleurs). Pour autant on retrouve un certain nombre de références au long-métrage et aux autres opus. Bien vu !
Pas en même temps : Fury Road est sorti le 14 mai, le jeu Mad Max sort le 3 septembre, 4 mois séparent donc les deux productions, ça a tendance à rassurer.
Pas par des manchots : Le Studio Avalanches c'est la série Just Cause donc question fun et open world les petits gars s'y connaissent. Là le ton est résolument plus sérieux et réaliste ce qui d'un côté leur permet de continuer à exploiter leurs acquis et de l'autre à se renouveler quelque peu. En espérant que la sortie prochaine de Just Cause 3 ne les ait pas empêché d'approfondir l'expérience de jeu.
Les premières notes sont déjà tombées, pour le moment inégales, les retours des joueurs commencent eux aussi à affluer.
Pour les défauts : des mécaniques de jeu déjà vues (L'Ombre du Mordor, Assassin's Creed, Far Cry), des rencontres et des objectifs redondants qui plombent l'intérêt à long voire moyen terme.
Pour les qualités : visuellement réussi, véhicules nombreux, customisation assez poussée, combats très dynamiques et effets météo parfois démentiels.
Voilà ce que donne la fameuse tempête (du film et du trailer) au cours du jeu. J'ai eu la chance de voir le stream en direct et ça a fait son effet !
En gros, pas un jeu révolutionnaire, mais si vous aimez l'univers post-apocalyptique et Mad Max, vous devriez y trouver votre compte.
BONUS
Ils avaient essayé...
Rage avait de quoi combler les amateurs de post-apo, de monde ouvert et de RPG frustrés de ne pouvoir arpenter les Terres Désolées des derniers Fallout à tombeaux ouverts. Sauf que Bethesda s'est planté en cours de route en rétrécissant l'intérêt de tous ces aspects au gré de la progression du joueur jusqu'à les supprimer totalement. Une déception dont on ne s'est toujours pas remis.
En son temps, Fuel aurait pu être un Mad Max digne de ce nom (comme vanté sur la jaquette). Mais le résultat fut tout autre. Les fameuses tornades seront scriptées et visibles dans une ou deux courses seulement et la carte du jeu, certes immense (Allo Guiness ?) ne présentera quasiment aucun intérêt. Je ne parle même pas des effets sonores calamiteux. Pourquoi faire un jeu ambitieux quand on peut se contenter de le vendre comme tel ? Depuis, ce type de marketing est devenu un maître-étalon pour le plus grand malheur des joueurs !
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mardi, 26 mai 2015
Mad Max : Fury Road [Cinéma/Critiques]
La bonne nouvelle : Charlize Theron est dans le film et elle crève l'écran. La mauvaise : ce n'est pas elle Max. Une petite crête de punk lui aurait été comme un gant !
Moteur bridé, pneus crevés !!!
Le film commence par une voix off de Max qui d'emblée ne colle pas avec le personnage. Puis des visions au cours de son évasion pour introduire le spectateur dans son esprit torturé. Sauf que ça ne fonctionne pas. Un petit avant-goût de la suite ?
En voyant le poids lourd caparaçonné prendre le large rapidement assailli par un essaim de fous furieux du volant, on pense immédiatement à la course-poursuite qui clôturait de manière spectaculaire le 2ème opus de la saga. Mais l'hommage prend une tournure plus discutable lorsqu'on réalise que la première moitié du film n'est ni plus ni moins qu'une resucée de la séquence finale de Mad Max 2, une sorte de version longue.
Le masque en jette, on en dira hélas pas autant du reste de Immortan Joe.
Malheureusement il n'y a pas que ça qui dérange. Puisque George Miller nous ressert la même sauce pour la dernière demi-heure avec entre les deux quasiment rien à se mettre sous la dent.
Le méchant qu'on espérait aussi charismatique que son masque n'est pas la hauteur et Tom Hardy quant à lui est vite relégué à un simple faire-valoir, transparent, insipide pour ne pas dire carrément inutile. Pas de quoi faire de l'ombre à Mel Gibson, loin de là.
Tom Hardy (Inception) se prendrait-il encore pour Bane (The Dark Knight Rises) ? En tout cas, il plombe toujours autant l'intérêt et ce n'est pas le canon scié qui change la donne. Faudrait pas que ça devienne une habitude !
Y a comme une parenté entre Imperator Furioza et la Helen Ripley de Alien 3. Même physique, même combativité, même fragilité. Après Aeon Flux et Prometheus, Charlize Theron poursuit sa carrière au rayon SF. De plus en plus incontournable !
On en dira pas autant de Imperator Furiosa, campée par une Charlize Theron (Blanche-Neige et le Chasseur) très à son aise. En la voyant se battre comme une lionne contre les hommes et les éléments, une évidence nous frappe et on a dès lors qu'une seule question en tête qui ne nous quittera plus : Pourquoi Miller n'en a-t-il pas fait sa seule véritable héroïne, un Mad Max au féminin ? Parce que la plus grande folie c'est bien elle qui la commet et ce, dès le début, en privant Immortan Joe de la crème de son harem, ses plus belles reproductrices destinées à lui donner l'héritier parfait, sain de corps et d'esprit.
Encore une tête de zombie pour Nicholas !
Le clan des Warboys est intéressant avec ses castes et ses codes, et voir Nicholas Hoult (X-Men : Le Commencement, Warm Bodies) jouer les albinos cinglés est sans aucun doute l'une des (trop rares) bonnes surprises du film.
Autre coup de génie : les véhicules qui ont fait l'objet d'un soin particulier. Leur design inspiré, croisement parfois improbable de plusieurs modèles, impressionne constamment, que ce soit par leur taille ou leur visuel défiant l'imagination; De véritables monstres, des personnages à part entière qu'on a grand plaisir à voir évoluer dans ce désert sans fin où la poussière et les flammes jaillissent comme pour lui donner vie. Pour autant l'action et la violence attendues demeurent désespérément sages à l'exception de quelques cascades audacieuses et plans décoiffants. Car dès que la mise en scène semble enfin prendre son envol, elle retombe aussi sec, comme si Miller n'avait jamais eu le cran d'enclencher la vitesse supérieure. On attend fébrile, on espère un revirement, mais il faut se rendre à l'évidence : la folie promise n'est pas au rendez-vous.
L'une des cascades les plus mémorables du film. George Miller affirme avoir eu très peu recours aux effets numériques, privilégiant l'action en live avec un max de sécurité.
Le Joker se tape l'incruste :-)
On se consolera comme on pourra en revisionnant (une énième fois) Mad Max 2 (décidément indétrônable) et en attendant l'adaptation vidéo-ludique concoctée par les créateurs de Just Cause 1 & 2. Ou bien en revoyant ce trailer qui s'impose comme une bien meilleure alternative aussi courte soit-elle, sublimé par le Dies Irae de Verdi :
Avec aussi Zöe Kravitz (Good Kill, X-Men : Le Commencement).
Marrant ça fait un moment que je me dis justement qu'une extension post-apo pour GTA V serait vraiment géniale !
Je verrais assez bien Pink aussi en guerrière du futur, elle qui avait incarné une gladiatrice dans un spot pour Pepsi et qui, curieusement, n'a pas encore été associée à un film de genre digne de ce nom. Pour l'anecdote, elle a prêté sa voix à un personnage de Happy feet 2 (Gloria), un film d'animation réalisé par...George Miller ! Tout est possible donc !
Si vous avez aimé, vous aimerez peut-être :
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mardi, 01 janvier 2013
3. Johnny Behemoth contre le Maître des Marais Maudits
Chapitre 1 : L’Ange Vert
- Vous êtes sûr de vouloir repartir si vite, Johnny ?
L’Aînée Lyons et le mercenaire se tenaient devant l’entrée de la Citadelle gardée par ailleurs par un soldat de la Confrérie de l’Acier en armure intégrale et un robot sentinelle.
Le soleil à son zénith se reflétait sur le crâne poli du vieil homme.
En d’autres temps, Johnny se serait amusé de ce simple détail. Mais la noirceur de sa vie commençait même à entamer son sens de l’humour. Il fallait croire qu’en matière de cynisme, le destin était plus fort que lui.
Il s’installa sur son side-car et traîna un regard blessé sur le panier. Il repensa aux premiers exploits qu’il avait partagés avec Fawkes, cette fameuse poursuite endiablée avec l’Enclave.
Il avait récupéré la gatling laser qu’il avait remonté à l’avant du panier. Et sur l’arme il avait fait gravé le nom du mutant. Juste retour des choses.
Johnny démarra et répondit en contemplant l’horizon :
- D’autres aventures m’attendent ailleurs.
Lyons allait rétorquer quelque chose, mais le mercenaire s’éloignait déjà vers une destination inconnue. Ou plutôt, connue de lui seul.
Bien que réfractaire à GNR, Johnny alluma instinctivement la radio.
Il ne le regretta pas :
- Ici Three Dog, les amis, qui vous parle en direct des studios de Galaxy News Radio, le dernier bastion de la vérité et de la liberté.
Aujourd’hui, les Terres Désolées et la Capitale sont en deuil. Le super mutant qui avait rejoint il y a peu la Confrérie de l’Acier à seule fin d’éliminer la menace que représente toujours son espèce, ce valeureux héros qui s’était lié d’amitié avec le légendaire Johnny Behemoth, cet improbable ange vert donc a trouvé la mort, hier, alors que la Confrérie nous protégeait une fois de plus, cette fois des dangereuses manipulations génétiques de l’Enclave. Un sacrifice, mes amis, oui, un noble sacrifice. Saluons l’acte ultime et courageux d’un mutant qui avait probablement gardé plus d’humanité que les vautours qui essaiment à travers ce monde barbare qui est le nôtre.
Oui, c’est à vous que je parle : raiders dégénérés, Compagnie Talon que j’écraserai bien sous le mien comme un minable radscorpion, et toi, maudite Enclave qui n’a réussi qu’à attiser le courroux d’hommes et de femmes dorénavant prêts à tout pour te réduire à néant, te bouffer et te digérer et ne laisser de toi qu’une déjection insignifiante, une bouse de brahmine sur le bitume d’une route porteuse d’espoir.
Oui, mes amis, ce mutant est un symbole d’espoir. Son sacrifice est un symbole d’espoir. Il nous dit qu’en ces temps si sombres, en ces Terres si Désolées, si le pire est possible, le meilleur l’est tout autant.
Repose en paix, glorieux ange vert et que ton exemple fasse trembler les pourritures et briller les plus sages d’une vertu immortelle.
Pour achever ce requiem, je ne vois rien de mieux que vous proposer un peu de musique.
La chanson « I don’t want to set the world on fire » se fit entendre et Johnny dut ralentir pour passer un coup d’essuie-glaces sur ses yeux embués.
- Merde, faut vraiment qu’il foute du rock dans sa programmation.
Le mercenaire se promit de régler la question avec l’intéressé dès que possible.
Chapitre 2 : En route vers Point Lockout
Johnny camoufla la moto avant de rejoindre l’appontement. Une jeune femme rousse armée d’un canon scié vint à sa rencontre.
- Je ne t’attendais pas si tôt.
- Les choses se sont un peu précipitées.
Nadine secoua la tête :
- J’ai entendu l’hommage de Three Dog.
Johnny parvint à sourire.
- Alors tu sais que j’ai besoin d’être consolé.
Nadine lui renvoya son sourire.
- Je sais aussi qu’il y a une fille qui t’attend à Big Town. Alors le câlin ce sera pour plus tard.
Johnny prit la jeune femme dans ses bras.
- Content de te revoir, Nadine.
L’aventurière se retrouva toute penaude.
- Bienvenue à bord ! bafouilla-t-elle.
Puis retrouvant toute sa gouaille :
- Bon, c’est pas le tout, mais on a de la route. Alors installe-toi, matelot et vogue la galère !
Johnny était allongé sur une banquette du bateau et sirotait un nuka cola quantum. Il essayait d’oublier que c’était la boisson préférée de Fawkes. En vain.
- Combien de temps pour arriver à ce charmant bled ? fit-il d’une voix forte.
Nadine était à l’étage. Elle tenait fièrement la barre. Le vent jouait dans ses cheveux roux comme un enfant espiègle avec des rideaux qu’il aurait trouvé à son goût.
- Quelques heures. Mais tu sais qu’avec moi tu ne vois jamais le temps passer.
- Tu m’étonnes, murmura le mercenaire.
Il pensa à Emma et se demanda ce qu’elle pouvait bien faire. Elle s’inquiétait sûrement. Il n’aurait peut-être pas dû la quitter si tôt. Peut-être que s’il était resté avec elle à Big Town, Fawkes serait encore en vie aujourd’hui. Mais il savait que c’était stupide de penser ça. Leur rencontre inopinée avait précipité le destin du mutant. Et quel destin !
Johnny comprit que Nadine venait de lui demander quelque chose.
- Quoi ?
- Tu sais pourquoi je t’emmène là-bas ?
Le mercenaire but une gorgée de son soda phosphorescent.
- Pour me faire visiter ?
- Pas vraiment. Il y a un type qui a commence à se prendre pour le roi. Il s’est installé dans un manoir abandonné et a recruté de la main d’œuvre locale pour faire passer le mot. Et pas de la manière douce, si tu vois ce que je veux dire. Point Lockout est une terre sauvage qui a son charme, mais il y a peu de gens censés et maintenant qu’il y a ce pourri les choses empirent.
Johnny se leva et rejoignit la jeune femme dans la cabine de pilotage.
- Tu veux que je dessoude ce gus, c’est ça ?
- Moi, je ne veux rien. C’est la justice qui exige quelque chose.
Elle se tourna vers lui :
- T’es toujours de son côté, n’est-ce pas ?
Johnny croisa les bras sur sa poitrine :
- Je suis toujours du mien. Qu’est-ce que ça me rapporte ?
Nadine sourit.
- Comme je te l’ai dit, j’ai vécu de sales moments là-bas. Enrôlée dans une secte, je faisais pas la maline comme aujourd’hui. Quelqu’un d’assez brave ou d’assez dingue est venu me délivrer. Sinon, je ne serais pas là en train de te causer.
Les Terres Désolées ont besoin de sauveurs, mais Point Lockout aussi.
« Que ton exemple fasse trembler les pourritures et briller les plus sages d’une vertu immortelle. »
Nadine le toisa.
- Tu n’as pas l’air d’une pourriture.
Johnny sourit.
- Je vois ce que tu veux dire.
Il vérifia ses armes.
- Ce salaud peut numéroter ses abattis.
A suivre
04:05 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fanfic, fallout 3, post-apo, s-f, point lockout